YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Cela fait déjà quelques mois que Niamh est arrivée en Californie et c'est tout simplement horrifique. Elle a un mal fou à rebondir et les quelques milliers de dollars que lui a laissé Neill sur un compte avant de la catapulter dans un avion en direction de LAX ont servi de gage pour un appartement et l'achat d'une épave roulante. Très peu en plus. Rapidement, elle a essayé de travailler dans divers bars, mettant en avant son experience de service en Irlande. D'une part, la plupart des patrons qu'elle a rencontré étaient tout simplement incapable de situer son ile sur une carte. De l'autre...
De l'autre, elle est hantée. Il lui est impossible en cinq ou six mois de parvenir à se détacher des souvenirs qui la plombent. L'expression sur le visage de son amant lorsqu'il lui a fait comprendre qu'un exil était sa seule chance de survie. Fermé et fuyant. Son incompréhension à elle. Sa rage et sa fureur lorsqu'il a expliqué qu'il s'était servie d'elle pour obtenir des informations. Informations qui ont permis à cet enflure de flic de coffrer pour trafic d'armes un ponte de l'Ira et un soldat. Son frère. Ce n'est pas une gifle qu'elle lui a balancé. C'est un crochet du droit. Ils étaient installés ensemble! Ils venaient de se fiancer! Et... il a menti sur tout?! Pour envoyer son presque beau -frère dans une geole irlandaise? Non. C'est impossible. Bien sur que l'Ira a additionné et remonté les traces laissées. Bien sur que l'Organisation sait qui a parlé et pourquoi. Que la participation de Niamh était involontaire n'a aucune importance. Elle est responsable. Au même titre qu'un certain policier anglais.
L'Irlandaise ne sait plus sourire. Ne connait plus la definition de l'insouciance. Et une serveuse comme cela... les clients, ils n'apprécient pas. Elle a beau se tenir la tête droite, la colone vertébrale imbrisable, son âme est un lambeau spectral. Son tempérament, qui n'avait jamais été très calme ou serein est devenu ingérable. Sa colère gronde et implose au moindre mot. l'Irlandaise en vient presque aux mains pour des remarques qui ne l'atteindraient pas autrement. Elle bouillonne d'une rage qu'elle ne parvient pas à évacuer. Ce n'est pas une surprise que lorsqu'elle parvient à être embauchée, elle est rapidement écartée. C'est une banshee effroyable. Pourtant... sur le plan charnel, elle ne manque pas d'occasion. Et elle les saisit toute. S'abrutissant dans une spirale de stupre et d'alcool qui ne parvient pas longtemps à faire taire ses voix. A peine quelques heures. Si son partenaire baise bien. Et encore.
Elle est sur une corde raide. Equilibriste en rupture. Ses factures s'accumulent. Niamh sait qu'elle doit prendre une décision et vite. Tirer le diable par la queue ne l'amuse plus. Pas plus que de coucher avec. Une annonce lui tourne en tête. A dossée à son sofa pourri, elle la relit. Une audition pour un job de danseuse. Elle a vérifié dans un cyber café, c'est pas un sex-shop ni un club de strip-tease. la Sylphide n'est pas encore tombée si bas. Refuse de l'envisager. Plutot rentrer en Irlande et faire face à l'Ira et à Catham. Mais devenir un jouet pour michetons? Le sang coulera avant. Et pas le sien. Un cabaret avec pignon sur rue, une reputation certes sulfureuse mais de standing. Une longue inspiration sur sa cigarette. Est ce qu'elle sait danser? Pas vraiment non. Est ce qu'elle sait se mettre en scène? Pas beaucoup plus. Est ce qu'elle a vraiment la motivation pour un emploi de ce calibre? Elle a déjà envie de vomir à l'idée de se déhancher devant les beaux yeux d'un connard. Est ce qu'elle a le choix? Non. Demain, elle ira à cette interview. Un long soupire. Elle est censée se fringuer comment, pour ce genre de situations? Merde. C'est pas comme si elle avait une garde robe étendue. Elle ira... comme elle pourra. Fuck. Fuck Fuck!!!!
