YESTERDAY'S NEWS |48
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De retour à Tahoe City. J’étais déjà venu dans cette petite ville il y a deux ans et j’y avais passé un agréable moment. Perdue au milieu des montagnes et d’une forêt luxuriante, cette petite ville est idéale pour se changer les idées et c’est justement ce dont j’ai besoin actuellement. La pression de Hollywood devenait un peu trop importante pour moi et j’avais besoin de respirer quelques temps, même si cela signifiait abandonner mon faux couple sans aucune explication. Coco s’en remettrait, c’était sûr. On ne pouvait pas dire que c’était l’amour fou entre nous, mais l’argent promis nous forçait à rester en entente cordiale.
Après huit heures de trajet, Aristide et moi venions enfin de dépasser le panneau « Welcome to Tahoe City ». « On est enfin arrivé Risti...» Je souris à mon ami en posant une main sur sa cuisse pour le réveiller doucement. Je suis les indications du GPS qui nous dirige alors vers l’hôtel où j’avais réservé une chambre pour deux. « Bien dormi ? » Je lâchai un rire léger tout en éteignant le contacte une fois garé sur le parking. « Je vais décharger les bagages. » J’ouvris ma portière et descendis pour aller chercher nos sacs de voyages dans le coffre de ma Wiesmann Roadster MF5 grise.
Une fois fait, je retrouvai Aristide pour l’accompagner à l’intérieur. « T’as les cheveux qui partent en couilles ! » Je me moquais un peu de lui, tout comme il le fait avec moi la plupart du temps. J’avais besoin de cette escapade et il était la seule personne avec qui on pouvait passer du bon temps sans prise de tête. « Tu restes à peu près potable malgré tout, t’en fais pas. » Un sourire charmeur s’étira au coin de mes lèvres alors que nous pénétrions dans l’hôtel Pepper Tree Inn. Il s’en était passé des choses depuis ma dernière venue ici.
Je m’approchai de la réception où une jeune femme à la chevelure brune tirée en arrière pour former un chignon nous accueillit poliment. « Bonjour. Nous avions une réservation au nom de Kendricks. » Afin d’être tranquille ici, j’avais effectué la réservation sous le nom d’Aristide pour éviter que l’info fuite et que des groupies se ramènent dans la petite ville pour perturber notre séjour. La jeune femme regarda son écran et nous donna les clés puis nous nous dirigions vers les escaliers pour nous diriger au deuxième étage. « Et nous y voilà ! » J’ouvris la porte et laissai Aristide pénétrer dans la chambre. « Ah merde, ça devait être deux lits doubles pas un lit pour deux... » Je soupire en posant les sacs sur les lits. « Ça te dérange ? Je peux toujours aller m’arranger avec la réception si tu veux. »
Après huit heures de trajet, Aristide et moi venions enfin de dépasser le panneau « Welcome to Tahoe City ». « On est enfin arrivé Risti...» Je souris à mon ami en posant une main sur sa cuisse pour le réveiller doucement. Je suis les indications du GPS qui nous dirige alors vers l’hôtel où j’avais réservé une chambre pour deux. « Bien dormi ? » Je lâchai un rire léger tout en éteignant le contacte une fois garé sur le parking. « Je vais décharger les bagages. » J’ouvris ma portière et descendis pour aller chercher nos sacs de voyages dans le coffre de ma Wiesmann Roadster MF5 grise.
Une fois fait, je retrouvai Aristide pour l’accompagner à l’intérieur. « T’as les cheveux qui partent en couilles ! » Je me moquais un peu de lui, tout comme il le fait avec moi la plupart du temps. J’avais besoin de cette escapade et il était la seule personne avec qui on pouvait passer du bon temps sans prise de tête. « Tu restes à peu près potable malgré tout, t’en fais pas. » Un sourire charmeur s’étira au coin de mes lèvres alors que nous pénétrions dans l’hôtel Pepper Tree Inn. Il s’en était passé des choses depuis ma dernière venue ici.
Je m’approchai de la réception où une jeune femme à la chevelure brune tirée en arrière pour former un chignon nous accueillit poliment. « Bonjour. Nous avions une réservation au nom de Kendricks. » Afin d’être tranquille ici, j’avais effectué la réservation sous le nom d’Aristide pour éviter que l’info fuite et que des groupies se ramènent dans la petite ville pour perturber notre séjour. La jeune femme regarda son écran et nous donna les clés puis nous nous dirigions vers les escaliers pour nous diriger au deuxième étage. « Et nous y voilà ! » J’ouvris la porte et laissai Aristide pénétrer dans la chambre. « Ah merde, ça devait être deux lits doubles pas un lit pour deux... » Je soupire en posant les sacs sur les lits. « Ça te dérange ? Je peux toujours aller m’arranger avec la réception si tu veux. »
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Le Lac Tahoe. Un nom plein de promesse. Lorsque Zus m’a proposé cette petite escapade entre hommes, je ne pus refuser. Déjà, car j’avais besoin d’un break. Je viens de clore deux semaines intenses dans mon boulot, durant lesquelles je me suis donné corps et âme. Pour être honnête, je n’ai pas eu l’occasion de beaucoup dormir. Et ce weekend, loin de tout, pourrait être vraiment une bénédiction. Surtout avec Zus.
