YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Je suis là. En bas de chez lui. Juste en bas.
Il n'y a pas de logique, il n'y a,
Il arrive qu'il dit, je l'attends, je patiente. J'ai fait le plus gros du chemin, à lui de faire le reste. C'est comme ça.
La porte s'ouvre, il est là.
" Salut. "
Qu'est ce que je fous ici ?
C'est lui qui me l'a proposé non ?
Oui c'est ça, c'est lui.
C'est lui qui me l'a proposé non ?
Oui c'est ça, c'est lui.
Il n'y a pas de logique, il n'y a,
A.U.C.U.N.E.
F.O.U.T.U.E.
L.O.G.I.Q.U.E.
F.O.U.T.U.E.
L.O.G.I.Q.U.E.
Il arrive qu'il dit, je l'attends, je patiente. J'ai fait le plus gros du chemin, à lui de faire le reste. C'est comme ça.
La porte s'ouvre, il est là.
" Salut. "
- InvitéInvité
Descendre, courir, dévaler les escaliers, à toute allure, à pas de loup, course effrénée, frénétiquement, frénésie, c'est la folie.
vite vite vite vite vite vite vite vite vite
Un coeur qui bat, des mains qui moitent, un pas qui danse, le cerveau d'en bas.
Il est là.
Et il est venue.
Quelle folie ...
Pourquoi me suis-je tant laissé emporter par ces douces lubies ?
La porte de l'immeuble s'ouvre, et donne sur la rue, et il fait froid, mais chaud également, et la température augmente, et monte, monte, monte, et ça chauffe, et ça brûle, et on s'y perd, dans ces frissons ...
Sur toi se pose un regard emprunt de désir,
Un regard de velours, un regard de plaisir.
Ces lèvres se froissent avec hésitation
– ou est-ce donc de l'excitation ?
Tandis que s'avancent avec liberté
ces pieds, d'un pas décidé.
Sourire en coin, mine empotée,
main dans la main, et on remonte ces escaliers.
Un par un, puis quatre à quatre, vers l'étage sur lequel se trouve mon sanctuaire,
ce havre de paix et de liberté.
La porte déverrouillée cède sous le poids d'une main, guidée par le poids d'une pulsion qui écrase et tombe tombe tombe
vite vite vite vite vite vite vite vite vite
tam
tam
tam
tam
tam
tam
tam
boom
tam
boom
tam
thump
ba dump
THUMP
BA DUMP BA
THUMP
BA DUMP
BA THUMP
BA DUMP
BA DUM DUM DUM DUM.
tam
tam
tam
tam
tam
tam
boom
tam
boom
tam
thump
ba dump
THUMP
BA DUMP BA
THUMP
BA DUMP
BA THUMP
BA DUMP
BA DUM DUM DUM DUM.
Un coeur qui bat, des mains qui moitent, un pas qui danse, le cerveau d'en bas.
Il est là.
Viens par ici.
Et il est venue.
Quelle folie ...
Pourquoi me suis-je tant laissé emporter par ces douces lubies ?
La porte de l'immeuble s'ouvre, et donne sur la rue, et il fait froid, mais chaud également, et la température augmente, et monte, monte, monte, et ça chauffe, et ça brûle, et on s'y perd, dans ces frissons ...
tendres passions
Sur toi se pose un regard emprunt de désir,
Un regard de velours, un regard de plaisir.
Ces lèvres se froissent avec hésitation
– ou est-ce donc de l'excitation ?
Tandis que s'avancent avec liberté
ces pieds, d'un pas décidé.
Salut.
Salout ...
Sourire en coin, mine empotée,
main dans la main, et on remonte ces escaliers.
Un par un, puis quatre à quatre, vers l'étage sur lequel se trouve mon sanctuaire,
ce havre de paix et de liberté.
La porte déverrouillée cède sous le poids d'une main, guidée par le poids d'une pulsion qui écrase et tombe tombe tombe
un peu comme mes lèvres
qui tombent contre les siennes, à présent,
dans le couloir, dans le corridor, dans le vestibule,
exposés à tout imprévu.
Tandis qu'une main se balade,
deux lèvres découvrent,
et recouvrent
sa nuque de baisers enrobés de mes fantasmes les plus secrets.
qui tombent contre les siennes, à présent,
dans le couloir, dans le corridor, dans le vestibule,
exposés à tout imprévu.