Le lendemain ne la voit d'une humeur plus apaisée. C'est impossible depuis qu'elle a posé sur le pied sur le sol américain. Néanmoins, elle prend le temps. Le temps d'enfiler une courte robe noire qu'elle ajuste d'une large ceinture jaune. Des talons confortables et un perfecto de cuir qui a vu de meilleurs jours. Un maquillage soigneusement appliqué et de l'anti-cerne. Beaucoup d'anti-cerne. Elle n'essaie meme pas de discpliner sa masse de cheveux cuivre. Laissant les boucles en faire à leur caprice. C'est quelques minutes avant l'heure indiquée sur l'annonce qu'elle se présente à l'entrée du personnel, suivant les instructions détaillées. Quelques minutes agonisantes plus tard, Niamh se retrouve devant une femme qui a l'air aussi revèche que BabaYaga.
-Bonjour, j'ai rendez vous pour l'audition. Pourriez vous m'indiquer où je dois me rendre?
Il règne dans le lieu un brouhaha incessant, marque d'une ruche bien éveillée. Et il est évident qu'elle n'est pas la seule. D'autres femmes sont présentes, avec cet air un peu perdu de celles qui ne connaissent pas parfaitement leur environnement. Cependant, elles ont toutes l'air décidées d'en découdre et de ne pas perdre un seul pas de danse. Mais putain. Qu'est ce que je fous là. Dans cinq minutes, je me casse.
De l'autre, elle est hantée. Il lui est impossible en cinq ou six mois de parvenir à se détacher des souvenirs qui la plombent. L'expression sur le visage de son amant lorsqu'il lui a fait comprendre qu'un exil était sa seule chance de survie. Fermé et fuyant. Son incompréhension à elle. Sa rage et sa fureur lorsqu'il a expliqué qu'il s'était servie d'elle pour obtenir des informations. Informations qui ont permis à cet enflure de flic de coffrer pour trafic d'armes un ponte de l'Ira et un soldat. Son frère. Ce n'est pas une gifle qu'elle lui a balancé. C'est un crochet du droit. Ils étaient installés ensemble! Ils venaient de se fiancer! Et... il a menti sur tout?! Pour envoyer son presque beau -frère dans une geole irlandaise? Non. C'est impossible. Bien sur que l'Ira a additionné et remonté les traces laissées. Bien sur que l'Organisation sait qui a parlé et pourquoi. Que la participation de Niamh était involontaire n'a aucune importance. Elle est responsable. Au même titre qu'un certain policier anglais.
L'Irlandaise ne sait plus sourire. Ne connait plus la definition de l'insouciance. Et une serveuse comme cela... les clients, ils n'apprécient pas. Elle a beau se tenir la tête droite, la colone vertébrale imbrisable, son âme est un lambeau spectral. Son tempérament, qui n'avait jamais été très calme ou serein est devenu ingérable. Sa colère gronde et implose au moindre mot. l'Irlandaise en vient presque aux mains pour des remarques qui ne l'atteindraient pas autrement. Elle bouillonne d'une rage qu'elle ne parvient pas à évacuer. Ce n'est pas une surprise que lorsqu'elle parvient à être embauchée, elle est rapidement écartée. C'est une banshee effroyable. Pourtant... sur le plan charnel, elle ne manque pas d'occasion. Et elle les saisit toute. S'abrutissant dans une spirale de stupre et d'alcool qui ne parvient pas longtemps à faire taire ses voix. A peine quelques heures. Si son partenaire baise bien. Et encore.
