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YESTERDAY'S NEWS |48
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Kelly Craig Underwood
We're There When You Need Us
Il est temps pour vous de nous en dire plus sur votre personnage. Que ce soit à propos de ses (mauvaises) habitudes, de quelques signes particuliers en tout genre, qu'il soit question de son caractère ou de son passé... Tout est bon à prendre.
PETITES ANECDOTES
Je ne vais pas faire un long chapitre sur mon caractère, mais plutôt vous mettre en avant mes principales qualités et bien sûr, mes défauts, puisque comme vous, j'en ai. Dans le cadre de mon travail, des années d'entraînements et aujourd'hui de pratique, j'ai appris à devenir quelqu'un de courageux , tout comme je suis devenu avec le temps une personne responsable , ce qui est devenu bien utile pour moi après avoir repris le commandement de l'équipe des secours. Avec les membres de ma famille, tout comme mes amis ou encore les personnes avec qui je travaille je suis quelqu'un de protecteur , je ne pourrais pas dire pourquoi, ni même comment, mais il est hors de question que l'on touche aux gens que j'aime. Porter l’uniforme de pompier, être lieutenant des secours, ma condition physique que je travail au quotidien, ainsi que les cheveux poivre et sel que je commence à prendre, me donne ce côté charismatique . Mon principal défaut, c'est sans le moindre doute mon côté impulsif , je suis capable de prendre les décisions les plus réfléchis au monde, mais en une fraction de seconde je peux entrer dans un bâtiment sur le point de s'effondrer pour sauver un de mes hommes, tout comme je suis capable d'en venir aux mains pour défendre mon entourage. Du genre mystérieux en tout genre, cela me donne cet air dragueur , dont j’ai su en profiter à de nombreuses reprises, mais attention, je sais être quelqu’un de fidèle. Lorsque j'ai une idée en tête, je ne l'ai pas ailleurs, j'assume totalement cette partie obstiné , ce n'est pas toujours pour les meilleures choses, mais parfois je sais en tirer le positif, sans cela je ne serais jamais devenu pompier. Puis enfin, pour terminer, je vais parler de mon moi sensible , il est très rare que je montre ce côté-là, c’est quelque chose que j’ai beaucoup de mal à assumer, que je préfère garder pour moi. L’une des grandes raisons, qui fait que je peux être présent pour n’importe qui aura besoin de mon aide, mais que je préfère la solitude pour affronter mes propres problèmes.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [] It's all my fault [x] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Squad. Âge : 27 longues années. Anniversaire : Un beau jour dans l'année. Localisation : France. Présence : X/7. Personnage ... [ ] inventé [x] pré-lien. J'ai connu le forum : Bazzart. Et je le trouve : . Ma plus grande peur : Le noir. Un dernier mot ? J'ai hâte de vous connaitre.
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FAITS DIVERS
Le sacrifice de soi est le plus difficile de tous les renoncements, mais tous ceux qui revêtent un uniforme pour aider leurs concitoyens savent que c'est aussi le plus important.
26 Janvier 1990 – 7 ans
J’assiste à cette scène impuissante. Je n’ai pas de mot, je n’arrive pas à avoir de mot. Mon regard, il se brouille, de ces larmes qui sont les miennes, de cette peine que je suis en train de ressentir, que je ressens depuis quelques jours. Pourtant, je peux continuer à le voir, ce cercueil, celui qui me fait réaliser, à seulement sept petites années, que le monde n’est pas innocent, qu’il peut être sombre. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il s’est passé, je n’ai pas l’envie de comprendre, tout ce dont j’ai envie, c’est que ce soit un cauchemar, que je me réveil en étant dans les bras de ma mère. Cette mère qui vient de nous quitter, cette mère que je suis en train de regarder, c’est elle qui est dans ce cercueil et je n’arrive toujours pas à le réaliser. Aujourd’hui, je suis en train de dire au revoir à ma mère, aujourd’hui je me retrouve à devoir grandir avec un seul parent encore en vie, entouré de cette grande sœur, celle qui est en train de me prendre dans ses bras, ainsi que de mon petit frère, celui qui est pour sa part, dans les bras de notre père, sans doute encore bien trop petit pour comprendre, alors que moi-même, j’ai déjà du mal à tout réaliser. “ Elle ne va pas revenir, hein ? ” Je ne dois pas poser cette question, j’en ai conscience, je le sais, mais j’ai besoin de la sortir, j’ai besoin de prononcer ces mots en tournant mon regard vers ma sœur. Je connais la réponse à cette question, je sais que ce qu’elle va me dire, va me déchirer le cœur, encore un peu plus, me laissant l’amère sensation qu’il ne pourra jamais guérir de cette journée, mais j’ai besoin de l’entendre me le dire, comme pour me permettre de ne pas me faire d’idée, ne pas croire à se petit rêve que j’aimerais être une réalité.
