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YESTERDAY'S NEWS |48
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les masques tombent
Les coups de téléphone incessants avaient tiré Ksenia de sa rêverie alors qu’elle attendait la suite des opérations, attablée à un bar où une séance de poker illicite se tenait en bas, avec pour récompense un sacré paquet d’argent. Elle avait monté une jolie opération, à savoir que plusieurs de ces hommes jouaient les hommes de main pour ces petits friquets sans ambition qui se battaient à coups de milliers de dollars, leurs garde du corps jouaient un rôle précis, celui de communiquer par gestes insondables le jeu de leur partenaire à un autre membre de la mafia russe attablé et déboursant aussi, se faisant passer pour le nouveau Bill Gates, couverture dont avait eu idée la brune. Minutieusement, elle attendait et observait de temps en temps les images sur son cellulaire, grâce aux caméras placées de ci de là. Une partie du butin déjà amassé par leur partenaire se trouvait dans une salle, fermée à double tour et localisée à l’arrière du pub. Le gagnant repartirait avec l’entièreté de la somme, un joli pactole. Pourtant, un bruit sourd lui parvint et de suite, deux de ses hommes rappliquèrent afin de lui rapporter l’incident, un autre énergumène s’était infiltré dans leur petite combine et venait de passer par la fenêtre avec l’argent de la soirée. Furibonde, elle sauta sur ses talons, remit sa veste sur ses épaules et vérifia que ses armes trônaient silencieuse à l’intérieure de sa veste. Silencieusement, elle passa le pas de la porte et se précipita, à la suite de ses deux gardes, vers le lieu du crime d’où une silhouette s’échappait déjà. Hargneuse, elle jura en russe et en anglais sans que beaucoup comprennent le sens de ses mots tellement les deux langues se mélangèrent face à son énervement. La silhouette n’était pas très loin et elle s’arrêta avant qu’il tourne le coin d’une rue, pointant de ses deux mains le pistolet qu’elle braquait désormais sur les pieds de l’élu de la soirée, alors que les nuages étaient bas et l’air frais. Un coup retentit, aux pieds de celui-ci sans que pour autant il soit touché. Menaçant du regard cet exécrable petit voleur, la lady se demanda si elle ne l’avait pas déjà vu quelque part, une frappe qu’elle aurait déjà corrigé ou un de ses partenaires potentiels de magouille ? Ecarquillant les yeux de plus belle pour que l’image se précise, des phares d’une voiture hantant une rue perpendiculaire éclairèrent sa silhouette et elle faillit lâcher son arme. « Cash ? » réussit-elle à crier en pleine rue tandis que l’incompréhension montait. Ses deux gorilles se rapprochaient de l’homme démasqué et lui demandèrent ses ordres, ordres qu’elle fut bien incapable de donner mais le naturel reprit aussitôt le dessus : « Rends-moi mon fric et magne-toi, mon…ami » Ces derniers mots lui firent un choc, elle avait confiance en lui et se reposait même dessus, lui ayant confié des pans de sa vie dont peu sont au courant, c’est avec dégoût et amertume qu’elle avala sa salive, il avait intérêt à avoir une très bonne explication.
C O D E W H A T S E R N A M E .
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2696
Messages : 1384
Date d'inscription : 08/04/2018
Avatar : Travis Fimmel
Crédits : shadows.
Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
♛ Les masques tombent
► Ksenia & Cash
▼▲▼
Je n'avais parlé de ce coup à aucun membre de la famille... C'était risqué, bien trop risqué. De plus j'en avais entendu parler un peu au dernier moment et le temps que j'avais eu pour me préparer était un peu juste, voir peut-être pas suffisant. C'était pas mon genre, encore moins depuis mon séjour en taule. Je sais pas trop ce qu'il m'avait prit. J'avais entendu parler. Il se jouait une partie de poker importante ce soir là, beaucoup d'argent en jeu. Je connaissais le pub, c'était faisable, facile... y ayant déjà fait du repérage quelques années plus tôt. Je savais ou se trouvait le coffre, dans quelle pièce, comment y accéder, et précisément se dont j'avais besoin pour l'ouvrir... cela me donnait un avantage, aussi faible soit-il.
Une fois sur les lieux, il s'agissait d'être le plus discret possible, il était hors de question que quelqu'un me voit. Je m'étais habillé tout en noir, capuche sur la tête. S'infiltrer dans le bâtiment n'était pas le plus compliqué, il suffisait d'y accéder par le toit d'un immeuble à côté, leurs murs respectifs étant mitoyen, je n'avais qu'un muret à enjamber, puis une porte à ouvrir... non pas la porte. C'était une issue de secours qui risquait de déclencher une alarme incendie ou quelque chose du genre. Ce n'était pas un endroit particulièrement sécurisé, mais autant ne pas prendre de risque. Le plus gros danger serait les vigiles et autres surveillants postés un peu partout. D'un rapide coup d’œil j'avais repéré une bouche d'aération un peu plus loin. Une fois la grille retiré, il fallait s'assurer de la profondeur du trou. J'avais tout se dont je risquais d'avoir besoin dans un sac à dos, la lampe torche m'assura que je ne descendrais que d'un étage. Je pouvais donc aisément attacher un corde quelque part s'il me fallait remonter par là. Quelques secondes plus tard, dans le plus total des silences, j'arrivais devant la porte de la pièce qui contenait le coffre. Tout se passait pour le mieux, j'étais confiant.
Je crochetais aisément la serrure puis me glissait discrètement à l'intérieur, prenant soin de refermer derrière moi. Le coffre était dans un coin de la pièce, je m'agenouillais devant celui ci. C'était un de ces système plutôt facile à ouvrir, un vieux truc, sans électronique, il suffisait de tourner la mollette, une fois dans un sens, puis dans l'autre, et de nouveau dans l'autre en écoutant attentivement le clic, qui indiquait que l'on avait déverrouillé la première serrure. Cela dura quelques minutes, je m'y repris à trois fois, ce qui me fit perdre un temps épouvantable et trop précieux, ainsi que ma confiance. Mes mains commençaient à trembler dangereusement quand j'entendis le clic final. Je poussais un énorme soupir essayant de retrouver mon calme et je fourrais l'argent dans le sac à toute vitesse, hors de question de commencer à compter.
Je refis le chemin inverse, dans la précipitation, je ne refermai aucune porte derrière moi, et au moment ou j'allais m’engouffrer dans la bouche d'aération à nouveau, je cru apercevoir un mouvement... comme si quelqu'un avait eu le temps de se cacher. Mon sang se glaça, j'étais foutu. Pas retourner en prison, pas retourner en prison, c'est tout ce qui me venait. Je remontais à toute vitesse, changeant de bâtiment par les toits je descendis de l'immeuble voisin et me retrouvait en plein rue. Courir, courir VITE, il fallait que je me concentre la dessus, fuir, retrouver la bagnole quelques rues plus loin, me barrer de là! Mais déjà derrière moi je vis apparaître une silhouette... quelques mots me vinrent à l'esprit... flics, prison, famille, foutu... Je m'attendais à ce qu'on me somme de m'arrêter à tout moment. Mais c'est un coup de feu que je reçu entre les pieds qui arrêta ma course, je trébuchai, de peur.
Je tâtais le sol essayant de retrouver le sac que j'avais lâché quand j'entendis une femme crier mon prénom. Assommé par la surprise je levais la tête, sans trop comprendre. Deux hommes immenses s'approchait... Il ne faisait certainement pas parti des forces de l'ordre. Étrangement cette constatation me calma aussitôt. La voix féminine parla à nouveau, m'ordonnant de lui rendre son argent. Mais son dernier mot retint mon attention. Mon... ami? Je plissai les yeux à mon tour pour identifier mon interlocutrice. Je manquais de m'étouffer tant je peinais à respirer, essoufflé, surpris, paniqué tout à la fois, mais je la reconnue rapidement. - Ksenia? Entre deux respiration j'ajoutais - C'est quoi ce BORDEL? Qu'est-ce que tu fou là? Je ne comprenais pas, mais alors pas du tout ce qui était en train de se tramer. Son fric? Comment savait-elle que j'avais du fric? Pourquoi c'était SON fric? Dans l'incompréhension la plus totale je me relevais difficilement. Assurant aux deux géant devant moi d'un geste penaud que je n'étais pas sur le point de repartir.
