YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Nuit éphémère qui surplombe cette douce mascarade. Je sus perdu,
je ne sais plus quoi penser et c'est une torture. Coco, vérité insoupçonnée qui ébranle mes sens, elle est ce que j'ai de plus précieux depuis mon arrivée ici et si il y a une chose que je déteste par-dessus tout, c'est quand on s'engueule. Je déteste les disputes, peut-être à cause du passé, je ne veux tout simplement pas vivre ce que j'ai déjà pu vivre, trop blessé le gamin. La nuit est belle ce soir, comme Coco, elle surplombe toute cette fourmilière, elle laisse briller la beauté et on pourrait se perdre dans ses douces symphonies. Je m'en veux, elle n'aurait pas du être au courant mais elle l'a su, Natacha, c'est sûr, j'en suis suis certain. Les deux sont meilleures amies après tout,
ça ne se cache rien des meilleures amies, ça se dit tout des meilleures amies.
Mais Coco compte tellement plus que que Natacha, Coco est une merveille,
une idéologie qu'on veut apprendre sur le bout des lèvres, un livre dont chaque page nous plonge dans une contemplation sans nom. Je l'aime Coco. Sentiment puissant qui fait douter, qui aveugle mais j'en suis certain. Elle m'en veut. Jalousie capricieuse qui s'acharne depuis toujours sur la peau, marques invisibles d'ongles manucurés sur l'épiderme mais que pourrait-je bien dire pour une défense certaine ? Je l'ai aussi dans la peau. Rattraper le tir, réparer le pot cassé, se faire pardonner. Ce soi elle vient, parce qu'hier soir elle ne pouvait pas. Hier soir elle tait avec Ethan, son meilleur ami, mon meilleur ami. Mensonges sur le bout de ses lèvres quand elle lui parlait, sans doute, j'espère, parce qu'elle ne veut pas lui briser le cœur, elle est amouraché de lui la Coco, elle tient trop à lui la Coco, comment lui avouer avoir couché avec moi la Coco ?
Je ne regrette pas. Je devrai pourtant mais je n'y arrive pas, parce qu'au fond je sais que c'était ce que je voulais. Ce jeu qui dure entre nous depuis le début à su faire en sorte que la partie se finisse dans mon lit, sous mes draps, où les corps dansent dans une harmonie parfaite et magnifique, où la sueur n'est qu'éventail incolore d'un plaisir commun dans les méandres du coït. Je l'ai dis, je le répète, je l'aime la Coco, j'aime ses lèvres, j'aime ses seins, j'aime ses fesses, j'aime son odeur, j'aime sa peau, j'aime ses yeux. Je l'aime toute entière. Mais elle l'ignore. Les sentiments fusent inconsciemment et s'évapore dans le réel. Situation compliquée, délicate, incertaine sur l'avenir mais je ne peux me résoudre à lui avouer, trop blessé, trop perdu, encore, ça va faire un an. Mais j'ai besoin d'elle ce soir. Je l'attends, je l'attends perché sur la fenêtre du salon, grande ouverte, vu magnifique qu'offre cet appartement sur le centre-ville. Le cancer s'échappe de mes lèvres par cette fumée épaisse qui s'envole vers les nuages, le cancer agrippe sur les poumons par cette cigarette que je pompe. Et je l'a vois enfin. Sa voiture qui arrive au pied de l'immeuble. Je souris. Elle descend de la voiture, portière arrière, Cocochannel, diva. J'écrase la cigarette dans le cendrier sur le rebord de la fenêtre et je la referme. Le feu de cheminée réchauffe déjà assez l'appartement comme ça. Juste le temps de poser deux verres de vin sur la table basse du salon que la sonnette interpelle. Je marche, pas décidés à retrouver ma Coco. J'ouvre et je la vois. Elle est belle. Je me perds dans ses prunelles alors que mes lèvres s’entrouvrent. T'es belle ce soir. je ne trouve rien de mieux à répondre. Elle m'a manqué la Coco. Je me décale pour la laisser rentrer et refermer la porte lorsque ses talons claquent à l'intérieur. Et sans un mot je viens à elle. Sans un mot je la prend dans mes bras. Sans un mot je la serre contre moi, je respire son parfum, je veux me faire pardonner pour Natacha. Tu m'en veux toujours ? que je lui demande retirant l'étreinte pour bercer mes yeux dans les siens, je veux savoir. Mes doigts attrapant ses doigts j'attends de savoir.
