YESTERDAY'S NEWS |48
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2389
Messages : 73
Date d'inscription : 02/08/2018
Avatar : Marcus Hedbrandh.
Crédits : Moi-même.
Autres comptes : Aaron & Alice.
Âge du personnage : 34 ans (16/03/88).
Nationalité(s) : Anglaise & américaine.
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste. Entreprenant. Vantard. Sportif. Joueur.
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : Enseignant et consultant en marketing.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en marketing à l'UCLA.
Hobby : Le surf / le piano.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
the lost children
Ansel & Andreas
La camionnette qu’il avait empruntée le matin-même à une société de location était restée garée en bas, pendant que lui grimpait les étages de l’immeuble, un vague numéro en tête. Carsten avait tenu à soulager son fils d’une pénible recherche d’appartement dans Los Angeles en cette pleine période d’été. Il avait les contacts nécessaires pour trouver le lieu de vie idéal pour son fils, et Andreas avait volontiers accepté d’être déchargé de tout ça ; il avait bien mieux à faire à son agence de publicité, afin de boucler tous les contrats dans lesquels il s’était engagé. Désormais fraîchement débarqué à Los Angeles, il n’avait plus d’autre choix que de tout gérer tout seul. Ce n’était pas si désagréable et il avait pour habitude de ne compter que sur lui-même, pour autant cet emménagement ne l’enchantait guère. La seule idée de devoir débarrasser la camionnette d’en bas de son lit, de son canapé ou encore de sa table à manger suffisait à lui donner le vertige. Le confort, ça se méritait, apparemment.
Une fois arrivé sur le palier du cinquième étage, l’Anglais releva les prunelles du papier froissé qu’il tenait entre les mains et chercha la porte numéro 52. Il était encore loin de se douter que ce numéro n’était pas le bon et que son père s’était trompé d’un chiffre. Aussi s’étonna-t-il de voir la porte du fameux appartement 52 légèrement entrouverte. A première vue, il s’imagina que son père avait été jusqu’à engager des hommes de main pour installer son chez lui, mais lorsqu’il entra dans le logement et qu’il y vit une paire de chaussures usagée, une veste accrochée à un porte manteau et d’autres signes de vie bien ancrée, Andreas réalisa qu’il se trompait sûrement. Non, un individu vivait dans son appartement, celui qui était censé l’attendre, lui.
Et merde, ça commençait bien.
Si bien qu’Andreas ne recula pas, avançant même dans la grande pièce à vivre quelque peu désordonnée. « C’est quoi ce bordel... » Il faillit marcher sur un bouquin abandonné au sol. Et ses yeux se relevèrent quand il entendit un bruit venant de derrière lui. « Qui est là ? » Qu'il mette fin à ce traquenard, et vite.
Une fois arrivé sur le palier du cinquième étage, l’Anglais releva les prunelles du papier froissé qu’il tenait entre les mains et chercha la porte numéro 52. Il était encore loin de se douter que ce numéro n’était pas le bon et que son père s’était trompé d’un chiffre. Aussi s’étonna-t-il de voir la porte du fameux appartement 52 légèrement entrouverte. A première vue, il s’imagina que son père avait été jusqu’à engager des hommes de main pour installer son chez lui, mais lorsqu’il entra dans le logement et qu’il y vit une paire de chaussures usagée, une veste accrochée à un porte manteau et d’autres signes de vie bien ancrée, Andreas réalisa qu’il se trompait sûrement. Non, un individu vivait dans son appartement, celui qui était censé l’attendre, lui.
Et merde, ça commençait bien.
Si bien qu’Andreas ne recula pas, avançant même dans la grande pièce à vivre quelque peu désordonnée. « C’est quoi ce bordel... » Il faillit marcher sur un bouquin abandonné au sol. Et ses yeux se relevèrent quand il entendit un bruit venant de derrière lui. « Qui est là ? » Qu'il mette fin à ce traquenard, et vite.
- D. Ansel de ToeniI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2470
Messages : 52
Date d'inscription : 01/08/2018
Avatar : garrett hedlund
Crédits : hoodwink (avatar)
Autres comptes : zeke & dora
Âge du personnage : vingt neuf ans.
Nationalité(s) : américain
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : fantôme, polyvalent, perfectionniste,
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : mercenaire. ( se fait passer pour un prof de sport à mi temps)
Études (passées ou en cours) : apprentissage de la rue.
