YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
the start of something new
un soupir s'échappa de tes lèvres. ton regard ennuyé vaguait sur les cartons qui occupaient tous les recoins de ta chambre. tu n'avais pas envie. vraiment pas envie. tu te levais finalement de ton lit, passant tes yeux une dernière fois sur ta chambre. cette chambre qui t'avait abritée pendant plus de 20 ans. tu ne l'avais encore jamais quittée, jusqu'à aujourd'hui. oui, à 22 ans, tu habitais encore avec tes parents... et alors?! de toute façon, ce n'était pas comme s'ils étaient présent h24. tu les voyais genre plutôt de passage. néanmoins, ça te faisait de la peine de les quitter. après, ce n'était pas comme si tu n'allais plus jamais revenir mais... et puis, tu savais que ça allait te faire du bien de changer d'environnement. la chambre de billy était juste à côté de la tienne et ça te prenait encore trop souvent d'aller dormir dans son lit, ce qui ne t'aidait vraiment pas à surmonter sa perte. une sonnerie te tira de tes pensées. les déménageurs venaient d'arriver. à nouveau, tu lâchais un soupir tandis que le staff allait ouvrir la porte d'entrée. tu te décidais à sortir de ta chambre, pour passer une dernière fois dans celle de billy. tu avais aussi des cartons dans la sienne. parce que tu avais décidé de prendre quelques affaires à lui. tu savais que sinon, tu n'arriverais jamais à dormir correctement - ce qui arrivait déjà trop souvent, d'ailleurs. et un dernier regard, tu refermais la porte.
les lèvres pincées, tu regardais l'appartement d'un air désapprobateur. toi qui avais voulu un penthouse, ou au moins un duplex, tu t'étais retrouvée avec un petit appartement - enfin petit... tout dépend pour qui. parce que matz t'avait cassé la tête à ce sujet. monsieur ne voulait pas quelque chose de trop... trop. sauf que là... vraiment... tu avais fini par céder à sa demande, mais tu avais exigé que l'appartement se situe dans le westside l.a. parce que tu n'allais certainement pas loger dans un autre coin de la ville. tu aimais quand même ton petit luxe. l'appartement était déjà meublé. merci le management. directement, tu te dirigeais vers ta chambre. le walk-in closet d'un côté, la salle de bain de l'autre. c'était le minimum requis à tes yeux. ça va, t'étais plus ou moins satisfaite. tu retournais alors dans le salon, au moment où arrivait matz. tu levais les yeux au ciel. parce qu'en plus, monsieur ne savait pas arriver à l'heure. tu avais vraiment envie de lui montrer ton désaccord dans tout ça, mais vous n'étiez pas seuls. alors, tu t'approchais de lui, passant tes bras autour de sa taille, un sourire charmant sur tes lèvres. tu avais tellement joué ce rôle que ça devenait presque une seconde nature pour toi. presque... « alors, tu en penses quoi? ça te plait? » il avait intérêt à dire oui parce que putain, il t'avait vraiment fait chier avec cette histoire d'appartement.
les lèvres pincées, tu regardais l'appartement d'un air désapprobateur. toi qui avais voulu un penthouse, ou au moins un duplex, tu t'étais retrouvée avec un petit appartement - enfin petit... tout dépend pour qui. parce que matz t'avait cassé la tête à ce sujet. monsieur ne voulait pas quelque chose de trop... trop. sauf que là... vraiment... tu avais fini par céder à sa demande, mais tu avais exigé que l'appartement se situe dans le westside l.a. parce que tu n'allais certainement pas loger dans un autre coin de la ville. tu aimais quand même ton petit luxe. l'appartement était déjà meublé. merci le management. directement, tu te dirigeais vers ta chambre. le walk-in closet d'un côté, la salle de bain de l'autre. c'était le minimum requis à tes yeux. ça va, t'étais plus ou moins satisfaite. tu retournais alors dans le salon, au moment où arrivait matz. tu levais les yeux au ciel. parce qu'en plus, monsieur ne savait pas arriver à l'heure. tu avais vraiment envie de lui montrer ton désaccord dans tout ça, mais vous n'étiez pas seuls. alors, tu t'approchais de lui, passant tes bras autour de sa taille, un sourire charmant sur tes lèvres. tu avais tellement joué ce rôle que ça devenait presque une seconde nature pour toi. presque... « alors, tu en penses quoi? ça te plait? » il avait intérêt à dire oui parce que putain, il t'avait vraiment fait chier avec cette histoire d'appartement.
@Matz Norton
- InvitéInvité
Assis au milieu des cartons, Matz, il sait pas ce qu'il fout. L'appartement devenu vide tout-à-coup, alors que dans un geste mécanique, il débarrassait tout. Y a plus que les meubles vidés, y a plus que lui, épuisé d'avoir tout emballé dans ses gestes précipités - précipités pour quoi? Il en a pas la moindre idée. Il en a pas envie, de tout ça. L'emménagement arrivé trop vite, comme si au fond, c'était rien. Alors que la seule personne avec qui il ait un jour vécu, c'est Bloeme ; autrement, c'est sa mère, pour cinq petites années de vie. Le gosse, il sait pas tant que ça ce que c'est, de vivre à deux. Encore moins en pseudo couple. Alors ça l'emmerde. Ça l'emmerde de ne plus avoir de chez lui mais un chez nous, ça l'emmerde de devoir partager cette partie de sa vie avec une fille qu'il n'aime même pas. Et pourtant, c'est ce qu'il s'apprête à faire. Renoncer à son petit havre de paix, pour poursuivre la comédie, pour focaliser l'attention sur cette relation. Celle-là, et pas une autre. Il ne sait que trop bien ce que cette médiatisation abusive peut provoquer, et il se refuse de réitérer cette erreur du passé. Si concentré sur cette idée qu'au fond, il ne sait lui-même plus trop ce qu'il fait. Alors dans un soupire, il finit par se relever, contemple ses affaires rassemblées. C'est bien réel. Il n'a plus qu'à s'adapter ; comme il l'a toujours fait.