Elle est sur une corde raide. Equilibriste en rupture. Ses factures s'accumulent. Niamh sait qu'elle doit prendre une décision et vite. Tirer le diable par la queue ne l'amuse plus. Pas plus que de coucher avec. Une annonce lui tourne en tête. A dossée à son sofa pourri, elle la relit. Une audition pour un job de danseuse. Elle a vérifié dans un cyber café, c'est pas un sex-shop ni un club de strip-tease. la Sylphide n'est pas encore tombée si bas. Refuse de l'envisager. Plutot rentrer en Irlande et faire face à l'Ira et à Catham. Mais devenir un jouet pour michetons? Le sang coulera avant. Et pas le sien. Un cabaret avec pignon sur rue, une reputation certes sulfureuse mais de standing. Une longue inspiration sur sa cigarette. Est ce qu'elle sait danser? Pas vraiment non. Est ce qu'elle sait se mettre en scène? Pas beaucoup plus. Est ce qu'elle a vraiment la motivation pour un emploi de ce calibre? Elle a déjà envie de vomir à l'idée de se déhancher devant les beaux yeux d'un connard. Est ce qu'elle a le choix? Non. Demain, elle ira à cette interview. Un long soupire. Elle est censée se fringuer comment, pour ce genre de situations? Merde. C'est pas comme si elle avait une garde robe étendue. Elle ira... comme elle pourra. Fuck. Fuck Fuck!!!!
Le lendemain ne la voit d'une humeur plus apaisée. C'est impossible depuis qu'elle a posé sur le pied sur le sol américain. Néanmoins, elle prend le temps. Le temps d'enfiler une courte robe noire qu'elle ajuste d'une large ceinture jaune. Des talons confortables et un perfecto de cuir qui a vu de meilleurs jours. Un maquillage soigneusement appliqué et de l'anti-cerne. Beaucoup d'anti-cerne. Elle n'essaie meme pas de discpliner sa masse de cheveux cuivre. Laissant les boucles en faire à leur caprice. C'est quelques minutes avant l'heure indiquée sur l'annonce qu'elle se présente à l'entrée du personnel, suivant les instructions détaillées. Quelques minutes agonisantes plus tard, Niamh se retrouve devant une femme qui a l'air aussi revèche que BabaYaga.
-Bonjour, j'ai rendez vous pour l'audition. Pourriez vous m'indiquer où je dois me rendre?
Il règne dans le lieu un brouhaha incessant, marque d'une ruche bien éveillée. Et il est évident qu'elle n'est pas la seule. D'autres femmes sont présentes, avec cet air un peu perdu de celles qui ne connaissent pas parfaitement leur environnement. Cependant, elles ont toutes l'air décidées d'en découdre et de ne pas perdre un seul pas de danse. Mais putain. Qu'est ce que je fous là. Dans cinq minutes, je me casse.
- Aeddan BarclayI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2426
Messages : 248
Date d'inscription : 23/04/2018
Avatar : Ben Barnes
Crédits : Moses. (avatar) crack in time (sign)
Autres comptes : Celeste & Freya
Âge du personnage : 39 ans
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Cabaret, art, trafic, machiavélique, violent
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Propriétaire du cabaret le Luxure
Études (passées ou en cours) : Etudes de commerce
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
&
Aeddan
Rage against the machine
La journée va être longue. Très longue. Et la sélection va être rude, difficile. Tu espères qu’elles ont prévu les mouchoirs car certaines ne seront pas admises. Tu as laissé tes employés préparer la salle de spectacle en salle d’audition ainsi que la scène. Elles passeront toutes une à une sur ce planché. Pendant une minute, elles devront se déhancher jusqu’à ce que tu sois subjugué. Tu es le seul à dire le dernier mot et elles le savent. Elles savent aussi que tu es intransigeant, que tu ne laisseras pas de seconde chance. Soit elles réussissent, soit elles ratent. Coup d’œil à l’heure, les portes vont bientôt s’ouvrir mais d’après tes hommes de main, la file d’attente est déjà longue. Tu soupires. C’est de ta faute après tout, c’est toi qui as eu l’idée de faire cette audition pour recruter de nouvelles têtes et remplacer celles qui partaient. Tu fais signe a l’un des gars d’ouvrir les portes. Que la fête commence.