A peine, me suis-je assis dans la voiture sportive, que j’ai sentis mes paupières se fermer. Je suis vraiment fatigué. Pauvre Zus, je ne suis pas véritablement un copilote digne de ce nom. Toutefois, j’ai une parfaite confiance en lui, en sa conduite. J’ignore le temps que l’on a mis mais j’entendis la douce voix de Zus m’indiquer que nous arrivions, tout en posant sa main sur ma cuisse. J’ouvris les yeux. Je suis dans le brouillard. Il me demanda si j’avais bien dormi. Un peu grognon, je lui répondis « Oui, ça peut aller. ». Je préfère dormir dans un lit, plutôt que dans le siège d’une voiture. Pas très ergonomique. Mais j’ai survécu.
Sans même me laisser le temps d’émerger, Zus est déjà dehors, il sort les bagages. J’ai l’impression d’être une personne âgée, souffrir d’arthrite. Je me dégage avec difficulté de mon siège. J’ai des fourmis dans les jambes. L’inactivité du voyage. Je me dirige vers la réception, tranquillement, mon chauffeur me rejoint. Et, sans avoir rien demandé, il m’assène d’une réflexion sur ma chevelure. Certes, mes cheveux sont un peu en bataille, mais ils ne sont pas dégueulasses. A ses yeux, j’étais potable. Alléluia. Au moins, je n’ai pas fait cinq ou six heures de route pour être un déchet. Avec mon verbe aussi sympathique depuis notre arrivée, je lui soufflais : « Mais je t’emmerde ! Je vais prendre ma propre chambre si ça continue ! ». Dans le fond, je sais qu’il me charrie, mais l’accumulation fait que, parfois, je suis beaucoup moins réceptif.
A la réception, Zus s’identifia avec mon propre nom. Sa vie tumultueuse à LA, implique qu’il reste discret. La jeune réceptionniste, tout à fait délicieuse, nous donna notre clef et nous indiqua la direction à suivre. Arrivé devant la porte de la chambre, Zus l’ouvrit. Je pénètre à l’intérieur. Un lit king size. « Ah ! ». Zus comprit directement le problème et me certifia avoir expressément demandé une chambre double. Et il me proposa d’aller éventuellement demander de changer de chambre. Je suis tellement exténué, que je n’ai pas la force de changer de lieu. La chambre est très bien. « Non, on s’y accommodera ! J’espère que tu ne ronfles pas ! C’est tout ! » Souffle-je en lui faisant un clin d’œil. Puis je me laisse tomber sur le lit, à côté de nos sacs.
A peine, me suis-je assis dans la voiture sportive, que j’ai sentis mes paupières se fermer. Je suis vraiment fatigué. Pauvre Zus, je ne suis pas véritablement un copilote digne de ce nom. Toutefois, j’ai une parfaite confiance en lui, en sa conduite. J’ignore le temps que l’on a mis mais j’entendis la douce voix de Zus m’indiquer que nous arrivions, tout en posant sa main sur ma cuisse. J’ouvris les yeux. Je suis dans le brouillard. Il me demanda si j’avais bien dormi. Un peu grognon, je lui répondis « Oui, ça peut aller. ». Je préfère dormir dans un lit, plutôt que dans le siège d’une voiture. Pas très ergonomique. Mais j’ai survécu.
Sans même me laisser le temps d’émerger, Zus est déjà dehors, il sort les bagages. J’ai l’impression d’être une personne âgée, souffrir d’arthrite. Je me dégage avec difficulté de mon siège. J’ai des fourmis dans les jambes. L’inactivité du voyage. Je me dirige vers la réception, tranquillement, mon chauffeur me rejoint. Et, sans avoir rien demandé, il m’assène d’une réflexion sur ma chevelure. Certes, mes cheveux sont un peu en bataille, mais ils ne sont pas dégueulasses. A ses yeux, j’étais potable. Alléluia. Au moins, je n’ai pas fait cinq ou six heures de route pour être un déchet. Avec mon verbe aussi sympathique depuis notre arrivée, je lui soufflais : « Mais je t’emmerde ! Je vais prendre ma propre chambre si ça continue ! ». Dans le fond, je sais qu’il me charrie, mais l’accumulation fait que, parfois, je suis beaucoup moins réceptif.
