YESTERDAY'S NEWS |48
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Beach by night.
Beach by night. Under the moonlight.
POPPY&MICAH
Beach by night. Under the moonlight.
POPPY&MICAH
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Trop de questions sans réponses. Trop de réponses sans réelles questions pour l'associer, à la fois. Une vie compliquée. Une vie un peu disloquée. Aussi disloqué que toi Micah. Une cigarette à la main, capuche sur la tête. Tu marches dans le sable. Tes pieds t'ont emmené là, à la plage, tout seul. Il y a personne, aucun bruit. Juste le bruit des remous de l'eau. Tu regardes le ciel, la lune est au dessus de toi. Tu regardes l'heure brièvement sur ton portable. Il est une heure du matin. C'est grâce à la lune, si tu vois un peu ce qui t’entoure. La pénombre de la nuit, mais illuminé par la lune et quelques étoiles qui ont l'air de clignoter par ci par là. Cette nuit, elle est longue. Cette nuit, tu dors pas. Bambi et Enzo, eux, ils dorment. T'avais pas le cœur à les réveiller. Même en poussant Bambi de sur toi, elle ne s'est même pas réveillée, alors même si tu voulais, t'aurais pas réussis. Tu t’arrêtes et tu regardes l'horizon. L'eau qui va et qui vient, éternellement. Un peu comme la vie d'un humain, ça pars, ça revient. Ce soir, t'es dans un mood philosophique. Tu penses à ton passée, a cette vie, que t'aurais aimé différente, mais pas trop non plus, pour pouvoir rencontrer quand même tes amis. Avoir une famille qui t'aime, une famille normale. Faut croire que la normalité n'est pas pour toi. Tu repenses à ton connard de père, à ta pauvre mère, qui a probablement eu une vie pire que la tienne. Tu l'as abandonné... T'as pas réussi à la faire venir avec toi... Tu l'as pas sauvé... Une larme coule le long de ta joue et se perd aux coins de tes lèvres, tu l’essuies nerveusement, avec ta manche. Et tu te laisses tomber par terre en soupirant profondément, assis, les fesses enfoncée dans le sable frais de la nuit. T'es tout seul, personne peut te juger là, alors oui, tu te permets de pleurer un peu, ça fait du bien des fois. Tu passes tes journées à jouer le petit con espiègles et le je-m’en-foutiste foufou. Ça fait du bien de décompresser un peu et de laisser aller ses émotions, de temps en temps. Tu te sens seul. Il y a Enzo et Bambi, mais c'est pas pareil, ils te connaissent par cœur. Même toi, des fois tu as l'impression de te connaitre par cœur, mais certaines émotions font surface sans que tu saches pourquoi. Tu laisses les larmes se frayer des chemins sur tes joues. Certaines se perdent dans le sable. Une deuxième cigarette allumée, qui suit presque celle d'avant. Tu renifles et tu te stoppes net. T'entends du bruit derrière toi, des pas. Tu te retournes vivement, à force d’être à la rue, tu connais les bruits et t'as l'habitude de ne pas toujours être serein. Quelqu'un s'approche de toi, une silhouette humaine. Tu te lèves et tu poses ta main sur ta poche, ton couteau est là, au cas où... De toute façon, tes poches sont vides, aucun argent. Aussi vide que ta vie. La silhouette est en face de toi. "Yo....", que tu dis à l'inconnu.