Une fois sur les lieux, il s'agissait d'être le plus discret possible, il était hors de question que quelqu'un me voit. Je m'étais habillé tout en noir, capuche sur la tête. S'infiltrer dans le bâtiment n'était pas le plus compliqué, il suffisait d'y accéder par le toit d'un immeuble à côté, leurs murs respectifs étant mitoyen, je n'avais qu'un muret à enjamber, puis une porte à ouvrir... non pas la porte. C'était une issue de secours qui risquait de déclencher une alarme incendie ou quelque chose du genre. Ce n'était pas un endroit particulièrement sécurisé, mais autant ne pas prendre de risque. Le plus gros danger serait les vigiles et autres surveillants postés un peu partout. D'un rapide coup d’œil j'avais repéré une bouche d'aération un peu plus loin. Une fois la grille retiré, il fallait s'assurer de la profondeur du trou. J'avais tout se dont je risquais d'avoir besoin dans un sac à dos, la lampe torche m'assura que je ne descendrais que d'un étage. Je pouvais donc aisément attacher un corde quelque part s'il me fallait remonter par là. Quelques secondes plus tard, dans le plus total des silences, j'arrivais devant la porte de la pièce qui contenait le coffre. Tout se passait pour le mieux, j'étais confiant.
Je crochetais aisément la serrure puis me glissait discrètement à l'intérieur, prenant soin de refermer derrière moi. Le coffre était dans un coin de la pièce, je m'agenouillais devant celui ci. C'était un de ces système plutôt facile à ouvrir, un vieux truc, sans électronique, il suffisait de tourner la mollette, une fois dans un sens, puis dans l'autre, et de nouveau dans l'autre en écoutant attentivement le clic, qui indiquait que l'on avait déverrouillé la première serrure. Cela dura quelques minutes, je m'y repris à trois fois, ce qui me fit perdre un temps épouvantable et trop précieux, ainsi que ma confiance. Mes mains commençaient à trembler dangereusement quand j'entendis le clic final. Je poussais un énorme soupir essayant de retrouver mon calme et je fourrais l'argent dans le sac à toute vitesse, hors de question de commencer à compter.
Je refis le chemin inverse, dans la précipitation, je ne refermai aucune porte derrière moi, et au moment ou j'allais m’engouffrer dans la bouche d'aération à nouveau, je cru apercevoir un mouvement... comme si quelqu'un avait eu le temps de se cacher. Mon sang se glaça, j'étais foutu. Pas retourner en prison, pas retourner en prison, c'est tout ce qui me venait. Je remontais à toute vitesse, changeant de bâtiment par les toits je descendis de l'immeuble voisin et me retrouvait en plein rue. Courir, courir VITE, il fallait que je me concentre la dessus, fuir, retrouver la bagnole quelques rues plus loin, me barrer de là! Mais déjà derrière moi je vis apparaître une silhouette... quelques mots me vinrent à l'esprit... flics, prison, famille, foutu... Je m'attendais à ce qu'on me somme de m'arrêter à tout moment. Mais c'est un coup de feu que je reçu entre les pieds qui arrêta ma course, je trébuchai, de peur.
Je tâtais le sol essayant de retrouver le sac que j'avais lâché quand j'entendis une femme crier mon prénom. Assommé par la surprise je levais la tête, sans trop comprendre. Deux hommes immenses s'approchait... Il ne faisait certainement pas parti des forces de l'ordre. Étrangement cette constatation me calma aussitôt. La voix féminine parla à nouveau, m'ordonnant de lui rendre son argent. Mais son dernier mot retint mon attention. Mon... ami? Je plissai les yeux à mon tour pour identifier mon interlocutrice. Je manquais de m'étouffer tant je peinais à respirer, essoufflé, surpris, paniqué tout à la fois, mais je la reconnue rapidement. - Ksenia? Entre deux respiration j'ajoutais - C'est quoi ce BORDEL? Qu'est-ce que tu fou là? Je ne comprenais pas, mais alors pas du tout ce qui était en train de se tramer. Son fric? Comment savait-elle que j'avais du fric? Pourquoi c'était SON fric? Dans l'incompréhension la plus totale je me relevais difficilement. Assurant aux deux géant devant moi d'un geste penaud que je n'étais pas sur le point de repartir.
CODAGE PAR AMATIS
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les masques tombent
Ses hommes de main l’avait avertie le plus rapidement possible et il faudrait veiller à augmenter leur prestation afin qu’ils puissent à nouveau se prêter au jeu de la belle et aussi bien la servir. Maitresse dans l’art de la roublardise, elle venait d’honteusement perdre et cela, il n’était en aucun moyen possible qu’elle l’accepte. Au contraire, alors qu’elle pointait cette arme sur ce vil serpent, prêt à le dépecer et vendre ses restes au plus offrant pour en faire un sac ou autre bijou que certains pourraient trouver très glamour en bracelet ou autre source de divertissement, le choc n’en fut que plus grand. Son sang-froid rattrapa sa stupeur qui faillit lui faire perdre la main. Effectivement, l’homme qui avait tenté d’emporter son pactole, car il était clair que c’est le clan Solotarev qui devait repartir avec le butin ce soir-là, hypnotisait la donzelle qui ne pouvait détacher son regard de cet être qu’elle pensait connaitre. Cet ami à qui elle avait confié des pans de son existence, ceux qui la font frémir et l’excèdent. Celui qui ne connait pas ce mal qui l’habite et dont elle se réjouit souvent lorsque ses doigts courent sur la nuque d’un malheureux tombé sous sa coupe, trahissant la russe et signant l’étranglement vif et lent qu’elle lui offrait en cadeau de remerciement. Cash ne connaissait rien de son mode ni de ses mœurs et voilà qu’elle découvrait la face cachée de la lune, l’obscur dessein de ces deux êtres qui se complètent.
Lorsque ses lèvres se délièrent et qu’il scella son identité en prononçant le nom de la doucereuse lionne, les yeux de celle-ci firent l’aller retour entre ses chiens de garde et Cash, un duel intérieur pressant se jouant au cœur de son esprit qui finit par capituler face à l’attitude saine de leur interlocuteur. D’un geste de la main, la donzelle stoppa l’assaut qu’allaient lancer les deux bougres et même s’ils stoppèrent leurs mouvements, ils restèrent plantés à quelques mètres de l’homme, prêts à intervenir. Quant à Ksenia, elle baissa son arme, toujours logée entre ses doigts experts et s’avança vers le blond, l’iris agacé et la moue sceptique tandis qu’elle prononçait : « Je te retourne la question….Cash. » Prise d’un rire démesuré, l’intrigante tempéra ses ardeurs pour répondre à la question du bellâtre. « Ici, c’est moi qui pose les questions mais je vais faire une exception, au nom de notre amitié, même si elle repose sur des mensonges. » Vexée de n’être au courant des actions de celui qu’elle estimait, elle était encore plus vexée qu’il puisse les avoir doubler, normalement, Ksenia menait la danse et rien n’y personne ne s’opposait à sa suprématie. « Je travaille vois-tu mon cher Cash et nous allons avoir un problème car tu viens de me voler » ajouta-t-elle en un regard mauvais sur le butin qui se trouvait à quelques mètres d’eux. « Deux solutions s’offrent à toi : soit tu me rends gentiment ce qui est à moi et je saurai me montrer clémente soit…je pense que tu ne dois pas voir cette partie de moi, je tiens à ce que tu gardes une belle image de ma personne. » Ramenant le pistolet contre sa poitrine, la jeune femme joua un instant avec l’embout, avant de le remettre docilement à sa place, logé contre sa cuisse, juste pour les cas où. S’approchant encore de Cash pour n’être qu’à un mètre de lui, son regard captura le sien et un instant, elle redevint cette Ksenia excessive et excédée qui se montre beaucoup trop capricieuse. « Pourquoi Cash ? Nous étions amis, je ne veux pas gâcher tout ça. Je ne peux pas avoir beaucoup d’amis, à cause de tout ça et…. », la femme enfant était de nouveau de sortie, petite fille innocente qui fut blessée par la situation et cherche quelque chose pour la dénouer sans entacher ce qu’ils sont. « Pourquoi tu rends les choses aussi compliquées ? Je ne veux pas me battre avec toi…J’aimerais…que tu trouves une solution. » Elle l’observait assidûment, perplexe et envieuse qu’il propose une solution car Cash avait bien souvent la solution à ses nombreux problèmes.
