YESTERDAY'S NEWS |48
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« moss tu es certain de pas vouloir laisser quelques caleçons ici ? quand tu reviendras dormir tu n'auras plus rien et tu devras dormir tout nu et tu sais à quel point c'est pas bon pour la santé tu pourrais tomber malade.... » le jeune garçon gêné se balance d'une jambe à une autre. les joues rouges il ne sait plus où se mettre et sa mère loin de se rendre compte de son malaise continu. « tu devrais prendre ton slip superman, il t'a toujours porté chance.» moss avait tellement honte qu'il aurait préféré être partout sauf ici à parler de cela avec sa môman. heureusement pour lui il était tout seul avec sa mère dans cette chambre qui fut un moment la sienne. personne était là pour assister à ce grand moment de honte. cette femme qui l'avait mis au monde semblait voir son départ comme une trahison à croire qu'il déménageait à l'autre bout du globe alors qu'il ne serait qu'à 25 min de chez ses parents en transport en commun. « maman. » qu'il soupira en levant les yeux au ciel. elle dramatisait beaucoup trop, à son plus grand désespoir. « il va falloir que j'y aille, j'ai dit à poppy que j'arriverai avant midi et il est 11:55 » qu'il plaida à nouveau en regardant l"heure sur l'écran de son portable. parce que si ça ne tenait qu'à elle, sa mère l'aurait déjà enchainé dans un coin de la pièce. le pire dans tout ça c'est qu'il pouvait voir les larmes perlées au bord de ses yeux. il culpabilisait encore plus, néanmoins il avait véritablement besoin de ce nouveau départ. « promis on s’appellera tous les jours...bon peut-être pas touuuuus les jours mais souvent » qu'il concéda en se mordillant la lèvre inférieure. lui qui n'était point tactile se força tout de même à la prendre dans les bras. « tout va bien se passer. » qu'il se senti dans l'obligation de dire pour la rassurer. il déposa timidement un bisou sur sa joue, conscient que de toute façon ce n'était pas un au revoir. puis il savait que son père prendrait soin de cette femme si spectaculaire. lui jetant un dernier regard il attrapa son sac à dos avec le reste de ses affaires, et attrapa le premier bus qui passait dans sa rue. il se sentait soulagé, comme si on lui avait retiré un terrible fardeau de ses épaules, mais à la fois anxieux face à cette nouveauté. il n'avait jamais vécu avec quelqu'un d'autre hormis ses parents. il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, et au fond c'est ce qui le stressait le plus. heureusement pour lui, il connaissait maintenant bien le chemin à force de faire des aller-retour pour son grand déménagement. il repéra facilement le vieil immeuble qui allait maintenant lui servir de toit. la façade était peu avantageuse, mais il savait que l'intérieur était dans l'ensemble confortable. son budget était bien trop serré pour qu'il puisse se permettre autre chose, il ne faisait donc pas la fine bouche. grimpant rapidement les marches, il salua timidement ses "nouveaux voisins" et se dirigea jusqu'au quatrième étage. malheureusement pour lui, l'ascenseur était en panne, mais un peu d'exercice ne faisait jamais de mal. les mains moites, un peu transpirant il toqua à la porte de l'appartement. il avait le double des clés mais ne se sentait pas encore suffisamment à l'aise pour les utiliser.
