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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Sevastiana Zinaïda Sapovnikova
Il y a des êtres qui nous touchent plus que d’autres, sans doute parce que, sans que nous le sachions nous-même, ils portent en eux une partie de ce qui nous manque.
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
La liberté est un rêve que Sevastiana aimerait toucher, ne serait-ce que du bout des doigts. Elle a constamment l’impression d’être un oiseau en cage, de devoir rendre des comptes, ou d’être la chose de quelqu’un. Elle n’a pas le choix, parce que c’est son gagne-pain qui le veut, mais pourtant elle a toujours cette petite once d’espoir de pouvoir un jour dire qu’elle a eu le courage de conquérir ce nouveau monde qu’est la Liberté avec un grand L. Ce n’est peut-être pas un rêve digne d’une fille vivant non loin d’Hollywood, mais c’est son plus grand rêve à elle.
Lorsqu’elle a tous les regards posés sur elle, Sevastiana a l’impression d’être regardée comme une bête curieuse. C’est pourtant l’ABC de son travail, de paraitre bien et à la hauteur de la personne qui la fait vivre, mais c’est loin d’être quelque chose qu’elle aime. Jouer les stars ou les pin-up ne l’intéresse pas. Un peu trop je-m’en-foutiste pour vouloir être la fille qu’on met à l’avant, la plus belle ou simplement sous le feu des projecteurs, elle préfère de loin sa petite vie pénarde, dans son coin avec ses pensées, ses aspirations et son appareil photo. Si elle pouvait devenir transparente, probablement qu’elle le serait la plupart du temps.
Parfois, elle en vient à se demander si le bonheur existe et puis, il lui suffit de dégainer son appareil photo et d’apprendre à retrouver le goût des choses les plus simples pour lui donner l’impression que le bonheur se cache dans les choses les plus invisibles aux yeux de l’Homme. Elle reste malgré tout un humain qui doit vivre en son temps, ce qui veut dire qu’elle doit aspirer à l’argent pour pouvoir avancer, et se faire une petite place dans le monde dans lequel elle vit.
Sevastiana est ce genre de femme qui a besoin de ressentir des sensations pour se sentir vivante et heureuse. Que ce soit face à un paysage à lui couper le souffle, ou simplement avec d’autres personnes, peut-être même des sentiments qu’elle pourrait ressentir, mais quoi qu’il arrive, il est important pour elle de se concentrer sur tout ça pour se dire qu’en réalité, le bonheur c’est pas quelque chose que l’on doit attendre patiemment, mais plutôt quelque chose qui se cultive. Le bonheur, il faut aller le chercher.
ta plus grande réussite à ce jour ?
Au jour d’aujourd’hui, les ambitions de Sevastiana sont relativement simples comparés à certaines autres personnes. Elle veut surtout arriver à se trouver une place dans la société, et gagner de quoi vivre sa vie. Elle aimerait percer en tant que photographe, mais son salaire ne lui permet pas de s’offrir du matériel lui permettant un meilleur rendu, mais aussi un travail beaucoup plus professionnel et plus propre. En attendant d’économiser, elle sert d’escort girl. C’est loin d’être un métier pour lequel elle éprouve de l’ambition, mais si ça peut lui permettre de se construire une nouvelle vie dans ce pays, alors elle est totalement capable de passer outre ses principes. Selon elle, sa plus grande réussite est probablement d’avoir réussi à quitter la Russie pour une ville et un pays beaucoup plus prometteur. Elle sait qu’en Russie, elle n’arriverait à rien, et c’est probablement la raison pour laquelle aujourd’hui, elle se bat pour trouver sa place auprès des américains.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
La chose la plus importante aux yeux de Sevastiana est sans conteste la liberté. Elle n’a pas eu une enfance facile, elle n’a pas eu une adolescente digne de ce nom, et son passé est en aucun cas signe de liberté. Elle a l’impression que jamais elle n’a pu gouter à cette sensation et pourtant, c’est son moteur dans la vie. Aujourd’hui encore, la jeune fille a des comptes à rendre à son mac’ , un homme qu’elle déteste profondément, mais qui pourtant lui sert de gagne-pain. Elle n’a pas d’autres choix que de se plier à ses désirs, et aujourd’hui elle ne perd pas espoir. Elle a carrément changé de pays avec l’espoir qu’en Amérique, elle arrivera à s’offrir une nouvelle vie et pourtant, au jour d’aujourd’hui, elle n’en a toujours pas vu la couleur. Ses parents ne cessent de penser qu’elle est une éternelle rêveuse et que rien de tout ça n’arrivera jamais et pourtant Sevastiana se plie en quatre pour y parvenir. Elle se donne les moyens, quitte à vendre son corps entre les mains perverses de vieux riches. Pourtant, elle n’est pas prostituée, mais peut-être que si ça pouvait lui permettre d’être libre un jour, il y a des chances pour qu’elle atteigne cette limite.
