YESTERDAY'S NEWS |48
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 3130
Messages : 355
Date d'inscription : 03/04/2018
Avatar : Louis Tomlinson
Crédits : jukeboxe
Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Le vide total. Est-ce que j'étais en train de mourir ? Je crois bien oui. Peut-être même que j'étais mort durant quelques secondes. Et vous savez quoi ? Il n'y a rien de l'autre côté. Le vide totale, c'est comme si vous dormiez pour l'éternité. Une légère sensation de légereté, comme si mon corps entier flottait dans le vide,jusqu'à ce que je sente mon esprit revenir dans mon enveloppe corporelle. Si tout le monde s'agitait, moi j'étais bien et j'étais partagé entre le fait d'aimer cette sensation et celle de ne pas vouloir mourir, car je ne veux pas mourir. Cela n"ait pas mon but.
J'avais perdu toute notion de temps, mais en posant mon regard sur les fenêtres, je réalisais que nous devions être en plein milieu de la nuit. Le calme complet m'aidait aussi à me situer un petit peu plus. Un coup à gauche vers la fenêtre, un coup à droite vers...Sarah...elle semblait tellement apaisée comme ça et entre nous, malgré ses traits fatigués et usés par la débauche, je l'a trouvais juste magnifique. Quelle étrange sensation que de trouver quelqu'un à ses côtés à son réveil. Cela ne m'était encore jamais arrivé. C'est à ce moment précis que je me rendais compte que je pouvais vraiment compter pour quelqu'un et que peut-être que mon mode de vie pouvait blesser certaines personnes.
Je caressais délicatement sa main, réalisant alors que ma perfusion était de retour. Je me disais bien que quelque chose me gênait au niveau de mes narines, mais je dois tellement avoir l'habitude que je ne dois plus y faire attention. Je voyais ses paupières légèrement s'entrouvrir, sans doute qu'elle devait dormir que sur une oreille. "Hey.." disais-je tout doucement. Je n'oubliais pas notre magnifique moment passé ensemble. Je ne pourrais jamais l'oublier. "J'ai tout gâché hein" disais-je en riant. "Merci d'être resté" repris-je sincèrement. J'étais très touché de son geste.
J'avais perdu toute notion de temps, mais en posant mon regard sur les fenêtres, je réalisais que nous devions être en plein milieu de la nuit. Le calme complet m'aidait aussi à me situer un petit peu plus. Un coup à gauche vers la fenêtre, un coup à droite vers...Sarah...elle semblait tellement apaisée comme ça et entre nous, malgré ses traits fatigués et usés par la débauche, je l'a trouvais juste magnifique. Quelle étrange sensation que de trouver quelqu'un à ses côtés à son réveil. Cela ne m'était encore jamais arrivé. C'est à ce moment précis que je me rendais compte que je pouvais vraiment compter pour quelqu'un et que peut-être que mon mode de vie pouvait blesser certaines personnes.
Je caressais délicatement sa main, réalisant alors que ma perfusion était de retour. Je me disais bien que quelque chose me gênait au niveau de mes narines, mais je dois tellement avoir l'habitude que je ne dois plus y faire attention. Je voyais ses paupières légèrement s'entrouvrir, sans doute qu'elle devait dormir que sur une oreille. "Hey.." disais-je tout doucement. Je n'oubliais pas notre magnifique moment passé ensemble. Je ne pourrais jamais l'oublier. "J'ai tout gâché hein" disais-je en riant. "Merci d'être resté" repris-je sincèrement. J'étais très touché de son geste.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2887
Messages : 266
Date d'inscription : 11/03/2018
Avatar : Eleanor Calder
Crédits : © bbchat
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Tout ce tourbillon autour de Travis me faisait réellement peur car il parlait de lui comme s’il était mort. Décédé. Disparu. Ça ne pouvait pas se passer. Il est trop jeune, trop.. Parfait. Si moi je mourrais, je l’aurais bien cherché à me droguer et faire tout et n’importe quoi. Mais pas lui.. Je ne supportais pas cette situation alors j’avais fui, sentant que seule, je ne pourrais pas finir mon séjour ici. Si j’avais songé à partir de l’hôpital ? Oui, mais pas comme ça. Pour aller où ? Pour faire quoi ? Si personne ne m’annonçait officiellement son décès, c’était que je pouvais espérer. Je détestais ça, l’espoir. Ça fait tellement de mal aux gens. Espérer des autres encore plus. Ça détruit à petit feu sans que l’on ne le voie venir. Apparemment, j’avais eu raison d’y croire. Je n’avais pas tardé à le rejoindre, rassurée de le voir se reposer et reprendre des forces #lasondesexy. Prenant place à ses côtés, j’avais succombé à un repos très léger. J’avais tellement peur de ne pas être présente pour son réveil..
Sentant une douce caresse sur ma main, j’ouvrais les yeux très doucement, constatant que nous n’étions pas encore le lendemain matin. « Hey » soufflais-je doucement avant de bailler contre ma main de libre. Sa remarque me fit sourire alors que je m’extirpais progressivement de mon sommeil. J’avais promis de rester dans mon lit mais.. C’était un peu compliqué. Je me rapprochais au maximum de lui – je crois même être entrain de le pousser de son matelas, en réalité. « Tu n’as rien gâché du tout » promis-je délicatement à son attention. « Tu sais pourquoi je ne suis pas partie ? » demandais-je en caressant sa main à mon tour. « Tu m’en veux si je te dis que je commence à m’attacher à toi ? » susurrais-je tout bas pour reprendre ses paroles. Je n’étais pas entrain de divaguer, juste de dire la vérité.
Venant me coller contre lui, je fermais mes yeux pour profiter de son odeur et de son parfum. « On va juste attendre pour la prochaine fois, je ne suis pas prête à revivre ça » Je parlais de lui. Ah, je devrais probablement le préciser ? « Pas ce qu’on a fait, hein, mais on va attendre d’être en meilleur santé » proposais-je histoire de ne pas le tuer. « Je veux juste que l’on prenne notre temps parce que.. Si je me sens bloquée, avec une étiquette en gros sur la tête, je vais paniquer » lui confiais-je en baillant encore une fois avant d’ouvrir les yeux. Mes lèvres vinrent doucement rejoindre les siennes. J’avais eu une telle angoisse à imaginer le perdre que je ne voulais tout simplement plus le quitter. J’ai besoin de sa présence et de lui, tout simplement.