A la réception, Zus s’identifia avec mon propre nom. Sa vie tumultueuse à LA, implique qu’il reste discret. La jeune réceptionniste, tout à fait délicieuse, nous donna notre clef et nous indiqua la direction à suivre. Arrivé devant la porte de la chambre, Zus l’ouvrit. Je pénètre à l’intérieur. Un lit king size. « Ah ! ». Zus comprit directement le problème et me certifia avoir expressément demandé une chambre double. Et il me proposa d’aller éventuellement demander de changer de chambre. Je suis tellement exténué, que je n’ai pas la force de changer de lieu. La chambre est très bien. « Non, on s’y accommodera ! J’espère que tu ne ronfles pas ! C’est tout ! » Souffle-je en lui faisant un clin d’œil. Puis je me laisse tomber sur le lit, à côté de nos sacs.
- InvitéInvité
J’avais passé le voyage seul avec la radio en léger fond sonore pour laisser à Aristide le soin de dormir. On avait pris la route vers 1h ou 2h du matin pour arriver au petit matin. Par conséquent, je comprenais totalement le fait qu’il puisse être crevé. J’avais dormi un peu avant de prendre la route et j’avais fait quelques pauses pour me dégourdir les jambes, mais au vue de son sommeil de plomb, Aristide ne s’était jamais réveillé. Et ce jusqu’à ce qu’on arrive à Tahoe City. Je regarde sa petite tête toute endormie encore émerger petit à petit. Cela me fait sourire et je continuai encore quelques instants pour atteindre le parking et l’hôtel. Je lui demandai s’il avait bien dormi, il répondit affirmativement. « Tu vas pouvoir mieux te reposer si tu veux. »
Je le laisse quelques secondes dans la voiture pour aller chercher les bagages. Je le rejoins quelques instants plus tard après avoir refermé la voiture, critiquant ses cheveux pour l’embêter un peu. Malheureusement, sa réaction n’était pas celle escomptée. « Tu serais trop triste de ne pas pouvoir m’incendier quand t’en as envie ! » Je ris pour tenter de le détendre un peu. Je ne pris pas personnellement son petit ton légèrement agressif, car il n’aurait pas accepté de venir avec moi pour passer quelques jours ensemble. Les deux sacs de sport sur mon épaule, je le conduisis jusqu’à l’intérieur en déposant ma main sur son dos au niveau de sa chute de reins.
A l’accueil de l’hôtel, je demandai notre chambre à la jeune femme, remarquant la façon dont Aristide la regardait. Arrivés au second étage, j’ouvris la porte de notre chambre et laissai entrer le jeune homme qui m’accompagne. Celui-ci s’exclama en entrant et je compris vite la raison du problème : un seul lit. « Que je ronfle ou pas, un lit ou deux n’aurait rien changé ! » Je ris un peu pour montrer que je prenais cela à la légère. « Et puis tu sais pertinemment que ce n’est pas le cas. » Je lui souris tout en me mordant la lèvre alors qu’il se laissait tomber sur le lit. Un peu perplexe, j’ouvris mon sac et commençai à ranger les affaires dans la commode. « Dis-moi… T’es quand même content d’être là ? » Je le regarde, haussant un sourcil inquiet à son intention. « Si quelque chose ne va pas, tu sais que je suis là pour écouter, quelque soit le problème vieux. » Je lui accordai un sourire tendre tout en m’asseyant à ses côtés. « Je suis content d’être là en tout cas, ce sera toujours plus reposant qu’à L.A. ... » Je m’allonge à ses côtés et regarde le plafond sans rien dire pendant quelques minutes.
Je le laisse quelques secondes dans la voiture pour aller chercher les bagages. Je le rejoins quelques instants plus tard après avoir refermé la voiture, critiquant ses cheveux pour l’embêter un peu. Malheureusement, sa réaction n’était pas celle escomptée. « Tu serais trop triste de ne pas pouvoir m’incendier quand t’en as envie ! » Je ris pour tenter de le détendre un peu. Je ne pris pas personnellement son petit ton légèrement agressif, car il n’aurait pas accepté de venir avec moi pour passer quelques jours ensemble. Les deux sacs de sport sur mon épaule, je le conduisis jusqu’à l’intérieur en déposant ma main sur son dos au niveau de sa chute de reins.