@Poppy Beauregard-Lovett
@Poppy Beauregard-Lovett
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poppy & moss
new house
pas encore tout à fait organisées, les affaires de moss sont un peu partout sur le chemin. ce semblant de désordre plait à poppy. ça lui rappelle qu’elle a de la compagnie. elle n’aime pas particulièrement vivre seule. même absent, le simple fait de savoir que quelqu’un rentrera toujours le soir est une pensée qui la réconforte. aujourd’hui, moss apporte ses dernières affaires. poppy ne connait pas encore grand-chose de son nouveau colocataire. tout ce qu’elle sait, c’est qu’il ne parle pas beaucoup. ça ne la dérange pas plus que ça, elle parlera pour deux. elle se demande ce qu’il aime, comment il décorera sa chambre et les espaces qu’ils partagent. loin de l’idée de se la jouer tyran, poppy tient tout de même à garder ses pratiques feng shui qu’elle a importé d’asie. un environnement sain est un élément clef de la grande quête qui nous anime. mais pas de précipitation, pas de jugement hâtif. c’est avant tout dans une idée de partage qu’elle s’est installée dans ce nouvel appartement. lorsqu’elle entend frapper à la porte, poppy vient de sortir de la douche. elle fait la moue. mauvaise gestion de son temps. ses cheveux blonds encore ruisselants, gouttes d’eau éclatantes à la lumière du soleil qui inonde à travers la grande baie vitrée et serviette enroulée autour de son corps, poppy ouvre la porte. « salut! » elle sourit. son visage rayonne, comme toujours. elle s’écarte de l’entrée pour laisser passer moss. sa main se perd distraitement dans sa crinière humide, un peu d’eau coule encore dans son dos. « tu as perdu tes clefs? » question sincère, sans aucun sarcasme mésavenant. après tout, il est ici chez lui dorénavant. d’un air grandiloquent, poppy désigne le salon. c’est simple, mais on s’y sent vite chez soi. et puis, les grandes arrivées de lumière égaient vraiment la pièce. « bienvenue chez toi! … enfin, tu es déjà venu, bien sûr, mais là, c’est différent. tu es officiellement dans ta nouvelle maison. c’est excitant tu ne trouves pas? quand j’ai quitté la maison de mes parents, je ne tenais plus en place. » elle rit en repensant au bal des débutantes auquel elle n’a jamais assisté. elle revoit la robe de ciel nocturne qu’elle portait encore dans l’avion pour l’italie. le genre de souvenirs précieux qu’on ne peut se faire qu’une fois tomber du nid. « besoin d’aide pour ranger tes affaires ? » la conversation continue, poppy ne fait même plus attention au fait qu’elle n’est vêtue que d’une serviette. la pudeur ne lui a jamais été une qualité particulière.
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moss s’était attendu à beaucoup de choses en foulant les lieux de son nouvel appartement, mais pas à poppy ouvrant la porte vêtue simplement d’une serviette. sa bouche grande ouverte, les yeux béats tout son corps semblait s’être figé devant pareil accoutrement. il faut dire que c’était certainement l’angle le plus dévêtu par lequel le garçon avait jamais pu admirer une femme. enfin si on ne comptait pas le corps ridé de sa mère naturiste pendant l’été (si vous voulez tout savoir c’est une vue horrible qui peut potentiellement rendre aveugle et vous traumatiser à vie). au contraire, poppy semblait briller par son aisance et le malice qui illuminait les prunelles de ses yeux. le jeune maxfield se demanda rapidement si sa nouvelle colocataire ouvrait souvent la porte aussi peu vêtue à des étrangers. moss était sans voix tentant de dévier le regard partout sauf sur elle. les joues en feu, il balbutia quelques mots incompréhensible. il semblait avoir dû mal à retrouver l’usage de la parole. « heu… » qu’il soupira alors qu’à l’intérieur de sa tête une bataille faisait rage. après tout moss n’était qu’un homme. ‘droit dans les yeux’ ‘droit dans les yeux’ qu’il se répétait. poppy allait à tous les coups le prendre pour un de ces pervers qui préféraient regarder la poitrine d’une femme quand il lui parlait que les yeux, et lui donner une baffe. il écoutait à peine ce qu’elle disait, capturant quelques mots au passage, et en hochant essentiellement la tête. c’est que d’ailleurs la demoiselle parlait beaucoup, emplie d’une énergie qui était inconnue chez moss. sa bonne humeur et excitation en étaient tout autant contagieuse, et moss ne put s’empêcher de laisser échapper un petit sourire timide. il était difficile de ne pas s’attendrir devant tel spectacle. « mer….merci » ce petit mot ridicule semblait lui avoir arraché tout l’air de ses poumons. il attendit que la demoiselle se décale pour rentrer dans l’appartement, tout en gardant une distance de sécurité entre elle et lui, et voir autre chose devant lui que le corps encore mouillé par la douche de la jeune femme. c’est qu’il avait besoin de s’éclaircir la tête et de calmer ses ardeurs naissantes. « heu t’vas avoir…avoir…avoir froid et t’ber malade» qu’il trouva tout de même bon de lui faire remarquer en bégayant ses mots. tout transpirant, toujours à deux doigts de tomber dans les pommes, il posa ses affaires dans un coin de la pièce. il y avait beaucoup de désordre essentiellement le sien. elle devait surement se demander avec quel weirdo elle avait bien pu emménager. « heu j’sais pas. » qu’il se dandina ne sachant pas si c’était une très bonne idée de la laisser entrevoir ses affaires. il n’avait pas oublié son caleçon superman tout en haut de la pile de vêtement. « mais j’ai faim alors pitêtre jepeuxpréparer untruc àmanger » qu’il proposa en parlant tellement vite qu’il en mâchait presque ses mots. n’était-ce pas évident de voir à quel point le gamin était mal à l’aise ?