Sentant une douce caresse sur ma main, j’ouvrais les yeux très doucement, constatant que nous n’étions pas encore le lendemain matin. « Hey » soufflais-je doucement avant de bailler contre ma main de libre. Sa remarque me fit sourire alors que je m’extirpais progressivement de mon sommeil. J’avais promis de rester dans mon lit mais.. C’était un peu compliqué. Je me rapprochais au maximum de lui – je crois même être entrain de le pousser de son matelas, en réalité. « Tu n’as rien gâché du tout » promis-je délicatement à son attention. « Tu sais pourquoi je ne suis pas partie ? » demandais-je en caressant sa main à mon tour. « Tu m’en veux si je te dis que je commence à m’attacher à toi ? » susurrais-je tout bas pour reprendre ses paroles. Je n’étais pas entrain de divaguer, juste de dire la vérité.
Venant me coller contre lui, je fermais mes yeux pour profiter de son odeur et de son parfum. « On va juste attendre pour la prochaine fois, je ne suis pas prête à revivre ça » Je parlais de lui. Ah, je devrais probablement le préciser ? « Pas ce qu’on a fait, hein, mais on va attendre d’être en meilleur santé » proposais-je histoire de ne pas le tuer. « Je veux juste que l’on prenne notre temps parce que.. Si je me sens bloquée, avec une étiquette en gros sur la tête, je vais paniquer » lui confiais-je en baillant encore une fois avant d’ouvrir les yeux. Mes lèvres vinrent doucement rejoindre les siennes. J’avais eu une telle angoisse à imaginer le perdre que je ne voulais tout simplement plus le quitter. J’ai besoin de sa présence et de lui, tout simplement.
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 3130
Messages : 355
Date d'inscription : 03/04/2018
Avatar : Louis Tomlinson
Crédits : jukeboxe
Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
J'étais encore légèrement dans les vappes, mais j'avais pris l'habitude de ressentir cette sensation. C'était limite devenu plaisant. Je n'avais jamais pris l'habitude de me réveiller aux côtés de quelqu'un après un tel épisode. Il y a une première à tout et j'osais espérer que ça ne soit pas la dernière. Je n'espérais pas revivre cela, loin de là, mais vivre de nouvelles premières fois, il n'y à rien de mieux.
Mon sourire s'élargissait suite à sa phrase. Ses mots mettaient vaguement familiés. Je venais délicatement poser mes lèvres sur les siennes. Beaucoup de gens miseraient gros sur le fait que nous sommes en couple, alors que pas du tout. Disons qu'on entretient une relation atypique. "Non, je ne t'en veux pas" C'est un honneur pour moi et un grand pas pour elle que de prendre le risque de s'attacher à quelqu'un.
La suite, je ne savais comment l'interpréter et heureusement qu'elle avait préciser le tout, car sinon j'aurais pu très mal le prendre en pensant qu'elle avait passé un horrible moment en ma compagnie, alors que moi, c'était tout le contraire. Sa façon de parler et se rattraper me faisait rire. Je l'a trouve tellement craquante. "Promis"
__________COUPLES DAYS LATER
Déjà plusieurs jours que nous étions-là, même plusieurs semaines, et honnêtement, j'espérais au moins pouvoir être sorti pour les fêtes. Bon, je ne suis pas quelqu'un qui célèbre, Halloween, noël et toutes ses choses. Je ne fais pas non plus parti de ceux qui sont là, à cracher dessus. Juste que je ne les ai jamais vraiment fêter et bon, ça parle toujours de grands repas familiaux et de bonnes bouffes. Je vous laisses imaginer le tableau.
Soit, en quelques semaines j'avais tout de même repris cinq kilos que je vivais relativement bien, mais bon, il y a des hauts et des bas. Quant à ma relation avec Sarah, cela se passait aussi relativement bien. "Hey !!" Disais-je en débarquant à l'improviste dans sa chambre.
En pénétrant dans ce qu'on pouvait appeler son intimité vu le peu qu'on avait dans cet endroit, je me serais attendu à tout, sauf à cela. Nous étions tellement bien encadré que je me demandais comment elle avait réussi à se procurer de quoi craquer en quelques semaines. Je l'avais peut-être surestimer. Sans doute que c'était trop tôt pour elle et qu'elle n'était tout simplement pas prête à vouloir guérir et n'avait pas la volonté de s'en sortir. Je ne pouvais pas lui en vouloir, parfois ça prend plus de temps qu'on le souhaiterait pour avoir l'a volonté d'arrêter tout ça.
J'aurais pu l'arrêter ou quoi que ce soit, mais au lieu de ça, je refermais la porte derrière moi pour venir m'asseoir à ses côtés en l'a regardant se piquer. Honnêtement, à part l'a faire partir en crise si je l'arrêtais, ça ne servirait absolument à rien. Je restais sans un mot. Je l'a regardais juste faire.
Mon sourire s'élargissait suite à sa phrase. Ses mots mettaient vaguement familiés. Je venais délicatement poser mes lèvres sur les siennes. Beaucoup de gens miseraient gros sur le fait que nous sommes en couple, alors que pas du tout. Disons qu'on entretient une relation atypique. "Non, je ne t'en veux pas" C'est un honneur pour moi et un grand pas pour elle que de prendre le risque de s'attacher à quelqu'un.
La suite, je ne savais comment l'interpréter et heureusement qu'elle avait préciser le tout, car sinon j'aurais pu très mal le prendre en pensant qu'elle avait passé un horrible moment en ma compagnie, alors que moi, c'était tout le contraire. Sa façon de parler et se rattraper me faisait rire. Je l'a trouve tellement craquante. "Promis"
__________COUPLES DAYS LATER
Déjà plusieurs jours que nous étions-là, même plusieurs semaines, et honnêtement, j'espérais au moins pouvoir être sorti pour les fêtes. Bon, je ne suis pas quelqu'un qui célèbre, Halloween, noël et toutes ses choses. Je ne fais pas non plus parti de ceux qui sont là, à cracher dessus. Juste que je ne les ai jamais vraiment fêter et bon, ça parle toujours de grands repas familiaux et de bonnes bouffes. Je vous laisses imaginer le tableau.
Soit, en quelques semaines j'avais tout de même repris cinq kilos que je vivais relativement bien, mais bon, il y a des hauts et des bas. Quant à ma relation avec Sarah, cela se passait aussi relativement bien. "Hey !!" Disais-je en débarquant à l'improviste dans sa chambre.
