YESTERDAY'S NEWS |48
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Le tribunal. La cour. Nous attendîmes le verdict. Le silence laisse place à des échos de voix, des messes basses dans l’assistance. J’échange quelques regards avec mon client. Je suis confiant. Tous les yeux sont rivés vers la porte de la salle des délibérations. La tension monte. La porte s’ouvre après de longues minutes d’attente. Le juge et la cour s’installe à nouveau. Mon cœur palpite. Mon client, à mes côtés est extrêmement tendu. Mâchoire serrée. Teint livide. Je sens qu’il ne peut plus tenir en place. Le juge se racle la gorge. Ses yeux balaient la salle, ses sourcils broussailleux font des va-et-vient de bas en haut. Tic corporel. Il commence à annoncer le verdict. Il résume les débats, dans une logorrhée vomitoire. « Compte tenu des éléments en notre possession, les jurés ont statué et ont décidé de relaxer Monsieur Crawford. En effet, son licenciement pour faute grave n’a pas été retenu. En conséquence, son employeur doit s’acquitter de 50 000 dollars de dommages et intérêts et des frais de justice. » Silence. Je me tourne vers mon client. Il est tout sourire. Je sens qu’il a un poids de moins sur ses épaules. Je lui sers la main et fais une accolade. Il me remercie. Il est soulagé. Il s’assit tandis que son épouse et son fils le rejoignent et le serrent dans leurs bras. Une nouvelle salve de merci.
Le cœur léger, je sors du tribunal. Je suis fier du travail accompli. A présent, je déambule dans les rues de Los Angeles. Le temps est au beau fixe. Je décide de faire une halte dans un bar, afin de boire un petit remontant. Je commande un whisky glace à la serveuse. Je savoure l’instant, tandis que je bois une première gorgée du précieux breuvage. Dans ma poche, mon portable vibre. Je glisse ma main et l’en sors. Un message. Un rappel. Une soirée s’annonce. Avec mon travail, ma mémoire l’avait oublié. Je regarde ma montre. Je suis en retard. Je bois d’une traite le reste de mon verre. Je paie l’addition et je sors.
Arrivé chez moi, je m’attèle à me préparer, à me faire beau. Une douche, une touche de parfum. Une chemise blanche, un pantalon et une veste bleue nuit. Pas de chichi. Chic mais décontracté. J’arrive à la soirée. Elle est déjà bien entamée. Le champagne coule à flot. Je reconnais du monde. Quelques mouvements de tête, signe de la main. Un serveur passe avec un plateau de champagne. Je lui souris et récupère une coupe. Ni une, ni deux, je la vide d’une traite, histoire de me désaltérer et repose la coupe vide. Je me retourne et là, je suis percutée par une demoiselle. Elle commence à s’excuser tout en relevant la tête. Helena. Elle m’accuse de lui être rentré dedans. Elle ne manque pas de toupet et fanfaronne, tandis qu’elle engouffre un petit four. Je ne sais trop quoi lui répondre en fait. Tandis qu’elle repart je lui répondis : « Ravi de t’avoir vu, pour une Collins, trente secondes c’est largement suffisant. » Je mime la fatigue, l’exténuation. Elle s’éloigne. Me fait un clin d’œil. « Bonne continuation et mange pas trop, ça va finir par se voir » Si elle croit que je vais la rattraper, elle se fourre le doigt dans l’œil. Je reprends un verre et me retourne vers d’autres perspectives.
Le cœur léger, je sors du tribunal. Je suis fier du travail accompli. A présent, je déambule dans les rues de Los Angeles. Le temps est au beau fixe. Je décide de faire une halte dans un bar, afin de boire un petit remontant. Je commande un whisky glace à la serveuse. Je savoure l’instant, tandis que je bois une première gorgée du précieux breuvage. Dans ma poche, mon portable vibre. Je glisse ma main et l’en sors. Un message. Un rappel. Une soirée s’annonce. Avec mon travail, ma mémoire l’avait oublié. Je regarde ma montre. Je suis en retard. Je bois d’une traite le reste de mon verre. Je paie l’addition et je sors.