Je n’en reviens pas, je n’aurais pas dû venir à cette soirée et pourtant je m’y trouve et mon regard vient de se poser sur une personne que je connais. Une amie d’enfance, on en a passé du temps tous les deux par le passé. Sa mère travaillait dans la même caserne que mon oncle, on s’est bien trop souvent retrouvé tous les deux. On a souvent pu entendre par notre entourage, qu’un jour, on allait nous marier tous les deux. Quelque chose qui aurait probablement pu arriver, pendant longtemps à mes yeux d’enfant j’ai pu la qualifier d’amoureuse. Puis on a fini par se perdre de vue, au décès de ma mère, trop de souvenir douloureux dans cette maison, que mon père a décidé que l’on déménage, que l’on bouge. Voilà comment on est passé de Eastside au quartier South.“ Sharlene ? ” Je n’ai pas de timidité. J’ai profité de la voir aller prendre un verre pour venir la rejoindre, pour l’aborder et retrouver cette amie d’enfance, plutôt cet amour d’enfance que je suis content de revoir. Le sourire ne me quitte pas, il est bien présent sur mon visage, je suis content de pouvoir la revoir, d’avoir l’occasion de lui parler à nouveau, de découvrir que de la petite fille qu’elle été, elle est devenue une très belle jeune femme. “ Kelly ? Kelly Underwood ? Je ne rêve pas ! ” Dix ans que l’on ne s’est pas vu, dix ans que l’on n’a pas de nouvelle l’un de l’autre et après autant d’année et que l’on n’a pas de mal à se reconnaitre, les souvenirs sont intacts. “ Tu ne rêves pas. ” Un verre dans la main, je l’apporte à mes lèvres, je bois cette gorgée d’alcool que je n’ai même pas le droit d’avaler légalement, comme une grande partie des personnes présentes ce soir. “ Tiens. Je suis content de te revoir. ” Une proposition à laquelle je ne lui laisse pas beaucoup de choix, en lui passant un verre, avec l’envie de passer du temps avec elle, j’ai envie de savoir comment elle va depuis dix ans, ce qu’elle est devenue, renouer le contact avec elle.
Les fêtes de fin d’année, elles ne sont pas pour moi, je ne les supportes plus, je n’arrives plus à les apprécier depuis la mort de ma mère. Le seul plaisir que j’ai depuis trois ans, c’est ce temps que je m’offre avec Sharlene. On s’est perdu de vue pendant dix ans et depuis trois on est inséparables. On en a passé du temps ensemble depuis que l’on s’est revu. D’amour d’enfance, elle est devenue mon premier amour, celle avec qui je suis aujourd’hui. Deux jours après les fêtes de Noël, ce n’est pas avec elle que je suis, comme chaque année, j’ai ce besoin d’attirer l’attention, d’attirer son attention, celle de mon père, celle que je n’arrive plus à avoir depuis le décès de ma mère. Entre nous, c’est un conflit permanent, on n’arrive pas à se comprendre, on n’est incapable de s’écouter, pendant qu’il feint l’ignorance, je n’espère qu’une chose, qu’il ose enfin me remarquer, peu importe les limites que je dois pousser pour y arriver. Comme aujourd’hui, rentrer avec une dose d’alcool bien trop importante dans le sang, en ayant prit le soin de mélanger en même temps avec la conduite.“ ‘soir... ” J’attends une réponse qui ne viens pas, une réaction qu’il n’a même pas, alors que mon regard est sur lui, malgré la dose d’alcool et le regard assez trouble que je peux avoir, c’est un détail qui ne m’échappe pas. “ Clay. J’étais avec Clay. ” Je continue de ne pas avoir de réponse, l’attention de mon père, elle est sur le match qui est en train de passer à la télévision. J’aime le sport, j’en fais régulièrement, mais voir un match de base-ball avoir plus d’attention auprès de mon père, que je suis capable de le faire. La majorité je ne l’ai pas, pas encore, d’ici quelques jours, pourtant ça ne m’empêche pas d’ouvrir la porte du buffet et de me servir dans cette réserve d’alcool qui peut y avoir dans cette maison. C’est sur du whisky que je me rabats, c’est la première bouteille qui me tombe sous la main, que je suis en train de boire directement au goulot, un dernier acte pour essayer de le faire réagir, qui n’apporte rien de ce que j’espérais. Il reste de marbre dans ce fauteuil, le regard toujours dans la même direction, qui me force à poser l’alcool que j’ai dans la main, sans douceur sur le premier meuble à disposition avant de repartir de cette maison en claquant la porte derrière moi.