En pénétrant dans ce qu'on pouvait appeler son intimité vu le peu qu'on avait dans cet endroit, je me serais attendu à tout, sauf à cela. Nous étions tellement bien encadré que je me demandais comment elle avait réussi à se procurer de quoi craquer en quelques semaines. Je l'avais peut-être surestimer. Sans doute que c'était trop tôt pour elle et qu'elle n'était tout simplement pas prête à vouloir guérir et n'avait pas la volonté de s'en sortir. Je ne pouvais pas lui en vouloir, parfois ça prend plus de temps qu'on le souhaiterait pour avoir l'a volonté d'arrêter tout ça.
J'aurais pu l'arrêter ou quoi que ce soit, mais au lieu de ça, je refermais la porte derrière moi pour venir m'asseoir à ses côtés en l'a regardant se piquer. Honnêtement, à part l'a faire partir en crise si je l'arrêtais, ça ne servirait absolument à rien. Je restais sans un mot. Je l'a regardais juste faire.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2887
Messages : 266
Date d'inscription : 11/03/2018
Avatar : Eleanor Calder
Crédits : © bbchat
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Réaliser que Travis est en vie me fait encore une vague d’émotions assez intense. Moi qui croyais l’avoir perdu, je respirais enfin. Tout allait tellement vite ici que j’en avais quelque peu le tournis. Depuis quand est-ce que je me confiais ? Peut-être parce que je lui avais murmuré ces paroles juste avant de somnoler à ses côtés.. alors forcément, le dire une seconde fois à haute voix, cette fois-ci alors qu’il est éveillé.. Ce n’était plus aussi compliqué que la première fois. Son sourire entraînait le mien, sachant très bien que je lui avais emprunté ses mots. Un autre baiser et dieu seul sait depuis combien de temps j’ai arrêté de les compter tant il y en a entre nous. Me volant ma réponse, je pouffais doucement contre lui, n’ayant pas envie de bouger de là. Sa réaction fasse à mes mots me fit très rapidement préciser ma pensée car je sentais l’incident diplomatique très proche. En tout cas, ça l’amusait que je me ridiculise face à lui et j’en rougissais légèrement. Si je m’attendais à ça.. Sa promesse m’allait droit au cœur alors que je collais contre lui, prête à retourner me reposer plus sereinement cette fois-ci, rassurée pour la suite de notre séjour.
_______ COUPLE DAYS LATER
Secondes. Minutes. Heures. Journées. Semaines. Le temps passait plus vite que je ne l’aurais cru ici, mais je ne m’y faisais toujours pas. J’avais envie que l’on retourne dans notre appartement, chez nous. Néanmoins, je savais que la vie que nous menions ici, tous les deux, avec les évolutions présentes.. En fait, je ne savais pas ce qui se passerait une fois dehors. Suis-je assez forte pour surmonter mon passé ? J’avais encore de forts doutes. Je voyais les progrès de Travis ainsi que les miens. Je parlais plus en groupe, sans pour autant adresser la moindre attention aux autres en dehors de ces temps. Je n’avais d’yeux que pour mon colocataire et cela me convenait pleinement. Je sentais le regard des gens sur nous, mais ça m’était égal. Enfin, c’était ce que je croyais jusqu’à ce que je me retrouve seule dans le self. Encore une fois, je passais un repas sans lui et ça commençait à me peser comme situation car je n’avais pas envie de partager ce moment seule. Sauf aujourd’hui.
« Hé la copine de l’anorexique ! » Tout mon corps se raidit brutalement. J’avais du mal entendre. Tellement mal imaginer des paroles aussi stupides, blessantes et basses venant d’un être humain. « Oh hé, la drogué, tu m’écoutes ? » Une main se posait sur mon épaule et ma fourchette se planta directement dedans. J’avais réussi à me maitriser pour éviter qu’elle ne transperce sa main, mais c’était sûrement déjà bien implanté. « Sale pute qu’est-ce que tu m’as fait ?! » L’homme en face de moi me lançait un regard haineux alors que je me relevais pour lui faire face. « Va mourir plus loin » crachais-je alors qu’un infirmier me hurlait de sortir alors qu’il prenait soin de l’homme qui ne supportait pas la douleur. Je ne devrais pas me faire d’ennemis mais là.. Non. Je ne cautionnerais jamais ça. Que l’on me traite de drogué ou de pute passe encore, mais hors de question que l’on mentionne Travis en parlant d’un anorexique. Même s’il l’est.
Sortant donc sans manger – je devais manger autant que mon ami, je crois – j’allais d’un pas sûr jusque ma chambre, claquant la porte derrière moi. J’allais avoir des problèmes, mais ce n’était pas mon problème. Mon cœur pulsait dans ma poitrine, mes mains tremblaient et mon ventre se contractait violemment. Pas d’envie de vomir, mais j’avais besoin de me défouler. Malheureusement, je ne pouvais pas tirer sur une cible ou aller taper dans quelque chose. Je ne préférais pas mettre les pieds dans la « salle de sport » de l’hôpital. Sans façon. Alors je posais mon regard sur une petite boite que j’avais caché dans ma chambre. Son contenu était simple : une fiole de morphine et une seringue. Comment me les étais-je procuré ? Disons que j’ai un peu utilisé celle de Travis lorsqu’il avait fait sa crise cardiaque. Soit, pour le coup, cela faisait des semaines que je n’y avais pas touchées, mais il fallait que je l’utilise. C’était le seul moyen. Préparant cette seringue, je prenais une dose pas pour me calmer uniquement, mais bien plus pour divaguer. Qu’elle serve de drogue et non de calmant.
Utilisant un élastique en guise de garrot, j’allais planter l’aiguille alors que la porte s’ouvrait. Si cela avait été une infirmière, j’aurais déjà injecté tout le produit.. sauf que c’était Travis, tout frais et pimpant. Sa bonne humeur se calma rapidement en voyant les produits et mon geste. Je pensais qu’il dirait ou ferait quelque chose, mais il s’installa simplement à mes côtés, sans un mot. Je fus déstabilisée sur-le-champ. Il voulait me regarder me piquer ? Ne trouvant toujours pas la paix intérieure, je m’injectais finalement que la moitié de la dose prévue, sachant que ça me calmerait d’une manière très efficace.. sans trop me faire perdre pied. Je rangeais le tout en faisant attention à l’aiguille, avant de venir grimper sur mon colocataire, passant mes bras autour de sa nuque. Je ne savais pas trop quoi dire, en réalité. « Tu m’as manqué » soufflais-je simplement, mes tremblements et palpitations diminuant progressivement. J’avais l’impression de m’enfoncer peu à peu dans un nuage, un coussin de coton très agréable qui me fit sourire béatement. Voilà, c’était mille fois mieux ainsi..