A l’accueil de l’hôtel, je demandai notre chambre à la jeune femme, remarquant la façon dont Aristide la regardait. Arrivés au second étage, j’ouvris la porte de notre chambre et laissai entrer le jeune homme qui m’accompagne. Celui-ci s’exclama en entrant et je compris vite la raison du problème : un seul lit. « Que je ronfle ou pas, un lit ou deux n’aurait rien changé ! » Je ris un peu pour montrer que je prenais cela à la légère. « Et puis tu sais pertinemment que ce n’est pas le cas. » Je lui souris tout en me mordant la lèvre alors qu’il se laissait tomber sur le lit. Un peu perplexe, j’ouvris mon sac et commençai à ranger les affaires dans la commode. « Dis-moi… T’es quand même content d’être là ? » Je le regarde, haussant un sourcil inquiet à son intention. « Si quelque chose ne va pas, tu sais que je suis là pour écouter, quelque soit le problème vieux. » Je lui accordai un sourire tendre tout en m’asseyant à ses côtés. « Je suis content d’être là en tout cas, ce sera toujours plus reposant qu’à L.A. ... » Je m’allonge à ses côtés et regarde le plafond sans rien dire pendant quelques minutes.
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« Certes ! » Dis-je en toute simplicité lorsqu’il m’annonça que la présence d’un lit ou deux ne changer rien à son ronflement, surtout qu’il ne ronflait pas. Tandis que je me laisse tomber sur le lit, lui, à mes côtés, commence à déballer ses affaires. Quel homme sérieux. Alors qu’il ferme la commode, il me demande, interrogatif, si j’étais content d’être ici. « Bien sûr ! Je suis content d’être ici. Je suis juste fatigué. Simplement ! » Tentais-je de le rassurer. J’avais vraiment du sommeil à rattraper. En même temps, je voulais profiter de ce chaque instant de ce weekend. Je n’allais pas passer deux jours à dormir comme un loir.
Zus s’inquiétait véritablement de mon état. Pourtant, tout allait bien pour moi. Le boulot, prenant simplement. « Je t’assure, tout va bien ! Beaucoup de boulot, tout simplement. Je suis exténué. » Je ferme un instant les yeux, tandis que je sens mon camarade s’allongeait à mes côtés. Silence. Respiration douce. Nous pourrions entendre une mouche voler. J’ouvre à nouveau les yeux, je ne veux pas me rendormir, pas maintenant. Je pose ma main sur celle de Zus, et je tourne la tête vers Zus en souriant : « Promis, nous allons passer un super weekend ! J’ai besoin de me vider la tête ! » Silence. « Mais avant je vais prendre une douche et me recoiffer ! ».
Je me lève, je lui fais un clin d’œil. J’ouvre mon sac et prend quelques affaires avant d’entrer dans la salle d’eau. Une immense douche à l’italienne. Le rêve. Doucement, je me déshabille, je pose mes vêtements sur un petit tabouret et me glisse sous la douche. Complètement nu, j’ouvre l’eau. Petit bruit métallique. L’eau passe dans la tuyauterie. Soudain, elle choit du pommeau de douche. Chaude, elle touche ma peau. Sensation tellement agréable. Je me détends. Je prends du savon et, délicatement, j’en passe sur l’ensemble de mon corps. Il sent si bon. Mon esprit s’évade, j’oublie tout. Tous mes tracas du travail. Je me retire quelques instants, le temps de me shampooiner. De la mousse me tombe sur les yeux. Ils me piquent. Tout s’évapore lorsque je me positionne de nouveau sous l’eau. Je sens s’écouler sur ma peau savon et mousse.
Depuis combien de temps je suis sous la douche ? Je n’en ai aucune idée. Mais je me sens tout simplement revivre. Détente totale. Je ne suis plus maître de rien. Je revis.
Zus s’inquiétait véritablement de mon état. Pourtant, tout allait bien pour moi. Le boulot, prenant simplement. « Je t’assure, tout va bien ! Beaucoup de boulot, tout simplement. Je suis exténué. » Je ferme un instant les yeux, tandis que je sens mon camarade s’allongeait à mes côtés. Silence. Respiration douce. Nous pourrions entendre une mouche voler. J’ouvre à nouveau les yeux, je ne veux pas me rendormir, pas maintenant. Je pose ma main sur celle de Zus, et je tourne la tête vers Zus en souriant : « Promis, nous allons passer un super weekend ! J’ai besoin de me vider la tête ! » Silence. « Mais avant je vais prendre une douche et me recoiffer ! ».