Hobby : combat, mécanique, penchant pour le cabaret
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
kloeni
the lost children
un temps d'adaptation. ansel découvrait encore son nouvel appartement tous les matins. il entretenait une sorte de désordre constant qui lui permettait de se sentir un minimum chez lui, avant d'avoir pleinement pris possession des lieux. la table basse absolument pas présentable. cendrier, bouquin ouvert, verre d'eau, briquet, allumettes. bazar organisé. musique en fond sonore, la motivation l'avait gagné pour cuisiner. aujourd'hui était un jour particulier, et il attendait patiemment, dans l'ombre que sa proie passe la porte de l'immeuble pour pouvoir mettre le jeu en place. cigarette glissé derrière l’oreille, torse nu, il n'avait pas entendu les bruits de pas, ni la voix qui avait pris possession de l'appartement.
charles. le doberman d'ansel protégeant consciencieusement son territoire grogna légèrement avant de sauter sur l'intrus. les deux pattes presque posés sur ses épaules, lui aboyant littéralement au visage. ansel apparu dans la pièce, alerter par le vacarme. il découvrit le spectacle, la porte ouverte, le blond, les crocs apparents de son doberman. si il n'avait pas été aussi surpris il aurait sûrement pris un fou rire. un sifflement sec sortit de ses lèvres. « charles ! » le chien se calme légèrement, laissant le blond tranquille, sans pour autant quitter l'entrée. empêchant toute fuite.
c'est la qu'il fit attention aux détails. relevant les yeux pour admirer le visage qu'il lui faisait face. et ansel dut faire un effort pour retenir le sourire qui montait discrètement sur ses lèvres. lui. andreas. dans son appartement. personne ne s'était jamais jeter dans la gueule du loup comme il venait de le faire. andreas était en train de lui faciliter grandement les choses.
le ton n'était pas joyeux, simplement la méfiance qu'aurait eu n'importe qui en voyant un inconnu dans leur propriété. résigné, un léger rire sort de ses cordes vocales. « je vais parier sur le fait que la porte était entrouverte ? la serrure verrouille mal. » quelques semaines qu'il était dans l'appartement et il n'avait pas pris le temps de renforcer le verrou. un courant d'air, et la serrure glisse avec trop de facilité. « ou alors vous êtes un très mauvais cambrioleur. » ansel prit le temps de le détailler du regard en fermant la porte, gratifiant d'une caresse le crâne de charles. « dans tous les cas ça ne me dit pas ce que vous foutez dans mon appart. »
AVENGEDINCHAINS
@andreas klein
un temps d'adaptation. ansel découvrait encore son nouvel appartement tous les matins. il entretenait une sorte de désordre constant qui lui permettait de se sentir un minimum chez lui, avant d'avoir pleinement pris possession des lieux. la table basse absolument pas présentable. cendrier, bouquin ouvert, verre d'eau, briquet, allumettes. bazar organisé. musique en fond sonore, la motivation l'avait gagné pour cuisiner. aujourd'hui était un jour particulier, et il attendait patiemment, dans l'ombre que sa proie passe la porte de l'immeuble pour pouvoir mettre le jeu en place. cigarette glissé derrière l’oreille, torse nu, il n'avait pas entendu les bruits de pas, ni la voix qui avait pris possession de l'appartement.
charles. le doberman d'ansel protégeant consciencieusement son territoire grogna légèrement avant de sauter sur l'intrus. les deux pattes presque posés sur ses épaules, lui aboyant littéralement au visage. ansel apparu dans la pièce, alerter par le vacarme. il découvrit le spectacle, la porte ouverte, le blond, les crocs apparents de son doberman. si il n'avait pas été aussi surpris il aurait sûrement pris un fou rire. un sifflement sec sortit de ses lèvres. « charles ! » le chien se calme légèrement, laissant le blond tranquille, sans pour autant quitter l'entrée. empêchant toute fuite.
c'est la qu'il fit attention aux détails. relevant les yeux pour admirer le visage qu'il lui faisait face. et ansel dut faire un effort pour retenir le sourire qui montait discrètement sur ses lèvres. lui. andreas. dans son appartement. personne ne s'était jamais jeter dans la gueule du loup comme il venait de le faire. andreas était en train de lui faciliter grandement les choses.
