YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
J’adorais mon boulot. Genre, vraiment. Je vivais littéralement ma vie de rêve. Malgré mes frasques de jeunesse, j’avais réussi à remonter la pente, c’était certain. J’avais fait les honneurs de l’armée avant de causer une déception inégalable en m’allant retrouver mon boss actuel. A présent, j’étais un fier Marshall dans l’exercice de mes fonctions… à être en planque. Je détestais être en planque. Rester immobile et surveiller une stupide porte pendant des heures et des heures et faire des rapports complètement inutiles à mon chef, manger par intermittence et avoir mal au cul m’insupportais au plus haut point. Le pire, c’était que la plupart du temps ça servait à rien parce que le suspect quittait sa résidence par l’arrière ou alors pile lorsque j’allais m’acheter à manger puisque j’étais tout seul à être en planque ! Normal… puisque je n’avais pas de partenaire. J’étais le seul Marshall du Bureau de Sam Kage à être seul. Et honnêtement, c’était la merde. Moi aussi j’avais besoin de discuter de sujets stupides avec mon partenaire, à faire des blagues vaseuses mais non, au lieu de ça, j’étais dans un superbe et pas du tout discret Mercedes GLA noir attendre qu’un dealer montre le bout de son nez pour que je puisse déchainer les feux des sirènes bleues sur lui.
Si ce type était un minimum intelligent, il remarquerait le 4x4 et s’enfuirait à toutes jambes.
Je soupirais et collai la tête contre le volant de la voiture. J’en avais marre. Ca faisait des jours que j’étais là. J’avais besoin de distraction. J’avais besoin de chocolat. Un Grande, chocolat noisette avec de la cannelle sur la chantilly. J’avais besoin d’un Starbucks. Alors fuck-off le protocole.
J’attrapai mon portable et envoyai ma demande relève à mon chef. J’attendis quelques minutes avant de recevoir une réponse positive de sa part. Dieu soit loué, il était de bonne humeur. J’avais de la chance. S’il ne l’avait pas été, il m’avait appelé et rappelé que je n’étais juste qu’un chewing-gum dégueulasse collé sous l’une des semelles des nouvelles chaussures que son sublime mari lui aurait récemment offert. Personne ne voulait subir les foudres de Kage et moi encore moins.
J’attendis que la voiture de mes collègues s’affichent dans mon rétroviseur pour démarrer et filer aussi vite que je le pouvais. Qu’importe la circulation, je zigzaguais entre les voitures afin de me retrouver au plus vite sur une rue principale. C’était toujours le plus rapide lorsqu’on voulait traverser LA en se privant des joies du tourisme.
Je repérais une enseigne sur Bervely et j’allais me garer pile devant, empêchant une autre voiture de se garer là. Dommage. En descendant je lui fis un clin d’œil avant de pointer le bout de ma langue et d’entrer dans le saint des saints.
Je me rangeai sagement dans la file, les mains sur mes hanches, laissant briller mon badge à la lumière du jour. Protocolairement, il aurait dû être accroché à mon cou, mais j’avais oublié la cordelette dans l’autre voiture et n’avais pas pu la récupérer avant que je change de véhicule. Et comme je n’étais pas encore repassé au bureau, je n’avais pas eu la possibilité d’en prendre une autre.
Je sentis une présence hostile dans mon dos, ce qui tira un léger sourire sur les lèvres. Un homme mécontent, genre… très mécontent. Sans doute celui à qui je venais de piquer la place de parking. Mmh… j’espérais juste qu’il soit beau sinon ce ne serait pas intéressant.
Je rabattis les pans de mon manteau et mis les mains dans mes poches, position que j’adoptais quand j’allais faire mon gamin, et commençai à me balancer légèrement d’avant en arrière. Enfin quelque chose qui allait m’intéresser.
Si ce type était un minimum intelligent, il remarquerait le 4x4 et s’enfuirait à toutes jambes.
Je soupirais et collai la tête contre le volant de la voiture. J’en avais marre. Ca faisait des jours que j’étais là. J’avais besoin de distraction. J’avais besoin de chocolat. Un Grande, chocolat noisette avec de la cannelle sur la chantilly. J’avais besoin d’un Starbucks. Alors fuck-off le protocole.
