YESTERDAY'S NEWS |48
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quand les loups sont de sortie
ft. @Sven Kaplov
Lovée dans ses bras protecteurs, le visage perdu contre ce torse viril, les idées embrouillées par cette journée délicate, Ksenia se serait presque éteinte, seul son souffle signifiant sa vitalité présente. Et, c’est sans un murmure qu’il s’éclipsa. Déliant leurs membres, rompant leur connexion, brisant cette osmose dans laquelle elle s’était réfugiée. Ses sens en alerte, la russe ne réagit tout d’abord pas comme si l’avait amputée d’une partie de son être sans qu’elle ne puisse bouger, seulement anesthésiée sous l’effet immédiat de la dose presque létale qu’on lui aurait administrée. Ses yeux se posèrent sur sa silhouette lorsqu’elle revint à elle, cherchant le but de son geste et n’y trouvant que sa culpabilité grandissante. Elle lui avait fait mal, il en allait de même pour elle. Panser ses blessures n’était guère une chose qu’elle arrivait à faire mais rejeter ses maux sur les autres était l’une de ses spécialités…Le serpent qui joue et qui finit par se faire mordre. Ses ailes brûlées étaient depuis longtemps absentes de son dos puisque son statut d’ange ne pouvait être prouvé ou alors l’un de ceux ayant défié l’autorité de son supérieur pour s’exiler parmi les êtres humains et semer la discorde. Voilà les graines qu’elle avait lancées entre Sven et elle mais elle ne pouvait le quitter. Il était son oxygène, celui qui d’un regard faisait disparaître les ronces de la douleur liant son esprit, délivrant son âme de petite fille fragile et faisant vibrer la femme adulte qu’elle est. On ne saurait dire le temps qui passa mais la donzelle s’engouffra rapidement à l’intérieur de la voiture, faisant gronder et fumer le moteur pour démarrer au quart de tour. Le confort de l’habitacle ne lui procura aucune sensation bienheureuse puisque son corps demeurait glacé. Ses yeux étaient rivés sur la route qu’avait suivie Sven pour rouler en ce sens. Arrivée à sa hauteur, la belle coupa le contact et sortit en trombe de la voiture, se plaçant face à l’homme à cause duquel son myocarde manquait de rompre sa chair tellement il battait fort. Plaçant une main sur son cœur, la brune captura de ses deux orbes brûlantes le regard de l’homme, aucune larme ne perlait mais le rouge lui montait déjà aux joues. « Sven». Comment prononcer de tels mots ? Que dire ? Elle n’était qu’innocence et déstabilisation. « Tu me fais me sentir femme quand tu me regardes et pourtant je me sens comme une enfant qui a fait une bêtise et qui la cache à son père. » Mais il n’est pas son père et elle le fait pertinemment. « Tu veux savoir quel est le plus beau moment de ma vie ? Ce n’est pas quand on a commencé à avoir plein d’argent ou quand je parade, c’est lorsque je t’ai vu et que tu as cru en moi. Je ne prétends pas être quelqu’un de bien et je ne fais pas les choses correctement mais la seule chose dont je suis sûre dans ce monde, c’est que ma place de reine ne vaut rien si je ne suis pas à tes côtés. » Se rapprochant pour se trouver à moins d’un mètre du bellâtre, Ksenia s’agenouilla et leva son bras face à Sven pour lui montrer sa main et tendre un couteau qu’elle extirpa de sa chaussure de l’autre, à la hauteur de son annulaire. « Si je ne suis pas avec toi, alors je n’existe pas. Et si tu ne veux pas de moi, je ne veux de personne d’autre et je me couperai sans un remord ce doigt qui signifie l’engagement éternel, aucune bague, aucun lien » furent ses derniers mots.
C O D E W H A T S E R N A M E .
- Sven KaplovI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Scott Eastwood
Crédits : feu ardent ♥
Âge du personnage : 29 ans
Nationalité(s) : Russe, Américaine
Mon personnage, en 5 mots : charismatique, businessman, manipulateur, loyal, séducteur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur du Legacy
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Dans ta courte vie tu as vu beaucoup de choses, tu as vu la misère et la richesse, la vie et la mort, l’espoir et la désillusion toutes ces choses tu t’y es accoutumé, elles sont devenues parties intégrantes de ta vie mais il y’a une chose que tu n’as jamais su gérer ni intégrer comme les autres, une chose que tu n’as jamais pu contrôler c’est l’amour.
Toi, Sven, tu n’as jamais su contrôler tes sentiments, ni les exprimer de la bonne façon, Ksenia à toujours été ton pilier mais t’as craqué parce que tu te sentais rejeté mais maintenant, maintenant que tu la vois sortir de cette voiture, que tu la regardes et que tu écoutes chacun des mots qu’elle prononce, tu sens ton cœur rebattre, tu la vois à genoux devant toi, lame à la main, comme un accusé attendrait sa mort.
Mais Ksenia elle a toujours fait partie de ton monde, du royaume que vous avez construit, elle est la cause et la raison de ce que tu es devenu, tu lui dois beaucoup Sven, une dette qui semble être réciproque et qui prouve un peu plus que malgré les mots qui ne sortent pas forcément de ces bouches, le lien est bel et bien présent.