je ne sais plus quoi penser et c'est une torture. Coco, vérité insoupçonnée qui ébranle mes sens, elle est ce que j'ai de plus précieux depuis mon arrivée ici et si il y a une chose que je déteste par-dessus tout, c'est quand on s'engueule. Je déteste les disputes, peut-être à cause du passé, je ne veux tout simplement pas vivre ce que j'ai déjà pu vivre, trop blessé le gamin. La nuit est belle ce soir, comme Coco, elle surplombe toute cette fourmilière, elle laisse briller la beauté et on pourrait se perdre dans ses douces symphonies. Je m'en veux, elle n'aurait pas du être au courant mais elle l'a su, Natacha, c'est sûr, j'en suis suis certain. Les deux sont meilleures amies après tout,
ça ne se cache rien des meilleures amies, ça se dit tout des meilleures amies.
Mais Coco compte tellement plus que que Natacha, Coco est une merveille,
une idéologie qu'on veut apprendre sur le bout des lèvres, un livre dont chaque page nous plonge dans une contemplation sans nom. Je l'aime Coco. Sentiment puissant qui fait douter, qui aveugle mais j'en suis certain. Elle m'en veut. Jalousie capricieuse qui s'acharne depuis toujours sur la peau, marques invisibles d'ongles manucurés sur l'épiderme mais que pourrait-je bien dire pour une défense certaine ? Je l'ai aussi dans la peau. Rattraper le tir, réparer le pot cassé, se faire pardonner. Ce soi elle vient, parce qu'hier soir elle ne pouvait pas. Hier soir elle tait avec Ethan, son meilleur ami, mon meilleur ami. Mensonges sur le bout de ses lèvres quand elle lui parlait, sans doute, j'espère, parce qu'elle ne veut pas lui briser le cœur, elle est amouraché de lui la Coco, elle tient trop à lui la Coco, comment lui avouer avoir couché avec moi la Coco ?
Je ne regrette pas. Je devrai pourtant mais je n'y arrive pas, parce qu'au fond je sais que c'était ce que je voulais. Ce jeu qui dure entre nous depuis le début à su faire en sorte que la partie se finisse dans mon lit, sous mes draps, où les corps dansent dans une harmonie parfaite et magnifique, où la sueur n'est qu'éventail incolore d'un plaisir commun dans les méandres du coït. Je l'ai dis, je le répète, je l'aime la Coco, j'aime ses lèvres, j'aime ses seins, j'aime ses fesses, j'aime son odeur, j'aime sa peau, j'aime ses yeux. Je l'aime toute entière. Mais elle l'ignore. Les sentiments fusent inconsciemment et s'évapore dans le réel. Situation compliquée, délicate, incertaine sur l'avenir mais je ne peux me résoudre à lui avouer, trop blessé, trop perdu, encore, ça va faire un an. Mais j'ai besoin d'elle ce soir. Je l'attends, je l'attends perché sur la fenêtre du salon, grande ouverte, vu magnifique qu'offre cet appartement sur le centre-ville. Le cancer s'échappe de mes lèvres par cette fumée épaisse qui s'envole vers les nuages, le cancer agrippe sur les poumons par cette cigarette que je pompe. Et je l'a vois enfin. Sa voiture qui arrive au pied de l'immeuble. Je souris. Elle descend de la voiture, portière arrière, Cocochannel, diva. J'écrase la cigarette dans le cendrier sur le rebord de la fenêtre et je la referme. Le feu de cheminée réchauffe déjà assez l'appartement comme ça. Juste le temps de poser deux verres de vin sur la table basse du salon que la sonnette interpelle. Je marche, pas décidés à retrouver ma Coco. J'ouvre et je la vois. Elle est belle. Je me perds dans ses prunelles alors que mes lèvres s’entrouvrent. T'es belle ce soir. je ne trouve rien de mieux à répondre. Elle m'a manqué la Coco. Je me décale pour la laisser rentrer et refermer la porte lorsque ses talons claquent à l'intérieur. Et sans un mot je viens à elle. Sans un mot je la prend dans mes bras. Sans un mot je la serre contre moi, je respire son parfum, je veux me faire pardonner pour Natacha. Tu m'en veux toujours ? que je lui demande retirant l'étreinte pour bercer mes yeux dans les siens, je veux savoir. Mes doigts attrapant ses doigts j'attends de savoir.