Les nanas défilent sur la scène et tu lèves les yeux plusieurs fois avant d’en mettre une de côté. Ouais, ça fait un travail à la chaine mais tu t’en moques bien, elles auront oublié ce manque d’amabilité quand elles verront combien elles sont payées. Tu ne sais pas combien de fois, tu répètes que tu veux faire un spectacle et pas un numéro de clowns. Où est ce qu’elles ont bien pu apprendre à danser ? Complètement coincées alors que tu cherches des filles qui savent séduire. Tu manques de t’assommer contre la table voire contre le mur, tellement agacé par le manque de sérieux et de professionnalisme de certaines. Tu n’as plus vraiment de patience et les gamines auditionnées s’en prennent plein la tronche. Tant pis, elles se plaindront à leurs parents.
Y’en a encore combien à défiler devant toi ? Tu tournes la tête pour découvrir qu’il y a encore une masse de personne qui souhaite tenter leur chance. Mais tu jettes ton dévolu sur une rousse aux cheveux bouclés qui à l’air de se renseigner auprès d’une de tes employés, tu l’entends au loin répondre "B’jour. Ouais, c’est bien ici. Dans cette salle même. Va faire la queue, comme tout le monde." Tu grognes un peu à cause de cette employée un peu bourrue mais t’avais qu’elle qui pouvait rester toute la journée pour accueillir les nouvelles danseuses. Tu lui fais un signe pour qu’elle s’approche, pour qu’elle ne se sente plus agressée par l’employée. "Aeddan Barclay, propriétaire des lieux, enchanté !" lui lances-tu pour la mettre en confiance. Peut-être qu’elle est la danseuse qu’il te manque et tu ne voudrais pas qu’elle s’échappe maintenant. Tu lui tends la main pour qu’elle la serre puis une fois qu’elle s’est présentée, tu lui montres la scène, signe qu’elle peut s’y rendre dès qu’elle se sent prête.
Les nanas défilent sur la scène et tu lèves les yeux plusieurs fois avant d’en mettre une de côté. Ouais, ça fait un travail à la chaine mais tu t’en moques bien, elles auront oublié ce manque d’amabilité quand elles verront combien elles sont payées. Tu ne sais pas combien de fois, tu répètes que tu veux faire un spectacle et pas un numéro de clowns. Où est ce qu’elles ont bien pu apprendre à danser ? Complètement coincées alors que tu cherches des filles qui savent séduire. Tu manques de t’assommer contre la table voire contre le mur, tellement agacé par le manque de sérieux et de professionnalisme de certaines. Tu n’as plus vraiment de patience et les gamines auditionnées s’en prennent plein la tronche. Tant pis, elles se plaindront à leurs parents.
Y’en a encore combien à défiler devant toi ? Tu tournes la tête pour découvrir qu’il y a encore une masse de personne qui souhaite tenter leur chance. Mais tu jettes ton dévolu sur une rousse aux cheveux bouclés qui à l’air de se renseigner auprès d’une de tes employés, tu l’entends au loin répondre "B’jour. Ouais, c’est bien ici. Dans cette salle même. Va faire la queue, comme tout le monde." Tu grognes un peu à cause de cette employée un peu bourrue mais t’avais qu’elle qui pouvait rester toute la journée pour accueillir les nouvelles danseuses. Tu lui fais un signe pour qu’elle s’approche, pour qu’elle ne se sente plus agressée par l’employée. "Aeddan Barclay, propriétaire des lieux, enchanté !" lui lances-tu pour la mettre en confiance. Peut-être qu’elle est la danseuse qu’il te manque et tu ne voudrais pas qu’elle s’échappe maintenant. Tu lui tends la main pour qu’elle la serre puis une fois qu’elle s’est présentée, tu lui montres la scène, signe qu’elle peut s’y rendre dès qu’elle se sent prête.