le ton n'était pas joyeux, simplement la méfiance qu'aurait eu n'importe qui en voyant un inconnu dans leur propriété. résigné, un léger rire sort de ses cordes vocales. « je vais parier sur le fait que la porte était entrouverte ? la serrure verrouille mal. » quelques semaines qu'il était dans l'appartement et il n'avait pas pris le temps de renforcer le verrou. un courant d'air, et la serrure glisse avec trop de facilité. « ou alors vous êtes un très mauvais cambrioleur. » ansel prit le temps de le détailler du regard en fermant la porte, gratifiant d'une caresse le crâne de charles. « dans tous les cas ça ne me dit pas ce que vous foutez dans mon appart. »
@andreas klein
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2389
Messages : 73
Date d'inscription : 02/08/2018
Avatar : Marcus Hedbrandh.
Crédits : Moi-même.
Autres comptes : Aaron & Alice.
Âge du personnage : 34 ans (16/03/88).
Nationalité(s) : Anglaise & américaine.
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste. Entreprenant. Vantard. Sportif. Joueur.
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : Enseignant et consultant en marketing.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en marketing à l'UCLA.
Hobby : Le surf / le piano.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Pas un seul instant Andreas s’était imaginé dans le mauvais appartement. Vouant une confiance aveugle envers le moindre mot dicté par son géniteur, la pénible idée qu’une tierce personne s’infiltre chez lui était donc la seule solution qui lui semblait envisageable. Bien évidemment, cette pensée était loin de le réjouir. Ses yeux inspectaient chaque détail, ses oreilles étudiaient chaque son en vue d’établir le profil type de l’individu qui squattait chez lui. Jusqu’au moment où le bruit le plus inattendu qui soit surgisse de nulle part. Il reconnut assez vite le bruit des coussinets et des griffes sur le parquet, mais pire encore, le bruit de l’attaque. Non ce n’était pas fréquent qu’un tel bestiau lui saute dessus, et par dessus tout il détestait qu’on vienne empiéter aussi violemment son espace vital, néanmoins il était un habitué de ces animaux à poils. Bien malgré lui. « Putain » Lâchait-il à l’encontre du chien aux sales pattes couleur noir et feu dont la race n’était certainement pas réputée pour la tendresse. « Allez, dégage » Tentant de le repousser tant bien que mal avec la crainte ardente qu’il lui arrache une main au passage, Andreas fut finalement sorti d’affaire grâce à une voix. Elle aussi, sortie de nulle part.
Elle désignait un être au masculin dont la silhouette se tenait là, comme par magie, dans l’entrée de l’appartement. Pendant une seconde, peut-être deux, Andreas et lui se dévisagèrent dans le plus grand des silences. Puisque le premier était incapable de lire dans les pensées du second, il attendit presque vainement que l’inconnu dise quelque chose, comme une justification de sa présence là, par exemple. Mais au lieu de cela, le grand brun agît tel un homme dérangé sur son propre territoire. Tenant des propos accusateurs envers l’Anglais pour sa présence visiblement non désirée. Une posture qui ne manqua pas de sidérer Andreas dont le corps immobile et les poings serrés exprimaient son ressenti ; celui d’être pris au piège. « Ce que je fous dans votre appart ? Déjà votre clébard m’agresse, salit mes fringues avec ses pattes dégueulasses, et maintenant vous m’accusez de vous cambrioler ? Je rêve ou quoi ? » Répondit-il de son accent anglais choqué en soutenant le regard du rustre aux yeux assassins. Si le terme de rêve était générique, celui de cauchemar commençait néanmoins à prendre plus de sens. « Est-ce que j’ai vraiment la dégaine d'un cambrioleur, hein ? » Il soutenait ses paroles en posant sa main sur son torse qui, pour sa part était habillé. Avec l’élégance des Européens, en plus. Alors fallait-il vraiment qu’il argumente avec davantage de sarcasme pour se défendre ? C’est en voyant l’autre sauvage fermer la porte derrière lui qu’il comprit que oui, il le faudrait.