Tandis qu'une main se balade,
deux lèvres découvrent,
et recouvrent
sa nuque de baisers enrobés de mes fantasmes les plus secrets.
- InvitéInvité
On y est. Ca y est. On y est. Je l'attends. J'ai l'air con ? Peut être oui. J'ai l'air con. Je ne sais pas à quoi il joue avec moi. Il a toujours jouer. Suis-je une putain de marionnette ? Je le suis.
qu'est ce que tu me fais faire !
La porte s'ouvre, il est là, enfin là. La nuit n'enlève rien à sa beauté. Il sort de l'obscurité. Son aura s'éveille. Son aura m'éveille. Un mot prononcé, une réponse de sa part. Sa voix. Il est donc bien là.
un regard, un autre. une main. la sienne.
Je ne pose pas de question. Je n'oppose pas de résistance. Il m'entraîne à travers les étages, je suis le rythme, j'avale les marches. J'ai faim, visiblement lui aussi. Mais moi j'ai vraiment faim.
mange moi,
dévore moi,
possède moi.
dévore moi,
possède moi.
La porte s'ouvre, elle ne fait pas le poids. Le désir est plus fort que tout. Notre désir est plus fort que tout. Il entre, il me fait entrer. Désire moi. Je l'appelle, c'est un appel au secours.
embrasse moi.
embrasse moi.
embrasse moi.
embrasse moi.
embrasse moi.
embrasse moi.
embrasse moi.
embrasse moi.
Mes mains s'agrippent à lui; ses cheveux glissent entre mes doigts. Je le retiens. Il ne s'enfuira pas, il ne s'enfuira plus. Je le lâche, je dégage ma veste, je fais passer mon tee shirt par dessus ma tête. Nos lèvres se séparent. Je grogne. Je les capture à nouveau.
I.M.P.A.T.I.E.N.C.E.
- InvitéInvité
It said to me
There is a love
Meant for me."
Il fait froid.
Et puis je brûle. Et je tremble. Et mes lèvres tremblent. Ma gorge est sèche. Et brûle. Et rêche. Mais surtout, je tremble. Puis, mon regard se pose sur toi, et voilà que ta chaleur m'enveloppe. Elle émane de toi, rayon par rayon, et je me baigne dedans comme s'il s'agissait d'un bain de minuit.
Tes dents éclates, de leurs perles nacrées, plus étincelantes que les étoiles, plus éclatantes que mille voies lactées. On dirait presque que tu as mastiqué des galaxies et que leurs éclats parent à présent ta machoire.
Le soupçon d'une hésitation plane un instant dans l'air, tandis que je m'ose à aventurer un doigt, puis deux, le long de ton avant-bras ... Avant de retirer ma main brusquement, comme brûlé par ton incandescence. La honte me ronge de l'intérieur ... Mais les flammes de ton regard me rongent tout autant.
Tel un soleil,
tel Apollon,
ta chaleur caniculaire me frappe
et je sombre
sous l'emprise de ton aura alléchante.
Et nous voilà.
Dans l'embrasure de la porte, dans le corridor, dans ce vestibule, où seule ta lumière nuit à l'obscurité. Et chacun de tes baisers me brûlent davantage, mais j'en redemande. Suis-je masochiste ?
– Ja n'étais pas soûr que tou viendrais ...
Je marmonne et je murmure, inquiet face à l'idée de briser ce silence sacré. Mais cela n'y fait rien. Impassible, rien ne te dévie de ta trajectoire – et qui serais-je pour dicter au soleil quand s'arrêter ou quel chemin suivre ? Ton orbite est déjà tout tracé, tes mains glissent, glissent, glissent, le long de mon corps, le long de mon dos.
Je n'ose pas trop parler, par peur que tu te volatilises. Alors je soupire. Je relâche la tension et la pression par des murmures et des exclamations. Parce que je t'attendais, en réalité. Je n'osais pas me l'avouer, mais ... Oh ... Que je t'attendais.
Ma vie était terne, baignée dans l'obscurité.
J'avais beau lever mes iris vers les cieux,
Il n'y avait aucune étoile de berger pour me guider.
Pas de trajectoire distincte.
Pas de chemin clair et précis.