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poppy & micah
beach by night
elle est si belle la lune, parfois. ce serait lui faire offense que de dormir pendant son règne. personne ne s’inquiète jamais vraiment d’elle, au fond. les gens dorment et disparaissent dès qu’elle se pointe. alors ses nuits, la lune les passe toute seule. pas cette fois. aujourd’hui, depuis le sable d’une plage qui ne fait pas un bruit, poppy fixe d’un œil fervent la face ronde et blanche qui égaille les ténèbres du ciel. son halo blafard donne à l’océan un air étrange. il s’approche et s’enfuit, brillant blanc comme un fantôme. le tableau est si joli qu’on voudrait capturer l’instant et le ranger dans sa poche, le chérir et le ressortir les mauvais jours pour se rappeler des temps meilleurs. poppy sourit à la lune, elle veut qu’elle sache que même perdue dans l’univers à des années-lumière de distance, il y a toujours quelqu’un ici-bas, sur cette planète oubliée pour lui réserver tout son amour. le climat nocturne gonfle le cœur de poppy d’une joie toute particulière. elle se réjouit de la mélancolie qui la gagne et de l’insomnie qui la maintient éveillée. ivre de l’air chargé d’iode, elle a l’impression de voir chaque chose infiniment plus clair. le frottement de ses converses éreintées qu’elle tient à la main, le bruit des sucreries qui s’entrechoquent dans sa pochette, le gout de la sucette dans sa bouche : tout lui apparaît avec une pureté incroyable. et si c’était ça la vérité éthérée? poppy est loin, immergée dans ses pensées, mais une voix l’interpelle. elle revient. alors il y a quelqu’un d’autre sorti ce soir, pour tenir compagnie à la lune? poppy est soulagée. ça lui fait plaisir de savoir que l’astre n’était finalement pas tout seul. « salut. » un nuage se déplace, la lumière venant du ciel frappe la plage de toute sa limpidité. des cheveux colorés se distinguent sur le fond monotone des grandes eaux, poppy accueille cette familiarité avec un sourire. « je te reconnais. on s’est rencontré à la soirée du planétarium. micah n’est-ce pas ? » quelle étrange nuit que celle du planétarium. poppy avait de l’amour à revendre. elle ne prend cependant pas la peine d’en faire mention. « quelle coïncidence de te revoir ici. los angeles est une grande ville, elle a tendance à noyer tous ceux qui l’habitent. si tu crois à ce genre de choses, on peut considérer ça comme un petit miracle que je sois tombée sur toi. » elle lui sourit, sincèrement joyeuse de le revoir. c’est qu’elle aime les gens, poppy. de tout son cœur de poète, elle les aime. « ou alors, c’est le destin. va savoir. » elle ajoute en s’asseyant par terre. elle se tait un moment, le regard errant au milieu des vagues. « alors? raconte. quel triste coup d’éclat du sort t’empêche de dormir? » elle pose ses chaussures et sa pochette à côté d’elle. elle attend, elle veut savoir. s’il y a une histoire à raconter, elle sera toujours là pour l’écouter.AVENGEDINCHAINS
elle est si belle la lune, parfois. ce serait lui faire offense que de dormir pendant son règne. personne ne s’inquiète jamais vraiment d’elle, au fond. les gens dorment et disparaissent dès qu’elle se pointe. alors ses nuits, la lune les passe toute seule. pas cette fois. aujourd’hui, depuis le sable d’une plage qui ne fait pas un bruit, poppy fixe d’un œil fervent la face ronde et blanche qui égaille les ténèbres du ciel. son halo blafard donne à l’océan un air étrange. il s’approche et s’enfuit, brillant blanc comme un fantôme. le tableau est si joli qu’on voudrait capturer l’instant et le ranger dans sa poche, le chérir et le ressortir les mauvais jours pour se rappeler des temps meilleurs. poppy sourit à la lune, elle veut qu’elle sache que même perdue dans l’univers à des années-lumière de distance, il y a toujours quelqu’un ici-bas, sur cette planète oubliée pour lui réserver tout son amour. le climat nocturne gonfle le cœur de poppy d’une joie toute particulière. elle se réjouit de la mélancolie qui la gagne et de l’insomnie qui la maintient éveillée. ivre de l’air chargé d’iode, elle a l’impression de voir chaque chose infiniment plus clair. le frottement de ses converses éreintées qu’elle tient à la main, le bruit des sucreries qui