Pris comme un rat dans cet appartement avec un fou dresseur de monstres. Andreas perdait déjà patience. Ses meubles l’attendaient en bas et de surcroît, il ne supportait pas de manquer de contrôle. Il baissa donc les bras dans un mouvement d’agacement qu’il ne cherchait même pas à dissimuler. « Bon, vous avez dû bien profiter de cet endroit, maintenant ça suffit. A partir d’aujourd’hui je suis le locataire de cet appartement et je dois monter mes meubles jusqu’ici. » Renchérit-il à l’adresse du squatteur qu’il toisa d’un regard défiant. Il jeta ensuite un bref coup d’œil autour de lui avant d’ajouter : « Je peux vous laisser une journée pour vider les lieux. Pas plus. » Ses pas l’approchèrent jusqu’à une proximité piquante de l’homme et il lui fit comprendre qu’il désirait prendre congé en passant la porte, mais cela ne serait sans doute pas aussi simple.
Elle désignait un être au masculin dont la silhouette se tenait là, comme par magie, dans l’entrée de l’appartement. Pendant une seconde, peut-être deux, Andreas et lui se dévisagèrent dans le plus grand des silences. Puisque le premier était incapable de lire dans les pensées du second, il attendit presque vainement que l’inconnu dise quelque chose, comme une justification de sa présence là, par exemple. Mais au lieu de cela, le grand brun agît tel un homme dérangé sur son propre territoire. Tenant des propos accusateurs envers l’Anglais pour sa présence visiblement non désirée. Une posture qui ne manqua pas de sidérer Andreas dont le corps immobile et les poings serrés exprimaient son ressenti ; celui d’être pris au piège. « Ce que je fous dans votre appart ? Déjà votre clébard m’agresse, salit mes fringues avec ses pattes dégueulasses, et maintenant vous m’accusez de vous cambrioler ? Je rêve ou quoi ? » Répondit-il de son accent anglais choqué en soutenant le regard du rustre aux yeux assassins. Si le terme de rêve était générique, celui de cauchemar commençait néanmoins à prendre plus de sens. « Est-ce que j’ai vraiment la dégaine d'un cambrioleur, hein ? » Il soutenait ses paroles en posant sa main sur son torse qui, pour sa part était habillé. Avec l’élégance des Européens, en plus. Alors fallait-il vraiment qu’il argumente avec davantage de sarcasme pour se défendre ? C’est en voyant l’autre sauvage fermer la porte derrière lui qu’il comprit que oui, il le faudrait.
Pris comme un rat dans cet appartement avec un fou dresseur de monstres. Andreas perdait déjà patience. Ses meubles l’attendaient en bas et de surcroît, il ne supportait pas de manquer de contrôle. Il baissa donc les bras dans un mouvement d’agacement qu’il ne cherchait même pas à dissimuler. « Bon, vous avez dû bien profiter de cet endroit, maintenant ça suffit. A partir d’aujourd’hui je suis le locataire de cet appartement et je dois monter mes meubles jusqu’ici. » Renchérit-il à l’adresse du squatteur qu’il toisa d’un regard défiant. Il jeta ensuite un bref coup d’œil autour de lui avant d’ajouter : « Je peux vous laisser une journée pour vider les lieux. Pas plus. » Ses pas l’approchèrent jusqu’à une proximité piquante de l’homme et il lui fit comprendre qu’il désirait prendre congé en passant la porte, mais cela ne serait sans doute pas aussi simple.
- D. Ansel de ToeniI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2470
Messages : 52
Date d'inscription : 01/08/2018
Avatar : garrett hedlund
Crédits : hoodwink (avatar)
Autres comptes : zeke & dora
Âge du personnage : vingt neuf ans.
Nationalité(s) : américain
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : fantôme, polyvalent, perfectionniste,
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : mercenaire. ( se fait passer pour un prof de sport à mi temps)
Études (passées ou en cours) : apprentissage de la rue.
Hobby : combat, mécanique, penchant pour le cabaret
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
kloeni
the lost children
les questions arrivaient. et les réponses suivaient, sans pour autant répondre aux premières. charles avait apparemment ébranlé la patience d'andreas, et mis en éveil l'inconscient d'ansel. deux chiens de chasse plantés l'un devant l'autre, attend le moment opportun pour abattre l'autre. jouant leur propre jeu, et ne partageant pas les mêmes règles. une déferlante de paroles accablantes pesa dans l'appartement. mais malgré le désarrois et l'autorité que dégageait andreas, la seule chose qu'il arrive à faire c'est se délecter de son accent anglais. mélangé avec le ton choqué et dépassé qu'il prenait, sa voix sonnait comme du miel aux oreilles du brun. délice qu'il prendrait le temps d'apprécier lorsque viendra son tour d'empiéter son territoire.