La bagnole ainsi chargée, c'est avec une certaine appréhension qu'il quitte finalement son quartier pour rejoindre le westside l.a., exigé par Brianna. Parce que cet appartement, il était le fruit de longues négociations entre les deux gosses. L'un qui voulait la simplicité, l'autre le luxe. Concessions inévitables, conflit perpétuel. Et malgré tout, ils sont parvenus à s'accorder, plus ou moins. Choix de l'emplacement donné à la blonde tandis que le brun a posé son véto sur l'allure de l'appart'. Il était clairement inenvisageable pour lui de se retrouver avec un penthouse vitré, jacuzzi et toutes autres excentricités. Il s'y serait pas senti à l'aise, parce que c'est pas ce qu'il aime, c'est pas son monde. Alors il est plutôt ravi d'avoir obtenu gain de cause. Un bel appartement, certes, pour que princesse Rothschild y survive tout de même, mais pas trop. C'est donc le cœur un peu plus léger qu'il se gare sur le parking de l'immeuble, avec un peu moins de dix minutes de retard ; pas si mal, pour lui. Il s'en préoccupe pas plus que ça, se charge d'attraper deux cartons dans le coffre. Une bonne idée, tiens ; il manque de se casser la gueule au moins trois fois avant même d'atteindre l'ascenseur. Mais il y parvient, malgré tout. Sans doute que c'est le principal.
Ce n'est finalement qu'avec deux minutes de retard de nouveau accumulées qu'il arrive devant la porte. Elle est déjà ouverte, pour son plus grand bonheur, lui laissant ainsi tout le loisir de relâcher bruyamment ses affaires dans l'entrée. Il voit tout d'abord des déménageurs, qui le regardent d'un drôle d'oeil. Ils ne doivent certainement pas comprendre pourquoi la blonde a fait appel à eux pendant que lui s'acharnait à vouloir le faire lui-même. A vrai dire, l'idée d'appeler des professionnels ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Mais alors qu'il leur serre la main, un à un, la mannequin finit par débarquer, de son air qu'il sait faussement guilleret. « Hey! » qu'il lui glisse dans un sourire, en la voyant approcher. Les bras de la blonde qui viennent s'enrouler autour de sa taille, et sa main qui vient se glisser au creux de ses reins en retour, tandis qu'il vient déposer un furtif baiser contre ses lèvres. « C'est très bien de ce que je vois. Et toi, ça va? T'as déjà été voir le reste? » Et ça paraît si naturel, comme ça, quand ça ne l'est absolument pas. Il fait attention à chaque détail, Matz. Les prunelles toutes rivées sur celles pour qui il est sensé chavirer, alors qu'il ne voit qu'eux, que leurs regards curieux. Et puis, l'un d'eux qui lui demande tout-à-coup s'il lui reste des cartons à monter, propose de leur laisser les clés de sa voiture pour achever ce qu'il a débuté. Libération qui semble sonner au creux de ses oreilles. « Ah, oui, il en reste quelques uns. Merci beaucoup. » Il leur adresse un sourire, certainement plus sincère que les précédents, et lâche ses clés au creux de la paume du déménageur. Son visage qui se tourne de nouveau vers Brianna une fois leurs dos tournés, dans une proximité à laquelle il s'est habitué. « Tu me fais un tour du proprio? » qu'il glisse, avant que la porte ne claque doucement. Comme un signal, il se détache aussitôt. La brûlure que semble soudain être leur contact, à le faire reculer dans un lourd soupire qu'il semblait contenir depuis une éternité. « T'avais pas de potes à qui demander de t'aider, plutôt que te prendre une armée? » Il marmonne, alors qu'il fouille déjà les poches de sa veste, à la recherche de son paquet de clopes. A peine arrivé, qu'il est déjà lassé de tout ça. Ils sont si différents. Bien trop pour que ça puisse fonctionner. Et au fond, qu'autant de personnes puissent croire en leur couple, ça le fait halluciner.
@brianna rothschild
La bagnole ainsi chargée, c'est avec une certaine appréhension qu'il quitte finalement son quartier pour rejoindre le westside l.a., exigé par Brianna. Parce que cet appartement, il était le fruit de longues négociations entre les deux gosses. L'un qui voulait la simplicité, l'autre le luxe. Concessions inévitables, conflit perpétuel. Et malgré tout, ils sont parvenus à s'accorder, plus ou moins. Choix de l'emplacement donné à la blonde tandis que le brun a posé son véto sur l'allure de l'appart'. Il était clairement inenvisageable pour lui de se retrouver avec un penthouse vitré, jacuzzi et toutes autres excentricités. Il s'y serait pas senti à l'aise, parce que c'est pas ce qu'il aime, c'est pas son monde. Alors il est plutôt ravi d'avoir obtenu gain de cause. Un bel appartement, certes, pour que princesse Rothschild y survive tout de même, mais pas trop. C'est donc le cœur un peu plus léger qu'il se gare sur le parking de l'immeuble, avec un peu moins de dix minutes de retard ; pas si mal, pour lui. Il s'en préoccupe pas plus que ça, se charge d'attraper deux cartons dans le coffre. Une bonne idée, tiens ; il manque de se casser la gueule au moins trois fois avant même d'atteindre l'ascenseur. Mais il y parvient, malgré tout. Sans doute que c'est le principal.