Arrivé chez moi, je m’attèle à me préparer, à me faire beau. Une douche, une touche de parfum. Une chemise blanche, un pantalon et une veste bleue nuit. Pas de chichi. Chic mais décontracté. J’arrive à la soirée. Elle est déjà bien entamée. Le champagne coule à flot. Je reconnais du monde. Quelques mouvements de tête, signe de la main. Un serveur passe avec un plateau de champagne. Je lui souris et récupère une coupe. Ni une, ni deux, je la vide d’une traite, histoire de me désaltérer et repose la coupe vide. Je me retourne et là, je suis percutée par une demoiselle. Elle commence à s’excuser tout en relevant la tête. Helena. Elle m’accuse de lui être rentré dedans. Elle ne manque pas de toupet et fanfaronne, tandis qu’elle engouffre un petit four. Je ne sais trop quoi lui répondre en fait. Tandis qu’elle repart je lui répondis : « Ravi de t’avoir vu, pour une Collins, trente secondes c’est largement suffisant. » Je mime la fatigue, l’exténuation. Elle s’éloigne. Me fait un clin d’œil. « Bonne continuation et mange pas trop, ça va finir par se voir » Si elle croit que je vais la rattraper, elle se fourre le doigt dans l’œil. Je reprends un verre et me retourne vers d’autres perspectives.
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La partie commence. La soirée s’annonçait mièvre, sans saveur. Ennuyeuse. Avec Helena, la donne change. La soirée se pimente, s’accélère. Nous jouons, nous nous lançons des piques. C’est notre manière de fonctionner. Nous ne sommes pas dans la retenue. Pas entre nous. Nous sommes cash. C’est toujours un plaisir que de tomber sur Helena. Bien sûr, ma fierté ne le reconnaîtra jamais. Pourtant… Et Vlam ! Voilà que commencent les hostilités. Pris de court, du tac au tac, je ne sus quoi répondre. Finalement, comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Je la mets en garde contre une absorption intensive de produits alimentaires loin d’être diététiques. Lors de notre dernière entrevue, les circonstances étaient différentes. « Je n’étais pas dans mon état normal ! » Elle avait surtout joué de ses charmes pour m’emprisonner dans ses filets. Je la vois pianoter sur son téléphone. « Tu as oublié de prendre ta pilule ? ». Demandai-je, bien que je sache pertinemment qu’elle était en pleine magouille et compagnie. Je ne préférais ne pas en savoir plus (sauf si cela touchait à mes intérêts ou à ceux de mes riches clients).
« Je n’ai pas besoin que tu m’appelles pour ça ! J’ai vu suffisamment d’horreurs dans ma vie, pour te voir en plus avec dix kilos en trop ! ». Je la vois pouffer de rire. Je la regarde interrogatif. « Tu as bu combien de coupes de champagne ? ». Elle s’approche de moi. Que prépare-t-elle ? Je n’aime pas ce regard. Elle tapote mon ventre. Je n’aime pas cela. Que va lâcher sa langue de vipère. Un début de bedaine ? QUOI ! Elle se fout de ma gueule là. La bedaine n’existe pas chez moi. Je suis parfait. Pas un pet de gras en trop. Elle se moque de moi. La sauvageonne. Et elle en rajoute une couche. Je trouve qu’elle abuse dans ses propos. Je ne suis pas un déchet. Et son clin d’œil m’achève. Je l’attrape par le bras, je l’attire vers moi. Je mime un baiser dans le cou avant de lui souffler au creux de l’oreille : « Tu veux voir si j’ai réellement de la bedaine ? ». Je répondu à son clin d’œil, avant de m’éloigner avec un une coupe de champagne. « En attendant attention à ta cellulite ! ». L’été approche, ça serait con d’être la grosse tâche sur la place.