s’entrechoquent dans sa pochette, le gout de la sucette dans sa bouche : tout lui apparaît avec une pureté incroyable. et si c’était ça la vérité éthérée? poppy est loin, immergée dans ses pensées, mais une voix l’interpelle. elle revient. alors il y a quelqu’un d’autre sorti ce soir, pour tenir compagnie à la lune? poppy est soulagée. ça lui fait plaisir de savoir que l’astre n’était finalement pas tout seul. « salut. » un nuage se déplace, la lumière venant du ciel frappe la plage de toute sa limpidité. des cheveux colorés se distinguent sur le fond monotone des grandes eaux, poppy accueille cette familiarité avec un sourire. « je te reconnais. on s’est rencontré à la soirée du planétarium. micah n’est-ce pas ? » quelle étrange nuit que celle du planétarium. poppy avait de l’amour à revendre. elle ne prend cependant pas la peine d’en faire mention. « quelle coïncidence de te revoir ici. los angeles est une grande ville, elle a tendance à noyer tous ceux qui l’habitent. si tu crois à ce genre de choses, on peut considérer ça comme un petit miracle que je sois tombée sur toi. » elle lui sourit, sincèrement joyeuse de le revoir. c’est qu’elle aime les gens, poppy. de tout son cœur de poète, elle les aime. « ou alors, c’est le destin. va savoir. » elle ajoute en s’asseyant par terre. elle se tait un moment, le regard errant au milieu des vagues. « alors? raconte. quel triste coup d’éclat du sort t’empêche de dormir? » elle pose ses chaussures et sa pochette à côté d’elle. elle attend, elle veut savoir. s’il y a une histoire à raconter, elle sera toujours là pour l’écouter.
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Beach by night.
Beach by night. Under the moonlight.
POPPY&MICAH
Beach by night. Under the moonlight.
POPPY&MICAH
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Tes doigts qui étaient serrés sur ton couteau, se desserrent doucement. C'est une fille. Et en plus, lorsque la lumière de la lune illumine ses cheveux dorés, tu la reconnait direct. Cette fille au cheveux blonds, à la soirée des trucs du ciel, avec la voyante, là. Tu lui souris gentiment et tu t’essuies rapidement les joues. T'es un bonhomme ou pas Micah? Alors montre pas tes larmes, comme ça. Elle aussi, elle se rappelle de toi, elle dit ton nom. Tu hoches la tête en la regardant, "oui, et toi, c'est Poppy, c'est ça?". T'avais pas eu à réfléchir très longtemps, parce que les nanas qui te complimentent et qui s’intéressent à toi, même pour de faux, sont tellement rares, que tu les comptes à peine sur les doigts de la main. Tu hoches la tête, elle te parles de destin, de Los Angeles qui noie on ne sait pas quoi. Toi, en tout cas, pour le moment, tu t'es noyé dans ses yeux en l'écoutant parler. Tu hoches la tête et tu la regardes s’asseoir par terre. Tu t’assoies à ton tour à coté d'elle. Elle fait la curieuse. T'es pas sur de vouloir lui raconter ta vie... Pour une fois qu'une jolie fille ne fuit pas en te voyant, ça serait dommage de l'effrayer déjà. Tu arranges ta capuche et tu restes un peu évasif en parlant, Les yeux vers l'horizon, "Oh... Je repense à plein de trucs, dans ma vie. Des choses que je regrette, tout ça..." . Pas besoin de rentrer dans les détails. Tu tournes la tête vers elle, "Et à cette heure ci, la place d'une jolie jeune fille comme toi, devrait être dans un lit douillet, bien au chaud sous des couvertures, a faire dodo profondément. Et tu te retrouves ici, à parler sur la plage, avec un mec bizarre, qui a des cheveux tout aussi bizarre... Comment ça se fait?", que tu lui demandes en souriant et en écrasant ta cigarette dans le sable, juste à coté de toi. Tu lui fais un petit sourire sincère. Tu lui aurais bien offert un truc, à boire ou à manger, mais t'as rien du tout. Tant pis. Ah si! T'as réussi à voler un paquet de clope aujourd'hui, tu lui montres, "tu fumes?", que tu lui demandes en lui tendant une cigarette. Tu t'en prends une, pour toi et tu l'allumes. Tu souffles doucement la fumée vers l'horizon. Tu pensais passer la nuit seul ici, mais la destin en a choisit autrement. Tu vas pas t'en plaindre, cette fille à l'air d’être très gentille et de bonne compagnie, en plus, elle est très agréable à regarder, faut pas s'le cacher.