ansel, sourit, ne pouvant s'empêcher de remettre les pendules à l'heure. le rire au bord de la gorge. « alors. si il vous avez vraiment agressé, vous auriez la gorge déchiquetée. ensuite, vos fringues sont propres, parce que mon chien l'est aussi. » et malgré la presque insulte adressé à son doberman, il ne s'offusqua pas contrairement à son interlocuteur, prenant juste le temps d'allumer sa cigarette avant de répondre, expirant la fumée vers andreas. « je vous accuse de rien du tout, aucun cambrioleur décent ne se serait annoncé en entrant. » et ansel savait de quoi il parlait. andreas n'avait ni le profil, ni la tête du cambrioleur qui venait de se faire prendre. la porte fermée, il lui bloquait la route, convaincu que la conversation n'était pas terminée. il avait eu raison, quelques secondes d'attentes suffirent pour entendre cette douce mélodie sortir de ses cordes vocales.
l'agacement menaçait dangereusement de déborder de la pièce. malgré la proximité que venait de lui imposer l'anglais, il était hors de question de fuir. « alors ça ça m'étonnerait fortement. » quelques pas sur le côté, pour se rendre près de la table basse. ordonnant à charles de s'allonger plus loin. ansel sentait que la présence du chien n'était pas des plus appréciés par son visiteur. il fouilla les papiers en bazar pour en ressortir fièrement une page qu'il tendit à l'anglais. le bail de l’appartement, qu'il n'avait pas encore rangé dans les papiers importants. « donc avant de m'ordonner de virer de l'appartement dont je suis locataire. vous devriez déjà penser à vérifier, que votre clé rentre dans la serrure. » il ne put s'empêcher de sourire, désinvolture placardé au visage, passant à côté de lui pour cette fois, ouvrir la porte, pointant le palier en face. un appartement vidé il y a quelques semaines. depuis plus personne n'y avait mis les pieds. comme si il attendait patiemment que son véritable locataire arrive. « ou plus simplement tenter votre chance dans l'appartement vide depuis un mois en face, qui lui n'aura certainement pas de clébard. » ansel ne cacha même pas le sarcasme qui pointait dans sa voix.
AVENGEDINCHAINS
@andreas klein
les questions arrivaient. et les réponses suivaient, sans pour autant répondre aux premières. charles avait apparemment ébranlé la patience d'andreas, et mis en éveil l'inconscient d'ansel. deux chiens de chasse plantés l'un devant l'autre, attend le moment opportun pour abattre l'autre. jouant leur propre jeu, et ne partageant pas les mêmes règles. une déferlante de paroles accablantes pesa dans l'appartement. mais malgré le désarrois et l'autorité que dégageait andreas, la seule chose qu'il arrive à faire c'est se délecter de son accent anglais. mélangé avec le ton choqué et dépassé qu'il prenait, sa voix sonnait comme du miel aux oreilles du brun. délice qu'il prendrait le temps d'apprécier lorsque viendra son tour d'empiéter son territoire.
ansel, sourit, ne pouvant s'empêcher de remettre les pendules à l'heure. le rire au bord de la gorge. « alors. si il vous avez vraiment agressé, vous auriez la gorge déchiquetée. ensuite, vos fringues sont propres, parce que mon chien l'est aussi. » et malgré la presque insulte adressé à son doberman, il ne s'offusqua pas contrairement à son interlocuteur, prenant juste le temps d'allumer sa cigarette avant de répondre, expirant la fumée vers andreas. « je vous accuse de rien du tout, aucun cambrioleur décent ne se serait annoncé en entrant. » et ansel savait de quoi il parlait. andreas n'avait ni le profil, ni la tête du cambrioleur qui venait de se faire prendre. la porte fermée, il lui bloquait la route, convaincu que la conversation n'était pas terminée. il avait eu raison, quelques secondes d'attentes suffirent pour entendre cette douce mélodie sortir de ses cordes vocales.
