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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Aujourd'hui, il fait beau : 16h, et une parfaite aprés midi. Badinant quelques minutes avec son patron avant de quitter le bar, Niahm doit reconaitre qu'elle aime particulièrement les services de mi journée même si les tips sont moins importants que le soir. C'est un sourire détendu qui se lie sur son visafe : elle aime profondément cette période printanière. D'autant qu'elle n'a pas envie de rentrer directement sur chez elle, ou plus sincèrement, de s'engouffrer dans ce trajet quotidien qui l'agace de plus en plus. Ebauche d'un salut à l'adresse de Shelby encore occupée avec un client, elle sort sur le trottoir. Finalement, c'est la douceur de l'air qui la décide, pourquoi ne pas baguenauder un petit peu, peut être se perdre un peu dans les allées du parc, se prendre un café quelque part? Grondements peu féminin qui émanent de son estomac. Ha, soit. Idéalement il faudrait que Sophia, son ancienne colloc et meilleure amie, soit libre pour une petite sortie entre filles. Jugeant qu'à cette heure ci, elle doit etre sortie de cours, Niamh prend son telephone, laissant ses pas la guider dans le parc.
Kaleidoscope de lumière autour d'elle tant les rayons du soleil jouent à cache cache avec les feuilles des arbres renaissant. Languide, Niamh ne regarde pas vraiment là où ses pieds la portent. Marchant tranquillement, elle remarque pas vraiment que les allées du parc se font un peu plus désertes, qu'il y a moins de promeneurs. Nonchalance dans sa démarche, libre de toute soucis, elle ne regarde pas où ses pieds la portent. Oublieuse de son environment la jeune femme continue tranquillement sa conversation téléphonique, bouclant les détails de son après midi du lendemain et échangeant les plaisanteries dont elle est coutumière avec son ancienne colocataire et meilleure amie. Passeraux et hirondelles ont lentement lentement éteint leurs pépipements, le brouhaha des voitures qui circulaient dans les rues alentours est étouffé par les arbres de plus en plus touffus. Quand elle relève la tête, Niamh voit qu'elle s'approche de l'ancien gazebo et du petit lac artificiel. Regardant avec un peu plus d'attention, elle s'appercoit qu'ils sont sont en rénovation depuis quelques mois, du moins officiellement. Sans surprise, officieusement, les travaux sont bloqués par la ville pour des raisons de budget non attribués.
Toute à sa conversation, lorsqu'un coureur passe à coté d'elle, elle n'y prête aucune attention, discutant avec animation avec Sophia. Ultime naiveté alors qu'il attrape au vol la lanière de son sac à main qu'elle ne tenait pas vraiment et qu'il la lui arrache sèchement pour s'enfuir en doublant sa vitesse. Verte de rage, la jeune femme ne retient pas un cri de colère outragée et se lance sans réfléchir à ses trousses. What the Fuck! Xenophobie exclue, elle claque le clapet de son téléphone dans un réflexe et sprint. Yeux fixés sur le voleur, elle peste : si sa cardio n'est pas désastreuse, elle n'a jamais aimé courir pour courir. Zut quoi! Mais laisser un mec s'en sortir après un coup pareil ne lui traverse pas l'esprit une seule seconde. Si il a un peu d'avance, elle ne le perd pas de vue pour autant, profitant pleinement de l'absence d'autres joggeurs. Quand il prend sèchement un chemin sur la droite, elle n'anticipe pas assez à l'avance le mouvement, et dérape sur les gravillons.
Elle chute et s'ouvre la paume sur un tesson de bouteille. Déjà elle se relève sans un regard pour sa main qui lui envoie des signaux de douleurs sans équivoque. La rouquine n'a d'yeux que pour la silhouette qui franchit l'ouverture principale du petit gazebo. Parfait! Il vient de se coller lui même dans un cul de sac, puisque la petite construction donne directement sur le lac! Niamh ne réfléchit pas, mais elle aurait du. Quand elle pénètre à son tour dans le petit pavillon, elle se rend compte bien trop tard que l'individu l'a mené par le bout du nez, du moins par la lanière de son sac, exactement là où il le voulait. Deux autres hommes étaient présents et l'un d'eux se place directement dans son dos pour lui couper toute retraite évidente. Merde. Bordel. Ca craint.
-Vous me rendez mon sac à main, je me casse et tout le monde passe une bonne fin d’après midi. -Si le ton est ferme, si la voix ne tremble pas, autant dire qu'elle n'est pas si assurée que ca. Sauf que reculer et rendre les armes, elle ne sait pas faire. Jamais. Elle ferme machinalement sa main gauche et frémit sèchement devant l'élancement douloureux qui parcourt sa paume et son poignet, remarquant pour la première fois l'écoulement sanguin.
-Elle a une jolie voix, le rouge gorge. Ce sac à main? C'est celui de ma copine! Elle l'a oublié chez moi ce matin, -se fout de sa gueule ouvertement celui qui vient de le lui voler. -Tu t'es blessée, Rouge-Gorge? Tu as besoin d'un bisou magique?
L'homme dans son dos fait un pas en avant, obligeant Niamh à faire un pas en avant ou le laisser se plaquer contre elle. Le choix n'existe pas pour l'instant et elle pénètre plus en avant dans la construction ajourée.
-Tu nous dérange en pleine tranquillité, tu vois. Il va falloir que tu nous dédommage de la gêne, tu vois? -Il avise la petite croix en or à son cou, et ajoute, la désignant tranquillement.- Elle est mignonne, cette babiole, elle plaira à ma meuf. A moins que tu préfères un paiement plus personnel?
Au milieu des rires gras, Niahm sent sa colère qui enfle dangereusement. Le sac, ca fait chier, mais passe encore. Le premier qui pose la main sur sa sa croix ou sur elle, ca risque de dégénérer. Vraiment et salement. Ses mains se ferment à nouveau, son centre de gravité s'abaisse légèrement et ses genoux fléchissent. Ils s'attendent à une femme effrayée -elle l'est- et docile au vu de la situation -elle ne l'est pas- mais certainement pas à ce qu'elle puisse passer à l'offensive. -Ce qui ne va pas tarder si ils continuent à la chercher. -
Kaleidoscope de lumière autour d'elle tant les rayons du soleil jouent à cache cache avec les feuilles des arbres renaissant. Languide, Niamh ne regarde pas vraiment là où ses pieds la portent. Marchant tranquillement, elle remarque pas vraiment que les allées du parc se font un peu plus désertes, qu'il y a moins de promeneurs. Nonchalance dans sa démarche, libre de toute soucis, elle ne regarde pas où ses pieds la portent. Oublieuse de son environment la jeune femme continue tranquillement sa conversation téléphonique, bouclant les détails de son après midi du lendemain et échangeant les plaisanteries dont elle est coutumière avec son ancienne colocataire et meilleure amie. Passeraux et hirondelles ont lentement lentement éteint leurs pépipements, le brouhaha des voitures qui circulaient dans les rues alentours est étouffé par les arbres de plus en plus touffus. Quand elle relève la tête, Niamh voit qu'elle s'approche de l'ancien gazebo et du petit lac artificiel. Regardant avec un peu plus d'attention, elle s'appercoit qu'ils sont sont en rénovation depuis quelques mois, du moins officiellement. Sans surprise, officieusement, les travaux sont bloqués par la ville pour des raisons de budget non attribués.
Toute à sa conversation, lorsqu'un coureur passe à coté d'elle, elle n'y prête aucune attention, discutant avec animation avec Sophia. Ultime naiveté alors qu'il attrape au vol la lanière de son sac à main qu'elle ne tenait pas vraiment et qu'il la lui arrache sèchement pour s'enfuir en doublant sa vitesse. Verte de rage, la jeune femme ne retient pas un cri de colère outragée et se lance sans réfléchir à ses trousses. What the Fuck! Xenophobie exclue, elle claque le clapet de son téléphone dans un réflexe et sprint. Yeux fixés sur le voleur, elle peste : si sa cardio n'est pas désastreuse, elle n'a jamais aimé courir pour courir. Zut quoi! Mais laisser un mec s'en sortir après un coup pareil ne lui traverse pas l'esprit une seule seconde. Si il a un peu d'avance, elle ne le perd pas de vue pour autant, profitant pleinement de l'absence d'autres joggeurs. Quand il prend sèchement un chemin sur la droite, elle n'anticipe pas assez à l'avance le mouvement, et dérape sur les gravillons.
Elle chute et s'ouvre la paume sur un tesson de bouteille. Déjà elle se relève sans un regard pour sa main qui lui envoie des signaux de douleurs sans équivoque. La rouquine n'a d'yeux que pour la silhouette qui franchit l'ouverture principale du petit gazebo. Parfait! Il vient de se coller lui même dans un cul de sac, puisque la petite construction donne directement sur le lac! Niamh ne réfléchit pas, mais elle aurait du. Quand elle pénètre à son tour dans le petit pavillon, elle se rend compte bien trop tard que l'individu l'a mené par le bout du nez, du moins par la lanière de son sac, exactement là où il le voulait. Deux autres hommes étaient présents et l'un d'eux se place directement dans son dos pour lui couper toute retraite évidente. Merde. Bordel. Ca craint.
-Vous me rendez mon sac à main, je me casse et tout le monde passe une bonne fin d’après midi. -Si le ton est ferme, si la voix ne tremble pas, autant dire qu'elle n'est pas si assurée que ca. Sauf que reculer et rendre les armes, elle ne sait pas faire. Jamais. Elle ferme machinalement sa main gauche et frémit sèchement devant l'élancement douloureux qui parcourt sa paume et son poignet, remarquant pour la première fois l'écoulement sanguin.
-Elle a une jolie voix, le rouge gorge. Ce sac à main? C'est celui de ma copine! Elle l'a oublié chez moi ce matin, -se fout de sa gueule ouvertement celui qui vient de le lui voler. -Tu t'es blessée, Rouge-Gorge? Tu as besoin d'un bisou magique?
L'homme dans son dos fait un pas en avant, obligeant Niamh à faire un pas en avant ou le laisser se plaquer contre elle. Le choix n'existe pas pour l'instant et elle pénètre plus en avant dans la construction ajourée.
-Tu nous dérange en pleine tranquillité, tu vois. Il va falloir que tu nous dédommage de la gêne, tu vois? -Il avise la petite croix en or à son cou, et ajoute, la désignant tranquillement.- Elle est mignonne, cette babiole, elle plaira à ma meuf. A moins que tu préfères un paiement plus personnel?
Au milieu des rires gras, Niahm sent sa colère qui enfle dangereusement. Le sac, ca fait chier, mais passe encore. Le premier qui pose la main sur sa sa croix ou sur elle, ca risque de dégénérer. Vraiment et salement. Ses mains se ferment à nouveau, son centre de gravité s'abaisse légèrement et ses genoux fléchissent. Ils s'attendent à une femme effrayée -elle l'est- et docile au vu de la situation -elle ne l'est pas- mais certainement pas à ce qu'elle puisse passer à l'offensive. -Ce qui ne va pas tarder si ils continuent à la chercher. -
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2684
Messages : 1384
Date d'inscription : 08/04/2018
Avatar : Travis Fimmel
Crédits : shadows.
Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Je m'étais levé du mauvais pied ce matin, j'avais eu du mal à trouver le sommeil et après quelques joints et verres de whisky je m'étais endormi n'importe comment sur le canapé du salon. Je m'étais réveillé encore plus fatigué que la vieille et d'une humeur particulièrement mauvaise. Je m'étais isolé une bonne partie de la matinée dans le jardin à couper et tailler une récolte qui était prête à faire sécher, puis une prise de bec avec mon frère le plus jeune avait eu raison de ma patience. Quitter la maison m'avait semblé être la solution la plus judicieuse et cela faisait maintenant quelques heures que j’errais dans Los Angeles. Un café en emporter me sembla être une bonne idée alors que je m'arrêtais au starbuck du coin mais j'eu vite fait d'envoyer une partie du contenu brûlant sur mon t-shirt et je senti immédiatement la boisson brûlante attaquer la peau fragile de mon ventre, je pousse un cri et hors de moi je balance le gobelet. L'air frais et les rayons de soleil m'aidaient à retrouver mon calme, j'eu donc l'idée d'allé faire un tour à la librairie. La trouvant fermée je grommelai, commençant à croire à une mauvaise blague.
