YESTERDAY'S NEWS |48
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« There are people with whom it is easier to speak »
Un an, aujourd’hui on devrait être en train de fêter nos un an de mariage, ce jour où j’ai définitivement lâché mon statut de célibataire, pour devenir un homme marié administrativement. Ce jour où je suis devenu un homme heureux et amoureux d’une femme exceptionnelle, qui a été capable de se relever de violences conjugales, cette femme que j’ai admirée et que je continue d’admirer, mais je ne peux désormais plus le lui montrer. Non, on n’a pas divorcé, comme beaucoup peuvent le penser au premier abord, je suis un homme veuf, elle a perdu la vie à la fin de l’année dernière, insuffisance respiratoire, rien de ce qui a pu être fait ce jour-là n’a suffi à lui permettre de continuer de vivre. Je me suis trompé, j’ai cru que cette date n’allait pas me toucher, qu’elle n’allait pas me perturber, oui, je me suis bien trompé. Dès la veille j’ai commencé à ne pas être bien, le sourire est absent, il n’a pas voulu être au rendez-vous et il ne va pas l’être jusqu’au lendemain, tout ce que je demande, c’est une journée seul, une journée à ne rien faire, juste profiter de la présence d’Alexis une fois l’école terminée. Pourtant, le programme est venu changer, en cette fin de journée, un message de la part d’Arizona et voilà que je me retrouve dans les locaux du FBI, autant dire que je ne suis pas réjoui de me retrouver ici, de savoir que je vais revoir mon ex en cette fin de journée. Ce n’est pas le moment, je ne suis pas d’humeur, je ne suis pas capable de garder mes émotions ou plutôt je ne suis pas capable de lui faire la guerre, je ne suis pas capable de mettre ma rancune en avant, ma peine prend bien trop de place aujourd’hui. Après quelques minutes d’attentes du côté de cet immense service de l’accueil et de nombreux hommes s’occupant de la sécurité, j’ai fini par avoir cet accord pour passer, pour franchir les portiques et rejoindre les étages supérieurs grâce à l’ascenseur. Je ne réfléchis pas, je suis la direction que l’on vient de me donner, je suis l’étage qui m’a été dit il y a peu, pour me retrouver dans un endroit, que je connais pourtant bien. Ce n’est pas la première fois que je viens ici, en revanche, c’est la première fois que j’y met les pieds depuis cette rupture que j’ai eu avec Arizona, je ne suis plus revenu depuis, je n’en ai jamais eu le courage, je n’ai jamais pris le risque, pas en refusant de lui pardonner son départ, la façon dont elle a mis fin à notre histoire. “ Arizona. ” C’est ma façon pour lui signaler ma présence, même si je sais qu’elle a été mise au courant par le service d’accueil de l’entrée. Toujours aucun sourire aborde mon visage, en même temps que je m’approche d’elle, que je franchis ces derniers pas pour qu’elle se retrouver devant moi, que mon regard se pose sur elle, comme je peux croiser le sien. “ Tu m’as dit que tu as eu les photos ? Je peux les voir ? Qu’on fasse ça rapidement, au plus vite c’est fait, au plus vite c’est terminé. ” Pour une fois, je ne l’attaque pas, c’est mon humeur qui parle pour moi, qui évoque cette envie que j’ai de vouloir être chez moi, ça ne va pas, je ne le cache pas, je ne suis pas capable de le cacher à cette femme, je n’ai jamais réussi par le passé et je n’en serais pas capable aujourd’hui encore, elle me connait trop bien pour ça. Tout ce que je veux, c’est porter mon attention sur les photos de cette enquête, les photos qui ont été prises aux moments des interventions sur les sites des incendies provoqués par ce pyromane dont ils sont à la recherche depuis quelques temps. Poser mon attention dessus, essayer de trouver un visage qui revient régulièrement ou qui a pu me marquer, sans que je ne m’en rende réellement compte sur le moment et repartir chez moi, rejoindre Alexis qui est en présence de ma sœur le temps que je rentre, le temps que je sois ici avec Arizona.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
« There are people with whom it is easier to speak »
J'attends un instant, toute cette histoire de pyromane en série commence sérieusement à prendre énormément de place dans ma vie, tellement que n'entends même pas Kelly entrer dans mon bureau, je me rends compte de sa présence uniquement lorsqu'il se met à parler . Je réfléchis, à tout ce que Kelly vient de me dire tout en sentant que quelque chose ne va pas chez lui. L'envie de de tout envoyer balader me prend soudainement, puis retombe, comme la pression que je ressens ou même l'inquiétude, c'est un peu grâce à Kelly je crois. Quelques secondes passent, le temps me semble interminable, tandis je reste là assise à mon bureau en fixant la porte d'entrée. Après réflexion je sais enfin qu'il faut que je me ressaisisse, parce que je suis une des seule à pouvoir arrêter tout ça . Inspirant profondément, je secoue ma tête quelques secondes avant de porter mon regard sur le pompier, lui faisant signe de venir me rejoindre et de fermer la porte derrière lui..
- « Kelly, tiens voilà toutes les photos qu'on a pu recueillir. Je te laisse regarder. » répondis-je en sortant les photos du dossier.