_______ COUPLE DAYS LATER
Secondes. Minutes. Heures. Journées. Semaines. Le temps passait plus vite que je ne l’aurais cru ici, mais je ne m’y faisais toujours pas. J’avais envie que l’on retourne dans notre appartement, chez nous. Néanmoins, je savais que la vie que nous menions ici, tous les deux, avec les évolutions présentes.. En fait, je ne savais pas ce qui se passerait une fois dehors. Suis-je assez forte pour surmonter mon passé ? J’avais encore de forts doutes. Je voyais les progrès de Travis ainsi que les miens. Je parlais plus en groupe, sans pour autant adresser la moindre attention aux autres en dehors de ces temps. Je n’avais d’yeux que pour mon colocataire et cela me convenait pleinement. Je sentais le regard des gens sur nous, mais ça m’était égal. Enfin, c’était ce que je croyais jusqu’à ce que je me retrouve seule dans le self. Encore une fois, je passais un repas sans lui et ça commençait à me peser comme situation car je n’avais pas envie de partager ce moment seule. Sauf aujourd’hui.
« Hé la copine de l’anorexique ! » Tout mon corps se raidit brutalement. J’avais du mal entendre. Tellement mal imaginer des paroles aussi stupides, blessantes et basses venant d’un être humain. « Oh hé, la drogué, tu m’écoutes ? » Une main se posait sur mon épaule et ma fourchette se planta directement dedans. J’avais réussi à me maitriser pour éviter qu’elle ne transperce sa main, mais c’était sûrement déjà bien implanté. « Sale pute qu’est-ce que tu m’as fait ?! » L’homme en face de moi me lançait un regard haineux alors que je me relevais pour lui faire face. « Va mourir plus loin » crachais-je alors qu’un infirmier me hurlait de sortir alors qu’il prenait soin de l’homme qui ne supportait pas la douleur. Je ne devrais pas me faire d’ennemis mais là.. Non. Je ne cautionnerais jamais ça. Que l’on me traite de drogué ou de pute passe encore, mais hors de question que l’on mentionne Travis en parlant d’un anorexique. Même s’il l’est.
Sortant donc sans manger – je devais manger autant que mon ami, je crois – j’allais d’un pas sûr jusque ma chambre, claquant la porte derrière moi. J’allais avoir des problèmes, mais ce n’était pas mon problème. Mon cœur pulsait dans ma poitrine, mes mains tremblaient et mon ventre se contractait violemment. Pas d’envie de vomir, mais j’avais besoin de me défouler. Malheureusement, je ne pouvais pas tirer sur une cible ou aller taper dans quelque chose. Je ne préférais pas mettre les pieds dans la « salle de sport » de l’hôpital. Sans façon. Alors je posais mon regard sur une petite boite que j’avais caché dans ma chambre. Son contenu était simple : une fiole de morphine et une seringue. Comment me les étais-je procuré ? Disons que j’ai un peu utilisé celle de Travis lorsqu’il avait fait sa crise cardiaque. Soit, pour le coup, cela faisait des semaines que je n’y avais pas touchées, mais il fallait que je l’utilise. C’était le seul moyen. Préparant cette seringue, je prenais une dose pas pour me calmer uniquement, mais bien plus pour divaguer. Qu’elle serve de drogue et non de calmant.
Utilisant un élastique en guise de garrot, j’allais planter l’aiguille alors que la porte s’ouvrait. Si cela avait été une infirmière, j’aurais déjà injecté tout le produit.. sauf que c’était Travis, tout frais et pimpant. Sa bonne humeur se calma rapidement en voyant les produits et mon geste. Je pensais qu’il dirait ou ferait quelque chose, mais il s’installa simplement à mes côtés, sans un mot. Je fus déstabilisée sur-le-champ. Il voulait me regarder me piquer ? Ne trouvant toujours pas la paix intérieure, je m’injectais finalement que la moitié de la dose prévue, sachant que ça me calmerait d’une manière très efficace.. sans trop me faire perdre pied. Je rangeais le tout en faisant attention à l’aiguille, avant de venir grimper sur mon colocataire, passant mes bras autour de sa nuque. Je ne savais pas trop quoi dire, en réalité. « Tu m’as manqué » soufflais-je simplement, mes tremblements et palpitations diminuant progressivement. J’avais l’impression de m’enfoncer peu à peu dans un nuage, un coussin de coton très agréable qui me fit sourire béatement. Voilà, c’était mille fois mieux ainsi..
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 3130
Messages : 355
Date d'inscription : 03/04/2018
Avatar : Louis Tomlinson
Crédits : jukeboxe
Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
La chose la plus bizarre que j'ai eu à faire de toute ma vie/ M'asseoir et l'a regarder se droguer. Justement, je me demandais comment est-ce que j'allais réagir le jour où je l'a surprendrai -car ça allait sûrement finir par arriver- et bien, j'avais à présent ma réponse. Compréhensif et intentionné à son égare, car rien ne sert de piquer une crise. Surtout dans l'état dans lequel elle se trouvait à la prise de se calmant. Une part de moi été assez fier d'être arrivé comme un parfait bourrin dans sa chambre. Peut-être avais-je limité les dégâts. En tout cas, elle n'avait pas l'air fâché.
Surpris de la retrouver à califourchon sur moi, je souriais. "Toi aussi" Mes mains sur ses hanches que je caressais délicatement, je réfléchissais la raison pour laquelle j'étais en premier lieu, venu toqué à sa porte. "ça te dis ce soir une virée nocturne sur le toit ?" demandais-je en brandissant les clés de l'hôpital ? Je suis un sale môme sous mes airs d'ange, mais on ne peut pas m'accuser, j'ai l'air si adorable (a) Bon en réalité, toute l'équipe médicale se méfie de moi, car ils savent à quel point je suis très manipulateur, mais il faut croire qu'on n'a pas fait le point avec cette petite stagiaire. "Après j'ai aussi les clés des cuisines si tu veux te faire une orgie de bouffe et j'en passe " Mais je préférais largement m'exiler à hauteur de géant voir toute la ville que m'enfermer dans un endroit remplit de nourriture. Le chois lui appartenait, je l'emmènerais là où elle le souhaitait.