J’attrapai mon portable et envoyai ma demande relève à mon chef. J’attendis quelques minutes avant de recevoir une réponse positive de sa part. Dieu soit loué, il était de bonne humeur. J’avais de la chance. S’il ne l’avait pas été, il m’avait appelé et rappelé que je n’étais juste qu’un chewing-gum dégueulasse collé sous l’une des semelles des nouvelles chaussures que son sublime mari lui aurait récemment offert. Personne ne voulait subir les foudres de Kage et moi encore moins.
J’attendis que la voiture de mes collègues s’affichent dans mon rétroviseur pour démarrer et filer aussi vite que je le pouvais. Qu’importe la circulation, je zigzaguais entre les voitures afin de me retrouver au plus vite sur une rue principale. C’était toujours le plus rapide lorsqu’on voulait traverser LA en se privant des joies du tourisme.
Je repérais une enseigne sur Bervely et j’allais me garer pile devant, empêchant une autre voiture de se garer là. Dommage. En descendant je lui fis un clin d’œil avant de pointer le bout de ma langue et d’entrer dans le saint des saints.
Je me rangeai sagement dans la file, les mains sur mes hanches, laissant briller mon badge à la lumière du jour. Protocolairement, il aurait dû être accroché à mon cou, mais j’avais oublié la cordelette dans l’autre voiture et n’avais pas pu la récupérer avant que je change de véhicule. Et comme je n’étais pas encore repassé au bureau, je n’avais pas eu la possibilité d’en prendre une autre.
Je sentis une présence hostile dans mon dos, ce qui tira un léger sourire sur les lèvres. Un homme mécontent, genre… très mécontent. Sans doute celui à qui je venais de piquer la place de parking. Mmh… j’espérais juste qu’il soit beau sinon ce ne serait pas intéressant.
Je rabattis les pans de mon manteau et mis les mains dans mes poches, position que j’adoptais quand j’allais faire mon gamin, et commençai à me balancer légèrement d’avant en arrière. Enfin quelque chose qui allait m’intéresser.
- InvitéInvité
« Putain ! Je dois aller récupérer Nicolaï ! Il ne te reste plus qu’à ranger les flûtes dans leurs cartons respectifs ! » Dis-je à mon acolytes. Je suis en sueur, je coule l’eau. La réception de mariage s’est prolongée tard dans l’après-midi. Je n’ai pas vu le temps passer. J’ai les bras en feu à force de servir champagne et petits fours. Dans ce travail, nous sommes en binôme. Je fais équipe avec Priam. Pas toujours évident en fonction des aléas de la vie de chacun, mais aujourd’hui, tout c’est bien imbriqué, aucun faux pas de notre part. Nous formons un binôme parfait (ou presque). Tandis que je retire la veste de mon uniforme de travail, je lui glisse un « Merci Priam, je te rendrais la pareille ! ». Je lui tapote amicalement l’épaule avant de me faufiler au dehors de la salle. Je jette un regard au cadran de ma montre. 16h18. J’aurais dû aller chercher Nicolaï depuis près d’une heure. Heureusement que la baby-sitter n’est pas trop gourmande niveau tarif. Heureusement que mes extras valent le coup.
J’appuie sur le champignon pour arriver à l’heure chez la baby-sitter. Je crois qu’à un moment donné, j’ai dû griller un feu. Par chance, je n’ai pas entendu le son caractéristique d’un gyrophare de la police de LA. Je suis fatigué, je ne veux plus qu’une chose : récupérer Nicolaï et retourné à la maison avec mon fils. Je suis tellement fatigué. J’emprunte Beverly Boulevard. La circulation est dense. De l’autre côté du boulevard, je vois le Starbucks, son enseigne lumineuse. Tout à coup, l’appel de la caféine est plus fort. « Bordel ! Je suis en retard ! Tant pis ! » Père indigne. Avant de récupérer mon fils, je dois déconnecter. Un moment. Rien de tel qu’une boisson chaude. Avec ma voiture je dépasse l’enseigne. Elle s’éloigne dans mon rétroviseur. Soudain, je bifurque à droite, et m’arrête devant un portail afin de faire demi-tour. Mes pneus crissent. Je prends la route à sens inverse. Comme un miracle, je vois une place se libérer juste devant le café. C’est mon jour de chance. Il y des jours comme ça où la roue tourne. Ma journée n’est peut-être pas aussi pourrie que ce que je pense. Je vais pouvoir me ga… QUOI ! « Putain ! ». Un gars avec une putain de mercos vient de me griller la priorité. Je le vois sortir, il me fait un clin. Sa gueule d’ange mériterait une bonne raclée.