Je décidais donc de me diriger vers le bar. Il n'y avait pas grand monde et une seule serveuse travaillait cet après-midi là. J'allais m'enfermer au bureau pour essayer de classer un peu de paperasse, mais du nouveau un sentiment d'agacement et d'impatience s'empara de moi. J'étais fatigué et inefficace. Claquant la porte derrière moi, je saluais à peine ma collègue en sortant.
Je traversais le parc d'un pas nonchalant, les mains calées au fond des poches, je ne portais pas grande attention à ce qui se déroulait autour de moi. Je ne savais même plus ou j'allais. Il y avait de ses nuits qui se passait mal au point de gâcher le reste de ma journée. Il ne s'étais rien passé de dramatique. Simplement quelques cauchemars, des idées noires, un soupçon de stress... En ce moment je repensais beaucoup à la prison. Je m'étais fais une promesse, il était hors de question que moi ou n'importe quel membre de la famille ne remette les pieds derrière les barreaux. Parfois, en pensant aux risques que l'ont prenait quotidiennement, je n'arrivais pas à y croire, je réalisais qu'on courrait droit dans la gueule du loup, les bras au ciel. C'est quand j'arrivais à en penser ça qu'il me venait brusquement le désir de tout plaquer, fuir ce pays, recommencer à zéro... Je passais mon temps en guerre contre ma raison, elle aimait me jouer des tours sans cesse. J'étais un paradoxe à moi seul, incapable de faire la différence entre ce que je voulais et se dont j'avais réellement besoin.
Des rires et de l'agitation attire alors mon regard. Il me faut quelque seconde pour réaliser ce qui se passe et qui se tient sur le gazebo en travaux, tout près du lac. Je fronce les sourcils espérant que ce geste me permette de mieux comprendre la scène. Devant moi il me semble reconnaître la voix et la longue chevelure de feu de Niamh. Ce qui m'intrigue particulièrement, c'est la compagnie avec la quelle elle se trouve. J'essai de tendre l'oreille pour comprendre à quoi rime ce trafic. Je soupire et comme résigné, je me dirige vers tout ce petit monde. Niamh ne parle plus, elle ne semble pas être très rassurée mais pourtant prête à bondir, tel une tigresse, cela inconsciemment m'arrache un sourire. J'arrive finalement à leurs niveaux, je suis quelques pas derrière la jeune femme quand je me racle la gorge et lance - tout se passe comme tu veux?
Je vois alors les hommes face à moi me lancer un regard interrogateur. Mes lèvres s'étirent en un rictus illisible. Je me plante là, un mètre en retrait de la scène, comme si j'attendais qu'il se passe quelque chose, spectateur d'un théâtre en plein air avec comme décor ce magnifique lac, la chant des oiseaux et les bruissements des feuilles. Je suis partagé entre l'envie de coller une droite à chacun de ces types ou bien laisser faire Niamh qui semblait bien prête à se défendre, intervenir seulement si elle ne pouvait se débrouiller seule. On avait tous un ego sur développé, je n'avais pas envie d'entacher celui de la jeune femme en volant à sa rescousse. Un chuchotement parvint à mon oreille - c'est qui ce type? Apparemment mon attitude stoïque et passive les laissait perplexe. J'haussai les épaules. - J'ai pas envie de gâcher votre après-midi messieurs, elle est si belle, mais j'ai eu l'étrange impression que vous étiez en train de manquer de respect à cette demoiselle. Je posais sur l'un des hommes un regard interrogateur avant d'ajouter - de plus, ce sac à main, vraiment pas votre style! Je secouai la tête d'un air désolé.
Je décidais donc de me diriger vers le bar. Il n'y avait pas grand monde et une seule serveuse travaillait cet après-midi là. J'allais m'enfermer au bureau pour essayer de classer un peu de paperasse, mais du nouveau un sentiment d'agacement et d'impatience s'empara de moi. J'étais fatigué et inefficace. Claquant la porte derrière moi, je saluais à peine ma collègue en sortant.
Je traversais le parc d'un pas nonchalant, les mains calées au fond des poches, je ne portais pas grande attention à ce qui se déroulait autour de moi. Je ne savais même plus ou j'allais. Il y avait de ses nuits qui se passait mal au point de gâcher le reste de ma journée. Il ne s'étais rien passé de dramatique. Simplement quelques cauchemars, des idées noires, un soupçon de stress... En ce moment je repensais beaucoup à la prison. Je m'étais fais une promesse, il était hors de question que moi ou n'importe quel membre de la famille ne remette les pieds derrière les barreaux. Parfois, en pensant aux risques que l'ont prenait quotidiennement, je n'arrivais pas à y croire, je réalisais qu'on courrait droit dans la gueule du loup, les bras au ciel. C'est quand j'arrivais à en penser ça qu'il me venait brusquement le désir de tout plaquer, fuir ce pays, recommencer à zéro... Je passais mon temps en guerre contre ma raison, elle aimait me jouer des tours sans cesse. J'étais un paradoxe à moi seul, incapable de faire la différence entre ce que je voulais et se dont j'avais réellement besoin.
Des rires et de l'agitation attire alors mon regard. Il me faut quelque seconde pour réaliser ce qui se passe et qui se tient sur le gazebo en travaux, tout près du lac. Je fronce les sourcils espérant que ce geste me permette de mieux comprendre la scène. Devant moi il me semble reconnaître la voix et la longue chevelure de feu de Niamh. Ce qui m'intrigue particulièrement, c'est la compagnie avec la quelle elle se trouve. J'essai de tendre l'oreille pour comprendre à quoi rime ce trafic. Je soupire et comme résigné, je me dirige vers tout ce petit monde. Niamh ne parle plus, elle ne semble pas être très rassurée mais pourtant prête à bondir, tel une tigresse, cela inconsciemment m'arrache un sourire. J'arrive finalement à leurs niveaux, je suis quelques pas derrière la jeune femme quand je me racle la gorge et lance - tout se passe comme tu veux?
Je vois alors les hommes face à moi me lancer un regard interrogateur. Mes lèvres s'étirent en un rictus illisible. Je me plante là, un mètre en retrait de la scène, comme si j'attendais qu'il se passe quelque chose, spectateur d'un théâtre en plein air avec comme décor ce magnifique lac, la chant des oiseaux et les bruissements des feuilles. Je suis partagé entre l'envie de coller une droite à chacun de ces types ou bien laisser faire Niamh qui semblait bien prête à se défendre, intervenir seulement si elle ne pouvait se débrouiller seule. On avait tous un ego sur développé, je n'avais pas envie d'entacher celui de la jeune femme en volant à sa rescousse. Un chuchotement parvint à mon oreille - c'est qui ce type? Apparemment mon attitude stoïque et passive les laissait perplexe. J'haussai les épaules. - J'ai pas envie de gâcher votre après-midi messieurs, elle est si belle, mais j'ai eu l'étrange impression que vous étiez en train de manquer de respect à cette demoiselle. Je posais sur l'un des hommes un regard interrogateur avant d'ajouter - de plus, ce sac à main, vraiment pas votre style! Je secouai la tête d'un air désolé.
- InvitéInvité
La situation est suspendue, en attente. Les trois losers déguisés en malfrat attendent que la jeune femme montre ses signes clairs de la peur qu'ils pensent devoir attendre d'elle. Niamh, que l'un deux prouve qu'il est encore plus attardé que les autres en posant la main sur elle. Si cela fait quelques années qu'elle ne se bat plus, -l'age adulte, son caractère à peine assagis- l'irlandaise reste dans l'âme une sale gosse des rues. Pourtant, elle a commis une erreur de débutante. Sa lame est bien au chaud dans son sac à main. Autant dire qu'elle est totalement inutile pour les circonstances présentes. Au moins, cette mauvaise expérience aura servie à cela, ce n'est pas une étourderie qu'elle recommencera deux fois!
La patience n'est pas son forté, mais ce n'est pas à elle d'engager les hostilités. Le regard azur n'a plus rien de charmeur ou de nonchalant. Il a perdu les ombres lascives dont il peut se peupler pour calmer les clients les plus agités du bar faussement tranquille dans lequel elle travaille. Non, Niamh est un félin sur le point de décrocher un coup de griffe. Tout le monde sait que ce sont les Lionnes qui chassent. Visiblement, ces trois là l'ignorent. Le crissement de gravillons juste devant le gazebo est à peine perceptible, de même que le craquement d'une branche trop sèche qui cède sous un pas décidé. Celui qui se tient son dos rompt le silence qui appesantissait l'atmosphère.
-J'ai dit : File moi ton bijou, Rouge-Gorge.
Déjà il tend la main vers le cou de la demoiselle. Son geste se retrouve interrompu lorsqu'il prend conscience de la matérialisation d'un étranger à sa gauche. Si Niamh avait bien perçu les sons annonciateur s d'une nouvelle arrivée, elle n'a pas tourné la tête vers eux, préférant ne pas quitter du regard celui qui se tient juste devant elle et qui est manifestement une pâle copie d'un leader charismatique. Un perfecto crasseux, des cheveux blonds filasse, un jean trouvé, un piercing à l'arcade. A t'il conscience de n'être qu'une caricature? Probablement pas si l'on en croit la lueur venimeuse de son regard. Il ne faudrait peut être pas totalement le sous-estimer. Son avant bras couturé et trop sec porte les marques de bien trop d'aiguilles sans pourtant avoir la nervosité d'un junkie en manque d'un fix. Un sourire amusé se dessine sur les lèvres de la jeune femme et la ligne de ses épaules se détend de manière plus que perceptible. Car la voix qui vient de résonner sans animosité particulière entre les murs du gazebo, elle la reconnait immédiatement.
-Hey Cash, ta journée de repos se passe agréablement? Tu avais envie de faire un peu de jogging?
Oui, elle se moque un peu de lui. Un petit peu. Mais cela devrait lui prouver qu'elle est loin d'être paniquée. Par contre, la main qu'elle a blessé précédemment commence à être sérieusement douloureuse. Cette fois, Niamh regarde son appendice qu'elle maintient fermé, et il est difficile de manquer le filet écarlate qui teint sa peau. Fuck.
-Moi? Tout baigne, juste un petit malentendu, rien de grave, n'est ce pas messieurs?
Parce qu'elle se sent nettement moins dans une situation précaire, la Sylphide lui jette un regard en coin. Ouais. Cash a sa tronche des mauvais jours. Et pour avoir déjà bossé avec lui quand il était dans ces humeurs sombres, le mettre en rogne n'est pas une idée lumineuse. Ho, elle ne se sentait pas princesse dans un donjon qui attend le prince qui la délivrera du dragon, non. Mais Il vient de faire pencher la balance vers elle plus que sensiblement. Il rétablit l'équilibre. Il se fout ouvertement de leur gueule et les regards s'étrécissent. Les postures se modifient et se font plus menacante. Les épaules se carrent et les plumes de paon font leur apparitions.
-Mec, t'as rien à faire ici. Casse toi. La "demoiselle" -Et, ho comme le sarcasme est lourd dans le timbre, il crache le mot comme une insulte - n'a pas besoin de ton aide, on s'occupe trèèèès bien d'elle. Maintenant, tu te barres! On s'en voudrait d'abimer ta jolie gueule.
Houla... mauvaise, mauvaise, mauvaise idée . Parce que là, ils sont en train d'agraver leurs positions qui étaient déjà de plus en plus instables. Surtout qu'en parlant... les deux devant elle détournent leur attention d'elle pour se porter uniquement vers Cash. La tenant pour une quantité négligeable. Faible femme qu'elle est. En d'autres circonstances, ils auraient pu avoir raison. Si l'arrogance n'avait pas précédé la chute. Normalement, la politesse voudrait qu'elle prévienne de son geste. Niamh n'en a pas l'intention. Brutalement, sèchement, elle frappe de son poing valide, un coup sec et nerveux. Elle a pris le temps de faire pivoter son bassin et de mettre toute la force de son bras dans le mouvement. Le coup porte au plexus solaire et son adversaire se plie sous le choc et la douleur. Il cherche sa respiration coupée. Avant qu'elle n'ait eu le temps d'achever celui ci d'un nouveau revers sur la nuque, c'est une droite magistrale qui l’envoie percuter le mur opposé à Cash. Visiblement le blondinet n'a aucune aversion à frapper une femme. Il n'a absolument pas retenu son poing et la lèvre inférieure de la jeune femme se fend comme un fruit mur sous l'impact. Merde. Ca, ca fait mal. C'est pas incapacitant, mais ca pique! Son équilibre est instable. Si un des trois est par terre, il en reste toujours deux debout et ils ne donnent pas l'impression qu'ils vont en rester là.