Surpris de la retrouver à califourchon sur moi, je souriais. "Toi aussi" Mes mains sur ses hanches que je caressais délicatement, je réfléchissais la raison pour laquelle j'étais en premier lieu, venu toqué à sa porte. "ça te dis ce soir une virée nocturne sur le toit ?" demandais-je en brandissant les clés de l'hôpital ? Je suis un sale môme sous mes airs d'ange, mais on ne peut pas m'accuser, j'ai l'air si adorable (a) Bon en réalité, toute l'équipe médicale se méfie de moi, car ils savent à quel point je suis très manipulateur, mais il faut croire qu'on n'a pas fait le point avec cette petite stagiaire. "Après j'ai aussi les clés des cuisines si tu veux te faire une orgie de bouffe et j'en passe " Mais je préférais largement m'exiler à hauteur de géant voir toute la ville que m'enfermer dans un endroit remplit de nourriture. Le chois lui appartenait, je l'emmènerais là où elle le souhaitait.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2887
Messages : 266
Date d'inscription : 11/03/2018
Avatar : Eleanor Calder
Crédits : © bbchat
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Travis venait d’entrer dans la pièce au pire des moments, soit lorsque je me droguais. J’aurais aimé que cela ne se produise jamais. Je n’étais pas prête à ses réactions, peu importe lesquelles car je savais que dans n’importe quel cas, cela serait une grande dose de stress et de bouleversement. Mon cœur s’emballait à le voir ici et je ne savais plus comment agir. D’autant plus qu’il venait s’installer simplement à mes côtés. Comme ça, sans un mot et sans un regard de travers. Je ne pus arrêter complètement mon geste, injectant une dose pharmaceutique dans mon corps afin de calmer mon énervement suite à l’altercation dans la cantine. Rangeant tout, je venais sur lui pour l’enlacer, ayant besoin de sa présence pendant que mes tremblements se calmaient progressivement. Je souriais à sa réponse alors que j’écoutais sa proposition avec un grand sourire, en voyant les clés dans ses mains. « Tu es un homme plein de surprise » murmurais-je en venant l’embrasser. « Une orgie non, mais je ne dirais pas non à un petit repas » avouais-je, le ventre vide. Ma psy m’avait fait la remarque que « ce n’est pas parce que Travis ne mange pas, que je devrais faire pareil ». Je le savais, mais j’avais simplement envie de déjeuner avec lui..
Mon corps se détendait progressivement, me faisant sourire de bien-être. Venant me coller contre lui, je le poussais pour l’allonger sur le lit, restant dans ses bras pour profiter de ses caresses. « Tu penses que je pourrais partager mes repas avec toi ? » demandais-je prudemment, car je ne voulais pas que ce moment devienne un stess si je me trouvais face à lui. Ce n’était pas du tout mon intention. Divaguant quelque peu, je venais glisser une main sous son t-shirt pour caresser sa peau. Je ne pouvais pas le nier, j’avais très envie. Notre première fois avait été magique, bien que catastrophique sur la fin, et j’aimerais refaire cela mais il n’avait pas repris assez de poids, je pense, alors j’allais devoir rester patiente. Autant dire que c’est un véritable calvaire de rester en mode amis pour le moment. « On se rejoint à quelle heure ? » demandais-je, un peu ailleurs en retirant ma main pour éviter de craquer. Alors que je pensais juste me calmer, je sentais que quelque chose dérivait en moi et je redoutais de perdre le contrôle. Comme avant..
Mon corps se détendait progressivement, me faisant sourire de bien-être. Venant me coller contre lui, je le poussais pour l’allonger sur le lit, restant dans ses bras pour profiter de ses caresses. « Tu penses que je pourrais partager mes repas avec toi ? » demandais-je prudemment, car je ne voulais pas que ce moment devienne un stess si je me trouvais face à lui. Ce n’était pas du tout mon intention. Divaguant quelque peu, je venais glisser une main sous son t-shirt pour caresser sa peau. Je ne pouvais pas le nier, j’avais très envie. Notre première fois avait été magique, bien que catastrophique sur la fin, et j’aimerais refaire cela mais il n’avait pas repris assez de poids, je pense, alors j’allais devoir rester patiente. Autant dire que c’est un véritable calvaire de rester en mode amis pour le moment. « On se rejoint à quelle heure ? » demandais-je, un peu ailleurs en retirant ma main pour éviter de craquer. Alors que je pensais juste me calmer, je sentais que quelque chose dérivait en moi et je redoutais de perdre le contrôle. Comme avant..
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 3130
Messages : 355
Date d'inscription : 03/04/2018
Avatar : Louis Tomlinson
Crédits : jukeboxe
Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Ses mains sous mon t-shirt ne me laissaient pas indifférent et cela devenait de plus en plus compliqué pour se concentrer sur notre conversation. Rien de bien sérieux en soit, mais je savais qu'il y avait toujours un petit risque si nous venions à avoir de nouveau des rapports sexuels. J'étais bien conscient que nous étions arrivé là exclusivement à cause de moi, mais elle ne semblait pas m'en vouloir, ce qui m'enlevait un gros poids. A vrai dire, même si cela avait été le cas, je n'aurais probablement pas changé mes habitudes alimentaires pour elle.
Je notais qu'il faille penser à faire un petit détour à la cuisine afin qu'elle grignote quelque chose. J'osais espérer qu'elle mange à sa faim malgré que je ne sois pas avec elle durant les heures de repas. Je n'aurais pas pensé que cela puisse lui tenir à coeur que je mange à ses côtés. J'en découvre tous les jours un peu plus sur elle. "Faut que j'en parle à une infirmière, mais il faut que tu puisse supporter que même si je mange avec toi, y aura constamment une infirmière à notre table..." Moi aussi cela m'agaçait que mes repas soient scruté à la loupe, mais j'avais pris "l'habitude"
"vingt-et-une heure trente ça t'irais ?" C'est là où le couvre feu s'éteint, où ils procèdent au changement d'équipe et donc où l'on peut se faire tranquillement la malle. Je souriais avant d'inverser brutalement les positions et l'embrasser à pleine bouche. "Allez, faut j'y aille, à ce soir. Prend soin de toi" Je partais du lit pour finalement sortir de sa chambre.