Enervé, je cherche une place un peu plus loin. J’en vois une qui m’attend. Je pris pour qu’un con ne me la sucre pas sous les yeux. Comme l’autre. Je mets le clignotant, et je me gare. Je pose un instant ma tête sur le volant. Je respire un bon coup. Je suis claqué. Je me relève. J’ai vraiment besoin d’un café. Je sors et je rejoins l’entrée du Starbucks. A travers la vitre, je le vois, l’autre, tranquille. J’entre et je me place derrière l’autre. Ma colère ne s’évanouit pas. Pourtant, il m’a simplement piqué la place. Une futilité. Je le vois se balancer d’avant en arrière, les mains dans les poches. Son attitude est particulière. Sans prendre de pincette, je lui sors : « Au lieu de vous balancer comme un clampin, pour m’avoir piqué la place, vous pouvez m’offrir un café… ». Mon intonation est assez froide, mais il l’a bien cherché. « Et si vous pouvez ajouter une lichette de whisky, je ne suis pas contre ! » J’ai vraiment besoin d’un remontant. Et il a intérêt d’assurer le gars (même si je ne le connais pas !).
J’appuie sur le champignon pour arriver à l’heure chez la baby-sitter. Je crois qu’à un moment donné, j’ai dû griller un feu. Par chance, je n’ai pas entendu le son caractéristique d’un gyrophare de la police de LA. Je suis fatigué, je ne veux plus qu’une chose : récupérer Nicolaï et retourné à la maison avec mon fils. Je suis tellement fatigué. J’emprunte Beverly Boulevard. La circulation est dense. De l’autre côté du boulevard, je vois le Starbucks, son enseigne lumineuse. Tout à coup, l’appel de la caféine est plus fort. « Bordel ! Je suis en retard ! Tant pis ! » Père indigne. Avant de récupérer mon fils, je dois déconnecter. Un moment. Rien de tel qu’une boisson chaude. Avec ma voiture je dépasse l’enseigne. Elle s’éloigne dans mon rétroviseur. Soudain, je bifurque à droite, et m’arrête devant un portail afin de faire demi-tour. Mes pneus crissent. Je prends la route à sens inverse. Comme un miracle, je vois une place se libérer juste devant le café. C’est mon jour de chance. Il y des jours comme ça où la roue tourne. Ma journée n’est peut-être pas aussi pourrie que ce que je pense. Je vais pouvoir me ga… QUOI ! « Putain ! ». Un gars avec une putain de mercos vient de me griller la priorité. Je le vois sortir, il me fait un clin. Sa gueule d’ange mériterait une bonne raclée.
Enervé, je cherche une place un peu plus loin. J’en vois une qui m’attend. Je pris pour qu’un con ne me la sucre pas sous les yeux. Comme l’autre. Je mets le clignotant, et je me gare. Je pose un instant ma tête sur le volant. Je respire un bon coup. Je suis claqué. Je me relève. J’ai vraiment besoin d’un café. Je sors et je rejoins l’entrée du Starbucks. A travers la vitre, je le vois, l’autre, tranquille. J’entre et je me place derrière l’autre. Ma colère ne s’évanouit pas. Pourtant, il m’a simplement piqué la place. Une futilité. Je le vois se balancer d’avant en arrière, les mains dans les poches. Son attitude est particulière. Sans prendre de pincette, je lui sors : « Au lieu de vous balancer comme un clampin, pour m’avoir piqué la place, vous pouvez m’offrir un café… ». Mon intonation est assez froide, mais il l’a bien cherché. « Et si vous pouvez ajouter une lichette de whisky, je ne suis pas contre ! » J’ai vraiment besoin d’un remontant. Et il a intérêt d’assurer le gars (même si je ne le connais pas !).
- InvitéInvité
« Au lieu de vous balancer comme un clampin, pour m’avoir piqué la place, vous pouvez m’offrir un café… »
Bien. Il avait de l'audace et une belle voix pour un mec. Assez mélodieuse, surtout avec cette pointe d'énervement, c'était sexy. Je ne me retournai pas cela dit et continuai de me balancer doucement. J'attendais sagement la suite qui ne tarda pas à venir.