Ce n'est finalement qu'avec deux minutes de retard de nouveau accumulées qu'il arrive devant la porte. Elle est déjà ouverte, pour son plus grand bonheur, lui laissant ainsi tout le loisir de relâcher bruyamment ses affaires dans l'entrée. Il voit tout d'abord des déménageurs, qui le regardent d'un drôle d'oeil. Ils ne doivent certainement pas comprendre pourquoi la blonde a fait appel à eux pendant que lui s'acharnait à vouloir le faire lui-même. A vrai dire, l'idée d'appeler des professionnels ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Mais alors qu'il leur serre la main, un à un, la mannequin finit par débarquer, de son air qu'il sait faussement guilleret. « Hey! » qu'il lui glisse dans un sourire, en la voyant approcher. Les bras de la blonde qui viennent s'enrouler autour de sa taille, et sa main qui vient se glisser au creux de ses reins en retour, tandis qu'il vient déposer un furtif baiser contre ses lèvres. « C'est très bien de ce que je vois. Et toi, ça va? T'as déjà été voir le reste? » Et ça paraît si naturel, comme ça, quand ça ne l'est absolument pas. Il fait attention à chaque détail, Matz. Les prunelles toutes rivées sur celles pour qui il est sensé chavirer, alors qu'il ne voit qu'eux, que leurs regards curieux. Et puis, l'un d'eux qui lui demande tout-à-coup s'il lui reste des cartons à monter, propose de leur laisser les clés de sa voiture pour achever ce qu'il a débuté. Libération qui semble sonner au creux de ses oreilles. « Ah, oui, il en reste quelques uns. Merci beaucoup. » Il leur adresse un sourire, certainement plus sincère que les précédents, et lâche ses clés au creux de la paume du déménageur. Son visage qui se tourne de nouveau vers Brianna une fois leurs dos tournés, dans une proximité à laquelle il s'est habitué. « Tu me fais un tour du proprio? » qu'il glisse, avant que la porte ne claque doucement. Comme un signal, il se détache aussitôt. La brûlure que semble soudain être leur contact, à le faire reculer dans un lourd soupire qu'il semblait contenir depuis une éternité. « T'avais pas de potes à qui demander de t'aider, plutôt que te prendre une armée? » Il marmonne, alors qu'il fouille déjà les poches de sa veste, à la recherche de son paquet de clopes. A peine arrivé, qu'il est déjà lassé de tout ça. Ils sont si différents. Bien trop pour que ça puisse fonctionner. Et au fond, qu'autant de personnes puissent croire en leur couple, ça le fait halluciner.
@brianna rothschild
- InvitéInvité
the start of something new
y'avait des moments où tu te demandais vraiment pourquoi tu avais accepté la proposition de ton agent. oui d'accord, vous étiez peut-être beaux ensemble, mais il ne fallait pas non plus exagérer. vous étiez vraiment trop différents pour vous entendre. vous veniez déjà de deux mondes différents, alors rien qu'à ce niveau-là, ça clachait. parce que monsieur ne supportait pas ton attitude. mais aussi parce que monsieur aimait se conforter dans l'idée qu'il avait de toi. il n'avait jamais vraiment cherché à te connaître. d'un autre côté, c'était un peu pareil de ton côté. il ne te donnait pas envie de faire d'effort non plus, malgré tout ce que pouvait te dire bloeme. bloeme, elle était sa meilleure amie, à matz. et une de tes véritables amies aussi. une de tes meilleures, tu pouvais même le dire. tu lui avais promis de faire des efforts, mais quand tu voyais l'attitude de matz, t'avais juste pas envie. comme à cet instant. tu t'étais démerdée pour arriver à l'heure, et monsieur valsait 10 minutes plus tard, comme si de rien n'était. et s'était-il excusé? non. pas la moindre des politesses. bon d'accord, tu n'étais pas forcément la plus ponctuelle du monde, mais voilà, juste pour dire que toi tu avais fait un effort, et pas lui. mais tu avais pris sur toi, et tu n'as fais que lui sourire, jouant le jeu de la parfaite petite amie.
trop tôt. tu n'avais pas vraiment compris pourquoi le management avait voulu que vous emménagiez ensemble aussi vite. tu l'avais bien sûr dit à ton agent, mais celui-ci avait juste répondu que même si vous n'aviez fait que confirmer votre "relation" il y a peu, c'est tout à fait possible de faire croire qu'entre vous, ça durait depuis un certain temps. après tout, vous vous retrouviez souvent dans les mêmes soirées, les mêmes événements, et comme bloeme était souvent attachée à matz, et toi-même, tu l'étais à bloeme... bref, tu devrais peut-être la remercier? sarcasme, bonjour. et après finalement milles-et-une négociations et concessions, vous vous étiez mis d'accord sur cet appartement. il n'était pas aussi luxueux que tu l'aurais voulu, mais au moins, il était bien situé et assez confortable pour deux personnes. tu haussais les épaules à sa question - après l'avoir laissé effleuré tes lèvres, sans bouger. « oh tu sais, moi, tant que ça te plait, tout me va. et je te ferais visiter dès qu'on sera un peu seul. » battement des cils. haha, la bonne blague. tu avais presque envie de vomir après cette réplique. ce n'était tellement pas toi. du moins, pas toi avec lui. si c'était billy, par contre... non, tu ne devais pas penser à lui. et puis, cette insinuation aussi. mais bon, fallait s'y attendre aussi, vous étiez jeunes et tellement fou amoureux, n'est-ce pas? tu savais que les déménageurs écoutaient, même s'ils faisaient semblants de ne pas vous regarder. après tout, vous n'étiez pas n'importe qui. enfin surtout matz, parce que même si tu avais ton visage placardé un peu partout en ce moment, les vieux de l'âge de ton père ne devaient pas te connaître plus que ça.
puis soudain, froideur. la porte s'était refermée sur les déménageurs qui étaient allés chercher les affaires de matz. et il s'était retiré de ton étreinte, te repoussant limite. tu restais impassible, même si au fond, t'avais cette horrible sensation qui te nouait l'estomac. sa demande te fit lever les yeux au ciel et tu reniflais de dédain. « on voit bien qu'on ne fréquente pas les mêmes personnes. et même s'ils étaient d'accord pour m'aider, je ne voulais pas leur faire perdre leur temps. puis, le boulot de déménageur existe bien pour qu'on s'en serve non? » sur le coup, tu pouvais paraître vraiment hautaine, à rabaisser ainsi des personnes que tu ne connaissais même pas, mais tu savais que tu avais raison. c'était leur boulot et tu leurs donnais du boulot. si tout le monde demandait de l'aide à des amis pour les déménagements, ces personnes se seraient peut-être retrouvés au chômage. voilà, tu pensais à eux. « vas-y, je te laisse visiter à ton aise vu que j'imagine que tu ne veux pas m'avoir dans tes pattes. » et tu retournais dans ta chambre, prête à déballer quelques affaires. tout en laissant la porte ouverte, au cas-où les déménageurs reviendraient - sûrement, avec les affaires de matz, cette fois-ci - et qu'il faille à nouveau jouer la comédie. cinq minutes et tu étais déjà épuisée.
