YESTERDAY'S NEWS |48
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 3113
Messages : 355
Date d'inscription : 03/04/2018
Avatar : Louis Tomlinson
Crédits : jukeboxe
Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Le départ étant prévu que pour dix huit heures, on s'était occupé comme on pouvait. J'avais surtout pris le soin de m'occuper de Sarah, veiller à ce qu'elle manque de rien, l'a rassurer, qu'elle aille bien et j'en passe. Nous nous étions aussi hâté au ménage pour éviter de retrouver un appartement en piteux états, mais surtout pour penser à autre chose qu'à l'entrée à l'hôpital. Vous comprenez qu'entre cinq heures du matin et dix huit heure, le temps paraît trèèèès long.
L'horloge affichait enfin dix-huit heure. C'est un vanne spécialement préparé pour moi -afin d'éviter toute fugue de ma part- qui s'arrêta devant notre appartement. Je remarquais que ni elle, ni moi aimions nous encombrer. Un sac chacun était amplement suffisant. Bon, j'en avais un de plus je dois bien l'avouer, mais j'aime bien prendre des au cas où je me fais chier puisque j'ai interdiction de me dépenser, alors les cahiers et les livres, ça y va. Venir accompagné es une première pour moi et je me disais que j'aurais un peu moins de chance de m'ennuyer.
Le trajet paru fort long et trop court à la fois. L'immeuble géant se dessina sous nos yeux et c'est par pure réflexe que j'attrapai la main de Sarah pour ne pas qu'elle panique. "Tout ira bien" elle va s'en doute finir par me gifler si je continue de lui dire ça, mais je sais que tout se passera bien. Car elle n'était pas seule.
Je soupirais en sortant, me dirigeant vers la porte d'entrée, puis vers l'accueil. "Travis Gaultier c'est ça ?" Même pas le temps de me présenter, je souriais à la dame. "Sarah Whitehead ?" Demandait-elle tout aussi tôt. "Tu verras, tu vas très vite te sentir comme chez toi, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut tout faire pour ne pas y sortir. Notre but c'est de vous voir sortir vite et pleine forme" disait-elle un brin d'humour et de joie dans sa voix. "Suivez-moi" Nous nous engageâmes dans l'ascenseur directement le troisième étage: addiction, toxicomanie "Je vais vous montrer votre chambre" Le couloir semblait interminable avant qu'elle ne pousse la porte. "Pas de serrure, c'est normal" La chambre était assez grand pour une personne, mais elle manquait de décoration. Murs blancs qui foutait la chaire de poule, une télé, un lit, une chaise et une table. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. "Je te laisse t'installer" J'espère qu'elle s'y plaise. "En fait, pour le moment on va rester ensemble, si ça ne vous gêne pas" Dis-je en reprenant la main de Sarah.
On voyait dans son regard qu'elle comprenait très bien. Si seulement tout le cadre médicale était comme elle."On t'as donné exactement la même chambre Travis. On pense y mettre ton prénom sur la porte un jour" disait-elle pour plaisanter. Au moins, cela avait le don de détendre l'atmosphère. Quatrième étage : Trouble du comportement alimentaire J'étais comme chez moi ici. Je disais bonjour aux infirmières, aux patients que je connaissais, avant d'arriver jusque ma chambre. On aurait dit qu'elle n'avait jamais été habité et pourtant, tant d'histoire derrière quatre murs. "Je te laisse t'installer et je reviens d'ici dix minutes pour le bilan médicale"
"Ils ne sont pas tous comme elle, n'est pas trop d'espoir, tu vas tomber sur des vrais cons parfois" Disais-je sans mâcher mes mots. "Tu sais où est ma chambre, en cas de soucis, même en pleine nuit, tu sais où me trouver" même si en soit elle n'avait pas le droit, mais qui s'en soucis réellement des règles ici ?
"Prêt ?" Cela faisait déjà dix minutes ? Direction la salle de torture comme on l'appel à cet étage. "Ce n'est pas moi qui m'occuperait de toi Sarah, je le fais juste exceptionnellement aujourd'hui" disait-elle en souriant. Je voyais bien dans le regard de Sarah que pour le moment, elle n'avait pas vraiment envie d'être seule. Habituellement les examens de santé se font un par un, ceci était une exception. Je regardais la dame faire une multitude de prise de sang à ma colocataire avant de passer à la partie réflexe, battement de coeur, puis pesée. "Vous avez pris des substances avant de venir" disait-elle en regardant ses yeux. Ce n'était même pas une question. "Je ne juge pas, vous êtes là pour être aidé." Elle arborait tellement un sourire qui donnait envie de faire confiance. "ça m'inquiète, votre coeur bât un peu trop vite à mon goût. A surveiller"
"A ton tour" Je fus contraint de me mettre en caleçon afin d'éviter de simuler moulte cailloux dans mes poches. Verdict sans appel, la balance affichait trente neuf huit et je ne pus m'empêcher de ressentir une certaine fierté. "Tu as beaucoup de chance d'être encore en vie Travis" son ton se valait plus ferme et stricte. "Quand à toi ton coeur bât beaucoup trop lentement, je crois qu'il peine à fonctionner vu le peu de réserve" Je sais qu'elle essayait de me donner un électro choque, mais il y a pire que moi, alors pourquoi je m'en soucierais. "Bien, tu peux te rhabiller, tu auras rendez-vous avez le nutritionniste demain matin quand à toi mademoiselle, on ira te voir en fin de soirée pour t'expliquer le programme, le fonctionnement de l'établissement ect... En attendant je voulais disposer. Sarah, la cantine se trouve au deuxième étage, le repas est dans une heure, Travis, se sera comme tu t'en doute, dans ta chambre, même heure. Passez une bonne soirée."
"Tu veux aller dans le jardin ? On a un mini potager, c'est plutôt cool" souriais-je pour l'a détendre. Je lui tirais la main pour l'amener dehors afin de respirer l'air frais. Il faisait nuit noir, mais plutôt bon en cette soirée d'été. Une fois dans le fond jusqu'au potager, je m'asseyais enfin d'en l'herbe. "On l'a appelé Gustavo" disais-je en parlant de l’épouvantail.
L'horloge affichait enfin dix-huit heure. C'est un vanne spécialement préparé pour moi -afin d'éviter toute fugue de ma part- qui s'arrêta devant notre appartement. Je remarquais que ni elle, ni moi aimions nous encombrer. Un sac chacun était amplement suffisant. Bon, j'en avais un de plus je dois bien l'avouer, mais j'aime bien prendre des au cas où je me fais chier puisque j'ai interdiction de me dépenser, alors les cahiers et les livres, ça y va. Venir accompagné es une première pour moi et je me disais que j'aurais un peu moins de chance de m'ennuyer.
Le trajet paru fort long et trop court à la fois. L'immeuble géant se dessina sous nos yeux et c'est par pure réflexe que j'attrapai la main de Sarah pour ne pas qu'elle panique. "Tout ira bien" elle va s'en doute finir par me gifler si je continue de lui dire ça, mais je sais que tout se passera bien. Car elle n'était pas seule.
Je soupirais en sortant, me dirigeant vers la porte d'entrée, puis vers l'accueil. "Travis Gaultier c'est ça ?" Même pas le temps de me présenter, je souriais à la dame. "Sarah Whitehead ?" Demandait-elle tout aussi tôt. "Tu verras, tu vas très vite te sentir comme chez toi, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut tout faire pour ne pas y sortir. Notre but c'est de vous voir sortir vite et pleine forme" disait-elle un brin d'humour et de joie dans sa voix. "Suivez-moi" Nous nous engageâmes dans l'ascenseur directement le troisième étage: addiction, toxicomanie "Je vais vous montrer votre chambre" Le couloir semblait interminable avant qu'elle ne pousse la porte. "Pas de serrure, c'est normal" La chambre était assez grand pour une personne, mais elle manquait de décoration. Murs blancs qui foutait la chaire de poule, une télé, un lit, une chaise et une table. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. "Je te laisse t'installer" J'espère qu'elle s'y plaise. "En fait, pour le moment on va rester ensemble, si ça ne vous gêne pas" Dis-je en reprenant la main de Sarah.
On voyait dans son regard qu'elle comprenait très bien. Si seulement tout le cadre médicale était comme elle."On t'as donné exactement la même chambre Travis. On pense y mettre ton prénom sur la porte un jour" disait-elle pour plaisanter. Au moins, cela avait le don de détendre l'atmosphère. Quatrième étage : Trouble du comportement alimentaire J'étais comme chez moi ici. Je disais bonjour aux infirmières, aux patients que je connaissais, avant d'arriver jusque ma chambre. On aurait dit qu'elle n'avait jamais été habité et pourtant, tant d'histoire derrière quatre murs. "Je te laisse t'installer et je reviens d'ici dix minutes pour le bilan médicale"
"Ils ne sont pas tous comme elle, n'est pas trop d'espoir, tu vas tomber sur des vrais cons parfois" Disais-je sans mâcher mes mots. "Tu sais où est ma chambre, en cas de soucis, même en pleine nuit, tu sais où me trouver" même si en soit elle n'avait pas le droit, mais qui s'en soucis réellement des règles ici ?
"Prêt ?" Cela faisait déjà dix minutes ? Direction la salle de torture comme on l'appel à cet étage. "Ce n'est pas moi qui m'occuperait de toi Sarah, je le fais juste exceptionnellement aujourd'hui" disait-elle en souriant. Je voyais bien dans le regard de Sarah que pour le moment, elle n'avait pas vraiment envie d'être seule. Habituellement les examens de santé se font un par un, ceci était une exception. Je regardais la dame faire une multitude de prise de sang à ma colocataire avant de passer à la partie réflexe, battement de coeur, puis pesée. "Vous avez pris des substances avant de venir" disait-elle en regardant ses yeux. Ce n'était même pas une question. "Je ne juge pas, vous êtes là pour être aidé." Elle arborait tellement un sourire qui donnait envie de faire confiance. "ça m'inquiète, votre coeur bât un peu trop vite à mon goût. A surveiller"
"A ton tour" Je fus contraint de me mettre en caleçon afin d'éviter de simuler moulte cailloux dans mes poches. Verdict sans appel, la balance affichait trente neuf huit et je ne pus m'empêcher de ressentir une certaine fierté. "Tu as beaucoup de chance d'être encore en vie Travis" son ton se valait plus ferme et stricte. "Quand à toi ton coeur bât beaucoup trop lentement, je crois qu'il peine à fonctionner vu le peu de réserve" Je sais qu'elle essayait de me donner un électro choque, mais il y a pire que moi, alors pourquoi je m'en soucierais. "Bien, tu peux te rhabiller, tu auras rendez-vous avez le nutritionniste demain matin quand à toi mademoiselle, on ira te voir en fin de soirée pour t'expliquer le programme, le fonctionnement de l'établissement ect... En attendant je voulais disposer. Sarah, la cantine se trouve au deuxième étage, le repas est dans une heure, Travis, se sera comme tu t'en doute, dans ta chambre, même heure. Passez une bonne soirée."
