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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
« Pardonnez-moi mon père, car je vais pécher. » L'odeur de tabac empli le confessionnal où Morena a trouvé la place pour croiser ses longues jambes malgré l’exiguïté des lieux. Un soupir lui répond, suivi d'une toux légère. Le père Mitchell la connaît bien. Elle vient ici à chaque fois. Dès que le crime va être commis. Il sait donc qu'il est tout aussi inutile de lui demander d'éteindre le bâton incandescent. « Ma fille, dois-je vraiment demander ? » Il entend le sourire dans sa voix alors qu'elle lui répond : « Oui, mon père. J'aime que vous demandiez. » « Bien. A qui allez-vous faire du mal, cette fois ? » « Personne, je l'espère. A part aux actionnaires. » Un braquage donc. Le prêtre se passe une main sur le visage. Il pourrait tenter de l'en dissuader. Encore. En vain. Cette diablesse vient les narguer, le Seigneur et lui. Les voeux qu'il a prononcé l'empêchent de la dénoncer, quoi qu'elle fasse ou compte faire. Et parce qu'elle ne l'ignore pas, elle se tourne toujours vers lui. « Cette existence qu'Il vous a donné pourrait être tellement plus douce. » Soudain, il baisse d'un ton, tire sur le pan de bois sensé garantir l'anonymat. Il peut voir luire ses yeux noirs de l'autre côté des oeillets. « Morena, tu as déjà tout ! Pourquoi faire ça ? Qu'est-ce que cela t'apporte ? » Il trahit le fait qu'ils ne sont pas des inconnus l'un pour l'autre. Le sourire de la jeune femme s'élargit. « Mais du plaisir, Ewan, voyons. » Ses lèvres frôlent les oeillets alors que ses dents d'une blancheur éclatantes préviennent du coup de grâce. « Toi aussi tu as su ce que c'était, passé un temps. Pas si éloigné, d'ailleurs. Je sais que cela te manque, parfois ... Quand je suis là. N'est-ce pas ? » Le père Mitchell se racle la gorge. Il ne veut pas y penser. Ce serait un péché. « Vingt je vous salue Marie et dix notre père. Puisse Dieu ne pas t'abandonner, ma fille. » Il sait qu'elle est satisfaite, qu'elle a eu ce qu'elle était venue chercher. Il referme le panneau de bois et elle quitte le confessionnal dans un nuage de fumée délétère. Et lui, transpire à grosses gouttes. Comme à chaque maudite fois.
C'est une sorte de rituel. Non pas pour apaiser cette conscience dont elle semble dépourvue, mais plutôt comme pour se porter chance. Exercer ses talents d'oiseau de mauvaise augure sur ce pauvre Erwan, ancien amant converti à la fois près de dix ans plus tôt, paraît éloigner le malheur de sa propre personne. La chance étant un paramètre infime mais malgré tout à prendre en compte, la brune ne craint pas de la mettre de son côté. Ou plutôt, de leur côté. Aujourd'hui, ils ne seront que deux. Ça ne l'inquiète ni ne la rassure. Tout est prévu en ce sens pour Cash et elle. Pour qu'ils obtiennent ce pour quoi ils vont mettre leur liberté, voire leur vie, en jeu. Ressortant de l'église, sa belle tenue de ville troquée contre un short en jean et un tee-shirt blanc passe-partout, elle réajuste ses lunettes de soleil en appréciant les rayons de ce dernier. Ce sera une bonne journée, elle le sent. Sensation qui la suit jusqu'au bar de Hayes, qu'elle contourne afin de retrouver l'entrée de service. Elle frappe. Cash vient lui ouvrir : certainement l'attendait-il. Elle remonte ses lunettes et lui offre le même sourire qu'au prêtre. Mi-moqueur, mi-séducteur. « Excuse mon retard, j'étais à confesse. » Mais ça se voit, elle n'est pas désolée du tout. Ni en retard, d'ailleurs. Un bonjour à la Zamora, tout simplement.
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2685
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Date d'inscription : 08/04/2018
Avatar : Travis Fimmel
Crédits : shadows.
Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
J'avais passé près de deux heures assis sur une chaise au milieu de l’entrepôt. La porte était fermée derrière moi. J'étais dans une sorte d'état méditatif, de conscience alternée... appelez ça comme vous voulez, bref, j'étais ailleurs, je ne pensais plus au plan, ni à l'argent, ni aux risques, ni même à elle... essayant de créer le calme le plus total dans mon esprit agité. Un bruit sourd m'alerte, je sors de mon inconscient. La voilà. Je me lève et me dirige vers la porte que j'ouvre sans hésiter. Elle se tient là, quelques centimètres de moins que moi, ses lunettes, tout simplement. Je souris et m'écarte pour la laisser entrer... à la confesse. Je ris légèrement et hausse les épaules. Ce détail m'échappe, je ne dis rien, cette fille est un vrai mystère. La raison qui aurait pu m'empêcher d'accepter ce braquage, c'était elle, rien d'autre qu'elle, ses yeux, son regard, sa façon de se mouvoir, s'adresser à moi et la facilité avec laquelle elle était capable de me déstabiliser en un sourire, mais la tentation avait fini par être trop forte et je m'étais lancé corps et âme dans ce projet.