Et pourtant, t’as mal, parce que tu t’es senti rejeté parce que ses mots sont réellement pour toi, parce qu’elle a toujours été ta petite voix de la raison qui faisait écho dans tes oreilles à chaque fois que tu partais en mission, jamais tu n’aurais pensé pouvoir être blessé autrement que physiquement, alors tu veux juste faire durer un peu plus longtemps ce moment dramatique pour lui montrer que tu souffres mais que jamais tu ne lui feras du mal, que jamais tu ne la blesseras.
« Si c’est ce que tu veux. »
Tu arraches la lame de ses mains et t’agenouilles à ton tour, ta main libre vient saisir sa nuque pour coller son front au tien, tu veux que tout soit parfait, tu laisses les secondes passer, sans prévenir tu élances la lame dans sa direction, ramenant avec elle une mèche de cheveux, cible touchée.
Ta main pour venir relever son menton, tu la fixe et tente de capter son regard.
« Ksenia, jamais je ne te ferais de mal, jamais je ne le pourrai. Tu m’as transformé, tu as su libérer tout le potentiel que j’avais en moi, tu es celle sans qui je ne peux vivre bien longtemps, une raison de vivre, ma raison de vivre. »
Tu te relèves, la serrant dans tes bras, tes mains pour venir saisir ses joues avec délicatesses, tu veux qu’elle comprenne à quel point tu la désires, tu la vénère.
« Je ne te demanderai plus rien sur ce que tu ressens, sur nous, si ça te fait souffrir, si ça te fait mal à l’aise, car je sais qu’on n’a pas besoin de mot pour définir ce que l’on est, parce qu’au fond on l’a toujours su, parce qu’on est des aimants et que l’un sans l’autre on est perdu, parce que je sais à quel point je tiens à toi, Ksenia Solotarev. »
Tu laisses une larme perler sur ta joue, marque de faiblesse ou de force, ce n’est pas à toi d’en juger aujourd’hui mais tu es toi, Sven, tu joues encore carte sur table, au risque d’y laisser bien plus que des plumes.
Pyphi(lia)Toi, Sven, tu n’as jamais su contrôler tes sentiments, ni les exprimer de la bonne façon, Ksenia à toujours été ton pilier mais t’as craqué parce que tu te sentais rejeté mais maintenant, maintenant que tu la vois sortir de cette voiture, que tu la regardes et que tu écoutes chacun des mots qu’elle prononce, tu sens ton cœur rebattre, tu la vois à genoux devant toi, lame à la main, comme un accusé attendrait sa mort.
Mais Ksenia elle a toujours fait partie de ton monde, du royaume que vous avez construit, elle est la cause et la raison de ce que tu es devenu, tu lui dois beaucoup Sven, une dette qui semble être réciproque et qui prouve un peu plus que malgré les mots qui ne sortent pas forcément de ces bouches, le lien est bel et bien présent.
Et pourtant, t’as mal, parce que tu t’es senti rejeté parce que ses mots sont réellement pour toi, parce qu’elle a toujours été ta petite voix de la raison qui faisait écho dans tes oreilles à chaque fois que tu partais en mission, jamais tu n’aurais pensé pouvoir être blessé autrement que physiquement, alors tu veux juste faire durer un peu plus longtemps ce moment dramatique pour lui montrer que tu souffres mais que jamais tu ne lui feras du mal, que jamais tu ne la blesseras.
« Si c’est ce que tu veux. »
Tu arraches la lame de ses mains et t’agenouilles à ton tour, ta main libre vient saisir sa nuque pour coller son front au tien, tu veux que tout soit parfait, tu laisses les secondes passer, sans prévenir tu élances la lame dans sa direction, ramenant avec elle une mèche de cheveux, cible touchée.
Ta main pour venir relever son menton, tu la fixe et tente de capter son regard.
« Ksenia, jamais je ne te ferais de mal, jamais je ne le pourrai. Tu m’as transformé, tu as su libérer tout le potentiel que j’avais en moi, tu es celle sans qui je ne peux vivre bien longtemps, une raison de vivre, ma raison de vivre. »
Tu te relèves, la serrant dans tes bras, tes mains pour venir saisir ses joues avec délicatesses, tu veux qu’elle comprenne à quel point tu la désires, tu la vénère.
« Je ne te demanderai plus rien sur ce que tu ressens, sur nous, si ça te fait souffrir, si ça te fait mal à l’aise, car je sais qu’on n’a pas besoin de mot pour définir ce que l’on est, parce qu’au fond on l’a toujours su, parce qu’on est des aimants et que l’un sans l’autre on est perdu, parce que je sais à quel point je tiens à toi, Ksenia Solotarev. »
Tu laisses une larme perler sur ta joue, marque de faiblesse ou de force, ce n’est pas à toi d’en juger aujourd’hui mais tu es toi, Sven, tu joues encore carte sur table, au risque d’y laisser bien plus que des plumes.