_________________21H30
Tout été calculé. 19H00, le repas, 21H fin du repas (du moins pour moi), entre 20h et 21h, loisir, pause clope et j'en passe jusque 21h30, l'heure du couché. J'avais pris soin de pouvoir prendre ma pause cigarette aussi avant de regagner ma chambre, enfiler un jogging qui me servait de pyjama et faire mine que bien entendu, j'allais tranquillement dormir. 21h30. Un regard à gauche, un regard à droite, je lui avais donné rendez-vous devant la porte du toit. Avant cela, je pris soin de faire un petit détour directement les cuisines pour remplir un sac de nourriture avant de rejoindre Sarah. 21h45. "Désolé du retard, mais je suis parti de chercher de quoi nourrir ton petit estomac" je souriais en insérant la clé dans la serrure. "Madame" je lui fis la révérance pour l'inviter sur le toit de l'hôpital.
Je lui laissais prendre place, alors que je sortais tout ce qu'il y avait dans mon sac. "Je t'ai pris du pain, du beurre, des fruits, de la salade, du jambon et deux bouteilles d'eau. Je ne savais pas ce que tu voulais" Je déposais tout par terre. Je m'allongeais sur le sol, profitant de pouvoir enfin respirer l'air frai de Los Angeles.
Je notais qu'il faille penser à faire un petit détour à la cuisine afin qu'elle grignote quelque chose. J'osais espérer qu'elle mange à sa faim malgré que je ne sois pas avec elle durant les heures de repas. Je n'aurais pas pensé que cela puisse lui tenir à coeur que je mange à ses côtés. J'en découvre tous les jours un peu plus sur elle. "Faut que j'en parle à une infirmière, mais il faut que tu puisse supporter que même si je mange avec toi, y aura constamment une infirmière à notre table..." Moi aussi cela m'agaçait que mes repas soient scruté à la loupe, mais j'avais pris "l'habitude"
"vingt-et-une heure trente ça t'irais ?" C'est là où le couvre feu s'éteint, où ils procèdent au changement d'équipe et donc où l'on peut se faire tranquillement la malle. Je souriais avant d'inverser brutalement les positions et l'embrasser à pleine bouche. "Allez, faut j'y aille, à ce soir. Prend soin de toi" Je partais du lit pour finalement sortir de sa chambre.
_________________21H30
Tout été calculé. 19H00, le repas, 21H fin du repas (du moins pour moi), entre 20h et 21h, loisir, pause clope et j'en passe jusque 21h30, l'heure du couché. J'avais pris soin de pouvoir prendre ma pause cigarette aussi avant de regagner ma chambre, enfiler un jogging qui me servait de pyjama et faire mine que bien entendu, j'allais tranquillement dormir. 21h30. Un regard à gauche, un regard à droite, je lui avais donné rendez-vous devant la porte du toit. Avant cela, je pris soin de faire un petit détour directement les cuisines pour remplir un sac de nourriture avant de rejoindre Sarah. 21h45. "Désolé du retard, mais je suis parti de chercher de quoi nourrir ton petit estomac" je souriais en insérant la clé dans la serrure. "Madame" je lui fis la révérance pour l'inviter sur le toit de l'hôpital.
Je lui laissais prendre place, alors que je sortais tout ce qu'il y avait dans mon sac. "Je t'ai pris du pain, du beurre, des fruits, de la salade, du jambon et deux bouteilles d'eau. Je ne savais pas ce que tu voulais" Je déposais tout par terre. Je m'allongeais sur le sol, profitant de pouvoir enfin respirer l'air frai de Los Angeles.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2887
Messages : 266
Date d'inscription : 11/03/2018
Avatar : Eleanor Calder
Crédits : © bbchat
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Être si proche me faisait un bien fou. Certes, j’avais pris de la drogue et je n’étais pas à cent pour cent moi-même, mais le fait que je n’en ai pris qu’un peu me permettait de garder le contrôle. Un peu dans le vague, je ne le lâchais plus, étant bien contre lui. Depuis quand étais-je si bien dans les bras d’un homme ? Travis devait m’avoir ensorcelé. Doucement, je lui avais demandé si je pouvais manger avec lui, car partager mes maigres plats toute seule.. Je commençais à saturer. Je voudrais partager ces instants avec un homme qui compte pour moi et qui me pousse vers le haut. « Genre elle est là et elle compte ce que tu manges ? » demandais-je assez sérieusement. Ils pourraient mettre une caméra de surveillance à ce compte-là. Enfin, j’étais prête à accepter ça si cela pouvait me permettre d’être à ses côtés quelques minutes de plus chaque jour. Soupirant doucement, je n’imaginais pas trop ce qu’il vivait ici, alors j’aimerais pouvoir voir tout ça un peu plus. Peut-être que ça ferait en sorte que je ne reprenne plus de drogue..
Son heure me convenait totalement et je hochais la tête pour le lui faire comprendre. Apparemment, Travis connaissait parfaitement le système de l’hôpital et ça m’amusait. Lui qui avait l’air d’être sage et bien rangé.. Quel petit diable dis-donc. Je fus surprise de me voir arriver sous lui. Quelle force ! Je souriais comme une idiote en prolongeant son baiser, fondant complètement sous ses surprises. « Toi aussi » murmurais-je avant de le laisser partir à contre cœur. La morphine prenant place dans mon corps, je me détendais progressivement, m’enroulant dans mes draps pour faire une douce sieste réparatrice avant de devoir affronter le dîner et les remontrances de Rachel, ma psy, au moment de ce repas. J’allais aussi devoir lui parler de ma prise de drogue.. Autant être honnête et tout lui dire, au moins, elle serait au courant du pourquoi et du comment.
________________21h30
Le repas, avais-je dit ? J’avais tout simplement refusé de toucher à mon assiette. Pourquoi ? Parce que l’on m’avait placé en face de l’homme à qui j’avais enfoncé la fourchette ce midi et que son regard cherchait à me défier et à me faire déraper. J’avais rapidement fini par me retrouver dans le bureau de ma psy pour lui expliquer la situation. Je savais qu’elle ne pouvait pas se plier à tout ce que je suis et à mes spécialités, mais je savais qu’elle faisait son maximum. Heureusement que j’étais tombée sur elle. Revenant à ma chambre sans avoir manger vers 21h, je m’étais vêtue d’un jogging et vêtements de sport. Feignant d’aller à quelque part, j’arrivais à notre lieu de rendez-vous.. ayant un peu peur de me faire choper, car je restais plusieurs longues minutes toute seule. Qu’est-ce qu’il faisait ?