qu’as-tu ressenti ?
A deux reprises, Sevastiana a dû faire la mule. Une pratique illégale qui rapporte de l’argent et si on lui a à nouveau proposer une telle pratique, la jolie russe a fini par refuser catégoriquement. Bien trop de risques à prendre, sans parler de l’effet que ça procure. Elle n’a jamais trouvé ça super excitant contrairement à sa compatriote. Elle le faisait par amour, selon elle, mais quel amour ? Celui d’un gars qui ne lui porte aucun respect, sinon la prendre pour un objet capable de faire passer d’un point A à un point B sans se faire prendre, avec des boulettes de coke dans l’estomac. Cette fille était assez naïve pour croire aux belles paroles de cet homme lorsqu’il lui assurait qu’elle ne risquait rien, mais pas assez naïve, Sevastiana a tout simplement coupé les ponts. A plusieurs reprises, elle a cette peur d’être à nouveau rattrapée par ce passé, en connaissant le tempérament agressif et dictateur de cet homme, mais elle s’est jurée de ne plus jamais se plier à cette pratique. L’illégalité, elle flirt avec par dépits, lorsqu’elle n’a pas d’autres choix, mais elle préférerait l’éviter. Ca ne lui procure aucun plaisir si ce n’est un malaise, ou une appréhension.
Elle le referait avec moins de Poutine ou de Trump au pouvoir. Elle n’a cependant pas la prétention de pouvoir régner sur un pays et refuse de tomber dans l’utopie la plus totale. En se laissant bercer par des rêves ou des chimères. Sevastiana sait qu’un monde parfait n’est pas possible, ne serait-ce que par les différence de cultures que possèdent divers pays. A ses yeux, ce serait pire que de la naïveté que d’espérer ou ne serait-ce que d’imaginer vivre dans un monde parfait. Ca n’existe pas, ou bien dans les comptes pour enfants, mais à partir d’un moment il faut arriver à grandir et voir la réalité en face. Malgré tout, Sevastiana a quand même envie de croire que dans ce monde totalement imparfait, on peut essayer de se créer son petit monde à soi et y trouver son bonheur. Peut-être qu’au fond, c’est ça le but du jeux : arriver à se créer un monde dans lequel on y trouve son compte, mais aussi dans lequel on y trouve son compte.
Pour gagner plus d’argent, ou arriver à boucler les fins de mois, Sevastiana accepte parfois de faire des photos de charmes contre une somme plus ou moins généreuse. Pas de quoi faire d’elle une femme aisée, mais de quoi payer son loyer et vivre correctement le temps de quelques semaines. Elle a au moins la tête sur les épaules pour savoir que son corps peut-être un atout et pour ça, elle fait tout pour le maintenir. Elle ne mange pratiquement pas lorsqu’elle sait qu’un shooting est en vue, et court tous les matins pour s’assurer avoir une jolie silhouette. Parfois, elle a l’impression que le photographe abuse un peu trop de son travail pour se rincer l’œil, mais garde ça au fond d’elle. D’après ses collègues, si elle accepte une soirée avec lui, il double la mise et pourtant, elle n’a jamais accepté une telle chose. Sevastiana accepte de se faire tirer le portrait avec très peu de tissus sur elle, pour ne pas dire pas du tout, mais refuse de se sentir désabuser par un homme qui profite de son boulot pour assouvir ses envies de la même façon que ce photographe.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [x] It's all my fault [ ] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Kim * Âge : 27 Anniversaire : dans 14 jours (31.03)Localisation : Belgium Présence : 5/7. Personnage ... [x] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : Par Nikolaï IvanovEt je le trouve : Canon Ma plus grande peur : Etre toute perdue Un dernier mot ?