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poppy & moss
new house
moss n’est pas très bavard. poppy s’y est un peu habituée, alors elle ne dit rien. complètement imperméable au malaise plus qu’évident du garçon, elle l’imagine juste timide. il ne répond pas lorsqu’elle lui demande s’il a perdu ses clefs. elle hoche la tête d’un air compatissant supposant qu’il n’ose tout simplement pas le dire. « j’irai te faire un double cet après-midi, si tu veux. » elle affiche un sourire qui semble ne jamais faner et il redouble encore lorsque moss lui répond, son visage se parant à son tour d’une expression rieuse bien qu’encore gauche. « tu devrais sourire plus souvent, ça te va bien. » jamais avare de gentils mots, poppy observe plus qu’elle ne complimente. elle se contente de dire ce qu’elle remarque, sans vraiment filtrer ses pensées. dans un geste volontairement godiche, elle désigne son propre visage comme pour lui montrer la marche à suivre. c’est benêt, évidemment, mais elle espère détendre l’atmosphère. un peu plus loin dans la pièce, à une distance juste au-dessus d’habituelle, moss a le feu aux joues, comme un incendie qui se déchaîne sous sa peau. il bégaye un conseil bienveillant, poppy fond. elle le trouve adorable. « t’es à croquer moss. c’est gentil de t’inquiéter pour moi, mais ne t’en fais pas. je suis britannique, j’ai l’habitude du froid, il m’en faut plus que ça pour tomber malade. » elle lui fait un clin d’œil complice. système immunitaire invincible ou simple chance, poppy ne tombe jamais malade. une âme saine, un esprit sain et un corps tout pareil. elle lui propose son aide pour ses bagages, il n’a pas l’air certain de vouloir accepter. elle hausse un sourcil, moins sceptique que curieuse. « comme tu veux. » elle finit par concéder. après tout, il a peut-être quelque chose à cacher au milieu de ses cartons : une collection de poupée my little pony – poppy serait plus que ravie de voir ça – ou des photos embarrassantes de quand il etait petit. quoiqu’il en soit, elle n’insiste pas. la conversation dévie vite sur autre chose. moss se propose de cuisiner. poppy siffle, impressionnée. « waouh! il est mignon et en plus il cuisine! une vraie perle rare, j’ai eu de la chance de te trouver. » elle rigole. de son côté, la cuisine, ce n’est pas trop son truc. elle n’aime pas suivre les recettes. leur rigueur l’ennuie et elle est de toute façon trop impatiente. mais son estomac n’est pas vraiment source de préoccupation à l’instant. poppy remarque enfin le malaise de ce pauvre moss, mais à son habitude, elle s’y méprend. « euh… est-ce que ça va ? » elle parcourt les quelques pas qui la sépare de lui. ainsi proche, elle remarque pour la première fois à quel point il est grand. aussi, elle doit se hisser sur la pointe de ses pieds pour lui poser le revers de sa main sur le front. « tu n’as pas l’air d’avoir de la fièvre. pourtant, t’es tout rouge et t’as l’air d’avoir super chaud. » elle se recule un peu, histoire de le voir en entier. il remue sur place, son inconfort crève les yeux. poppy est à des kilomètres à côté de ses baskets. sa candeur fait marcher son cerveau au ralenti. évidemment, elle-même très peu perturbée par la nudité, elle s’imagine que c’est pour tout le monde pareil. « peut-être que t’es allergique à mon gel douche. il est à la lavande et à la noix de coco. j’évite les principaux allergènes en général, mais on ne sait jamais. » elle réfléchit encore un instant. le nœud sur sa serviette glisse et manque de se défaire, elle le rattrape de justesse. l’information atteint enfin son cerveau. elle regarde sa tenue, puis elle regarde moss. et encore une fois sa tenue et encore une fois moss. elle ne peut s’empêcher d’éclater de rire. « tu n’es pas malade, n’est-ce pas. c’est moi qui te met mal à l’aise ? » elle rigole très fort, ça l’amuse beaucoup. loin d’elle l’idée de se moquer de moss, mais la situation lui paraît simplement hilarante. « je suis désolée, je vais m’habiller. » poppy s’en va, toujours riante, disparaissant dans sa chambre. quelques minutes plus tard, elle revient enfin vêtue. « c’est bon, tu peux respirer maintenant. » elle le taquine, plutôt joueuse que méchante. « alors, de quoi on parlait déjà – avant que je ne réalise que je me tenais nue devant toi… ? ah oui ! alors comme ça tu cuisines ? » juste comme ça, poppy balaie l’incident. elle s’en fiche à vraie dire. de toute façon, à son âge, quelles étaient les chances qu’elle soit la première fille que moss voyait dans un si simple appareil ?