-Cash, tu viens m'aider ou tu va faire du tricot? demande t'elle, la mâchoire crispée
Il n'aurai plus vraiment le choix, puisque celui qui était le plus proche de lui, qui lui tournait le dos lui fait face et envoie un coup de pied, espérant manifestement lui exploser une rotule dans la manœuvre. La respiration encore sifflante, le troisième met du temps à se relever, mais canalise son attention vers le jeune homme. Par contre, le blondin n'a pas l'air d'en avoir fini avec la rouquine.
-Je crois que je vais d'avoir devoir t'apprendre le respect, Rouge-Gorge.
Vivement il agrippe la tignasse cuivre de la jeune femme pour l'attirer vers lui. Niamh ne peut pas grand chose contre la prise. Mais par contre, ca lui laisse le champ libre pour un coup sec dans l'estomac. Il manque de la force du précédent, encore un peu déstabilisée par la mandale qu'elle vient de prendre. Okay. Il va être temps de reprendre un vrai entrainement.
La patience n'est pas son forté, mais ce n'est pas à elle d'engager les hostilités. Le regard azur n'a plus rien de charmeur ou de nonchalant. Il a perdu les ombres lascives dont il peut se peupler pour calmer les clients les plus agités du bar faussement tranquille dans lequel elle travaille. Non, Niamh est un félin sur le point de décrocher un coup de griffe. Tout le monde sait que ce sont les Lionnes qui chassent. Visiblement, ces trois là l'ignorent. Le crissement de gravillons juste devant le gazebo est à peine perceptible, de même que le craquement d'une branche trop sèche qui cède sous un pas décidé. Celui qui se tient son dos rompt le silence qui appesantissait l'atmosphère.
-J'ai dit : File moi ton bijou, Rouge-Gorge.
Déjà il tend la main vers le cou de la demoiselle. Son geste se retrouve interrompu lorsqu'il prend conscience de la matérialisation d'un étranger à sa gauche. Si Niamh avait bien perçu les sons annonciateur s d'une nouvelle arrivée, elle n'a pas tourné la tête vers eux, préférant ne pas quitter du regard celui qui se tient juste devant elle et qui est manifestement une pâle copie d'un leader charismatique. Un perfecto crasseux, des cheveux blonds filasse, un jean trouvé, un piercing à l'arcade. A t'il conscience de n'être qu'une caricature? Probablement pas si l'on en croit la lueur venimeuse de son regard. Il ne faudrait peut être pas totalement le sous-estimer. Son avant bras couturé et trop sec porte les marques de bien trop d'aiguilles sans pourtant avoir la nervosité d'un junkie en manque d'un fix. Un sourire amusé se dessine sur les lèvres de la jeune femme et la ligne de ses épaules se détend de manière plus que perceptible. Car la voix qui vient de résonner sans animosité particulière entre les murs du gazebo, elle la reconnait immédiatement.
-Hey Cash, ta journée de repos se passe agréablement? Tu avais envie de faire un peu de jogging?
Oui, elle se moque un peu de lui. Un petit peu. Mais cela devrait lui prouver qu'elle est loin d'être paniquée. Par contre, la main qu'elle a blessé précédemment commence à être sérieusement douloureuse. Cette fois, Niamh regarde son appendice qu'elle maintient fermé, et il est difficile de manquer le filet écarlate qui teint sa peau. Fuck.
-Moi? Tout baigne, juste un petit malentendu, rien de grave, n'est ce pas messieurs?
Parce qu'elle se sent nettement moins dans une situation précaire, la Sylphide lui jette un regard en coin. Ouais. Cash a sa tronche des mauvais jours. Et pour avoir déjà bossé avec lui quand il était dans ces humeurs sombres, le mettre en rogne n'est pas une idée lumineuse. Ho, elle ne se sentait pas princesse dans un donjon qui attend le prince qui la délivrera du dragon, non. Mais Il vient de faire pencher la balance vers elle plus que sensiblement. Il rétablit l'équilibre. Il se fout ouvertement de leur gueule et les regards s'étrécissent. Les postures se modifient et se font plus menacante. Les épaules se carrent et les plumes de paon font leur apparitions.
-Mec, t'as rien à faire ici. Casse toi. La "demoiselle" -Et, ho comme le sarcasme est lourd dans le timbre, il crache le mot comme une insulte - n'a pas besoin de ton aide, on s'occupe trèèèès bien d'elle. Maintenant, tu te barres! On s'en voudrait d'abimer ta jolie gueule.
Houla... mauvaise, mauvaise, mauvaise idée . Parce que là, ils sont en train d'agraver leurs positions qui étaient déjà de plus en plus instables. Surtout qu'en parlant... les deux devant elle détournent leur attention d'elle pour se porter uniquement vers Cash. La tenant pour une quantité négligeable. Faible femme qu'elle est. En d'autres circonstances, ils auraient pu avoir raison. Si l'arrogance n'avait pas précédé la chute. Normalement, la politesse voudrait qu'elle prévienne de son geste. Niamh n'en a pas l'intention. Brutalement, sèchement, elle frappe de son poing valide, un coup sec et nerveux. Elle a pris le temps de faire pivoter son bassin et de mettre toute la force de son bras dans le mouvement. Le coup porte au plexus solaire et son adversaire se plie sous le choc et la douleur. Il cherche sa respiration coupée. Avant qu'elle n'ait eu le temps d'achever celui ci d'un nouveau revers sur la nuque, c'est une droite magistrale qui l’envoie percuter le mur opposé à Cash. Visiblement le blondinet n'a aucune aversion à frapper une femme. Il n'a absolument pas retenu son poing et la lèvre inférieure de la jeune femme se fend comme un fruit mur sous l'impact. Merde. Ca, ca fait mal. C'est pas incapacitant, mais ca pique! Son équilibre est instable. Si un des trois est par terre, il en reste toujours deux debout et ils ne donnent pas l'impression qu'ils vont en rester là.
-Cash, tu viens m'aider ou tu va faire du tricot? demande t'elle, la mâchoire crispée
Il n'aurai plus vraiment le choix, puisque celui qui était le plus proche de lui, qui lui tournait le dos lui fait face et envoie un coup de pied, espérant manifestement lui exploser une rotule dans la manœuvre. La respiration encore sifflante, le troisième met du temps à se relever, mais canalise son attention vers le jeune homme. Par contre, le blondin n'a pas l'air d'en avoir fini avec la rouquine.
-Je crois que je vais d'avoir devoir t'apprendre le respect, Rouge-Gorge.
Vivement il agrippe la tignasse cuivre de la jeune femme pour l'attirer vers lui. Niamh ne peut pas grand chose contre la prise. Mais par contre, ca lui laisse le champ libre pour un coup sec dans l'estomac. Il manque de la force du précédent, encore un peu déstabilisée par la mandale qu'elle vient de prendre. Okay. Il va être temps de reprendre un vrai entrainement.
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Je ris faiblement à la proposition de Niamh, aller faire du jogging... En d'autres temps cela m'aurait peut-être tenté, mais aujourd'hui non, je n'étais pas d'humeur à courir. La jeune femme m'assure alors que tout se passe comme prévu. J'approuve d'un signe de tête sans pour autant m'éloigner, qu'elle se débrouille seule ou non il aurait été honteux de partir, je n'en avais pas l'intention. Cependant je remarque tout juste quelques gouttes perler de sa main, et venir s'écraser lourdement sur le sol. Elle saigne. Je fronce les sourcils tentant de deviner une coupure, mais son poing fermé ne laisse rien deviner. Me voir arriver n'a pas découragé les assaillants, au contraire, ils ne se font que plus courageux et s’apprêtent à attaquer de plus belle. Deux d'entre eux laissent clairement comprendre que je fais maintenant parti du lot des victimes, cela ne me fait pas un plis. En temps normal je n'étais pas particulièrement chahuteur, je n'aimais pas me battre et j'étais loin de constamment chercher le conflit... mais aujourd'hui ces types étaient tombé sur la mauvaise personne. Le manque de sommeil et mon humeur maussade me rendait un peu moins flexibles que certains jours, et en s'en prenant à Niamh, ils avaient déjà abusé du peu de patience dont j'étais capable de faire preuve moi aussi, je fis alors un pas en avant, une espèce de colère m'envahissant, mais alors la scène me cloua les pieds au sol.
Ma collègue, prête à l'assaut depuis plusieurs minutes déjà, décoche alors un coup de poing magistral à son adversaire, le son qu'il en découle témoigne de toute la force qu'elle a ressemblé dans son geste. Je reste la, scotché, quelques secondes, le temps de la voire se ressaisir et s’apprêter à frapper à nouveau, mais l'homme n'est pas seul et un impact violent vient la projeter contre le mur, je la regarde un bref instant, sa lèvre se teinte de sang et c'est ce moment ou je prend alors conscience de ma paralysie, Niamh réclame alors ouvertement mon aide. A ce signal je me met en mouvement et sans attendre je m'approche de ce théâtre en plein air qui prendre brusquement un air de combat de gladiateur. Je ne prend pas le temps de réfléchir. J'avance dans le tas. Remercions mes origines, je fais presque un tête de plus que tout ces hommes et un sourire narquois me fend alors le visage quand je constate que cela n'a pas l'air de les impressionner. Un des imbéciles de service se précipite vers moi tout poing dehors, j'attend le dernier moment et quand je vois sa main se diriger vers mon visage a toute vitesse, je lève le bras droit et intercepte son mouvement, ma main gauche vient alors lourdement abattre sur sa pommette que je suis presque surpris de ne pas entendre craquer, il pousse un cri de douleur et se vois projeté quelques mètres en retrait, complètement sonné il risque de tarder un peu à se relever.
Je n'ai pas le temps de jeter un oeil à Niamh, pas le temps de voir comment elle se débrouille. Un deuxième homme qui était alors parvenu à se relever s'approche de moi, position de combat, poins levés au niveau du visage. J'éclate de rire. - Mon pauvre type, c'est pas le moment de réviser tes positions de défenses! Je m'approche précipitamment de lui, poussant un grognement dissuasif, je vois qu'il n'est pas sur de lui, il tremble légèrement, ils ont perdu l'avantage et il commence à perdre confiance, je crois qu'il lit alors la rage dans mes yeux et sans crier gare baisse les deux bras comme s'il s’apprêtait à prendre les jambes à son cou. Malheureusement il réalise alors qu'il n'y a pas des dizaines d'options pour prendre la fuite. La première se résume à un plongeon dans le lac, la seconde à se glisser entre moi et la sortie du pavillon -Oups, et comment on fait maintenant? Je m'approche vers lui tel un prédateur qui a acculé sa proie, c'est un sentiment délicieux. Je suis en train d'évacuer toute la rage que je contenais depuis ce matin. Sans crier gare je le saisi alors par le cou en passant mon bras puissant autour de sa nuque. Je le sens déglutir. Je le garde ainsi un moment contre moi comme si je serais dans mes bras un vieil ami. Mes à la panique que l'on peut lire dans ses yeux on devine que ce n'est pas une simple étreinte. A quelques secondes de le voir s'évanouir, je le lâche, il s'affale comme un chiffon, je lui laisse à peine le temps de toucher le sol, lui décoche un coup de pied dans la mâchoire et je le fais passer par dessus bord. J'entend un plouf significatif et me tourne alors vers la jeune femme.