Travis arrivait enfin et je pouvais respirer. « J’ai cru qu’il t’avait menotté au lit » marmonnais-je, l’idée étant finalement plus amusante qu’effrayante. Je pouffais en passant après son « madame », découvrant ainsi le toit. C’était la première fois que je me retrouvais là et je trouvais l’endroit parfait. M’asseyant sur le sol, je regardais avec envie tout le butin qu’il avait ramené des cuisines. « C’est parfait » dis-je doucement en attrapant le pain, le beurre, la salade et le jambon pour me faire un sandwich. « Tu en veux un ? » proposais-je poliment, histoire de ne pas être en mode « grosse bouffe » toute seule. Je regardais le ciel, subjuguée. « C’est magnifique ici » soufflais-je en souriant avant de poser mon regard sur lui. « On risque quoi si quelqu’un nous voit ici ? » me demandais-je tout à coup. Je n’avais pas envie que l’on nous punisse en nous séparant. On avait passé l’âge de ce genre de trucs et je ne supporterais pas d’être loin de lui. Oui.. Je craque de plus en plus pour lui..
Son heure me convenait totalement et je hochais la tête pour le lui faire comprendre. Apparemment, Travis connaissait parfaitement le système de l’hôpital et ça m’amusait. Lui qui avait l’air d’être sage et bien rangé.. Quel petit diable dis-donc. Je fus surprise de me voir arriver sous lui. Quelle force ! Je souriais comme une idiote en prolongeant son baiser, fondant complètement sous ses surprises. « Toi aussi » murmurais-je avant de le laisser partir à contre cœur. La morphine prenant place dans mon corps, je me détendais progressivement, m’enroulant dans mes draps pour faire une douce sieste réparatrice avant de devoir affronter le dîner et les remontrances de Rachel, ma psy, au moment de ce repas. J’allais aussi devoir lui parler de ma prise de drogue.. Autant être honnête et tout lui dire, au moins, elle serait au courant du pourquoi et du comment.
________________21h30
Le repas, avais-je dit ? J’avais tout simplement refusé de toucher à mon assiette. Pourquoi ? Parce que l’on m’avait placé en face de l’homme à qui j’avais enfoncé la fourchette ce midi et que son regard cherchait à me défier et à me faire déraper. J’avais rapidement fini par me retrouver dans le bureau de ma psy pour lui expliquer la situation. Je savais qu’elle ne pouvait pas se plier à tout ce que je suis et à mes spécialités, mais je savais qu’elle faisait son maximum. Heureusement que j’étais tombée sur elle. Revenant à ma chambre sans avoir manger vers 21h, je m’étais vêtue d’un jogging et vêtements de sport. Feignant d’aller à quelque part, j’arrivais à notre lieu de rendez-vous.. ayant un peu peur de me faire choper, car je restais plusieurs longues minutes toute seule. Qu’est-ce qu’il faisait ?
Travis arrivait enfin et je pouvais respirer. « J’ai cru qu’il t’avait menotté au lit » marmonnais-je, l’idée étant finalement plus amusante qu’effrayante. Je pouffais en passant après son « madame », découvrant ainsi le toit. C’était la première fois que je me retrouvais là et je trouvais l’endroit parfait. M’asseyant sur le sol, je regardais avec envie tout le butin qu’il avait ramené des cuisines. « C’est parfait » dis-je doucement en attrapant le pain, le beurre, la salade et le jambon pour me faire un sandwich. « Tu en veux un ? » proposais-je poliment, histoire de ne pas être en mode « grosse bouffe » toute seule. Je regardais le ciel, subjuguée. « C’est magnifique ici » soufflais-je en souriant avant de poser mon regard sur lui. « On risque quoi si quelqu’un nous voit ici ? » me demandais-je tout à coup. Je n’avais pas envie que l’on nous punisse en nous séparant. On avait passé l’âge de ce genre de trucs et je ne supporterais pas d’être loin de lui. Oui.. Je craque de plus en plus pour lui..
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 3130
Messages : 355
Date d'inscription : 03/04/2018
Avatar : Louis Tomlinson
Crédits : jukeboxe
Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
J'avais horreur d'être en retard et encore plus lorsque je n'ai aucun moyen de communiquer avec la personne à qui j'ai donné rendez-vous. Heureusement qu'on ne m'avait pas menotté. Cette pensée me faisait doucement sourire, car sorti de son contexte cela pouvait avoir un sens assez ambiguë. Néanmoins, c'était assez drôle.
Soit, je laissais mademoiselle prendre place pour un petit pique-nique nocturne. Elle avait l'air d'avoir faim et ça me faisait plaisir qu'elle prenne de quoi manger. Sauter les repas n'est pas quelque chose de très saint pour la santé. Je ne suis pas le mieux placé pour dire cela je l'admet, mais on va dire que moi c'est différent. Cela fait tellement longtemps que je saute des repas, que mon corps à pris l'habitude. C'est à présent le contraire, quand je ne saute pas de repas, c'est mon corps qui ne suit pas.
« Tu en veux un ? » Je mis quelques secondes avant de comprendre qu'elle s'adressait réellement à moi et en même temps, il n'y avait personne d'autre que nous deux sur ce toit. Je lui offrais mon plus beau sourire pour lui répondre. "Nan merci" je l'a regardais doucement manger. "J'ai demandé pour les repas. Ils disent que je ne suis pas encore prêt..." J'espérais ne pas l'avoir déçu. Si seulement c'était moi qui choisissais, je mangerais avec Sarah tous les jours.
Je m'allongeais pour regard le ciel étoilé, alors que j'écoutais attentivement mon amie. "Je ne me suis jamais posé la question" Après tout, qu'est-ce qui pouvait nous arriver de pire qu'être enfermer dans un hôpital ? Pour ma part j'avais déjà interdiction d'appel, de visite et de sortie, alors je n'avais peur d'aucune sanction. "Peut-être réduction de clope, interdiction de se voir, rester dans sa chambre sauf pour les repas et les rendez-vous au psy" Je me retournais pour me retrouver sur le ventre et non sur le dos. "Mais je ne me suis jamais fait pincer" Je souriais en lui déposant un bisou sur la joue avant de me relever d'un coup pour venir m'asseoir au bord du building. Ce silence, cette nuit, cela faisait un bien fou.