« Et si vous pouvez ajouter une lichette de whisky, je ne suis pas contre ! »
Mmh... Il devenait intéressant. Je tournai sur l'un de mes pieds pour lui faire face. Et... mmh, il n'était vraiment pas moche. J'aurais peut-être dû lui rentrer dedans pour que nous puissions établir un constat. Ca aurait été cool. Se rapprocher tout ça. Mais non, j'avais préféré lui faire un pied de nez parce que monsieur n'était pas le seul à avoir une dure journée. C'était vrai, moi j'en avait juste marre. Alors pourquoi ne pas s'amuser un peu avec un inconnu ?
Je penchai un peu la tête sur le côté et le fixai un instant en souriant, puis me rapprochai un peu de lui. « Je ne crois pas qu'ils on ce genre d'extras ici maaaaaaais, je connais un endroit où c'est possible. »
Sans lui laisser le temps de réagir, j'attrapai les deux cafés que me tandis Claire à côté du comptoir et en tendis un au bel inconnu avant de le tirer par la manche.
Comme c'était pratique d'avoir trouvé une place de parking pile devant le café ! C'était incroyable comme les choses tombaient à pic ! Je lui plaçai mon gobelet dans la main et entrai dans la voiture et cherchai dans la boite à gants. J'en tirai beaucoup de choses que je ne me souvenais même pas avoir mis là. Au moins je savais que si j'avais besoin de bonbons, de livres ou de préservatifs, je savais désormais où chercher. Je finis par trouver le flash que j'avais ... perquisitionné dans les poches d'un gamin pendant un contrôle de routine. Je ne l'avais pas emmené au poste car il avait eu l'air sympa. Il avait juste voulu faire comme ses potes et il s'était fait prendre. Alors, je l'avais laissé partir et j'avais gardé la bouteille. Il avait de bon goût le gamin mais il était impossible qu'il puisse apprécier ce qu'il avait dû acheter sur un coup de tête.
Je sortis les fesses en arrière de la voiture et tint fier comme un paon devant lui en lui montrant la petite bouteille.
« Moi, je ne peux pas en boire, malheureusement. Ce serait contraire à la loi. En revanche, toi tu peux et peut-être que je te conduirai là où tu dois aller. Oui, je peux être sympa, mais je garde la place de parking. »
Je rigolai doucement et ouvrit son gobelet et versai un peu de whisky dans son café fumant avant de le refermer. Je repris le mien et en avalai une gorgée, appuyé sur la voiture, me permettant ainsi de l'observer. Une pièce magnifique, je devais bien l'avouer. Les cheveux en bataille car il avait sans doute dû passer les mains dedans, une barbe bien taillée, des yeux magnifique et seigneur, ce corps ... Je croquerais bien dedans si je le pouvais. Je n'hésiterais pas une seconde. Sauf que je ne possédais pas ce droit... pas encore.
« Tu t'appelles comment beau brun ? »
Bien. Il avait de l'audace et une belle voix pour un mec. Assez mélodieuse, surtout avec cette pointe d'énervement, c'était sexy. Je ne me retournai pas cela dit et continuai de me balancer doucement. J'attendais sagement la suite qui ne tarda pas à venir.
« Et si vous pouvez ajouter une lichette de whisky, je ne suis pas contre ! »
Mmh... Il devenait intéressant. Je tournai sur l'un de mes pieds pour lui faire face. Et... mmh, il n'était vraiment pas moche. J'aurais peut-être dû lui rentrer dedans pour que nous puissions établir un constat. Ca aurait été cool. Se rapprocher tout ça. Mais non, j'avais préféré lui faire un pied de nez parce que monsieur n'était pas le seul à avoir une dure journée. C'était vrai, moi j'en avait juste marre. Alors pourquoi ne pas s'amuser un peu avec un inconnu ?
Je penchai un peu la tête sur le côté et le fixai un instant en souriant, puis me rapprochai un peu de lui. « Je ne crois pas qu'ils on ce genre d'extras ici maaaaaaais, je connais un endroit où c'est possible. »
Sans lui laisser le temps de réagir, j'attrapai les deux cafés que me tandis Claire à côté du comptoir et en tendis un au bel inconnu avant de le tirer par la manche.