Je regarde les mains de Kelly. Je me remémore les innombrables matinées passés dans les bras l'un de l'autre et la tendresse que j'ai toujours eu pour lui. Je me souviens de la fois où Je me souviens de la fois où par colère il avait abimé ses mains en tapant contre un mur, je m'étais énervée, mécontente qu'il se fasse du mal et qu'il blesse les mains qu'il utilisait pour me caresser si doucement. Ce n'était pas beau à voir. Perdue dans mes pensées je ne remarque pas que cette main tremble justement. Kelly doit sans doute se demander pourquoi je le fixe de cette façon. Je reprends finalement mes esprits et me concentre sur les photos et la réaction de mon ex, pendant qu'il regarde les clichés de la scène de crime. J'ai l'impression que quelque chose ne va pas, il n'est pas comme d'habitude, pas tranchant, hostile, c'est assez étrange et il semble même .. triste. Alors, décidé(e) à comprendre ce qu'il se passe, je reprends la parole.
- « Kelly, est-ce que tout va bien ? » demandais-je en plantant mon regard dans le sien.
- « Kelly, tiens voilà toutes les photos qu'on a pu recueillir. Je te laisse regarder. » répondis-je en sortant les photos du dossier.
Je regarde les mains de Kelly. Je me remémore les innombrables matinées passés dans les bras l'un de l'autre et la tendresse que j'ai toujours eu pour lui. Je me souviens de la fois où Je me souviens de la fois où par colère il avait abimé ses mains en tapant contre un mur, je m'étais énervée, mécontente qu'il se fasse du mal et qu'il blesse les mains qu'il utilisait pour me caresser si doucement. Ce n'était pas beau à voir. Perdue dans mes pensées je ne remarque pas que cette main tremble justement. Kelly doit sans doute se demander pourquoi je le fixe de cette façon. Je reprends finalement mes esprits et me concentre sur les photos et la réaction de mon ex, pendant qu'il regarde les clichés de la scène de crime. J'ai l'impression que quelque chose ne va pas, il n'est pas comme d'habitude, pas tranchant, hostile, c'est assez étrange et il semble même .. triste. Alors, décidé(e) à comprendre ce qu'il se passe, je reprends la parole.
- « Kelly, est-ce que tout va bien ? » demandais-je en plantant mon regard dans le sien.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
« There are people with whom it is easier to speak »
Si je suis ici, c’est pour venir voir les photos qui ont été prises au moment des incendies, ceux qui sont l’auteur de se pyromane en série, dont le FBI est en train de rechercher, rassemblant les preuves, suivant toutes les pistes qui s’offrent à eux. La porte fermée derrière moi, je peux m’avancer dans le bureau, je peux prendre entre mes mains les photos que je suis venu voir. Le dossier est ouvert entre mes mains, j’ai le regarde dessus, mais mes pensées partent bien rapidement ailleurs, ce n’est pas un jour où je peux réussir à garder ma concentration, je n’en suis pas capable, tout ce que je fais, tout ce que je dis, tout me ramène toujours à Joane. A notre mariage, celui que l’on était en train de célébrer l’année dernière, celui que l’on ne peut pas célébrer cette année, pas après son décès. Je vois Arizona du coin de l’œil, elle est là, pas bien loin de moi, on est tous les deux dans son bureau, personne d’autre. Je la vois du coin de l’œil, je peux la voir avec son regard qui est bloqué sur moi, je peux la voir ainsi, pourtant, je n’y fais même pas attention, je suis bien trop dans mes pensées pour y faire attention, je suis bien trop ailleurs pour le réaliser. Je ne réalise même pas que je suis en train de regarder la même photo depuis tout à l’heure, que je n’ai même pas fait attention à une seule personne qui se trouve dessus, je n’arrive pas à me concentrer, avec le recul, ce n’est pas plus mal que cette journée, ne soit pas l’une des journées de garde, je n’aurais pas pu être un lieutenant très professionnel, plutôt un danger pour mon équipe. La situation ne m’aide pas, elle n’est pas à mon avantage, je sais que je suis capable de faire semblant, je suis capable de garder pour moi ce que je ressens, mais je ne le suis pas avec cette fille, je ne le suis pas avec Arizona, je n’ai jamais su l’être en sa présence. “ Hum … ? ” C’est elle, justement qui me sort de ces pensées bien sombre que je peux avoir, c’est avec le son de sa voix, que j’ai arrêté de regarder les photos, dont je ne faisais même pas attention, pour regarder Arizona. Sa question, je l’ai entendu, c’est juste que je ne sais pas quoi lui répondre. Lui dire la vérité, je sais que je le peux, lui mentir, je ne suis pas sûr qu’elle me croie vraiment. “ Oui… Oui, ça va. ” Je suis en train de mentir, rien ne va, je sais que demain va être un autre jour, aujourd’hui, ce n’est pas mon jour. Je me retrouve à fermer ce dossier que j’ai dans la main, je ne suis pas capable de me concentrer, il y a bien trop de chose, cette journée, la présence d’Arizona lors de ce moment de faible, je ne suis pas capable d’être celui qu’elle a appris à