“ Tu es vraiment sûr que c’est ce que tu veux faire ? ” La question de mon oncle, j’aimerais tellement pouvoir y répondre, lui dire avec certitude que la décision que je prends, j’en sûr à cent pourcent que c’est ce que je veux, mais la vérité c’est que je n’en sais rien. “ C’est la meilleure solution tonton, je quitte Los-Angeles… J’ai besoin de me concentrer sur autre chose, je vais aller entrer en formation de pompier à Seattle. ” C’est ainsi que je cherche à me convaincre moi-même, il est temps pour moi de partir de Los-Angeles, de quitter cette ville dans laquelle je suis né et dans laquelle j’ai toujours vécu, j’ai besoin de nouveaux horizons, un peu moins de deux semaines que je ne supporte plus ma vie ici… Enfin c’était plutôt moi que je ne supporte plus. J’ai l’envie de partir, une envie que je suis en train de suivre, avec une candidature accepté du côté des pompiers de Seattle, c’est le chemin que j’ai décidé de suivre. “ Kelly ne prends pas ta décision sur un coup de tête, penses à Sharlene… ” Neil sait que ce prénom me stop net dans mon élan, que j’ai marquer une pause dans la valise que je suis en train de remplir, mon regard se détourne dans un coin de ma chambre. Presque quatre ans que l’on est ensemble, autant de temps que je l’aime tout autant que le premier jour où mon regard a croisé le sien à la caserne. Pour elle je suis prêt à tous les sacrifices, comme par exemple partir de Los-Angeles, non, on ne part pas tous les deux, je pars tout seul. “ Je ne fais que ça penser à elle ! Mais à quoi ça sert que je reste ? Ses parents ne veulent pas que je la voie et quand je suis avec elle, je l’envoie à l’hôpital entre la vie et la mort. ” Si désormais ses jours ne sont plus en danger, elle est même sortie de l'hôpital, je ne peux pas oublier que je suis responsable de cet accident, c'est bien moi qui conduisais la moto sur laquelle on était tous les deux, c'est bien moi qui avais perdu le contrôle. Le pire dans toute cette histoire, c'est que je suis responsable, mais que je m'en sors avec simplement quelques égratignures, la blessure la plus importante est une luxation que je me suis faite à l'épaule gauche. “ Depuis que tu la connais c'est la première fois que s'est arrivé et c'était un accident, quant à ses parents, laisse-moi parler à sa mère. ” “ Non ! Ne parle pas à sa mère. ” Je sais que mon oncle fait ça pour mon bien, mais je ne voeux plus avoir affaire avec eux, je ne veux pas non plus que mon oncle s'engueule avec une personne de son travail. Les parents de Sharlene ont été plus que clairs lorsque je suis allé la voir tout à l'heure, moi qui ne suis pas sûr que partir de Los-Angeles est la bonne solution, ils ont fini par me convaincre de quitter la ville, aller bien loin d'ici. Ils m'en veulent de ce que j'ai fait à leur fille, je ne peux que les comprendre, pour cette raison, pour cette erreur, je n'ai plus le droit de la voir. “ Je vous donnerais des nouvelles c’est promis. ” “ Tu vas beaucoup manquer mon grand. ” Sur les paroles de mon oncle, je ferme ma valise, dans laquelle j’ai mis les dernières affaires dont j’ai besoin, ayant déjà d’autres sacs dans ma voiture, j’agis peut-être dans la précipitation, mais si je ne pars pas maintenant, je me connais et je sais que je vais rester. Je ne me vois pas vivre dans cette ville sans pouvoir parler ou être avec Sharlene, je ne me vois pas continuer à la voir et faire comme si de rien n’était, j’ai cette impression que si je restais avec elle, je finirais par lui faire plus de mal que de bien.