Lorsque ses lèvres se délièrent et qu’il scella son identité en prononçant le nom de la doucereuse lionne, les yeux de celle-ci firent l’aller retour entre ses chiens de garde et Cash, un duel intérieur pressant se jouant au cœur de son esprit qui finit par capituler face à l’attitude saine de leur interlocuteur. D’un geste de la main, la donzelle stoppa l’assaut qu’allaient lancer les deux bougres et même s’ils stoppèrent leurs mouvements, ils restèrent plantés à quelques mètres de l’homme, prêts à intervenir. Quant à Ksenia, elle baissa son arme, toujours logée entre ses doigts experts et s’avança vers le blond, l’iris agacé et la moue sceptique tandis qu’elle prononçait : « Je te retourne la question….Cash. » Prise d’un rire démesuré, l’intrigante tempéra ses ardeurs pour répondre à la question du bellâtre. « Ici, c’est moi qui pose les questions mais je vais faire une exception, au nom de notre amitié, même si elle repose sur des mensonges. » Vexée de n’être au courant des actions de celui qu’elle estimait, elle était encore plus vexée qu’il puisse les avoir doubler, normalement, Ksenia menait la danse et rien n’y personne ne s’opposait à sa suprématie. « Je travaille vois-tu mon cher Cash et nous allons avoir un problème car tu viens de me voler » ajouta-t-elle en un regard mauvais sur le butin qui se trouvait à quelques mètres d’eux. « Deux solutions s’offrent à toi : soit tu me rends gentiment ce qui est à moi et je saurai me montrer clémente soit…je pense que tu ne dois pas voir cette partie de moi, je tiens à ce que tu gardes une belle image de ma personne. » Ramenant le pistolet contre sa poitrine, la jeune femme joua un instant avec l’embout, avant de le remettre docilement à sa place, logé contre sa cuisse, juste pour les cas où. S’approchant encore de Cash pour n’être qu’à un mètre de lui, son regard captura le sien et un instant, elle redevint cette Ksenia excessive et excédée qui se montre beaucoup trop capricieuse. « Pourquoi Cash ? Nous étions amis, je ne veux pas gâcher tout ça. Je ne peux pas avoir beaucoup d’amis, à cause de tout ça et…. », la femme enfant était de nouveau de sortie, petite fille innocente qui fut blessée par la situation et cherche quelque chose pour la dénouer sans entacher ce qu’ils sont. « Pourquoi tu rends les choses aussi compliquées ? Je ne veux pas me battre avec toi…J’aimerais…que tu trouves une solution. » Elle l’observait assidûment, perplexe et envieuse qu’il propose une solution car Cash avait bien souvent la solution à ses nombreux problèmes.
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Âge du personnage : 32 ans
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Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
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Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
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► Ksenia & Cash
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Ksenia fini par ordonner aux deux hommes de me laisser tranquille puis elle baissa son arme. Je la dévisageais de la tête au pied, incrédule, alors qu'elle avançait dans ma direction, incapable de savoir ce que la suite des événement me réservais. J'étais incapable de comprendre ce qui se passait, ses mots je les entendais mais je n'en saisissais le moindre sens. La jeune femme semblait aussi surprise que moi, mais étonnement elle le laissait paraître avec beaucoup moins d'évidence. Maintenant sur mes deux pieds, je reprenais mon souffle. Ça faisait un bail que je n'avais pas couru comme ça. Retrouver un rythme cardiaque à peu près normal, m'aida à mettre la situation au clair, j'étais petit à petit en mesure de comprendre ce qui se passait, je pu alors prendre la parole - Mais bien sur que je te rend cet argent. Je pousse le sac d'un coup de pied dans sa direction avant d' ajouter. - je veux pas d'emmerde. J'en trouverais ailleurs, garde ton fric. Et c'était sincère. Je n'avais aucunement envie de me mêler à cette histoire qui semblait d'une envergure considérable.
Ses questions me déstabilisaient... - Pourquoi ? Je lui répond plus sèchement que je ne le voulais. - Je te fais un dessin ? Personne s'amuse à voler un tel magot pour le plaisir. J'hausse les épaules, c'était la seule explication que je pouvais lui donner. Vu la situation, les masques tombaient sans retenu et il n'était pas question de tourner autour du pot - C'est mon boulot, c'est comme ça que je gagne ma vie, et toi aussi visiblement... Je l'observe de la tête au pied ainsi que les deux gorilles sur les côtés. C'était même plus que visible et Ksenia semblait s'adonner à cette activité un peu plus sérieusement que moi. Petit à petit je réalisais que je n'avais pas à faire à une simple braqueuse du dimanche, elle savait ce qu'elle faisait, elle le faisait depuis longtemps et elle ne le faisait pas seule. Le fait qu'elle soit armée me laissait comprendre qu'elle bossait pour une organisation assez costaud, une mafia quelconque probablement. Je n'osais pas lui demander immédiatement. Le sérieux avec le quel elle s'adressait à moi me déstabilisait. Elle était à la fois effrayante et terriblement séduisante... mais elle ne semblait pas vouloir plaisanter, et prenait cette histoire particulièrement au sérieux. L’inconvénient de ne pas bosser seul ou en cercle réduit... Je ne pouvais lui en tenir rigueur, mais ça commençait à m'effrayer dans le sens où elle parlait de notre amitié comme quelque chose de mis en danger à cause de la situation. Mon cœur se serra un peu étrangement, alors que je posais sur Ksenia un regard des plus sérieux.
- Par contre si ça à quelque chose à voir avec notre amitié faut me le dire tout de suite, je suis capable de faire la part des choses entre le travail et la vie privé crois moi. J'espère que toi aussi. Je parlais sérieusement. La confiance dans une amitié, c'était la base, mais la confiance dans une amitié qui se présageait encore plus compliqué, ça devenait plus que nécessaire, voir même vital. J'étais un mec de parole, je savais fermer ma gueule. Entre criminel, c'était quelque chose qui me semblait être clair. La jeune femme et moi étions suffisamment proche, j'avais assez d'affection et de respect pour elle pour lui garantir que je ne serais pas un obstacle à son boulot, ni aujourd'hui, ni maintenant... Était de même pour elle ? Je pose sur elle un regard interrogateur - Une solution? Je déglutis, réfléchis un bref instant, qu'attendait-elle de moi exactement? J'hausse les épaules. - Je peux te rendre l'argent, rentrer tranquillement chez moi, fumer un joint énorme pour oublier cet échec monumental et la douleur qui cesse de me lancer dans l'épaule depuis que je me suis cassé la gueule, aller me coucher et te garantir que j’appellerais pas les flics, ni qui que se soit, et ... et je vois pas ce que je peux faire de plus. Mon ton traduit l'agacement, la surprise, mais surtout le désarois. J'ai encore du mal à réaliser ce qui se passe... j'ai quand même essayé de voler l'argent de mon amie qui semble visiblement être une tête du grand banditisme, et qui se trouve être mon amie...
Ses questions me déstabilisaient... - Pourquoi ? Je lui répond plus sèchement que je ne le voulais. - Je te fais un dessin ? Personne s'amuse à voler un tel magot pour le plaisir. J'hausse les épaules, c'était la seule explication que je pouvais lui donner. Vu la situation, les masques tombaient sans retenu et il n'était pas question de tourner autour du pot - C'est mon boulot, c'est comme ça que je gagne ma vie, et toi aussi visiblement... Je l'observe de la tête au pied ainsi que les deux gorilles sur les côtés. C'était même plus que visible et Ksenia semblait s'adonner à cette activité un peu plus sérieusement que moi. Petit à petit je réalisais que je n'avais pas à faire à une simple braqueuse du dimanche, elle savait ce qu'elle faisait, elle le faisait depuis longtemps et elle ne le faisait pas seule. Le fait qu'elle soit armée me laissait comprendre qu'elle bossait pour une organisation assez costaud, une mafia quelconque probablement. Je n'osais pas lui demander immédiatement. Le sérieux avec le quel elle s'adressait à moi me déstabilisait. Elle était à la fois effrayante et terriblement séduisante... mais elle ne semblait pas vouloir plaisanter, et prenait cette histoire particulièrement au sérieux. L’inconvénient de ne pas bosser seul ou en cercle réduit... Je ne pouvais lui en tenir rigueur, mais ça commençait à m'effrayer dans le sens où elle parlait de notre amitié comme quelque chose de mis en danger à cause de la situation. Mon cœur se serra un peu étrangement, alors que je posais sur Ksenia un regard des plus sérieux.