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poppy & micah
beach by night
micah s’assoit aussi dans le sable. comme deux spectres immobiles sur la plage, ils regardent tous les deux l’ocean. il ne dit pas grand-chose. visiblement, le secret de sa vie lui est précieux. il le garde jalousement pour lui. poppy fait la moue. quand il s’agit de parler de soi, les gens sont souvent si avares. il lui dit qu’elle devrait être couchée à cette heure-ci, qu’une fille comme elle ne devrait pas traîner sur la plage avec un type comme lui. ça la fait rire. c’est un rire gentil. c’est un rire doux. il se perd dans le sable et fait vibrer tout le rivage. si elle regarde la lune, elle dira qu’elle rit avec elle. « je suis venue tenir compagnie à la lune. » elle montre l’astre du doigt. un œil fermé pour mieux visé, la main orientée vers le ciel, elle fait mine de l’attraper entre ses doigts. à s’y concentrer, elle pourrait vraiment sentir sa lumière irradier sa peau. « ça m’attriste de me dire que tout le monde dort à chaque fois qu’elle est de sortie. je suppose que j’aurai pu la regarder de n’importe où, mais il y a quelque chose de particulier dans le fait d’être à la plage la nuit. tout y est plus clair, infiniment plus pur, si on a l’âme sensible à ce genre de choses. je me suis dit que peut-être j’y trouverai la vérité éthérée. » elle expire. la poésie du grand bleu la gagne. elle se plait avec ses belles paroles et ses phrases alambiquées. parfois on ne la comprend, mais qu’est-ce que c’est comprendre? surfait, tout au plus. micah lui propose une cigarette, poppy la refuse gentiment. elle secoue la tête. « j’aime bien l’odeur, mais je ne fume pas. » les senteurs de clopes lui font penser aux réunions d’auteurs des 60s, ça lui fait penser aux diva des années 20 et à leur port insolent qui rendait tous les garçons amoureux, ça lui fait penser à gainsbourg, l’artiste français. ça lui fait penser à toutes ses choses qui illuminent son esprit et c’est pour ça qu’elle aime bien. aussi, elle trouve une certaine poésie dans la persistance des fumeurs à aimer ce qui les détruit. et c’est beau à regarder toute cette fumée qui s’échappent de leurs lèvres comme des pensées dégoulinantes. l’odeur de la cigarette lui plait. elle lui plait beaucoup. « tiens. » poppy vide le contenu de sa pochette sur le sable, des paquets de bonbons et des barres chocolatées s’y déversent. elle regarde le papier brille dans la lumière pâlotte mais elle n’en prend pas. le tableau que lui offre la nuit la rassasie. « dis-moi, pourquoi tu tiens tant à garder ton histoire secrète? ne me dis pas que c’est parce que ça n’a pas d’importance pour toi. si ça te fait pleurer, c’est que ça doit compter. » elle l’a vu essuyer ses joues avec hâte. aux yeux de poppy, aucune larme ne devrait sécher ignorée. alors sans grand tact, elle demande. une question d’empathie bienveillante ou alors juste de curiosité déplacée.AVENGEDINCHAINS
micah s’assoit aussi dans le sable. comme deux spectres immobiles sur la plage, ils regardent tous les deux l’ocean. il ne dit pas grand-chose. visiblement, le secret de sa vie lui est précieux. il le garde jalousement pour lui. poppy fait la moue. quand il s’agit de parler de soi, les gens sont souvent si avares. il lui dit qu’elle devrait être couchée à cette heure-ci, qu’une fille comme elle ne devrait pas traîner sur la plage avec un type comme lui. ça la fait rire. c’est un rire gentil. c’est un rire doux. il se perd dans le sable et fait vibrer