trop tôt. tu n'avais pas vraiment compris pourquoi le management avait voulu que vous emménagiez ensemble aussi vite. tu l'avais bien sûr dit à ton agent, mais celui-ci avait juste répondu que même si vous n'aviez fait que confirmer votre "relation" il y a peu, c'est tout à fait possible de faire croire qu'entre vous, ça durait depuis un certain temps. après tout, vous vous retrouviez souvent dans les mêmes soirées, les mêmes événements, et comme bloeme était souvent attachée à matz, et toi-même, tu l'étais à bloeme... bref, tu devrais peut-être la remercier? sarcasme, bonjour. et après finalement milles-et-une négociations et concessions, vous vous étiez mis d'accord sur cet appartement. il n'était pas aussi luxueux que tu l'aurais voulu, mais au moins, il était bien situé et assez confortable pour deux personnes. tu haussais les épaules à sa question - après l'avoir laissé effleuré tes lèvres, sans bouger. « oh tu sais, moi, tant que ça te plait, tout me va. et je te ferais visiter dès qu'on sera un peu seul. » battement des cils. haha, la bonne blague. tu avais presque envie de vomir après cette réplique. ce n'était tellement pas toi. du moins, pas toi avec lui. si c'était billy, par contre... non, tu ne devais pas penser à lui. et puis, cette insinuation aussi. mais bon, fallait s'y attendre aussi, vous étiez jeunes et tellement fou amoureux, n'est-ce pas? tu savais que les déménageurs écoutaient, même s'ils faisaient semblants de ne pas vous regarder. après tout, vous n'étiez pas n'importe qui. enfin surtout matz, parce que même si tu avais ton visage placardé un peu partout en ce moment, les vieux de l'âge de ton père ne devaient pas te connaître plus que ça.
puis soudain, froideur. la porte s'était refermée sur les déménageurs qui étaient allés chercher les affaires de matz. et il s'était retiré de ton étreinte, te repoussant limite. tu restais impassible, même si au fond, t'avais cette horrible sensation qui te nouait l'estomac. sa demande te fit lever les yeux au ciel et tu reniflais de dédain. « on voit bien qu'on ne fréquente pas les mêmes personnes. et même s'ils étaient d'accord pour m'aider, je ne voulais pas leur faire perdre leur temps. puis, le boulot de déménageur existe bien pour qu'on s'en serve non? » sur le coup, tu pouvais paraître vraiment hautaine, à rabaisser ainsi des personnes que tu ne connaissais même pas, mais tu savais que tu avais raison. c'était leur boulot et tu leurs donnais du boulot. si tout le monde demandait de l'aide à des amis pour les déménagements, ces personnes se seraient peut-être retrouvés au chômage. voilà, tu pensais à eux. « vas-y, je te laisse visiter à ton aise vu que j'imagine que tu ne veux pas m'avoir dans tes pattes. » et tu retournais dans ta chambre, prête à déballer quelques affaires. tout en laissant la porte ouverte, au cas-où les déménageurs reviendraient - sûrement, avec les affaires de matz, cette fois-ci - et qu'il faille à nouveau jouer la comédie. cinq minutes et tu étais déjà épuisée.
@Matz Norton
- InvitéInvité
C'est assez étrange. Cette facilité à laisser les mensonges filer de leurs lippes, les faux semblants accrochés à leurs faces comme une seconde peau greffée. Parfois, il se surprend à faire ça presque naturellement. Imposteur qu'il est devenu. Et s'il l'avouait, sans doute qu'il en ferait, des déçus. Parce que sous son sourire angélique se gardent bien des secrets qu'on ne saurait louer. Alors il les tait, trop enfoncé déjà dans ses écarts pour si facilement s'en débarrasser. Il laisse leurs rôles perpétrer, les filets toujours un peu plus se resserrer. Il sourit, même, à sa voix mielleuse, à ses mots d'amoureuse. Ils sonnent si faux à ses oreilles, si vrais à celles des autres, qu'il ne peut s'empêcher d'en être amusé. Ça lui paraît bien ridicule, à lui ; si peu crédible. Et pourtant.