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quand les loups sont de sortie
ft. @Sven Kaplov
Ksenia ne voulait rien qui puisse répondre à l’appel qu’elle lui avait lancé, elle souhaitait simplement qu’il comprenne et qu’il lui revienne. Peut-on réellement posséder un être ? L’en faire sien ? Egoïstement, elle le pensait quand les torts sont partagés, lorsque ces deux êtres s’appartiennent mutuellement. Etait-ce encore le cas où avait-elle soufflé sur la dernière flamme de leur relation ? Couple n’est pas le mot, amant non plus, y a-t-il vraiment un statut pour définir ce qu’ils représentent l’un pour l’autre ? Il faut inventer ce mot pour ces êtres libres sans pour autant qu’elle profite de cette liberté puisqu’elle a placé ses sentiments en ce calice fait homme, Sven. Alors, lorsqu’il la rejoint, scellant leur alliance sans bruit, bonheur insoupçonné qu’il transmet et insuffle dans tout le corps de la russe qui se met à trembler d’ondes positives mais la peur la saisit, celle-là même capable de la consumer en entier lorsqu’il avance cette lame pour rompre le charme de l’instant et baigner son visage d’un sourire étincelant et d’une joie nouvelle, ce n’est pas son doigt qu’il a pris mais ses cheveux, sorte de rituel utilisé dans un ancien temps. « Je ne veux plus qu’on se dispute Sven sauf pour mieux se retrouver. Je ne veux pas que tu aies mal, pas à cause de moi. »
La demoiselle écouta avec assurance son discours, encerclant la nuque de l’homme de ses bras et se lovant contre son torse d’adonis. Ses mots s’infiltrèrent comme un poison qui se diffusa violemment dans ses veines, faisant de son tourment une onctueuse délivrance et la donzelle déposa des dizaines de baisers incandescents à la commissure des lèvres de Sven, sans qu’il puisse la stopper. Ses yeux se posèrent dans les siens et ne les quittèrent que pour que ses lèvres se frayent le chemin jusqu’aux siennes et qu’elle lui offre un baiser langoureux, peut-être sans fin, sauf pour qu’elle reprenne son souffle. Ses doigts dessinaient des cercles dans le dos du bellâtre tandis qu’elle murmura, dans un souffle saccadé alors que sa langue récupère déjà les prémices de leur amour sous la forme de cette larme unique : « je serais incapable de tenir loin de toi amore ou cela se terminerait en bain de sang » Ces paroles lui rappelèrent la réalité, celle-là même qu’elle avait quittée lorsqu’il l’avait touché de ses mots et ses bras, celle-là même qui, malgré leur propre échiquier pouvait leur être fatale s’ils se laissaient avoir par d’insidieux adversaires. Posant les yeux sur la voiture puis sur son coéquipier, Ksenia ajouta tendrement : « rentrons à la maison Sven, je ne supporte pas de te voir dans cet état-là, il faut qu’on te soigne. » Elle n’était guère très belle à observer également, couverture de ce colorant écarlate, leur appartenant probablement à tous deux. Leurs massacres faisaient partie de leur art mais, là, ils avaient scellé leurs mots par le sang. Beaucoup prendraient ces deux êtres pour des fous mais ils ont choisi de vivre sans barrière et d’ancrer dans la réalité même les possibles que la rationalité humaine tait et dénigre.
La demoiselle écouta avec assurance son discours, encerclant la nuque de l’homme de ses bras et se lovant contre son torse d’adonis. Ses mots s’infiltrèrent comme un poison qui se diffusa violemment dans ses veines, faisant de son tourment une onctueuse délivrance et la donzelle déposa des dizaines de baisers incandescents à la commissure des lèvres de Sven, sans qu’il puisse la stopper. Ses yeux se posèrent dans les siens et ne les quittèrent que pour que ses lèvres se frayent le chemin jusqu’aux siennes et qu’elle lui offre un baiser langoureux, peut-être sans fin, sauf pour qu’elle reprenne son souffle. Ses doigts dessinaient des cercles dans le dos du bellâtre tandis qu’elle murmura, dans un souffle saccadé alors que sa langue récupère déjà les prémices de leur amour sous la forme de cette larme unique : « je serais incapable de tenir loin de toi amore ou cela se terminerait en bain de sang » Ces paroles lui rappelèrent la réalité, celle-là même qu’elle avait quittée lorsqu’il l’avait touché de ses mots et ses bras, celle-là même qui, malgré leur propre échiquier pouvait leur être fatale s’ils se laissaient avoir par d’insidieux adversaires. Posant les yeux sur la voiture puis sur son coéquipier, Ksenia ajouta tendrement : « rentrons à la maison Sven, je ne supporte pas de te voir dans cet état-là, il faut qu’on te soigne. » Elle n’était guère très belle à observer également, couverture de ce colorant écarlate, leur appartenant probablement à tous deux. Leurs massacres faisaient partie de leur art mais, là, ils avaient scellé leurs mots par le sang. Beaucoup prendraient ces deux êtres pour des fous mais ils ont choisi de vivre sans barrière et d’ancrer dans la réalité même les possibles que la rationalité humaine tait et dénigre.
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