Lorsque tu es apparu dans ma vie, j'en ai presque été aveuglé.
C'était comme si ton visage n'avait pas de traits. Je les effaçais au fur et à mesure, à la gamme, avec des ratures, afin de l'oublier ...
Mais il s'est brûlé dans ma mémoire, comme ton nom qui s'est gravé dans ma peau.
Et pourtant, me voilà, malgré les lésions que tu laisses après chaque caresse, après chaque frisson.
Comment la brûlure peut-elle être aussi fascinante ?
Plus les flammes me dévorent, plus j'en redemande.
Ce sont tes lèvres, qui me privent de mon oxygène.
Mais le contact ne s'interrompt pas.
Contre le mur, je me retrouve bousculé.
toc
Ma colocataire se réveillera-t-elle ?
toc
c'est mon coude, contre le mur. J'ai mal mais je me retiens. Ne pas briser le moment, sous peine que tu disparaisses.
Parce que tes mains dansent dans mes cheveux, se perdent dans mes mèches, se cramponnent à mes boucles. Je ne peux plus respirer tellement je brûle. Mon corps entier brûle. Il a besoin de ton toucher salvateur pour le libérer.
Je sens tes doigts se cramponner à mes côtes et je les imagine déjà en train de craquer sous ton poids de titan ... Mais elles ne craquent pas. Tu es délicat. Et cela me donnerait presque l'impression que tu ne me sers pas assez fort.
Parce que j'ai envie de t'appartenir.
Parce que
j'ai besoin
de
t'appartenir
.
t'appartenir
.
It flew to me
And told me
That it found my love"
Tu te déshabilles, moi je t'attrape par le collier. Je me libère de ton emprise, un instant, afin de mieux pouvoir te guider vers un cocon de douce intimité. Et on marche, dans le noir, là où je n'ai que ta lumière pour me guider.
Je trébuche une fois, contre une prise au sol. Je peste en silence et je marche à travers la douleur. Je pousse la porte, qui grince légèrement. La main, ta main, que j'enserre, glisse timidement hors de ma portée. Je te laisse t'échapper, le temps de trouver l'interrupteur. Je prends bien soin à enclencher celui de gauche : tu as beau m'aveugler, je ne veux pas que la lampe au plafond te brûle les yeux pour autant.
Non.
C'est mieux, la petite lampe de chevet, discrète et tamisée.
Je me retourne.
Je te regarde.
Je me mords la lèvre, comme j'aimerais que tu me la mordes. Doucement. Sensuellement.
Et toi ? Veux-tu être sensuel avec moi ?
Me découvrir à travers les sens ?
Me goûter ? Me sentir ? Me toucher ? M'entendre ?
Oublier ce que tu vois, pour ressentir le reste ?
Es-tu prêt à me découvrir, à cent pour cent ?
– Ja ...
Dis le.
– Ja besoin de toi.
Mon regard te fuie, car je n'assume pas.
Mais je ne peux pas nier ce feu que tu as éveillé en moi.
Celui qui nait en bas, et qui monte ... monte .... monte ....
En même temps que le désir qui grimpe ... grimpe ... grimpe ...
Celui qui fait que cela serre un peu trop dans mon pantalon ...
Alors je défais un peu ma ceinture. Et je défais le premier bouton. Les autres, je te les laisserais. J'avais juste besoin d'un peu plus de liberté.
- InvitéInvité
Il n'était pas sur que je viendrais. Comment il a pu en douter ? Comment il a pu imaginer que je ne viendrais pas ? Je n'attends que ça depuis je ne sais combien de temps. C'est lui qui m'en empêche. C'est qui qui m'a entravé. Et moi, je suis al comme un con à l'attendre. Dépendant, indépendant. Je sais pas. J'crois qu'il me rend con.
" Evidemment que je suis là. "
" Evidemment que je suis là. "
Alors maintenant tais-toi et embrasse moi.
Que tes lèvres soient plus utiles.
Donne les moi.
Que tes lèvres soient plus utiles.
Donne les moi.