Ma vie a bien changé depuis dix ans, d’une formation de pompier, je suis devenu candidate, pour finir après une année d’être pompier. Depuis l’année dernière, c’est un nouveau grade que je suis venu inscrire dans ma carrière en devenant lieutenant de l’équipe de la Rescue Squad. Je ne suis pas resté bien longtemps loin de Los-Angeles. Trois ans, avant de revenir, de reprendre le court de ma vie dans cette ville qui est la mienne, celle où je me sens à ma place. Ce soir, c’est en charmante compagnie que je me retrouve, c’est avec Arizona que je suis, profiler au FBI, ce n’est pas la première fois que l’on se voit. C’est pourtant la première fois que je suis chez elle, on vient de passer la soirée ensemble, on s’est retrouvé lors de cette soirée, organisé en l’honneur de son boulot, comme du mien. Ce n’est pas le premier verre que je tiens dans la main, ni elle d’ailleurs, on a déjà commencé depuis un petit moment, le seul changement que l’on peut noter, c’est que l’on est passé de cet endroit remplis de monde, à l’intimité de son appartement. Un verre que je viens de terminer, que je viens de vider d’une traite, en le reposant sur la table qui est à côté de moi, mon regard en direction d’Arizona. Ma langue passant sur ma lèvre, je viens la passer entre mes dents avant de m’approcher de la jeune femme, ce n’est pas la première fois que l’on se voit, pourtant c’est la première fois que je peux apprécier le contact de ses lèvres sur les miennes. Sa main je la sens derrière ma nuque, en même temps que le baiser que l’on partage se prolonge, de façon un peu moins chaste, un peu plus intense, d’un peu plus de conviction sur un chemin que l’on est en train de prendre, pour une nuit que l’on va passer ensemble.
“ Nom de dieu, la charpente est attaquée. ” Ce sont les paroles du Battalion Chief que je ne peux pas entendre, ni moi, ni les personnes avec qui je me retrouve dans ce lieu entouré de flammes et de fumées. Cette intervention, elle ne ressemble pas aux autres, elle a quelque chose de différente, quelque chose que je ne peux pas expliquer. Pourtant, j’y suis, je suis à l’intérieur, avec un membre de la Rescue Squad à mes côtés. On vient tout juste de laisser partir en direction de la sortie, deux autres membres, avec une jeune femme inconsciente. “ Je donne l’ordre à toutes les unités d’évacuer immédiatement. ” Le masque sur mon visage, je tourne mon regard en direction de ce pompier présent sous mes ordres. Un regard, suivit d’un geste de la tête pour se comprendre, on ne peut pas aller plus loin, on ne peut pas continuer notre chemin, on est obligé de faire machine arrière, de se diriger vers l’extérieur, sortir de cette fournaise géante. “ Lieutenant, il y a quelqu’un, là-bas. ” Ce sont des mots que je peux comprendre distinctement, que j’ai dû mal à croire sur le moment, qui m’arrête dans mon avancée, pour me retourner, pour faire demi-tour sur moi-même. Je ne rêve pas, j’ai bien entendu ce qu’il vient de me dire, je peux le voir suivre un autre chemin que celui que l’on doit prendre. “ Halstrom, on doit évacuer. ” C’est un premier ordre que je donne, un ordre que j’entends bien faire respecter, qu’il soit le mien ou celui du chef. On doit sortir d’ici, on doit évacuer l’immeuble. Pourtant, ce n’est pas de voir ce pompier continuer son chemin qui retient mon attention. C’est cet enchainement d’évènements autour de nous, les flammes qui sont bien trop intense au-dessus de nos têtes, ces bruits de crépitements qui sont en train de s’accroitre, que je peux entendre malgré ce masque. Il n’y a rien de bon qui peut se produire, je le comprends et c’est le genre de moment qui est capable de me faire peur, de ressentir cette forme de panique, sans pour autant y céder. Fuir, il en est hors de question, je n’allais pas partir sans cet homme, même au détriment de ma propre vie. “ Halstrom ! ” Son nom prononcé presque en criant, un premier affaissement, qui me fait m’avancer, dans l’idée de le rejoindre, de l’attirer contre moi, vers l’extérieur. Je n’en ai pas le temps, le plafond n’a plus aucune solidité, il lâche au-dessus de nos têtes, je n’ai pas le temps de comprendre ce qu’il se passe, les répercutions s’enchainent, la pression de l’effondrement provoque cette explosion de flamme à travers chaque sortie possible, que ce soit des fenêtres, comme des portes.