- Par contre si ça à quelque chose à voir avec notre amitié faut me le dire tout de suite, je suis capable de faire la part des choses entre le travail et la vie privé crois moi. J'espère que toi aussi. Je parlais sérieusement. La confiance dans une amitié, c'était la base, mais la confiance dans une amitié qui se présageait encore plus compliqué, ça devenait plus que nécessaire, voir même vital. J'étais un mec de parole, je savais fermer ma gueule. Entre criminel, c'était quelque chose qui me semblait être clair. La jeune femme et moi étions suffisamment proche, j'avais assez d'affection et de respect pour elle pour lui garantir que je ne serais pas un obstacle à son boulot, ni aujourd'hui, ni maintenant... Était de même pour elle ? Je pose sur elle un regard interrogateur - Une solution? Je déglutis, réfléchis un bref instant, qu'attendait-elle de moi exactement? J'hausse les épaules. - Je peux te rendre l'argent, rentrer tranquillement chez moi, fumer un joint énorme pour oublier cet échec monumental et la douleur qui cesse de me lancer dans l'épaule depuis que je me suis cassé la gueule, aller me coucher et te garantir que j’appellerais pas les flics, ni qui que se soit, et ... et je vois pas ce que je peux faire de plus. Mon ton traduit l'agacement, la surprise, mais surtout le désarois. J'ai encore du mal à réaliser ce qui se passe... j'ai quand même essayé de voler l'argent de mon amie qui semble visiblement être une tête du grand banditisme, et qui se trouve être mon amie...
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les masques tombent
Les cheveux au vent, l’œil aux aguets, la donzelle observait la scène, toute droite extraite d’un de ces romans qui l’aurait passionné s’il avait conté la vérité. Il lui rendait son dû, que ses deux hommes s’empressèrent de ramasser et de mettre en lieu sûr, tandis qu’elle n’avait à dicter ses consignes, un seul échange de regard suffisant. S’arrêtant à la hauteur de la russe, ils échangèrent quelques brèves paroles dans cette même langue et, comme à son habitude, ce furent ses paroles qui triomphèrent et menèrent la danse : « Replacez l’argent à sa place et surveillez la partie pour moi. Si le moindre problème survient, je reste joignable. » Les dés étaient jetés mais la brune se passionnait désormais pour une autre quête, un certain Cash qui venait de mettre le doigt sur ce qu’elle redoutait, les mots devraient sceller le tournant de leur amitié afin de voir si bienveillance ou défiance l’emporte. Faisant un pas vers l’homme, elle se planta à sa hauteur, les bras croisés, l’air contrarié. « Si tu avais besoin d’argent Cash, tu aurais dû me demander au lieu de risquer ta peau. » Il est vrai qu’il n’aurait guère été plus en sécurité s’il s’était attaqué à Ksenia personnellement mais, au nom de leur amitié, elle aurait pu l’aider même si son propre pécule n’est pas forcément bâti sur la plus loyale des légalités. Mettant cela de côté, l’enfant refit surface, celle qui, fragile et radieuse, peut séduire le cœur de grands. Ses lèvres se parèrent d’un sourire franc et naïf avant que sa bouche laisse filer des paroles bien pensantes : « C’est toute ma vie Cash, je n’ai connu que ça et ça me plaît mais toi… » Elle était cette créature obscure qui voit en son trafic une manière de façonner le monde à son image, de laisser libre court à sa rancœur mais également comme une place où elle peut être elle-même et n’a pas à refouler le moindre de ses sentiments. Là où l’art la hisse au sommet et contient ses émotions, la criminalité en est sa continuité, par les actes et les gestes, elle brille.
Cash continua sa tirade, soigneusement et attentivement accueillie par une Ksenia des plus intéressés avant que ses pupilles ne se distillent en des étoiles pétillantes et que sa main se tendit, face à cet ami qu’elle n’était point désireuse de perdre. « Notre amitié m’est précieuse. Tu n’y mettras pas fin à cause de ce que je suis ? Mon quotidien n’est pas beau Cash mais il est une partie de moi. » Inclinant la tête sur le côté, l’homme avait déjà proposé de tout effacer et de ne rien dire, elle le croyait, là n’était guère la question. Pourtant, la jeune femme se sentait comme honteuse, honteuse d’avoir braqué une arme sur lui, honteuse de prendre plaisir à manier d’une main de maitre cette organisation mafieuse qu’elle co-dirige et honteuse d’avoir pu douter de l’homme qui lui fait maintenant face. Allait-il serrer sa main en signe d’un accord muet conclu entre les deux ? Peut-être devraient-ils s’éclipser et partir vers un lieu plus anonyme où aucune rivalité ne viendrait s’opposer à leur discussion et ce terrain neutre leur offrirait l’opportunité de s’expliquer, si besoin il y avait. « Si on allait manger un bout ? Je connais un bar qui sert jusqu’à pas d’heure. On pourrait être plus au calme ? » La donzelle dissimula subtilement son arme sous le pan de sa veste qu’elle fit glisser par-dessus comme pour masquer ses méfaits et cherchait la réponse dans les yeux de Cash sans vraiment parvenir à la lire. Au lieu de cela, quelques voix s’élevèrent, aussitôt dissipées par l’écho des voitures de la rue voisine qui chassèrent les disputes permanentes de quelques illustres individus éméchés. L’alcool, ce fléau qui peut faire perdre la tête à beaucoup. Il n’était point question de noyer le poisson Cash mais plutôt de l’élever au rang de requin, respecté et craint et surtout sur lequel elle peut s’appuyer. Elle haissait cette soirée et cette drôle de révélation mais peut-être que ne plus mentir est une condition sine qua none à leur amitié.
Cash continua sa tirade, soigneusement et attentivement accueillie par une Ksenia des plus intéressés avant que ses pupilles ne se distillent en des étoiles pétillantes et que sa main se tendit, face à cet ami qu’elle n’était point désireuse de perdre. « Notre amitié m’est précieuse. Tu n’y mettras pas fin à cause de ce que je suis ? Mon quotidien n’est pas beau Cash mais il est une partie de moi. » Inclinant la tête sur le côté, l’homme avait déjà proposé de tout effacer et de ne rien dire, elle le croyait, là n’était guère la question. Pourtant, la jeune femme se sentait comme honteuse, honteuse d’avoir braqué une arme sur lui, honteuse de prendre plaisir à manier d’une main de maitre cette organisation mafieuse qu’elle co-dirige et honteuse d’avoir pu douter de l’homme qui lui fait maintenant face. Allait-il serrer sa main en signe d’un accord muet conclu entre les deux ? Peut-être devraient-ils s’éclipser et partir vers un lieu plus anonyme où aucune rivalité ne viendrait s’opposer à leur discussion et ce terrain neutre leur offrirait l’opportunité de s’expliquer, si besoin il y avait. « Si on allait manger un bout ? Je connais un bar qui sert jusqu’à pas d’heure. On pourrait être plus au calme ? » La donzelle dissimula subtilement son arme sous le pan de sa veste qu’elle fit glisser par-dessus comme pour masquer ses méfaits et cherchait la réponse dans les yeux de Cash sans vraiment parvenir à la lire. Au lieu de cela, quelques voix s’élevèrent, aussitôt dissipées par l’écho des voitures de la rue voisine qui chassèrent les disputes permanentes de quelques illustres individus éméchés. L’alcool, ce fléau qui peut faire perdre la tête à beaucoup. Il n’était point question de noyer le poisson Cash mais plutôt de l’élever au rang de requin, respecté et craint et surtout sur lequel elle peut s’appuyer. Elle haissait cette soirée et cette drôle de révélation mais peut-être que ne plus mentir est une condition sine qua none à leur amitié.
C O D E W H A T S E R N A M E .
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
♛ Les masques tombent
► Ksenia & Cash
▼▲▼
Je regardais Ksenia donner des ordres clairs et concis à ses deux hommes de main qui exécutèrent sans se poser de questions. J'étais impressionné par l'assurance et l'autorité dont elle faisait tout naturellement preuve. Elle était incroyablement belle, et ce rôle lui seyait comme un gant et l'entendre parler en Russe avec quelque chose d' excitant même si je n'en captais pas le moindre mot, mais je pris soin de garder se détail pour moi. Ce n'était ni le lieu, ni l'endroit. Ainsi l'argent disparu et je le regardais s'éloigner avec une légère amertume, difficilement camouflée. La jeune femme se reprocha de moi, ses bras se fermèrent sur sa poitrine - je fais ça depuis 20 ans, je vais pas te demander de l'argent à chaque fois que je prévois un braquage ! Ça me semblait comme une évidence, de plus que ce n'était simplement moi, mais tout mes frères, ma sœur, ma mère, mon oncle. Ksenia n'allait pas jouer mère Thérésa et financer toute la famille.