- InvitéInvité
Elle tourne, tourne en rond pendant des heures Coco. Elle évalue dans son imagination sa future soirée, chez Nino. La brune elle essaye de peser le pour et le contre tout en sachant qu’elle finirait pas jeter la balance bien loin derrière elle. Coco, elle s’armerait de réconfort en carton pour se rassurer, pour se faire avaler qu’elle ne fait rien de mal parce qu’il n’y a rien de mal à aller voir l’un de ses meilleurs amis. N’est-ce pas ? Ouais, probablement qu’ouais, sauf quand on chevauche le meilleur ami en question, sauf quand on ment à tout le monde et surtout à soi même en se disant que c’est rien. Comme ce soir encore, quand Coco enfile sa veste en cuir en se disant que c’est rien. C’est tout sauf rien cette relation, c’est tout ce que vous ne dites pas en fait.
Coco elle a l’impression de subir sa vie, ses jours qui semblent plus qu’interminables pour elle, qui n’ont plus aucun sens. Aucun goût. Non, elle déambule à la recherche de n’importe qui ou quoi auquel se rattacher, ce n’importe qui c’est peut être un peu Nino, depuis qu’elle ne peut plus dire que c’est Matz. C’était lui avant, c’était à leur histoire qu’elle s’accrochait en guise de bouée de sauvetage. Rien ne dure jamais bien longtemps, jamais trop, parait qu’il faut savourer les bons moments avant qu’ils ne s’envolent, l’éternel ne fait pas partie du commun des mortels. Assise sur la banquette arrière, elle pense à faire un retour en arrière, à ne pas s’arrêter devant le bâtiment de rendez-vous. Elle le connaît par coeur, elle y a été tellement de fois et certaines ne sont pas bonnes à raconter. Coco elle pense aussi à Ethan, à ce jeu dans lequel elle s’est embarquée depuis le premier soir où elle a nouée son corps à celui de Nino. Elle pense à Ethan, aux vérités qu’elle n’a toujours pas su dire hier soir, celle qu’elle a planquée derrière ses faux cils et son trait d’eye liner tout en sachant que Coco recommencerait ce soir.
Elle descend de la voiture, la demie lune qui éclaire l’entrée dans lequel t’es déjà posté. Je lève les yeux jusqu’à toi en grimpant les marches une par une, réduisant la distance lentement dans un sourire mesquin au coin des lèvres. T’es déjà là, prêt à m’accueillir comme si toi aussi le manque t’avais ravagé. Coco elle reste plantée une seconde.. Deux secondes.. Elle est à deux doigts de cracher son venin pour répondre au compliment, puis finalement elle se rétracte et relâche sa respiration pour laisser apparaître un fin sourire. Quelques pas à l’intérieur quand tu t’écartes, la brune détache son regard du tient pour jeter un œil sur les lieux. Elle craignait de respirer l’odeur de sa meilleure amie ici, partout, sûrement que dans tes draps elle a laissée son empreinte et Coco n’a pas le temps d’y penser plus que tes bras l’encerclent comme pour étouffer les idées noires. Elle respire ton parfum dans le creux de ton cou, fermant les yeux pour savourer l’instant avant de s’en séparer. - À ton avis ? Qu’elle lance plus froidement, mordant dans l’intérieur de sa joue pour retenir la vague d’insultes prête à s’échouer. - Tu baises ma meilleure amie et tu crois que j’ai déjà oublié ? Conneries. Coco elle oublie pas, elle oublie rien mais elle vit avec et ça la tue à chaque fois.
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