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
Elle avait l’impression d’être un personnage dont l’histoire n’était pas racontée comme des évènements vrais, mais créée comme dans une fiction.
Dans une société fondée sur le pouvoir de l'argent, tandis que quelques poignées de riches ne savent être que des parasites, il ne peut y avoir de "liberté", réelle et véritable.
Vous pouvez également ajouter des images à votre guise, grâce aux deux codes fournis ci-dessous.
I. G-Easy ft Bebe Rexha ; Me myself and I
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Je suis Sevastiana Zinaïda Sapovnikova. Je suis née à Kazan en Russie, Capitale de la république du Tatarstan. Mes parents sont des gens qui m’ont appris des valeurs que je pense avoir perdues au fil des années. Petite, mon père était mon héros et pourtant, il n’a pas fait de moi une véritable princesse. Je n’en avais que le petit nom, lorsqu’il m’appelait ou me parlait, mais jamais je n’ai porté de véritable couronne, jamais je n’ai vécu dans un monde où l’argent fait le bonheur. Je n’avais qu’une seule poupée pour moi jouer, mais j’étais contente et c’était tout ce qu’il me fallait pour égayer mes journées. A chaque fois que mon père venait me rechercher à l’école, on empruntait toujours le même chemin pour une seule et unique raison : passer devant cette galerie d’art où sont exposés des clichés parfaits. Aussi bien lui que moi aimions nous rincer l’œil sur ces photographies. Je serais bien restée des heures durant, devant cette vitrine, mais il faisait froid et mon père me rappelait toujours qu’il était temps de rentrer, parce que sinon ma mère allait s’inquiéter. Alors docile et heureuse d’avoir pu profiter de cette vue, je le suivais, main dans la main avec mon sac d’école sur le dos.
A l’âge de quinze ans, mon père m’a offert un appareil photo. Oh, c’était loin d’être un Réflex comme ceux que l’on voit aujourd’hui. Ce n’était même pas un appareil photo professionnel, mais un simple appareil photo jetable. Et pourtant, ça me rendait déjà suffisamment heureuse. Il n’avait pas l’argent pour m’acheter un polaroïd, ou un tout autre appareil, mais sans doute savait-il déjà que rien que l’idée de pouvoir, moi aussi, faire des photos, ferait de moi l’adolescente la plus comblée. Je n’avais qu’un nombre limité de photo à faire, il me l’avait bien expliqué. Et donc, je réfléchissais toujours à ne pas photographier n’importe quoi. Il fallait que ce soit quelque chose que je veuille garder en mémoire, que je veuille immortaliser. Alors je ne le quittais plus et j’y faisais très attention.
A l’école, je ne jouais pas aux mêmes jeux que les autres filles. Elles aimaient jouer avec les garçons, et pourtant moi je voulais faire de la photo. Un jour, alors que j’étais dans un coin de la cour de récréation, un garçon m’a pris mon appareil photo et me l’a cassé en tapant son pied dessus. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Encore aujourd’hui, je ne le sais toujours pas et pourtant ça m’a terriblement blessée. Mes copines rigolaient, elles trouvaient ça drôle et moi j’avais envie de pleurer. Je sais que l’idée que mes parents soient pauvres était parfois l’objet des moqueries, et je crois que c’est ce qui a motivé ce garçon à casser mon appareil photo. Lui n’était pas extrêmement riche, parce qu’en Russie, la richesse n’était pas chose courante en ce temps-là, mais il était quand même plus aisé que moi, mais ça c’était pas difficile.