Je ne voulais surtout pas qu'elle commence à se mettre en tête qu'elle pouvait me transformer, faire de moi quelqu'un d'autre. C'était ma façon de fonctionner depuis bien trop longtemps pour que je me décide à faire autre chose du jour au lendemain, l'affaire roulait trop bien, malgré quelques petits pépins de ce genre. Mais c'était ma faute. Si je n'avais pas décidé de faire cavalier seul ce soir là, un de mes frères m'aurait sûrement ramené à la raison, me faisant comprendre que ce braquage était trop ambitieux et risqué. - Mais moi quoi ? Moi aussi c'est ma vie, moi aussi je ne connais que ça. Tu vas pas me faire changer d'avis la dessus crois moi. Je lui adresse un clin d’œil amusé mais qui veut dire ce qu'il veut dire. J'avais été idiot, j'avais mal calculé mon coup, mais ça ne risquait pas de se reproduire. Ses paroles étaient pleines de bonnes intention, mais se n'était pas si simple elle le savait très bien.
Mes yeux s'accrochèrent dans les siens, je n'aurais su dire le quel de nous deux les avaient les plus bleu, mais son regard était d'une intensité compétitive. J'avais du mal à comprendre tout ce qui se passait à cet instant dans sa tête, elle semblait mesurer des enjeux que je ne voyais pas, j'avais envie de rire, de la secouer gentiment et lui dire de se détendre un peu, mais je gardais mon sérieux, ne sachant pas trop ce qu'elle voulait entendre. - Je vois pas pourquoi je mettrais fin à notre amitié sous prétexte de qui tu es, à moins que tu m'assures que ça puisse avoir des conséquences sur ma vie ou sur la sécurité de ma famille... mais j'espère bien que ça ne sera pas le cas. On a tous un côté d'ombre et de lumière, et surtout on se débrouille comme on peut pour survivre, tu sais y'a plus grand chose qui m'étonne. Je lui souris un peu plus franchement cette fois si.
A l'idée d'aller manger un morceau, j'approuvai d'un signe de tête, l'émotion retombant petit à petit mon estomac se manifestait positivement à cette proposition. - Allons y. Se fut avec une sorte de soulagement que je la vis ranger son arme. Elle était vraiment de trop dans le décor et ne plus l'avoir en vu était rassurant. Toute menace finalement éloigné, je m'offrit un petit moment de détente en sortant un paquet de tabac de ma poche et quelques feuilles, dans la blague se trouvait autre chose que du tabac et je vins rouler la substance verte et odorante dans une feuille transparente, habillement, comme j'avais l'habitude de le faire et un briquet vint rejoindre ma main gauche pour que je puisse allumer mon joint. Je tirais quelques longues bouffée de cette fumée épaisse et apaisante, espérant calmer mon épaule douloureuse, et les derniers déraillements de mon cœur qui commençait à trouver un rythme plus tranquille. Je lui emboîtais le pas, elle savait où nous allions, moi pas. N'importe quel abruti aurait du se méfier de la situation, qui me disait qu'elle ne prévoyait pas de m'amener à l'écart pour me régler mon compte, loin des regards indiscrets ? Non, nous parlions d'amitié et de confiance quelques secondes plus tôt, je n'imaginais pas qu'elle puisse me fumer dans une ruelle sombre... malgré ce que je savais maintenant sur elle. Après tout elle était aussi dans la confidence, c'était un secret dévoilé à double sens.
Alors que vous marchions, je lui tendis le joint, lui offrant ainsi d'enterrer la hache de guerre, au moins le temps d'un instant.J'ignorais ce qui se passerait ensuite, mais j'appréciais cette fille et la voir sortir de ma vie pour un conflit d’intérêt tel me semblait stupide. Marchant ainsi dans la fraîcheur nocturne j'étais en train de faire le point sur la situation, et sur le ton de la plaisanterie je ne pu m'empêcher de lâcher – Je suis quand même pas passé loin de vous avoir ! Je lui adressé un sourire amusé. C'était vrai, à quelques secondes près, je prenais l'angle de la rue et courait suffisamment vite pour rejoindre ma bagnole et me barrer... ils auraient sans doute réussi à me rattraper d'une manière ou d'une autre, mais ça m'était égal, vu la face déconfite de la jeune femme quand elle m'avait vu, qu'aurait-elle été si elle avait su que j'étais parvenu à me barrer avec son fric ? Je la bousculais délicatement de l'épaule pour lui montrer que je la taquinais, mais l'ambiance était bien trop lourde depuis tout à l'heure et j'avais besoin de retrouver un peu de naturel. On était des criminels certes, mais avant tout des humains.
Je ne voulais surtout pas qu'elle commence à se mettre en tête qu'elle pouvait me transformer, faire de moi quelqu'un d'autre. C'était ma façon de fonctionner depuis bien trop longtemps pour que je me décide à faire autre chose du jour au lendemain, l'affaire roulait trop bien, malgré quelques petits pépins de ce genre. Mais c'était ma faute. Si je n'avais pas décidé de faire cavalier seul ce soir là, un de mes frères m'aurait sûrement ramené à la raison, me faisant comprendre que ce braquage était trop ambitieux et risqué. - Mais moi quoi ? Moi aussi c'est ma vie, moi aussi je ne connais que ça. Tu vas pas me faire changer d'avis la dessus crois moi. Je lui adresse un clin d’œil amusé mais qui veut dire ce qu'il veut dire. J'avais été idiot, j'avais mal calculé mon coup, mais ça ne risquait pas de se reproduire. Ses paroles étaient pleines de bonnes intention, mais se n'était pas si simple elle le savait très bien.
Mes yeux s'accrochèrent dans les siens, je n'aurais su dire le quel de nous deux les avaient les plus bleu, mais son regard était d'une intensité compétitive. J'avais du mal à comprendre tout ce qui se passait à cet instant dans sa tête, elle semblait mesurer des enjeux que je ne voyais pas, j'avais envie de rire, de la secouer gentiment et lui dire de se détendre un peu, mais je gardais mon sérieux, ne sachant pas trop ce qu'elle voulait entendre. - Je vois pas pourquoi je mettrais fin à notre amitié sous prétexte de qui tu es, à moins que tu m'assures que ça puisse avoir des conséquences sur ma vie ou sur la sécurité de ma famille... mais j'espère bien que ça ne sera pas le cas. On a tous un côté d'ombre et de lumière, et surtout on se débrouille comme on peut pour survivre, tu sais y'a plus grand chose qui m'étonne. Je lui souris un peu plus franchement cette fois si.
A l'idée d'aller manger un morceau, j'approuvai d'un signe de tête, l'émotion retombant petit à petit mon estomac se manifestait positivement à cette proposition. - Allons y. Se fut avec une sorte de soulagement que je la vis ranger son arme. Elle était vraiment de trop dans le décor et ne plus l'avoir en vu était rassurant. Toute menace finalement éloigné, je m'offrit un petit moment de détente en sortant un paquet de tabac de ma poche et quelques feuilles, dans la blague se trouvait autre chose que du tabac et je vins rouler la substance verte et odorante dans une feuille transparente, habillement, comme j'avais l'habitude de le faire et un briquet vint rejoindre ma main gauche pour que je puisse allumer mon joint. Je tirais quelques longues bouffée de cette fumée épaisse et apaisante, espérant calmer mon épaule douloureuse, et les derniers déraillements de mon cœur qui commençait à trouver un rythme plus tranquille. Je lui emboîtais le pas, elle savait où nous allions, moi pas. N'importe quel abruti aurait du se méfier de la situation, qui me disait qu'elle ne prévoyait pas de m'amener à l'écart pour me régler mon compte, loin des regards indiscrets ? Non, nous parlions d'amitié et de confiance quelques secondes plus tôt, je n'imaginais pas qu'elle puisse me fumer dans une ruelle sombre... malgré ce que je savais maintenant sur elle. Après tout elle était aussi dans la confidence, c'était un secret dévoilé à double sens.