Mais lorsque la porte se ferme, le rideau tombe avec. Violence du contraste, comédie brutalement achevée quand il se tire des bras de Brianna. Dieu sait pourtant combien seraient prêts à se damner pour une étreinte de la blonde, ou même un simple regard de sa part. Il en a bien conscience. Lui-même sait reconnaître sa beauté. Seulement, ses traits fins ne lui font jamais oublier toute l'aversion qu'il a pour la personne qu'elle est. Ou du moins, ce qu'elle reflète, sans s'en préoccuper. Alors les mots doux s'éteignent au profit des reproches. Dédain omniprésent, les prunelles jusqu'alors si ancrées qui se détournent, comme si le simple fait de les croiser leur était insupportable. « On voit bien qu'on ne fréquente pas les mêmes personnes. » Il lui jette un regard en biais, furtif. « Dieu merci. » qu'il souffle, en haussant les sourcils. Très peu pour lui ; il comprend déjà pas comment Bloeme peut leur être commune. Puis l'explication qui se poursuit, alors qu'il s'affaire à vider la poche de sa veste sur la table avant de la retirer. Il écoute pourtant, assez curieux d'entendre ses arguments. Et lorsque le dernier tombe, il ne peut contenir le rire mauvais lui chatouillant les lippes. « Ouais, c'est vrai. Heureusement que t'es là pour eux, hein. » qu'il siffle, l'ironie roulant sur sa langue. « Au moins ça aura évité à tes potes de se fêler une côte. Porter plus lourd qu'un sac Louis Vuitton c'est compliqué. » Il peste, Matz. Alors certes, c'est totalement gratuit de leur coller si vite l'étiquette des fils et filles à papa qui ne savent rien faire de leurs dix doigts. Mais il apprécie si peu ses grands airs, si peu ses manières, qu'il ne peut l'envisager autrement. « T'imagines bien. » Il est impitoyable le gosse, quand il la laisse rejoindre le couloir. Il en deviendrait presque hargneux, à siffler entre ses dents alors qu'il traîne ses pieds à travers l'appartement pour le découvrir plus en détails. Les pièces qui filent sous son regard finalement quelque peu désintéressé, ses doigts qui viennent se noyer nerveusement dans sa tignasse ; parfois il se demande comment elle fait pour l'irriter si vite, si facilement. Le rôle de l'amoureux transi devenu bien plus difficile à assumer, ses qualités d'acteur mises à rude épreuve. Pourtant, il tente de se donner une contenance. Un soupire filant de ses lippes alors qu'il arrive finalement au couloir, il laisse ses prunelles tomber sur la chambre qu'est en train d'occuper la blonde, un instant. Il pense poursuivre sa route, chercher une autre chambre où il s'installerait après le départ des déménageurs. Sauf qu'il s'arrête, subitement. Les prunelles toutes rivées sur un carton, en particulier. Un parmi tant d'autres déballés, sauf que celui-ci, il y aperçoit des affaires si peu féminines qu'il a du mal à les imaginer lui appartenir. « T'as pris des affaires de ton mec? » Ça sort naturellement - peu délicatement, dans une petite grimace perplexe. Matz, il en sait pas grand chose, à vrai dire. S'il est connu, s'il ne l'est pas, si c'est du sérieux, si c'est juste comme ça. Il a juste appris qu'elle voyait quelqu'un, elle aussi. Alors les sourcils légèrement froncés, il laisse ses opales tomber dans celles de Brianna. Sans animosité, pour une fois. Il est juste curieux - un peu mal à l'aise, aussi, de déjà l'imaginer poser un cadre de son couple sur la commode. La situation bien trop étrange pour qu'il y reste indifférent.
@brianna rothschild
Mais lorsque la porte se ferme, le rideau tombe avec. Violence du contraste, comédie brutalement achevée quand il se tire des bras de Brianna. Dieu sait pourtant combien seraient prêts à se damner pour une étreinte de la blonde, ou même un simple regard de sa part. Il en a bien conscience. Lui-même sait reconnaître sa beauté. Seulement, ses traits fins ne lui font jamais oublier toute l'aversion qu'il a pour la personne qu'elle est. Ou du moins, ce qu'elle reflète, sans s'en préoccuper. Alors les mots doux s'éteignent au profit des reproches. Dédain omniprésent, les prunelles jusqu'alors si ancrées qui se détournent, comme si le simple fait de les croiser leur était insupportable. « On voit bien qu'on ne fréquente pas les mêmes personnes. » Il lui jette un regard en biais, furtif. « Dieu merci. » qu'il souffle, en haussant les sourcils. Très peu pour lui ; il comprend déjà pas comment Bloeme peut leur être commune. Puis l'explication qui se poursuit, alors qu'il s'affaire à vider la poche de sa veste sur la table avant de la retirer. Il écoute pourtant, assez curieux d'entendre ses arguments. Et lorsque le dernier tombe, il ne peut contenir le rire mauvais lui chatouillant les lippes. « Ouais, c'est vrai. Heureusement que t'es là pour eux, hein. » qu'il siffle, l'ironie roulant sur sa langue. « Au moins ça aura évité à tes potes de se fêler une côte. Porter plus lourd qu'un sac Louis Vuitton c'est compliqué. » Il peste, Matz. Alors certes, c'est totalement gratuit de leur coller si vite l'étiquette des fils et filles à papa qui ne savent rien faire de leurs dix doigts. Mais il apprécie si peu ses grands airs, si peu ses manières, qu'il ne peut l'envisager autrement. « T'imagines bien. » Il est impitoyable le gosse, quand il la laisse rejoindre le couloir. Il en deviendrait presque hargneux, à siffler entre ses dents alors qu'il traîne ses pieds à travers l'appartement pour le découvrir plus en détails. Les pièces qui filent sous son regard finalement quelque peu désintéressé, ses doigts qui viennent se noyer nerveusement dans sa tignasse ; parfois il se demande comment elle fait pour l'irriter si vite, si facilement. Le rôle de l'amoureux transi devenu bien plus difficile à assumer, ses qualités d'acteur mises à rude épreuve. Pourtant, il tente de se donner une contenance. Un soupire filant de ses lippes alors qu'il arrive finalement au couloir, il laisse ses prunelles tomber sur la chambre qu'est en train d'occuper la blonde, un instant. Il pense poursuivre sa route, chercher une autre chambre où il s'installerait après le départ des déménageurs. Sauf qu'il s'arrête, subitement. Les prunelles toutes rivées sur un carton, en particulier. Un parmi tant d'autres déballés, sauf que celui-ci, il y aperçoit des affaires si peu féminines qu'il a du mal à les imaginer lui appartenir. « T'as pris des affaires de ton mec? » Ça sort naturellement - peu délicatement, dans une petite grimace perplexe. Matz, il en sait pas grand chose, à vrai dire. S'il est connu, s'il ne l'est pas, si c'est du sérieux, si c'est juste comme ça. Il a juste appris qu'elle voyait quelqu'un, elle aussi. Alors les sourcils légèrement froncés, il laisse ses opales tomber dans celles de Brianna. Sans animosité, pour une fois. Il est juste curieux - un peu mal à l'aise, aussi, de déjà l'imaginer poser un cadre de son couple sur la commode. La situation bien trop étrange pour qu'il y reste indifférent.
