YESTERDAY'S NEWS |48
- D. Ansel de ToeniI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2466
Messages : 52
Date d'inscription : 01/08/2018
Avatar : garrett hedlund
Crédits : hoodwink (avatar)
Autres comptes : zeke & dora
Âge du personnage : vingt neuf ans.
Nationalité(s) : américain
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : fantôme, polyvalent, perfectionniste,
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : mercenaire. ( se fait passer pour un prof de sport à mi temps)
Études (passées ou en cours) : apprentissage de la rue.
Hobby : combat, mécanique, penchant pour le cabaret
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
anselena
not today satan
en temps d'ennui, il est nécessaire de trouver une occupation. ansel n'avait pas l'intention de rester une journée sans rien faire. à la limite de ne plus tenir en place. il aurait pu choisir au hasard. ou à pile ou face. il ne serait content du résultat, seulement si il tombait sur le prénom de la brune. son nom graver au rouge mat dans le fond de son esprit. le temps lui faisait défaut, la retrouver pouvait se présenter comme un défi. mais il prit le plus simple, appeler sa "secrétaire". prise de rendez-vous approximative. un semblant de blabla compliqué pour faire décrocher madame lasecretaireprivée de ses paroles et arriver à l'information principale : où se trouve morena.
central et son quartier des affaires. trop grand pour n'importe quel être humain. ansel avait cette impression que personne ne pourrait s'y sentir réellement à sa place. ou seulement sur le toit d'un de ces gratte-ciel. l'enseigne de l'entreprise n'était pas fait pour être discret. le logo remplissant la porte d'entrée. après deux ou trois prises d'informations, on lui indiquait l'étage du bureau de la demoiselle. il frôlait le ciel, un peu plus à chaque étage. porte de l’ascenseur s'ouvrant directement sur madame bloc notes. secrétaire autoritaire et stricte. tiré à quatre épingles. ansel dut sortir ses charmes pour adoucir la dureté des traits de mademoiselle bloc notes. il réussit à lui extirper un sourire alors qu'elle lui annonçait les minutes de retard de zamora. « ce n'est pas grave, j'attendrais dans son bureau. » sans attendre les protestations qui allaient sortir de ses lèvres, il passa la porte du bureau avec une telle autorité qu'il enterrait ses premières paroles en claquant la porte.
ansel avait eu à peine le temps d'observer le bureau. attirer inexplicablement vers la vitre. les bras croisés, le regard porté sur la rue et la vie qui ne s'arrêtait pour personne. voitures qui klaxonnent piétons, piétons qui insultent voitures. homme et femme de bureau. sdf. personne n'avait plus le temps de rien. la poignée de la porte s'abaissa alors qu'il voyait le léger reflet de la brune apparaître dans la vitre. dos à elle, il ne put empêcher un sourire de se graver sur ses lèvres. « si j'avais su qu'on pouvait avoir une vue aussi hypnotisante en bossant légalement, je penserais peut-être à m'y m'être. »
AVENGEDINCHAINS
@morena zamora
en temps d'ennui, il est nécessaire de trouver une occupation. ansel n'avait pas l'intention de rester une journée sans rien faire. à la limite de ne plus tenir en place. il aurait pu choisir au hasard. ou à pile ou face. il ne serait content du résultat, seulement si il tombait sur le prénom de la brune. son nom graver au rouge mat dans le fond de son esprit. le temps lui faisait défaut, la retrouver pouvait se présenter comme un défi. mais il prit le plus simple, appeler sa "secrétaire". prise de rendez-vous approximative. un semblant de blabla compliqué pour faire décrocher madame lasecretaireprivée de ses paroles et arriver à l'information principale : où se trouve morena.