Alors que vous marchions, je lui tendis le joint, lui offrant ainsi d'enterrer la hache de guerre, au moins le temps d'un instant.J'ignorais ce qui se passerait ensuite, mais j'appréciais cette fille et la voir sortir de ma vie pour un conflit d’intérêt tel me semblait stupide. Marchant ainsi dans la fraîcheur nocturne j'étais en train de faire le point sur la situation, et sur le ton de la plaisanterie je ne pu m'empêcher de lâcher – Je suis quand même pas passé loin de vous avoir ! Je lui adressé un sourire amusé. C'était vrai, à quelques secondes près, je prenais l'angle de la rue et courait suffisamment vite pour rejoindre ma bagnole et me barrer... ils auraient sans doute réussi à me rattraper d'une manière ou d'une autre, mais ça m'était égal, vu la face déconfite de la jeune femme quand elle m'avait vu, qu'aurait-elle été si elle avait su que j'étais parvenu à me barrer avec son fric ? Je la bousculais délicatement de l'épaule pour lui montrer que je la taquinais, mais l'ambiance était bien trop lourde depuis tout à l'heure et j'avais besoin de retrouver un peu de naturel. On était des criminels certes, mais avant tout des humains.
CODAGE PAR AMATIS
- InvitéInvité
les masques tombent
La donzelle n’ajouta mot tandis que Cash répondait avec cette façon bien à lui à chacun de ses propos et si elle faillit rétorquer quelque chose, se mordant la lèvre, elle se ravisa tandis que, empoignant le bras du bellâtre pour s’y prendre, elle avançait en direction de ce lieu inédit où ils seraient plus tranquilles afin de converser. « Okay tout doux, je ne te savais pas de la profession » lança-t-elle en lui tirant ardemment la langue comme une moquerie déguisée sans qu’aucune once de méchanceté ne l’habite, au contraire. « Chacun son business et god for all ? Ce n’est pas ça la devise ? » ajouta-t-elle en riant. Le destin les avait réunis, plaisanterie amère qui pourrait peut-être se changer en fin de soirée des plus délicates, sans que l’ombre de l’argent ne ternisse leur amitié, plus précieuse que quelques milliers de billets. Esquissant un sourire à son encontre, marchant à un rythme des plus légers, la russe s’empara du précieux délictueux et aspira une bouffée, observant les étoiles en s’imaginant peut-être être capable de planer et survoler leur petit monde…sans succès. La tension retomba et elle revint à leur discussion, ayant beaucoup plus d’attrait que les quatre chats de gouttière suivant leur trajet d’un œil externe. « Hey Cash, si tu le vis bien, je te soutiens à 100% dans ton affaire, qui suis-je pour juger ? » Cela aurait été risible de donner des conseils et surtout absurde car son empire luxueux reposait sur de faux billets, des magouilles de compétition, des cadavres séjournant au fond des eaux à n’en plus finir car ayant manqué de jugeote en trahissant la belle et autres joyeusetés qu’elle tairait peut-être afin de ne pas effrayer Cash. Braquer c’est une chose, tuer en est une autre et cela peut faire peur même au plus endurci des criminels car c’est franchir une limite intangible et faire de vous un assassin. Néanmoins, jamais elle ne s’attaquerait à sa famille et le rassura sur ce point : « Tu ne peux pas imaginer à quel point la famille des autres c’est sacré pour moi, jamais je ne m’abaisserai à ce genre de coups bas, je me respecte trop » lança-t-elle quelque peu sur la défensive, sans forcément entrer plus dans les détails. Sa vie décousue ne regardait que peu et même si parfois elle lâchait des brides, ce pan de son histoire lui laissait trop ce goût métallique et amer en bouche, celui de l’innocence qu’on lui avait volée.
« Je te rejoins sur ce point, la vie est mal foutue. Il faut aller le chercher ce putain de bonheur si vraiment on est capable de vouloir de l’obtenir » murmura-t-elle plus pour elle-même que pour le jeune homme. Stoppant sa course, elle désigna une simple porte avec un écriteau bancal où les lettres s’étaient depuis longtemps estompées. A travers les vitres, la lumière filtrait et quelques abonnés étaient encore présents bien que certains titubaient déjà. Le propriétaire connaissait bien Ksenia puisqu’elle venait se réfugier ici, en ses jeunes années, lorsqu’elle servait d’escort à de joyeux requins qui l’épuisaient de par leurs jacasseries, en ces terres, l’homme ne parlait pas mais buvait et souvent, elle se retrouvait à jouer aux fléchettes avec Tim, ce vieux loup de mer ancré ici depuis le départ de sa femme qui offre un peu de chaleur lors des nuits froides aux égarés qui cherchent à noyer leur chagrin ou un repas assez chaud. Fin cuisinier en son temps, on lui avait tout pris : son restaurant, sa femme et sa maison. Seul demeure ce lieu, vestige de sa gloire d’antan. Ksenia lui a déjà mainte fois proposé de l’aider mais il a toujours refusé. Poussant la porte, elle salua le barbu d’un geste amical et attira Cash jusqu’à une table vers le fond, assez isolé. « Je propose que tu m’offres un verre, choisis ce que tu veux pour moi ! » lança-t-elle simplement en croisant les bras sur la poitrine lorsqu’elle prit place sur la chaise comme une reine sur son trône. Là, elle pianota du pied contre son siège avant d’ajouter, pour faire suite aux mots de l’homme en face : « Tu penses pouvoir me doubler ? Mes hommes peut-être mais jamais quand je commande. » Son ego en prit un coup mais elle accusait le coup en voulant tout de même savoir, curieuse de ses méthodes : « Ce que je voudrais savoir c’est comme tu es rentré dans cette pièce, j’avais tout fait pour qu’elle soit inviolable. Tu m’épates Cash ! » dit la belle en frappant désormais dans ses mains afin d’acclamer le succès de cet homme. Certains lui lancèrent des regards dubitatifs devant sa futilité mais qu’importe, elle rayonnait de ses deux facettes : tantôt l’innocence même faite femme, enfant ayant grandi trop vite, tantôt bourreau et prête à tout pour parvenir à ses fins, Cash connaissait les deux mais pas la version obscure qu’il venait de découvrir...[/b]
« Je te rejoins sur ce point, la vie est mal foutue. Il faut aller le chercher ce putain de bonheur si vraiment on est capable de vouloir de l’obtenir » murmura-t-elle plus pour elle-même que pour le jeune homme. Stoppant sa course, elle désigna une simple porte avec un écriteau bancal où les lettres s’étaient depuis longtemps estompées. A travers les vitres, la lumière filtrait et quelques abonnés étaient encore présents bien que certains titubaient déjà. Le propriétaire connaissait bien Ksenia puisqu’elle venait se réfugier ici, en ses jeunes années, lorsqu’elle servait d’escort à de joyeux requins qui l’épuisaient de par leurs jacasseries, en ces terres, l’homme ne parlait pas mais buvait et souvent, elle se retrouvait à jouer aux fléchettes avec Tim, ce vieux loup de mer ancré ici depuis le départ de sa femme qui offre un peu de chaleur lors des nuits froides aux égarés qui cherchent à noyer leur chagrin ou un repas assez chaud. Fin cuisinier en son temps, on lui avait tout pris : son restaurant, sa femme et sa maison. Seul demeure ce lieu, vestige de sa gloire d’antan. Ksenia lui a déjà mainte fois proposé de l’aider mais il a toujours refusé. Poussant la porte, elle salua le barbu d’un geste amical et attira Cash jusqu’à une table vers le fond, assez isolé. « Je propose que tu m’offres un verre, choisis ce que tu veux pour moi ! » lança-t-elle simplement en croisant les bras sur la poitrine lorsqu’elle prit place sur la chaise comme une reine sur son trône. Là, elle pianota du pied contre son siège avant d’ajouter, pour faire suite aux mots de l’homme en face : « Tu penses pouvoir me doubler ? Mes hommes peut-être mais jamais quand je commande. » Son ego en prit un coup mais elle accusait le coup en voulant tout de même savoir, curieuse de ses méthodes : « Ce que je voudrais savoir c’est comme tu es rentré dans cette pièce, j’avais tout fait pour qu’elle soit inviolable. Tu m’épates Cash ! » dit la belle en frappant désormais dans ses mains afin d’acclamer le succès de cet homme. Certains lui lancèrent des regards dubitatifs devant sa futilité mais qu’importe, elle rayonnait de ses deux facettes : tantôt l’innocence même faite femme, enfant ayant grandi trop vite, tantôt bourreau et prête à tout pour parvenir à ses fins, Cash connaissait les deux mais pas la version obscure qu’il venait de découvrir...[/b]
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Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
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► Ksenia & Cash
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Mon amie s'accrocha à mon bras, je l'écoutais en riant, les yeux rivés au sol - Oui, chacun ses affaires et ça ira très bien comme ça, je hochai brièvement la tête, satisfait que Ksenia lâche rapidement le morceau. Il n'était pas question de s'éterniser sur le sujet, mes craintes s'envolaient petit à petit. Plus d'armes, plus de types gigantesque, nous nous mettions d'accord, la pression retomba d'un cran. Ce n'était pas mon genre de parler ainsi à mes proches, mais elle m'avait un peu poussé dans mes retranchement ce soir et je dois l'avouer, m'avais bien foutu la trouille, je me trouvais soudain désolé si mes mots avaient été durs. Un bout de fierté m'ordonna de garder ça pour moi. Je la regardais fumer à son tour, m'amusant de ce spectacle du coin de l’œil. Etais-je seul mec à trouver ça séduisant ? La fumée qui glisse entre les lèvres, le bâton de tabac entre les doigts longs, fins, la délicatesse d'un geste subtil mais sensuel. Un bref instant, elle était ailleurs, et ou qu'elle fut j'aurais aimé y être. Je lui repris le plaisir des doigts afin de m'enfumer à mon tour - Personne ne peut juger qui que se soit, y'en a pas un pour rattraper l'autre. Je lui adresse un clin d’œil amusé. Je me détendais enfin.