Je suis rentré depuis quelques minutes, après l’incident lors de la dernière intervention que j’ai faite, j’ai eu rendez-vous chez le médecin, une visite de contrôle à la grande importance, celle de savoir si j’allais pouvoir reprendre à la garde suivante. Un retour qui m’a été positif, d’ici peu je vais pouvoir à nouveau revenir à la caserne, je vais à nouveau reprendre le commandement de la Rescue Squad. Pourtant ce n’est pas ce détail que je retiens, ce n’est pas sur celui-ci que je suis concentré, je n’ai même pas encore eu le temps de prévenir le Battalion Chief de mon retour. C’est sur cette lettre que je me concentre, une lettre si je peux la considérer comme telle, qui me vient d’Arizona, un mot qui n’annonce rien de bon. Cette histoire s’est lancée sans que l’on s’y attende réellement, au fil du temps, des sorties et de l’attachement que l’on a fini par avoir l’un de l’autre, une histoire qui prend fin. Je n’ai pas besoin d’aller ouvrir l’un de ses placards, je sais que je vais le trouver vide, son message est plutôt clair, bien trop. Assis sur le canapé je tiens le mot dans une main, la seconde, elle est sur mon visage, elle masque ma bouche de mon poing fermé, je n’arrive pas encore à réaliser et les larmes qui commencer à brouiller mon regard ne font que le confirmer. Deux ans de relation balayée d’un seul coup, comme si cela n’a jamais existé, je ne sais pas comment je dois le prendre, je ne sais pas comment je veux le prendre, une part de tristesse, une part de rancune, une part de regret. Des regrets que je vais devoir mettre de côté, une fierté que je vais devoir ravaler, dans deux jours je vais reprendre mon poste à la caserne, deux jours encore pour encaisser cette nouvelle que je n’ai pas vu venir.
Je ne peux cacher le sourire que j’ai sur mon visage de voir Joane franchir les portes battantes qui mènent à la salle commune, celle où je me trouve. Elle n’est pas seule, elle est en compagnie de son fils, d’Alexis, ce garçon d’une dizaine d’année avec qui le contact est passé presque immédiatement. Une histoire lancée dans une grande rapidité, qui n’est pas resté bien longtemps qu’une simple relation, aujourd’hui je porte une alliance à ma main gauche, je suis un homme marié à cette femme que je suis en train de rejoindre.“ On ne dérange pas ? Alexis a eu envie de te voir après l’école. ” “ Vous ne dérangez pas. Alors comme ça firefighter, tu as eu envie de faire un tour de camion ? ” Cette proposition, elle ne sort pas de nulle part, ça fait un moment que je lui ai promis de faire une sortie avec l’équipe de la Rescue Squad, une promesse que je n’ai pas encore eu l’occasion de mettre en place. “ C’est vrai ? On peut aller faire un tour Kelly ? ” Ce petit garçon porte la joie de vivre, voir le sourire sur son visage réchauffe le cœur, fait plaisir de voir une telle innocence encore intacte. Pourtant, son histoire n’est pas la plus tendre, une histoire dont il ne se souvient sans doute pas, c’est sa mère qui a bien plus souffert. Le père du petit Alexis est un homme que je ne peux pas qualifier de violent, mais plutôt de quelqu’un d’abusif dans un sens moral, il sait où attaquer, il sait comment faire mal, il sait comment anéantir. “ En route firefighter ! ” Une main relevée, je sens la main d’Alexis rejoindre la mienne, une tape de main qui scelle cette promesse qui vient de se réaliser, avec toujours cette idée de lui faire profiter un jour de la vue que l’on peut avoir sur la grande échelle. “ Les secours, on sort faire un tour. ” Une main sur l’épaule de Joane, je peux voir les hommes que j’ai sous mon commandement se relever de leurs places, afin de rejoindre le camion de notre équipe, camion que je suis en train de rejoindre en étant accompagné de ma femme et de son fils.