Un des types, le blond, la tient par les cheveux, je serre la mâchoire. Incapable d'entendre ce qu'il lui dit je m'apprête à intervenir, un coup de poing bien placé dans l'estomac fait que l'homme s'apprête à se plier en deux, un bref instant il relâche son attention et tient moins fermement la jeune femme, je vois alors ses yeux se lever vers moi, il a compris, je j'en avais fini avec les autres et que je venais porter main forte. Je vois une lueur de panique traverser son regard -Tu sais que si tu la lâche pas ça va mal finir... Regarde tes potes, ils peuvent en témoigner. C'est bon, vous avez assez fait les con. Je vois qu'il hésite. Lâcher Niamh, abandonner le sac et ses collègues et se carapater tranquillement ou bien tenter sa chance jusqu'au bout. Je le vois alors plisser les yeux, un regard malicieux... je dirais même diabolique viens éclairer ses yeux. Une main se glisse tout doucement dans sa poche, je me crispe sachant bien trop ce qu'il allait en sortir. Une arme. Arme a feu? Arme blanche?
je ne préférais pas prendre le temps de savoir et sans réfléchir je me jette sur lui, tant pis pour les cheveux de Niamh, s'il lui en arrachait la moitié, tant pis pour le sac à main s'il partait avec, tant pis pour tout, je ne pouvais pas le laisser faire ça. Dans ma charge je renverse tout le monde, moi y compris. Le blond roule sur le côté, sa main toujours fouré dans la poche et s'apprête en l'en sortir. J'intercepte son mouvement, je grimpe sur le type et lui immobilise les deux mains. Il est couché ventre contre terre et je suis assis sur lui. Lentement je tâte le veste dans la quelle est encore planqué sa main. Je sens quelque chose de dur, une lame. Je retrouve mon calme presque instantanément, fouillant dans la poche je récupère le couteau et le glisse dans la mienne. Je lève alors la tête vers Niamh, toujours assis sur son agresseur. - Tu veux lui dire un p'tit mot? Un sourire amusé étire mes lèvres alors que je tente de prendre une respiration un peu plus régulière.
Ma collègue, prête à l'assaut depuis plusieurs minutes déjà, décoche alors un coup de poing magistral à son adversaire, le son qu'il en découle témoigne de toute la force qu'elle a ressemblé dans son geste. Je reste la, scotché, quelques secondes, le temps de la voire se ressaisir et s’apprêter à frapper à nouveau, mais l'homme n'est pas seul et un impact violent vient la projeter contre le mur, je la regarde un bref instant, sa lèvre se teinte de sang et c'est ce moment ou je prend alors conscience de ma paralysie, Niamh réclame alors ouvertement mon aide. A ce signal je me met en mouvement et sans attendre je m'approche de ce théâtre en plein air qui prendre brusquement un air de combat de gladiateur. Je ne prend pas le temps de réfléchir. J'avance dans le tas. Remercions mes origines, je fais presque un tête de plus que tout ces hommes et un sourire narquois me fend alors le visage quand je constate que cela n'a pas l'air de les impressionner. Un des imbéciles de service se précipite vers moi tout poing dehors, j'attend le dernier moment et quand je vois sa main se diriger vers mon visage a toute vitesse, je lève le bras droit et intercepte son mouvement, ma main gauche vient alors lourdement abattre sur sa pommette que je suis presque surpris de ne pas entendre craquer, il pousse un cri de douleur et se vois projeté quelques mètres en retrait, complètement sonné il risque de tarder un peu à se relever.
Je n'ai pas le temps de jeter un oeil à Niamh, pas le temps de voir comment elle se débrouille. Un deuxième homme qui était alors parvenu à se relever s'approche de moi, position de combat, poins levés au niveau du visage. J'éclate de rire. - Mon pauvre type, c'est pas le moment de réviser tes positions de défenses! Je m'approche précipitamment de lui, poussant un grognement dissuasif, je vois qu'il n'est pas sur de lui, il tremble légèrement, ils ont perdu l'avantage et il commence à perdre confiance, je crois qu'il lit alors la rage dans mes yeux et sans crier gare baisse les deux bras comme s'il s’apprêtait à prendre les jambes à son cou. Malheureusement il réalise alors qu'il n'y a pas des dizaines d'options pour prendre la fuite. La première se résume à un plongeon dans le lac, la seconde à se glisser entre moi et la sortie du pavillon -Oups, et comment on fait maintenant? Je m'approche vers lui tel un prédateur qui a acculé sa proie, c'est un sentiment délicieux. Je suis en train d'évacuer toute la rage que je contenais depuis ce matin. Sans crier gare je le saisi alors par le cou en passant mon bras puissant autour de sa nuque. Je le sens déglutir. Je le garde ainsi un moment contre moi comme si je serais dans mes bras un vieil ami. Mes à la panique que l'on peut lire dans ses yeux on devine que ce n'est pas une simple étreinte. A quelques secondes de le voir s'évanouir, je le lâche, il s'affale comme un chiffon, je lui laisse à peine le temps de toucher le sol, lui décoche un coup de pied dans la mâchoire et je le fais passer par dessus bord. J'entend un plouf significatif et me tourne alors vers la jeune femme.
Un des types, le blond, la tient par les cheveux, je serre la mâchoire. Incapable d'entendre ce qu'il lui dit je m'apprête à intervenir, un coup de poing bien placé dans l'estomac fait que l'homme s'apprête à se plier en deux, un bref instant il relâche son attention et tient moins fermement la jeune femme, je vois alors ses yeux se lever vers moi, il a compris, je j'en avais fini avec les autres et que je venais porter main forte. Je vois une lueur de panique traverser son regard -Tu sais que si tu la lâche pas ça va mal finir... Regarde tes potes, ils peuvent en témoigner. C'est bon, vous avez assez fait les con. Je vois qu'il hésite. Lâcher Niamh, abandonner le sac et ses collègues et se carapater tranquillement ou bien tenter sa chance jusqu'au bout. Je le vois alors plisser les yeux, un regard malicieux... je dirais même diabolique viens éclairer ses yeux. Une main se glisse tout doucement dans sa poche, je me crispe sachant bien trop ce qu'il allait en sortir. Une arme. Arme a feu? Arme blanche?
je ne préférais pas prendre le temps de savoir et sans réfléchir je me jette sur lui, tant pis pour les cheveux de Niamh, s'il lui en arrachait la moitié, tant pis pour le sac à main s'il partait avec, tant pis pour tout, je ne pouvais pas le laisser faire ça. Dans ma charge je renverse tout le monde, moi y compris. Le blond roule sur le côté, sa main toujours fouré dans la poche et s'apprête en l'en sortir. J'intercepte son mouvement, je grimpe sur le type et lui immobilise les deux mains. Il est couché ventre contre terre et je suis assis sur lui. Lentement je tâte le veste dans la quelle est encore planqué sa main. Je sens quelque chose de dur, une lame. Je retrouve mon calme presque instantanément, fouillant dans la poche je récupère le couteau et le glisse dans la mienne. Je lève alors la tête vers Niamh, toujours assis sur son agresseur. - Tu veux lui dire un p'tit mot? Un sourire amusé étire mes lèvres alors que je tente de prendre une respiration un peu plus régulière.
- InvitéInvité
La situation en suspend ne pouvait pas le rester plus longtemps. Niamh ne supporte pas l'inactivité et deteste encore plus avoir l'impression d'être bloquée dans un coin. L'arrivée de Cash est le moyen parfait pour lui offrir l'avantage de la surprise et donc de porter le premier coup dans un minimum de risques pour elle. La flamboyante n'a pas peur d'avoir mal, mais n'est pas non plus d'une humeur suicidaire. Elle a passé l'age de foncer dans le temps sans être certaine d'en sortir à peu près indemne. La scène suivante se déroule trop vite pour qu'elle puisse en suivre vraiment les détails, concentrée sur son adversaire direct. Dans un de ces moments de clarté diffus, la voix de Cash résonne et quelques secondes plus tard... Plouf. Plouf? Serieusement, plouf? Malgré elle, Niamh sent un éclat de rire qui bulle à ses lèvres. Il a visiblement décidé de se débarasser de son opposant en le flanquant dans le lac. Pourquoi pas, la méthode devrait lui rafraichir les idées et lui donner autre chose à penser qu'un retour direct dans la méthode. Elle approuve.
Sauf que ces quelques instants l'ont quelque peu distraite et que le Blond en a profité. Visiblement, lui aussi, a quelques notions de combats. Et la première règle est qu'il n'y a pas de regles. Il ne cherche pas une lutte loyale, mais se sert de toutes les possibilités. La chevelure incendie est un moyen parfait de lui tordre la nuque et de la forcer près de lui. Le coup de poing n'est pas suffisant pour lui faire lacher sa prise. Au contraire, il impose à la jeune femme une torsion sauvage. C'est aussi une bonne assurance contre le viking qui vient de démolir l'un de ses comparses.
-Et toi,connard, t'as vraiment pas envie de t'approcher! Rouge -Gorge, tu te calmes, ou je te scalpe!
Et il a de quoi assurer son discours provocateur. Sa main libre plonge discretement dans la poche de sa veste déglinguée. Le temps suspendu trouve à nouveau sa fin dans l'action. Cash n'a pas l'intention de le laisser poursuivre son geste. Les deux hommes tombent et dans leur chute, embarquent une bonne mèche de cheveux de Niamh qui ne retient pas un cri de colère outragée mêlée de douleur. Son cuir chevelu la lance atrocement. Maintenant que la menace est réduite à rien -Bon courage pour te relever avec le nordique sur toi, crétin- son corps lui rappelle qu'elle vient de se prendre quelques vilains coups. Cash trouve une lame. Okay. L'autre aurait été vraiment en position de la scalper. Niamh accroche le regard du jeune homme et lui adresse un léger signe de tête. Il a vraiment assuré. Ho ce n'est pas la première fois qu'elle le voit dans des escarmouches, il fait un parfait videur d'ivrognes ou de fouteur d'embrouilles. Mais là, c'est pas tout à fait pareil. Un dernier mot?
-Fout le à la flotte aussi, s'il te plait.
Pendant que les deux étaient occupés avec leur meneur, le premier qu'elle a frappé s'est remis debout discrètement et a pris la poudre d'escampette par la porte maintenant dégagée. Il ne demande pas son reste, sachant parfaitement qu'il est plus intelligent pour lui de se faire oublier totalement. Un second bruit d'eau dérangée, pauvres poissons, finit par retentir et Niamh se retourne pour faire face à Cash, qui ne parait pas vraiment être le moins du monde essoufflé par cette altercation. Du bout du pied, l'irlandaise récupère son sac et de sa main valide, cherche à l'intérieur son paquet de clope et son briquet. Sauf qu'au moment ou elle ouvre sa main blessée pour en extirper une, c'est un élancement sec qui lui rappelle qu'elle s'est méchamment coupée sur des tessons de bouteille un peu plus tot. La jeune femme l'avait presque oublié. Hum. Pas vraiment envie de regarder par elle même. Tant que les plaies sont chez les autres, elle n'a aucun problème, chez elle, Niamh a tendance à vouloir tout minimiser et à faire comme si ses bleus et plaies n'étaient que de vagues égratignures.
-Cash? Tu veux bien regarder si il y a encore des éclats de verre ou tu va te pâmer devant la vue du sang? -Non, elle sait très bien que ce n'est pas un peu d'hémoglobine qui va le terrasser, et le ton de sa voix adoucit les barbelés de sa question. Simplement, sans trop savoir pourquoi, elle a du mal à ne pas asticoter le jeune homme de pointes d'ironie sarcastique de manière récurrente.
Sauf que ces quelques instants l'ont quelque peu distraite et que le Blond en a profité. Visiblement, lui aussi, a quelques notions de combats. Et la première règle est qu'il n'y a pas de regles. Il ne cherche pas une lutte loyale, mais se sert de toutes les possibilités. La chevelure incendie est un moyen parfait de lui tordre la nuque et de la forcer près de lui. Le coup de poing n'est pas suffisant pour lui faire lacher sa prise. Au contraire, il impose à la jeune femme une torsion sauvage. C'est aussi une bonne assurance contre le viking qui vient de démolir l'un de ses comparses.
-Et toi,connard, t'as vraiment pas envie de t'approcher! Rouge -Gorge, tu te calmes, ou je te scalpe!
Et il a de quoi assurer son discours provocateur. Sa main libre plonge discretement dans la poche de sa veste déglinguée. Le temps suspendu trouve à nouveau sa fin dans l'action. Cash n'a pas l'intention de le laisser poursuivre son geste. Les deux hommes tombent et dans leur chute, embarquent une bonne mèche de cheveux de Niamh qui ne retient pas un cri de colère outragée mêlée de douleur. Son cuir chevelu la lance atrocement. Maintenant que la menace est réduite à rien -Bon courage pour te relever avec le nordique sur toi, crétin- son corps lui rappelle qu'elle vient de se prendre quelques vilains coups. Cash trouve une lame. Okay. L'autre aurait été vraiment en position de la scalper. Niamh accroche le regard du jeune homme et lui adresse un léger signe de tête. Il a vraiment assuré. Ho ce n'est pas la première fois qu'elle le voit dans des escarmouches, il fait un parfait videur d'ivrognes ou de fouteur d'embrouilles. Mais là, c'est pas tout à fait pareil. Un dernier mot?