CODAGE PAR AMIANTE AVATAR PAR evie
- InvitéInvité
Il fait une chaleur insupportable dans le hall de reception. Cela pépie dans tous les sens. Et avec une pointe de desespoir, Niamh s'appercoit rapidement que sa tenue ne convient pas. Les autres filles sont toutes en collant ou leggins, des fringues de danseuses quoi. Des vetements qui prouvent qu'elles savent un minimum dans quoi elles mettent les pieds. Elle est sur le point de reculer. De laisser tomber. Sauf que non. Malgré tout, elle abesoin de ce job. Enormement, et surtout, l'irlandaise ne sait pas abandoner lorsqu'elle a pris une décision. Elle a choisi de passer cette audition. Elle la passera!
La réponse de l'hotesse d'acceuil ne la rejouit pas. Cela ne fait qu'augmenter son impression d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine. Faire la queue. Ok. Et peut être regarder un peu comment se débrouillent les autres filles. Histoire d'avoir une idée de ce qu'elle devra faire. Une voix au timbre chocolat tiede qui résonne à son oreille. Son prénom est un baume. Bien sur, il pourrait être un simple caprice de ses parents, mais la douceur irlandaise chante. Un sourire sincère malgré sa tension apparait sur ses traits. Avant qu'elle n'entende la fin de sa phrase. Le propriétaire. C'est lui qu'elle va devoir impressionner. Et il y a dans ses prunelles une lueur lasse et blasée. Depuis combien d'heure voit il défiler des danseuses de toutes horizons? Elle, elle sait qu'elle ne tiendrait jamais! Cela serait d'un ennui insupportable!
-Niamh, Niamh O'Leary, le plaisir est pour moi. Merci de me donner cette opportunité.
Elle n'en dira pas plus. Sachant très bien que ce n'est pas dans ce domaine que ses compétences se réalisent le mieux. La ligne de ses épaules est tendue, sa démarche crispée. Il devient évident qu'elle n'est pas à l'aise. Qu'elle ne sait pas réellement comment occuper l'espace alors qu'elle s'approche de la scène et qu'elle monte dessus. Pas encore en première ligne. Non. Elle prendra quelques minutes pour boire de longues gorgées d'eaux. Puis avisant une serviette, elle la trempe généreusement avant de s'humecter la nuque. Chassant enfin cette sensation d'étouffement qui ne la quittait pas depuis le début. Peu à peu, la Sylphide se laisse porter par le rythme des auditions. Une musique, toujours la même. Une durée, toujours la même. Des styles, toujours différents. Elle prend une décision radicale. Niamh vire sa robe pour ne rester que dans ses collants opaques. Au fond de son sac, elle trouve un vieux tee shirt et le passe. Sa silhouette un peu trop voluptueuse se démarque de la sveltesse de ses concurrentes, mais c'est un peu tard pour s'en préoccuper. Mon royaume pour une cigarette. Puis l'espace devant elle se libère. La prochaine est appellée.
La prochaine, c'est elle. Ses yeux noisettes se ferment devant la violence des spots lumineux, mais qui ont l'avantage de dissimuler les regards qui vont la disséquer. C'est une improvisation totale. Une tentative de se glisser dans le rythme de la musique. Elle n'a plus rien à perdre. Luttant contre l'impression d'être absolument ridicule. Elle laisse son imagination prendre le relais. C'est facile! Elle est à Belfast. Elle danse pour Neill dans leur club préféré, c'est un vendredi soir sur la terre. Ils dansent, boivent un verre, vont faire l'amour un peu plus tard. Catham est en train de lever sa conquete pour la nuit. Ses mouvements sont plus fluides, plus naturelles. Plus languides, plus sensuels. Jusqu'à ce que la réalité la fracasse. Elle n'est pas en Irlande. Neill est une pourriture. Catham. Non. Sa concentration se déchire et implose en un millier de débris qui la lacère. Niamh perd pieds. Trébuche. Se tords vicieusement la cheville et tombe.
