YESTERDAY'S NEWS |48
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finally, we didn’t change
Carla | Wayde
Serrer cette cravate noir autour de ma gorge. Enfiler ma veste de même couleur par-dessus cette chemise blanche pour accompagner des chaussures bien poncées. Passer mes doigts abîmés par les barres de poids, sur cette barbe de plusieurs jours. Un dernier regard vers le reflet de mon miroir et je quitte mon loft en direction du Gala de ce soir. J’ignore s’il y a la moindre charité en jeu, ou juste une volonté de réunir des personnalités riches ou célèbres, mais j’y suis convié. Souvent présent sur ce genre de listes, la plupart du temps c’est mon propre père qui me force à y aller. Il dit que c’est toujours bon pour les affaires. Sans oublier la notoriété. Pas franchement motivé ce soir, je vais devoir me booster. Chercher l’enthousiasme dans l’alcool qui sera sur place, dans ses femmes dont les courbes seront nichées à-même de jolies robes à des milliers de dollars. Chercher la motivation dans les avantages qu’apportent ce genre de soirées.
Mon chauffeur m’attend en bas, et je le salue avec le sourire. Quelques minutes de route dans la nuit joviale de Los Angeles, et il me dépose juste devant le bâtiment. De la lumière, de la foule, du bruit, la soirée à commencé, et le flash des appareils photos ne font que le confirmer. S’il y a même des photographes, c’est qu’il y’a des personnalités intéressantes ce soir. Arquer un sourcil, refermer la veste de mon costard alors que j’approche de l’entrée. Les regards se tournent, certains me reconnaissent, d’autres s’en fiche. Ça tombe bien, moi je m’en branle. Donner bonne impression, avec prestance, mais sans excès, avant de saluer le videur. « Wayde Lloyd-Dawson. » Le mastoc vérifie sa liste et m’y trouve forcément. Autrement, on aurait eu un sérieux problème. Saluer au passage des connaissances, user d’une hypocrisie auprès des idiots que je préfèrerais éviter ce soir. Non je ne suis pas hypocrite, mais il faut savoir rester professionnel, et c’est ce que je fais. 10 minutes, j’ai du rester une bonne dizaine de minutes à discuter avec un client, certainement l’un de nos plus importants. Je sens à présent ma gorge s’assécher, l’appel de l’alcool qui me titille la langue. M’éclipser finalement en direction d’un serveur tenant d’une paume de main, un plateau sur lequel repose un dernier verre de scotch. Je tends le bras décidé à ce que ce breuvage vienne me brûler la trachée. Pas le temps d‘apporter le moindre contact de mes doigts contre le verre, qu’une autre main percute la mienne. Nul autre réflexe que celui de me reculer et de tourner le visage vers la personne concernée. La vue d’un visage que je n’avais pas vu de si près depuis longtemps. Une fille qui débuta sa carrière trop tôt, une fille qui fut ma muse, le tremplin de ma carrière privée de Manager. Déjà jolie à l’époque, cette ingrate présente aujourd’hui un corps de femme habillée d’une robe aussi attirante qu’une autre. Réflexe idiot et spontané de la saluer. Ou alors je suis carrément trop polie. « Salut ! » Un dernier regard rapide vers celle avec qui je ne me suis plus entendu dès lors qu’elle avait signé ce contrat. Trop poli pour lui prendre le verre devant le nez, trop soucieux pour ne pas avoir pu m’empêcher de m’inquiéter pour elle, même après son départ foudroyant.
