YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Baiser ou manger, il faut choisir.
Baiser ou manger, il faut choisir.
ROMAN&MICAH
Baiser ou manger, il faut choisir.
ROMAN&MICAH
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Les mains fourrées, profondément dans les poches, adossé au mur. Tu regardes les gens passer, t'es bon qu'à ça, de toute façon. Tu fais que ça de toutes tes journées, toi, en fait. T'essayes de deviner la vie des gens. Y'en a des petits, des grands, des gros, des maigres, des beaux, des moches, des pressés, des lents. Plein de sortes de personnes. C'est intéressant. Tu repères les plus riches, histoire de voir les bons plans, si jamais t'as besoin de fouiller dans des poches, un jour. Comme aujourd'hui, par exemple. T'as rien mangé depuis hier, tu commences à avoir un peu beaucoup faim. Trop faim, même. Tu marches lentement dans la rue, à la recherche d'un petit magasin, histoire de pouvoir te nourrir.
Une fois entré dans le magasin, tu parcours les rayons, l'air de rien, en sifflotant, comme un humain lambda. Tu regardes les sandwichs, t'en repères un au poulet, nikel. Tu fais mine de choisir, tu regardes un peu, tu fais genre d'hésiter. C'est comme ça, qu'on se fait pas chopper, en agissant normalement. Si t'arrives que tu rentres et que tu ressorts direct, c'est comme ça qu'on se fait repérer et capter direct. Les gens normaux regardent, il matent les prix, les différents choix etc. Tu attrapes une petite bouteille d'eau, tu surveilles que personne ne te vois, et hop, tu te la rentres dans le boxer. Ni vu ni connu, on dirait juste que t'as un gros zgeg, pour une fois. C'est pratique, les joggings, on peut cacher v'la les trucs, dessous. Tu attrapes finalement le sandwich que t'as repéré, tu le cales à coté de la bouteille d'eau. Pis tu fais finalement genre que rien ne t’intéresse, dans ce magasin. Tu ressors doucement.
Merde!
Ça sonne!
L'antivol du magasin s'est déclenché, alors là tu cours comme un dératé, sans t’arrêter. Tu regardes vite fait, un coup d’œil derrière toi. Personne te suit, c'est bon. Ouf! Tu t’arrêtes et tu rentres dans le parc. Tu vas pouvoir déjeuner tranquillement. Y'a un beau gosse là-bas, en train de lire, sur un banc. Tu sors le sandwich et ta bouteille de ton boxer et tu t'approches de l'homme. Il est carrément canon, en fait! Tu siffles d'admiration en le matant. Tu t’assoies à côté de lui, mine de rien, en posant l'eau et le pain à coté de toi. T'es un peu essoufflé, du coup t'attends un peu, de récupérer une respiration normale et tu lui dis, "Salut beau gosse, moi c'est Micah. Et toi?", t'as un petit sourire joueur, sur le coin des lèvres. Un petit sourire que tu espères plutôt charmeur. "Tu fais quoi de beau, sur ce banc, tout seul?", que tu lui demandes en mangeant un morceau de ton sandwich, si durement gagné. Ça fait vraiment du bien, de manger. C'est dingue.
Une fois entré dans le magasin, tu parcours les rayons, l'air de rien, en sifflotant, comme un humain lambda. Tu regardes les sandwichs, t'en repères un au poulet, nikel. Tu fais mine de choisir, tu regardes un peu, tu fais genre d'hésiter. C'est comme ça, qu'on se fait pas chopper, en agissant normalement. Si t'arrives que tu rentres et que tu ressorts direct, c'est comme ça qu'on se fait repérer et capter direct. Les gens normaux regardent, il matent les prix, les différents choix etc. Tu attrapes une petite bouteille d'eau, tu surveilles que personne ne te vois, et hop, tu te la rentres dans le boxer. Ni vu ni connu, on dirait juste que t'as un gros zgeg, pour une fois. C'est pratique, les joggings, on peut cacher v'la les trucs, dessous. Tu attrapes finalement le sandwich que t'as repéré, tu le cales à coté de la bouteille d'eau. Pis tu fais finalement genre que rien ne t’intéresse, dans ce magasin. Tu ressors doucement.
Merde!
Ça sonne!
L'antivol du magasin s'est déclenché, alors là tu cours comme un dératé, sans t’arrêter. Tu regardes vite fait, un coup d’œil derrière toi. Personne te suit, c'est bon. Ouf! Tu t’arrêtes et tu rentres dans le parc. Tu vas pouvoir déjeuner tranquillement. Y'a un beau gosse là-bas, en train de lire, sur un banc. Tu sors le sandwich et ta bouteille de ton boxer et tu t'approches de l'homme. Il est carrément canon, en fait! Tu siffles d'admiration en le matant. Tu t’assoies à côté de lui, mine de rien, en posant l'eau et le pain à coté de toi. T'es un peu essoufflé, du coup t'attends un peu, de récupérer une respiration normale et tu lui dis, "Salut beau gosse, moi c'est Micah. Et toi?", t'as un petit sourire joueur, sur le coin des lèvres. Un petit sourire que tu espères plutôt charmeur. "Tu fais quoi de beau, sur ce banc, tout seul?", que tu lui demandes en mangeant un morceau de ton sandwich, si durement gagné. Ça fait vraiment du bien, de manger. C'est dingue.