Je me lève, je lui fais un clin d’œil. J’ouvre mon sac et prend quelques affaires avant d’entrer dans la salle d’eau. Une immense douche à l’italienne. Le rêve. Doucement, je me déshabille, je pose mes vêtements sur un petit tabouret et me glisse sous la douche. Complètement nu, j’ouvre l’eau. Petit bruit métallique. L’eau passe dans la tuyauterie. Soudain, elle choit du pommeau de douche. Chaude, elle touche ma peau. Sensation tellement agréable. Je me détends. Je prends du savon et, délicatement, j’en passe sur l’ensemble de mon corps. Il sent si bon. Mon esprit s’évade, j’oublie tout. Tous mes tracas du travail. Je me retire quelques instants, le temps de me shampooiner. De la mousse me tombe sur les yeux. Ils me piquent. Tout s’évapore lorsque je me positionne de nouveau sous l’eau. Je sens s’écouler sur ma peau savon et mousse.
Depuis combien de temps je suis sous la douche ? Je n’en ai aucune idée. Mais je me sens tout simplement revivre. Détente totale. Je ne suis plus maître de rien. Je revis.
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Je souris faiblement à ses propos. Je vois qu’il essaie de me rassurer et cela fonctionne assez bien, je dois l’avouer. « Je comprends... » Mes yeux ne lâchent pas ses prunelles azures. Il est beau, et il le sait pertinemment. Malgré ses cheveux en pagailles, je ne peux nier son charme et en même temps ses cheveux ébouriffés lui redonnent ce côté sauvage et sexy que j’aime tant. Bon, il me faut reprendre mon calme, car la température me monte au joue.
Cependant, mon air inquiet ne trompe personne et surtout pas lui. « Bon, très bien. Ce week-end est tout à toi, tu peux te reposer autant que tu veux. » Je m’allonge à ses côtés alors qu’il ferme les yeux. Je sens bien sa fatigue et je ne compte pas le déranger bien longtemps. Je regarde le plafond sans rien dire, un bras derrière la tête. Puis, je coupe le silence doucement. « Je vais te laisser encore un peu, je repasserais plus tard. » Je me redresse lorsque la main d’Aristide se pose sur la mienne. Mon regard se pose sur nos mains et je ne peux m’empêcher de sourire à cette vision. Mon pouce se pose sur ses doigts et les caresse tendrement. « D’accord Risti. Je vais essayer de ne pas gâcher tout ça ! » Je ris légèrement alors qu’il reprend la parole pour aller dans la salle de bain.
Je termine de mettre mes affaires en ordre et je me pose quelques instants sur le lit après avoir changé de chemise. Je regarde si j’ai quelques messages sur mon téléphone puis me laisse bercer par le bruit de l’eau qui s’écoule dans la pièce d’à côté. Puis je me ressaisis et décide de laisser un petit mot sur un post-it du bureau afin de prévenir Aristide avant de quitter la chambre :
Je descends les escaliers et me dirige vers le petit café quelques rues plus loin, une fois sorti de l’hôtel. Je parcours la grande rue où se trouvent quelques petites boutiques artisanales, allant des jouets en bois à l’antiquaire en passant par le Café de Betty. Mon agent m’appelle, mais je préfère ne pas répondre. J’ai besoin d’air et cette escapade et parfaite pour cela. En remarquant l’air frais, je regrette d’avoir hésité à prendre mon écharpe lorsque j’ai enfilé ma veste. Arrivé au Café de Betty, je patiente dans la file devant la caisse. Puis c’est à mon tour. Je me rappelle de leurs roulés à la cannelle saupoudrés de sucre glace. Un vrai délice. J’en commande deux, ainsi que deux chocolats chauds avec de la chantilly et de petits marshmallows. J’ai envie de faire plaisir à l’homme qui m’accompagne.
Une fois de retour dans la chambre, je remarque que l’eau coule encore ce qui me fait sourire. Je retire ma veste et la dépose sur le porte manteau. Je me réchauffe un peu près du poêle tout en regardant à travers la fenêtre. L’odeur de cannelle enivre la pièce. C’est alors que j’entends la porte s’ouvrir. « Ça t’a fait du bien ? » Je pose mes yeux sur mon ami, observant son buste musclé où perlent encore quelques gouttes d’eau. « J’ai apporté le petit déjeuner, j’espère que ça te plaira. » Un sourire sincère illumine mon visage alors que je m’approche un peu de lui. « Tu préfères le chocolat au lait ou le chocolat blanc ? » Dis-je en lui montrant d’un signe de tête les deux boissons recouvertes de chantilly sur le bureau. Passant à ses côtés, je glisse une main sur son omoplate légèrement humide. « Tu veux faire quoi après ça ? On peut aller se balader en forêt, ou faire un tour au bord du lac. Ou rester ici si tu préfères. »
Cependant, mon air inquiet ne trompe personne et surtout pas lui. « Bon, très bien. Ce week-end est tout à toi, tu peux te reposer autant que tu veux. » Je m’allonge à ses côtés alors qu’il ferme les yeux. Je sens bien sa fatigue et je ne compte pas le déranger bien longtemps. Je regarde le plafond sans rien dire, un bras derrière la tête. Puis, je coupe le silence doucement. « Je vais te laisser encore un peu, je repasserais plus tard. » Je me redresse lorsque la main d’Aristide se pose sur la mienne. Mon regard se pose sur nos mains et je ne peux m’empêcher de sourire à cette vision. Mon pouce se pose sur ses doigts et les caresse tendrement. « D’accord Risti. Je vais essayer de ne pas gâcher tout ça ! » Je ris légèrement alors qu’il reprend la parole pour aller dans la salle de bain.