Ses mots sur la famille m'allèrent droit au cœur, il n'y avait rien à répondre à cela, même pas merci, cette évidence je la partageais, nous étions sur la même longueur d'onde. Quand elle parla du bonheur, je ne su quoi ajouter, car de se que je savais d'elle et de ce que je pouvais imaginer, sa quête du bonheur s’avérait malheureusement bien plus tortueuse et compliqué que la mienne. - Faut pas chercher le bonheur à tout prix, c'est éphémère, se contenter de peu, aimer chaque chose, un bonheur en entraîne un autre, y'a que comme ça qu'on avance. Je ne voulais pas avoir l'audace de lui donner des conseils, je n'étais pas entrain de me prendre pour un mentor ou un maître zen, je ne détenais pas la clé du bonheur, simplement il me semblait avoir saisi qu'a trop chercher on se fatigue pour rien, c'est bien plus complexe... ou bien plus simple.
Ksenia me désigne un bar à l'apparence lugubre devant le quel on s'arrêta, parfait. L'endroit me semblait idéal, pour discuter plus calmement et boire un coup. Je terminais le joints en quelques bouffées et l'écrasait machinalement de la pointe du pied avant de suivre mon amie à l'intérieur. Elle salua l'homme qui semblait être le patron et nous amena à une table à l'écart, me suggérant de choisir ce qu'elle boirait. Je hausse un sourcil et je la regarde, stoïque.
Je veux bien qu'elle soit maitre dans son domaine, extrêmement douée, pleine de ressources et de contact, mais j'étais aussi dans le métier, depuis des dizaines d'années maintenant, mes crimes étaient ridicules comparés aux siens certes, elle avait peut-être déjà tué, moi pas, mais j'avais une sacré expérience dans le domaine. - J'en sais rien, je dis juste que ça c'est joué à pas grande chose, si j'avais été un peu mieux préparé, si nous avions été plusieurs, les événements auraient pu se dérouler autrement ! Mais avec de « si » on pouvait refaire un monde ! A sa dernière question je me contente de répondre d'un air mystérieux avant de m’éclipser – Je suis plutôt doué pour l'ouverture des coffres, puis le reste du bâtiment... y'avait pas trop d'enjeu, faut pas planquer autant d'argent dans un endroit comme ça... Je lui souris, un sourire moqueur, et je me dirige vers le bar ou je commande deux verres. L'homme me sert rapidement, je le remercie et glisse un billet sur le bar, je l'invite à garder la monnaie et je retourne vers la table. Je fais glisser le verre de Ksenia dans sa direction. - Commençons avec un simple whisky. Je lève mon verre et le tend vers elle pour trinquer – a cette soirée... catastrophique ! Je ris.
Ses mots sur la famille m'allèrent droit au cœur, il n'y avait rien à répondre à cela, même pas merci, cette évidence je la partageais, nous étions sur la même longueur d'onde. Quand elle parla du bonheur, je ne su quoi ajouter, car de se que je savais d'elle et de ce que je pouvais imaginer, sa quête du bonheur s’avérait malheureusement bien plus tortueuse et compliqué que la mienne. - Faut pas chercher le bonheur à tout prix, c'est éphémère, se contenter de peu, aimer chaque chose, un bonheur en entraîne un autre, y'a que comme ça qu'on avance. Je ne voulais pas avoir l'audace de lui donner des conseils, je n'étais pas entrain de me prendre pour un mentor ou un maître zen, je ne détenais pas la clé du bonheur, simplement il me semblait avoir saisi qu'a trop chercher on se fatigue pour rien, c'est bien plus complexe... ou bien plus simple.
Ksenia me désigne un bar à l'apparence lugubre devant le quel on s'arrêta, parfait. L'endroit me semblait idéal, pour discuter plus calmement et boire un coup. Je terminais le joints en quelques bouffées et l'écrasait machinalement de la pointe du pied avant de suivre mon amie à l'intérieur. Elle salua l'homme qui semblait être le patron et nous amena à une table à l'écart, me suggérant de choisir ce qu'elle boirait. Je hausse un sourcil et je la regarde, stoïque.
Je veux bien qu'elle soit maitre dans son domaine, extrêmement douée, pleine de ressources et de contact, mais j'étais aussi dans le métier, depuis des dizaines d'années maintenant, mes crimes étaient ridicules comparés aux siens certes, elle avait peut-être déjà tué, moi pas, mais j'avais une sacré expérience dans le domaine. - J'en sais rien, je dis juste que ça c'est joué à pas grande chose, si j'avais été un peu mieux préparé, si nous avions été plusieurs, les événements auraient pu se dérouler autrement ! Mais avec de « si » on pouvait refaire un monde ! A sa dernière question je me contente de répondre d'un air mystérieux avant de m’éclipser – Je suis plutôt doué pour l'ouverture des coffres, puis le reste du bâtiment... y'avait pas trop d'enjeu, faut pas planquer autant d'argent dans un endroit comme ça... Je lui souris, un sourire moqueur, et je me dirige vers le bar ou je commande deux verres. L'homme me sert rapidement, je le remercie et glisse un billet sur le bar, je l'invite à garder la monnaie et je retourne vers la table. Je fais glisser le verre de Ksenia dans sa direction. - Commençons avec un simple whisky. Je lève mon verre et le tend vers elle pour trinquer – a cette soirée... catastrophique ! Je ris.
CODAGE PAR AMATIS
- InvitéInvité
les masques tombent
Leurs plans respectifs les avaient menés sur un chemin sinueux qui aurait pu se terminer en bain de sang, bras de fer avec la racaille de la ville, cette police omniprésente ou l’arrivée d’extraterrestres venus mettre un terme à leur découverte. Il n’en fut rien puisque Cash tempérait fortement les ardeurs de la belle qui s’apaisait automatiquement lorsque son ami se trouvait à proximité. Il avait toujours su trouver les mots et n’avait, même pas à cet instant, dénigré son caractère feu follet, auquel s’ajoutaient ses activités peu licites qu’il ne déplorait pas, n’agissant pas forcément dans le bon sens de la nuit lui non plus. Adressant un sourire au tenancier, Ksenia se replongea dans leur conversation, des plus piquantes et intéressantes, du fait de leur deux esprits aiguisés.