-Fout le à la flotte aussi, s'il te plait.
Pendant que les deux étaient occupés avec leur meneur, le premier qu'elle a frappé s'est remis debout discrètement et a pris la poudre d'escampette par la porte maintenant dégagée. Il ne demande pas son reste, sachant parfaitement qu'il est plus intelligent pour lui de se faire oublier totalement. Un second bruit d'eau dérangée, pauvres poissons, finit par retentir et Niamh se retourne pour faire face à Cash, qui ne parait pas vraiment être le moins du monde essoufflé par cette altercation. Du bout du pied, l'irlandaise récupère son sac et de sa main valide, cherche à l'intérieur son paquet de clope et son briquet. Sauf qu'au moment ou elle ouvre sa main blessée pour en extirper une, c'est un élancement sec qui lui rappelle qu'elle s'est méchamment coupée sur des tessons de bouteille un peu plus tot. La jeune femme l'avait presque oublié. Hum. Pas vraiment envie de regarder par elle même. Tant que les plaies sont chez les autres, elle n'a aucun problème, chez elle, Niamh a tendance à vouloir tout minimiser et à faire comme si ses bleus et plaies n'étaient que de vagues égratignures.
-Cash? Tu veux bien regarder si il y a encore des éclats de verre ou tu va te pâmer devant la vue du sang? -Non, elle sait très bien que ce n'est pas un peu d'hémoglobine qui va le terrasser, et le ton de sa voix adoucit les barbelés de sa question. Simplement, sans trop savoir pourquoi, elle a du mal à ne pas asticoter le jeune homme de pointes d'ironie sarcastique de manière récurrente.
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Messages : 1384
Date d'inscription : 08/04/2018
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Crédits : shadows.
Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
A nous deux nous avons été plutôt efficace et il ne restait plus qu'un homme dont il fallait s'occuper, alors je m'apprête à me jeter sur ce dernier, Niamh lâche un cri de douleur et au moment ou je plaque notre adversaire au sol, j’aperçois une mèche de cheveux entre ses doigts. Quel enfoiré! Il lui a carrément arraché une touffe. Une fois la lame récupéré, je me dis tout de même que ces types ne faisaient pas dans la demi mesure.
Quand elle me demande de jeter son assaillant à l'eau, je hoche la tête, je me redresse et attrape l'homme par le col afin qu'il suive le mouvement, je vois une lueur d'inquiétude dans ses yeux et j'ai presque envie de le lâcher, voir s'il se jetterais à l'eau tout seul, afin d'éviter que je ne le fasse, mais je ne prend pas le risque, et le dévisage un cours instant histoire de me souvenir de sa gueule si je le recroise un jour, puis obéissant au désir de la jeune femme, je le balance par dessus la rambarde sans rien ajouter. On entend son corps s'enfoncer dans le lac et remonter quelque secondes plus tard. Une toux violente s'empare de lui alors qu'il a dû boire la tasse, puis il fini par regagner la berge difficilement. Plutôt satisfait par mon efficacité, et soulagé que ça s'arrête enfin, je soupire et j'époussette machinalement mon t-shirt. Je n'étais pas un bagarreur en temps normal, mais ça faisait pas de mal une petite rixe de temps en temps.
Niamh sors un paquet de clope de son sac, merveilleuse idée! Alors sans ajouter mot je tend la main et me sers également, j'attrape une cigarette dans le paquet sans demander quoi que se soit, estimant que je la méritais bien, après se service rendu. J'attrape un briquet dans ma poche et l'allume. Notre attention se porte alors sur sa blessure. Je ris un peu à sa réflexion. - Je prend pas tellement de plaisir à ma pâmer à la vue du sang, surtout pas le tien. Le sien ou celui de n'importe quelle personne chère à mes yeux d'ailleurs, je n'étais pas un sadique! Je lui souris simplement et je m'approche, j'attrape sa main et la soulève légèrement, j'y approche ma tête histoire d'y voir de plus près. Mes lèvres s'étirent en une grimace pincée. - C'est pas joli joli quand même. Je voyais à travers les chairs et le sang quelques bouts de verres assez profondément enfoncés pour que je ne puisse aller les déloger de la avec les doigts, en plus j'avais les mains dégueulasse, c'était pas très hygiénique. - On va aller au bar, y'a de quoi nettoyer tout ça, t'as une pince à épiler ou un truc du genre pour enlever les éclats de verre? Puis je ne peux m'empêcher d'ajouter - Et les cheveux, ça va? Cette fois si je ris, me moquant gentiment d'elle, ce n'était rien de grave, mais j'imaginais son désarrois.
Je l'invite à quitter les lieux en passant devant moi, je lui emboîte le pas et reprenant nos forces et nos émotions nous nous dirigeons vers la sortie du parc. - Tu t'ai pas laissé emmerder en tout cas, chapeau. Je lui adresse un regard admiratif, ce n'était pas tout le monde qui était capable de se défendre ainsi. N'importe qui aurait abandonné son sac à main et aurait fuit. J'aurais pu dire "pas mal pour une fille" mais il y avait des mecs pas plus foutu de se battre ni de se défendre. Je lui tend alors le couteau confisqué à notre homme, me disant qu'elle avait peut-être envie de le garder - En souvenir... et ça lui serait peut-être utile un jour, qui sait. Je tire de nouveau une bouffée sur ma clope, la nicotine se propageant dans mon sang à toute vitesse, je sens le stress retomber d'un cran. J'étais content que tout se termine bien, je m'en serais voulu que Niamh ne soit blessée d'avantage.
Quand elle me demande de jeter son assaillant à l'eau, je hoche la tête, je me redresse et attrape l'homme par le col afin qu'il suive le mouvement, je vois une lueur d'inquiétude dans ses yeux et j'ai presque envie de le lâcher, voir s'il se jetterais à l'eau tout seul, afin d'éviter que je ne le fasse, mais je ne prend pas le risque, et le dévisage un cours instant histoire de me souvenir de sa gueule si je le recroise un jour, puis obéissant au désir de la jeune femme, je le balance par dessus la rambarde sans rien ajouter. On entend son corps s'enfoncer dans le lac et remonter quelque secondes plus tard. Une toux violente s'empare de lui alors qu'il a dû boire la tasse, puis il fini par regagner la berge difficilement. Plutôt satisfait par mon efficacité, et soulagé que ça s'arrête enfin, je soupire et j'époussette machinalement mon t-shirt. Je n'étais pas un bagarreur en temps normal, mais ça faisait pas de mal une petite rixe de temps en temps.
Niamh sors un paquet de clope de son sac, merveilleuse idée! Alors sans ajouter mot je tend la main et me sers également, j'attrape une cigarette dans le paquet sans demander quoi que se soit, estimant que je la méritais bien, après se service rendu. J'attrape un briquet dans ma poche et l'allume. Notre attention se porte alors sur sa blessure. Je ris un peu à sa réflexion. - Je prend pas tellement de plaisir à ma pâmer à la vue du sang, surtout pas le tien. Le sien ou celui de n'importe quelle personne chère à mes yeux d'ailleurs, je n'étais pas un sadique! Je lui souris simplement et je m'approche, j'attrape sa main et la soulève légèrement, j'y approche ma tête histoire d'y voir de plus près. Mes lèvres s'étirent en une grimace pincée. - C'est pas joli joli quand même. Je voyais à travers les chairs et le sang quelques bouts de verres assez profondément enfoncés pour que je ne puisse aller les déloger de la avec les doigts, en plus j'avais les mains dégueulasse, c'était pas très hygiénique. - On va aller au bar, y'a de quoi nettoyer tout ça, t'as une pince à épiler ou un truc du genre pour enlever les éclats de verre? Puis je ne peux m'empêcher d'ajouter - Et les cheveux, ça va? Cette fois si je ris, me moquant gentiment d'elle, ce n'était rien de grave, mais j'imaginais son désarrois.
Je l'invite à quitter les lieux en passant devant moi, je lui emboîte le pas et reprenant nos forces et nos émotions nous nous dirigeons vers la sortie du parc. - Tu t'ai pas laissé emmerder en tout cas, chapeau. Je lui adresse un regard admiratif, ce n'était pas tout le monde qui était capable de se défendre ainsi. N'importe qui aurait abandonné son sac à main et aurait fuit. J'aurais pu dire "pas mal pour une fille" mais il y avait des mecs pas plus foutu de se battre ni de se défendre. Je lui tend alors le couteau confisqué à notre homme, me disant qu'elle avait peut-être envie de le garder - En souvenir... et ça lui serait peut-être utile un jour, qui sait. Je tire de nouveau une bouffée sur ma clope, la nicotine se propageant dans mon sang à toute vitesse, je sens le stress retomber d'un cran. J'étais content que tout se termine bien, je m'en serais voulu que Niamh ne soit blessée d'avantage.
- InvitéInvité
L'altercation se termine plutôt bien pour les deux comparses. L'adrenaline pulse encore dans ses veines, et Niamh sent un sourire un peu maniaque étirer les coins de sa bouche. En vie. Elle se sent pleinement en vie. Et une évidence qui s'impose. Si elle doit continuer à bosser dans le coin et habiter dans le South -Comme si elle avait les moyens de faire autrement- elle a plutot intéret à se trouver une salle où reprendre la Boxe. Mais... l'Irlandaise évite depuis de longues années les salles un peu miteuses et plus encore les combats en sous main qui s'y déroulent. Non qu'elle n'y ait jamais participé, mais elle a passé tellement d'heures à observer les hommes se démolir à coups de poings. Il lui faut chasser de ses pensées la silhouette en filigrane d'un géant brun aux yeux bleus, du gout de ses lèvres ensanglantées sous les siennes. Néanmoins, force est de constater qu'à force de jouer les femmes rangées et sages, elle a perdu la main. Il y a dix ans, elle aurait été capable de se faire défaire des trois loosers sans déplacer une mèche de cheveux. A l'horizon de ses reflexions, le bruit de l'eau fendu et d'une toux sauvage.
Cash revient dans son champs de vision et interrompt la valse de ses pensées. La réalité reprend le dessus et c'est bien volontiers qu'elle le laisse piocher dans son paquet de clopes, c'est de toute manière une des manies qu'ils ont prises en travaillant ensemble. la Sylphide ne compte plus le nombre de cigarettes voguant de l'un à l'autre. Saloperie, il parait sortir de son lit alors qu'elle est à moitié rétamée. Bien fait pour sa vanité! Son sourire se fait plus naturel, moins crispé à sa réponse. L'idée du nordique s'évanouissant à la vue du sang etait amusante sinon irréaliste.
Plaisanterie sans morsure, juste pour se distraire de sa paume qui s'ouvre sous la pression plutot délicate de ses doigts sur les lèvres de sa plaie. La suggestion est la bonne, et elle finit par se décoller du mur du gazebo. Tout en marchant, elle lui jete un coup d'oeil plus que dubitatif.
-Est ce que j'ai vraiment la tronche d'une nana qui se ballade avec une petite trousse à manicure slash maquillage dans son sac à main?! Tu passes trop de temps avec tes conquetes bourgeoises, mon cher -Par contre, la mention de ses cheveux pique un peu. C'est de bonne guerre! Avec une grimace, elle tate de sa main valide l'endroit encore à vif de son crane. -Ca devrait aller. C'est une meche du dessous, ca ne devrait pas trop se voir. -Oui, elle tient à sa crinière! Sue me.
A l'exterieur, le temps est toujours aussi beau et la lourde cloche qui bat les cinq coups à quelques blocs de distance lui rappelle que l'après midi est à peine entamée. Un compliment, sincère, qui attire au jeune homme le petillement de ses prunelles. Un vague haussement d'épaules. Elle attend que quelques passants plus pressés les dépasses pour se retourner à demi vers lui, répondant sur un ton d'une nonchalence un peu trop étudiée pour être tout à fait naturelle. -J'ai grandi entre Belfast et Dublin. Pas dans un de ces pittoresques chateaux hantés, si tu vois ce que je veux dire. Ce genre de plan pourrave, c'est pas tout à fait nouveau.
Bien sur qu'il savait qu'elle était Irlandaise. Mais prétendre que la jeune femme ne s'étend pas beaucoup sur son passé est un euphemisme. Si son pays lui manque toujours, elle n'a aucune envie d'évoquer les raisons de son départ. Niamh ne sait pas comment vont ses parents et Catham, pas d'avantage que Neill. Ou quelque soit son prénom réel. La lame offerte est observée. Elle le déplie, passe légerement son pouce sur le tranchant de la lame pour verifier la manière dont elle est afutée. C'est une belle prise. Le poignard etait visiblement un objet aprécié et traité avec soin. Il est possible que Blondin mette du temps à se remettre de sa perte!