Depuis qu’Alexis est entré dans ma vie, jamais je n’ai pensé que j’allais réussi à monter avec lui sur cette grande échelle de cette façon. Jamais je n’ai pensé qu’on allait monter dans l’idée et dans le but de lui changer les idées, la fin de l’année dernière, le début de cette année n’a pas été de tout repos, il a été difficile pour moi de le réaliser, de le comprendre et de m’y faire, je n’ose même pas imaginer pour ce petit garçon. Fils d’un homme abusif, il est désormais le fils d’une mère qui a perdu la vie, d’une insuffisance cardiaque qui lui a été fatale. C’est tous les deux que l’on se retrouve maintenant, entre hommes, non pas comme un père et un fils, mais presque, avec ce qu’il est en train de vivre, ça me fait revivre mon passé, mon enfance, la mort de ma mère, l’absence de mon père que j’ai tant cherché pendant plusieurs années. Cette absence, je ne veux pas qu’il l’est, je ne veux pas qu’il la ressente en ma présence, c’est pour cette raison que l’on est au haut de cette échelle, que l’on a une vue d’ensemble sur la ville de Los-Angeles.“ Je viens toujours ici quand j’ai besoin de penser à autre chose. ” “ Wow… C’est magnifique. ” Le mot a été bien choisi, cette vue est incroyable, je l’ai découvert quand j’étais candidate, depuis les années, je ne m’en suis jamais lassé, je suis toujours venu ici lorsque j’ai eu le besoin de me ressourcer, de penser à autre chose. “ Maman a déjà pu venir ici ? ” Cette question, je ne l’ai pas vu venir, cette question, je ne sais pas comment je dois y réagir. Mon regard il se tourne vers Alexis, avant de le reposer au loin, de le perdre dans ce ciel noir de la nuit, comme si je peux trouver une réponse à lui donner, une réponse qui ne vient pas. “ Non. Je n’ai jamais eu la chance de lui montrer. ” “ Elle aurait tellement aimé. ” Depuis que Joane est entrée dans ma vie, j’ai toujours pensé à faire monter ce petit garçon sur cette échelle, jamais je n’ai pensé à y faire monter sa mère, ce n’est pas un regret avec lequel je vais vivre, mais c’est un pincement au cœur que je ressens. C’est le cœur d’un homme veuf qui est en train de pleurer, alors qu’en apparence, je tente de rester cet homme qu’il connait, cet homme qui n’est pas sensible, cette partie de moi que je n’aime pas montrer, que je préfère garder pour moi, encore plus devant Alexis qui a besoin de faire le deuil de sa mère.
20 Aout 2000 – 17 ans
Je n’en reviens pas, je n’aurais pas dû venir à cette soirée et pourtant je m’y trouve et mon regard vient de se poser sur une personne que je connais. Une amie d’enfance, on en a passé du temps tous les deux par le passé. Sa mère travaillait dans la même caserne que mon oncle, on s’est bien trop souvent retrouvé tous les deux. On a souvent pu entendre par notre entourage, qu’un jour, on allait nous marier tous les deux. Quelque chose qui aurait probablement pu arriver, pendant longtemps à mes yeux d’enfant j’ai pu la qualifier d’amoureuse. Puis on a fini par se perdre de vue, au décès de ma mère, trop de souvenir douloureux dans cette maison, que mon père a décidé que l’on déménage, que l’on bouge. Voilà comment on est passé de Eastside au quartier South.