Machinalement, je l'attrape par le bras et l'invite à me suivre dans l'entrepôt ou j'étais assis quelques minutes plutôt. Un de mes frères trainait quelque part dans le bar, et il était hors de question de tomber sur lui. Nous avions besoin de calme et de concentration. Je laisse Morena s'installer ou elle le désire. De part et d'autres de la pièce se trouvent des cartons contenant des quantité d'alcool considérable, le stock pour le bar. Sur l'un des cartons je déploie une carte. Un plan pour être plus précis. « J'ai trouvé ça hier.» Grace à un contact haut placé, j'avais réussi à dénicher ce petit bijou au dernier moment. « C'est un plan des lieux en cas d'incendie. » Il sort un crayon et se met à faire de petite croix rouge indiquant ainsi des emplacements bien précis. « C'est la que se trouve les caméras de surveillances. Si on ne parvient pas à les débrancher, on pourra au moins y faire attention » Nous n'irions pas à visage découvert certes, mais moins il y avait de preuves, mieux c'était.
Ce coup ça faisait maintenant quelques semaines que nous le préparions. L'idée nous été venu un soir autour d'un verre, alors qu'on fêtait le succès d'un braquage que ma famille et sa bande avait réalisé un commun. Cela m'avait immédiatement séduit, tout comme Morena sans doute. Cette fille avait quelque chose de fascinant, et dès l'instant ou je posais mes yeux sur elle, que mon regard croisait le sien, mon cœur ne faisait qu'un bon, mais aujourd'hui, place à la concentration, il fallait que je fasse abstraction de sa présence, son odeur. Ainsi je parlais d'un ton assuré, évitant soigneusement son regard. « Comment tu te sens? » Cette question pouvait sembler anodine mais il était impératif qu'on soit tous les deux en grande forme, réactif, et qu'aucun état d'esprit ne viennent brouiller notre concentration. Ce casse n'était pas à prendre à la légère, nous n'étions que deux. Pour une petite cible certes, mais cela demandait tout le sérieux du monde. J'ouvre un coffre de taille considérable au fond de la pièce, et je charge un sac des armes dont nous allons avoir besoin, vérifiant chaque chargeurs et préparant les munition adaptées, priant pour ne pas avoir à m'en servir.
- InvitéInvité
Il lui plaît, Cash. Pas seulement physiquement, bien qu'elle n'ait rien à redire sur le petit côté viking et regard azur trahissant la tempête couvant sous le calme apparent, cette eau dormante qu'elle rêve peu secrètement de déchaîner. Non, psychiquement aussi, il agit tel un aimant sur les emmerdes que représente Morena à elle toute seule. Toutefois, comme à chacune de leur rencontre, elle commence en douceur. Sourire léger, attitude indolente. Tout se joue dans les yeux. Ceux qu'il évite sciemment alors qu'il déploie le plan devant eux. De son côté, la brune a tiré une chaise où elle s'est assise à califourchon, ses longues jambes quasiment nues enserrant le dossier alors qu'elle se penche légèrement sur la table. Elle hoche la tête à ses indications, mémorise l'emplacement de chaque caméra qu'il a entouré. « Je m'en occupe. Je trouverai le technicien en premier. » Normalement, le préposé à l'informatique sera présent à l'antenne ce jour-là, d'où le fait qu'ils l'aient choisi pour leur casse. Si Cash a peut-être des compétences dans le domaine, ce n'est pas son cas. Elle, son truc, c'est les otages. Leur faire faire tout ce qu'elle veut, tout ce dont ils ont besoin, la kalach' à la main. Et de toute façon, utiliser les ressources sur place plutôt que de perdre du temps là-dessus alors qu'ils ont bien mieux à faire est juste une question de bon-sens.