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Poppy était tellement avenante et douce que Moss se sentait presque stupide a côté d’elle. Il avait l’impression d’avoir deux pieds gauches alors qu’il habitait maintenant avec une déesse grecque. Jeune Aphrodite qui se pavanait devant lui et semblait vouloir le tenter. D’ailleurs, il se demandait bien pourquoi elle avait accepté de le prendre comme colocataire, lui le gros loser de service. Peut-être qu’elle avait pris pitié de lui ? Le pauvre gamin couvert par sa mère qui vit toujours chez ses parents. Il soupira ne souhaitant surtout pas donner cette impression. Il lui en était donc plus que reconnaissant de lui offrir une opportunité comme celle-ci. Il avait l’impression que maintenant il devait faire ses preuves. Si pour le moment il ne se sentait encore pas entièrement chez lui, il appréciait son accueil des plus chaleureux. Même si ses joues toujours rosies et son balbutiement constant montrait son malaise. « Oh non…ne…ne t’en fait pas…ne te donne pas cette…cette peine. » qu’il articula en se mordillant la lèvre inférieure. Après tout il possédait bien la clé, coincée dans la poche de son jean. Il n’avait simplement pas été suffisamment vaillant pour l’utiliser. Et puis s’il n’avait pas frappé, allez savoir dans quelle tenue il aurait pu la trouver. Toute nue, ou pire. Rien que d’y penser ça lui coupait le souffle. Le mieux pour calmer ses aspirations était de s’imaginer autre chose comme sa grand-mère en maillot de bain. Paix à son âme. « Je…je…je…merci ? » qu’il articula en passant une main dans sa nuque ne sachant quelle attitude adopter. C’était la première fois qu’on lui faisait un compliment, si on ne comptait pas sa mère. Elle lui disait toujours qu’il était le plus ‘beau garçon’ du monde, mais sachant que c’était elle qui l’avait mis au monde son avis n’était pas très objectif. Surtout qu’il aurait pu lui manquer un œil la mère Maxfield aurait maintenu ses propos. Les paroles de Poppy lui allaient donc droit dans le cœur. Depuis le temps qu’il la connaissait il savait que la jeune femme ne mentait jamais. Au contraire, la belle blonde était bien trop honnête, à croire qu’elle ne possédait aucun filtre devant sa bouche. Elle disait toujours tout ce qu’elle pensait, et sa sincérité en était touchante. Il se sentait tout de suite plus à l’aise, si on omettait que la jeune femme était peu vêtue. Elle justifia d’ailleurs son accoutrement par le froid britannique, que sa peau pouvait supporter pareilles températures. Moss fronça les sourcils, quelque peu dubitatif. Si encore elle lui avait dit la Russie, mais l’Angleterre n’était pas particulièrement connu pour être le pôle nord. Il lui sourit bêtement, mais ne put s’empêcher d’ajouter. « bah…bah si tu …si tu tombes malade…tu gardes tes microbes pour toi, et je jouerai pas au docteur. » qu’il souligne d’une voix douce sans aucune connotation perverse (sisi je te vois venir) . Il venait tout juste d’arriver dans l’appartement, et se voyait déjà mal prendre soin de sa colocataire quand celle-ci sera enroulée dans son lit malade. Parce que quoi qu’elle puisse penser, il sentait que son ex-collègue allait finir par couvrir quelque chose. Même Superman avait ses faiblesses. « et…et c’est genre….genre une ha..une habitude de te promener comme…comme ça dans l’appartement ? » qu’il finit par demander les joues en feu, prenant son courage à demain. Il préférait savoir à quoi s’attendre. Il espérait qu’elle connaissait les mots vêtements et l’expression s’habiller. Pour tout ce qu’il en savait, il avait peut-être affaire à une nudiste. « Oh mon dieu non pitié faites que ça ne