tout le rivage. si elle regarde la lune, elle dira qu’elle rit avec elle. « je suis venue tenir compagnie à la lune. » elle montre l’astre du doigt. un œil fermé pour mieux visé, la main orientée vers le ciel, elle fait mine de l’attraper entre ses doigts. à s’y concentrer, elle pourrait vraiment sentir sa lumière irradier sa peau. « ça m’attriste de me dire que tout le monde dort à chaque fois qu’elle est de sortie. je suppose que j’aurai pu la regarder de n’importe où, mais il y a quelque chose de particulier dans le fait d’être à la plage la nuit. tout y est plus clair, infiniment plus pur, si on a l’âme sensible à ce genre de choses. je me suis dit que peut-être j’y trouverai la vérité éthérée. » elle expire. la poésie du grand bleu la gagne. elle se plait avec ses belles paroles et ses phrases alambiquées. parfois on ne la comprend, mais qu’est-ce que c’est comprendre? surfait, tout au plus. micah lui propose une cigarette, poppy la refuse gentiment. elle secoue la tête. « j’aime bien l’odeur, mais je ne fume pas. » les senteurs de clopes lui font penser aux réunions d’auteurs des 60s, ça lui fait penser aux diva des années 20 et à leur port insolent qui rendait tous les garçons amoureux, ça lui fait penser à gainsbourg, l’artiste français. ça lui fait penser à toutes ses choses qui illuminent son esprit et c’est pour ça qu’elle aime bien. aussi, elle trouve une certaine poésie dans la persistance des fumeurs à aimer ce qui les détruit. et c’est beau à regarder toute cette fumée qui s’échappent de leurs lèvres comme des pensées dégoulinantes. l’odeur de la cigarette lui plait. elle lui plait beaucoup. « tiens. » poppy vide le contenu de sa pochette sur le sable, des paquets de bonbons et des barres chocolatées s’y déversent. elle regarde le papier brille dans la lumière pâlotte mais elle n’en prend pas. le tableau que lui offre la nuit la rassasie. « dis-moi, pourquoi tu tiens tant à garder ton histoire secrète? ne me dis pas que c’est parce que ça n’a pas d’importance pour toi. si ça te fait pleurer, c’est que ça doit compter. » elle l’a vu essuyer ses joues avec hâte. aux yeux de poppy, aucune larme ne devrait sécher ignorée. alors sans grand tact, elle demande. une question d’empathie bienveillante ou alors juste de curiosité déplacée.
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Beach by night.
Beach by night. Under the moonlight.
POPPY&MICAH
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POPPY&MICAH
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Ça te fait rigoler. L'entendre rire, te donne le rire à toi aussi. Elle rit parce que tu lui as dit qu'elle ne devrait pas traîner là avec toi. Tu lui fais un clin d’œil, puis tu lui réponds, d'un petit air amusé et joueur, "on sait jamais, peut-être que je suis un tueur en série, un violeur de jeune fille, ou bien je sais pas quoi d'autre". Tu hausses les épaules, c'est vrais ça, elle n'a pas peur du danger. Elle te parle, on dirait qu'elle est en train de lire un poème ou un truc d'un grand auteur. On dirait un philosophe justement. Elle parle comme dans un livre. Tu hoches la tête et tu lui demandes, "tu viens souvent ici, la nuit?". Toi, tu déambules souvent la nuit, tu as du mal à dormir, mais c'est rare que tu viennes sur la plage, pourtant c'est agréable et reposant, pour se détendre, c'est parfait. Quand tu lui proposes une clope, tu lèves un sourcil, elle ne fume pas mais elle aime bien l'odeur. C'est marrant ça, comme façon de penser. La plupart des non