Elle s'allume une cigarette, tire une bouffée délicieuse qu'elle expire presque aussitôt sur le bout de papier. Puis, relève la tête à la question de son partenaire. « Très bien. Absoute de tous mes péchés passés et à venir. » répond-elle d'un ton égal, ne trahissant ni crainte ni angoisse. Elle n'en a pas. Tout comme cette empathie dont elle manque cruellement mais qui ne l'empêche pas de demander à son tour : « Et toi ? Notre premier casse en amoureux, trésor. J'espère être à la hauteur de tes attentes ... » Avec la Zamora, on ne sait jamais vraiment si elle plaisante gentiment ou s'il faut chercher quelques sombres allusions. Elle y veille. Elle espère une réaction, sans trop savoir laquelle. Jusqu'ici et depuis deux ans, le braqueur a évité toute espèce de proximité en-dehors d'échanges d’œillades appuyés. Un sourire plus tard, elle quitte son siège et libère de son sac noir la tenue qu'elle a apporté. Combinaison couvrante qui ne laissera rien voir qu'elle ne veuille pas, du cou jusqu'aux pieds. Sans pudeur aucune, force de l'habitude avec son propre gang, elle entreprend déjà se changer alors que Cash est parti vérifier les armes. La combinaison refermée seulement jusqu'à la taille, elle s'approche de lui et tend la main vers un glock, dont elle s'empare et qu'elle soupèse de sa main libre - l'autre tenant toujours le bâton mortel. Le poids est parfait. Théoriquement, pas d'accident à venir. Et s'il devait y en avoir un ... Tant pis. Cette fois, elle se tourne vers Cash et leurs regards se croisent. Elle sourit. Morena sourit toujours, surtout pour lui. « T'en veux une avant qu'on se mette en route ? » propose-t-elle en lui tendant le paquet de cigarette qu'elle avait calé dans sa ceinture.
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Morena m'affirme qu'elle trouvera et se chargera du technicien et des cameras en premier. Je hoche la tête - Très bien. Durant ce temps, je m'occuperai des autres. Par les autres , j'entendais les otages. Quels qu'ils soient, clients, employés, livreurs de passage, il était important de tous les neutraliser en un seul et même endroit. Il faudrait être rapide. C'est le temps qu'utiliserais Morena pour s'occuper du type et de ses caméras. - Ensuite tu viendras me rejoindre, tu prendras en charge les otages et j'irais m'occuper du coffre. Chacun son affaire. Son truc à elle c'était les otages, moi, c'était déverrouiller les coffres. On avait répété ce plan plus d'une dizaine de fois mais on était jamais trop prudent. - Une fois le coffre ouvert, tu te débrouilles pour les enfermer quelque part, un bureau dont tu bloques l'entrée... Qu'ils puissent pas en sortir facilement. Tu me rejoins, on charge l'argent dans les sacs et on sort par la sortie de secours, la voiture sera planqué derrière, on sait ou on va. Elle allume une cigarette, je la regarde un bref instant disparaître derrière la fumée. Ce que j'ai envie de fumer dans l'immédiat, c'est un énorme joint. Mais c'était une fausse bonne idée, cela me détendrait certes, mais j'avais besoin de conserver tout mes réflexes, précis, et efficaces. Elle me confirme qu'elle va bien, je lui lance un bref sourire. - ça va aussi. à sa petite réflexion mon sourire s'étire un peu plus - Je m'inquiète pas pour ça. Il n'était pas question ou non qu'elle soit à la hauteur de mes attentes comme elle le précisait. Je savais très bien à qui j'avais à faire. J'avais déjà vu Morena à l'oeuvre, cela suffisait à me garantir qu'elle était tout à fait prête pour ce job. - J'aurais pas prit le risque de travailler avec quelqu'un dont je doute. Je lui adresse un regard amusé mais c'était sincère.
La jeune femme se change, sans pudeur à quelques mètres de moi, alors que je range quelques armes dans un sac. Dos à moi j'imagine la scène sans autant y jeter un oeil. Il fallait que je reste concentré. Elle s'approche, sa combinaison ouverte sur les hanches, laissant voir le haut de son corps plutôt faiblement vêtu. Je n'y accorde pas d'attention particulière si ce n'est quelques cheveux qui se dressent discrètement à l'arrière de ma nuque. Heureusement l'homme avait un minimum de recul et de capacité de réflexion pour ne pas céder à des réflexes bestiaux. Deux fusils mitrailleurs, deux pistolets, nous n'aurions pas besoin de plus. Morena s'empare d'un Glock, j'ai l'impression qu'elle l'admire, et de mon côté, c'est moi qui l'admire, ce petit bout de femme, tellement féminine, et ce caractère bien trempé... Elle faisait joujou avec son pistolet comme une gamine avec une poupée Barbie et à ce moment son regard vient se planter dans le mien. Je frémis. Elle me propose une clope avant le grand départ. Je hausse les épaules et tend la main, je me saisi d'une cigarette dépassant du paquet. - Avec plaisir... Je la porte à mes lèvres et vient l'allumer avec un briquet traînant dans ma poche. Je souffle la fumée et reste immobile un bref instant, perdu dans mes pensées. Puis gentiment je récupère l'arme des mains de Morena et la remet dans le sac - ça sera pour plus tard. Il est pas question qu'on se fasse coincer par les flics en route avec des armes illégales sur la banquette arrière. Il y avait une planque dans le coffre de la voiture que nous allions utiliser, ont les rangerait là. Je troque mon t-shirt contre un sweat noir à capuche et ouvre un des placards, dont je sors masques et cagoules, j'invite ma complice à se rapprocher d'un signe de tête qu'elle choisisse avec quoi elle voudra se couvrir le visage. Moi j'attrape une simple cagoule noire, à l'ancienne, avec la capuche ça ira très bien.