J'ai mon corps qui l'appelle, qui le réclame. J'ai mon corps qui le désire. Chaque muscle, chaque jointure, chaque jointure, chaque recoin. Tout l'appelle. Un appel silencieux, déchirant. Je ne sais pas comment l'exprimer, comment lui faire comprendre. Alors je l'agrippe, je l'attrape. Je ne le lâche pas. Je ne veux plus. Putain de drogue de merde.
on se sait pas d'où viendra la dépendance
et tes pas me guident
et je me laisse faire
pantin de bois
pantin en bois
je te suis
et je me laisse faire
pantin de bois
pantin en bois
je te suis
Je n'ai pas le temps de découvrir son appartement. Et clairement, je m'en fous. Je ne suis pas décorateur, je ne suis pas rénovateur, ça ne m'intéresse pas. Il n'y a que lui que j'ai envie de découvrir. Que son corps que je veux voir. Et son espace peut être. Son endroit, celui dans lequel il vit. Mais on en revient à lui. On en revient toujours à lui. Il allume la lumière, la petite du coin de la pièce, la petite qui est là juste pour que je ne le perde pas. Ce serait con.
et ces yeux qui me fixent
et ce regard qui me transperce
j'y vois beaucoup de choses
j'y vois un miroir
un désir réciproque
Je retiens ma respiration. Il a besoin de moi qu'il dit. J'ai besoin aussi de lui. Mais je prends le temps. J'attends. Je le dévore du regard. Je laisse mes pupilles se régaler un peu. Bordel que j'aime ce que je vois. Sa ceinture qui se défait. Ces boutons qui se défont. Une demande silencieuse. Je m'approche tel un automate. Je m'approche et je prends le relais. Il dégage bien vite le bas, il rejoint le sol dans un bruit sourd. Putain qu'il est beau. Il n'en a pas conscience pas vrai ? On ne peut pas en avoir conscience. Il en donne pas l'air.
à toi de jouer maintenant
Mes mains l'effleure. Je ne sais pas quoi faire. J'ai tellement peur qu'il disparaisse. C'est pas un génie, ni un magicien. Il ne va pas faire surgir un nuage de fumée et pouf. La nuit m'enivre. Je suis comme saoul. " Déshabille moi. " C'est pas un ordre, c'est pas une supplique. C'est entre les deux. Une sorte de demande soutenue. Une invitation à la découverte, à la suite.
- InvitéInvité
Une nuit.
C'est tout ce qu'il y a.
Une nuit.
et une nuit.
Personne ne sait ce que l'avenir
peut bien contenir.
Mais dans le présent, il n'y a qu'une nuit.
Tes yeux sont une évidence que je ne parviens plus à me nier. Et pourtant, je le devrais ... Je le devrais.
Je me perds dedans mais j'y retrouve également tous tes secrets.
Tu es celui que tu crois vouloir être.
Tu le seras, pendant quelques semaines.
Tu agiras comme tu le voudras, en pensant que c'est ce que je veux aussi.
Tu seras tout ce que tu penses que j'aimerais que tu sois ...
Jusqu'au jour où, inévitablement, tu te lasseras de moi.
Peut être suis-je masochiste
Tes mains meurtrissent ma chair comme ta présence meurtrit mon âme. Chaque caresse est un rappel que demain, tu ne seras plus là. Dans le miroir, au fond du couloir, je ne vois que mon reflet, qui embrasse l'air là où tu devrais te trouver.
Magnétique, énigmatique, tu m'appelles et j'accours sans réfléchir. En silence, doucement, nos corps s'épousent, tendrement. Douce poésie, chant mélodieux, fabuleuse fable, comptine haletante, je me plais à penser que notre histoire brûlera plus fièvreusement que celles des légendes.
Et si je te serre plus fermement entre mes mains,
Ce n'est pas afin d'intensifier nos ébats,
Ni pour m'assurer que tu es véritablement là.
Simplement pour me bercer dans l'illusion que tu ne disparaîtras pas
Alors que déjà, te voilà àvingt mille lieues d'ici.
We are the children, the last generation
We are the ones they left behind
Contre le mur dansent des ombres.
La tienne, la mienne.
Les aimes-tu ?
Je te prends par la main.
Elles s'embrassent, elles s'épousent, dans l'inquiétude de la nuit.
Elles se tiennent compagnie pour oublier la solitude.
La lumière les caresse de son éclat doré,
les berce, les effleurent avec toute la tendresse d'une maîtresse.