-Merci, il est franchement pas mal. -elle repousse la réflexion d'un mouvement du poignet- Je ne sais pas faire autrement, au final. Tu l'as bien vu quand certains clients me gonflent au déla du raisonable. Tu t'es bien débrouillé aussi d'ailleurs. Merci d'être intervenu. Sur son épaule, elle rajuste la sangle de son sac à main, remettant en place 22/11/63 de King qu'elle relit, avec à coté Marche ou crève, les deux copies ont clairement vu des jours meilleurs et les couvertures en portent les marques. Un de ces quatre, il va falloir vraiment qu'elle s'achete un kindle. Maladroite du fait de sa main abimée, les deux livres tombent à terre, échappant de peu à une flaque d'eau alors qu'ils allaient pousser la porte du bar. -Merde, bordel . Au fait, qui tient le bar? Tout à l'heure j'ai laissé Shelby mais je ne crois pas avoir vu ni Mia ni Loan?
Cash revient dans son champs de vision et interrompt la valse de ses pensées. La réalité reprend le dessus et c'est bien volontiers qu'elle le laisse piocher dans son paquet de clopes, c'est de toute manière une des manies qu'ils ont prises en travaillant ensemble. la Sylphide ne compte plus le nombre de cigarettes voguant de l'un à l'autre. Saloperie, il parait sortir de son lit alors qu'elle est à moitié rétamée. Bien fait pour sa vanité! Son sourire se fait plus naturel, moins crispé à sa réponse. L'idée du nordique s'évanouissant à la vue du sang etait amusante sinon irréaliste.
Plaisanterie sans morsure, juste pour se distraire de sa paume qui s'ouvre sous la pression plutot délicate de ses doigts sur les lèvres de sa plaie. La suggestion est la bonne, et elle finit par se décoller du mur du gazebo. Tout en marchant, elle lui jete un coup d'oeil plus que dubitatif.
-Est ce que j'ai vraiment la tronche d'une nana qui se ballade avec une petite trousse à manicure slash maquillage dans son sac à main?! Tu passes trop de temps avec tes conquetes bourgeoises, mon cher -Par contre, la mention de ses cheveux pique un peu. C'est de bonne guerre! Avec une grimace, elle tate de sa main valide l'endroit encore à vif de son crane. -Ca devrait aller. C'est une meche du dessous, ca ne devrait pas trop se voir. -Oui, elle tient à sa crinière! Sue me.
A l'exterieur, le temps est toujours aussi beau et la lourde cloche qui bat les cinq coups à quelques blocs de distance lui rappelle que l'après midi est à peine entamée. Un compliment, sincère, qui attire au jeune homme le petillement de ses prunelles. Un vague haussement d'épaules. Elle attend que quelques passants plus pressés les dépasses pour se retourner à demi vers lui, répondant sur un ton d'une nonchalence un peu trop étudiée pour être tout à fait naturelle. -J'ai grandi entre Belfast et Dublin. Pas dans un de ces pittoresques chateaux hantés, si tu vois ce que je veux dire. Ce genre de plan pourrave, c'est pas tout à fait nouveau.
Bien sur qu'il savait qu'elle était Irlandaise. Mais prétendre que la jeune femme ne s'étend pas beaucoup sur son passé est un euphemisme. Si son pays lui manque toujours, elle n'a aucune envie d'évoquer les raisons de son départ. Niamh ne sait pas comment vont ses parents et Catham, pas d'avantage que Neill. Ou quelque soit son prénom réel. La lame offerte est observée. Elle le déplie, passe légerement son pouce sur le tranchant de la lame pour verifier la manière dont elle est afutée. C'est une belle prise. Le poignard etait visiblement un objet aprécié et traité avec soin. Il est possible que Blondin mette du temps à se remettre de sa perte!
-Merci, il est franchement pas mal. -elle repousse la réflexion d'un mouvement du poignet- Je ne sais pas faire autrement, au final. Tu l'as bien vu quand certains clients me gonflent au déla du raisonable. Tu t'es bien débrouillé aussi d'ailleurs. Merci d'être intervenu. Sur son épaule, elle rajuste la sangle de son sac à main, remettant en place 22/11/63 de King qu'elle relit, avec à coté Marche ou crève, les deux copies ont clairement vu des jours meilleurs et les couvertures en portent les marques. Un de ces quatre, il va falloir vraiment qu'elle s'achete un kindle. Maladroite du fait de sa main abimée, les deux livres tombent à terre, échappant de peu à une flaque d'eau alors qu'ils allaient pousser la porte du bar. -Merde, bordel . Au fait, qui tient le bar? Tout à l'heure j'ai laissé Shelby mais je ne crois pas avoir vu ni Mia ni Loan?
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2684
Messages : 1384
Date d'inscription : 08/04/2018
Avatar : Travis Fimmel
Crédits : shadows.
Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Nous quittions le parc et marchions maintenant dans les rues de L.A. Mes conquêtes bourgeoises? Je ne savais pas trop comment prendre cette petite réflexion. Je secoue légèrement en tête en riant me demandant quelle image peu flatteuse avait de moi la jeune femme. -Y'avait toujours plus de chance que tu en ai une que moi. Je ris. On trouvera bien quelque chose là-bas. finalement dit comme ça, ça semblait plutôt logique qu'elle ne cache de pince à épiler dans son sac, malheureusement l'objet nous aurait été utile. Niamh semblait plus emmerdée pour ses cheveux que pour tout le reste, je pouvais comprendre. Pour la rassurer je lui passe une main dans les cheveux et j'y jette un œil - ça se remarque pas du tout t'inquiète. Je lui adresse un clin d’œil amusé. Je crois que j'aurais été emmerdé qu'on m'arrache des cheveux aussi et pourtant ils m'étaient bien moins précieux que ceux de mon amie pouvaient l'être pour elle.
Je n'étais pas un as en géographie mais je situais à peu près Belfast et Dublin, et du peu qu'elle m'en dit je compris à peu près ou elle voulait en venir. - ah oui t'as de l'entrainement alors. Elle m'avait parlé quelque fois de sa vie Irlandaise. ça n'avait pas du être simple tous les jours, mais elle pouvait être fière de cette niaque qu'elle avait. Je trouvais ça plutôt sympa, une nana capable de se défendre, ça avait même peut-être quelque chose de légèrement excitant. Je la revoyait certaines fois avec quelques clients du bar et un sourire me vint aux lèvres. Effectivement, elle était capable de se faire respecter en toute circonstance et c'était plutôt plaisant. Ca changeait de ces filles qui comptent absolument sur les hommes pour les protéger. Je n'étais pas un type macho bien au contraire, une fille capable de s'assumer et se débrouiller seule, c'était plutôt cool. Pour ce qui est de mon intervention, elle n'était dû qu'au fruit du hasard, si je n'avais pas traversé ce parc au bon moment, je n'aurais jamais assisté à cette scène -De rien, disons que j'étais au bon endroit au bon moment. Alors un bref instant je me demandais ce que j'y foutais d'ailleurs, dans cet endroit, et cela me revint en plein tête comme un boomerang, ma journée avait plutôt mal commencée, et c'était mes états d'âmes que j'avais traîné dans ce parc. Apparemment, une petite bagarre, un peu d'animation avait suffit à dissiper la buée qui embrouillait mon cerveau, car ce sentiment profond de lassitude avait bel et bien disparu; et j'avais autre chose à penser maintenant.
Arrivée devant le bar, j'écrase ma cigarette et ses livres s'écrasent lourdement sur le sol. En grand lecteur j'ai le réflexe de les ramasser immédiatement, voyant qu'ils avaient esquivé de peu une flaque d'eau - Pas mal les bouquins. Tu les as lu? J'aimais plutôt bien les œuvres de Stephen King, alors je m'attardais un moment sur la couverture du plus épais des romans, ne l'ayant jamais lu. Sans les lui rendre je poussais la porte du bar qui était ouverte.
Niamh s'inquiétait-elle soudain de qui s'occupait du bar? Avec un trou dans la main? Décidément avec elle je n'étais pas au bout de mes surprises. - Elle y était aussi quand je suis passé tout à l'heure. Vu l'heure qu'il est Shelby peut se débrouiller toute seule, Mia et Loan sont probablement à la maison les pieds dans la piscine. Je les imagine faire en me disant que c'était tout à fait probable et je hausse les épaules. Je ne m'inquiétais pas trop. On s'engouffre alors dans la pièce sombre, il y règne une fraîcheur agréable.
Je lui indiquais un des tabourets près du comptoir, alors que je posais les livres sur ce dernier. - Installe toi là. J'allais à l'arrière de l'établissement jusqu'à une salle de bain. Elle était fonctionnelle mais minuscule et pas très bien entretenue. J’attrapais la trousse de premier soin et revint sur mes pas. Je la posais sur le bar, l'ouvrir et commençait à y chercher des compresses, du désinfectant, et il me vint alors une illumination. Mia laissait dans un coin un sac dans lequelle il y avait de tout et de rien, des trucs de filles quoi, je fouillais dedans me disant que je m'excuserai pour cette indiscrétion un peu plus tard, et je mis la main sur une pince à épiler. - AH! Je me tourne vers Niamh, un sourire victorieux aux lèvres, et je m'approche avec de quoi prendre soin de sa blessure. - La main sur le comptoir. Dis-je sur un ton faussement autoritaire. Avant de me lancer dans toute opération je pris deux verres et nous servit deux whisky bien dosés puis j'ajoutais- Je m'excuse d'avance ça risquait de faire mal, je préférais prévenir. Je saisi ses doigts fins et délicats entre les miens et j'inclinais légèrement sa paume pour avoir une vue nette sur la blessure et sans crier gare de vidait une quantité de désinfectant massive dans la plaie. Je pose alors sur la jeune femme un regard embêté, j'imaginais la sensation de brûlure, mais Niamh tenait le coup. Je souris. Alors avec un air des plus concentré, je pince les lèvres en un trait presque invisible et j'introduis délicatement la pince dans la chair rouge. J'essayais de garder toute mon attention sur cette tâche histoire d'aller le plus vite possible et de ne pas lui faire trop mal, mais les éclats de verres étaient bien logés. J'en retirais une bonne dizaine, minuscules. - ça va? J'espère qu'il en reste pas d'autre que je peux pas voir... Je désinfectais une nouvelle fois .
Je n'étais pas un as en géographie mais je situais à peu près Belfast et Dublin, et du peu qu'elle m'en dit je compris à peu près ou elle voulait en venir. - ah oui t'as de l'entrainement alors. Elle m'avait parlé quelque fois de sa vie Irlandaise. ça n'avait pas du être simple tous les jours, mais elle pouvait être fière de cette niaque qu'elle avait. Je trouvais ça plutôt sympa, une nana capable de se défendre, ça avait même peut-être quelque chose de légèrement excitant. Je la revoyait certaines fois avec quelques clients du bar et un sourire me vint aux lèvres. Effectivement, elle était capable de se faire respecter en toute circonstance et c'était plutôt plaisant. Ca changeait de ces filles qui comptent absolument sur les hommes pour les protéger. Je n'étais pas un type macho bien au contraire, une fille capable de s'assumer et se débrouiller seule, c'était plutôt cool. Pour ce qui est de mon intervention, elle n'était dû qu'au fruit du hasard, si je n'avais pas traversé ce parc au bon moment, je n'aurais jamais assisté à cette scène -De rien, disons que j'étais au bon endroit au bon moment. Alors un bref instant je me demandais ce que j'y foutais d'ailleurs, dans cet endroit, et cela me revint en plein tête comme un boomerang, ma journée avait plutôt mal commencée, et c'était mes états d'âmes que j'avais traîné dans ce parc. Apparemment, une petite bagarre, un peu d'animation avait suffit à dissiper la buée qui embrouillait mon cerveau, car ce sentiment profond de lassitude avait bel et bien disparu; et j'avais autre chose à penser maintenant.
Arrivée devant le bar, j'écrase ma cigarette et ses livres s'écrasent lourdement sur le sol. En grand lecteur j'ai le réflexe de les ramasser immédiatement, voyant qu'ils avaient esquivé de peu une flaque d'eau - Pas mal les bouquins. Tu les as lu? J'aimais plutôt bien les œuvres de Stephen King, alors je m'attardais un moment sur la couverture du plus épais des romans, ne l'ayant jamais lu. Sans les lui rendre je poussais la porte du bar qui était ouverte.