En rentrant à la maison, mon père a constaté les dégâts, et lorsqu’il m’a dit qu’il ne pouvait pas se permettre de m’en racheter un, j’en ai eu le cœur brisé. J’avais beaucoup de mal à comprendre pourquoi il ne voulait pas me faire ce petit plaisir-là, alors que je ne demandais jamais rien comparé aux autres enfants. Mais l’idée qu’il n’avait tout simplement pas assez d’argent pour se permettre un achat aussi futile à ses yeux, avait du mal à faire son chemin jusqu’à ma petite tête brune. Je lui en ai voulu, je le sais. Ma mère quant à elle, elle ne disait jamais rien. Parce qu’en Russie de toute façon, les femmes n’ont pas souvent leur mot à dire. J’aurais aimé qu’elle parle, qu’elle s’oppose, mais jamais elle ne l’a fait, et jamais elle ne le fera.
br>A l’école, je ne jouais pas aux mêmes jeux que les autres filles. Elles aimaient jouer avec les garçons, et pourtant moi je voulais faire de la photo. Un jour, alors que j’étais dans un coin de la cour de récréation, un garçon m’a pris mon appareil photo et me l’a cassé en tapant son pied dessus. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Encore aujourd’hui, je ne le sais toujours pas et pourtant ça m’a terriblement blessée. Mes copines rigolaient, elles trouvaient ça drôle et moi j’avais envie de pleurer. Je sais que l’idée que mes parents soient pauvres était parfois l’objet des moqueries, et je crois que c’est ce qui a motivé ce garçon à casser mon appareil photo. Lui n’était pas extrêmement riche, parce qu’en Russie, la richesse n’était pas chose courante en ce temps-là, mais il était quand même plus aisé que moi, mais ça c’était pas difficile.
En rentrant à la maison, mon père a constaté les dégâts, et lorsqu’il m’a dit qu’il ne pouvait pas se permettre de m’en racheter un, j’en ai eu le cœur brisé. J’avais beaucoup de mal à comprendre pourquoi il ne voulait pas me faire ce petit plaisir-là, alors que je ne demandais jamais rien comparé aux autres enfants. Mais l’idée qu’il n’avait tout simplement pas assez d’argent pour se permettre un achat aussi futile à ses yeux, avait du mal à faire son chemin jusqu’à ma petite tête brune. Je lui en ai voulu, je le sais. Ma mère quant à elle, elle ne disait jamais rien. Parce qu’en Russie de toute façon, les femmes n’ont pas souvent leur mot à dire. J’aurais aimé qu’elle parle, qu’elle s’oppose, mais jamais elle ne l’a fait, et jamais elle ne le fera.
Twenty one pilots ; Heathens
En grandissant, j’ai commencé à fréquenter des jeunes un peu plus âgés que moi. Ceux qui ne risqueraient plus de se moquer, puisque eux même vivaient dans la même misère. J’avais l’impression qu’au final, là était la seule chose que j’aurais dû faire, mais surtout la seule façon de vivre une vie pas totalement bancale, et à hauteur de mon niveau sociale. A les écouter, on était libres, on faisait ce qu’on voulait et pour ça : fumer, boire, et faire n’importe quoi ne faisait que le prouver. Il fallait gagner de l’argent, et lorsqu’on me proposa de faire la mule en échange de quelques billets, j’ai accepté sans trop savoir dans quoi je mettais les pieds.
Cet homme n’a cessé de nous dire qu’on ne risquait rien et, naïves, on y croyait. Jamais on n’avait pu imaginer qu’à un moment ou à un autre ces boules remplies de coke pouvaient éclater dans notre estomac et faire de nous des victimes d’overdose. Jamais. Jusqu’au jour où l’une d’entre nous a perdu la vie de cette façon. C’est passé à la radio, bien que les médias et le gouvernement n’ont fait que minimiser le problème. Ce n’était qu’une femme libre de ses choix et autant dire qu’elle n’a eu que ce qu’elle mérite. Cette histoire m’a terrorisée, je crois. Je n’en dormais plus, j’y pensais la nuit et l’idée de risquer ma vie me prenait au trip, alors un jour j’ai tout arrêté, et j’ai changé de ville de façon totalement incognito. J’ai laissé mes parents derrière moi, en me disant que de toute façon ils vivraient bien mieux sans une bouche de plus à nourrir, et j’ai cru pouvoir me débrouiller toute seule. Ils me manquent terriblement, mais jamais je n’ai fait parler de moi, jamais je n’y suis retournée, jamais je ne les ai rappelé, pour les protéger je crois. Ou par honte.