Comme c'était pratique d'avoir trouvé une place de parking pile devant le café ! C'était incroyable comme les choses tombaient à pic ! Je lui plaçai mon gobelet dans la main et entrai dans la voiture et cherchai dans la boite à gants. J'en tirai beaucoup de choses que je ne me souvenais même pas avoir mis là. Au moins je savais que si j'avais besoin de bonbons, de livres ou de préservatifs, je savais désormais où chercher. Je finis par trouver le flash que j'avais ... perquisitionné dans les poches d'un gamin pendant un contrôle de routine. Je ne l'avais pas emmené au poste car il avait eu l'air sympa. Il avait juste voulu faire comme ses potes et il s'était fait prendre. Alors, je l'avais laissé partir et j'avais gardé la bouteille. Il avait de bon goût le gamin mais il était impossible qu'il puisse apprécier ce qu'il avait dû acheter sur un coup de tête.
Je sortis les fesses en arrière de la voiture et tint fier comme un paon devant lui en lui montrant la petite bouteille.
« Moi, je ne peux pas en boire, malheureusement. Ce serait contraire à la loi. En revanche, toi tu peux et peut-être que je te conduirai là où tu dois aller. Oui, je peux être sympa, mais je garde la place de parking. »
Je rigolai doucement et ouvrit son gobelet et versai un peu de whisky dans son café fumant avant de le refermer. Je repris le mien et en avalai une gorgée, appuyé sur la voiture, me permettant ainsi de l'observer. Une pièce magnifique, je devais bien l'avouer. Les cheveux en bataille car il avait sans doute dû passer les mains dedans, une barbe bien taillée, des yeux magnifique et seigneur, ce corps ... Je croquerais bien dedans si je le pouvais. Je n'hésiterais pas une seconde. Sauf que je ne possédais pas ce droit... pas encore.
« Tu t'appelles comment beau brun ? »
- InvitéInvité
Perplexe. Son attitude me laisse sans voix. Il continue à se balancer. Sans même se retourner. Qu’est ce qui ne tourne pas rond chez lui ? J’ai envie de stopper son mouvement de balancier. Stressant. Enfin, il se retourna et daigna s’intéresser à moi. Il a un regard électrisant. Il m’explique, et la déception se lit sur mon visage, que l’établissement n’ajoute pas au café une rasade de whisky. Hélas. Toutefois, il semble avoir une solution. Il attrape les deux cafés commandés et me tire par la manche vers l’extérieur. Je ne peux que suivre. Il a mon café. Il a eu la décence de se racheter en m’offrant un café. Nous arrivons devant sa voiture. Il me tend les gobelets de café et l’ouvre. Il commence à chercher quelque chose. Dans sa voiture, à n’en pas douter, il y a un sacré bordel. Le temps me paraît long… Mais j’ai un point de vue particulièrement intéressant. Le jeune homme a un postérieur tout à fait remarquable.
Enfin, ou hélas, il revient vers moi avec une petite bouteille de whisky. Et il commence à me baratiner. Il ne peut pas en boire car c’est contraire à la loi. Chouette, je suis tombé sur un flic. C’est bien ma veine. Il commence à prendre des raccourcis dans ses propos. « En tant que représentant de la loi, tu es déjà en infraction… Tu t’es garé à l’arrache, sans mettre le clignotant. Tu as déjà enfreint la loi… Et avoir une bouteille de whisky dans sa voiture de fonction, est-ce normal ? » Dis-je sereinement. Peut-être qu’avec ce reproche j’ai déjà poussé le bouchon un peu trop loin. Tant pis. C’est dit. Il verse un peu de whisky dans mon café encore fumant et me le tend. En riant je lui souffle : « J’espère que ce n’est pas du poison ! ». Qui sait ? Est-ce que je rigole véritablement à cette évocation ? Pas certain. Qui sait. Il est peut-être à la solde de mon « Père ». Malgré l’envie de le boire sur le champ, ma paranoïa refait surface et je n’y touche pas. Deux précautions valent mieux qu’une.