central et son quartier des affaires. trop grand pour n'importe quel être humain. ansel avait cette impression que personne ne pourrait s'y sentir réellement à sa place. ou seulement sur le toit d'un de ces gratte-ciel. l'enseigne de l'entreprise n'était pas fait pour être discret. le logo remplissant la porte d'entrée. après deux ou trois prises d'informations, on lui indiquait l'étage du bureau de la demoiselle. il frôlait le ciel, un peu plus à chaque étage. porte de l’ascenseur s'ouvrant directement sur madame bloc notes. secrétaire autoritaire et stricte. tiré à quatre épingles. ansel dut sortir ses charmes pour adoucir la dureté des traits de mademoiselle bloc notes. il réussit à lui extirper un sourire alors qu'elle lui annonçait les minutes de retard de zamora. « ce n'est pas grave, j'attendrais dans son bureau. » sans attendre les protestations qui allaient sortir de ses lèvres, il passa la porte du bureau avec une telle autorité qu'il enterrait ses premières paroles en claquant la porte.
ansel avait eu à peine le temps d'observer le bureau. attirer inexplicablement vers la vitre. les bras croisés, le regard porté sur la rue et la vie qui ne s'arrêtait pour personne. voitures qui klaxonnent piétons, piétons qui insultent voitures. homme et femme de bureau. sdf. personne n'avait plus le temps de rien. la poignée de la porte s'abaissa alors qu'il voyait le léger reflet de la brune apparaître dans la vitre. dos à elle, il ne put empêcher un sourire de se graver sur ses lèvres. « si j'avais su qu'on pouvait avoir une vue aussi hypnotisante en bossant légalement, je penserais peut-être à m'y m'être. »
@morena zamora
- InvitéInvité
Elle l'avait presque. Elle le tenait. Entre son poing ferme se pressait sur ce qu'il restait de l'estime de soi de son interlocuteur. La semaine dernière, elle l'avait assigné aux archives, au sous-sol, où l'on manquait tout à coup de personnel. Aujourd'hui, il récupérait son poste mais, besoins d'un autre département obligeant, son bureau avait été déménagé dans celui à côté des toilettes communes. Imparable. Jouer avec le yo-yo de l'espoir, puis rembobiner aussi sec la ficelle. Il tombait de si haut. Quel dommage. Tandis qu'elle se détourner de la nouvelle office de l'employé, elle ne put réprimer un petit sourire satisfait. Et alors que le PDG l'interrogeait, impatient, à propos de ses résultats, la sentence tomba : « Un mois. Pas davantage. » Voilà ce qu'elle donnait à ce pauvre type avant qu'il ne s'écroule et ne claque la porte. Lui qui encore huit semaines plus tôt était un brillant directeur financier, le chef de la meute de requins, bombardait ses sous-fifres d'insultes et gratifiait ses assistantes de regard graveleux, avait à présent l'oeil bovin et le dos courbé, ployant sous la peine du quotidien que Morena lui faisait endurer.
Ravie du processus qu'aucun grain de sable ne semblait pouvoir enrayer, elle était retournée vers son propre bureau d'un pas où la légèreté se mêlait à sa cadence féline. « Morena ! Quelqu'un vous attend ! » Elle s'arrête net. Fixe Roxanne, sa secrétaire, d'un oeil sévère. « Qui ? » « Votre rendez-vous de quinze heures. Je n'ai pas eu le temps de l'arrêter, il a dit qu'il patienterait dans le bureau et ... Il y est depuis. » Elle dévisage son employée de haut en bas. « Parfois, je me demande pourquoi je te paie. » Pas de charge, cette fois. Elle pousse les battants en verre. Morena réclame toujours le plus beau bureau, avec la meilleure vue et le plus bel espace. Y trouver Ansel ne l'étonne pas. Pas plus que le sourire qu'il arbore et que lui renvoie la vitre immaculée. La porte se referme derrière elle, son regard étincelant d'agacement se fixant sur son « ami ». Ses lourdes boucles d'oreille dépassent de son carré brun impeccable, s'accordent à la perfection avec son tailleur chic et ses stilettos. La Morena du jour. Lui connaît mieux celle de la nuit, ses tee-shirts échancrés, ses shorts décontractés. Il n'a rien à faire ici. « Combien ? » Un mot pour une seule question. Pas de préambule ni de chichis. C'est aussi une partie du jeu. Parce qu'on ne dirait pas, mais oui, elle joue. Elle se dirige vers son sac à main, en sort son téléphone personnel. Prête à noter le retrait qu'elle va devoir faire pour lui.