"Tu veux aller dans le jardin ? On a un mini potager, c'est plutôt cool" souriais-je pour l'a détendre. Je lui tirais la main pour l'amener dehors afin de respirer l'air frais. Il faisait nuit noir, mais plutôt bon en cette soirée d'été. Une fois dans le fond jusqu'au potager, je m'asseyais enfin d'en l'herbe. "On l'a appelé Gustavo" disais-je en parlant de l’épouvantail.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2870
Messages : 266
Date d'inscription : 11/03/2018
Avatar : Eleanor Calder
Crédits : © bbchat
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
À vrai dire, je ne pourrais pas dire ce qui me rend le plus troublée, perplexe, perdue : le fait que Travis m’ait encore une fois embrassé – cette fois-ci, sans flirt de ma part – ou bien si je réalisais au fur et à mesure des heures que j’allais entrer en cure de désintoxication. Rien que de me dire cela m’angoissait au fur et à mesure que je voyais l’horloge se rapprocher de dix-huit heures. Certes, nous ne nous étions pas ennuyés puisque nous avions fait un ménage de printemps assez tardif, mais nécessaire. Cela nous obligeait à ne pas trop réfléchir et uniquement passer du temps. Faire ma valise avait été un jeu d’enfant et nous étions sur la même longueur d’onde là-dessus, mon colocataire et moi. En tout cas, l’appartement était propre, nettoyé de fond en comble et nous étions prêt à partir. Malheureusement, je ne pouvais me résoudre à partir d’ici et j’eus brusquement envie de faire demi-tour. Après quatre semaines ailleurs, je repartais à nouveau et j’allais être séparé de lui contre ma volonté. N’y tenant plus et pour me voiler la face en pensant me donner du courage, j’allais une dernière fois dans la salle de bain pour me droguer. C’était stupide, mais ça me permit d’être apaisée. Les cartons « illégaux » furent envoyés à bon port par mes soins, discrètement afin de ne pas éveillé les soupçons de mon ami. J’avais aussi pris rendez-vous avec une société de surveillance pour que notre appartement soit sécurisé, le temps de note absence. Paranoïaque ? Si seulement vous saviez.
Dix-huit heures et sans trop comprendre, je me retrouvais dans une grande voiture en compagnie de Travis. Le trajet me donnait des maux de ventre violents mais je savais pertinemment que c’était du stress, tout simplement. La main de mon ami me rassurait quelque peu, bien que cela soit très minime. La serrant doucement, sa phrase fétiche me fit rire doucement alors que je venais embrasser sa joue en guise de réponse. J’aimerais tellement le croire, mais je ne savais pas ce qu’il se passerait durant mon séjour. Vraiment pas. Nos mains se séparèrent en entrant dans le bâtiment, nos valises à la main. Je doutais subitement d’avoir pris assez de drogue pour affronter cette épreuve. Entendre mon prénom et mon nom de famille de la bouche d’une inconnue ne me plaisait pas. Je hochais la tête doucement, peu encline à lui offrir un son. Te sentir comme chez toi. Elle pouvait rêver car notre appartement me manquait déjà. Si seulement je n’étais pas partie.. Tout est de ma faute. Mon sourire était aux abonnés absents, mais je la suivais quand même, aux côtés de mon colocataire. Nous arrivions dans une chambre assez sommaire mais convenable, il faut être honnête. Le fait qu’il n’y ait pas de serrure ne me donnait pas énormément confiance quant au fait de dormir seule..
Lorsque la médecin m’annonçait que je pouvais m’installer, j’eus de fortes palpitations d’angoisse. Quoi ? Déjà ? Être seule et juste me confronter à mes deux jeans et trois pulls que j’avais amené ? Il faut croire que Travis avait compris que je ne souhaitais pas être seule – ou est-ce lui qui n’en avait pas envie non plus. Ses dires me calmèrent immédiatement alors que je serrais sa main en guise de remerciement. Tout le monde allait croire que j’étais muette à force de me taire, mais j’avais du mal à trouver mes mots. Cela cessa enfin aux dires de notre accompagnatrice. « C’est pas très drôle » bougonnais-je tout bas à sa blague assez bancale. Je préférais qu’il ne retourne plus jamais là après ce séjour-ci. Lui semblait à l’aise ici, dire bonjour à tout le monde et retrouver « sa » chambre. Je ne savais pas combien de fois il était venu ici, ni combien de temps, mais je priais de tout cœur pour que celle-ci finisse la boucle de ses problèmes alimentaires. Me retrouver seule avec mon ami me soulageait. Enfin. « Je me doute, même si ça risque de mal se passer pour eux » lâchais-je clairement avec un fin sourire. Autant dire que le premier qui approchait, je n’allais pas me retenir de lui montrer mon caractère. « On arrive à peine et tu me proposes déjà de te rejoindre la nuit.. » le taquinais-je avec un sourire charmeur. En tout cas, sa proposition n’était pas passée dans l’oreille d’une sourde. Il allait probablement le regretter, mais.. Tant pis pour lui !
La médecin me fit sursauter. Déjà ? Je soupirais grandement avant de la suivre en compagnie de Travis. Ses paroles me déconcertaient un peu. J’avais un peu peur de savoir qui allait me suivre car si ça se passait mal, je savais que ça n’allait pas m’aider à aller mieux. Je fonctionne aux feelings avec les gens, en amour, en amitié comme pour les connaissances proches. « Vous pensez que je peux demander à être suivie par une femme ? » Même la plus odieuse du service, mais une femme. « Je regarderai ce que je peux faire, promis » Cela m’ôtait un poids du cœur et je fus, du coup, largement plus sereine pour faire mon bilan. Forcément, je m’attendais à ce qu’elle venait d’annoncer et je fuyais le regard de mon colocataire pour ne pas voir la même déception qu’au Brésil. Droguée, oui, mais pas dupe. Sa voix douce et son sourire venaient à remettre mon jugement sur elle en compte, car elle ne faisait que nous aider. Le fait qu’elle dise à mon ami qu’il avait encore de la chance d’être en vie me brisait. Son corps frêle me déchirait de tristesse alors que je restais extérieurement impassible. Je n’avais pas envie que son cœur s’arrête à cause de la nourriture, pas plus que le mien n’explose à cause de conneries. Est-ce que l’on s’en sortirait ? Bizarrement, j’avais enfin envie de croire à son « tout ira bien ». J’écoutais attentivement la médecin, pas très ravie de devoir manger seule ce soir. Mais je me doutais que partager un repas avec lui ne serait pas la meilleure des idées.
Hochant la tête à la proposition de Travis, je le suivais jusqu’au jardin. Il faisait déjà nuit, mais c’était agréable ne de plus être dans ce bâtiment aux murs tristes. Main dans la main pour la troisième fois – ah, une fois de plus que le nombre de baisers – je regardais tout autour de nous. C’était calme, silencieux, agréable. Un peu plus et j’allais me plaire ici. Mon regard se posait sur le fameux Gustavo. « Et qui a trouvé ce magnifique prénom ? » souriais-je, assise dans l’herbe. Je ne savais pas si c’était le moment de poser un milliard de questions .. mais nous avions une heure devant nous, autant en profiter. « On reprend notre jeu ? » proposais-je en parlant du question/réponse. Je savais que ça ne se finirait pas comme l’autre fois, pour le coup. « Tu es venu combien de fois ici et durant combien de temps à chaque fois ? » Peut-être que cela m’aiderait à mieux le cerner, lui et sa maladie. Je redoutais un peu sa réponse, mais j’en avais besoin. Non pas que ce soit un record à battre, mais je voulais juste en savoir un peu plus. Gardant nos mains liées, je déposais ma tête sur son épaule. « On doit mieux voir les étoiles ici qu’en ville » murmurais-je. Vu la pollution lumineuse à Los Angeles, voir les astres étaient très compliqués, mais ici, cela semblait davantage possible. Peut-être que lui en savait plus sur moi. Après tout, ce n’était pas comme s’il y avait mille et unes activités à réaliser ici.. Si ?
Dix-huit heures et sans trop comprendre, je me retrouvais dans une grande voiture en compagnie de Travis. Le trajet me donnait des maux de ventre violents mais je savais pertinemment que c’était du stress, tout simplement. La main de mon ami me rassurait quelque peu, bien que cela soit très minime. La serrant doucement, sa phrase fétiche me fit rire doucement alors que je venais embrasser sa joue en guise de réponse. J’aimerais tellement le croire, mais je ne savais pas ce qu’il se passerait durant mon séjour. Vraiment pas. Nos mains se séparèrent en entrant dans le bâtiment, nos valises à la main. Je doutais subitement d’avoir pris assez de drogue pour affronter cette épreuve. Entendre mon prénom et mon nom de famille de la bouche d’une inconnue ne me plaisait pas. Je hochais la tête doucement, peu encline à lui offrir un son. Te sentir comme chez toi. Elle pouvait rêver car notre appartement me manquait déjà. Si seulement je n’étais pas partie.. Tout est de ma faute. Mon sourire était aux abonnés absents, mais je la suivais quand même, aux côtés de mon colocataire. Nous arrivions dans une chambre assez sommaire mais convenable, il faut être honnête. Le fait qu’il n’y ait pas de serrure ne me donnait pas énormément confiance quant au fait de dormir seule..