Je l’observe. S’il travaille véritablement dans la Police, il doit s’agir d’un jeune loup, encore imprégné de bons sentiments et de bons principes. A vue de nez, il a vingt-cinq ans, tout au plus. Peut-être vingt-six. Tandis que je tiens mon café, et ne l’ai pas encore touché, il me demande mon prénom. Beau brun. Il est sérieux ? Décidément, il prend pas mal de liberté Monsieur l’agent. « Monsieur sera suffisant. En service c’est un terme plus approprié ! » Rétorque-je calmement. Décidément, je lui souffle un peu dans les bronches. Pas certain qu’il apprécie. Et encore, j’étais soft. Je ne l’ai pas repris sur le vouvoiement règlementaire lorsque l’on s’adresse à un inconnu.
Face à sa question un choix cornélien apparaît. Dois-je lui révéler mon identité, de peur qu’il soit de mèche avec mon « Père » ? Après le coup du whisky, deviens-je trop paranoïaque ? S’il travaille avec mon « Père », il sait déjà qui je suis. Inutile de tourner autour du pot plus longtemps. « Roman et vous Monsieur l’agent ? » Avec le vouvoiement, je remets un peu de distance entre nous.
Enfin, ou hélas, il revient vers moi avec une petite bouteille de whisky. Et il commence à me baratiner. Il ne peut pas en boire car c’est contraire à la loi. Chouette, je suis tombé sur un flic. C’est bien ma veine. Il commence à prendre des raccourcis dans ses propos. « En tant que représentant de la loi, tu es déjà en infraction… Tu t’es garé à l’arrache, sans mettre le clignotant. Tu as déjà enfreint la loi… Et avoir une bouteille de whisky dans sa voiture de fonction, est-ce normal ? » Dis-je sereinement. Peut-être qu’avec ce reproche j’ai déjà poussé le bouchon un peu trop loin. Tant pis. C’est dit. Il verse un peu de whisky dans mon café encore fumant et me le tend. En riant je lui souffle : « J’espère que ce n’est pas du poison ! ». Qui sait ? Est-ce que je rigole véritablement à cette évocation ? Pas certain. Qui sait. Il est peut-être à la solde de mon « Père ». Malgré l’envie de le boire sur le champ, ma paranoïa refait surface et je n’y touche pas. Deux précautions valent mieux qu’une.
Je l’observe. S’il travaille véritablement dans la Police, il doit s’agir d’un jeune loup, encore imprégné de bons sentiments et de bons principes. A vue de nez, il a vingt-cinq ans, tout au plus. Peut-être vingt-six. Tandis que je tiens mon café, et ne l’ai pas encore touché, il me demande mon prénom. Beau brun. Il est sérieux ? Décidément, il prend pas mal de liberté Monsieur l’agent. « Monsieur sera suffisant. En service c’est un terme plus approprié ! » Rétorque-je calmement. Décidément, je lui souffle un peu dans les bronches. Pas certain qu’il apprécie. Et encore, j’étais soft. Je ne l’ai pas repris sur le vouvoiement règlementaire lorsque l’on s’adresse à un inconnu.
Face à sa question un choix cornélien apparaît. Dois-je lui révéler mon identité, de peur qu’il soit de mèche avec mon « Père » ? Après le coup du whisky, deviens-je trop paranoïaque ? S’il travaille avec mon « Père », il sait déjà qui je suis. Inutile de tourner autour du pot plus longtemps. « Roman et vous Monsieur l’agent ? » Avec le vouvoiement, je remets un peu de distance entre nous.
- InvitéInvité
Je rigolai doucement à sa remarque. Premièrement, je n'étais pas garé à l'arrache, ma voiture n'était juste pas dans le bon angle. Et en quoi être un représentant de la loi ne pouvait-il pas boire de l'alcool ? Franchement, s'il savait...
Je le regardai m'examiner et le laissait faire volontiers. De toute façon, il allait mal me juger comme quatre-vingt dix pour-cents de la population en général. Je m'en fichais. Mieux valait donner une mauvaise impression si au cas où je devais arrête quelqu'un. Le travail était plus facile si on ne m'appréciait pas.
Monsieur hein ? J'arquai un sourcil mais je ne relevai pas. Il avait l'air d'avoir envie de me chercher des noises. Son taux de glycémie devait vraiment être au plus bas. Je lui pardonnai parce qu'il était vraiment très mignon avec ses sourcils froncés et sa petite mine boudeuse. Ce serait cool de le lui faire faire dans une autre situation mais ce n'était pas une heure pour avoir des idées lubriques avec un inconnu que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam. Enfin... ni d'Eve seulement quoi. Parce qu'Adam il avait bien l'intention d'apprendre à le connaitre, ne serait-ce que que pour l'emmerder plus que je ne le faisais déjà.