Mon chauffeur m’attend en bas, et je le salue avec le sourire. Quelques minutes de route dans la nuit joviale de Los Angeles, et il me dépose juste devant le bâtiment. De la lumière, de la foule, du bruit, la soirée à commencé, et le flash des appareils photos ne font que le confirmer. S’il y a même des photographes, c’est qu’il y’a des personnalités intéressantes ce soir. Arquer un sourcil, refermer la veste de mon costard alors que j’approche de l’entrée. Les regards se tournent, certains me reconnaissent, d’autres s’en fiche. Ça tombe bien, moi je m’en branle. Donner bonne impression, avec prestance, mais sans excès, avant de saluer le videur. « Wayde Lloyd-Dawson. » Le mastoc vérifie sa liste et m’y trouve forcément. Autrement, on aurait eu un sérieux problème. Saluer au passage des connaissances, user d’une hypocrisie auprès des idiots que je préfèrerais éviter ce soir. Non je ne suis pas hypocrite, mais il faut savoir rester professionnel, et c’est ce que je fais. 10 minutes, j’ai du rester une bonne dizaine de minutes à discuter avec un client, certainement l’un de nos plus importants. Je sens à présent ma gorge s’assécher, l’appel de l’alcool qui me titille la langue. M’éclipser finalement en direction d’un serveur tenant d’une paume de main, un plateau sur lequel repose un dernier verre de scotch. Je tends le bras décidé à ce que ce breuvage vienne me brûler la trachée. Pas le temps d‘apporter le moindre contact de mes doigts contre le verre, qu’une autre main percute la mienne. Nul autre réflexe que celui de me reculer et de tourner le visage vers la personne concernée. La vue d’un visage que je n’avais pas vu de si près depuis longtemps. Une fille qui débuta sa carrière trop tôt, une fille qui fut ma muse, le tremplin de ma carrière privée de Manager. Déjà jolie à l’époque, cette ingrate présente aujourd’hui un corps de femme habillée d’une robe aussi attirante qu’une autre. Réflexe idiot et spontané de la saluer. Ou alors je suis carrément trop polie. « Salut ! » Un dernier regard rapide vers celle avec qui je ne me suis plus entendu dès lors qu’elle avait signé ce contrat. Trop poli pour lui prendre le verre devant le nez, trop soucieux pour ne pas avoir pu m’empêcher de m’inquiéter pour elle, même après son départ foudroyant.
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Gala de charité. 21h08, l’heure du décès de la sincérité. Ils se rassemblent tous pour se donner bonne conscience, un ou deux soirs dans le mois, eux et leur fric qui pue à plein nez. Ils se rassemblent pour faire gober au monde qu’ils pensent à autre chose qu’eux même, qu’ils sont généreux même dans la célébrité. Combien disent vrais ? Coco, elle ne pourrait même pas dire s’il y en a. Elle se fond dans la masse des ténèbres, habillée de sa robe rouge carmin, rouge sang qui moule parfaitement ses formes. Coco elle a les lèvres colorés assortis au tissus qu’elle porte sur le dos. Elle s’arrête un instant devant l’entrée, offre un court moment aux médias parce qu’il le faut bien, pendant que son garde du corps lui, s’empresse de donner les informations nécessaires au videur.
Les portes s’ouvrent et la voilà qui s’éclipse enfin, laissant derrière elle les demandes et supplications crever à l’entrée. Elle salue, elle sourit, elle ne compte plus le nombre de fois où elle a dû jouer ce cinéma. Coco, elle ne supporte pratiquement personne de ce monde là, Coco elle est à sa place autour d’eux mais sans l’être vraiment. Elle se sent seule, terriblement seule et c’est dans l’anonymat qu’elle se retrouve. Qu’elle aime se retrouver. Mais ce soir c’est impossible, elle le sait bien alors elle a envie d’adoucir sa soirée avec le goût acide et brûlant de l’éthanol présent. Coco elle aperçoit une coupe sur un bout de comptoir à moitié caché, sa main se lève pour entrer en collision avec une autre. Elle se redresse Coco, passe à travers la barrière de corps pour s’excuser. Elle n’aurait peut être pas dû, c’est ce qu’elle se dit en tombant nez à nez avec Wayde. Elle déglutit, elle a le palpitant qui s’agite, elle aimerait fuir, ignorer mais son « salut » l’en empêche définitivement. Elle va devoir le confronter, lui et ses putains de démons qui planent autour de sa silhouette. Coco, elle les voit partout quand il est là, elle se rappelle comme si c’était hier ce qu’elle tente férocement d’oublier. Wayde, il la ramène à la réalité, à la vérité de ses maux qu’elle a longtemps mis en terre. Elle lâche finalement un rire ironique, baisse la tête en arquant les sourcils dans un soupir. - Merci ! Qu’elle lui répond en récupérant la coupe, levant légèrement sa main comme pour trinquer. Sarcastique. - Qu’est ce que tu fais là ? Depuis quand tu aimes ce genre de soirées ? Qu’elle demande Coco. Parce qu’elle te connaît par cœur, même tes défauts la rendait dingue à l’époque.