- InvitéInvité
Une moue boudeuse supplante ses joues jusque-là creusées par l'amusement. Cash vient de la priver de son nouveau jouet et ça, ce n'est pas très gentil. Bien que lui le soit. Délicat dans sa façon de lui rappeler qu'elle est soumise aux mêmes lois que n'importe qui et qu'elle pourra récupérer l'arme au moment opportun. « Mais il est tout petit ! » feint-elle de geindre, avant de reprendre une expression moins puérile. Il faut dire que la façon dont elle le détaille, sans s'en cacher, alors qu'il remplace son tee-shirt par une veste, n'a rien d'enfantine - ou alors, il faudrait être drôlement pervers et même elle a quelques limites, tout de même ! Elle s'approche à son signe, récupérant une cagoule assortie à celle de son partenaire de méfaits. Tout comme la combinaison, moins les employés en verront, mieux ce sera. Morena n'est pas prétentieuse au point de croire que seuls ses yeux où brille une flamme infernale pourraient la trahir. Puis, elle retourne vers son sac où elle se débarrasse de tous ses effets personnels : bijoux, téléphone portable, portefeuille. Cigarettes comprises. Qui dit objets dit empreintes, dit donc ADN. Elle ne laissera aucune trace derrière elle, ce serait une erreur de débutante et si elle n'a pas vingt ans de braquage derrière elle non plus, elle n'en est pas une pour autant.
L'intégralité de son vêtement refermé, elle aide Cash à dissimuler les armes dans le double-fond du véhicule. Elle n'a pas besoin de se repasser le plan en tête : non seulement il le lui a rappelé un peu plus tôt, mais en plus, elle sait qu'elle le connaît par coeur. Plan A et plan B compris. D'ailleurs, dans la poche de sa combinaison, il n'y a qu'un portable prépayé avec un seul numéro pré-enregistré. Leur back-up en cas d'embrouilles. On viendra les récupérer à un point nommé. Une dernière taffe sur sa cigarette et elle monte côté passager, attendant que son compagnon prenne place derrière le volant. Elle a déjà posé les pieds sur le tableau de bord, la tête contre le dossier du siège. Détendue. A l'aise. Peut-être un peu trop ? Elle donne un peu trop cette image, comme si tout ceci n'était qu'un jeu. Toutefois, c'est loin d'être le cas. A peine Cash a-t-il démarré le moteur que son esprit se focalise sur l'action à venir, que ses muscles se tendent par anticipation. Elle est prête. Morena inspire, joue des épaules. Elle a hâte. « En route, trésor, allons faire pleurer quelques actionnaires ! »
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Tout est rodé, on sait exactement ce qu'on a à faire. Je profite des dernières secondes pour charger dans mon sac à dos se dont j'aurais éventuellement besoin pour faire sauter la porte du coffre. C'était le seul détail que nous ne pouvions avoir à l'avance. Une fois sur place il faudrait improviser. Heureusement j'avais plus d'un tour dans mon sac et pas mal d'expérience sur ce genre de tâche. Morena à récupéré une cagoule, tout semble prêt. En silence, on charge les armes dans la voiture et on s'installe. A ses dernières paroles je souris. - C'est partit. Je met le contact et nous quittons la cour arrière du bar ou s'éloigner dans une ruelle. Nous avons besoin de notre plus grande concentration. Plus la peine de se fatiguer à répéter le plan, nous sommes prêts, les imprévu, on peut pas tous les anticiper, mais on avait de quoi gérer si la situation tournait mal.
Un des moments le plus crucial serait celui ou nous devrions nous introduire dans la banque. C'était l'instant ou il fallait apporter le moins d'attention possible sur nous alors que nous allions sortir de la voiture une quantité d'arme à feu alarmantes et allions enfiler nos cagoules. Deux hommes perchés sur une moto avait reçu ordre de ma part de récupérer la voiture, et d'aller la détruire, un de mes frères nous attendait à la sortie, de l'autre côté. Laisser le moins de trace possible derrière nous, c'était tout ce qui comptait. Petit à petit alors que nous nous rapprochions des lieux, je sentais une excitation palpable m'envahir, mon rythme cardiaque augmentait progressivement, mais je gardais parfaitement le contrôle de la situation.