« Je n’ai pas besoin que tu m’appelles pour ça ! J’ai vu suffisamment d’horreurs dans ma vie, pour te voir en plus avec dix kilos en trop ! ». Je la vois pouffer de rire. Je la regarde interrogatif. « Tu as bu combien de coupes de champagne ? ». Elle s’approche de moi. Que prépare-t-elle ? Je n’aime pas ce regard. Elle tapote mon ventre. Je n’aime pas cela. Que va lâcher sa langue de vipère. Un début de bedaine ? QUOI ! Elle se fout de ma gueule là. La bedaine n’existe pas chez moi. Je suis parfait. Pas un pet de gras en trop. Elle se moque de moi. La sauvageonne. Et elle en rajoute une couche. Je trouve qu’elle abuse dans ses propos. Je ne suis pas un déchet. Et son clin d’œil m’achève. Je l’attrape par le bras, je l’attire vers moi. Je mime un baiser dans le cou avant de lui souffler au creux de l’oreille : « Tu veux voir si j’ai réellement de la bedaine ? ». Je répondu à son clin d’œil, avant de m’éloigner avec un une coupe de champagne. « En attendant attention à ta cellulite ! ». L’été approche, ça serait con d’être la grosse tâche sur la place.
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Oublions les règles et jouons un peu Feat @Aristide Kendricks
Le jeu commençait. Je lui lançais la balle, il me renvoyait et à la fin de la soirée, nous verrions qui avait finis par céder. Sa réplique, peu sûr de lui et presque ridicule, j'arrachais un rire. Il n'était pas dans son état normal qu'il dit... Et moi, je l'étais peut-être ? Helena Collins, la ratée des Collins, plus enfermée et timide que moi dans cette famille, ça n'existait pas. Pourtant, à ses côtés, un naturel surgissait. Je roulais des yeux à sa seconde réflexion. Je n'oubliais jamais ma pilule et très sincèrement, cela ne changerait rien pour lui, c'était d'ailleurs pour cette raison que je lui répondais ceci « Ca me prévenait de ta défaite évidente ! » J'esquissais un petit sourire provocateur et satisfait.
Il ne risquait pas de gagner quoi que ce soit ce soir si le jeune homme ne se battait pas plus. J'étais bien trop solide comme fille pour lui tomber dans les bras. Soyons unique. Sa réflexion piquait ma fierté d'une manière peu agréable. Je relevais le regard vers lui alors que de base, je prenais le temps d'admirer les bulles de mon champagne... Je montrais un visage outrée et je regardais l'écart que j'avais dans ma jupe, même avec 10 kilos en plus, je serais bien loin de lui faire faire des cauchemars et heureusement pour lui. « Et moi de te voir avec plus de ventres que de courage alors... Fais attention, tu es mal barré !» Je cachais mon sourire autant que possible ainsi que mon rire et lorsqu'il me posait l'interrogation sur la quantité d'alcool que j'avais avalé, je lui répondrais sans doute que ce n'était pas suffisant pour passer du temps avec lui. Cependant, je ne souhaitais pas lui mentir.
J'appréciais sa présence, malgré mes réflexions et mes répliques particulièrement violentes. C'était pour cette raison que je me taisais et que j'osais juste un sourcil, comme une sorte de condescendance parfaitement visible. Je lui en posais moi, des questions ? Et alors que je finissais mon petit jeu, mon petit show, Aristide ne me laissait pas m'échapper. Il se saisissait de mon bras et m'attirait vers lui. J'en étais particulièrement surprise alors... Je restais là, plantée comme une imbécile. Ma peau réagissait à sa présence, elle s'enflammait. Je me pinçais les lèvres pour retenir cette gêne naissante et surtout pour l'empêcher lui, de le voir. Il partirait déjà gagnant. Je fixais devant moi et lorsqu'il commençait à s'échapper à son tour, je ne réagissais pas de suite, juste le temps de faire redescendre cette pression soudaine.