« Roman et vous Monsieur l’agent ? »
J'avalai une bonne gorgée de mon café avant de lui répondre. Je faisais durer un peu le suspense... et je testai ses limites. Je mis une bonne minute à lui répondre. C'était fout comme on pouvait trouver le temps long parfois.
« Adam. Je n'aime pas qu'on me désigne comme un agent. Les agents sont plutôt les cols blancs du FBI, moi, je suis un mec du terrain »
Je ne dépréciais pas le travail de mes collègues mais il fallait bien leur allouer le fait qu'ils passaient beaucoup plus de temps écrire des rapports au lieu de vivre l'aventure du terrain. Quoique... rester en planque, ça c'était la partie du terrain que je n'appréciais pas des masses.
Je me détachai de la voiture et me rapprochai de ce cher Roman qui semblait toujours suspicieux à mon égard. Je ne savais pas pourquoi et j'avais soudainement très envie de le savoir. Ce gars n'étais pas normal, je ne savais pas pourquoi mais il était louche. Je voulais bien admettre qu'on ne faisait pas confiance aux inconnus mais celui-là était extrêmement méfiant à mon égard. Donc, soit il avait c'était un criminel, soit il avait eu une mauvaise expérience avec certains de mes collègues.
J'étais maintenant à quelques centimètres de lui, je pouvais sentir son parfum ainsi que son souffle sur mon visage.
« Bon alors, tu le bois ce café pour que je puisse te ramener ... où tu veux ? Bon, si tu veux aller chez moi, je suis d'accord aussi, hein. »
J'avais le chic pour mettre les pieds dans le plats. Pas le temps de faire dans de faire des entrechats. e chemin le plus rapide était toujours la ligne droite.
Je le regardai m'examiner et le laissait faire volontiers. De toute façon, il allait mal me juger comme quatre-vingt dix pour-cents de la population en général. Je m'en fichais. Mieux valait donner une mauvaise impression si au cas où je devais arrête quelqu'un. Le travail était plus facile si on ne m'appréciait pas.
Monsieur hein ? J'arquai un sourcil mais je ne relevai pas. Il avait l'air d'avoir envie de me chercher des noises. Son taux de glycémie devait vraiment être au plus bas. Je lui pardonnai parce qu'il était vraiment très mignon avec ses sourcils froncés et sa petite mine boudeuse. Ce serait cool de le lui faire faire dans une autre situation mais ce n'était pas une heure pour avoir des idées lubriques avec un inconnu que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam. Enfin... ni d'Eve seulement quoi. Parce qu'Adam il avait bien l'intention d'apprendre à le connaitre, ne serait-ce que que pour l'emmerder plus que je ne le faisais déjà.
« Roman et vous Monsieur l’agent ? »
J'avalai une bonne gorgée de mon café avant de lui répondre. Je faisais durer un peu le suspense... et je testai ses limites. Je mis une bonne minute à lui répondre. C'était fout comme on pouvait trouver le temps long parfois.
« Adam. Je n'aime pas qu'on me désigne comme un agent. Les agents sont plutôt les cols blancs du FBI, moi, je suis un mec du terrain »
Je ne dépréciais pas le travail de mes collègues mais il fallait bien leur allouer le fait qu'ils passaient beaucoup plus de temps écrire des rapports au lieu de vivre l'aventure du terrain. Quoique... rester en planque, ça c'était la partie du terrain que je n'appréciais pas des masses.
Je me détachai de la voiture et me rapprochai de ce cher Roman qui semblait toujours suspicieux à mon égard. Je ne savais pas pourquoi et j'avais soudainement très envie de le savoir. Ce gars n'étais pas normal, je ne savais pas pourquoi mais il était louche. Je voulais bien admettre qu'on ne faisait pas confiance aux inconnus mais celui-là était extrêmement méfiant à mon égard. Donc, soit il avait c'était un criminel, soit il avait eu une mauvaise expérience avec certains de mes collègues.
J'étais maintenant à quelques centimètres de lui, je pouvais sentir son parfum ainsi que son souffle sur mon visage.