Je termine de mettre mes affaires en ordre et je me pose quelques instants sur le lit après avoir changé de chemise. Je regarde si j’ai quelques messages sur mon téléphone puis me laisse bercer par le bruit de l’eau qui s’écoule dans la pièce d’à côté. Puis je me ressaisis et décide de laisser un petit mot sur un post-it du bureau afin de prévenir Aristide avant de quitter la chambre :
« Je reviens, bouge pas ! XO »
Je descends les escaliers et me dirige vers le petit café quelques rues plus loin, une fois sorti de l’hôtel. Je parcours la grande rue où se trouvent quelques petites boutiques artisanales, allant des jouets en bois à l’antiquaire en passant par le Café de Betty. Mon agent m’appelle, mais je préfère ne pas répondre. J’ai besoin d’air et cette escapade et parfaite pour cela. En remarquant l’air frais, je regrette d’avoir hésité à prendre mon écharpe lorsque j’ai enfilé ma veste. Arrivé au Café de Betty, je patiente dans la file devant la caisse. Puis c’est à mon tour. Je me rappelle de leurs roulés à la cannelle saupoudrés de sucre glace. Un vrai délice. J’en commande deux, ainsi que deux chocolats chauds avec de la chantilly et de petits marshmallows. J’ai envie de faire plaisir à l’homme qui m’accompagne.
Une fois de retour dans la chambre, je remarque que l’eau coule encore ce qui me fait sourire. Je retire ma veste et la dépose sur le porte manteau. Je me réchauffe un peu près du poêle tout en regardant à travers la fenêtre. L’odeur de cannelle enivre la pièce. C’est alors que j’entends la porte s’ouvrir. « Ça t’a fait du bien ? » Je pose mes yeux sur mon ami, observant son buste musclé où perlent encore quelques gouttes d’eau. « J’ai apporté le petit déjeuner, j’espère que ça te plaira. » Un sourire sincère illumine mon visage alors que je m’approche un peu de lui. « Tu préfères le chocolat au lait ou le chocolat blanc ? » Dis-je en lui montrant d’un signe de tête les deux boissons recouvertes de chantilly sur le bureau. Passant à ses côtés, je glisse une main sur son omoplate légèrement humide. « Tu veux faire quoi après ça ? On peut aller se balader en forêt, ou faire un tour au bord du lac. Ou rester ici si tu préfères. »
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La douche avait été réparatrice. Combien de temps suis-je resté sous l’eau ? Dix minutes ? Vingt, trente minutes ? Aucune idée. J’attrape une serviette et, méticuleusement, je sèche chaque partie de mon corps. J’ébouriffe mes cheveux mouillés. J’attrape un peigne et les structure afin d’éviter une critique de Zus. J’enfile un boxer, un short qui m’arrive au-dessous du genou et je place un tee-shirt sur mon épaule. Je sors de la pièce. Zus est là. Avec le déjeuner. Je suis resté plus d’une demi-heure sous la douche alors. Il s’enquit de mon état. « Honnêtement ? Cette douche m’a fait trop du bien ! ». Je me sens revivre. J’ai presque oublié la fatigue et le trajet. « Avec la route, tu ne veux pas en prendre une toi aussi ? » Pour qu’il se détende un peu aussi.
Par la suite il me montra les délicieuses gourmandises qu’il était allé acheter. Je sentis l’odeur enivrante du chocolat chaud. Et de… « Il y a de la cannelle ? Non ? ». Demande-je curieux. Cette fragrance si particulière titille aussi mon odorat. J’adore la cannelle, surtout dans du chocolat chaud. Excellent choix de sa part. Il me demanda d’ailleurs si je préfère le chocolat au lait ou blanc. Je fis une petite moue avant de répondre en souriant : « Du chocolat noir !? Intense ! ». Silence. « Je prendrais chocolat au lait ! ». Il me tendit le gobelet posé sur le bureau et, sans attendre, je plante une cuillère dans la chantilly. Hum. Excellente. Je m’assois au bout du lit et observe Zus. Il est tellement prévenant avec moi.