La réponse de l'hotesse d'acceuil ne la rejouit pas. Cela ne fait qu'augmenter son impression d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine. Faire la queue. Ok. Et peut être regarder un peu comment se débrouillent les autres filles. Histoire d'avoir une idée de ce qu'elle devra faire. Une voix au timbre chocolat tiede qui résonne à son oreille. Son prénom est un baume. Bien sur, il pourrait être un simple caprice de ses parents, mais la douceur irlandaise chante. Un sourire sincère malgré sa tension apparait sur ses traits. Avant qu'elle n'entende la fin de sa phrase. Le propriétaire. C'est lui qu'elle va devoir impressionner. Et il y a dans ses prunelles une lueur lasse et blasée. Depuis combien d'heure voit il défiler des danseuses de toutes horizons? Elle, elle sait qu'elle ne tiendrait jamais! Cela serait d'un ennui insupportable!
-Niamh, Niamh O'Leary, le plaisir est pour moi. Merci de me donner cette opportunité.
Elle n'en dira pas plus. Sachant très bien que ce n'est pas dans ce domaine que ses compétences se réalisent le mieux. La ligne de ses épaules est tendue, sa démarche crispée. Il devient évident qu'elle n'est pas à l'aise. Qu'elle ne sait pas réellement comment occuper l'espace alors qu'elle s'approche de la scène et qu'elle monte dessus. Pas encore en première ligne. Non. Elle prendra quelques minutes pour boire de longues gorgées d'eaux. Puis avisant une serviette, elle la trempe généreusement avant de s'humecter la nuque. Chassant enfin cette sensation d'étouffement qui ne la quittait pas depuis le début. Peu à peu, la Sylphide se laisse porter par le rythme des auditions. Une musique, toujours la même. Une durée, toujours la même. Des styles, toujours différents. Elle prend une décision radicale. Niamh vire sa robe pour ne rester que dans ses collants opaques. Au fond de son sac, elle trouve un vieux tee shirt et le passe. Sa silhouette un peu trop voluptueuse se démarque de la sveltesse de ses concurrentes, mais c'est un peu tard pour s'en préoccuper. Mon royaume pour une cigarette. Puis l'espace devant elle se libère. La prochaine est appellée.
La prochaine, c'est elle. Ses yeux noisettes se ferment devant la violence des spots lumineux, mais qui ont l'avantage de dissimuler les regards qui vont la disséquer. C'est une improvisation totale. Une tentative de se glisser dans le rythme de la musique. Elle n'a plus rien à perdre. Luttant contre l'impression d'être absolument ridicule. Elle laisse son imagination prendre le relais. C'est facile! Elle est à Belfast. Elle danse pour Neill dans leur club préféré, c'est un vendredi soir sur la terre. Ils dansent, boivent un verre, vont faire l'amour un peu plus tard. Catham est en train de lever sa conquete pour la nuit. Ses mouvements sont plus fluides, plus naturelles. Plus languides, plus sensuels. Jusqu'à ce que la réalité la fracasse. Elle n'est pas en Irlande. Neill est une pourriture. Catham. Non. Sa concentration se déchire et implose en un millier de débris qui la lacère. Niamh perd pieds. Trébuche. Se tords vicieusement la cheville et tombe.
- Aeddan BarclayI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 39 ans
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Cabaret, art, trafic, machiavélique, violent
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Propriétaire du cabaret le Luxure
Études (passées ou en cours) : Etudes de commerce
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
&
Aeddan
Rage against the machine
Ambiance tendue, pesante. C’est de ta faute. Homme exécrable qui pourrait dissuader plus d’une à rejoindre la scène. Mauvaise humeur qui se propage dans toute la salle et tes employés en fond même les frais. Ton papier se retrouve plus que raturé alors que les femmes défilent. Toutes ne te conviennent pas. Tu sais que les entrainements demandés sont rudes et certaines ne tiendront pas. Alors autant être cash et leur faire comprendre qu’elles n’ont pas leur place ici. Tu veux les meilleures et c’est tout. Et ce que tu penses percer dans les yeux de la jolie rousse qui vient d’apparaitre dans ton cabaret malgré le fait qu’elle ne soit pas très rassurée et sans doute un peu en colère à cause de celle qui l’a reçue en premier. Tu lui fais donc ton plus grand sourire pour l’accueillir et tenter de la rassurer un peu. Tu n’es pas certain que cela fonctionnera puisque toutes les danseuses qui sont présentes sont complètement stressées. Et tu l’as bien ressenti chez cette Niamh.