Les portes s’ouvrent et la voilà qui s’éclipse enfin, laissant derrière elle les demandes et supplications crever à l’entrée. Elle salue, elle sourit, elle ne compte plus le nombre de fois où elle a dû jouer ce cinéma. Coco, elle ne supporte pratiquement personne de ce monde là, Coco elle est à sa place autour d’eux mais sans l’être vraiment. Elle se sent seule, terriblement seule et c’est dans l’anonymat qu’elle se retrouve. Qu’elle aime se retrouver. Mais ce soir c’est impossible, elle le sait bien alors elle a envie d’adoucir sa soirée avec le goût acide et brûlant de l’éthanol présent. Coco elle aperçoit une coupe sur un bout de comptoir à moitié caché, sa main se lève pour entrer en collision avec une autre. Elle se redresse Coco, passe à travers la barrière de corps pour s’excuser. Elle n’aurait peut être pas dû, c’est ce qu’elle se dit en tombant nez à nez avec Wayde. Elle déglutit, elle a le palpitant qui s’agite, elle aimerait fuir, ignorer mais son « salut » l’en empêche définitivement. Elle va devoir le confronter, lui et ses putains de démons qui planent autour de sa silhouette. Coco, elle les voit partout quand il est là, elle se rappelle comme si c’était hier ce qu’elle tente férocement d’oublier. Wayde, il la ramène à la réalité, à la vérité de ses maux qu’elle a longtemps mis en terre. Elle lâche finalement un rire ironique, baisse la tête en arquant les sourcils dans un soupir. - Merci ! Qu’elle lui répond en récupérant la coupe, levant légèrement sa main comme pour trinquer. Sarcastique. - Qu’est ce que tu fais là ? Depuis quand tu aimes ce genre de soirées ? Qu’elle demande Coco. Parce qu’elle te connaît par cœur, même tes défauts la rendait dingue à l’époque.
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finally, we didn’t change
Carla | Wayde
Salut. Le propos instinctif que je ne peux plus retirer. Regarder le serveur s’en aller alors qu’elle s’empare du verre que je ne suis plus sûre de lui avoir vraiment accordé. Elle s’en fiche, elle s’en est toujours fichu. Pincer les lèvres une seconde, une pensé au futur verre que je pourrais enfin siroter. Je n’étais pas dans l’attente d’une réponse, et pourtant voilà qu’elle entame une conversation que le hasard et une simple salutation ont provoqués. Une question à mon égard, l’expression de souvenirs, d’une fille qui me connaissait finalement trop bien. Je tourne la tête vers la foule, vers les personnalités présentes avant de rapporter mon regard sur la brune. Nos dernières rencontres furent explosives, je ne peux alors pas m’empêcher d’entendre ses mots comme un reproche. Pas le moindre sourire, des yeux qui vacillent à la recherche d’un serveur, rapporter finalement l’attention sur une gamine qui n’a sûrement jamais changé. « Faut savoir se faire violence, c’est pour la bonne cause. » Réponse simple, sans précision et justification. Mais on va pas se mentir, la moitié des personnes ici présente sont là pour se faire bien voir. J’ai beau être radin, j’ai quand même un peu de cœur, alors mes intentions en ses lieux sont partagées. Dans la seconde, un serveur passe à côté de moi avec son plateau et je m’empresse de prendre un des verres qui s’y niche. Putain, enfin. Laisser couler le long de ma trachée une gorgée brûlante et vivifiante. Ravaler le tout avant de pointer Carla avec mon verre. « Et toi Madame charité ? T’es venue pour te mettre sous les projecteurs ? » Sourire en coin, fixer la belle, laisser mon regard la dévisager de haut en bas, désigner la robe sexy de laquelle elle est habillée. Je ne dénonce personne, chacun fait ce qu'il veut, ce n'est pas mon problème. Mais j'ai ce sentiment qu'il faut que je me mette sur la défensive. Je cache ma position de défense derrière la taquinerie. Chasser avant de se faire bouffer. Parce que c’est sûrement ce qu’elle serait venue à faire; me dévorer tout cru. Ceci dit je tend à rester tranquille et sympathique, au cœur d’une ambiance musicale classe et prestigieuse.
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