fumeurs disent que ça pue, la clope, pourtant. Tu souris et tu t'en allumes une. Tu te laisses doucement tomber en arrière, dans le sable, et puis tu regardes les étoiles, la lune, allongé sur le dos. Elle est énorme et si belle. Tu aspires et tu souffles la fumée au dessus de toi. L'espace d'un instant, la lune est légèrement caché par ce petit brouillard artificiel, puis elle réapparaît quand la fumée de ta cigarette se dissipe. Tes yeux s’écarquillent quand tu vois Poppy sortir des friandises de son petit sac à main. Ton ventre se tord direct. Rien que de voir toutes ces bonnes choses, tu pourrais presque te mettre à bander. Faut dire aussi que t'as rien mangé depuis hier soir... Ton dernier repas remonte à ce vieux paquets de gâteau périmé depuis une semaine, que t'as trouvé dans une poubelle. Elle te propose, tu vas pas lui faire répéter deux fois, tu en prend un et tu l'engloutit, puis un deuxième, puis un troisième. Tu fermes les yeux, c'est si délicieux... La curiosité de la jeune fille reviens rapidement sur le tapis. Tes joues rougissent légèrement. Elle t'as vu... "je pleurais pas!" que tu te défends. "C'est juste un grain de sable, qui m'a volé dans l’œil..." Tu te rallonges doucement et calmement. Est-ce que tu peux faire confiance à cette jolie jeune fille? Les seuls personnes qui connaissent par cœur ton histoire, c'est Enzo et Bambi. Et puis Penny aussi, tu lui en a parlé, un petit peu. "C'est compliqué ma belle, en plus... C'est pas une belle histoire. C'est un cauchemars, il n'y a rien de beau à raconter..." Y'a les paroles d'une chanson qui te viens en tête, et qui te correspond parfaitement bien....
Tu la regardes, dans les yeux, tu peux sûrement avoir confiance en elle, elle à l'air honnête, si pure et si douce. On dirait une princesse, rêveuse et innocente. Ça serait dommage de souiller et de salir ses pensées et sa belle vision de la vie, avec ton histoire...
Non j'ai braqué personne, planté personne, buté personne
Mais j'suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement
J'ai fait des choses que j'regrette suffisamment
Suffisamment pour y penser tout l'temps
J'pourrai t'donner un million de bonnes raisons
Pour qu'on m'attrape, qu'on m'casse les genoux, et qu'on m'cloue au pilori
Mais si un jour, on vient m'chercher
J'résisterai pas, j'sortirai les mains sur la tête, sans faire d'ennui
Mais avant qu'ça arrive, je voudrais qu'tu saches que j'ai compris
Que j'passe mes nuits entre cachetons et insomnies
Et que j'vais m'battre, pour reconstruire un apprenti, un repenti
Et tant pis, si ça m'prend toute une vie
FAUVE - voyou
Mais j'suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement
J'ai fait des choses que j'regrette suffisamment
Suffisamment pour y penser tout l'temps
J'pourrai t'donner un million de bonnes raisons
Pour qu'on m'attrape, qu'on m'casse les genoux, et qu'on m'cloue au pilori
Mais si un jour, on vient m'chercher
J'résisterai pas, j'sortirai les mains sur la tête, sans faire d'ennui
Mais avant qu'ça arrive, je voudrais qu'tu saches que j'ai compris
Que j'passe mes nuits entre cachetons et insomnies
Et que j'vais m'battre, pour reconstruire un apprenti, un repenti
Et tant pis, si ça m'prend toute une vie
FAUVE - voyou
Tu la regardes, dans les yeux, tu peux sûrement avoir confiance en elle, elle à l'air honnête, si pure et si douce. On dirait une princesse, rêveuse et innocente. Ça serait dommage de souiller et de salir ses pensées et sa belle vision de la vie, avec ton histoire...
