YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
bad karma. alistair il aimait ce centre commercial. avec son côté exotique. ces palmiers. et cette ambiance. il n'avait pas l'impression d'être à l'intérieur d'un bâtiment. lorsqu'il était petit, il avait été fasciné par l'architecture du lieu. et depuis il n'avait cessé faire ces achats dans ce centre. d'autant plus que le centre commercial regorgeait d'une centaine de boutiques et parmi elles, celles qu'il côtoyait le plus. des boutiques un peu luxueuse, certes mais c'était de valeur sûr. puis il était tellement habitué qu'il n'apprécierait guère qu'on lui change ses habitudes. c'était un petit vieux, peut-être. avec sa routine et sa façon de faire. mais que voulez-vous avec une vie comme la sienne il avait besoin qu'elle soit un minimum organisée. il n'avait pas le temps à perdre à trouver d'autres lieux, d'autres boutiques, là, les vendeurs le connaissaient, là, il n'y avait pas trop de paparazzis c'était son environnement. et ça, ça lui faisait du bien. pas besoin forcément de porter des lunettes de soleil. puis après tout, il n'était pas la seule célébrité à venir par ici. il en avait vu d'autres. pourtant le pas presque las, les yeux en admiration devant la beauté du bâtiment. mais ce sont quelques cris qui vinrent le retirer de sa rêverie. il soupire. souvent, ça passe en quelques minutes. mais là, la foule commençait à s'amasser autour. des flashs qui partaient dans tous les sens en à peine quelques secondes. c'était très rapide. il détestait ça. cependant c'était le chemin qu'il avait choisi de prendre, la voix d'acteur et ses conséquences. toutefois parfois, c'est vrai qu'il aimerait un peu de répit pouvoir vivre sans qu'il ne soit constamment épié. los angeles était une ville qui lui permettait plutôt bien de réaliser cette volonté. mais ce n'était pas constamment calme. il fait quelques sourires puis il part. on le suit. il augmente son rythme. on le suit toujours. ok là, il se met à courir. les quelques sacs à la main qui sont secouées par la course, il rentre finalement dans une boutique, sans trop faire attention de quoi il s'agissait. la première idée qui lui vient à l'esprit c'est de se faufiler dans une cabine pour se cacher. il avait quelques secondes d'avance par rapport aux groupes de paparazzis. sauf qu'il se retrouve face à des cabines d'essayages prises. toutes. il a pas le choix. il fonce vers l'une et vint se cacher derrière. il y a une femme. une très belle femme. il ferme les yeux pour ne rien voir. mais rapidement il lui incite à ne pas hurler de peur avec des signes mais pour se faire comprendre il murmure : PA-PA-RA-ZZIS. en appuyant bien sur le mot pour qu'elle le comprenne. toujours les yeux fermés pour ne pas la déranger si éventuellement elle se trouvait en tenue légère. vous me direz quand je pourrais ouvrir les yeux, c'est très étrange de parler à une personne que l'on ne voit pas. toujours dans un chuchotement presque inaudible. il voulait un peu la rassurer. mais aussi, il voulait découvrir la jeune femme qu'il avait rapidement aperçu. et dans ses souvenirs elle paraissait très jolie. |
- InvitéInvité
bad karma. Je n’avais pas l’habitude de venir ici pour m’acheter des vêtements. La vérité, c’est que je ne m’étais plus acheté de nouveaux vêtements depuis très, très longtemps. Toute l’argent que j’arrivais à amasser aller dans mon matériel informatique, pour les jeux ou alors à mes parents pour les aider. Je n’avais jamais connu le grand luxe, le loisir de faire les boutiques sans regarder les prix, de me balader avec des dizaines de sacs aux bras avec mes copines. Moi, j’étais plutôt cette nana qui fait les friperies avec sa mère et qui déniche plusieurs morceaux pour moins de dix dollars. Bref, aujourd’hui, j’avais décidé de faire une exception. J’avais mis quelques centaine de dollars de côté durant les derniers moi rien qu’à cet effet parce que j’avais gravement besoin de nouvelles fringues et possiblement d’une nouvelle perruque, de contacts, de maquillage –en sommes, tout le nécessaire pour continuer de faire mes vidéos dans l’anonymat. Hésitant durant les premières trente minutes à choisir une boutique, j’en repérai finalement une qui semblait suffisamment intéressante et m’y engouffrait. Après plusieurs autres minutes à faire le tour, je choisis quelques morceaux à essayer et entrai dans une cabine d’essayage, retirant mes vêtements prête à essayer une jolie robe. J’avais à peine terminé de retirer mon short lorsque tu fis soudainement irruption dans ma cabine, me prenant par surprise et m’intimant au silence juste à temps pour que je ne lâche pas un cri de surprise. Tu fermes les yeux, semblant bien conscient de ton intrusion alors que tu m’expliques à voix basse : « PA-PA-RA-ZZIS. » Je cligne rapidement des yeux en te dévisageant de la tête aux pieds, la bouche entre-ouverte. Il me semble que ton visage me dit quelque chose, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Après, des célébrités, il y en a une tonne à Los Angeles. «Vous me direz quand je pourrais ouvrir les yeux, c'est très étrange de parler à une personne que l'on ne voit pas. » Je me remets lentement de ma surprise et enfile la robe que je m’apprêtais à essayer. Puis, je me retourne, te tournant le dos. « Vous pouvez ouvrir les yeux… et remonter le fermoir tandis que vous êtes là. » Je remonte mes cheveux que je tiens dans mon poing fermé. Cette situation est pour le moins étrange, mais pas totalement désagréable. |
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