Je ralentis devant l'édifice, quelques centaines de mètres plus loin, je vois les deux types qui nous suivent en moto. - Dès que j'ai coupé le contact, on sort de la, on récupère nos flingues. DEUX, tu prends une fusil mitrailleur, et un Glock. T'en utilise un, t'as l'autre en back up. Tout en parlant, j'enfile la cagoule, et la capuche. Les vitres teintées du véhicule nous laisse la possibilité de se couvrir le visage. - Prête? J'attendais un signal de sa part, clair, précis, qui m'assurait qu'elle l'était, si au dernier moment elle se mettait à avoir le moindre doute, moi également, autant rentrer immédiatement à la maison. Je lui saisi la main, la serre légèrement dans la mienne. Pour le reste on verra plus tard. On est rodé, il ne s'agit pas d'adieux déchirant, on se retrouverait d'ici quelque minutes devant une bière pour célébrer notre réussite. Nous n'avions pas le choix d'anticiper les choses ainsi. Je pose ma main gauche sur la poignée du véhicule, prêt à en sortir. La tension est palpable.
- InvitéInvité
Elle peut sentir l'excitation de Cash à ses côtés grandir en même temps que la sienne - sans sous-entendu aucun, bien entendu. Quelque chose dans la façon dont son torse se soulève légèrement plus vite, donc ses geste se font un tout petit peu plus pressés. Lui aussi est la victime consentante de cette adrénaline que la passion du crime provoque. Et quelle passion ! Une fois à proximité des lieux, la brune attache ses cheveux et enfile la cagoule qui préservera son visage des regards curieux. Elle sait qu'il faudra se montrer aussi rapide que précis et efficaces. Ils n'ont que quelques minutes devant eux et les trente premières secondes seront décisives : tout bon braqueur vous dira que l'entrée détermine l'essentiel de la suite des événements. Il n'est pas question de la rater. Morena déteste perdre. Au jeu du plus vicieux, elle gagne à chaque fois. « Toujours. » réplique-t-elle à son comparse, un sourire dans la voix. L'instant d'après, il a coupé le moteur et ils quittent la cabine de conduite. Il n'est plus question de s'échanger quelques regards bravaches ou énamourés. Quand elle s'empare du fusil qu'elle met en bandoulière, puis de l'arme de poing qu'elle passe à sa ceinture, ses prunelles ne sont que concentration. Elle relève sa manche le temps d'appuyer sur le chrono du seul bijou qu'elle ait conservé, à savoir une bête montre en plastique. « Je t'ouvre la voie. » Parce que la Zamora aime la mise en scène, elle sait qu'elle assurera parfaitement les fameuses trente premières secondes. Alors, elle passe la première, avale la maigre distance qui les sépare encore de la banque et se plante devant les portes coulissantes de la petite banque de bourgade. Pas de vigile pour arrêter l'individu cagoulé qui, soudain, franchit les battants, kalach déjà braquée vers le bureau d'accueil. « Enlève gentiment ton doigt de là, ma belle. » L'employée s'est montrée aussi réactive qu'elle l'avait anticipé, alors que de surprise, clients et collègues se sont figés. A une demi-seconde près, elle sonnait l'alarme. Mais désormais, elle lève les bras en l'air. Et le premier cri d'une mère de famille, son gamin dans les jupons, déchire l'air, réveille la terreur après le choc. « SILENCE. » Sa voix, calme et posée, s'élève par-dessus le brouhaha. On se tait. Le fusil fait son petit effet. Parfait. « Mesdames et Messieurs, mon ami et moi allons délester cette banque de ses fonds. Restez calmes et tout se passera bien. » Le sang sur les billets, ça tâche. « Suivez-le gentiment. Sauf un. Qui est le technicien informatique, ici ? » Silence. Pleins de mains levées en signe de reddition mais aucune pour désigner le concerné. Lâches. Elle les dévisage un à un. Trois conseillers, une agente d'accueil, tous trahis par leur tenue austère. Six clients en comptant le bambin chialeur. Non, cinq. Il y en a un qui porte, sous sa simple veste noire, un tee-shirt flanqué de la citation de Yoda : "May the Force be with you". Tellement cliché mais si pratique. « Toi. Viens me voir. Tu vas désactiver les caméras. » « Je ... Je sais pas faire ... Je m'occupe juste des plantages de serveur et ... » Il est paniqué, cherche à se dédouaner, sue à grosses gouttes sur son crâne rasé, refuse d'approcher. Toutefois, elle