Niamh s'inquiétait-elle soudain de qui s'occupait du bar? Avec un trou dans la main? Décidément avec elle je n'étais pas au bout de mes surprises. - Elle y était aussi quand je suis passé tout à l'heure. Vu l'heure qu'il est Shelby peut se débrouiller toute seule, Mia et Loan sont probablement à la maison les pieds dans la piscine. Je les imagine faire en me disant que c'était tout à fait probable et je hausse les épaules. Je ne m'inquiétais pas trop. On s'engouffre alors dans la pièce sombre, il y règne une fraîcheur agréable.
Je lui indiquais un des tabourets près du comptoir, alors que je posais les livres sur ce dernier. - Installe toi là. J'allais à l'arrière de l'établissement jusqu'à une salle de bain. Elle était fonctionnelle mais minuscule et pas très bien entretenue. J’attrapais la trousse de premier soin et revint sur mes pas. Je la posais sur le bar, l'ouvrir et commençait à y chercher des compresses, du désinfectant, et il me vint alors une illumination. Mia laissait dans un coin un sac dans lequelle il y avait de tout et de rien, des trucs de filles quoi, je fouillais dedans me disant que je m'excuserai pour cette indiscrétion un peu plus tard, et je mis la main sur une pince à épiler. - AH! Je me tourne vers Niamh, un sourire victorieux aux lèvres, et je m'approche avec de quoi prendre soin de sa blessure. - La main sur le comptoir. Dis-je sur un ton faussement autoritaire. Avant de me lancer dans toute opération je pris deux verres et nous servit deux whisky bien dosés puis j'ajoutais- Je m'excuse d'avance ça risquait de faire mal, je préférais prévenir. Je saisi ses doigts fins et délicats entre les miens et j'inclinais légèrement sa paume pour avoir une vue nette sur la blessure et sans crier gare de vidait une quantité de désinfectant massive dans la plaie. Je pose alors sur la jeune femme un regard embêté, j'imaginais la sensation de brûlure, mais Niamh tenait le coup. Je souris. Alors avec un air des plus concentré, je pince les lèvres en un trait presque invisible et j'introduis délicatement la pince dans la chair rouge. J'essayais de garder toute mon attention sur cette tâche histoire d'aller le plus vite possible et de ne pas lui faire trop mal, mais les éclats de verres étaient bien logés. J'en retirais une bonne dizaine, minuscules. - ça va? J'espère qu'il en reste pas d'autre que je peux pas voir... Je désinfectais une nouvelle fois .
- InvitéInvité
Elle acquiesce à la suggestion avec un sourire amusé. C'est clair que Niamh ne voit pas Cash trimballer sur lui une trousse de remise en beauté. Ceci dit, l'idée d'avoir toujours à porté de main une trousse de premiers secours est loin d'être idiote. Elle a vu défiler nombre de personnes aux postures agressives dans le bar pour savoir qu'il est loin de marcher dans les clous de la légalité. Cependant, elle ne l'a jamais encore vu revenir en sang, elle doit le reconnaitre. Un sifflement légèrement douloureux s'échappe de ses lèvres lorsque le Nordique glisse ses doigts dans le cuivre de ses cheveux. Il est possible qu'elle ait volontairement sous estimé la brulure qu'elle ressent encore sur le crâne.
-T'inquiète, je prendrais un jour de congé à tes frais pour aller chez le coiffeur!
ce qu'elle ne fera jamais. Mais l'idée frivole l'éloigne de la scène du Parc. Elle est vraiment rouillée pour s'être laissée pieger aussi facilement. Il ne pose pas plus de question sur son passé et c'est un regard silencieux qui l'en remercie. Pourtant, elle se sent bien en compagnie du jeune homme. Il n'y a rien de pesant, d'hésitant dans leur relation. L'Incendie n'a pas besoin de retenir ses paroles ou ses gestes. Qui sait, lors d'une autre soirée alcoolisée s'enhardiront ils peut être à partager un peu plus que du plaisir et de la sueur.
-Je trouverais un moyen de te remercier convenablement, ajoute t'elle badine, enlacant la taille solide de son compagnon de sa main valide le temps de quelques pas ensemble. Avant que les livres ne subissent la loi de la gravité juste devant la porte du bar. Avec un soupire dépité, Niamh lui rend sa liberté mais son temps de réaction est trop lent et il a déjà ramassé les ouvrages. -Oui, plusieurs fois chacun, j'adore Stephen King. Mais je crois que mon préféré c'est Bazar
Ils pénètrent dans le bar et elle s'immobilise quelques instants sur le seuil, laissant ses yeux s'habituer à la luminosité plus faible que celle de l'exterieur. Ses narines sont assaillies par un flot d'odeurs diverses : biere, cigarettes et herbes - malgrés les legislations en vigueurs- bois patiné, mélanges de fritures provenant de la petite cuisine et humaines des quelques clients. Un mélange qui lui est devenu familier. Presque rassurant. Si elle est loin de devenir riche en travaillant pour Cash et sa famille, elle a trouvé en bossant avec eux un espèce de cocon confortable. Sans doute la raison pour laquelle elle se demande lequel de ses frangins est aux commandes.
-Shelby est capable, mais tu sais qu'elle est pas très à l'aise avec les plus grandes gueules, mais à cette heure ci, ca n'a pas trop d' importance, tu as raison. Ta mère va bien?
La Matriarche. Okay. Elle, elle est flippante. Niamh ne l'a jamais rencontré et n'est pas trop pressée de le faire à vrai dire. Mais elle laisse derrière un sillon bien trop important pour qu'elle soit ignorée simplement parce qu'elle n'est pas visible. A bout d'excuse pour retarder le moment, la jeune femme suit l'instruction donnée par Cash et se perche sur le tabouret, il s'éloigne pour farfouillet avant de revenir avec une nouvelle instruction. Elle est loin d'être peureuse, mais elle n'a pas franchement envie de passer par cette étape. L'appendice se retrouve déposé sur la table avec une brève inspiration.
-Tu as déjà fait ca? -Benit soit il pour ce whisky. Certes, pas Irlandais, mais là, le snobisme a des limites. Il sera avalé en une seule gorgée. Niamh secoue la tête un peu sèchement. Pas d'excuses, pas maintenant. Un flot de liquide incolore inonde la plaie, emportant avec lui sang et débris du parc en tout genre. Les lèvres de la jeune femme sont devenues une ligne crispée, mais sa main reste d'une parfaite immobilité. -Cash bordel, espèce de Thor! -Et elle ne parle pas du dieu nordique, mais plutot du crétin blond qui fait mumuse dans les franchises Marvel- Tu sais qu'il existe maintenant des desinfectants sans alcool qui font très bien le boulot? -A nouveau, le barbelé est adouci par l'attitude de la sylphide qui l'invite à continuer d'un geste de la nuque.
C'est maintenant que cela va devenir vraiment douloureux et Niamh avise les livres qui sont posés un peu plus loin sur le comptoir. Pendant qu'il écarte un peu les lèvres de la plaie, la respiration de la jeune femme siffle un peu. Et c'est le moment qu'elle choisit pour essayer de se distraire de ce qu'il est en train de faire.
-Si tu l'as jamais lu, Marche ou Creve, ca se passe dans un futur plus ou moins lointain, il y a un dictateur qui propose chaque année une marche avec cent jeune hommes tirés au sort. Ils peuvent choisir ou non d'accepter leur place dans la compétion. Pour faire court, le but est de marcher plus longtemps que les autres. Et si tu ralentis trop, au bout de trois arrets, tu te prends une balle dans la tête. Si tu gagnes, tu peux avoir tout ce que tu désires. Le Prix Ultime. Dans le bouquin, tu suis un peu leurs motivation au travers d'un personnage principal. Fuck murmure t'elle d'une voix blanche alors qu'il extirpe un éclat de verre plus gros que les autres. Cette fois, sa main manque de se retirer d'un mouvement aussi sec que brutal. Il lui faut toute sa volonté pour remettre son avant bras bien à plat et le laisser finir. - 22/11/63, c'est à mon sens le meilleur de tout les récents qu'il a écrit. En gros, un professeur d'histoire qui se fait chier dans sa vie trouve un portail temporel qui le ramène toujours à une date fixe dans le passé, quelques années avant l'assassinat de Kenedy. Et il se prend de l'idée qu'il devrait essayer d'empecher ce meurtre là. C'est juste trop bien fait. Et le tout avec l'ambiance de King qui se sent parfaitement. Regarde pas l'adaptation avec Franco, cette atmosphère est absente, ils ont rajoutés un perso qui sert à que dalle et virer un passage génial. Si tu aimes lire, et King, je te les prête si tu veux.
Niamh reprend sa respiration. Pour se rendre compte que Cash a terminé. Machinalement, elle prend une serviette et s'essuit vaguement le front d'ou perlait des perles de transpirations. Elle regarde un peu sa main et hoche la tête.- Je pense que ca devrait aller. Tu as assuré. -D'office, elle ressert deux autres whisky et finit par s'appercevoir qu'ils ont attirés l'attention des autres clients du bar. Les quelques habitués se sont approchés en un demi cercle large pour observer la scène. Un regard noir de la demoiselle suffit à les faire reculer. Un peu. Cash finit de bander la blessure, à priori il n'y a pas besoin de point de suture. A surveiller dans les jours suivants. Niamh finit par descendre du tabouret pour s'éloigner vers l'espace cuisine. Dans les heures d'affluences, il y a un mec qui fait un peu de cuisine : quelques burgers, quelques onion rings, quelques ailes de poulet avec des sempiternelles frites. Histoire que les clients ne soient pas tous bourrés en permanence, mais il n'est pas encore arrivés. En passant, elle murmure à son oreille.
-Si tu nous roule un joint, je nous prépare un truc à grignoter. Tu as ramené des legumes de ton jardin, Charles Ingalls?
C'est à Loan qu'il doit ce surnom et il l'a depuis utilisé quelques fois. Au moins une fois dans le bar, à porté d'oreilles de Niamh qui n'avait pas pu s'empecher de pouffer à l'image rendu. mais il est vrai que Cash est vraiment fier des produits de ses cultures. En plus de son herbe, evidement.
-T'inquiète, je prendrais un jour de congé à tes frais pour aller chez le coiffeur!
ce qu'elle ne fera jamais. Mais l'idée frivole l'éloigne de la scène du Parc. Elle est vraiment rouillée pour s'être laissée pieger aussi facilement. Il ne pose pas plus de question sur son passé et c'est un regard silencieux qui l'en remercie. Pourtant, elle se sent bien en compagnie du jeune homme. Il n'y a rien de pesant, d'hésitant dans leur relation. L'Incendie n'a pas besoin de retenir ses paroles ou ses gestes. Qui sait, lors d'une autre soirée alcoolisée s'enhardiront ils peut être à partager un peu plus que du plaisir et de la sueur.
-Je trouverais un moyen de te remercier convenablement, ajoute t'elle badine, enlacant la taille solide de son compagnon de sa main valide le temps de quelques pas ensemble. Avant que les livres ne subissent la loi de la gravité juste devant la porte du bar. Avec un soupire dépité, Niamh lui rend sa liberté mais son temps de réaction est trop lent et il a déjà ramassé les ouvrages. -Oui, plusieurs fois chacun, j'adore Stephen King. Mais je crois que mon préféré c'est Bazar
Ils pénètrent dans le bar et elle s'immobilise quelques instants sur le seuil, laissant ses yeux s'habituer à la luminosité plus faible que celle de l'exterieur. Ses narines sont assaillies par un flot d'odeurs diverses : biere, cigarettes et herbes - malgrés les legislations en vigueurs- bois patiné, mélanges de fritures provenant de la petite cuisine et humaines des quelques clients. Un mélange qui lui est devenu familier. Presque rassurant. Si elle est loin de devenir riche en travaillant pour Cash et sa famille, elle a trouvé en bossant avec eux un espèce de cocon confortable. Sans doute la raison pour laquelle elle se demande lequel de ses frangins est aux commandes.
-Shelby est capable, mais tu sais qu'elle est pas très à l'aise avec les plus grandes gueules, mais à cette heure ci, ca n'a pas trop d' importance, tu as raison. Ta mère va bien?