Je m'approchais de lui de nouveau en lui prenant la coupe de champagne des mains et en le regardant droit dans les yeux, je lui murmurais avec assurance et sensualité « Montre-moi... Vasi. Je t'en prie. Au moins que tu préfères que je te montre à quel point, je n'ai pas de cellulites, contrairement à toi... J'ai l'âge de mon côté ! » Je lui faisais un petit clin d'oeil et j'observais autour de moi pour voir si le style de la soirée avant enfin changée. C'était le cas. Les parents n'étaient plus là, ni l'oncle un peu bizarre. Tout le monde commençait à hurler, boire de la bière, rire. Je tournais dos à Aristide, en lui lançant un petit regard pour qu'il me suive. Je devais trouver un moyen de me rafraîchir car il faisait vraiment chaud... La raison de cette soudaine canicule ? Je ne pourrais le dire.
C'était pour cette raison que j'attendais qu'il me suive, discrètement pour aller dehors, je commençais à baisser la fermeture de ma jupe. La vraie question c'était que je n'avais pas vérifié depuis le départ s'il se trouvait vraiment derrière moi, à vrai dire, je l'espérais bien. Juste pour voir sa tête...
Il ne risquait pas de gagner quoi que ce soit ce soir si le jeune homme ne se battait pas plus. J'étais bien trop solide comme fille pour lui tomber dans les bras. Soyons unique. Sa réflexion piquait ma fierté d'une manière peu agréable. Je relevais le regard vers lui alors que de base, je prenais le temps d'admirer les bulles de mon champagne... Je montrais un visage outrée et je regardais l'écart que j'avais dans ma jupe, même avec 10 kilos en plus, je serais bien loin de lui faire faire des cauchemars et heureusement pour lui. « Et moi de te voir avec plus de ventres que de courage alors... Fais attention, tu es mal barré !» Je cachais mon sourire autant que possible ainsi que mon rire et lorsqu'il me posait l'interrogation sur la quantité d'alcool que j'avais avalé, je lui répondrais sans doute que ce n'était pas suffisant pour passer du temps avec lui. Cependant, je ne souhaitais pas lui mentir.
J'appréciais sa présence, malgré mes réflexions et mes répliques particulièrement violentes. C'était pour cette raison que je me taisais et que j'osais juste un sourcil, comme une sorte de condescendance parfaitement visible. Je lui en posais moi, des questions ? Et alors que je finissais mon petit jeu, mon petit show, Aristide ne me laissait pas m'échapper. Il se saisissait de mon bras et m'attirait vers lui. J'en étais particulièrement surprise alors... Je restais là, plantée comme une imbécile. Ma peau réagissait à sa présence, elle s'enflammait. Je me pinçais les lèvres pour retenir cette gêne naissante et surtout pour l'empêcher lui, de le voir. Il partirait déjà gagnant. Je fixais devant moi et lorsqu'il commençait à s'échapper à son tour, je ne réagissais pas de suite, juste le temps de faire redescendre cette pression soudaine.
Je m'approchais de lui de nouveau en lui prenant la coupe de champagne des mains et en le regardant droit dans les yeux, je lui murmurais avec assurance et sensualité « Montre-moi... Vasi. Je t'en prie. Au moins que tu préfères que je te montre à quel point, je n'ai pas de cellulites, contrairement à toi... J'ai l'âge de mon côté ! » Je lui faisais un petit clin d'oeil et j'observais autour de moi pour voir si le style de la soirée avant enfin changée. C'était le cas. Les parents n'étaient plus là, ni l'oncle un peu bizarre. Tout le monde commençait à hurler, boire de la bière, rire. Je tournais dos à Aristide, en lui lançant un petit regard pour qu'il me suive. Je devais trouver un moyen de me rafraîchir car il faisait vraiment chaud... La raison de cette soudaine canicule ? Je ne pourrais le dire.
C'était pour cette raison que j'attendais qu'il me suive, discrètement pour aller dehors, je commençais à baisser la fermeture de ma jupe. La vraie question c'était que je n'avais pas vérifié depuis le départ s'il se trouvait vraiment derrière moi, à vrai dire, je l'espérais bien. Juste pour voir sa tête...
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