Mais il n'y a rien que tu saurais m'apprendre que je ne sais déjà
Alors oublie toi et prends moi.
Contre ma peau s'heurte son souffle.
Et l'air frais qui caresse mon corps nu chatouille également.
J'aimerais que ce soit tes mains qui me caressent, et non la brise Californienne.
Et tes mains me caressent, et je me sens comme une fleur.
Si douce, si délicate, qu'elle s'effriterait entre tes doigts.
Ne me laisse pas disparaître entre les ondes de ton amour.
Je t'enlève ton tee-shirt. Sans hésitation, sans temps d'arrêt. Ça coince un peu au niveau des coudes – toujours ces poutains de coudes – mais j'y parviens, sans trop de difficulté.
Il me faut un moment pour admirer ton beau corps, luisant sous les rayons de la lune. J'admire ses reliefs et ses reflets, tant que je l'ai sous les yeux. Je me permets de glisser une main contre ton torse, comme pour confirmer que l'homme que j'ai devant moi ... Est vrai.
J'ai la gorge sèche, gorge serrée.
Mes mains défont la ceinture, et le bouton caché en dessous. Et ensuite tous les autres boutons en dessous du premier – pourquoi n'as-tu pas de braguette comme tout homme qui se respecte ? victime de la mode. J'en souffre – mais je continue ma tâche avec entrain et assiduité.
Sous la lune n'existe que la vérité.
Dans les ébats n'existe que la vérité.
Comment mentir avec des corps conçus pour la sincérité ?
Ton pantalon tombe au sol. Quelques pièces s'entrechoquent dans un écho métallique.
Mes yeux se perdent sur ton visage tandis que ma main se promène le long de ton caleçon.
Le vent siffle contre les carreaux.
Ma main se promène le long de ton caleçon.
La lumière peint les murs de son amour ensoleillé.
Ma main se promène le long de ton caleçon.
Le silence pèse comme le poids de mille et un mots.
Ma main se promène après s'être glissée dans ton caleçon.
Et je t'embrasse le cou.
Une fois. Puis deux. Puis trois.
Parce que j'aime ça.
Et je ne peux plus m'arrêter. La main sur toi, mes lèvres sur toi. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir penser que, au moins ce soir ... Tu es à moi.
Ce soir.
À moi.
Toi.
Tu es à moi.
Juste pour ce soir ?
Et pour demain ?
Parti, probablement. Tu seras. Parti. Probablement. Tu seras.
Mais pas ce soir.
Et sur le mur, nos ombres dansent ensemble dans la complicité de la nuit.
C'est tout ce qu'il y a.
Une nuit.
toi
et
moi
et
moi
et une nuit.
Et demain ?
Personne ne sait ce que l'avenir
peut bien contenir.
Mais dans le présent, il n'y a qu'une nuit.
Out of the ruins, out from the wreckage
Can't make the same mistakes this time
Can't make the same mistakes this time
Évidemment que je suis là.
Tes yeux sont une évidence que je ne parviens plus à me nier. Et pourtant, je le devrais ... Je le devrais.
Je me perds dedans mais j'y retrouve également tous tes secrets.
Tu es celui que tu crois vouloir être.
Tu le seras, pendant quelques semaines.
Tu agiras comme tu le voudras, en pensant que c'est ce que je veux aussi.
Tu seras tout ce que tu penses que j'aimerais que tu sois ...
Jusqu'au jour où, inévitablement, tu te lasseras de moi.
Et moi, je vis pour les moments comme ça.
Peut être suis-je masochiste
peut être suis-je simplement humain
peut être suis-je juste naïfun imbécile sans avenir ni lendemain.
Tes mains meurtrissent ma chair comme ta présence meurtrit mon âme. Chaque caresse est un rappel que demain, tu ne seras plus là. Dans le miroir, au fond du couloir, je ne vois que mon reflet, qui embrasse l'air là où tu devrais te trouver.
They say, you're a little much for me ... You're a liability.
You're a
l i a b i l i t y.
You're a
l i a b i l i t y.
Magnétique, énigmatique, tu m'appelles et j'accours sans réfléchir. En silence, doucement, nos corps s'épousent, tendrement. Douce poésie, chant mélodieux, fabuleuse fable, comptine haletante, je me plais à penser que notre histoire brûlera plus fièvreusement que celles des légendes.