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poppy & micah
beach by night
il la met en garde, la prévient qu’il pourrait être un meurtrier ou un violeur. poppy fronce le nez. c’est toujours le même discours. stranger danger! ne sortons plus de chez nous, restons enfermé jusqu’à que la fin du monde qu’on craint tant finisse par arriver. et si elle ne vient pas, on dira que c’est parce qu’on la fait fuir à grand coup de frayeur et de pratiques casanières. « je n’ai pas peur des gens. mes parents m’ont toujours dit que c’était une très mauvaise habitude que de faire aveuglément confiance à tout le monde, mais moi, je pense que vivre dans la méfiance est une grave erreur. la peur appelle la peur et on n’en finit plus. » elle hause les épaules. quel discours ingénu et sous de nombreux angles, si stupide. mais c’est la vie qu’elle mène et elle s’en sort pas si mal. « pas vraiment. » lorsque micah lui demande si elle vient souvent sur la plage, une fois la nuit tombée, c’est ce qu’elle répond. pendant un instant, elle réfléchit, repensant aux occasions qui l’amènent parfois à ne pas dormir la nuit. « je sais pas. je suppose que ça m’arrive de temps en temps. je ne suis pas insomniaque donc ça m’arrive pas toutes les nuits, mais quelque fois, j’apprécie le silence des endroits d’ordinaire bondés et bruyants. los angeles est bavarde, c’est agréable de la voir se taire de temps à autre. » même la nuit, la ville des anges a tendance à grouiller dans les beaux quartiers. hollywood produit du rêve dans la journée et fait la fête toute la nuit. les sosies de spiderman qui s’entassent sur le boulevard ne vont se coucher qu’une fois le soleil déjà haut et les citoyens ordinaires se sont déjà fait à la folie angeline. lorsque poppy déballe son trésor sucré, l’expression de micah change. il se jette dessus, visiblement affamé. un sourire un peu triste passe sur les lèvres de poppy, juste comme ça, l’espace d’un instant. « tu peux tout garder si tu veux. » elle lui sourit. elle n’ajoute rien de plus à ce sujet. même elle, idiote et candide peut deviner qu’il n’a pas mangé à sa faim dernièrement. pas besoin d’en dire plus. c’est implicite, c’est peut-être même un secret. a l’évidence, il est trop fière pour montrer ce qu’il considèrerait comme de la faiblesse. sa réaction au sujet de ses larmes le prouve. poppy rigole. juste un peu. « les garçons ne pleurent pas, c’est ça ? » poppy hoche la tête. « d’accord alors, on aura qu’à faire comme si c’était la faute du sable. » d’une voix douce, elle acquiesce. ils savent tous les deux que micah ment, mais si jouer la comédie le rassure alors elle ne refusera pas. et puis le secret persiste, il dit que son histoire n’est pas jolie à raconter. plutôt de l’ordre du cauchemar que du rêve. c’est étrange comme façon de penser. croit-il vraiment qu’il n’y a que les contes de fées qui valent la peine d’être entendu ? « et alors ? tu penses que je vais partir en courant si tu oses me confier ton histoire ? ou alors que je ne vais plus jamais pouvoir apprécier la lumière du jour ? » poppy hausse les épaules. elle expire doucement. d’un doigt distrait, elle dessine des formes abstraites dans le sable. « si tu n’as pas envie d’en parler, c’est ton choix, je ne te forcerai pas. mais si au contraire tu veux te lester d’un poids, ne laisse pas l’idée que ce que tu as pu vivre devienne un fardeau pour moi t’en empêcher. » poppy sourit. « je suis pas particulièrement intelligente, mais il y a une chose dont je suis certaine : si tu n’arrives même pas à en parler, comment tu veux pouvoir vivre avec ton passé ? » elle s’étire, reste silencieuse un instant. « mais bon, qu’est-ce que j’en sais ? je ne suis qu’une gosse de riche candide, après tout et nous ne sommes que deux inconnus sur la plage. » elle rigole doucement et se laisse à son tour tomber dans le sable. elle reconnaît qu’elle ne sait pas grand-chose. la vie n’a jamais été une guerre pour elle. pourtant, elle est certaine de bien faire. elle voudrait tant bien faire.AVENGEDINCHAINS