27 Décembre 2003 – 20 ans
Les fêtes de fin d’année, elles ne sont pas pour moi, je ne les supportes plus, je n’arrives plus à les apprécier depuis la mort de ma mère. Le seul plaisir que j’ai depuis trois ans, c’est ce temps que je m’offre avec Sharlene. On s’est perdu de vue pendant dix ans et depuis trois on est inséparables. On en a passé du temps ensemble depuis que l’on s’est revu. D’amour d’enfance, elle est devenue mon premier amour, celle avec qui je suis aujourd’hui. Deux jours après les fêtes de Noël, ce n’est pas avec elle que je suis, comme chaque année, j’ai ce besoin d’attirer l’attention, d’attirer son attention, celle de mon père, celle que je n’arrive plus à avoir depuis le décès de ma mère. Entre nous, c’est un conflit permanent, on n’arrive pas à se comprendre, on n’est incapable de s’écouter, pendant qu’il feint l’ignorance, je n’espère qu’une chose, qu’il ose enfin me remarquer, peu importe les limites que je dois pousser pour y arriver. Comme aujourd’hui, rentrer avec une dose d’alcool bien trop importante dans le sang, en ayant prit le soin de mélanger en même temps avec la conduite.
28 Février 2004 – 21 ans
11 Novembre 2014 – 31 ans
Ma vie a bien changé depuis dix ans, d’une formation de pompier, je suis devenu candidate, pour finir après une année d’être pompier. Depuis l’année dernière, c’est un nouveau grade que je suis venu inscrire dans ma carrière en devenant lieutenant de l’équipe de la Rescue Squad. Je ne suis pas resté bien longtemps loin de Los-Angeles. Trois ans, avant de revenir, de reprendre le court de ma vie dans cette ville qui est la mienne, celle où je me sens à ma place. Ce soir, c’est en charmante compagnie que je me retrouve, c’est avec Arizona que je suis, profiler au FBI, ce n’est pas la première fois que l’on se voit. C’est pourtant la première fois que je suis chez elle, on vient de passer la soirée ensemble, on s’est retrouvé lors de cette soirée, organisé en l’honneur de son boulot, comme du mien. Ce n’est pas le premier verre que je tiens dans la main, ni elle d’ailleurs, on a déjà commencé depuis un petit moment, le seul changement que l’on peut noter, c’est que l’on est passé de cet endroit remplis de monde, à l’intimité de son appartement. Un verre que je viens de terminer, que je viens de vider d’une traite, en le reposant sur la table qui est à côté de moi, mon regard en direction d’Arizona. Ma langue passant sur ma lèvre, je viens la passer entre mes dents avant de m’approcher de la jeune femme, ce n’est pas la première fois que l’on se voit, pourtant c’est la première fois que je peux apprécier le contact de ses lèvres sur les miennes. Sa main je la sens derrière ma nuque, en même temps que le baiser que l’on partage se prolonge, de façon un peu moins chaste, un peu plus intense, d’un peu plus de conviction sur un chemin que l’on est en train de prendre, pour une nuit que l’on va passer ensemble.
14 Octobre 2016 – 33 ans
19 Octobre 2016 – 33 ans
Je suis rentré depuis quelques minutes, après l’incident lors de la dernière intervention que j’ai faite, j’ai eu rendez-vous chez le médecin, une visite de contrôle à la grande importance, celle de savoir si j’allais pouvoir reprendre à la garde suivante. Un retour qui m’a été positif, d’ici peu je vais pouvoir à nouveau revenir à la caserne, je vais à nouveau reprendre le commandement de la Rescue Squad. Pourtant ce n’est pas ce détail que je retiens, ce n’est pas sur celui-ci que je suis concentré, je n’ai même pas encore eu le temps de prévenir le Battalion Chief de mon retour. C’est sur cette lettre que je me concentre, une lettre si je peux la considérer comme telle, qui me vient d’Arizona, un mot qui n’annonce rien de bon. Cette histoire s’est lancée sans que l’on s’y attende réellement, au fil du temps, des sorties et de l’attachement que l’on a fini par avoir l’un de l’autre, une histoire qui prend fin. Je n’ai pas besoin d’aller ouvrir l’un de ses placards, je sais que je vais le trouver vide, son message est plutôt clair, bien trop. Assis sur le canapé je tiens le mot dans une main, la seconde, elle est sur mon visage, elle masque ma bouche de mon poing fermé, je n’arrive pas encore à réaliser et les larmes qui commencer à brouiller mon regard ne font que le confirmer. Deux ans de relation balayée d’un seul coup, comme si cela n’a jamais existé, je ne sais pas comment je dois le prendre, je ne sais pas comment je veux le prendre, une part de tristesse, une part de rancune, une part de regret. Des regrets que je vais devoir mettre de côté, une fierté que je vais devoir ravaler, dans deux jours je vais reprendre mon poste à la caserne, deux jours encore pour encaisser cette nouvelle que je n’ai pas vu venir.