Et si je te serre plus fermement entre mes mains,
Ce n'est pas afin d'intensifier nos ébats,
Ni pour m'assurer que tu es véritablement là.
Simplement pour me bercer dans l'illusion que tu ne disparaîtras pas
Alors que déjà, te voilà à
We are the children, the last generation
We are the ones they left behind
Contre le mur dansent des ombres.
La tienne, la mienne.
Les aimes-tu ?
Je te prends par la main.
Elles s'embrassent, elles s'épousent, dans l'inquiétude de la nuit.
Elles se tiennent compagnie pour oublier la solitude.
La lumière les caresse de son éclat doré,
les berce, les effleurent avec toute la tendresse d'une maîtresse.
Mais il n'y a rien que tu saurais m'apprendre que je ne sais déjà
Alors oublie toi et prends moi.
And
I wonder
when we are ever
gonna change?
Living
under the fear,
till nothing else
remains
.
I wonder
when we are ever
gonna change?
Living
under the fear,
till nothing else
remains
.
Contre ma peau s'heurte son souffle.
Je frémis davantage.
Il glisse long long de mes oreilles.Longe mon cou.
Le creux de mon dos.Me fait vibrer.
Ça chatouille.Et l'air frais qui caresse mon corps nu chatouille également.
J'aimerais que ce soit tes mains qui me caressent, et non la brise Californienne.
Et tes mains me caressent, et je me sens comme une fleur.
f r a i c h e u r • d o u c e u r • d é l i c a t e s s e
f r a i c h e u r • d o u c e u r • d é l i c a t e s s e
f r a i c h e u r • d o u c e u r • d é l i c a t e s s e
f r a i c h e u r • d o u c e u r • d é l i c a t e s s e
f r a i c h e u r • d o u c e u r • d é l i c a t e s s e
Si douce, si délicate, qu'elle s'effriterait entre tes doigts.
Ne me laisse pas disparaître entre les ondes de ton amour.
L'ordre que tu m'intimes ...
Une douce invitation.
Que j'accepte, avidement.
Une douce invitation.
Que j'accepte, avidement.
Je t'enlève ton tee-shirt. Sans hésitation, sans temps d'arrêt. Ça coince un peu au niveau des coudes – toujours ces poutains de coudes – mais j'y parviens, sans trop de difficulté.
Il me faut un moment pour admirer ton beau corps, luisant sous les rayons de la lune. J'admire ses reliefs et ses reflets, tant que je l'ai sous les yeux. Je me permets de glisser une main contre ton torse, comme pour confirmer que l'homme que j'ai devant moi ... Est vrai.
[color=mediumseagreen]Poutain ...
Tou ...
Tou es magnifique.
Tou ...
Tou es magnifique.
J'ai la gorge sèche, gorge serrée.
Mes mains défont la ceinture, et le bouton caché en dessous. Et ensuite tous les autres boutons en dessous du premier – pourquoi n'as-tu pas de braguette comme tout homme qui se respecte ? victime de la mode. J'en souffre – mais je continue ma tâche avec entrain et assiduité.
Sous la lune n'existe que la vérité.
Dans les ébats n'existe que la vérité.
Comment mentir avec des corps conçus pour la sincérité ?
Ton pantalon tombe au sol. Quelques pièces s'entrechoquent dans un écho métallique.
Mes yeux se perdent sur ton visage tandis que ma main se promène le long de ton caleçon.
Le vent siffle contre les carreaux.
Ma main se promène le long de ton caleçon.
La lumière peint les murs de son amour ensoleillé.
Ma main se promène le long de ton caleçon.
Le silence pèse comme le poids de mille et un mots.
Ma main se promène après s'être glissée dans ton caleçon.
Et je t'embrasse le cou.
Une fois. Puis deux. Puis trois.
Parce que j'aime ça.
Et je ne peux plus m'arrêter. La main sur toi, mes lèvres sur toi. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir penser que, au moins ce soir ... Tu es à moi.
Ce soir.
À moi.
Toi.
Tu es à moi.
Juste pour ce soir ?
Et pour demain ?
Parti, probablement. Tu seras. Parti. Probablement. Tu seras.
Mais pas ce soir.
Et sur le mur, nos ombres dansent ensemble dans la complicité de la nuit.
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