sait comment le faire changer d'avis. « Vraiment ? » demande-t-elle d'un ton caressant le présageant rien de bon. « Pourtant, je suis certaine que si mon ami met une balle dans la tête de ta petite copine juste ici, tu te découvriras des compétences insoupçonnées. » Trahi par les coups d’œil fiévreux qu'il lance à l'une des banquières, la plus près de Cash. Lui aussi à dû s'en rendre compte. Cette femme et l'informaticien couchent ensemble, elle en mettrait sa main à couper. Il pâlit un peu plus. Finit par soupirer et s'approcher du fusil braqué dans sa direction. « Je te suis. Pas de bêtises, padawan. » Et elle abandonne le reste du groupe maîtrisé par son complice pour accompagner le type dans une salle adjacente, arme braquée dans son dos. Acte 1, scène 1 : terminé. Avec succès
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Morena affirme qu'elle est prête. Il n'y a plus à discuter maintenant, à agir seulement. Tout deux cagoulés, on quitte le véhicule et on s'arme avant de se diriger vers l'entrée de la banque. Je t'ouvre la voie. hochement de tête, je la laisse prendre les devants. On passe les portes avec grande facilité et à l'intérieur, mon accolyte réagi à la perfection, évitant le drame de justesse. Elle rappelle tout le monde à l'ordre et parle calmement, derrière elle, mitraillette en joue, je me contente de pointer mon arme sur quiconque semble envieux de bouger, fuir, attaquer... Morena réclame le technicien et après une brève négociation l'amène à l'arrière afin d'aller couper les caméras de surveillance. Je veille en attendant à ne me mettre dans le champs d'aucune d'entre elles. Braquant toujours mon arme sur les otages, je parle enfin. -Ecoutez moi maintenant, vous allez venir ici. J'indique d'un mouvement de tête un coin de la pièce ou ne se trouve ni portes ni fenêtres. - Tous autant que vous êtes, et en silence! Le premier qui tente de s'enfuir sait ce qui l'attend! Mon regard saute d'un otage à l'autre, j'essai petit à petit de tous les rassembler en un seul et même endroit, afin de les avoir tous en vue. -Allez putain bougez vous. Un jeune homme, qui semble avoir mon âge pas plus, semble faire exprès de prendre son temps, analysant sûrement toutes les possibilités pour fuir, ou déclencher une alarme. Je colle ma mitraillette entre ses omoplates, cela suffit à l'encourage à marcher un peu plus vite.
De temps en temps je jette un coup d'oeil rapide dans la direction ou j'ai vu Morena disparaître pour la dernière fois. Faut qu'elle revienne, vite. Le nombre d'otage est important, je ne pensais pas tomber sur autant de clients, il fallait faire vite avant que l'un d'entre eux ne réalise qu'ils étaient plus d'une dizaine et que nous n'étions que deux. Je garde cependant mon calme. Au bout de quelques secondes ce qui était à redouter arrive enfin. L'homme que j'avais sommé d'accélérer un peu plus tôt tente de s'éloigner du groupe, je le laisse faire, un quart de seconde, le temps qu'il s'éloigne suffisamment pour que je ne blesse personne, alors je tire un coup de fusil mitrailleur au plafond et un autre soigneusement calculé, quelques centimètres devant lui. Je hausse le ton cette fois si . - Y'a encore quelqu'un qui a envie de tenter un acte héroïque?! Non? Très bien. Je lance un regard noir au jeune homme qui en d'autres contexte m'aurait semblé tout à fait sympathique - La prochaine, elle passera pas à côté. Ces coups de feu, j'aurai aimé les éviter, il était fort possible qu'on nous ai entendu, dans la rue ou ailleurs. Il fallait passer à la vitesse supérieure.
Je regarde de nouveau vers la porte. Morena n'est toujours pas la au moment ou je m'apprête à lui hurler de se dépêcher, elle arrive enfin. Je lui adresse un signe de tête afin qu'elle vienne prendre ma place. Je lui montre le fauteur de trouble d'un geste de la main. - Celui là, tu le surveille de près. Je jette un œil à l'horloge qui trône au centre de la pièce. - J'en ai pour cinq minutes. Enferme les quelques part et viens me rejoindre pour charger les sacs. Je retire mon sac à dos et fait glisser la mitraillette en bandoulière dans mon dos avant de m'éloigner à mon tour vers la porte qui mène à l'arrière de l'édifice, sachant exactement ou se trouve le coffre. Tout se passe à merveille.