Lorsque la médecin m’annonçait que je pouvais m’installer, j’eus de fortes palpitations d’angoisse. Quoi ? Déjà ? Être seule et juste me confronter à mes deux jeans et trois pulls que j’avais amené ? Il faut croire que Travis avait compris que je ne souhaitais pas être seule – ou est-ce lui qui n’en avait pas envie non plus. Ses dires me calmèrent immédiatement alors que je serrais sa main en guise de remerciement. Tout le monde allait croire que j’étais muette à force de me taire, mais j’avais du mal à trouver mes mots. Cela cessa enfin aux dires de notre accompagnatrice. « C’est pas très drôle » bougonnais-je tout bas à sa blague assez bancale. Je préférais qu’il ne retourne plus jamais là après ce séjour-ci. Lui semblait à l’aise ici, dire bonjour à tout le monde et retrouver « sa » chambre. Je ne savais pas combien de fois il était venu ici, ni combien de temps, mais je priais de tout cœur pour que celle-ci finisse la boucle de ses problèmes alimentaires. Me retrouver seule avec mon ami me soulageait. Enfin. « Je me doute, même si ça risque de mal se passer pour eux » lâchais-je clairement avec un fin sourire. Autant dire que le premier qui approchait, je n’allais pas me retenir de lui montrer mon caractère. « On arrive à peine et tu me proposes déjà de te rejoindre la nuit.. » le taquinais-je avec un sourire charmeur. En tout cas, sa proposition n’était pas passée dans l’oreille d’une sourde. Il allait probablement le regretter, mais.. Tant pis pour lui !
La médecin me fit sursauter. Déjà ? Je soupirais grandement avant de la suivre en compagnie de Travis. Ses paroles me déconcertaient un peu. J’avais un peu peur de savoir qui allait me suivre car si ça se passait mal, je savais que ça n’allait pas m’aider à aller mieux. Je fonctionne aux feelings avec les gens, en amour, en amitié comme pour les connaissances proches. « Vous pensez que je peux demander à être suivie par une femme ? » Même la plus odieuse du service, mais une femme. « Je regarderai ce que je peux faire, promis » Cela m’ôtait un poids du cœur et je fus, du coup, largement plus sereine pour faire mon bilan. Forcément, je m’attendais à ce qu’elle venait d’annoncer et je fuyais le regard de mon colocataire pour ne pas voir la même déception qu’au Brésil. Droguée, oui, mais pas dupe. Sa voix douce et son sourire venaient à remettre mon jugement sur elle en compte, car elle ne faisait que nous aider. Le fait qu’elle dise à mon ami qu’il avait encore de la chance d’être en vie me brisait. Son corps frêle me déchirait de tristesse alors que je restais extérieurement impassible. Je n’avais pas envie que son cœur s’arrête à cause de la nourriture, pas plus que le mien n’explose à cause de conneries. Est-ce que l’on s’en sortirait ? Bizarrement, j’avais enfin envie de croire à son « tout ira bien ». J’écoutais attentivement la médecin, pas très ravie de devoir manger seule ce soir. Mais je me doutais que partager un repas avec lui ne serait pas la meilleure des idées.
Hochant la tête à la proposition de Travis, je le suivais jusqu’au jardin. Il faisait déjà nuit, mais c’était agréable ne de plus être dans ce bâtiment aux murs tristes. Main dans la main pour la troisième fois – ah, une fois de plus que le nombre de baisers – je regardais tout autour de nous. C’était calme, silencieux, agréable. Un peu plus et j’allais me plaire ici. Mon regard se posait sur le fameux Gustavo. « Et qui a trouvé ce magnifique prénom ? » souriais-je, assise dans l’herbe. Je ne savais pas si c’était le moment de poser un milliard de questions .. mais nous avions une heure devant nous, autant en profiter. « On reprend notre jeu ? » proposais-je en parlant du question/réponse. Je savais que ça ne se finirait pas comme l’autre fois, pour le coup. « Tu es venu combien de fois ici et durant combien de temps à chaque fois ? » Peut-être que cela m’aiderait à mieux le cerner, lui et sa maladie. Je redoutais un peu sa réponse, mais j’en avais besoin. Non pas que ce soit un record à battre, mais je voulais juste en savoir un peu plus. Gardant nos mains liées, je déposais ma tête sur son épaule. « On doit mieux voir les étoiles ici qu’en ville » murmurais-je. Vu la pollution lumineuse à Los Angeles, voir les astres étaient très compliqués, mais ici, cela semblait davantage possible. Peut-être que lui en savait plus sur moi. Après tout, ce n’était pas comme s’il y avait mille et unes activités à réaliser ici.. Si ?
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 3113
Messages : 355
Date d'inscription : 03/04/2018
Avatar : Louis Tomlinson
Crédits : jukeboxe
Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Une fois dans cet endroit baigné de calme, je pris la sage décision de me reposer et mon dieu, ça fait un bien fou après une journée riche en rebondissement set en émotions. En me couchant hier soir, jamais je n'aurais pensé être avec Sarah dans le même hôpital. Surtout aussi rapidement. C'était un peu lui montrer une part de moi, de mon quotidien, mais aussi un Travis un peu plus faible, alors qu'au contraire, je me devais d'être fort pour deux afin d'être assuré de pouvoir ramasser Sarah lorsqu'elle viendrait à tomber, car je sais que cela arrivera plus d'une fois. Elle aura des rechutes en ressortant, mais j'espère au fond de moi, que tout ira pour le mieux.
Ha....Gustavo, une grande histoire d'amour et tous les internes présent à ce moment avait été d'accord. Nous l’appellerons Gustavo. "Emilie. C'était une fille très gentille et la plus jeune de nous tous. Malheureusement elle nous a quitté à l'âge de quatorze ans" Disais-je calmement en continuant de fixer ce fameux Gustavo. L'air pensif, je me remémorais quelques moments passés en sa compagnie. C'est la seule fois où je m'étais dit que ce que je faisais pouvait peut-être dangereux.
Je revins à moi suite à sa proposition. Et si je ne voulais pas jouer ? J'aimais bien trop ce jeu et puis, c'était notre jeu. "ça fait deux questions" la taquinais-je en riant. "C'est la troisième fois aujourd'hui. Le plus long un an. Le moins long six mois. Je sais toujours quand je rentre, jamais quand je sors. J'ai juste un contrat de poids à remplir. Dès que je suis stable, ils m'autorisent à rentrer" Lui expliquais-je afin que cela soit un peu plus claire pour elle. Nous n'avions jamais vraiment parlé de mes tocs, ma routine alimentaire, quand j'avais commencé et j'en passe. J'aurais pu me confier comme elle, elle l'avait fait au Brésil, mais cela ne m'est tout simplement pas venu en tête.
Je m'allongeais sur l'herbe afin d'observer les étoiles. Le ciel était dégagé et magnifique. On se perdrait presque dans la galaxie. "Pourquoi t'as commencé à te droguer ?" demandais-je calmement, alors que j'essayais de compter le nombre d'étoile qu'on pouvait apercevoir de notre hauteur. Que le monde est vaste vu d'en bas.
Ha....Gustavo, une grande histoire d'amour et tous les internes présent à ce moment avait été d'accord. Nous l’appellerons Gustavo. "Emilie. C'était une fille très gentille et la plus jeune de nous tous. Malheureusement elle nous a quitté à l'âge de quatorze ans" Disais-je calmement en continuant de fixer ce fameux Gustavo. L'air pensif, je me remémorais quelques moments passés en sa compagnie. C'est la seule fois où je m'étais dit que ce que je faisais pouvait peut-être dangereux.
Je revins à moi suite à sa proposition. Et si je ne voulais pas jouer ? J'aimais bien trop ce jeu et puis, c'était notre jeu. "ça fait deux questions" la taquinais-je en riant. "C'est la troisième fois aujourd'hui. Le plus long un an. Le moins long six mois. Je sais toujours quand je rentre, jamais quand je sors. J'ai juste un contrat de poids à remplir. Dès que je suis stable, ils m'autorisent à rentrer" Lui expliquais-je afin que cela soit un peu plus claire pour elle. Nous n'avions jamais vraiment parlé de mes tocs, ma routine alimentaire, quand j'avais commencé et j'en passe. J'aurais pu me confier comme elle, elle l'avait fait au Brésil, mais cela ne m'est tout simplement pas venu en tête.
Je m'allongeais sur l'herbe afin d'observer les étoiles. Le ciel était dégagé et magnifique. On se perdrait presque dans la galaxie. "Pourquoi t'as commencé à te droguer ?" demandais-je calmement, alors que j'essayais de compter le nombre d'étoile qu'on pouvait apercevoir de notre hauteur. Que le monde est vaste vu d'en bas.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2870
Messages : 266
Date d'inscription : 11/03/2018
Avatar : Eleanor Calder
Crédits : © bbchat
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Si quelqu’un m’avait dit il y a vingt-quatre heures que j’allais me retrouver à l’hôpital, de mon plein gré, en cure de désintoxication, je ne l’aurais jamais cru. À vrai dire, je n’y croyais pas moi-même. Etais-je devenue totalement folle ? Est-ce la drogue qui me rendait docile à ce point ? Travis aurait-il.. Je chassais cette idée de ma tête. Il n’avait rien à voir là-dedans. D’ailleurs, ce n’était pas lui qui m’avait proposé de le suivre, je l’avais fait de mon propre chef. Certes, aidée d’un peu de drogue, mais tout de même. C’était déjà énorme de ma part d’avoir fait un tel pas en avant. Bien entendu, pour le moment, c’était facile car j’avais encore assez de substances pour trouver ça banal, mais une fois sans rien et les effets de manque.. Je ne promettais rien du tout. Ni mes gestes, ni mes paroles et encore moins si j’allais rester la même. Pour le moment, je préférais voir le verre à moitié plein puisque mon colocataire était encore en ma présence. De toute façon, j’allais devoir me plier aux règles d’ici.. Enfin, j’espérais pouvoir les tenir assez longtemps sans avoir envie de tuer quelqu’un ou de mettre le feu. Oui, un visage d’ange, mais un sale caractère, il ne faut pas l’oublier. Cela pourrait être fatal à n’importe qui, il faut être honnête.
Cet épouvantail me rendait perplexe. Gustavo. Oui, mais pourquoi ce prénom ? Sa réponse me touchait. « Quatorze ans.. » murmurais-je. « Qu’est-ce qu’elle a eu ? » Après tout, nous pouvions tous facilement tisser des liens avec des personnes d’un service différent alors elle n’avait peut-être pas la même maladie que Travis. Suite à ce début de question/réponse, je proposais à mon ami de reprendre notre jeu à nous. Je roulais des yeux en souriant en l’entendant me faire la remarque des deux questions. « Tu chipotes » râlais-je sans perdre mon sourire avant qu’il ne se fane un peu à sa réponse. La troisième fois, avant un quart de siècle. Moyenne un peu effrayante, je dois l’admettre. J’allais enchaîner sur une autre question, mais je me retins, sachant que c’était à son tour. Je n’allais pas réécrire mes propres règles sinon, le pauvre, il n’allait plus pouvoir en placer une.