« Bon alors, tu le bois ce café pour que je puisse te ramener ... où tu veux ? Bon, si tu veux aller chez moi, je suis d'accord aussi, hein. »
J'avais le chic pour mettre les pieds dans le plats. Pas le temps de faire dans de faire des entrechats. e chemin le plus rapide était toujours la ligne droite.
- InvitéInvité
Je le trouve un peu arrogant. Sa manière de dénigrer le travail de ses collègues en « col blanc » comme il dit. Sans eux, pourtant, il ne serait rien, Monsieur l’agent du FBI. S’ils ne compulsent pas toutes les informations sur une affaire, ne les recoupent pas entre elles pour ses beaux yeux, il n’irait probablement pas loin le jeune homme. J’arrête là mes conclusions hâtives sur le jeune homme. Je ne le connais pas après tout. « Tu travailles pour le FBI ? » Silence. « Intéressant ! ». Arizona doit forcément le connaître, si j’ai un soupçon sur ses intentions à mon égard, je n’hésiterais pas à me renseigner, pour mon bien et celui de Nikolaï.
Il s’approche dangereusement de moi. Je plonge mon regard dans le sien. Son regard est hypnotique. Intense. Il me pousse à boire mon café. Il va commencer à refroidir. Je le porte à mes lèvres tandis que le jeune homme ne prend pas d’ambages. Il veut me servir de taxi. Quelle prévenance de sa part. Je bois mon café, vraiment étonné. J’écarquille les yeux avant de lui répondre en souriant : « Tu sais, je peux me ramener moi-même ! J’ai ma voiture… ». Et je n’ai pas particulièrement envie de monter dans une voiture avec un inconnu, si charmant soit-il, et même s’il me dit qu’il est du FBI. Des ripoux, des taupes, il y en a partout. Je recule d’un peu, afin de laisser une marge de sécurité entre nous. Et il y a Nikolaï. Je dois le récupérer. Je suis d’ailleurs en retard. J’ai préféré faire une pause caféinée. Quel père indigne. Je continue à boire le café. Je perçois la dose de whisky que le jeune homme a ajouté à la boisson chaude. « Et je dois aller chercher mon fils ! » Avoue-je plus sérieusement. A présent, j’attends la réaction face à cette révélation, les yeux rieurs, et le sourire aux lèvres. S’il croit que je vais me laisser faire face à ses avances, il se met le doigt dans l’œil. Pas folle la guêpe. Tout vient à point à qui sait attendre. Je termine ma boisson et jette le gobelet dans la poubelle la plus proche. Puis fait volte-face. Il continue à m’observer avec intensité. Son regard. Ce regard profond. Ces yeux qui ne me laissent pas indifférents. Je reviens vers l’officier. « Merci pour le whisky ! »
Il s’approche dangereusement de moi. Je plonge mon regard dans le sien. Son regard est hypnotique. Intense. Il me pousse à boire mon café. Il va commencer à refroidir. Je le porte à mes lèvres tandis que le jeune homme ne prend pas d’ambages. Il veut me servir de taxi. Quelle prévenance de sa part. Je bois mon café, vraiment étonné. J’écarquille les yeux avant de lui répondre en souriant : « Tu sais, je peux me ramener moi-même ! J’ai ma voiture… ». Et je n’ai pas particulièrement envie de monter dans une voiture avec un inconnu, si charmant soit-il, et même s’il me dit qu’il est du FBI. Des ripoux, des taupes, il y en a partout. Je recule d’un peu, afin de laisser une marge de sécurité entre nous. Et il y a Nikolaï. Je dois le récupérer. Je suis d’ailleurs en retard. J’ai préféré faire une pause caféinée. Quel père indigne. Je continue à boire le café. Je perçois la dose de whisky que le jeune homme a ajouté à la boisson chaude. « Et je dois aller chercher mon fils ! » Avoue-je plus sérieusement. A présent, j’attends la réaction face à cette révélation, les yeux rieurs, et le sourire aux lèvres. S’il croit que je vais me laisser faire face à ses avances, il se met le doigt dans l’œil. Pas folle la guêpe. Tout vient à point à qui sait attendre. Je termine ma boisson et jette le gobelet dans la poubelle la plus proche. Puis fait volte-face. Il continue à m’observer avec intensité. Son regard. Ce regard profond. Ces yeux qui ne me laissent pas indifférents. Je reviens vers l’officier. « Merci pour le whisky ! »
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