La Matriarche. Okay. Elle, elle est flippante. Niamh ne l'a jamais rencontré et n'est pas trop pressée de le faire à vrai dire. Mais elle laisse derrière un sillon bien trop important pour qu'elle soit ignorée simplement parce qu'elle n'est pas visible. A bout d'excuse pour retarder le moment, la jeune femme suit l'instruction donnée par Cash et se perche sur le tabouret, il s'éloigne pour farfouillet avant de revenir avec une nouvelle instruction. Elle est loin d'être peureuse, mais elle n'a pas franchement envie de passer par cette étape. L'appendice se retrouve déposé sur la table avec une brève inspiration.
-Tu as déjà fait ca? -Benit soit il pour ce whisky. Certes, pas Irlandais, mais là, le snobisme a des limites. Il sera avalé en une seule gorgée. Niamh secoue la tête un peu sèchement. Pas d'excuses, pas maintenant. Un flot de liquide incolore inonde la plaie, emportant avec lui sang et débris du parc en tout genre. Les lèvres de la jeune femme sont devenues une ligne crispée, mais sa main reste d'une parfaite immobilité. -Cash bordel, espèce de Thor! -Et elle ne parle pas du dieu nordique, mais plutot du crétin blond qui fait mumuse dans les franchises Marvel- Tu sais qu'il existe maintenant des desinfectants sans alcool qui font très bien le boulot? -A nouveau, le barbelé est adouci par l'attitude de la sylphide qui l'invite à continuer d'un geste de la nuque.
C'est maintenant que cela va devenir vraiment douloureux et Niamh avise les livres qui sont posés un peu plus loin sur le comptoir. Pendant qu'il écarte un peu les lèvres de la plaie, la respiration de la jeune femme siffle un peu. Et c'est le moment qu'elle choisit pour essayer de se distraire de ce qu'il est en train de faire.
-Si tu l'as jamais lu, Marche ou Creve, ca se passe dans un futur plus ou moins lointain, il y a un dictateur qui propose chaque année une marche avec cent jeune hommes tirés au sort. Ils peuvent choisir ou non d'accepter leur place dans la compétion. Pour faire court, le but est de marcher plus longtemps que les autres. Et si tu ralentis trop, au bout de trois arrets, tu te prends une balle dans la tête. Si tu gagnes, tu peux avoir tout ce que tu désires. Le Prix Ultime. Dans le bouquin, tu suis un peu leurs motivation au travers d'un personnage principal. Fuck murmure t'elle d'une voix blanche alors qu'il extirpe un éclat de verre plus gros que les autres. Cette fois, sa main manque de se retirer d'un mouvement aussi sec que brutal. Il lui faut toute sa volonté pour remettre son avant bras bien à plat et le laisser finir. - 22/11/63, c'est à mon sens le meilleur de tout les récents qu'il a écrit. En gros, un professeur d'histoire qui se fait chier dans sa vie trouve un portail temporel qui le ramène toujours à une date fixe dans le passé, quelques années avant l'assassinat de Kenedy. Et il se prend de l'idée qu'il devrait essayer d'empecher ce meurtre là. C'est juste trop bien fait. Et le tout avec l'ambiance de King qui se sent parfaitement. Regarde pas l'adaptation avec Franco, cette atmosphère est absente, ils ont rajoutés un perso qui sert à que dalle et virer un passage génial. Si tu aimes lire, et King, je te les prête si tu veux.
Niamh reprend sa respiration. Pour se rendre compte que Cash a terminé. Machinalement, elle prend une serviette et s'essuit vaguement le front d'ou perlait des perles de transpirations. Elle regarde un peu sa main et hoche la tête.- Je pense que ca devrait aller. Tu as assuré. -D'office, elle ressert deux autres whisky et finit par s'appercevoir qu'ils ont attirés l'attention des autres clients du bar. Les quelques habitués se sont approchés en un demi cercle large pour observer la scène. Un regard noir de la demoiselle suffit à les faire reculer. Un peu. Cash finit de bander la blessure, à priori il n'y a pas besoin de point de suture. A surveiller dans les jours suivants. Niamh finit par descendre du tabouret pour s'éloigner vers l'espace cuisine. Dans les heures d'affluences, il y a un mec qui fait un peu de cuisine : quelques burgers, quelques onion rings, quelques ailes de poulet avec des sempiternelles frites. Histoire que les clients ne soient pas tous bourrés en permanence, mais il n'est pas encore arrivés. En passant, elle murmure à son oreille.
-Si tu nous roule un joint, je nous prépare un truc à grignoter. Tu as ramené des legumes de ton jardin, Charles Ingalls?
C'est à Loan qu'il doit ce surnom et il l'a depuis utilisé quelques fois. Au moins une fois dans le bar, à porté d'oreilles de Niamh qui n'avait pas pu s'empecher de pouffer à l'image rendu. mais il est vrai que Cash est vraiment fier des produits de ses cultures. En plus de son herbe, evidement.
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2684
Messages : 1384
Date d'inscription : 08/04/2018
Avatar : Travis Fimmel
Crédits : shadows.
Autres comptes : nop
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
La main de Niamh autour de ma taille réveille quelques souvenirs un bref instant. Je frémis légèrement mais rapidement, nous arrivons. Les livres tombent. Nous voilà quelques secondes plus tard à l’intérieur. Je ne doute pas une seconde que Shelby puisse se débrouiller toute seule quand on constate le nombre de clients présents. -Ma mère? Cette question m'arrache un sourire amusé. Je n'avais vraiment, mais vraiment pas l'habitude que l'on me pose une question comme ça. Cela prouvait que la relation partagée avec Niamh était assez particulière. Il n'y avait qu'elle qui osait me poser ce genre de questions, et je trouvais ça plutôt sympa. - Ma foi elle va plutôt bien, tant que le business roule, elle est contente! Je souris le plus simplement du monde.
Elle me demande si j'ai déjà fait ça. Je me contente de hausser les épaules et je répond de manière évasive -C'est pas la première fois.. C'était une question à la quelle je ne savais pas trop comment répondre sans donner trop d'information. J'en avais nettoyé, désinfecté, pansé, des plaies, et des bien pire. Quand l'un des membres de la famille se blessait lors d'un cambriolage, il était important d'être en mesure de le soigner sans devoir se précipiter aux urgences. Ce n'est pas que je n'avais pas envie d'en parler à Niamh, de plus j'avais l'impression qu'elle commençait à se douter de pas mal de trucs, mais cette histoire ne concernait pas que moi, et plus j'en parlais, plus je nous mettais en danger. Une relation de confiance, assez honnête, c'était installée entre elle et moi, et parfois ça me démangeait de tout lui raconter, d'avoir enfin quelqu'un hors du clan familial à qui raconter ça, un regard extérieur, exempt de jugement.
Je n'y vais pas de main morte avec le whisky et je lui adresse un sourire malin, rapidement elle réagit -Espèce de Thor? ça veut dire quoi ça? J'éclate de rire, devant l'originalité de cette expression mais j'essai de retrouver mon sérieux rapidement, il n'était pas question de la blesser d'avantage. - Oui je sais, mais la bouteille était ouverte, dis-je en lui adressant un clin d’œil. Cette sale excuse... Surtout qu'il y avait un flacon de désinfectant dans la trousse de premier secours. J'étais un peu sadique parfois, mais quand ça pique, c'est qu'on est vivant! Alors que je m'applique à nettoyer la plaie, je l'écoute me parler de ses bouquins avec la plus grande attention, hochant la tête de temps à autre. Au moins ainsi, elle pensait à autre chose. Elle tenait plutôt bien le coup même si ses réflexes lui ordonnait de se retirer de cette situation douloureuse de temps en temps. C'était chouette de trouver quelqu'un d'aussi passionné que moi par la littérature. - Je veux bien que tu me prête 22/11/63, j'ai déjà lu marche ou crève. J'ai bien aimé mais ce n'est pas mon préféré. Simetierre est sans conteste le meilleur à mes yeux.
Je finis de bander la plaie et rend sa main à la jeune femme avec délicatesse, et tout en rangeant la trousse je manque de m'étouffer avec une gorgée de whisky quand j'entend ce surnom qui me hérisse les poils - Ca je sais plutôt bien faire! Mais bordel c'est quoi votre problème avec Charles Ingalls? Je fais mine de l'assomer avec un de ces propres livres. C'est Loan qui avait commencé avec ça, et c'était parti pour me coller aux baskets. Faussement offensé, je poursuis - Non je me trimbale pas avec mes légumes du jardin, navré! Je veux bien bouffer un truc par contre! Trouvant tout de même l'idée que Niamh nous prépare un truc à manger plutôt alléchante, je me mis donc à la tâche. Les quelques spectateurs curieux s'étaient éloignés et retournaient à leurs occupation, Shelby était accoudé de l'autre côté du bar, occupé à calculer je ne sais quoi. J'étais donc à l'abris des regards. Je sortis alors herbe et feuille, j'en avais toujours de planqué quelque part, sur moi la plus part du temps, bien emballée pour éviter les odeurs. Puis je finis par rouler un joint colossal, digne de ce nom, comme si nous avions quelque chose à célébrer.
Elle me demande si j'ai déjà fait ça. Je me contente de hausser les épaules et je répond de manière évasive -C'est pas la première fois.. C'était une question à la quelle je ne savais pas trop comment répondre sans donner trop d'information. J'en avais nettoyé, désinfecté, pansé, des plaies, et des bien pire. Quand l'un des membres de la famille se blessait lors d'un cambriolage, il était important d'être en mesure de le soigner sans devoir se précipiter aux urgences. Ce n'est pas que je n'avais pas envie d'en parler à Niamh, de plus j'avais l'impression qu'elle commençait à se douter de pas mal de trucs, mais cette histoire ne concernait pas que moi, et plus j'en parlais, plus je nous mettais en danger. Une relation de confiance, assez honnête, c'était installée entre elle et moi, et parfois ça me démangeait de tout lui raconter, d'avoir enfin quelqu'un hors du clan familial à qui raconter ça, un regard extérieur, exempt de jugement.
Je n'y vais pas de main morte avec le whisky et je lui adresse un sourire malin, rapidement elle réagit -Espèce de Thor? ça veut dire quoi ça? J'éclate de rire, devant l'originalité de cette expression mais j'essai de retrouver mon sérieux rapidement, il n'était pas question de la blesser d'avantage. - Oui je sais, mais la bouteille était ouverte, dis-je en lui adressant un clin d’œil. Cette sale excuse... Surtout qu'il y avait un flacon de désinfectant dans la trousse de premier secours. J'étais un peu sadique parfois, mais quand ça pique, c'est qu'on est vivant! Alors que je m'applique à nettoyer la plaie, je l'écoute me parler de ses bouquins avec la plus grande attention, hochant la tête de temps à autre. Au moins ainsi, elle pensait à autre chose. Elle tenait plutôt bien le coup même si ses réflexes lui ordonnait de se retirer de cette situation douloureuse de temps en temps. C'était chouette de trouver quelqu'un d'aussi passionné que moi par la littérature. - Je veux bien que tu me prête 22/11/63, j'ai déjà lu marche ou crève. J'ai bien aimé mais ce n'est pas mon préféré. Simetierre est sans conteste le meilleur à mes yeux.
Je finis de bander la plaie et rend sa main à la jeune femme avec délicatesse, et tout en rangeant la trousse je manque de m'étouffer avec une gorgée de whisky quand j'entend ce surnom qui me hérisse les poils - Ca je sais plutôt bien faire! Mais bordel c'est quoi votre problème avec Charles Ingalls? Je fais mine de l'assomer avec un de ces propres livres. C'est Loan qui avait commencé avec ça, et c'était parti pour me coller aux baskets. Faussement offensé, je poursuis - Non je me trimbale pas avec mes légumes du jardin, navré! Je veux bien bouffer un truc par contre! Trouvant tout de même l'idée que Niamh nous prépare un truc à manger plutôt alléchante, je me mis donc à la tâche. Les quelques spectateurs curieux s'étaient éloignés et retournaient à leurs occupation, Shelby était accoudé de l'autre côté du bar, occupé à calculer je ne sais quoi. J'étais donc à l'abris des regards. Je sortis alors herbe et feuille, j'en avais toujours de planqué quelque part, sur moi la plus part du temps, bien emballée pour éviter les odeurs. Puis je finis par rouler un joint colossal, digne de ce nom, comme si nous avions quelque chose à célébrer.
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