Le voyant s’allonger dans l’herbe, je ne tardais pas à faire de même, admirant les étoiles dans un calme serein. Sa question me coupait le souffle un instant. Avais-je envie d’en parler ? Je ne savais pas. Je savais que je lui avais déjà parlé au Brésil, mais est-ce pour autant que j’en étais capable aujourd’hui ? Je crois que oui. Lui, plus qu’à n’importe qui. Du moment que je ne devais pas le dire à un psychologue ici, ça me convenait. « Tu sais, je t’ai parlé de mon premier – et seul – petit ami, au Brésil » commençais-je doucement en fixant le ciel. « On a été deux ans ensemble, en tout, mais après une année à peine, il y a eu quelques soucis entre nous » Je ne pouvais pas tout dire et j’espérais qu’il l’accepte. « Me droguer était une manière de fuir ces problèmes-là. De me construire une bulle où je pouvais être tranquille et ne plus penser à rien » Fermant un instant les yeux, je tentais de ne pas laisser les souvenirs revenir à la surface.
« Plus je me droguais, plus je me sentais bien alors je n’ai pas arrêté. Voyant que ça ne lui faisait ni chaud, ni froid, j’ai dérapé et j’ai commencé à aller voir ailleurs, faire la fête à outrance et dériver complètement. Je n’avais plus de limite » murmurais-je en douceur. Rouvrant les yeux, mon corps semblait s’enfoncer dans la terre. « C’est ce qu’il s’est passé ces quatre dernière semaines » avouais-je brusquement. Je ne comptais pas en dire plus, mais je voulais juste qu’il sache que je m’étais arrêtée sur une dose assez violente de « je pousse mes limites jusqu’au bout ». « C’est pour ça aussi que j’ai pris de la drogue avant de venir, car je pense que sinon, j’aurais fait demi-tour » chuchotais-je. J’aurais eu mal au cœur d’abandonner Travis, mais ça aurait été plus fort que moi. « Quel est ton contrat de poids ? » demandais-je assez rapidement pour ne pas trop tarder sur le sujet me concernant.
Cet épouvantail me rendait perplexe. Gustavo. Oui, mais pourquoi ce prénom ? Sa réponse me touchait. « Quatorze ans.. » murmurais-je. « Qu’est-ce qu’elle a eu ? » Après tout, nous pouvions tous facilement tisser des liens avec des personnes d’un service différent alors elle n’avait peut-être pas la même maladie que Travis. Suite à ce début de question/réponse, je proposais à mon ami de reprendre notre jeu à nous. Je roulais des yeux en souriant en l’entendant me faire la remarque des deux questions. « Tu chipotes » râlais-je sans perdre mon sourire avant qu’il ne se fane un peu à sa réponse. La troisième fois, avant un quart de siècle. Moyenne un peu effrayante, je dois l’admettre. J’allais enchaîner sur une autre question, mais je me retins, sachant que c’était à son tour. Je n’allais pas réécrire mes propres règles sinon, le pauvre, il n’allait plus pouvoir en placer une.
Le voyant s’allonger dans l’herbe, je ne tardais pas à faire de même, admirant les étoiles dans un calme serein. Sa question me coupait le souffle un instant. Avais-je envie d’en parler ? Je ne savais pas. Je savais que je lui avais déjà parlé au Brésil, mais est-ce pour autant que j’en étais capable aujourd’hui ? Je crois que oui. Lui, plus qu’à n’importe qui. Du moment que je ne devais pas le dire à un psychologue ici, ça me convenait. « Tu sais, je t’ai parlé de mon premier – et seul – petit ami, au Brésil » commençais-je doucement en fixant le ciel. « On a été deux ans ensemble, en tout, mais après une année à peine, il y a eu quelques soucis entre nous » Je ne pouvais pas tout dire et j’espérais qu’il l’accepte. « Me droguer était une manière de fuir ces problèmes-là. De me construire une bulle où je pouvais être tranquille et ne plus penser à rien » Fermant un instant les yeux, je tentais de ne pas laisser les souvenirs revenir à la surface.
« Plus je me droguais, plus je me sentais bien alors je n’ai pas arrêté. Voyant que ça ne lui faisait ni chaud, ni froid, j’ai dérapé et j’ai commencé à aller voir ailleurs, faire la fête à outrance et dériver complètement. Je n’avais plus de limite » murmurais-je en douceur. Rouvrant les yeux, mon corps semblait s’enfoncer dans la terre. « C’est ce qu’il s’est passé ces quatre dernière semaines » avouais-je brusquement. Je ne comptais pas en dire plus, mais je voulais juste qu’il sache que je m’étais arrêtée sur une dose assez violente de « je pousse mes limites jusqu’au bout ». « C’est pour ça aussi que j’ai pris de la drogue avant de venir, car je pense que sinon, j’aurais fait demi-tour » chuchotais-je. J’aurais eu mal au cœur d’abandonner Travis, mais ça aurait été plus fort que moi. « Quel est ton contrat de poids ? » demandais-je assez rapidement pour ne pas trop tarder sur le sujet me concernant.
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Ha les étoiles...Je me disais que de là haut, Emilie gardait toujours un oeil sur cet hôpital et ce fameux Gustavo. Depuis sa mort, les pensionnaires ne s'en jamais aussi bien occupé. C'est comme un hommage à une demoiselle partie bien trop tôt, alors qu'elle avait toute sa vie devant elle. "Elle ne mangeait plus, elle n'a pas réussi à remonter la pente. Durant la nuit, son coeur c'est arrêtée, on l'a appris comme ça." Rien que d'y penser, cela me mettait les larmes aux yeux. Je laissais échapper une larme dans la nuit noire. Je n'avais pas honte de pleurer, c'est quelque chose de tout à fait normal et je trouve ça stupide les gens qui en font tout un tabou. "Je trouve ça triste, si jeune..." Soupirais-je en essuyant ma larme pour l'écouter de plus bel.
Je ne connaissais pas ce mec, mais il n'avait l'air d'être un moine. Je ne comprendrais jamais pourquoi les gens se mettent avec quelqu'un pour faire ce genre de chose. Etait-il assez sadique pour leur pourrir un quart de leur vie. "Tu n'aurais pas pu t'inscrire à la boxe ?" C'est beaucoup mieux que la drogue. "Ce mec ne méritait pas ton amour" Véridicite. La suite me cloua sur place. Pourquoi avait-elle fait ça durant ses quatre dernières semaines. Il n'était plus là, il n'y avait que nous deux ? ça me démangeait les lèvres de lui poser la question, mais c'était à son tour.
"55 kilos minimum" soupirais-je. Quinze kilos à prendre. Il me faudrait une année pour reprendre tout ça. Et oui, quelque part ça me faisait peur, mais je gardais ce genre de sentiment pour moi. "Pourquoi tu as refait ça durant ses quatre dernières semaines ? J'ai fait quelque chose qui t'as fait replongé ?" demandais-je curieux. J'avais le droit d'enchainer deux questions, elle avait fait pareil quelques temps auparavant.
Je ne connaissais pas ce mec, mais il n'avait l'air d'être un moine. Je ne comprendrais jamais pourquoi les gens se mettent avec quelqu'un pour faire ce genre de chose. Etait-il assez sadique pour leur pourrir un quart de leur vie. "Tu n'aurais pas pu t'inscrire à la boxe ?" C'est beaucoup mieux que la drogue. "Ce mec ne méritait pas ton amour" Véridicite. La suite me cloua sur place. Pourquoi avait-elle fait ça durant ses quatre dernières semaines. Il n'était plus là, il n'y avait que nous deux ? ça me démangeait les lèvres de lui poser la question, mais c'était à son tour.
"55 kilos minimum" soupirais-je. Quinze kilos à prendre. Il me faudrait une année pour reprendre tout ça. Et oui, quelque part ça me faisait peur, mais je gardais ce genre de sentiment pour moi. "Pourquoi tu as refait ça durant ses quatre dernières semaines ? J'ai fait quelque chose qui t'as fait replongé ?" demandais-je curieux. J'avais le droit d'enchainer deux questions, elle avait fait pareil quelques temps auparavant.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
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Hobby : Tir à l'arme de poing
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Avec : Travis C. Gaultier
Sa déclaration m’éclatait le cœur en mille morceaux tant j’avais du mal à y croire. Mourir à quatorze ans à cause de la nourriture. Je n’en revenais toujours pas qu’une petit fille puisse arrêter de s’alimenter et en subir les conséquences. Je n’imagine même pas la douleur de sa famille, de ses proches ainsi que toutes les personnes l’ayant côtoyé ici. Travis avait la voix qui tremblait légèrement et même s’il tentait de ne rien montrer, je voyais bien une petite bille brillante rouler sur sa joue. L’une de mes mains vint se poser sur l’une des siennes en signe de présence, pour tenter de le réconforter légèrement. « Je suis désolée » murmurais-je, réalisant que cela pouvait être fini pour n’importe qui à n’importe quel moment. Voilà pourquoi je n’avais pas envie de tisser de liens ici, car l’image de me séparer de quelqu’un me serait dévastateur. Je ne voulais même pas imaginer si c’était mon ami ici présent qui s’en irait pour toujours. Certes, nous ne nous connaissions pas à cent pour cent depuis des années, mais en le retrouvant, je m’étais attachée à lui, je l’avoue. Ne lui répéter juste pas, il pourrait s’en servir contre moi. « Tu es jeune aussi » lui rappelais-je avec douceur. Oui, cela sous-entendait clairement « ne me fais pas ça, sinon je te ressuscite et je te tue de mes propres mains ». Certes, c’était un peu violent exprimer ainsi, mais je n’avais sincèrement pas envie de le perdre. Dans 80 ans – nous aurons 105 ans – ça passe, mais pas avant.