@brianna rothschild
- InvitéInvité
the start of something new
tu avais passé toute ta courte vie à mentir. à changer de masque devant telle ou telle personne. jouer la petite fille modèle lors des dîners à la maison. jouer la soeur protectrice quand on s'approchait trop de ton frère. sourire pour les caméras même quand rien n'allait. tu avais fini par te perdre dans tes mensonges après le décès de billy. tu avais essayé de garder le sourire, faire comme si de rien n'était, et puis, tu t'étais retrouvée enfermée, trahie par tes propres parents. eux qui pensaient que tout irait pour le mieux à ta sortie, voilà que tu te retrouvais à nouveau plongée dans un autre mensonge. cette fois-ci sans doute plus lourd. et qui allait durer, encore et encore. qui allait te finir le jour où la vérité éclaterait. si elle éclatait un jour. mais en attendant, tu jouais, de toute tes forces. ça aurait pu être facile si ça avait été ethan à la place de matz. mais on ne choisissait pas toujours ses partenaires de jeux. puis au moins, ça te rassurais aussi d'un côté. parce que même si tout finissait mal, tu ne risquais pas de perdre quelqu'un d'important à tes yeux. parce que matz était tout sauf ça.
il ne comprenait pas. il ne comprendra jamais comment ton monde fonctionne. c'était toujours chacun pour soi. ne jamais faire confiance à personne, dans ce monde de requin. les amitiés sincères étaient bien trop rares. c'était sans doute pour cette raison que tu considérais comme tes plus proches amies ces personnes que tu avais connu plus tard. sauf quelques rares exceptions. et puis, les amitiés dans ton monde se résumait plutôt à des alliances favorables à tous les partis. ce que tu ne disais pas surtout, c'est que même si tu avais demandé de l'aide, personne ne serait venu. triste vie. « est-ce que j'ai critiqué tes amis? je ne les vois pas non plus venir t'aider. alors fais-moi le plaisir de garder tes commentaires. » et tu tournais tes talons vers ta chambre. oui, tu fuyais, et alors? tu n'avais juste pas envie de rester une minute de plus en sa compagnie. même si ce n'était que pour quelques petites minutes de répit. tu avais besoin d'un verre. oui, en plein milieu de l'après-midi. ce ne serait pas la première fois de toute façon. ça t'arrivait même un peu trop souvent. quand quelque chose t'énervait. quand tu ne te sentais pas spécialement bien. ou quand tout semblait te fatiguer. comme en ce moment. mais ils risquaient de revenir, les déménageurs, et te voir avec un verre de whisky en main, ça ne faisait pas bonne figure. peut-être du vin ou du champagne, pour faire passer ça pour une célébration. oui. et tu la finiras, ta bouteille, toute seule. dans ta chambre. ça sonnait être un bon plan. mais en attendant tu te tournais vers tes cartons. un soupire. tu en avais tellement. ton regard se posa néanmoins en premier sur la boîte contenant les affaires de billy. tu avais vraiment envie de te changer et enfiler un de ses t-shirt. juste pour retrouver un semblant de confort. et tandis que tu l'ouvrais, sa voix résonna à nouveau. tu te retournais alors vivement. « ça ne te regarde pas! » voix sifflante. voix hargneuse. tout de suite sur ta défensive. ton homme? sans doute parlait-il d'adrian. sauf qu'il ne t'appartenait pas. il ne t'appartiendra jamais, tu le savais. mais lui, il n'avait pas besoin de le savoir. « dégage. » oui, tu avais vraiment besoin de ce verre. alors, tu sortais de ta chambre, le bousculant au passage - sans même t'excuser - et te dirigeais vers la cuisine. tu devais sûrement avoir une boisson alcoolique quelque part. tu avais tout embarqué avec toi. et tu avais toujours une bouteille cachée dans ta chambre ou ta salle de bain ou ton dressing. tu fouillais alors, pour finalement sortir une bouteille de vin déjà entamée. tu te servais un verre, l'enfilant d'un trait. tant pis s'il pensait que t'étais alcoolique. de toute façon, tu ne pouvais pas tomber plus bas que ça dans son estime.
il ne comprenait pas. il ne comprendra jamais comment ton monde fonctionne. c'était toujours chacun pour soi. ne jamais faire confiance à personne, dans ce monde de requin. les amitiés sincères étaient bien trop rares. c'était sans doute pour cette raison que tu considérais comme tes plus proches amies ces personnes que tu avais connu plus tard. sauf quelques rares exceptions. et puis, les amitiés dans ton monde se résumait plutôt à des alliances favorables à tous les partis. ce que tu ne disais pas surtout, c'est que même si tu avais demandé de l'aide, personne ne serait venu. triste vie. « est-ce que j'ai critiqué tes amis? je ne les vois pas non plus venir t'aider. alors fais-moi le plaisir de garder tes commentaires. » et tu tournais tes talons vers ta chambre. oui, tu fuyais, et alors? tu n'avais juste pas envie de rester une minute de plus en sa compagnie. même si ce n'était que pour quelques petites minutes de répit. tu avais besoin d'un verre. oui, en plein milieu de l'après-midi. ce ne serait pas la première fois de toute façon. ça t'arrivait même un peu trop souvent. quand quelque chose t'énervait. quand tu ne te sentais pas spécialement bien. ou quand tout semblait te fatiguer. comme en ce moment. mais ils risquaient de revenir, les déménageurs, et te voir avec un verre de whisky en main, ça ne faisait pas bonne figure. peut-être du vin ou du champagne, pour faire passer ça pour une célébration. oui. et tu la finiras, ta bouteille, toute seule. dans ta chambre. ça sonnait être un bon plan. mais en attendant tu te tournais vers tes cartons. un soupire. tu en avais tellement. ton regard se posa néanmoins en premier sur la boîte contenant les affaires de billy. tu avais vraiment envie de te changer et enfiler un de ses t-shirt. juste pour retrouver un semblant de confort. et tandis que tu l'ouvrais, sa voix résonna à nouveau. tu te retournais alors vivement. « ça ne te regarde pas! » voix sifflante. voix hargneuse. tout de suite sur ta défensive. ton homme? sans doute parlait-il d'adrian. sauf qu'il ne t'appartenait pas. il ne t'appartiendra jamais, tu le savais. mais lui, il n'avait pas besoin de le savoir. « dégage. » oui, tu avais vraiment besoin de ce verre. alors, tu sortais de ta chambre, le bousculant au passage - sans même t'excuser - et te dirigeais vers la cuisine. tu devais sûrement avoir une boisson alcoolique quelque part. tu avais tout embarqué avec toi. et tu avais toujours une bouteille cachée dans ta chambre ou ta salle de bain ou ton dressing. tu fouillais alors, pour finalement sortir une bouteille de vin déjà entamée. tu te servais un verre, l'enfilant d'un trait. tant pis s'il pensait que t'étais alcoolique. de toute façon, tu ne pouvais pas tomber plus bas que ça dans son estime.