l'agacement menaçait dangereusement de déborder de la pièce. malgré la proximité que venait de lui imposer l'anglais, il était hors de question de fuir. « alors ça ça m'étonnerait fortement. » quelques pas sur le côté, pour se rendre près de la table basse. ordonnant à charles de s'allonger plus loin. ansel sentait que la présence du chien n'était pas des plus appréciés par son visiteur. il fouilla les papiers en bazar pour en ressortir fièrement une page qu'il tendit à l'anglais. le bail de l’appartement, qu'il n'avait pas encore rangé dans les papiers importants. « donc avant de m'ordonner de virer de l'appartement dont je suis locataire. vous devriez déjà penser à vérifier, que votre clé rentre dans la serrure. » il ne put s'empêcher de sourire, désinvolture placardé au visage, passant à côté de lui pour cette fois, ouvrir la porte, pointant le palier en face. un appartement vidé il y a quelques semaines. depuis plus personne n'y avait mis les pieds. comme si il attendait patiemment que son véritable locataire arrive. « ou plus simplement tenter votre chance dans l'appartement vide depuis un mois en face, qui lui n'aura certainement pas de clébard. » ansel ne cacha même pas le sarcasme qui pointait dans sa voix.
@andreas klein
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2389
Messages : 73
Date d'inscription : 02/08/2018
Avatar : Marcus Hedbrandh.
Crédits : Moi-même.
Autres comptes : Aaron & Alice.
Âge du personnage : 34 ans (16/03/88).
Nationalité(s) : Anglaise & américaine.
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste. Entreprenant. Vantard. Sportif. Joueur.
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : Enseignant et consultant en marketing.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en marketing à l'UCLA.
Hobby : Le surf / le piano.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Andreas aimait à ce point les chiens que si l’envie prenait à l’un d’eux de de lui grimper dessus, même sans sortir les griffes, alors cela en frôlait l’agression. A vrai dire, il ne prit aucun recul par rapport à la situation. D’autant plus qu’il était complètement leurré par l’impair de son père. « Eh bien, c’est une chance que vous soyez arrivé à temps pour le rappeler à l’ordre. » Répondit-il donc au propriétaire du Doberman, non sans une pincée de mauvaise foi. Celui-ci se sentait visiblement comme un roi dans cet endroit et cela ne contribua pas à détendre Andreas. Pour ainsi dire, la tension était telle qu’il aurait bien lui aussi sorti son paquet de Rothmans pour en tirer une à son tour, mais au lieu de ça il se contenta de fixer en biais l’homme squatteur, dans sa beauté insolente.
...
Il avait tué la distance qui les séparaient avec l’unique intérêt de se rapprocher de la porte d’entrée ; c’est tout du moins ce qu’il croyait et ce qu’il laissait penser. L’empressement qui se lisait sur son visage, à moins que cela ne soit le malaise qu’il s’était imposé à lui-même. Andreas n’eut aucun gain de cause par cet homme qui lui barra le passage un moment en le défiant du regard, avant de s’éloigner avec cet air si délibéré, si... agaçant. L’Anglais hésita une seconde, puis il se retourna pour suivre le brun du regard, pour l’écouter insinuer que sa vérité n’était que méprise. Mais l’insinuation prit très rapidement une autre tournure. Lorsqu’il lui tendit des papiers qui n’étaient autre que le bail de cet appartement au numéro 52. Le même numéro qui était inscrit sur son papier froissé. Lorsqu’il inséra sa clé dans la serrure de la porte sans la moindre difficulté. Lorsqu’il pointa du doigt cet autre appartement, apparemment vide. L’appartement 53. Accumulations faites, Andreas sentit le poids de l’absurdité sur ses épaules. Celui, aussi, de la culpabilité pour avoir probablement incriminé cet homme de fausses accusations.
...