Me taire aurait été une solution de facilité, mais je préférais ne pas trop en dire. Les mots de Travis me firent rire. « Je sais boxer, tu sais » Sans blaguer, même si je n’en faisais plus aussi souvent qu’avant. Un homme qui m’emmerde dans la rue n’a jamais été un problème. « Et puis, je sais tirer donc ça va plus vite » pouffais-je. Oops.. Lui avais-je dit cela ? Et que j’avais une arme dans notre appartement ? Je n’en étais pas certaine, mais je n’y fis pas attention. Sa remarque me fit sourire tristement. « Ne lui donne pas tous les tords, je n’ai pas été une petite amie facile à vivre » admis-je. Pour la drogue, c’était en partie sa faute – et surtout celle de sa famille – mais j’aurais pu refuser. J’aurais du refuser, mais je n’en avais pas la force, à l’époque. C’était tellement plus simple de fuir tout cela. Ça avait changé ma vie, mais plutôt vers un côté très sombre. Mes pensées furent interrompues par sa voix. 55 kilogrammes. Il lui manque quinze kilos. « Oh » fis-je, sur le cul d’un tel nombre. Combien de temps cela prenait de reprendre autant de poids ? La réponse m’effrayait alors je préférais m’arrêter là dans ma curiosité mal placée. D’autant plus qu’il venait de poser LA question qui me fit paniquer.
« Je.. » Pour être franche, la réponse était évidente à mon sens. Pour Travis, largement moins et je ne savais pas si l’honnêteté paye toujours, pour le coup. ça. Si seulement il savait ce qu’il en retournait, car le fait d’être accro à la drogue n’est pas mon seul problème. Le terme général d’addiction me convenait largement mieux, je pense. « Oui et non » répondis-je plus sèchement que je ne l’aurais voulu. Je retirais doucement ma main encore posée sur la sienne. Je n’étais pas en colère contre lui ou quoique ce soit, j’en voulais juste à moi. Je n’aimais pas parler de tout ça et j’aurais préféré que l’heure du repas puisse m’aider à me sauver. Vu que ce n’était pas le cas, je n’avais pas le choix. « Je préfère toujours fuir qu’affronter certaines choses. Après le Brésil, ça a commencé à.. revenir et j’ai préféré partir que de me confronter à tout ça » Plus évasif, tu meurs. Me triturant la lèvre inférieure, ces pensées revenaient progressivement à la surface et je les combattais ardemment pour ne pas imploser. « Je.. » Quand une situation m’échappe, tout commence à m’énerver et j’avais peur de perdre le contrôle, pour le coup. Devais-je me justifier ? « Tu peux changer de questions ? » demandais-je posément, afin de ne pas créer une dispute comme lors de nos vacances. Autant éviter un nouvel incident..
Me taire aurait été une solution de facilité, mais je préférais ne pas trop en dire. Les mots de Travis me firent rire. « Je sais boxer, tu sais » Sans blaguer, même si je n’en faisais plus aussi souvent qu’avant. Un homme qui m’emmerde dans la rue n’a jamais été un problème. « Et puis, je sais tirer donc ça va plus vite » pouffais-je. Oops.. Lui avais-je dit cela ? Et que j’avais une arme dans notre appartement ? Je n’en étais pas certaine, mais je n’y fis pas attention. Sa remarque me fit sourire tristement. « Ne lui donne pas tous les tords, je n’ai pas été une petite amie facile à vivre » admis-je. Pour la drogue, c’était en partie sa faute – et surtout celle de sa famille – mais j’aurais pu refuser. J’aurais du refuser, mais je n’en avais pas la force, à l’époque. C’était tellement plus simple de fuir tout cela. Ça avait changé ma vie, mais plutôt vers un côté très sombre. Mes pensées furent interrompues par sa voix. 55 kilogrammes. Il lui manque quinze kilos. « Oh » fis-je, sur le cul d’un tel nombre. Combien de temps cela prenait de reprendre autant de poids ? La réponse m’effrayait alors je préférais m’arrêter là dans ma curiosité mal placée. D’autant plus qu’il venait de poser LA question qui me fit paniquer.
« Je.. » Pour être franche, la réponse était évidente à mon sens. Pour Travis, largement moins et je ne savais pas si l’honnêteté paye toujours, pour le coup. ça. Si seulement il savait ce qu’il en retournait, car le fait d’être accro à la drogue n’est pas mon seul problème. Le terme général d’addiction me convenait largement mieux, je pense. « Oui et non » répondis-je plus sèchement que je ne l’aurais voulu. Je retirais doucement ma main encore posée sur la sienne. Je n’étais pas en colère contre lui ou quoique ce soit, j’en voulais juste à moi. Je n’aimais pas parler de tout ça et j’aurais préféré que l’heure du repas puisse m’aider à me sauver. Vu que ce n’était pas le cas, je n’avais pas le choix. « Je préfère toujours fuir qu’affronter certaines choses. Après le Brésil, ça a commencé à.. revenir et j’ai préféré partir que de me confronter à tout ça » Plus évasif, tu meurs. Me triturant la lèvre inférieure, ces pensées revenaient progressivement à la surface et je les combattais ardemment pour ne pas imploser. « Je.. » Quand une situation m’échappe, tout commence à m’énerver et j’avais peur de perdre le contrôle, pour le coup. Devais-je me justifier ? « Tu peux changer de questions ? » demandais-je posément, afin de ne pas créer une dispute comme lors de nos vacances. Autant éviter un nouvel incident..
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
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Sentir sa main contre la mienne me faisait doucement sourire, alors que je l'a serrais très légèrement. La mort, personne n'y échappera et j'osais espérer qu'elle n'aille pas me chercher de ci tôt, car mon but n'est vraiment pas de mourir. Sarah à raison, je suis jeune moi aussi et elle aussi. Trop jeune pour qu'elle foute sa santé en l'air et pourtant, elle n'avait pas l'air de s'en soucier plus que ça. Qui a inventer cette merde franchement. Je n'y vois aucune intérêt à part rendre dingue les gens. Les personnes ont tellement pris l'habitude de fuir leur problème au lieu de leur faire fasse qu'il leur fallait un truc plus puissant que sortir se vider la tête.
Je voyais bien qu'elle n'était pas ravi de ma question. Je sentais sa main partir. Au lieu de me dire clairement ce que j'ai fait de mal, on préfère toujours me fuir. Par conséquent cela ne me permet pas m'améliorer et continue d'accumuler les échecs du point de vue de mes relations. Je n'insistais pas plus, de toute façon sinon ça partirait encore en dispute entre nous deux et je n'en avais pas envie, la journée à été assez mouvementé comme ça. "De toute façon ça va être l'heure" disais-je en me relevant.
Je lui attrapais la main pour l'aider à se relever afin de quitter Gustavo et le jardin. Tel un parfait gentleman, je l'amenais dans la cantine. "Bon appétit" Je lui donnais un dernier sourire avant de monter. Je ne sais plus de combien de temps je n'avais pas avalé un truc, mais cela était plus dure que je ne l'aurais imaginé. Observé par une infirmière durant tout le repas, c'était très stressant. J'avais comme à mon habitude essayé de négocier, au final j'avais fini par jeter mon plateau par terre. Je m'en foutais que des gens meurt de faim, ils avaient cas leur donner ma bouffe s'ils meurent tant de faim que ça. J'étais tout le temps énervé quand je me retrouvais ici. Se sont les premiers jours les plus dures dit-on.
Bien entendu, aucune visite et même de Sarah, puisque j'avais rien voulu avaler. J'étais consigné dans ma chambre tel un enfant, alors que c'était la première nuit de Sarah dans l'hôpital. De quoi est-ce qu'elle m'en veuille encore plus. Afin de me calmer, je m'étais mis à prendre un cahier pour écrire. Ecrire jusqu'à ce que j'ai mal au poignet. Un bon moyen pour me vider la tête. Certains se drogue, moi j'écris.
Je voyais bien qu'elle n'était pas ravi de ma question. Je sentais sa main partir. Au lieu de me dire clairement ce que j'ai fait de mal, on préfère toujours me fuir. Par conséquent cela ne me permet pas m'améliorer et continue d'accumuler les échecs du point de vue de mes relations. Je n'insistais pas plus, de toute façon sinon ça partirait encore en dispute entre nous deux et je n'en avais pas envie, la journée à été assez mouvementé comme ça. "De toute façon ça va être l'heure" disais-je en me relevant.
Je lui attrapais la main pour l'aider à se relever afin de quitter Gustavo et le jardin. Tel un parfait gentleman, je l'amenais dans la cantine. "Bon appétit" Je lui donnais un dernier sourire avant de monter. Je ne sais plus de combien de temps je n'avais pas avalé un truc, mais cela était plus dure que je ne l'aurais imaginé. Observé par une infirmière durant tout le repas, c'était très stressant. J'avais comme à mon habitude essayé de négocier, au final j'avais fini par jeter mon plateau par terre. Je m'en foutais que des gens meurt de faim, ils avaient cas leur donner ma bouffe s'ils meurent tant de faim que ça. J'étais tout le temps énervé quand je me retrouvais ici. Se sont les premiers jours les plus dures dit-on.
Bien entendu, aucune visite et même de Sarah, puisque j'avais rien voulu avaler. J'étais consigné dans ma chambre tel un enfant, alors que c'était la première nuit de Sarah dans l'hôpital. De quoi est-ce qu'elle m'en veuille encore plus. Afin de me calmer, je m'étais mis à prendre un cahier pour écrire. Ecrire jusqu'à ce que j'ai mal au poignet. Un bon moyen pour me vider la tête. Certains se drogue, moi j'écris.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
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Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
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Avec : Travis C. Gaultier
Chaque geste envers Travis semblait être fait sans intention, sans.. réflexion.. et pourtant. Non pas que je calcule chaque action que nous faisions ensemble, loin de là, mais disons juste que je ne fais pas les choses sans sens. Je ne l’admets pas et je n’aime pas en parler non plus, mais ce n’était pas sans fond. En tout cas, j’espérais que cela lui ferait prendre conscience qu’il ne doit pas mourir. Je savais que ce n’était pas moi qui décidais de son avenir. Cependant, le perdre le tuerait de l’intérieur et je doute pouvoir passer à autre chose et continuer ma vie. Mélodramatique ? Absolument pas. Ce n’était que la stricte vérité, aussi violente soit-elle. Quand vous êtes convaincus qu’une seule personne peut vous faire sortir d’un tunnel, que vous n’avez qu’elle – ni famille, ni amis – et bien vous vous dites que si elle disparaît, rien ne vaut plus la peine dans ce monde. Avancer sans mon premier – et unique – colocataire serait une perte dramatique pour moi.