@Matz Norton
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Tension palpable, l’air qui étouffe les mômes se crachant leur mépris mutuel. L’appartement d’amoureux quitté pour celui des hargneux, la porte à peine claquée. Et c’est fou, à quel point ils peuvent pas se blairer. C’est fou comme il est sur la défensive, avec elle. Parce que c’est son opposé, le plus parfait. La petite blonde à peine née qu’elle devait déjà être enroulée de billets, superficielle à souhait. Le grand brun aux vingt années passées dans la banlieue d’une des villes d’afrique au plus haut taux de criminalité. Son gosse, il jure de ne jamais trop le gâter, lui. Il jure que ce sera pas un pourri. Pas avec lui comme père. Alors Matz, il ne peut s’empêcher de cracher sur les hautains bourgeois qui doivent servir d’amis à la mannequin. Des putain de bons à rien. Ce genre de mômes qui croient que tout leur est du quand ils ne se sont au final jamais bougé le cul, quand toute leur vie repose sur celles qu’on construit leurs paternels - à moins qu’eux aussi, aient fait pareil? Des gens un peu comme elle. Le pire sans doute, c’est que Brianna, elle essaie même pas de le contredire. Et le gosse, il trouverait ça presque triste. « Faudrait déjà avoir matière à critiquer pour ça. » qu’il souffle, nonchalant. Qu’elle ose seulement. « Parce que je pouvais largement me passer d'aide et que je ne leur ai rien demandé. C'est pas ton cas. » qu’il achève d’une voix glaciale. Il est injuste, Matz, et il le sait. Il parle de ses potes quand il ne supporte pas qu’on parle des siens. C’est ainsi sur ce doux échange qu’ils se séparent finalement. Elle dans sa chambre, lui qui fait un rapide tour des lieux. Lieux où il va vivre et dont il semble pourtant se foutre éperdument, ne visitant les pièces que d’un furtif coup d’oeil au pas de la porte. Tant qu’il peut s’y laver, y manger et y dormir, après tout. Alors sans trop tarder, il part à la recherche de sa chambre, passe devant celle de la mannequin pour. Et il s’arrête, sans réfléchir, à la vue d’un carton qui lui semble particulier. Une question, pour une fois simplement posée, sans le dédain habituel au fond de ses prunelles. Une curiosité apparemment bien plus déplaisante que les pics pour la blonde, qui l’envoie aussitôt prononcée joliment chier - et ce, bien plus férocement que quand il l’a ouvertement critiqué. Sur le coup, Matz, il comprend pas trop. Il fronce davantage les sourcils, sans un mot. Son épaule qui cogne son bras - c’est le plus haut qu’elle puisse cogner de toute manière - quand elle se fraye un passage dans le couloir, à lui faire rouler des yeux. A peine excessive la gosse. Alors il pourrait tout bêtement en conclure qu’elle est un peu névrosée sur les bords, partir en quête de sa chambre pour de bon. Seulement, semble-t-il qu’il n’en ait pas plus envie que ça. Dans un soupire, il finit par la suivre jusqu’à la cuisine, où elle semble chercher quelque chose de bien précis. « Autant pour moi, j’pensais pas que c’était si terrible comme question. Tu penses pouvoir t’en remettre? » Elle pose lourdement une bouteille de vin sur le plan de travail. Et le brun, il a à peine le temps d’arquer les sourcils qu’elle se sert déjà un verre. « Visiblement non. » qu’il souffle à peine en jetant un regard furtif à l’entrée, les sourcils doucement haussés. Il s’attend pas à ce que ça y change grand chose - et en effet, la blonde ne montre pas même un signe d’hésitation avant d’entamer sa boisson. Du moins, c’est ce qu’il pensait qu’elle ferait. Seulement, elle ne s’arrête pas à une gorgée, la blonde. Elle les enchaîne, devant sa mine consternée. Et lorsqu’elle daigne enfin reposer son verre, vide, il la jauge de ses yeux plissés, la bouche entrouverte de perplexité. Dans la plus totale des incompréhensions. « Qu- » Il a le temps de rien dire le môme, coupé par l'ouverture impromptue de la porte d’entrée. Ca lui arrache un juron silencieux - il n’y pensait déjà plus. Un dernier regard désapprobateur à la blonde, et leurs silhouettes se glissent presque simultanément jusqu'aux déménageurs, de nouveau, leurs faces se reconstruisent dans une prétendue bonne humeur, encore. Les formalités ainsi aussitôt échangées ; des excuses de leur part pour le temps mis, une facture donnée, réglée, un genre de pourboire qu'il leur glisse dans la paume pour avoir monté ses affaires alors que ce n'était pas prévu. Un dernier sourire, un dernier au revoir, et son dos qui s'écrase contre la porte une fois fermée dans un lourd soupire. Il regarde Brianna, quelques instants. Et sans un mot, il retourne à la cuisine. Il y attrape la bouteille laissée là, avant de se retourner vers la mannequin. « Tu te l'es enfilée toute seule? » Il a le visage fermé, Matz. Il commence à être rodé sur certains sujets. Et celui-ci est bien loin de lui plaire.