Petit hochement de tête tout en gardant ce sourire. Tu cherches à savoir ce qu’elle va te proposer comme danse tellement tu la trouves différente de toutes celles qui l’entourent. Elle n’a pas l’air d’être totalement dans son élément mais tu peux peut-être te tromper. "Je vous en prie…" Puis tu retournes t’asseoir à ta place. Celle du chef. Du juge. Redevenant très critique et très strict. Il est clair que tu sais ce que tu veux et tu sais très bien leur faire comprendre. D’ailleurs, la danseuse qui est se produit paie les pots cassés. Pauvre petit bout de femme qui cherchait juste à se faire un peu de sous, la voilà qui se récolte un "On vous rappelle." En soit, vous ne la rappellerez pas.
Puis vient le tour de cette femme au nom typiquement irlandais. Un sourire s’affiche à nouveau sur tes lèvres comme si tu cherchais à te faire bien voir alors que tu es un enfoiré depuis le début de l’audition. Elle monte sur scène, un peu chancelante. Est-ce que tu aurais espérer trop vite ? Peut-être bien. Et au final, c’est pire que ce que tu ne croyais. Elle n’a pas du tout le rythme dans la peau, son corps bouge mais ça ne te plait pas. Tu as presque envie de dire que c’est un massacre visuel. Surtout quand elle tombe. La pauvre Niamh fait complètement pitié. Et intérieurement, tu ne la remercies pas d’avoir gâché un instant de ta vie. Tu fais signe de couper la musique et ne prends même pas le temps de savoir si elle va bien. Elle aurait très bien pu se faire mal au moment de sa chute mais tu t’en fous royal. "C’est ça ?! C’est ça que tu oses me présenter ?!" Le ton monte, le regard se fait noir et la colère s’abat. Sur elle, pas sur toi.
Petit hochement de tête tout en gardant ce sourire. Tu cherches à savoir ce qu’elle va te proposer comme danse tellement tu la trouves différente de toutes celles qui l’entourent. Elle n’a pas l’air d’être totalement dans son élément mais tu peux peut-être te tromper. "Je vous en prie…" Puis tu retournes t’asseoir à ta place. Celle du chef. Du juge. Redevenant très critique et très strict. Il est clair que tu sais ce que tu veux et tu sais très bien leur faire comprendre. D’ailleurs, la danseuse qui est se produit paie les pots cassés. Pauvre petit bout de femme qui cherchait juste à se faire un peu de sous, la voilà qui se récolte un "On vous rappelle." En soit, vous ne la rappellerez pas.
Puis vient le tour de cette femme au nom typiquement irlandais. Un sourire s’affiche à nouveau sur tes lèvres comme si tu cherchais à te faire bien voir alors que tu es un enfoiré depuis le début de l’audition. Elle monte sur scène, un peu chancelante. Est-ce que tu aurais espérer trop vite ? Peut-être bien. Et au final, c’est pire que ce que tu ne croyais. Elle n’a pas du tout le rythme dans la peau, son corps bouge mais ça ne te plait pas. Tu as presque envie de dire que c’est un massacre visuel. Surtout quand elle tombe. La pauvre Niamh fait complètement pitié. Et intérieurement, tu ne la remercies pas d’avoir gâché un instant de ta vie. Tu fais signe de couper la musique et ne prends même pas le temps de savoir si elle va bien. Elle aurait très bien pu se faire mal au moment de sa chute mais tu t’en fous royal. "C’est ça ?! C’est ça que tu oses me présenter ?!" Le ton monte, le regard se fait noir et la colère s’abat. Sur elle, pas sur toi.
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