05 Juillet 2017 – 34 ans
Je ne peux cacher le sourire que j’ai sur mon visage de voir Joane franchir les portes battantes qui mènent à la salle commune, celle où je me trouve. Elle n’est pas seule, elle est en compagnie de son fils, d’Alexis, ce garçon d’une dizaine d’année avec qui le contact est passé presque immédiatement. Une histoire lancée dans une grande rapidité, qui n’est pas resté bien longtemps qu’une simple relation, aujourd’hui je porte une alliance à ma main gauche, je suis un homme marié à cette femme que je suis en train de rejoindre.
23 Mars 2018 – 35 ans
Depuis qu’Alexis est entré dans ma vie, jamais je n’ai pensé que j’allais réussi à monter avec lui sur cette grande échelle de cette façon. Jamais je n’ai pensé qu’on allait monter dans l’idée et dans le but de lui changer les idées, la fin de l’année dernière, le début de cette année n’a pas été de tout repos, il a été difficile pour moi de le réaliser, de le comprendre et de m’y faire, je n’ose même pas imaginer pour ce petit garçon. Fils d’un homme abusif, il est désormais le fils d’une mère qui a perdu la vie, d’une insuffisance cardiaque qui lui a été fatale. C’est tous les deux que l’on se retrouve maintenant, entre hommes, non pas comme un père et un fils, mais presque, avec ce qu’il est en train de vivre, ça me fait revivre mon passé, mon enfance, la mort de ma mère, l’absence de mon père que j’ai tant cherché pendant plusieurs années. Cette absence, je ne veux pas qu’il l’est, je ne veux pas qu’il la ressente en ma présence, c’est pour cette raison que l’on est au haut de cette échelle, que l’on a une vue d’ensemble sur la ville de Los-Angeles.
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- InvitéInvité
POUSSEZ-VOUS TOUS IL EST À MOI !!!!!!!
Encore une fois je suis tellement contente que tu tentes mon scénario !!!
Le nom de famille est parfait et Tyler est tellement
J’en reviens pas, je souris comme une gamine !! J’ai hâte de lire ta fiche
Encore une fois je suis tellement contente que tu tentes mon scénario !!!
Le nom de famille est parfait et Tyler est tellement
J’en reviens pas, je souris comme une gamine !! J’ai hâte de lire ta fiche
- InvitéInvité
Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
- InvitéInvité
Bienvenue à toi sur le forum.
Excellent choix d'avatar, il est tellement (trop) rare sur les forums.
Excellent choix d'avatar, il est tellement (trop) rare sur les forums.
- InvitéInvité
Bienvenue par ici bon courage pour le remplissage de ta fichette
- Anastasia DawkinsI'm a Mother Fucker
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Mon personnage, en 5 mots : to be continued very soon
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Professeure de Lettres
Hobby : Surf
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
Je vois que tu as fais une heureuse
Je vois que tu as fais une heureuse
- Aeddan BarclayI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2436
Messages : 248
Date d'inscription : 23/04/2018
Avatar : Ben Barnes
Crédits : Moses. (avatar) crack in time (sign)
Autres comptes : Celeste & Freya
Âge du personnage : 39 ans
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Cabaret, art, trafic, machiavélique, violent
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Propriétaire du cabaret le Luxure
Études (passées ou en cours) : Etudes de commerce
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Bienvenue parmi nous
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