Préférant passer sa question à la trappe, je ne pensais pas que Travis allait en rester là. Non pas que j’imaginais qu’il insisterait mais.. Qu’il chercherait à me faire parler d’une autre façon. Sa réaction me peinait un peu, puisque cela voudrait dire que nous allions partir chacun de notre côté. Ça me faisait mal au cœur d’être séparée de lui. Est-ce que si nous avions été en couple, il y avait des chambres spécifiques ? Autant dire que j’aurais signé tout de suite. Enfin. Bref. Attrapant sa main, mon sourire se voulait plus discret, un peu mélancolique de notre moment agréable déjà terminé. Sûrement par ma faute, il faut l’accepter. Une fois à la cantine, je me décomposais en le voyant partir avec un sourire et un « bon appétit ». C’est tout ? Oui, j’étais en colère, mais contre moi. Pourquoi ne lui avais-je pas parlé, tout simplement au lieu de le fuir.. Encore une fois ?
Le dîner. Je n’avais pas franchement touché à mon assiette et je préférais rester seule. Deux-trois personnes, dont des infirmiers.ères avaient tenté de venir me faire discuter avec eux, mais en vain. Ce fut en voyant mon verre m’échapper des mains pour se briser à terre que je savais que la soirée et la nuit n’allaient pas être drôles. Loin de là. Retournant à la hâte dans ma chambre – seul endroit où je me sentirais en sécurité – je pestais contre la porte que je ne pouvais pas fermer. Je n’allais pas dormir de la nuit, génial. Ressortant en soufflant, je tombais nez-à-nez avec une infirmière. « Après le repas, il faut rester dans votre chambre » Fronçant les sourcils, je regardais l’heure. 20h30 et me voilà consigner dans ma chambre. « Je voudrais simplement dire bonne nuit à mon petit ami » feignais-je pour avoir une chance d’aller voir Travis. « Son prénom ? » « Travis Gaultier, il est.. » Alors qu’elle pianotait sur sa tablette, je la vis secouer la tête.
Et de là, la situation se dégrada. « Désolée, jeune fille, mais Travis ne peut recevoir aucune visite ce soir » « Ce n’est pas pour une visite, juste lui dire bonne nuit » dis-je immédiatement sur la défensive. Rien que le ton que je venais d’employer n’augurait rien de bon. « Sarah Whitehead je suppose » Tiens, tout à coup, elle connaissait mon nom. « Tu es nouvelle ici, mais je te préviens que tu ne feras pas ta loi » Bien, première soirée et ça allait déjà très mal se passer. « Vous non plus. Je suis là de mon plein gré et j’ai le droit de sortir de ma chambre pour vivre. Je n’ai pas signé pour être en prison » Autant dire qu’elle parlait à une mule donc elle devait se raviser de ses réflexions. « Travis n’a pas suivi les règles donc tu peux aller voir quelqu’un d’autre, mais lui, c’est non » Un éclair de lucidité me parcourut. « Comment ça ? » demandais-je plus posément. « Il n’a pas mangé. Je n’ai pas le temps de tout t’expliquer, quelqu’un d’autre m’attend » dit-elle en me faussant compagnie.
Ma réaction ? Retourner dans ma chambre. En claquant la porte. Brutalement. Avant de fondre en larmes en me laissant tomber par terre. Travis n’avait pas mangé et c’était ma faute. Pourquoi ne lui avais-je pas parlé ? Oh, je crois bien que cela aurait été pire. Mes mains tremblaient plus que de raison et cette fois-ci, il n’y avait personne pour me dire que « tout irait bien ». Je n’arriverais pas à passer toute une nuit sans lui dans cet état. En plus de trembler, je ne me sentais pas bien et je savais que ce n’était pas mon mince dîner qui me donnait mal au cœur. En moins de deux secondes, j’allais rendre mes tripes dans les toilettes de la salle de bain accolé à la chambre. Prise de douloureux vertiges, j’appelais sur le petit bouton rouge afin de ne pas mourir la tête dans les cuvettes. Mon colocataire me détesterait de mourir comme ça, soyons honnête. « Sarah ? » entendis-je. Je remerciais le ciel de m’avoir envoyé une femme et non un homme. « Doucement, essaye de te calmer » Sa voix douce me permettait de reprendre lentement mes esprits.
« Tu veux quelque chose pour t’aider à dormir ? » Je refusais d’un signe de tête très lent. Déjà que je me sentais honteuse d’être dans un tel état, je n’avais pas envie d’être shooter à quoique ce soit d’autre. Les somnifères et j’en passe étaient des drogues comme les autres. Sans façon. « Je veux juste dire bonne nuit à Travis » radotais-je, les larmes revenant menacer de couler au niveau de mes yeux. « Je l’ai bien compris » J’avais du le dire un millier de fois alors que je vomissais. « Si tu le vois, ça te calmera vraiment ? » Cette question me serrait le cœur. Je n’en savais rien. Peut-être que cela serait pire une fois que je l’aurais vu, car je n’allais pas vouloir me séparer de lui. « Je n’aime ni le chantage, ni le donnant-donnant mal placé, mais si tu le vois, tu reviendras dans ta chambre sans faire d’histoire ? » « Oui » dis-je très clairement. Je voulais juste lui dire bonne nuit, putain.
Suivant l’infirmière – Rachel – qui avait su trouver les mots justes et la patience pour m’aider, j’eus l’autorisation d’aller à l’étage supérieure. « Je te laisse juste lui dire bonne nuit, il est déjà assez tard » Ayant perdu toute notion du temps, je remarquais qu’il était minuit passé. Déjà. J’avais hâte que le soleil se lève pour passer une journée entière avec lui. « Je reste ici, n’hésite pas s’il y a un souci » Je hochais la tête, tel un enfant avant d’ouvrir sa porte en douceur. Je n’osais pas dire un seul mot alors que Travis apparaissait enfin devant mes yeux. Il était étendu sur son lit, entrai n d’écrire, l’air ailleurs. Me raclant doucement la gorge, je le vis tourner son regard vers moi. Dire qu’il était surpris serait un doux euphémisme. « Je voulais juste te dire bonne nuit » répétais-je machinalement avec un fin sourire. J’avais enfin réussi à le lui dire. Je cachais mes mains tremblantes dans mon dos, ne voulant pas l’inquiéter. Cette journée était vraiment horrible et je voulais juste que celle de demain nous permette d’avancer. Ensemble.
Préférant passer sa question à la trappe, je ne pensais pas que Travis allait en rester là. Non pas que j’imaginais qu’il insisterait mais.. Qu’il chercherait à me faire parler d’une autre façon. Sa réaction me peinait un peu, puisque cela voudrait dire que nous allions partir chacun de notre côté. Ça me faisait mal au cœur d’être séparée de lui. Est-ce que si nous avions été en couple, il y avait des chambres spécifiques ? Autant dire que j’aurais signé tout de suite. Enfin. Bref. Attrapant sa main, mon sourire se voulait plus discret, un peu mélancolique de notre moment agréable déjà terminé. Sûrement par ma faute, il faut l’accepter. Une fois à la cantine, je me décomposais en le voyant partir avec un sourire et un « bon appétit ». C’est tout ? Oui, j’étais en colère, mais contre moi. Pourquoi ne lui avais-je pas parlé, tout simplement au lieu de le fuir.. Encore une fois ?
Le dîner. Je n’avais pas franchement touché à mon assiette et je préférais rester seule. Deux-trois personnes, dont des infirmiers.ères avaient tenté de venir me faire discuter avec eux, mais en vain. Ce fut en voyant mon verre m’échapper des mains pour se briser à terre que je savais que la soirée et la nuit n’allaient pas être drôles. Loin de là. Retournant à la hâte dans ma chambre – seul endroit où je me sentirais en sécurité – je pestais contre la porte que je ne pouvais pas fermer. Je n’allais pas dormir de la nuit, génial. Ressortant en soufflant, je tombais nez-à-nez avec une infirmière. « Après le repas, il faut rester dans votre chambre » Fronçant les sourcils, je regardais l’heure. 20h30 et me voilà consigner dans ma chambre. « Je voudrais simplement dire bonne nuit à mon petit ami » feignais-je pour avoir une chance d’aller voir Travis. « Son prénom ? » « Travis Gaultier, il est.. » Alors qu’elle pianotait sur sa tablette, je la vis secouer la tête.
Et de là, la situation se dégrada. « Désolée, jeune fille, mais Travis ne peut recevoir aucune visite ce soir » « Ce n’est pas pour une visite, juste lui dire bonne nuit » dis-je immédiatement sur la défensive. Rien que le ton que je venais d’employer n’augurait rien de bon. « Sarah Whitehead je suppose » Tiens, tout à coup, elle connaissait mon nom. « Tu es nouvelle ici, mais je te préviens que tu ne feras pas ta loi » Bien, première soirée et ça allait déjà très mal se passer. « Vous non plus. Je suis là de mon plein gré et j’ai le droit de sortir de ma chambre pour vivre. Je n’ai pas signé pour être en prison » Autant dire qu’elle parlait à une mule donc elle devait se raviser de ses réflexions. « Travis n’a pas suivi les règles donc tu peux aller voir quelqu’un d’autre, mais lui, c’est non » Un éclair de lucidité me parcourut. « Comment ça ? » demandais-je plus posément. « Il n’a pas mangé. Je n’ai pas le temps de tout t’expliquer, quelqu’un d’autre m’attend » dit-elle en me faussant compagnie.
Ma réaction ? Retourner dans ma chambre. En claquant la porte. Brutalement. Avant de fondre en larmes en me laissant tomber par terre. Travis n’avait pas mangé et c’était ma faute. Pourquoi ne lui avais-je pas parlé ? Oh, je crois bien que cela aurait été pire. Mes mains tremblaient plus que de raison et cette fois-ci, il n’y avait personne pour me dire que « tout irait bien ». Je n’arriverais pas à passer toute une nuit sans lui dans cet état. En plus de trembler, je ne me sentais pas bien et je savais que ce n’était pas mon mince dîner qui me donnait mal au cœur. En moins de deux secondes, j’allais rendre mes tripes dans les toilettes de la salle de bain accolé à la chambre. Prise de douloureux vertiges, j’appelais sur le petit bouton rouge afin de ne pas mourir la tête dans les cuvettes. Mon colocataire me détesterait de mourir comme ça, soyons honnête. « Sarah ? » entendis-je. Je remerciais le ciel de m’avoir envoyé une femme et non un homme. « Doucement, essaye de te calmer » Sa voix douce me permettait de reprendre lentement mes esprits.