Il passe à côté de moi, et pose sa main sur mon omoplate en me demandant ce que je souhaite faire de notre journée. Toutes ses propositions sont tentantes. Je ne sais que choisir. En soi, j’aimerais dormir encore un peu. Mais j’ai suffisamment sommeillé dans la voiture. Ami indigne, je l’ai laissé seul conduire pendant toutes ses heures. Une promenade autour du lac, ou en forêt, pourquoi pas. Finalement, je lui souffle : « A toi de choisir ce que tu veux faire ! Je te suivrais ! » Et je lui fis un clin d’œil avant de porter le gobelet de chocolat chaud à mes lèvres. Délicieux breuvage, réconfortant. Et je pique aussi un marshmallow pour accompagner.
Par la suite il me montra les délicieuses gourmandises qu’il était allé acheter. Je sentis l’odeur enivrante du chocolat chaud. Et de… « Il y a de la cannelle ? Non ? ». Demande-je curieux. Cette fragrance si particulière titille aussi mon odorat. J’adore la cannelle, surtout dans du chocolat chaud. Excellent choix de sa part. Il me demanda d’ailleurs si je préfère le chocolat au lait ou blanc. Je fis une petite moue avant de répondre en souriant : « Du chocolat noir !? Intense ! ». Silence. « Je prendrais chocolat au lait ! ». Il me tendit le gobelet posé sur le bureau et, sans attendre, je plante une cuillère dans la chantilly. Hum. Excellente. Je m’assois au bout du lit et observe Zus. Il est tellement prévenant avec moi.
Il passe à côté de moi, et pose sa main sur mon omoplate en me demandant ce que je souhaite faire de notre journée. Toutes ses propositions sont tentantes. Je ne sais que choisir. En soi, j’aimerais dormir encore un peu. Mais j’ai suffisamment sommeillé dans la voiture. Ami indigne, je l’ai laissé seul conduire pendant toutes ses heures. Une promenade autour du lac, ou en forêt, pourquoi pas. Finalement, je lui souffle : « A toi de choisir ce que tu veux faire ! Je te suivrais ! » Et je lui fis un clin d’œil avant de porter le gobelet de chocolat chaud à mes lèvres. Délicieux breuvage, réconfortant. Et je pique aussi un marshmallow pour accompagner.
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Un léger rire sorti d’entre mes lèvres lorsqu’il répondit à ma question avec une sorte de soulagement. « Et bien tu m’en vois ravi ! » J’observe son torse découvert. Aristide est un homme doté d’un grand charisme. Physiquement, même s’il est beau, il n’est absolument pas mon genre d’homme. Pourtant, il a une aura charismatique et une personnalité qui me plaisent beaucoup. « Si, je vais y aller après le petit dej ! » Je lui souris affectueusement avant de lui montrer ce que j’avais acheté.
« Oui, des roulés à la cannelle plus exactement. » Je lui tendis la boîte d’où émanait l’odeur de cannelle qui embaume déjà la chambre. « Tiens prends une serviette pour éviter de t’en mettre partout. » Il me répond ensuite préféré le chocolat noir. Eh merde ! Le seul qui n’est pas possible. J’avoue avoir été peut-être un peu trop égoïste sur ce coup là. Je n’aime pas le chocolat noir, du coup je me suis dit que peu importe celui qu’il prendra, je pourrais toujours avoir l’autre. « T’es sûr ? Je peux aller t’en chercher un noir sinon, il n’y a pas de soucis. » Il semble pourtant s’en moquer et je lui tends donc le chocolat au lait.
Ma main parcourt son omoplate tendrement quelques courts instants. Je lui propose une balade en forêt ou bien aller vers le lac. « J’ai envie de passer du temps avec toi, peu m’importe où ! » Je lui souris tout en approchant le mug en carton près de mes lèvres pour boire une gorgée du nectar chocolaté. La chaleur parcourt mon corps et cela me fait du bien. « Tu n’as vraiment pas une préférence ? »
« Oui, des roulés à la cannelle plus exactement. » Je lui tendis la boîte d’où émanait l’odeur de cannelle qui embaume déjà la chambre. « Tiens prends une serviette pour éviter de t’en mettre partout. » Il me répond ensuite préféré le chocolat noir. Eh merde ! Le seul qui n’est pas possible. J’avoue avoir été peut-être un peu trop égoïste sur ce coup là. Je n’aime pas le chocolat noir, du coup je me suis dit que peu importe celui qu’il prendra, je pourrais toujours avoir l’autre. « T’es sûr ? Je peux aller t’en chercher un noir sinon, il n’y a pas de soucis. » Il semble pourtant s’en moquer et je lui tends donc le chocolat au lait.