il la met en garde, la prévient qu’il pourrait être un meurtrier ou un violeur. poppy fronce le nez. c’est toujours le même discours. stranger danger! ne sortons plus de chez nous, restons enfermé jusqu’à que la fin du monde qu’on craint tant finisse par arriver. et si elle ne vient pas, on dira que c’est parce qu’on la fait fuir à grand coup de frayeur et de pratiques casanières. « je n’ai pas peur des gens. mes parents m’ont toujours dit que c’était une très mauvaise habitude que de faire aveuglément confiance à tout le monde, mais moi, je pense que vivre dans la méfiance est une grave erreur. la peur appelle la peur et on n’en finit plus. » elle hause les épaules. quel discours ingénu et sous de nombreux angles, si stupide. mais c’est la vie qu’elle mène et elle s’en sort pas si mal. « pas vraiment. » lorsque micah lui demande si elle vient souvent sur la plage, une fois la nuit tombée, c’est ce qu’elle répond. pendant un instant, elle réfléchit, repensant aux occasions qui l’amènent parfois à ne pas dormir la nuit. « je sais pas. je suppose que ça m’arrive de temps en temps. je ne suis pas insomniaque donc ça m’arrive pas toutes les nuits, mais quelque fois, j’apprécie le silence des endroits d’ordinaire bondés et bruyants. los angeles est bavarde, c’est agréable de la voir se taire de temps à autre. » même la nuit, la ville des anges a tendance à grouiller dans les beaux quartiers. hollywood produit du rêve dans la journée et fait la fête toute la nuit. les sosies de spiderman qui s’entassent sur le boulevard ne vont se coucher qu’une fois le soleil déjà haut et les citoyens ordinaires se sont déjà fait à la folie angeline. lorsque poppy déballe son trésor sucré, l’expression de micah change. il se jette dessus, visiblement affamé. un sourire un peu triste passe sur les lèvres de poppy, juste comme ça, l’espace d’un instant. « tu peux tout garder si tu veux. » elle lui sourit. elle n’ajoute rien de plus à ce sujet. même elle, idiote et candide peut deviner qu’il n’a pas mangé à sa faim dernièrement. pas besoin d’en dire plus. c’est implicite, c’est peut-être même un secret. a l’évidence, il est trop fière pour montrer ce qu’il considèrerait comme de la faiblesse. sa réaction au sujet de ses larmes le prouve. poppy rigole. juste un peu. « les garçons ne pleurent pas, c’est ça ? » poppy hoche la tête. « d’accord alors, on aura qu’à faire comme si c’était la faute du sable. » d’une voix douce, elle acquiesce. ils savent tous les deux que micah ment, mais si jouer la comédie le rassure alors elle ne refusera pas. et puis le secret persiste, il dit que son histoire n’est pas jolie à raconter. plutôt de l’ordre du cauchemar que du rêve. c’est étrange comme façon de penser. croit-il vraiment qu’il n’y a que les contes de fées qui valent la peine d’être entendu ? « et alors ? tu penses que je vais partir en courant si tu oses me confier ton histoire ? ou alors que je ne vais plus jamais pouvoir apprécier la lumière du jour ? » poppy hausse les épaules. elle expire doucement. d’un doigt distrait, elle dessine des formes abstraites dans le sable. « si tu n’as pas envie d’en parler, c’est ton choix, je ne te forcerai pas. mais si au contraire tu veux te lester d’un poids, ne laisse pas l’idée que ce que tu as pu vivre devienne un fardeau pour moi t’en empêcher. » poppy sourit. « je suis pas particulièrement intelligente, mais il y a une chose dont je suis certaine : si tu n’arrives même pas à en parler, comment tu veux pouvoir vivre avec ton passé ? » elle s’étire, reste silencieuse un instant. « mais bon, qu’est-ce que j’en sais ? je ne suis qu’une gosse de riche candide, après tout et nous ne sommes que deux inconnus sur la plage. » elle rigole doucement et se laisse à son tour tomber dans le sable. elle reconnaît qu’elle ne sait pas grand-chose. la vie n’a jamais été une guerre pour elle. pourtant, elle est certaine de bien faire. elle voudrait tant bien faire.
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