« Tu veux quelque chose pour t’aider à dormir ? » Je refusais d’un signe de tête très lent. Déjà que je me sentais honteuse d’être dans un tel état, je n’avais pas envie d’être shooter à quoique ce soit d’autre. Les somnifères et j’en passe étaient des drogues comme les autres. Sans façon. « Je veux juste dire bonne nuit à Travis » radotais-je, les larmes revenant menacer de couler au niveau de mes yeux. « Je l’ai bien compris » J’avais du le dire un millier de fois alors que je vomissais. « Si tu le vois, ça te calmera vraiment ? » Cette question me serrait le cœur. Je n’en savais rien. Peut-être que cela serait pire une fois que je l’aurais vu, car je n’allais pas vouloir me séparer de lui. « Je n’aime ni le chantage, ni le donnant-donnant mal placé, mais si tu le vois, tu reviendras dans ta chambre sans faire d’histoire ? » « Oui » dis-je très clairement. Je voulais juste lui dire bonne nuit, putain.
Suivant l’infirmière – Rachel – qui avait su trouver les mots justes et la patience pour m’aider, j’eus l’autorisation d’aller à l’étage supérieure. « Je te laisse juste lui dire bonne nuit, il est déjà assez tard » Ayant perdu toute notion du temps, je remarquais qu’il était minuit passé. Déjà. J’avais hâte que le soleil se lève pour passer une journée entière avec lui. « Je reste ici, n’hésite pas s’il y a un souci » Je hochais la tête, tel un enfant avant d’ouvrir sa porte en douceur. Je n’osais pas dire un seul mot alors que Travis apparaissait enfin devant mes yeux. Il était étendu sur son lit, entrai n d’écrire, l’air ailleurs. Me raclant doucement la gorge, je le vis tourner son regard vers moi. Dire qu’il était surpris serait un doux euphémisme. « Je voulais juste te dire bonne nuit » répétais-je machinalement avec un fin sourire. J’avais enfin réussi à le lui dire. Je cachais mes mains tremblantes dans mon dos, ne voulant pas l’inquiéter. Cette journée était vraiment horrible et je voulais juste que celle de demain nous permette d’avancer. Ensemble.
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 03/04/2018
Avatar : Louis Tomlinson
Crédits : jukeboxe
Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
J'avais perdu toute notion du temps avecmon stylo et mon cahier. J'imaginais qu'il devait être au minimum vingt et une heure puisque les infirmières avait arrêté d'essayer de s'assurer qu'aucune patient n'essaye de se faire vomir. Personnellement, on surveillait juste que je ne me mette pas à faire un quelconque sport. Me voyant calme avec mon cahier habituel, ils avaient vite lâché l'affaire. C'est entendant frapper à la porte que mon regard se posa sur une horloge posée sur ma table de nuit. Gosh, minuit déjà. Maintenant que je m'en suis rendu, je me sentais un peu plus fatigué. Je me relevais, me demandant qui cela pouvait bien être puisque je n'étais censé attendre aucune visite logiquement.
"Sarah ?" Je voyais bien qu'elle n'était pas bien, même sa voix laissait transparaître de la détresse. Je m'approchais sans plus attendre pour l'a prendre dans mes bras qu'elle le veuille ou non. Je me détachais d'elle -trop tôt à mon goût- pour venir déchirer une page de mon cahier pour y écrire quelque chose avant de lui tendre. Trois mots, un smiley "Tout ira bien =)" que je pliais pour le donner dans sa main. "Relis-le autant de fois que nécessaire pour te calmer. Je t'abandonnerais jamais Sarah, je t'en fais la promesse" Et ça, c'est une promesse que je me forcerais à garder. Un dernier bisou sur sa tempe et je l'a laissais regagner tristement sa chambre.
_____________________________ MORNING DAY 2
Six heures du matin. J'avais oublié à quel point les réveils était tôt et dur ici. On me laissa émergé pour que je rejoigne la salle de pesée juste après. Routine habituelle. Petit déjeuner composé d'un fruit, un laitage et deux biscottes. Je mis peut-être deux heures à les manger, mais au moins, j'avais fini mon repas. Je pouvais donc allez descendre en salle d'activité où la matinée avait pour certains déjà bien commencée. Je souriais en voyais Sarah assise au loin. Toute seule, malheureusement. Je posais doucement mes mains sur ses yeux avant de me positionner devant elle. "Bouh" Je souriais. En même temps, j'ai tout le temps le sourire. "Tu as réussi à dormir ?" J'osais espérer un minimum. "Tu vas avoir un groupe de parole normalement et un psychologue si je ne me trompe pas" Je savais que là, toute sa drogue devait s'être évaporer. Je ne savais pas dans quel état psychique la demoiselle pouvait être et quel caractère elle arborait face à moi, mais je restais moi-même, prêt à prendre n'importe quelle crise en pleine figure, sachant que ça ne sera pas vraiment de sa faute, mais plutôt celle de son addiction. "Ne t'inquiète pas, je n'ai pas un programme meilleur" soupirais-je. Je savais qu'en vue de mon état, c'était la sonde nasogastrique obligatoire et si vous saviez comme c'est chiant de se balader avec cet engin. Le plus chiant ? Ne pas contrôler le nombre de calories qui foutent là dedans. "Notre quotidien me manque..." c'est vrai que nous avions une vie plutôt paisible dans notre petit appartement.
"Sarah ?" Je voyais bien qu'elle n'était pas bien, même sa voix laissait transparaître de la détresse. Je m'approchais sans plus attendre pour l'a prendre dans mes bras qu'elle le veuille ou non. Je me détachais d'elle -trop tôt à mon goût- pour venir déchirer une page de mon cahier pour y écrire quelque chose avant de lui tendre. Trois mots, un smiley "Tout ira bien =)" que je pliais pour le donner dans sa main. "Relis-le autant de fois que nécessaire pour te calmer. Je t'abandonnerais jamais Sarah, je t'en fais la promesse" Et ça, c'est une promesse que je me forcerais à garder. Un dernier bisou sur sa tempe et je l'a laissais regagner tristement sa chambre.
_____________________________ MORNING DAY 2
Six heures du matin. J'avais oublié à quel point les réveils était tôt et dur ici. On me laissa émergé pour que je rejoigne la salle de pesée juste après. Routine habituelle. Petit déjeuner composé d'un fruit, un laitage et deux biscottes. Je mis peut-être deux heures à les manger, mais au moins, j'avais fini mon repas. Je pouvais donc allez descendre en salle d'activité où la matinée avait pour certains déjà bien commencée. Je souriais en voyais Sarah assise au loin. Toute seule, malheureusement. Je posais doucement mes mains sur ses yeux avant de me positionner devant elle. "Bouh" Je souriais. En même temps, j'ai tout le temps le sourire. "Tu as réussi à dormir ?" J'osais espérer un minimum. "Tu vas avoir un groupe de parole normalement et un psychologue si je ne me trompe pas" Je savais que là, toute sa drogue devait s'être évaporer. Je ne savais pas dans quel état psychique la demoiselle pouvait être et quel caractère elle arborait face à moi, mais je restais moi-même, prêt à prendre n'importe quelle crise en pleine figure, sachant que ça ne sera pas vraiment de sa faute, mais plutôt celle de son addiction. "Ne t'inquiète pas, je n'ai pas un programme meilleur" soupirais-je. Je savais qu'en vue de mon état, c'était la sonde nasogastrique obligatoire et si vous saviez comme c'est chiant de se balader avec cet engin. Le plus chiant ? Ne pas contrôler le nombre de calories qui foutent là dedans. "Notre quotidien me manque..." c'est vrai que nous avions une vie plutôt paisible dans notre petit appartement.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Avoir Travis en face de moi était un réel soulagement. Dire que si je n’avais pas continué à le demander, je ne l’aurais même pas pu. J’étais contente d’avoir un caractère de merde, parfois. Enfin, pour le moment, car ça ne risquait pas d’être très amusant par la suite. Ravie de ma petite surprise, je savais très bien que je ne pouvais pas rester très longtemps. Une parole était une parole, surtout que Rachel était correcte avec moi donc je le serais avec elle. Sept mots sortirent de ma bouche et je ne reconnaissais presque pas ma voix tant elle dénotait de d’habitude. Son étreinte me donnait l’impression de respirer pour la première fois depuis notre séparation, devant le self. Je lui rendais, bien qu’il la coupe très vite. J’aurais aimé passer davantage de temps dans ses bras. Demain, peut-être ? Mon ami me donnait une feuille. Je n’avais pas eu le temps de voir ce qu’il y avait écrit et je préférais l’ouvrir une fois dans ma chambre. Ça me donnera du courage pour m’endormir. Ses mots m’allaient droit au cœur alors que je souriais avec un peu plus de conviction. « Je serais toujours là pour toi, Travis » murmurais-je alors qu’il posait ses lèvres sur sa tempe. « À demain, repose toi bien » Pas de jugement sur son dîner oublié, pas de crise, juste moi quittant sa chambre sans me retourner, de peur de faire demi tour et hurler dans tout l’hôpital quand les infirmiers chercheraient à m’enlever de ses bras.
_________________________Morning day 2
Dormir ? Quelle douce utopie. Pour résumer ma nuit, autant demander à Rachel car je ne me souvenais pas de tout. Simplement que j’avais encore été au-dessus des toilettes à rendre un repas imaginaire, pleurer sans raison valable, essayer de tout retourner dans ma chambre où il n’y avait rien de cassable, bref. J’avais du dormir une petit heure, le mot de Travis dans mes mains. Le seul moyen de me calmer. Si je croyais à ses belles paroles, non, toujours pas. Je n’étais pas convaincue que tout irait bien. Le réveil fut très violent. Il devait être sept heures et j’avais été d’une humeur immonde, tant dans mes gestes que dans mes paroles envers les infirmières. « Allez vous faire foutre » avais-je donc déclaré en sortant de ma chambre, en pyjama et sans prendre le temps de me faire un minimum de toilette. Personne ne pourrait me reconnaître entre hier et aujourd’hui, à moins d’être très fort. Enfin, c’est ce que je m’étais dit avant de me rendre compte que j’allais voir mon ami et j’avais immédiatement fait demi-tour, sous l’œil débilement amusé des infirmières. Je leur assignais un doigt d’honneur avant de me préparer dans la salle de bain.