Ma main parcourt son omoplate tendrement quelques courts instants. Je lui propose une balade en forêt ou bien aller vers le lac. « J’ai envie de passer du temps avec toi, peu m’importe où ! » Je lui souris tout en approchant le mug en carton près de mes lèvres pour boire une gorgée du nectar chocolaté. La chaleur parcourt mon corps et cela me fait du bien. « Tu n’as vraiment pas une préférence ? »
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Je lui annonce préférer le chocolat noir. D’après les études médicales, le chocolat noir est meilleur pour la santé. Il n’a pas misé sur les bons cheveux. Il est embêté. Il tente de se rattraper. Il veut aller prendre du chocolat noir. Inutile. Je me rabats sur le chocolat au lait. Délicieux aussi. Il frôle mon omoplate. J’ai un léger frisson. Il me souffle à l’oreille qu’il souhaite passer du temps avec moi. « Tu sais… Nous pourrions rester ici… Tranquilles… ». Silence. Après tout Zus avait conduit de longues heures. Il veut peut-être juste se reposer. Se vider la tête. Je m’approche de lui. Nos visages sont maintenant à quelques centimètres. Mon visage s’approche du sien, doucement. Et je pose mes lèvres sur les siennes. Je me retire. Un petit sourire. Peut-être un peu niais. « Je n’ai envie de sortir, en fait ! » Dis-je innocemment. Je me recule, je porte le chocolat au lait à mes lèvres et le savoure. J’observe le jeune éphèbe. « Mais si tu veux réellement sortir, je m’incline ! » Je lui souris. Une promenade dans la forêt, cela peut être bucolique aussi. Surtout qu’il fait un temps magnifique dehors. « Mais peut-être que tu veux d’abord manger, te restaurer… » Ajoutai-je tandis que les la délicate odeur des roulés à la cannelle embaume la pièce et titille mes narines. Je suis sans doute impuissant face à son estomac. J’attrape d’ailleurs un roulé à la cannelle et, ni une, ni deux, je l’engloutis. Une pure merveille. Délicieux. Fin, très fin ! « C’est une vraie tuerie, tu as eu du nez ! Une merveille pour les papilles ! ». Nouveau sourire. Je termine ma boisson chaude, pose mon gobelet sur la table la plus proche, et je l’observe. Je plonge mon regard dans le sien et j’attends.
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Aristide s’approche de moi lentement. Son visage n’est qu’à quelques millimètres du mien et tout à coup se sont ses lèvres qui se rapprochent dangereusement jusqu’à venir goûter la douceur des miennes avant de m’accorder un petit sourire très à lui. Je suis un peu surpris de son geste. Cela doit être la première fois depuis de nombreux mois qu’on s’embrasse. Je pensais presque qu’il n’avait plus envie de cette amitié dans laquelle nous nous étions plongés, mais il semblerait que ce geste montre son possible manque de nous. Je souris en coin et viens entourer ses hanches de mes bras alors qu’il m’annonce ne pas avoir envie de sortir tout en buvant une nouvelle gorgée de son chocolat chaud. « Toi, Aristide Kendricks, tu n’as pas envie de sortir ? Mais que t’arrive-t-il ? » Je ris légèrement avant d’embrasser sa joue, non, de mordiller sa joue avec envie plutôt. « On peut remettre cela à plus tard, la forêt n’aura pas bougé d’ici deux bonnes heures... » Je réponds à son sourire sans le lâcher. Il sait toujours comment jouer avec moi à ce que je vois, et je ne vais certainement pas m’en plaindre. « Là tout de suite je ne sais pas, mon roulé m’a un peu calé. » Mes yeux ne quittent pas les siens alors que je me laisse aller à passer une main dans ses cheveux. Il termine sa pâtisserie tout en me complimentant sur mon choix. « Je connais autre chose qui est une merveille pour les papilles si tu as envie... » Après qu’il ait déposé son gobelet, je me jette sur ses lèvres pour un baiser un peu plus passionné. Après toutes ces semaines sans lui, je remarque qu’il suscite toujours la même passion au fond de moi. Mes mains viennent se glisser sous les tissus qui recouvrent son torse. Puis je cesse tout brusquement et recule de quelques pas pour l’observer tout en me mordant la lèvre inférieure. « Tu veux aller te promener ou pas alors ? » Les cartes sont dans ses mains, soit on passe du bon temps dans la forêt comme deux amis, soit on reprend notre amitié là où on l’avait laissé il y a quelques mois. Le souvenir du creux de ses reins ranime en moi un désir que je pensais terminé.
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