Soit, je laissais mademoiselle prendre place pour un petit pique-nique nocturne. Elle avait l'air d'avoir faim et ça me faisait plaisir qu'elle prenne de quoi manger. Sauter les repas n'est pas quelque chose de très saint pour la santé. Je ne suis pas le mieux placé pour dire cela je l'admet, mais on va dire que moi c'est différent. Cela fait tellement longtemps que je saute des repas, que mon corps à pris l'habitude. C'est à présent le contraire, quand je ne saute pas de repas, c'est mon corps qui ne suit pas.
« Tu en veux un ? » Je mis quelques secondes avant de comprendre qu'elle s'adressait réellement à moi et en même temps, il n'y avait personne d'autre que nous deux sur ce toit. Je lui offrais mon plus beau sourire pour lui répondre. "Nan merci" je l'a regardais doucement manger. "J'ai demandé pour les repas. Ils disent que je ne suis pas encore prêt..." J'espérais ne pas l'avoir déçu. Si seulement c'était moi qui choisissais, je mangerais avec Sarah tous les jours.
Je m'allongeais pour regard le ciel étoilé, alors que j'écoutais attentivement mon amie. "Je ne me suis jamais posé la question" Après tout, qu'est-ce qui pouvait nous arriver de pire qu'être enfermer dans un hôpital ? Pour ma part j'avais déjà interdiction d'appel, de visite et de sortie, alors je n'avais peur d'aucune sanction. "Peut-être réduction de clope, interdiction de se voir, rester dans sa chambre sauf pour les repas et les rendez-vous au psy" Je me retournais pour me retrouver sur le ventre et non sur le dos. "Mais je ne me suis jamais fait pincer" Je souriais en lui déposant un bisou sur la joue avant de me relever d'un coup pour venir m'asseoir au bord du building. Ce silence, cette nuit, cela faisait un bien fou.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2887
Messages : 266
Date d'inscription : 11/03/2018
Avatar : Eleanor Calder
Crédits : © bbchat
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Passer du temps avec Travis était le meilleur moment de la journée. D’ailleurs, nous avions passé une situation très étrange il y a quelques heures. Sa réaction fasse à ma prise de drogue me perturbait toujours autant. Comment faisait-il pour ne pas vouloir intervenir ? Juste être présent et changer quand même les choses ? Je me perdais un peu dans mes pensées avant qu’il n’arrive pour accéder au toit de l’hôpital. Cet instant n’appartenait qu’à nous et j’en étais pleinement ravie. C’était tellement rare de se retrouver juste l’un et l’autre, sans personne d’autre ou sans être interrompu. La dernière fois devait remonter à notre première fois – enfin, seconde en réalité – ensemble. J’aimerais tellement pouvoir remettre ça pour ne plus penser à sa presque mort. Préparant désormais mon sandwich, je lui avais proposé de lui en faire un. Comme je m’y attendais un peu, il déclina ma proposition mais cela ne me surprenait pas. Après tout, il avait déjà pris son dîner, je n’avais pas envie qu’il se sente mal durant notre petit rendez-vous. La suite me coupa quelque peu l’appétit. « D’accord » dis-je avec un léger sourire pour ne pas montrer ma déception à cette annonce. J’avais de plus en plus de difficulté à accepter toutes les règles d’ici. D’autant plus que me faire des amis était impossible, que je mangeais peu et que je ne pouvais pas profiter de mon colocataire comme bon me semblait. Je tuerais pour retourner chez nous et dormir chaque nuit avec lui.
Mangeant tout de même mon repas, je lui avais demandé ce qui nous risquions si quelqu’un venait à nous trouver là. Sa réponse me fit d’abord sourire avant de me mettre un coup de stress. « Interdiction de se voir ? » lui demandais-je de répéter pour être certaine d’avoir compris ses paroles. Autant dire qu’ils allaient devoir m’attacher pour ne pas que je retourne tout l’hôpital. Je le regardais se tourner, lui accordant un petit sourire à sa remarque d’après. « Tu caches une cape d’invisibilité ? » pouffais-je doucement, réceptionnant son baiser sur ma joue avec plaisir. Notre relation me plaisait énormément. C’était simple, clair et doux. Je n’avais pas besoin de plus. Finissant mon dîner, mes yeux le suivaient vers le bord du bâtiment. Si j’avais peur qu’il saute ? Non. Je sauterais avec lui, de toute façon. Embarquant une bouteille d’eau avec moi, je le rejoignais pour m’asseoir à ses côtés. « J’aimerais bien revenir plus souvent ici » murmurais-je en profitant du calme et des étoiles. Doucement, je posais une main sur l’une des siennes, avant de caler ma tête sur son épaule. « Merci d’être venu, cet après-midi » chuchotais-je. « J’ai jeté le reste » dis-je tout bas, en caressant sa main. Comme ça, je ne serais pas tentée et c’est tout. Je n’avais pas envie qu’il me revoit faire un tel geste.
Mangeant tout de même mon repas, je lui avais demandé ce qui nous risquions si quelqu’un venait à nous trouver là. Sa réponse me fit d’abord sourire avant de me mettre un coup de stress. « Interdiction de se voir ? » lui demandais-je de répéter pour être certaine d’avoir compris ses paroles. Autant dire qu’ils allaient devoir m’attacher pour ne pas que je retourne tout l’hôpital. Je le regardais se tourner, lui accordant un petit sourire à sa remarque d’après. « Tu caches une cape d’invisibilité ? » pouffais-je doucement, réceptionnant son baiser sur ma joue avec plaisir. Notre relation me plaisait énormément. C’était simple, clair et doux. Je n’avais pas besoin de plus. Finissant mon dîner, mes yeux le suivaient vers le bord du bâtiment. Si j’avais peur qu’il saute ? Non. Je sauterais avec lui, de toute façon. Embarquant une bouteille d’eau avec moi, je le rejoignais pour m’asseoir à ses côtés. « J’aimerais bien revenir plus souvent ici » murmurais-je en profitant du calme et des étoiles. Doucement, je posais une main sur l’une des siennes, avant de caler ma tête sur son épaule. « Merci d’être venu, cet après-midi » chuchotais-je. « J’ai jeté le reste » dis-je tout bas, en caressant sa main. Comme ça, je ne serais pas tentée et c’est tout. Je n’avais pas envie qu’il me revoit faire un tel geste.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|