- D. Ansel de ToeniI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2466
Messages : 52
Date d'inscription : 01/08/2018
Avatar : garrett hedlund
Crédits : hoodwink (avatar)
Autres comptes : zeke & dora
Âge du personnage : vingt neuf ans.
Nationalité(s) : américain
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : fantôme, polyvalent, perfectionniste,
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : mercenaire. ( se fait passer pour un prof de sport à mi temps)
Études (passées ou en cours) : apprentissage de la rue.
Hobby : combat, mécanique, penchant pour le cabaret
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
anselena
not today satan
les taxis jaunes paradaient dans les rues. leur ballet incessant ne lassait ni ne réjouissait personne. surement la couleur que les travailleurs repéraient le plus facilement. surement un des rares quartiers où les touristes se faisaient plus rare et laissaient place au costume hors de prix, tailleur sur mesure et escarpins noirs. ansel avait fait l'effort de se fondre dans le paysage. avec une cravate, et une coiffure plus nette il aurait surement pu se noyer dans la foule.
la question lui sauta au visage sans prévenir. il pouffa légèrement, sans pour autant répondre à la question. « ta secrétaire n'a pas ton caractère, ça casse légèrement le mythe, tu devrais penser à la recadrer. » rien ne vaut le ton glaciale d'une secrétaire pour annoncer qu'on allait débarquer sur la banquise.
la réflexion dans la vitre lui renvoyait l'image flou et légèrement transparente de la silhouette de morena. mais rien ne valait l'auteure du reflet. elle était étincelante, éclipsant pendant un instant l'ombre porté par les nuages. morena semblait avoir pris possession du territoire du jour comme de celui de la nuit. il était sur son territoire, mais ansel ne comptait ni se faire bouffer, ni se faire dégager. il empiétait comme il le pouvait, un pas après l'autre. préférant le jeu à l'attaque frontale. tout était une question d'équilibre. équilibre qu'ils se plaisaient à bousculer avec ardeur. flirtant avec le vide qui menaçait sous leur pied. la tête tournée vers elle, il ne cachait pas ses pupilles qui imprimaient le paysage sur sa rétine. « pourquoi tout se résumerait à une somme sur un chèque ? » ansel n'était pas là pour qu'on rajoute un zéro au solde de son compte. ses pas le menèrent jusqu'au bureau, alors qu'il voyait déjà la patience s'échapper avec lenteur de la brune. prenant appui sur le bureau, il s’assit en parti sur celui-ci, les bras croisés. « et si j'étais juste là parce que je me languissais de toi ? » et si ? et si ? des hypothèses sur des hypothèses, menant les sujets à constamment se remettre en question pour trouver celle qui serait la plus probable. était-ce réellement la transparence des portes du bureau qui l'empêchait d'être plus expressif ? ou prenait-il simplement son temps pour la mettre en porte à faux plus tard ?
AVENGEDINCHAINS
@morena zamora
les taxis jaunes paradaient dans les rues. leur ballet incessant ne lassait ni ne réjouissait personne. surement la couleur que les travailleurs repéraient le plus facilement. surement un des rares quartiers où les touristes se faisaient plus rare et laissaient place au costume hors de prix, tailleur sur mesure et escarpins noirs. ansel avait fait l'effort de se fondre dans le paysage. avec une cravate, et une coiffure plus nette il aurait surement pu se noyer dans la foule.