Ses lèvres marquées par son ineptie, Andreas garda tout d’abord le silence. Se rapprochant de la porte du 53 pour y introduire la clé qui traînait encore dans la poche de sa veste. Clic. Clac. En deux temps trois mouvements, la porte s’ouvrit. Laissant le locataire dans un état de soulagement mélangé à une gêne certaine. Plus tard certainement, il maudirait son père pour cet épisode à la con. Sa main lâchait la poignée et sa tête se tournait vers l’encadrement de la porte où son voisin attendait patiemment qu’il se rende compte de sa bourde. ll s’agissait sûrement du moment où il devrait s’excuser. D’ailleurs, son regard se reposa sur le bail qu’il tenait encore dans ses mains. Une ligne en début de contrat lui indiqua quelque précieuse information au sujet du locataire. Il se rapprocha donc de ce dernier et lui tendit les papiers, l’air contrarié. « Désolé... Ansel. J’essayerai de me rattraper pour... tout ça. » Ses prunelles se relevaient sur lui et à cet instant, un sentiment assez mystique l’envahit. « Au fait, moi c’est Andreas. Et promis, j’suis pas aussi crétin en vrai. » Ajouta-t-il en craquant un léger rire, puis en passant sa main dans sa tignasse blonde et dans sa nuque où elle resta accrochée un moment, par tant d’embarras. Un embarras qu’il tenta de balayer d’un rehaussement de menton assuré. « J’vous dérange pas plus longtemps, vous étiez probablement occupé et puis... un déménagement m’attend. » Il sourit vaguement, attrapa un ultime regard d’Ansel et prit l’escalier en courant à moitié, s’insultant intérieurement pour avoir été un idiot fini. Une fois en bas, il ouvrit les portes arrière du véhicule et soupira devant ses meubles empilés. Il aurait pu demander l’aide de ce voisin, mais après l’avoir tant ennuyé, était-ce raisonnable ? Probablement pas. Pour reprendre un peu de force, à moins que ce ne soit pour se détendre, il s’assit sur le rebord de la camionnette et se grilla une cigarette.
...
Il avait tué la distance qui les séparaient avec l’unique intérêt de se rapprocher de la porte d’entrée ; c’est tout du moins ce qu’il croyait et ce qu’il laissait penser. L’empressement qui se lisait sur son visage, à moins que cela ne soit le malaise qu’il s’était imposé à lui-même. Andreas n’eut aucun gain de cause par cet homme qui lui barra le passage un moment en le défiant du regard, avant de s’éloigner avec cet air si délibéré, si... agaçant. L’Anglais hésita une seconde, puis il se retourna pour suivre le brun du regard, pour l’écouter insinuer que sa vérité n’était que méprise. Mais l’insinuation prit très rapidement une autre tournure. Lorsqu’il lui tendit des papiers qui n’étaient autre que le bail de cet appartement au numéro 52. Le même numéro qui était inscrit sur son papier froissé. Lorsqu’il inséra sa clé dans la serrure de la porte sans la moindre difficulté. Lorsqu’il pointa du doigt cet autre appartement, apparemment vide. L’appartement 53. Accumulations faites, Andreas sentit le poids de l’absurdité sur ses épaules. Celui, aussi, de la culpabilité pour avoir probablement incriminé cet homme de fausses accusations.
...
Ses lèvres marquées par son ineptie, Andreas garda tout d’abord le silence. Se rapprochant de la porte du 53 pour y introduire la clé qui traînait encore dans la poche de sa veste. Clic. Clac. En deux temps trois mouvements, la porte s’ouvrit. Laissant le locataire dans un état de soulagement mélangé à une gêne certaine. Plus tard certainement, il maudirait son père pour cet épisode à la con. Sa main lâchait la poignée et sa tête se tournait vers l’encadrement de la porte où son voisin attendait patiemment qu’il se rende compte de sa bourde. ll s’agissait sûrement du moment où il devrait s’excuser. D’ailleurs, son regard se reposa sur le bail qu’il tenait encore dans ses mains. Une ligne en début de contrat lui indiqua quelque précieuse information au sujet du locataire. Il se rapprocha donc de ce dernier et lui tendit les papiers, l’air contrarié. « Désolé... Ansel. J’essayerai de me rattraper pour... tout ça. » Ses prunelles se relevaient sur lui et à cet instant, un sentiment assez mystique l’envahit. « Au fait, moi c’est Andreas. Et promis, j’suis pas aussi crétin en vrai. » Ajouta-t-il en craquant un léger rire, puis en passant sa main dans sa tignasse blonde et dans sa nuque où elle resta accrochée un moment, par tant d’embarras. Un embarras qu’il tenta de balayer d’un rehaussement de menton assuré. « J’vous dérange pas plus longtemps, vous étiez probablement occupé et puis... un déménagement m’attend. » Il sourit vaguement, attrapa un ultime regard d’Ansel et prit l’escalier en courant à moitié, s’insultant intérieurement pour avoir été un idiot fini. Une fois en bas, il ouvrit les portes arrière du véhicule et soupira devant ses meubles empilés. Il aurait pu demander l’aide de ce voisin, mais après l’avoir tant ennuyé, était-ce raisonnable ? Probablement pas. Pour reprendre un peu de force, à moins que ce ne soit pour se détendre, il s’assit sur le rebord de la camionnette et se grilla une cigarette.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|