- InvitéInvité
Je tenais Nikolaï par la main. Il tire. « Vite Papa ! Vite ! ». Nous arrivâmes au parc. Nous passâmes le porche d’entrée. Il lâcha ma main. Il se mit à ‘courir’ en titubant légèrement. Sans tomber. Il arriva à hauteur du petit cheval à ressort. Comme un grand – Quelle fierté – il grimpa dessus et commença à se balança en criant : « Papa ! Regarde ! ». Je le vis très bien ! Il était magnifique… Tout simplement. Ma réussite. Celle de Stella. Notre trésor. Je lui souriais. J’immortalisais l’instant. Je sortis un appareil photo jetable. Je pris le petit cavalier, fier comme un paon. Dernière photo de la pellicule. J’irais faire développer les photographies.
Tandis qu’il s’amusait, je m’installais sur le banc le plus proche. Ainsi, je pouvais veiller sur lui. Je sortis du sac un bouquin. J’ouvris à la page à laquelle je m’étais arrêté. Un thriller. Palpitant. De temps en temps, Nikolaï m’interpelait. Je levais les yeux de mon livre et l’observait. Une vraie lumière. Je me replongeais dans ma lecture. Passionnante.
Je ne savais pas depuis combien de temps nous étions au parc, quand je sentis quelqu’un prendre place à mes côtés. Regard vers Nikolaï, puis à niveau vers mon livre. Je fis comme si de rien n’était. Concentré sur ma lecture. Finalement, il s’adressa à moi. Beau gosse. Sur quel fanfaron étais-je tombé ? J’écarquillai les yeux sans pour autant me tourner vers lui. Micah. Il continuait à discuter, me demandant ce que je faisais seul sur ce banc. Je levais les yeux de mon bouquin, regard vers Nikolaï. A présent, il jouait avec une petite fille. Parfait. Je basculai la tête vers Micah…
‘Oh mon Dieu’ fut la première pensée qui me vint à l’esprit. Je restais impassible. Une question me vint ensuite à l’esprit ‘Mais pourquoi ?’ Je restais silencieux face à cette surprise. Ne sachant que dire. J’avais même oublié sa première question, obnubilé par son physique particulier. Atypique. Bigarré. « Euh… » Silence. Long. « Roman » Lâchai-je finalement. Respiration. Quelle était la question suivante ? Aucune idée. Je ne savais pas, je ne savais plus. Perdu au milieu de cet océan de couleurs. Qui me parlait ? Qui étais-je ?
Soudain, j’entendis une voix familière interrogative : « Papa ? ». Nikolaï. ‘Viens aider Papa mon fils !’ Les paroles me manquaient. Nikolaï était le sauveur de la situation embarrassante dans laquelle j’étais. ‘Je t’aime mon fils ! Je t’aime ! Viens faire un câlin’ « Pourquoi Monsieur tête arc en ciel ? » Silence. « Pourquoi Monsieur tout peint ? ». Silence. « Beuuurk ! ». ‘Merci mon fils !’ Ses propos arrivaient finalement à mon cerveau… ‘Non ! Non ! Non ! Nikolaï non ! POURQUOI ? Pas ça ! Tu n’aides pas Papa là ! Tu l’enfonces !’. Que pouvais-je faire après cela ! « Nikolaï ! On ne fait pas ça ! ». Silence. « Je suis désolé ! Il s’agit de mon fils… » Silence. « Vous l’aurez compris ! ». Je ne suis pas seul au parc.
Tandis qu’il s’amusait, je m’installais sur le banc le plus proche. Ainsi, je pouvais veiller sur lui. Je sortis du sac un bouquin. J’ouvris à la page à laquelle je m’étais arrêté. Un thriller. Palpitant. De temps en temps, Nikolaï m’interpelait. Je levais les yeux de mon livre et l’observait. Une vraie lumière. Je me replongeais dans ma lecture. Passionnante.
Je ne savais pas depuis combien de temps nous étions au parc, quand je sentis quelqu’un prendre place à mes côtés. Regard vers Nikolaï, puis à niveau vers mon livre. Je fis comme si de rien n’était. Concentré sur ma lecture. Finalement, il s’adressa à moi. Beau gosse. Sur quel fanfaron étais-je tombé ? J’écarquillai les yeux sans pour autant me tourner vers lui. Micah. Il continuait à discuter, me demandant ce que je faisais seul sur ce banc. Je levais les yeux de mon bouquin, regard vers Nikolaï. A présent, il jouait avec une petite fille. Parfait. Je basculai la tête vers Micah…
‘Oh mon Dieu’ fut la première pensée qui me vint à l’esprit. Je restais impassible. Une question me vint ensuite à l’esprit ‘Mais pourquoi ?’ Je restais silencieux face à cette surprise. Ne sachant que dire. J’avais même oublié sa première question, obnubilé par son physique particulier. Atypique. Bigarré. « Euh… » Silence. Long. « Roman » Lâchai-je finalement. Respiration. Quelle était la question suivante ? Aucune idée. Je ne savais pas, je ne savais plus. Perdu au milieu de cet océan de couleurs. Qui me parlait ? Qui étais-je ?
Soudain, j’entendis une voix familière interrogative : « Papa ? ». Nikolaï. ‘Viens aider Papa mon fils !’ Les paroles me manquaient. Nikolaï était le sauveur de la situation embarrassante dans laquelle j’étais. ‘Je t’aime mon fils ! Je t’aime ! Viens faire un câlin’ « Pourquoi Monsieur tête arc en ciel ? » Silence. « Pourquoi Monsieur tout peint ? ». Silence. « Beuuurk ! ». ‘Merci mon fils !’ Ses propos arrivaient finalement à mon cerveau… ‘Non ! Non ! Non ! Nikolaï non ! POURQUOI ? Pas ça ! Tu n’aides pas Papa là ! Tu l’enfonces !’. Que pouvais-je faire après cela ! « Nikolaï ! On ne fait pas ça ! ». Silence. « Je suis désolé ! Il s’agit de mon fils… » Silence. « Vous l’aurez compris ! ». Je ne suis pas seul au parc.
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