soit pas le cas » qu’il se murmura à lui-même. La conversation dévia rapidement sur la nourriture. Moss voulait se montrer utile pendant que Poppy irait s’habiller, de plus, ça lui donnait une bonne excuse pour ne pas à avoir à la regarder. Elle semblait vraiment heureuse de voir que la gente masculine n’était pas complètement une cause perdue. Moss se mordilla la joue ne souhaitant pas lui révéler qu’en faite quand il avait dit « cuisiner » il sous entendait deux bols de céréales. C’était l’intention qui comptait non ? Habituellement, c’était sa môman qui lui préparait des petits plats délicieux. Il finirait par apprendre, même si pour cela il devrait avaler des plats brûlés. « Cuisiner…. J’sais pas si on peut aller jusque là… » qu’il préféra tout de même l’avertir pour pas qu’elle se fasse de faux espoirs. Ils pouvaient apprendre tous les deux. Puis youtube c’était fait pour ça. En revanche, Poppy se montrait particulièrement perspicace notant son malaise notaire. Etait-ce son front qui dégoulinait, son regard défiant ou le rouge sur ses joues qui lui avait mis la puce à l’oreille ? Elle sembla compléter les pièces du puzzle, et diminua la distance qui séparait leur corps. Mince, elle avait compris. Moss avala difficilement sa salive, son corps brûlant. Plus humiliant ce n’était pas possible. « Sisi ça va » qu’il murmura avec le peu de dignité qui lui restait. Sa peau était dégoulinante de sueur alors que Poppy déposa une main sur son front. Le gamin tentait de ralentir sa respiration, et de mettre le plus d’air possible dans ses poumons pour ralentir son rythme cardiaque. Il était à deux doigts de s’évanouir. Jamais.JAMAIS une fille c’était tenue aussi près de lui. « non non ça…ça …ça va je…je vais bien » qu’il contesta aussi fort qu’il pouvait. Même à ses oreilles ses mots n’étaient pas convainquant. Il priait intérieurement pour que la demoiselle s’écarte, qu’il puisse reprendre une distance convenable. Il étouffait tout simplement. L’air ne semblait plus vivable. Il allait finir par faire une crise d’angoisse. Il fallait vraiment qu’il se calme mais les paroles de sa colocataire ne faisaient rien pour l’aider. Surtout quand le nœud de sa serviette fini par céder, alors que la demoiselle le rattrapait au vol, mais Moss en avait déjà trop vue. Le pauvre étudiant hyper ventilait. Si lui était dans tous ses états, Poppy semblait trouver la situation amusante. Très très amusante. Son rire moqueur résonnait dans la pièce alors que Moss était à deux doigts de tomber dans les pommes. Merci pour le soutien. Il se contentait de hocher la tête, incapable d’articuler le moindre mot cohérent. Il était partagé par sa peur viscérale pour la gente féminine et la curiosité de l’inconnu. Heureusement pour lui la jeune femme décida de mettre fin à son supplice. Aussitôt qu’elle fut partie, Moss ouvrit sa bouche pour respirer un grand coup. Il prit quelques secondes pour retrouver ses esprits. Il alla même ouvrir la fenêtre du salon comme pour effacer se désagréable moment de ses souvenirs. Il se sentait tellement embarrassé et honteux. Il sentait qu’il allait entendre parler de cet ‘incident’ jusqu’à son lit de mort. Soupirant, il traina les pieds jusqu’à la cuisine sortant deux bols, du lait, et des céréales. Après tout ça il méritait bien une dose de réconfort sucré. Lorsque Poppy le rejoignait cette fois-ci complètement habillée, ne manquant pas de le chambrer au passage il lui donna son bol et une cuillère. Il ne pouvait la regarder dans les yeux. « TADAM. Impressionnée hein ? » qu’il s’amusa cette fois-ci. L’humour teintant sa voix.
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