Sortant de la salle d’eau, j’ajustais un gilet trop épais pour la saison sur mes épaules. Dans la cantine, je pris place le plus au fond possible, contre la grande baie vitrée. Un café atterri sous mon nez de la part de Rachel, mais elle comprit rapidement que je n’avais pas envie de parler, donc elle repartit très vite. Et d’un coup, le noir total. Surprise, je me détendais en entendant une voix familière. « Tu serais un piètre fantôme » pouffais-je, doucement. « Un peu » dis-je en haussant les épaules. Une heure, c’est un peu non ? De toute façon, le fond de teint cachait mes cernes à merveilles. Mon programme me déplaisait complètement. « Si j’ai pas envie d’y aller ? » Sarah et son caractère de merde, bonjour. De toute façon, ils pouvaient se brosser pour que je décroche le moindre mot. Je me doutais qu’il n’allait pas passer une journée de folie non plus. « On ne peut pas rester ensemble ? Genre je m’intègre à ton programme, ni vu ni connu ? » souriais-je. Je pouvais rentrer quand je le voulais, je crois, mais lui était là alors.. Notre quotidien, ce sera ça, le temps que l’on aille mieux tous les deux. « J’ai hâte de retrouver notre appartement » dis-je, pensive.
Donnant enfin un peu d’attention à la tasse devant moi, je la prenais doucement avant de la lâcher et qu’elle n’explose par terre. Deux tasses en deux jours. D’abord totalement statique face à la situation, ce fut lorsqu’un aide soignant vint nous demander si « on avait besoin d’aide » que je m’emportais. « Est-ce que j’ai l’air d’avoir besoin d’aide ? » répondis-je sèchement sur la défensive. « C’est qu’une tasse putain, fais pas chier ! » m’emportais-je contre lui. « Sarah, calme toi, je te demande juste de- » « Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi » claquais-je en me levant brusquement pour lui faire face, sans me soucier de me prendre un bout de tasse dans le pied. « Ne commence par la journée comme ça- » « Pourquoi ? Sinon je vais être consigné dans ma chambre comme une gosse ? Je n’aurais pas le droit de me balader où je veux ? » Mon regard se noircissait. Un homme qui me tient tête. J’ai horreur de ça. « Il ya des règl- » « Si j’ai signé pour être en prison, autant sortir et abattre quelqu’un. J’aurais la paix pour perpet’ »
Apparemment, ce fut les mots de trop car trois infirmiers vinrent vers nous. « Je vous jure que si un seul d’entre vous me touche, je hurle à la mort » prévenais-je, prête à en découdre avec eux. « Stop ! » La voix de Rachel me ramenait brusquement à moi. « Messieurs, j’ai été clair, aucun homme proche de Sarah » Et voilà qu’ils repartaient après un regard désapprobateur et un doigt d’honneur de ma part. « Sarah » me reprit-elle alors que je la regardais. « Je sais que cette situation est inconfortable pour toi, mais cette échelle de langage et de comportement est inapproprié » Je haussais les épaules. « Le petit déjeuner est terminé. N’oubliez pas de nettoyer avant de partir, on se voit tout à l’heure » Je hochais la tête avant de me tourner vers Travis. Depuis quand était-il là ? « Je crois que c’est ma psy » dis-je, agacée d’avoir déjà établi un contact avec elle..
Prenant soin de tout ranger avant de sortir de la cantine, je me rendais progressivement compte du comportement impulsif que j’ai eu en compagnie de Travis. On nous indiquait qu’il était l’heure de rejoindre nos activités. J’avais à peine eu le temps de discuter avec lui. Doucement, je vins contre lui, l’entourant de mes bras au niveau de sa nuque. Comme hier soir. Un petit peu plus longtemps cette fois-ci, bien que nous devions nous séparer assez rapidement. En nous séparant, mon gilet se fit quelque peu la male, laissant apparaître bon nombre de bleus sur ma peau. Je me hâtais de le remettre en souriant comme si de rien n’était à mon colocataire. « À tout à l’heure » murmurais-je en embrassant la commissure de ses lèvres, partant rapidement vers mon étage pour éviter une question ou un autre geste de sa part. Je ne savais pas si nous allions pouvoir nous voir à l’heure du déjeuner, mais j’espérais qu’entre mon rendez-vous avec Rachel et d’autres activités, je pourrais être avec lui comme hier dans la soirée. Passer un moment ensemble pour éviter une crise trop sévère le soir.. Bien que je la redoutais déjà. Comme celles de la journée à venir.
_________________________Morning day 2
Dormir ? Quelle douce utopie. Pour résumer ma nuit, autant demander à Rachel car je ne me souvenais pas de tout. Simplement que j’avais encore été au-dessus des toilettes à rendre un repas imaginaire, pleurer sans raison valable, essayer de tout retourner dans ma chambre où il n’y avait rien de cassable, bref. J’avais du dormir une petit heure, le mot de Travis dans mes mains. Le seul moyen de me calmer. Si je croyais à ses belles paroles, non, toujours pas. Je n’étais pas convaincue que tout irait bien. Le réveil fut très violent. Il devait être sept heures et j’avais été d’une humeur immonde, tant dans mes gestes que dans mes paroles envers les infirmières. « Allez vous faire foutre » avais-je donc déclaré en sortant de ma chambre, en pyjama et sans prendre le temps de me faire un minimum de toilette. Personne ne pourrait me reconnaître entre hier et aujourd’hui, à moins d’être très fort. Enfin, c’est ce que je m’étais dit avant de me rendre compte que j’allais voir mon ami et j’avais immédiatement fait demi-tour, sous l’œil débilement amusé des infirmières. Je leur assignais un doigt d’honneur avant de me préparer dans la salle de bain.
Sortant de la salle d’eau, j’ajustais un gilet trop épais pour la saison sur mes épaules. Dans la cantine, je pris place le plus au fond possible, contre la grande baie vitrée. Un café atterri sous mon nez de la part de Rachel, mais elle comprit rapidement que je n’avais pas envie de parler, donc elle repartit très vite. Et d’un coup, le noir total. Surprise, je me détendais en entendant une voix familière. « Tu serais un piètre fantôme » pouffais-je, doucement. « Un peu » dis-je en haussant les épaules. Une heure, c’est un peu non ? De toute façon, le fond de teint cachait mes cernes à merveilles. Mon programme me déplaisait complètement. « Si j’ai pas envie d’y aller ? » Sarah et son caractère de merde, bonjour. De toute façon, ils pouvaient se brosser pour que je décroche le moindre mot. Je me doutais qu’il n’allait pas passer une journée de folie non plus. « On ne peut pas rester ensemble ? Genre je m’intègre à ton programme, ni vu ni connu ? » souriais-je. Je pouvais rentrer quand je le voulais, je crois, mais lui était là alors.. Notre quotidien, ce sera ça, le temps que l’on aille mieux tous les deux. « J’ai hâte de retrouver notre appartement » dis-je, pensive.
Donnant enfin un peu d’attention à la tasse devant moi, je la prenais doucement avant de la lâcher et qu’elle n’explose par terre. Deux tasses en deux jours. D’abord totalement statique face à la situation, ce fut lorsqu’un aide soignant vint nous demander si « on avait besoin d’aide » que je m’emportais. « Est-ce que j’ai l’air d’avoir besoin d’aide ? » répondis-je sèchement sur la défensive. « C’est qu’une tasse putain, fais pas chier ! » m’emportais-je contre lui. « Sarah, calme toi, je te demande juste de- » « Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi » claquais-je en me levant brusquement pour lui faire face, sans me soucier de me prendre un bout de tasse dans le pied. « Ne commence par la journée comme ça- » « Pourquoi ? Sinon je vais être consigné dans ma chambre comme une gosse ? Je n’aurais pas le droit de me balader où je veux ? » Mon regard se noircissait. Un homme qui me tient tête. J’ai horreur de ça. « Il ya des règl- » « Si j’ai signé pour être en prison, autant sortir et abattre quelqu’un. J’aurais la paix pour perpet’ »
Apparemment, ce fut les mots de trop car trois infirmiers vinrent vers nous. « Je vous jure que si un seul d’entre vous me touche, je hurle à la mort » prévenais-je, prête à en découdre avec eux. « Stop ! » La voix de Rachel me ramenait brusquement à moi. « Messieurs, j’ai été clair, aucun homme proche de Sarah » Et voilà qu’ils repartaient après un regard désapprobateur et un doigt d’honneur de ma part. « Sarah » me reprit-elle alors que je la regardais. « Je sais que cette situation est inconfortable pour toi, mais cette échelle de langage et de comportement est inapproprié » Je haussais les épaules. « Le petit déjeuner est terminé. N’oubliez pas de nettoyer avant de partir, on se voit tout à l’heure » Je hochais la tête avant de me tourner vers Travis. Depuis quand était-il là ? « Je crois que c’est ma psy » dis-je, agacée d’avoir déjà établi un contact avec elle..
Prenant soin de tout ranger avant de sortir de la cantine, je me rendais progressivement compte du comportement impulsif que j’ai eu en compagnie de Travis. On nous indiquait qu’il était l’heure de rejoindre nos activités. J’avais à peine eu le temps de discuter avec lui. Doucement, je vins contre lui, l’entourant de mes bras au niveau de sa nuque. Comme hier soir. Un petit peu plus longtemps cette fois-ci, bien que nous devions nous séparer assez rapidement. En nous séparant, mon gilet se fit quelque peu la male, laissant apparaître bon nombre de bleus sur ma peau. Je me hâtais de le remettre en souriant comme si de rien n’était à mon colocataire. « À tout à l’heure » murmurais-je en embrassant la commissure de ses lèvres, partant rapidement vers mon étage pour éviter une question ou un autre geste de sa part. Je ne savais pas si nous allions pouvoir nous voir à l’heure du déjeuner, mais j’espérais qu’entre mon rendez-vous avec Rachel et d’autres activités, je pourrais être avec lui comme hier dans la soirée. Passer un moment ensemble pour éviter une crise trop sévère le soir.. Bien que je la redoutais déjà. Comme celles de la journée à venir.
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