YESTERDAY'S NEWS |48
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poppy & @aeddan barclay
the touch of evil
elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. elle ne peut se défaire de ce goût de terreur dans sa bouche. c’est une sensation qui lui est étrangère. poppy est de nature téméraire, rien ne l’effraie jamais. en tout cas, pas depuis qu’elle a laisser tomber les petites roulettes sur son vélo. mais là, ce qu’elle ressent est brutal, primitif : l’impression désagréable d’avoir trouvé plus fort que soi et la volonté presque irrépressible de fuir. elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. elle le revoit, les yeux brillants dans la pénombre et sa violence qui se déchaîne sur cet inconnu qui, sans l’intervention d’un diable en costume, aurait dévoré poppy toute crue. dans sa tête, l’effroi se bat avec la mansuétude. la raison hurle au crime, la curiosité murmure d’aller plus loin, d’en voir un peu plus : tenter le démon pour le faire changer. ou simplement lui dire merci. elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. elle l’a entendu des centaines de fois déjà. il passe souvent à la boutique d’antiquaire de jade. il ne lui a jamais fait peur avant, il lui a toujours rendu ses sourires, avant. et maintenant, c’est un peu comme un masque qui s’écroule et c’est une pensée sinistre que de se dire qu’il nous arrive de prendre le thé avec nos harpies. et ce n’est pas comme si poppy est totalement fermée aux ténèbres de ce monde. idéaliste, oui. idiote, oui ; mais beaucoup moins. mais c’est tout un univers entre entendre parler des petits secrets des allées sombres et en voir un en couleurs haute-définition. et si elle pouvait y faire quelque chose ? elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. elle a envie d’aller le voir. ça n’a rien de raisonnable. mais de raisonnée, on ne qualifie pas poppy. sans qu’elle puisse se l’expliquer, elle désire toucher l’obscurité du doigt : regarder droit dans les yeux de l’abysse et la défier de ne pas changer. elle veut répandre sa lumière. comme toujours, elle est prête à plonger à pieds joints et jusqu’au cou dans cette énigme qui n’est pas la sienne. c’est qu’elle veut sauver le monde. poppy veut sauver le monde. elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. maintenant, elle le connait par cœur et les coordonnées qui vont avec aussi. ce ne sont pas celles d’une maison. un lieu public, alors ? tant mieux, si elle y va, sous les yeux d’une foule, elle ne risquerait rien. si elle y va. si elle y va. si elle y va. elle va y aller. elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. entre ses mains, elle serre et froisse la copie de la page qu’elle a faite à la boutique. elle n’en avait pas besoin, mais la sensation du papier entre ses doigts la rassure. là voilà au cabaret d’un homme qu’elle ne devrait pas chercher. et maintenant, que faire? autour d’elle, tout lui semble étranger. c’est comme être entrée dans un ailleurs auquel elle ne comprend rien. elle s’approche du bar, demande des renseignements. « … bonsoir, je cherche quelqu’un, vous pouvez me renseigner? » on ne lui répond pas, on ne la regarde pas non plus. ici, son halo naturel est fade. sa lumière n’impressionne personne. on ne la remarque même pas. elle fait demi-tour, soudainement convaincue que cette idée n’est pas si bonne. et sur le chemin de la sortie, inattentive, elle manque de percuter quelqu’un. « oh, je suis désolée, je ne regardai pas… » elle lève les yeux, la bouche ouverte, sa phrase laissée en suspens. aeddan barclay la regarde. prononcez le nom du diable et il arrive au galop. « salut. » poppy s’embarrasse, ça ne lui ressemble pas. « je venais pour vous remercier pour l’autre jour… uhm… je suis l’employée de la boutique d’antiquaire… la fille de l’allée. » elle hésite. d’habitude, elle ne prend jamais la peine de se replacer dans la mémoire des autres, toujours persuadée ne pas avoir été oubliée. mais aujourd’hui, le rapport de force n’est pas en sa faveur. « je m’appelle persephone. » elle donne son prénom en entier. la situation en serait presque ironique : persephone, déesse du printemps, symbole de lumière et épouse d’hadès, roi des enfers. « puisque je suis venue pour… je vous remercie. sans vous, ce jour-là… enfin vous voyez. » elle sourit. frappez à la porte du diable, il vous ouvre. si vous ne fuyez pas, il vous invitera peut-être à entrer.AVENGEDINCHAINS
elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. elle ne peut se défaire de ce goût de terreur dans sa bouche. c’est une sensation qui lui est étrangère. poppy est de nature téméraire, rien ne l’effraie jamais. en tout cas, pas depuis qu’elle a laisser tomber les petites roulettes sur son vélo. mais là, ce qu’elle ressent est brutal, primitif : l’impression désagréable d’avoir trouvé plus fort que soi et la volonté presque irrépressible de fuir. elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. elle le revoit, les yeux brillants dans la pénombre et sa violence qui se déchaîne sur cet inconnu qui, sans l’intervention d’un diable en costume, aurait dévoré poppy toute crue. dans sa tête, l’effroi se bat avec la mansuétude. la raison hurle au crime, la curiosité murmure d’aller plus loin, d’en voir un peu plus : tenter le démon pour le faire changer. ou simplement lui dire merci. elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. elle l’a entendu des centaines de fois déjà. il passe souvent à la boutique d’antiquaire de jade. il ne lui a jamais fait peur avant, il lui a toujours rendu ses sourires, avant. et maintenant, c’est un peu comme un masque qui s’écroule et c’est une pensée sinistre que de se dire qu’il nous arrive de prendre le thé avec nos harpies. et ce n’est pas comme si poppy est totalement fermée aux ténèbres de ce monde. idéaliste, oui. idiote, oui ; mais beaucoup moins. mais c’est tout un univers entre entendre parler des petits secrets des allées sombres et en voir un en couleurs haute-définition. et si elle pouvait y faire quelque chose ? elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. elle a envie d’aller le voir. ça n’a rien de raisonnable. mais de raisonnée, on ne qualifie pas poppy. sans qu’elle puisse se l’expliquer, elle désire toucher l’obscurité du doigt : regarder droit dans les yeux de l’abysse et la défier de ne pas changer. elle veut répandre sa lumière. comme toujours, elle est prête à plonger à pieds joints et jusqu’au cou dans cette énigme qui n’est pas la sienne. c’est qu’elle veut sauver le monde. poppy veut sauver le monde. elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. maintenant, elle le connait par cœur et les coordonnées qui vont avec aussi. ce ne sont pas celles d’une maison. un lieu public, alors ? tant mieux, si elle y va, sous les yeux d’une foule, elle ne risquerait rien. si elle y va. si elle y va. si elle y va. elle va y aller. elle fixe le nom sur le carnet d’adresse. entre ses mains, elle serre et froisse la copie de la page qu’elle a faite à la boutique. elle n’en avait pas besoin, mais la sensation du papier entre ses doigts la rassure. là voilà au cabaret d’un homme qu’elle ne devrait pas chercher. et maintenant, que faire? autour d’elle, tout lui semble étranger. c’est comme être entrée dans un ailleurs auquel elle ne comprend rien. elle s’approche du bar, demande des renseignements. « … bonsoir, je cherche quelqu’un, vous pouvez me renseigner? » on ne lui répond pas, on ne la regarde pas non plus. ici, son halo naturel est fade. sa lumière n’impressionne personne. on ne la remarque même pas. elle fait demi-tour, soudainement convaincue que cette idée n’est pas si bonne. et sur le chemin de la sortie, inattentive, elle manque de percuter quelqu’un. « oh, je suis désolée, je ne regardai pas… » elle lève les yeux, la bouche ouverte, sa phrase laissée en suspens. aeddan barclay la regarde. prononcez le nom du diable et il arrive au galop. « salut. » poppy s’embarrasse, ça ne lui ressemble pas. « je venais pour vous remercier pour l’autre jour… uhm… je suis l’employée de la boutique d’antiquaire… la fille de l’allée. » elle hésite. d’habitude, elle ne prend jamais la peine de se replacer dans la mémoire des autres, toujours persuadée ne pas avoir été oubliée. mais aujourd’hui, le rapport de force n’est pas en sa faveur. « je m’appelle persephone. » elle donne son prénom en entier. la situation en serait presque ironique : persephone, déesse du printemps, symbole de lumière et épouse d’hadès, roi des enfers. « puisque je suis venue pour… je vous remercie. sans vous, ce jour-là… enfin vous voyez. » elle sourit. frappez à la porte du diable, il vous ouvre. si vous ne fuyez pas, il vous invitera peut-être à entrer.
- Aeddan BarclayI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2428
Messages : 248
Date d'inscription : 23/04/2018
Avatar : Ben Barnes
Crédits : Moses. (avatar) crack in time (sign)
Autres comptes : Celeste & Freya
Âge du personnage : 39 ans
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Cabaret, art, trafic, machiavélique, violent
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Propriétaire du cabaret le Luxure
Études (passées ou en cours) : Etudes de commerce
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
poppy & aeddan
the touch of evil
Tu sors du hangar, le sourire aux lèvres, satisfait d’avoir puni le traitre, le mauvais joueur qui n’a pas payé à l’heure. Tu remets ta veste de costume après t’être essuyé les mains. Faire disparaitre toute preuve d’une violence sans nom, d’une torture maitrisée pour faire plier celui qui la méritait. Accompagné de tes hommes de mains, vous reprenez la voiture pour rentrer, laissant pour mort le gars qui a tenté de te voler. Vous rentrez au Luxure, laissant un silence plané tout le long du trajet. Tu réfléchis, tu penses déjà au prochain coup monté. L’abruti qui est en train de crever t’a donné une idée pour les prochains tableaux à voler. Tu n’annonces rien à tes gars, ils ne sont que des mercenaires, des gros bras. Ils sont là pour tuer, pas pour voler. Tu as besoin de maitres en la matière pour réaliser ce genre de casses, difficiles à exécuter.