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Le type se sent mal, Morena le voit bien. Ses gestes sur le clavier son nerveux, imprécis. A tout moment, il pourrait hyperventiler et donc, s'avérer tout à fait inutile. Ce n'est pas le but. Et lui hurler de se dépêcher ne fera que le faire paniquer un peu plus. La stratégie de la braqueuse est toute trouvée. « Comment tu t'appelles ? » Le chauve lève le nez. Il sue encore plus, blanc comme un bambin le jour de sa première communion. « Jo ... Jonas ... » Elle fait mine de ranger son arme. En tout cas, elle ne le menace plus avec et cela semble l'apaiser. « On ne veut faire de mal à personne, Jonas. Seulement récupérer le fric. Tu comprends, n'est-ce pas ? Évidemment que tu comprends. Il faut en avoir dans la tête pour faire le travail que tu as choisi. Ce n'est pas tout le monde qui parle cette langue ... » roucoule-t-elle tout en faisant mine de s'intéresser aux lignes de codes qui défilent. Elle ne s'étonne pas qu'il paraisse flatté. C'est tellement facile, avec des mecs dans son genre. A vue de nez, elle dirait que la banquière est mariée et qu'elle s'emmerde au lit avec son bonhomme. Jonas a l'air sympathique, cool, de ceux qui adorent faire des blagues et prêt à tout pour vous, pour être aimé. Elle parierait sur une mère-poule et un père absent, ainsi qu'un amour d'adolescent contrarié que sa petite copine cocue lui a rappelé dès qu'il l'a rencontré, probablement devant la machine à café. Probablement est-ce l'une des rares qui aient voulu de lui sans tenter de lui faire changer son style vestimentaire ou essayer de mettre la main sur son portefeuille. Il tente un pauvre sourire. Oui, c'est ça. Un fragile. « Me ... Merci ... J'ai ... J'ai fini. C'est bon. » « Tu es doué, Jonas. C'est très bien. Efface les cinq dernières minutes, maintenant. » Il commence à s'affairer quand un coup de feu retentit. Mierda pense l'hispanique. L'informaticien sursaute. « Qu'est-ce que c'était ?! » Tant pis pour la gentille fille, elle le pousse dans le dos. « Ne t'en occupe pas. Termine. » Tic tac fait la montre à son poignet. Il s'est figé, elle est obligée de repointer le fusil pour le décider. « Dépêche. » Il s'exécute. Il n'a pas le choix. Il veut vivre.
Ils reviennent enfin auprès de Cash et du reste des otages. Morena constate qu'aucun n'est blessé mais qu'un gars semble plus terrorisé que les autres, celui-là même dont son partenaire lui intime de se méfier. Il faut toujours un héros du dimanche dans ce genre de cas, un qui se sent l'âme d'un Superman. Crétin. « Le bureau du directeur ? » demande-t-elle à la ronde. Cette fois, on le lui désigne promptement. « En rang d'oignons, les chéris, c'est l'heure du bagne. » Un par un, tel un défilé de taulards, employés et clients rentrent dans l'office. Le gamin sanglote contre le sein de sa mère. Elle ne lui demande pas de le faire taire, ce serait inutile. De toute façon, le coup de feu a déjà dû alerter quelqu'un. « Tous les portables là-dedans. » ordonne-t-elle en s'emparant d'une poubelle qu'elle leur tend. Là encore, on s'exécute. « Maintenant, tout le monde dos au mur, face à moi, mains levées. Parfait. » Pas de résistance. Toutefois, elle braque ses prunelles noires vers le faux Kryptonien. « Toi, viens là. » La kalach braquée entre ses deux yeux et bien que son regard dégouline de haine, il s'avance. « Déshabille-toi. » « Hein ? » « Tu m'as entendue. » D'un geste habile, tenant le fusil dans une main, elle sort le glock de l'autre. Pointé vers le gosse. Superman en devient tout vert. « C'est un putain de gamin ! » « Alors tu devrais avoir plus peur pour sa jeune vie que de nous dévoiler à quel point tu en as une petite, pas vrai ? » Elle ne retient pas son ricanement. Une minute plus tard, l'homme est nu comme un ver, passé au rouge pivoine. Humilié au plus haut point. Exactement ce qu'elle recherchait. Il doit comprendre qu'il n'y a aucune justice en ce monde pour les types bien comme lui. « Retourne contre le mur avec les autres. Ne bougez pas. Ou alors ... » La menace plane, d'une évidence mortelle. Elle recule lentement. « Ce fut un plaisir. Oh et Jonas ? Elle couche toujours avec son mari ! » « SALOPE ! » entend-elle le héros raté brailler à la place du pauvre informaticien, alors qu'elle referme la porte à clefs de l'extérieur. Morena sourit. Allez, qu'elle lui laisse au moins ça !