@brianna rothschild
@brianna rothschild
- InvitéInvité
the start of something new
tu avais envie de taper du pieds. tu avais envie de crier, hurler ton mécontentement. tu avais envie de l'étrangler aussi. parce que matz n'était rien de plus qu'un être détestable. lui, qui critiquait tes amis sans même les connaître. parce qu'il se pensait meilleurs qu'eux, sans aucun doute. parce que monsieur avait travaillé pour arriver là où il en est. parce que monsieur s'est battu. ce qu'il ne savait pas - ce qu'ils ne voulait sans doute jamais admettre - c'est que même les plus riches de tes amis aussi, se battaient pour avoir ce qu'ils voulaient. il ne se rendait pas compte de toutes les contraintes dans lesquels vous viviez parfois. et parfois, tu étouffais. lui, il était libre. il avait toujours été libre de faire ce qu'il voulait comme il le voulait. s'amuser sans faire attention aux regards des autres. rire à gorge déployée. pleurer à chaude larme. crier à en perdre la voix. ces petites choses simples qui vous étiez interdits. parce que montrer ses sentiments était un signe de faiblesse. lui, il n'avait pas la pression de ses parents à réussir comme eux. la pression d'être toujours parfait. il ne savait rien. alors, tu avais juste décidé de fuir. parce que c'était plus facile.
et shit. tu savais que tu n'aurais jamais dû accepter. que tu aurais dire non dès le début. tu étais dans de beaux draps maintenant. à habiter dans une maison qui t'était inconnue, avec quelqu'un qui te détestait - et que tu détestais aussi. tu t'étais vraiment faite avoir. et tu étais loin de lui. de tes souvenirs. tes parents t'avaient aussi un peu poussé à accepter, te disant que ça allait t'aider. conneries. tu ne serais pas là à t'enfiler une bouteille de vin si ça t'aidait vraiment, de quitter le domicile familial. tu n'aurais vraiment jamais dû le quitter. c'était arrivé d'un coup. t'aurais dû le prédire. il n'avait suffi qu'une question mal placée, un flot de souvenir et de remords, de la colère et une bouteille. tu ne faisais même plus attention à lui. à rien. tu broyais du noir, ces idées sombres qui continuaient à hanter ton esprit. tu te demandais souvent pourquoi lui et pas toi. parce que billy était le fils parfait. il était le gentil. il était celui que tout le monde aimait. celui pour qui tout le monde a pleuré. toi, tu n'étais pas certaine que les gens auraient réagi de cette manière. parce que tu n'était pas comme lui. tu n'étais pas spécialement gentille. tu n'étais pas aimée de tous. tu étais même beaucoup détestée. parce que tu avais rendu la vie misérable à beaucoup. le pire, c'est que tu continuais. matz en était l'exemple parfait. au lieu d'essayer de rentre votre relation plus amicale vu que maintenant, vous étiez un peu obligé d'habiter ensemble, tu ne faisais qu'envenimer la chose. l'énerver encore et encore. comme à cet instant, vidant la bouteille - il n'en restait qu'une plus moitié quand tu l'avais ressortie - en l'espace de cinq minutes. assez pour faire monter l'alcool un peu trop vite. au moins, tu te disais que ça allait t'aider pour t'endormir. ce serait bien d'ailleurs, que tu puisses le revoir. « quoi, tu en voulais aussi? » petite voix mielleuse, sourire des plus hypocrites. « ne t'en fais pas, je suis certaine d'avoir une autre bouteille qui traine dans un de ces cartons. je me demande d'ailleurs s'il n'y en aurait pas dans le frigo. » au cas où ton agent en aurait prévu pour fêter l'emménagement. alors, juste pour vérifier, tu ouvrais le frigo - ce que tu n'avais pas même pensé à faire avant, sérieux, déception de ta part - et. cri de joie. il y avait vraiment une bouteille! ton manager te connaissait décidément trop bien. « fêtons notre emménagement! » l'alcool, solution à tous les problèmes.
et shit. tu savais que tu n'aurais jamais dû accepter. que tu aurais dire non dès le début. tu étais dans de beaux draps maintenant. à habiter dans une maison qui t'était inconnue, avec quelqu'un qui te détestait - et que tu détestais aussi. tu t'étais vraiment faite avoir. et tu étais loin de lui. de tes souvenirs. tes parents t'avaient aussi un peu poussé à accepter, te disant que ça allait t'aider. conneries. tu ne serais pas là à t'enfiler une bouteille de vin si ça t'aidait vraiment, de quitter le domicile familial. tu n'aurais vraiment jamais dû le quitter. c'était arrivé d'un coup. t'aurais dû le prédire. il n'avait suffi qu'une question mal placée, un flot de souvenir et de remords, de la colère et une bouteille. tu ne faisais même plus attention à lui. à rien. tu broyais du noir, ces idées sombres qui continuaient à hanter ton esprit. tu te demandais souvent pourquoi lui et pas toi. parce que billy était le fils parfait. il était le gentil. il était celui que tout le monde aimait. celui pour qui tout le monde a pleuré. toi, tu n'étais pas certaine que les gens auraient réagi de cette manière. parce que tu n'était pas comme lui. tu n'étais pas spécialement gentille. tu n'étais pas aimée de tous. tu étais même beaucoup détestée. parce que tu avais rendu la vie misérable à beaucoup. le pire, c'est que tu continuais. matz en était l'exemple parfait. au lieu d'essayer de rentre votre relation plus amicale vu que maintenant, vous étiez un peu obligé d'habiter ensemble, tu ne faisais qu'envenimer la chose. l'énerver encore et encore. comme à cet instant, vidant la bouteille - il n'en restait qu'une plus moitié quand tu l'avais ressortie - en l'espace de cinq minutes. assez pour faire monter l'alcool un peu trop vite. au moins, tu te disais que ça allait t'aider pour t'endormir. ce serait bien d'ailleurs, que tu puisses le revoir. « quoi, tu en voulais aussi? » petite voix mielleuse, sourire des plus hypocrites. « ne t'en fais pas, je suis certaine d'avoir une autre bouteille qui traine dans un de ces cartons. je me demande d'ailleurs s'il n'y en aurait pas dans le frigo. » au cas où ton agent en aurait prévu pour fêter l'emménagement. alors, juste pour vérifier, tu ouvrais le frigo - ce que tu n'avais pas même pensé à faire avant, sérieux, déception de ta part - et. cri de joie. il y avait vraiment une bouteille! ton manager te connaissait décidément trop bien. « fêtons notre emménagement! » l'alcool, solution à tous les problèmes.
@Matz Norton
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