connaitre depuis notre rupture, cet homme froid, distant et dur avec elle. “ Ecoutes, je n’ai pas la tête à ça pour le moment… Je peux les prendre avec moi, que je les regarde à tête reposée et je te tiens au courant ? ” Je ne suis pas sûr que ce soit, une pratique qui se fasse au FBI, je ne suis même pas sûr d’avoir le droit de sortir d’ici avec des photos qui appartiennent à un dossier, pour une enquête en cours. Je ne réalise même pas, qu’en l’espace d’une deuxième prise de parole, je suis venu me contredire, après lui avoir dit que ça allait bien, je viens de lui dire que j’avais la tête ailleurs, même dans mes réponses je manque de logique, de cohérence. Une main de libre, je l’apporte à ma joue, je laisse mes doigts au contact de cette barbe que j’ai, de quelques jours, pour venir la frotter, me gratter doucement, en attendant une réponse d’Arizona. Prit entre l’envie qu’elle me répondre positivement, que je puisse partir d’ici, que je puisse rentrer chez moi, retrouver le plus rapidement Alexis, ne pas me retrouver à parler avec mon ex. Et en même temps, il y a cette envie d’une réponse négative, qui me ferait prendre le risque de lui parler, parce que je me connais, je sais que si elle insiste, elle va avoir des réponses de ma part, même après notre rupture, même après la rancœur que j’ai contre elle, je ne suis pas capable de résister, je ne suis pas capable de garder les déboires de cette journée pour moi, face à elle, je n’arrive pas à masquer cette sensibilité dont je peux faire preuve.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
« There are people with whom it is easier to speak »
J'ai l'impression d'être en train de patauger. Aucun indice nouveau depuis mon entrevu avec Kelly. L'enquête n'avance pas et j'ai l'impression de ne pas réussir à faire mon boulot comme il le faut. Le temps est compté, parce que ce taré peur recommencer d'un moment à un autre et je n'ai aucune piste pour éviter ça. Kelly lui m'a aidé comme il le pouvait et même encore aujourd'hui, il a eu la gentillesse de venir au bureau du FBI pour venir regarder des photos ce cette fameuse nuit où il a dû intervenir avec toute son équipe. Au moment où il entre dans mon bureau, je sens qu'il n'est pas dans son assiette. Je viens d'avoir une petite promotion, alors j'ai le droit à mon propre bureau, plus de open space au milieu des autres. Adieu les odeurs, les bruits et les divertissements. Mon prénom est écrit sur la porte et j'en suis fière. Je vois d'ailleurs Kelly entrer et refermer la porte en passant devant ce petit écriteau. Je lui montre les photos, mais je sentais bien qu'il ne les regardait pas vraiment. Ses pupilles ne bougeaient pas, elles restaient immobile comme s'il fixait la photo tout en étant perdu dans ses pensées. Je lui demande si tout va bien, mais même si sa réponse est positive, je sais très bien que ce n'est pas le cas. Je le laisse tranquille, ouvrant le dossier à nouveau pour y chercher quelques notes que j'avais prise et dont je voulais parler avec lui. Et puis il finit par tenir un discours complètement différent. Je me mords la lèvre. Je ne devrais pas chercher à connaitre son mal pour le soigner. Je ne devrais pas avoir cette envie irrépressible de l'aider, de l'épauler et pourtant ça me rongeait de l’intérieur. Je soupire un bon coup avant de prendre une décision qui pourrait tout changer.. « Non tu ne peux pas .. Personne ne peut rapporter de dossier du FBI chez lui, encore moins un civil. Désolée. » Je me racle la gorge avant de refermer le dossier photo et de planter mon regard dans le sien. Qu'est ce qu'il se passe ? Me dis pas rien, je te connais. » Oui je le connais, j'ai partagé sa vie, son intimité, habitez son coeur. J'avais été assez proche de lui pour savoir quand il n'allait pas bien. C'était le cas. Et depuis la dernière fois où nous nous étions vu, les sms échangé qui avait plus ou moins ébranlés mes sentiments, j'avais envie d'être là, pour lui ou tout simplement là. « Ecoutes, je veux pas te forcer, c'est juste que je sens bien que ça ne va pas, alors si tu as besoin de parler, hésites pas. » C'était bizarre de lui dire ça. Après autant de temps sans s'adresser la parole, c'était vraiment étrange de me proposer pour l'écouter parler de ses problèmes. Je sentais que notre dernière réunion avait chamboulé beaucoup de chose. J'avais réussis à l'éviter pendant 2 ans après notre rupture et là je ne pouvais plus le fuir. Le revoir, repasser du temps avec lui, ça m'avait renvoyé mes sentiments à la gueule, sentiments que je tentais de cache sous une couche de froideur.
(c) DΛNDELION
- Jaimie Burns - There are people who cannot speak without smiling
- I didn't expect you to be the officer in charge of the investigation ¶ Arizona & Kelly
- ELIZABETH L. STARK ¶ I can't speak well but I can say "Go fuck yourself.".
- Kelly Underwood ¶ We're There When You Need Us
- Kelly Underwood ¶ First in, Last out
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