Ses mots touchèrent l’ego de la donzelle mais elle ne lui en tint guère rigueur parce que certaine qu’il réussissait à chaque, son génie rivalisait avec sa bouille d’ange, un homme un vrai derrière un visage de divinité grecque. Replaçant ses cheveux rebelles derrière ses oreilles et posant les deux coudes sur la table pour que son menton trône à l’intérieur de ses mains, la petite fille ingénue qu’elle était à l’instant n’existait que pour eux deux mais ils savaient aussi que la démone n’était guère loin. « Je te l’accorde Robin des bois, un jour, tu me montreras ça, je veux te voir à l’œuvre et t’encourager » ajouta-t-elle alors qu’il se déplaçait vers le bar et qu’elle brandissait ses bras au-dessus de sa tête, feignant tenir des pompom et scandant les lettres du prénom du bellâtre pour mimer l’opération le jour venu. Eclatant de rire, la donzelle récupéra le verre qui lui tendit l’homme, le réceptionnant au passage et fit mine de réfléchir un instant. « Tu viens quand même de compliquer ma soirée, Eelis Hayes en mode Crash Bandicoot, est-ce que tu peux vraiment prétendre trinquer avec moi ? » Néanmoins, la réponse ne se fit jamais attendre puisque la russe trinqua volontiers avec l’un de ses piliers, suggérant par son geste que ses mots n’avaient aucun impact sur leur amitié. S’asseyant un peu plus profondément dans son siège, elle captura un instant les yeux de son acolyte avant de répondre. « Je ne l’échangerais pas notre soirée catastrophique, quelques millions ne valent pas notre amitié. » Redevenue sérieuse l’espace d’un instant, elle porta le verre à ses lèvres pour s’en délecter, faisant courir le breuvage sur sa langue avant de descendre la chope sans honte aucune. Reposant le récipient, Solotarev lorgna sur le billard qui scintillait au fond de la pièce où quelques loubards semblaient jouer leur vie. S’ils étaient désireux de tenter le danger, ils feraient mieux de l’approcher, elle se ferait un plaisir de les initier à la gâchette. Cette pensée la tira de sa rêverie et elle reporta son attention sur Cash. « Sieur Bandicoot, j’ai envie de jouer, tu peux nous arranger ça ? » tenta-t-elle à l’attention de son partenaire de plus d’une soirée pour ce genre de parties à la volée. « Peut-être pourrait-on corser le truc avec un action ou vérité ? » La nuit était encore longue, le matin ne pointant à l’horizon que dans plusieurs paires d’heures. Ses yeux luisaient d’une couleur inédite, l’éclair de l’exaltation, de l’envie. Elle était désireuse de savoir des choses car leur situation actuelle ne nourrissait que peu sa curiosité et il est vrai que jamais elle n’aurait soupçonné les activités de Cash. Plaçait-elle trop d’espoir en l’homme ? Comme une ancre vers la normalité ? Mais, après tout, qu’était la normalité sur cette planète ? Où étaient les frontières de ce qui est bien et mal ? On dit toujours que les lois sont faites pour être transgressées alors pourquoi rester dans des rangs définis par des pseudo moralisateurs ?
Ses mots touchèrent l’ego de la donzelle mais elle ne lui en tint guère rigueur parce que certaine qu’il réussissait à chaque, son génie rivalisait avec sa bouille d’ange, un homme un vrai derrière un visage de divinité grecque. Replaçant ses cheveux rebelles derrière ses oreilles et posant les deux coudes sur la table pour que son menton trône à l’intérieur de ses mains, la petite fille ingénue qu’elle était à l’instant n’existait que pour eux deux mais ils savaient aussi que la démone n’était guère loin. « Je te l’accorde Robin des bois, un jour, tu me montreras ça, je veux te voir à l’œuvre et t’encourager » ajouta-t-elle alors qu’il se déplaçait vers le bar et qu’elle brandissait ses bras au-dessus de sa tête, feignant tenir des pompom et scandant les lettres du prénom du bellâtre pour mimer l’opération le jour venu. Eclatant de rire, la donzelle récupéra le verre qui lui tendit l’homme, le réceptionnant au passage et fit mine de réfléchir un instant. « Tu viens quand même de compliquer ma soirée, Eelis Hayes en mode Crash Bandicoot, est-ce que tu peux vraiment prétendre trinquer avec moi ? » Néanmoins, la réponse ne se fit jamais attendre puisque la russe trinqua volontiers avec l’un de ses piliers, suggérant par son geste que ses mots n’avaient aucun impact sur leur amitié. S’asseyant un peu plus profondément dans son siège, elle captura un instant les yeux de son acolyte avant de répondre. « Je ne l’échangerais pas notre soirée catastrophique, quelques millions ne valent pas notre amitié. » Redevenue sérieuse l’espace d’un instant, elle porta le verre à ses lèvres pour s’en délecter, faisant courir le breuvage sur sa langue avant de descendre la chope sans honte aucune. Reposant le récipient, Solotarev lorgna sur le billard qui scintillait au fond de la pièce où quelques loubards semblaient jouer leur vie. S’ils étaient désireux de tenter le danger, ils feraient mieux de l’approcher, elle se ferait un plaisir de les initier à la gâchette. Cette pensée la tira de sa rêverie et elle reporta son attention sur Cash. « Sieur Bandicoot, j’ai envie de jouer, tu peux nous arranger ça ? » tenta-t-elle à l’attention de son partenaire de plus d’une soirée pour ce genre de parties à la volée. « Peut-être pourrait-on corser le truc avec un action ou vérité ? » La nuit était encore longue, le matin ne pointant à l’horizon que dans plusieurs paires d’heures. Ses yeux luisaient d’une couleur inédite, l’éclair de l’exaltation, de l’envie. Elle était désireuse de savoir des choses car leur situation actuelle ne nourrissait que peu sa curiosité et il est vrai que jamais elle n’aurait soupçonné les activités de Cash. Plaçait-elle trop d’espoir en l’homme ? Comme une ancre vers la normalité ? Mais, après tout, qu’était la normalité sur cette planète ? Où étaient les frontières de ce qui est bien et mal ? On dit toujours que les lois sont faites pour être transgressées alors pourquoi rester dans des rangs définis par des pseudo moralisateurs ?
C O D E W H A T S E R N A M E .
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2696
Messages : 1384
Date d'inscription : 08/04/2018
Avatar : Travis Fimmel
Crédits : shadows.
Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
♛ Les masques tombent
► Ksenia & Cash
▼▲▼
J'avale une bonne rasade de whisky. Me voir à l'oeuvre risquait tout de même d'être compliqué, à moins de faire un coup avec elle il y avait peu de chance pour que je lui propose de m'accompagner venir assister à un braque, et puis elle en avait certainement vu d'autres. - Pas besoins d'encouragements, c'est mauvais pour la concentration. Je lui souris. Il était vrai que j'aimais plutôt bosser dans le calme le plus absolu. Puis en repensant à cette soirée, à cet échec cuisant et à cette situation plutôt cocasse, je ne pus retenir un rire - N'empêche, on s'en souviendra longtemps de cette soirée! Elle parce qu'elle avait faillit perdre un sacré montant d'argent, moi pour tout ces efforts donnés pour absolument rien, mais surtout pour cette découverte plutôt surprenante que vous avions fait l'un sur l'autres. Une fois l'émotion passé, le coup de flip digéré, je pouvais me détendre et en rire... C'était la meilleure chose à faire après tout.
-Je te préviens j'irais pas casser la gueule à ses types pour qu'ils nous laissent la place. Si tu veux du spectaculaire va falloir demander à quelqu'un d'autres. Je lui fais un clin d’œil amusé. J'avais beau être un braqueur plutôt doué, je bossais certes dans l'illégalité, mais fallait pas tout mettre dans le même panier, j'étais pas un bagareur, et les coups ne partaient que si mérité, je n'avais donc aucunement l'intention d'aller provoquer ces hommes pour récupérer une table de billard, j'avais cependant d'autres tours dans mon sac. Action/Vérité? je n'avais pas jouer à un truc du genre depuis le lycée, je hausse les épaules. -Pourquoi pas, va me falloir un peu plus qu'un whisky alors...
Je me lève, laissant à Ksenia le soin de s'occuper de ce que vous allions boire par la suite. Je m'approche de la table de billards, notamment du type qui semble être à la tête de cette petite bande. Ils n'ont pas l'air bien menaçant, mais seul contre eux, je ne fais pas le poids, il allait falloir être rusé, et faire preuve de tact. Je me râcle la gorge. -Ecoutez les mecs, je prend un air posé et enjoué. - Ma copine là-bas et moi même, on aimerait bien faire une petite partie... Si vous voulez bien dégager. Comme prévu, mon annonce ne les réjouis pas le plus costaud de tous s'avance, je lève les deux mains en signe de paix -Je cherche pas la merde, écoute. Je m'approche de l'homme sur la défensive et je lui murmure quelque chose à l'oreille, son regard s'éclaire. Je lui file un bout de papier sorti de la poche arrière de mon jean et on s'offre un regard respectueux, il hoche la tête et fait signe à ses collègues de lui suivre alors qu'il me lâche une lourde claque affectueuse sur l'épaule avant de s'éloigner et quitter les lieux. Je masse le sommet de mon épaule et me tourne vers Ksenia qui nous a rejoins. - Et voilà le travail! je lui adresse un sourire victorieux, plutôt fier de mon coup. Je savais être plus malin que tout le monde quand il le fallait.
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