Dans cette nouvelle ville, j’ai trouvé un endroit où me loger. C’était un vrai taudis, à partager avec une fille faisant le tapin et lors d’une discussion, elle m’a mis en contact avec un gars qui recherchait une serveuse dans un bar pas forcément fréquentable, mais qui au moins permettait de gagner de l’argent. Pendant trois mois j’ai travaillé comme serveuse et ce n’était pas l’endroit de mes rêves, mais je ne pensais qu’à l’argent que j’allais gagner. Au fond de moi, j’avais toujours ce rêve de vivre de la photographie un jour, mais je ne pouvais pas me le permettre, pas maintenant. Finalement, au bout de trois mois, le patron m’a parlé d’une promotion. Qui disait promotion, disait augmentation alors sans chercher à savoir plus, j’ai accepté. Ce que j’ignorais c’était que la promotion était de devenir une de ces filles travaillant comme stripteaseuse dans des bars à hôtesses, ou derrière les vitrines pratiquement nue. Chose que j’ai immédiatement refusé, et je suis partie. Encore.
Cet homme n’a cessé de nous dire qu’on ne risquait rien et, naïves, on y croyait. Jamais on n’avait pu imaginer qu’à un moment ou à un autre ces boules remplies de coke pouvaient éclater dans notre estomac et faire de nous des victimes d’overdose. Jamais. Jusqu’au jour où l’une d’entre nous a perdu la vie de cette façon. C’est passé à la radio, bien que les médias et le gouvernement n’ont fait que minimiser le problème. Ce n’était qu’une femme libre de ses choix et autant dire qu’elle n’a eu que ce qu’elle mérite. Cette histoire m’a terrorisée, je crois. Je n’en dormais plus, j’y pensais la nuit et l’idée de risquer ma vie me prenait au trip, alors un jour j’ai tout arrêté, et j’ai changé de ville de façon totalement incognito. J’ai laissé mes parents derrière moi, en me disant que de toute façon ils vivraient bien mieux sans une bouche de plus à nourrir, et j’ai cru pouvoir me débrouiller toute seule. Ils me manquent terriblement, mais jamais je n’ai fait parler de moi, jamais je n’y suis retournée, jamais je ne les ai rappelé, pour les protéger je crois. Ou par honte.
Dans cette nouvelle ville, j’ai trouvé un endroit où me loger. C’était un vrai taudis, à partager avec une fille faisant le tapin et lors d’une discussion, elle m’a mis en contact avec un gars qui recherchait une serveuse dans un bar pas forcément fréquentable, mais qui au moins permettait de gagner de l’argent. Pendant trois mois j’ai travaillé comme serveuse et ce n’était pas l’endroit de mes rêves, mais je ne pensais qu’à l’argent que j’allais gagner. Au fond de moi, j’avais toujours ce rêve de vivre de la photographie un jour, mais je ne pouvais pas me le permettre, pas maintenant. Finalement, au bout de trois mois, le patron m’a parlé d’une promotion. Qui disait promotion, disait augmentation alors sans chercher à savoir plus, j’ai accepté. Ce que j’ignorais c’était que la promotion était de devenir une de ces filles travaillant comme stripteaseuse dans des bars à hôtesses, ou derrière les vitrines pratiquement nue. Chose que j’ai immédiatement refusé, et je suis partie. Encore.