La voiture s’arrête, vous êtes arrivez. Les gars sortent, te laissant seul, le temps pour toi de passer un coup de téléphone important. Puis tu quittes le véhicule fièrement, te donnant l’allure d’un paon. Les gars sont déjà tous rentrés, surement pour batifoler avec les serveuses ou les danseuses. Tant qu’ils draguent et ne touches pas, ça te va. Tu entres dans ton entre, dans ton repère. Le loup retourne dans sa tanière. Tu t’apprêtes à descendre les quelques marches quand une blondeur qui fait tache se cogne contre toi. Tu t’apprêtes à gronder mais ce visage angélique, tu le reconnais, te laissant interloqué. Qu’est ce qu’elle peut bien faire là celle là ? Pourquoi est-elle venue se perdre au Luxure ? Elle a envie de danser ? De se trémousser ? Parce que si c’est ça qu’elle cherche, tu peux tout de suite lui refiler un costume à paillettes et la mettre sur le devant de la scène sans aucune gêne.
La brave petite qui vient te remercier, tu lui offres un sourire que l’on pourrait qualifier de carnassier. Si elle savait dans quoi elle s’embarquait en venant ici. "Je me souviens de toi, oui…" Bien sûr que tu te souviens d’elle, autant que tu te rappelles des supplies de son bourreau. Une violence qui aurait du la traumatiser, qui aurait du lui retirer tout envie de trainer mais apparemment pas assez. L’innocente gamine qui te donne son prénom devient d’un coup déesse d’une version moderne du mythe grec. La pauvre enfant se trouve aux portes du royaume d’Hadès. "Comment tu as trouvé l’adresse ?" demandes-tu d’un coup. "Fallait pas te donner tout ce mal pour me remercier." Mais maintenant qu’elle est là, tu ne vas pas te faire prier pour lui montrer tous les vices de ce monde plein de cruauté. "Viens je t’offre un verre." La mettre en confiance pour attiser sa curiosité. Un bras qui passe par-dessus son épaule et tu l’invites à entrer dans ton repère malfamé.
AVENGEDINCHAINS
Tu sors du hangar, le sourire aux lèvres, satisfait d’avoir puni le traitre, le mauvais joueur qui n’a pas payé à l’heure. Tu remets ta veste de costume après t’être essuyé les mains. Faire disparaitre toute preuve d’une violence sans nom, d’une torture maitrisée pour faire plier celui qui la méritait. Accompagné de tes hommes de mains, vous reprenez la voiture pour rentrer, laissant pour mort le gars qui a tenté de te voler. Vous rentrez au Luxure, laissant un silence plané tout le long du trajet. Tu réfléchis, tu penses déjà au prochain coup monté. L’abruti qui est en train de crever t’a donné une idée pour les prochains tableaux à voler. Tu n’annonces rien à tes gars, ils ne sont que des mercenaires, des gros bras. Ils sont là pour tuer, pas pour voler. Tu as besoin de maitres en la matière pour réaliser ce genre de casses, difficiles à exécuter.
La voiture s’arrête, vous êtes arrivez. Les gars sortent, te laissant seul, le temps pour toi de passer un coup de téléphone important. Puis tu quittes le véhicule fièrement, te donnant l’allure d’un paon. Les gars sont déjà tous rentrés, surement pour batifoler avec les serveuses ou les danseuses. Tant qu’ils draguent et ne touches pas, ça te va. Tu entres dans ton entre, dans ton repère. Le loup retourne dans sa tanière. Tu t’apprêtes à descendre les quelques marches quand une blondeur qui fait tache se cogne contre toi. Tu t’apprêtes à gronder mais ce visage angélique, tu le reconnais, te laissant interloqué. Qu’est ce qu’elle peut bien faire là celle là ? Pourquoi est-elle venue se perdre au Luxure ? Elle a envie de danser ? De se trémousser ? Parce que si c’est ça qu’elle cherche, tu peux tout de suite lui refiler un costume à paillettes et la mettre sur le devant de la scène sans aucune gêne.
La brave petite qui vient te remercier, tu lui offres un sourire que l’on pourrait qualifier de carnassier. Si elle savait dans quoi elle s’embarquait en venant ici. "Je me souviens de toi, oui…" Bien sûr que tu te souviens d’elle, autant que tu te rappelles des supplies de son bourreau. Une violence qui aurait du la traumatiser, qui aurait du lui retirer tout envie de trainer mais apparemment pas assez. L’innocente gamine qui te donne son prénom devient d’un coup déesse d’une version moderne du mythe grec. La pauvre enfant se trouve aux portes du royaume d’Hadès. "Comment tu as trouvé l’adresse ?" demandes-tu d’un coup. "Fallait pas te donner tout ce mal pour me remercier." Mais maintenant qu’elle est là, tu ne vas pas te faire prier pour lui montrer tous les vices de ce monde plein de cruauté. "Viens je t’offre un verre." La mettre en confiance pour attiser sa curiosité. Un bras qui passe par-dessus son épaule et tu l’invites à entrer dans ton repère malfamé.
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