la question lui sauta au visage sans prévenir. il pouffa légèrement, sans pour autant répondre à la question. « ta secrétaire n'a pas ton caractère, ça casse légèrement le mythe, tu devrais penser à la recadrer. » rien ne vaut le ton glaciale d'une secrétaire pour annoncer qu'on allait débarquer sur la banquise.
la réflexion dans la vitre lui renvoyait l'image flou et légèrement transparente de la silhouette de morena. mais rien ne valait l'auteure du reflet. elle était étincelante, éclipsant pendant un instant l'ombre porté par les nuages. morena semblait avoir pris possession du territoire du jour comme de celui de la nuit. il était sur son territoire, mais ansel ne comptait ni se faire bouffer, ni se faire dégager. il empiétait comme il le pouvait, un pas après l'autre. préférant le jeu à l'attaque frontale. tout était une question d'équilibre. équilibre qu'ils se plaisaient à bousculer avec ardeur. flirtant avec le vide qui menaçait sous leur pied. la tête tournée vers elle, il ne cachait pas ses pupilles qui imprimaient le paysage sur sa rétine. « pourquoi tout se résumerait à une somme sur un chèque ? » ansel n'était pas là pour qu'on rajoute un zéro au solde de son compte. ses pas le menèrent jusqu'au bureau, alors qu'il voyait déjà la patience s'échapper avec lenteur de la brune. prenant appui sur le bureau, il s’assit en parti sur celui-ci, les bras croisés. « et si j'étais juste là parce que je me languissais de toi ? » et si ? et si ? des hypothèses sur des hypothèses, menant les sujets à constamment se remettre en question pour trouver celle qui serait la plus probable. était-ce réellement la transparence des portes du bureau qui l'empêchait d'être plus expressif ? ou prenait-il simplement son temps pour la mettre en porte à faux plus tard ?
@morena zamora
- InvitéInvité
Doigts impatients qui pianotent sur l'écran verrouillé, tout dans l'attitude de Morena donne l'illusion de l'impatience. Et c'est le cas, seulement ... Pas forcément celle que l'on pourrait croire. Ses prunelles suivent les mouvements de son interlocuteur. Proie ou chasseresse ? Nul ne saurait le dire. Elle entretient ce mystère telle la bête prenait soin de sa rose, sauf que la sienne n'est pas un vestige de son passé mais celle de son présent. La première question est tombée et à nouveau, elle n'y a pas répondu. Pourtant, elle n'a pu retenir le frémissement de ses lèvres en cet ersatz de sourire amusé. Tout comme elle ne peut réprimer le frisson qui lui parcourt l'échine quand Ansel place un nouveau pion sur l'échiquier de leur relation, somme toute, très particulière. « Ou parce que c'est ce que tu aimerais me faire croire ? » réplique-t-elle, pure rhétorique malsaine qui se perd dans le sillage sucré de son parfum alors qu'elle se laisse choir sur l'ample fauteuil qu'on lui a prêté à son arrivée. Il est trop grand pour sa frêle silhouette, si bien qu'il ressemble à un trône. Ironique, n'est-ce pas ? La gueuse des bas-fonds érigée en reine grâce à la cupidité d'une élite déshumanisée. Le malheur des uns font le bonheur des autres. « Tu te serais bien endimanché pour un petit coup vite fait. Ça sent plus la mendicité que l'envie irrépressible. Quoi que ... Tu sais, je peux appeler Jesus pour toi. Il doit bien avoir deux-trois filles à te proposer pour tromper notre dame ennui. » Elle croise, puis décroise les jambes, avant de les croiser à nouveau - le tout à dessein, sachant parfaitement où les yeux du jeune homme seront attirés par son manège. Le tout tandis qu'elle le provoque, le réduit au statut de miséreux, l'envoie aux putes plutôt que de lui reconnaître son culot. Vilaine Morena. L'habit du diable enserrant sa taille de parvenu, elle se laisser aller à un sourire pernicieux. Et la partie ne fait que commencer.
@D. Ansel de Toeni
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