G-Eazy ft Grace ; You don't own me
La dernière ville russe dans laquelle j’ai mis les pieds n’est autre que Moscou alors que j’avais vingt-trois ans. Là-bas, j’ai fait la connaissance d’un photographe. Il m’a appris beaucoup de choses jusqu’à pouvoir utiliser ses appareils. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi stupide qu’à ce moment-là. Je buvais toute ses paroles, aveuglée par l’envie d’apprendre. J’apprenais, j’étais heureuse. Je pensais être heureuse. Il voulait faire de moi un modèle, qu’il disait inspirant et magnifique pour ses photos. Il m’avait juré ne jamais les vendre, il m’avait juré de les garder pour lui, et je l’ai cru. Pendant plusieurs mois, je suis restée à ses côtés, et finalement nous avons quitté la Russie pour une vie beaucoup plus libre, me disait-il. Une vie américaine, à Los Angeles. J’ai quitté la Russie avec un pincement au cœur, totalement consciente que je ne reverrais plus mes parents. C’est un choix que j’ai fait en sachant que ce pays ne m’apporterait rien, contrairement à l’Amérique. C’était du moins ce que j’imaginais, ce qu’il me faisait croire.
J’ai continué à être son modèle pendant plusieurs mois. Je vivais chez lui en étant totalement aveuglée par la soif d’apprendre. Au fur et à mesure des semaines je m’affranchissais en photographie, j’y prenais beaucoup de plaisir et je me sentais totalement libre, sans même remarquer qu’autour de moi, un piège se refermait. Du chantage affectif, une vie totalement faussée et aveuglée par une passion qui aurait dû faire de moi quelqu’un de libre. Cet homme me donne de l’argent contre des clichés qu’il vend, il m’initie à la photographie contre des « services ».
Quelques mois après mon arrivée, il me présente à un homme, un homme qui me propose un boulot d’escort girl. Un boulot que j’accepte pour la photographie, mais aussi et surtout parce que j’ai la naïve impression que ça paie bien. Je crois que pour ma liberté, je suis prête à vendre mon âme au diable et c’est précisément ce que je fais depuis trois ans. Je vends mon corps à des hommes, contre une liberté encore invisible. Mais ça viendra, du moins je l’espère.
J’ai continué à être son modèle pendant plusieurs mois. Je vivais chez lui en étant totalement aveuglée par la soif d’apprendre. Au fur et à mesure des semaines je m’affranchissais en photographie, j’y prenais beaucoup de plaisir et je me sentais totalement libre, sans même remarquer qu’autour de moi, un piège se refermait. Du chantage affectif, une vie totalement faussée et aveuglée par une passion qui aurait dû faire de moi quelqu’un de libre. Cet homme me donne de l’argent contre des clichés qu’il vend, il m’initie à la photographie contre des « services ».
Quelques mois après mon arrivée, il me présente à un homme, un homme qui me propose un boulot d’escort girl. Un boulot que j’accepte pour la photographie, mais aussi et surtout parce que j’ai la naïve impression que ça paie bien. Je crois que pour ma liberté, je suis prête à vendre mon âme au diable et c’est précisément ce que je fais depuis trois ans. Je vends mon corps à des hommes, contre une liberté encore invisible. Mais ça viendra, du moins je l’espère.
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
Parce que même si je suis pas encore validée avec ce perso je viens te souhaiter la bienvenue tu vois je t'ai dis tu allais craquer Je suis tellement forte En tout cas, j'ai hâte de jouer avec toi Chouchou
- InvitéInvité
LA DIVINE EM RATA EXCELLENT CHOIX BOTÉ
BIENVENUE SUR IAMF
BONNE CHANCE POUR TA PRES'
BIENVENUE SUR IAMF
BONNE CHANCE POUR TA PRES'
- InvitéInvité
Bienvenue, bon courage pour ta fiche
- InvitéInvité
Bienvenue sur le forum & courage pour cette fiche
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2599
Messages : 185
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Bienvenue sur IAMF
- InvitéInvité
Merci tout le monde
@Nikolaï Ivanov J'avouuuuue, t'as réussi à me convaincre, à vendre ton produit, ton prélien tout ça, tout ça. Et puis voila, j'ai craqué je le reconnais Mais je me vengerai
Mais sinon, Merci mon petit chat, j'ai hâte aussi
@Nikolaï Ivanov J'avouuuuue, t'as réussi à me convaincre, à vendre ton produit, ton prélien tout ça, tout ça. Et puis voila, j'ai craqué je le reconnais Mais je me vengerai
Mais sinon, Merci mon petit chat, j'ai hâte aussi
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