Elle vire la poubelle remplie de téléphones un peu plus loin et en grognant, parvient à bloquer la porte grâce à un bureau. Transpirant désormais dans sa tenue, elle rejoint enfin Cash. Le coffre a été percé et les sacs se remplissent. Naturellement, elle l'aide à terminer et le fric jeté sur ses épaules, elle lui emboite le pas jusqu'à la sortie de secours. Le véhicule et bel et bien là. La portière arrière ouverte, elle abandonne ses armes et leur butin dans le coffre. « Moins de quarante-cinq secondes avant l'arrivée des flics. » informe-t-elle Cash en se redressant. Enfin, elle tire sur sa cagoule, juste assez pour révéler ses lèvres pleines ourlées d'un léger sourire. Proches du but. D'une réussite implacable.
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 08/04/2018
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Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Morena est de retour pour prendre la relève. Je lui laisse le soin de notre petit groupe d'otage, elle sait très bien ce qu'elle doit en faire. Moi je m'éloigne dans l'arrière boutique, ayant examiné les plans des lieux en détail, je sais exactement ou se trouve le coffre. J'avance sereinement, sachant que toutes les caméras sont désactivés et que tous les gens présents dans l'édifice sont en train de se rassembler dans le bureau du directeur sous surveillance de ma coéquipière.
Voilà le coffre. Je balance mon sac par terre et me précipite devant la porte. Il y avait deux options, une pièce fermée à clé, contenant un coffre, plus ou moins ancien, pas très compliqué à ouvrir, deuxième option, plus probable, une porte blindée, scellée électroniquement. Evidement, c'était la deuxième hypothèse qui se présentait à moi. - Eh merde.. C'était le genre de surprise que j'avais prévu, mais c'était aussi ce qui prendrait le plus de temps. Pas une minute à perdre. Je commençai à démonter le boitier avec la plus grande précaution. Le moindre geste de travers risquait de créer un court circuit ou engager la sécurité et tout faire sauter. J'enfile une paire de lunette dont les verres grossissant battent des record, vu de l'extérieur, j'avais surement d'énormes yeux globuleux, mais grâce à ça je voyais parfaitement ce que je faisais, je sors une fine paire de pince de mon sac. Me mordant la lèvre inférieure en guise de profonde concentration, je travaille vite. Je manie les fils électriques avec la plus grande prudence, j'en débranche un, je dénude l'autre, je viens le rebrancher ailleurs, chaque geste se fait dans la plus grande précision jusqu'à ce qu'un petit bip se fasse entendre.
Je reste quelques secondes planté devant la porte, comme surpris de ma propre efficacité. Je finis alors par pousser l'ouverture du coffre, à l'intérieur les billets sont soigneusement rangés et trônes au milieu de la pièce. Je souris et rapidement je commence à charger les sacs. Morena vient me rejoindre et m'aide sans rien ajouter, j'en conclu que tout c'est bien passé avec les otages. Dernière liasse rangée dans le sac, on remonte les fermetures éclair et on sort du bâtiment.
Tout est chargé. Ma partenaire annonce l'arrivée des forces de l'ordre d'ici une quarantaine de seconde, pas le moment de se ramollir. Tout est chargé -On se tire de là! on grimpe dans la voiture, un de nos hommes est au volant, je lui tape sur l'épaule. - Allez bouge! Démarrage en trombe, il faut laisser le plus distance possible entre ce lieu et nous. Tout deux installés sur la banquette arrière, je me retourne et regarde la banque rétrécir alors que nous nous éloignons, je pousse un cri victorieux et tourne alors la tête vers Morena, un large sourire s'étire sur mes lèvres alors que je retire ma cagoule. Je recommence à sentir l'adrénaline qui parcours mes veines depuis presque une demi heure maintenant, je prend conscience de mon cœur qui bat si fort qu'il m'arracherait la poitrine. Je pousse un profond soupir, essayant de calmer la machine. C'est fait, c'est réussi, maintenant il ne restait plus qu'à aller planquer tout ça en sécurité, et pas trop se faire remarquer dans les jours à venir. Dans l'excitation du moment, j'ai envie de lui sauter au cou. - T'as été parfaite! Je lui avais déjà dit, dès le départ, que je savais ce qu'elle valais, que je m'attendais à un bon boulot de sa part, mais je réalisais qu'elle avait été efficace bien au delà de mes attentes... Je sors un paquet de cigarette de mon sac et lui en offre une. C'était bien mérité. J'allume ma clope et la fume en silence, laissant à mon corps et mon esprit l’opportunité de se remettre de ses émotions. Mon regard croise alors celui de Morena, l'espace d'un instant, elle est Bonnie, et je suis Clyde...
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