YESTERDAY'S NEWS |48
- Kai NortonReserve Unit
-
Dollars : 3771
Messages : 1975
Date d'inscription : 09/10/2017
Avatar : Adam Senn
Crédits : romanticlove
Autres comptes : Eden H. Snow & James L. Blackwell
Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
Sans pouvoir l’expliquer, le lien qui unissait Kai Norton et Helena Collins avait pris une dimension différente depuis quelques mois. Les événements qui jonchaient leurs vies, les personnes en commun qui partageaient leur quotidien et sans aucun doute les épreuves qu’ils devaient surmonter. Beaucoup de choses les unissaient, des détails qui prenaient une importance hors norme et semblait les rapprocher au point de ne plus se séparer. C’était ainsi. Comme des meilleurs amis, il était devenu vital pour eux de rester le plus proche possible. Au point de sentir ce manque de la présence de l’autre au bout de quelques jours. Comme un besoin de se parler au quotidien, un message envoyé, un déjeuner partagé à l’université ou même une brève salutation au détour d’un couloir. Ils ne pouvaient plus se séparer l’un de l’autre. Pourtant, un an en arrière, leur amitié ne ressemblait pas à cela. L’explication se trouvant au cœur de la relation qu’entretenait Helena avec Felix, le meilleur ami de Kai. Comme un conseiller, un entremetteur, le basketteur s’était immiscé dans cette histoire de cœur. Un brin d’amusement, le sérieux des sentiments avait développé l’attachement. Récemment, pourtant, ce n’était pas le Blakfield qui était à l’origine de leur proximité, mais belle et bien la sœur, la dernière Collins, Natacha. Sa disparition soudaine, son absence, avait poussé les deux délaissés à se rapprocher, à se soutenir, ensemble. Comblant le vide de leur cœur avec cette amitié fusionnelle.
Depuis quelques jours, Natacha avait réapparue. Dans la vie de Kai. Dans la chaleur de ses draps et dans la douceur de son habitation. Comme un coup de couteau, elle avait été claire sur une chose, elle ne parlerait pas à sa sœur. Une décision qui brisait le cœur du Norton. Et un point de vue qu’il ne partageait pas. Lui qui avait perdu sa propre sœur il y a peu, il lui était inconcevable de laisser Helena dans une ignorance aussi atroce. Chaque jour il avait cette pensée * Comment lui annoncer ? * Il cherchait les mots. Les formules de phrase. Le texto qu’il l’invita à déguster ce fraisier lui rappela une nouvelle fois qu’il devait le faire. Lui dire. C’était décidé. Il le ferait aujourd’hui. De toute façon, il était incapable de garder un secret.
Comme une habitude, il tourne la poignée de la porte d’entrée pour pénétrer dans la demeure. Elle lui avait bien spécifié que la porte serait ouverte, ce n’est sûrement pas pour rester devant et frapper comme un abruti. Alors oui, il fait comme chez lui. Un sourire sur la face, il passe la tête dans l’ouverture de la porte. Personne à l’horizon mais une odeur de pâtisserie qui arracha un grognement à son estomac. Et voilà. Il a faim. « C’est moiiiii ! » Qu’il crie comme un abruti, sans réponses mise à part ce silence brut. Accueil froid. Un claquement quand la porte se referme, il avance, cherche des yeux son amie, sans la voir. Super … C’est un léger bruit, semblant anodin au premier abord, qui l’interpella. Il la vit. A terre. « Putain ! » Qu’il lâche tout en se précipitant vers elle et en glissant à genoux à ses côtés. Une main sur son visage, il le tourne tendrement vers lui pour l’observer. « Qu’est-ce que t’as foutu ? » Sans ménagements. Le visage fermé. L’inquiétude l’attrapant en une seconde. Un bras sous les genoux, l’autre dans le dos, il la soulève sans aucune difficulté. C'est léger une Collins. Avant de la poser sur le canapé et de s’asseoir près d’elle pour la prendre dans ses bras. « Ne me dis pas que tu vas bien et racontes. » Il le voit bien, ce maquillage qui a coulé.
Depuis quelques jours, Natacha avait réapparue. Dans la vie de Kai. Dans la chaleur de ses draps et dans la douceur de son habitation. Comme un coup de couteau, elle avait été claire sur une chose, elle ne parlerait pas à sa sœur. Une décision qui brisait le cœur du Norton. Et un point de vue qu’il ne partageait pas. Lui qui avait perdu sa propre sœur il y a peu, il lui était inconcevable de laisser Helena dans une ignorance aussi atroce. Chaque jour il avait cette pensée * Comment lui annoncer ? * Il cherchait les mots. Les formules de phrase. Le texto qu’il l’invita à déguster ce fraisier lui rappela une nouvelle fois qu’il devait le faire. Lui dire. C’était décidé. Il le ferait aujourd’hui. De toute façon, il était incapable de garder un secret.
Comme une habitude, il tourne la poignée de la porte d’entrée pour pénétrer dans la demeure. Elle lui avait bien spécifié que la porte serait ouverte, ce n’est sûrement pas pour rester devant et frapper comme un abruti. Alors oui, il fait comme chez lui. Un sourire sur la face, il passe la tête dans l’ouverture de la porte. Personne à l’horizon mais une odeur de pâtisserie qui arracha un grognement à son estomac. Et voilà. Il a faim. « C’est moiiiii ! » Qu’il crie comme un abruti, sans réponses mise à part ce silence brut. Accueil froid. Un claquement quand la porte se referme, il avance, cherche des yeux son amie, sans la voir. Super … C’est un léger bruit, semblant anodin au premier abord, qui l’interpella. Il la vit. A terre. « Putain ! » Qu’il lâche tout en se précipitant vers elle et en glissant à genoux à ses côtés. Une main sur son visage, il le tourne tendrement vers lui pour l’observer. « Qu’est-ce que t’as foutu ? » Sans ménagements. Le visage fermé. L’inquiétude l’attrapant en une seconde. Un bras sous les genoux, l’autre dans le dos, il la soulève sans aucune difficulté. C'est léger une Collins. Avant de la poser sur le canapé et de s’asseoir près d’elle pour la prendre dans ses bras. « Ne me dis pas que tu vas bien et racontes. » Il le voit bien, ce maquillage qui a coulé.
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Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
L’un contre l’autre sur le canapé, un bras entourant les épaules d’Helena, le regard de Kai reste fixé sur elle, l’observant, la couvant. S’il pouvait construire un bouclier à l’aide de ses iris, il le ferait. Malheureusement, ce n’est pas ainsi que cela fonctionne et elle se redresse. Il la laisse faire. Il ne souhaite pas la voir se fracasser, la tête contre le carrelage, dans les minutes qui arrivent et se promet à lui-même qu’il empêcherait toute tentative pour se remettre sur ses deux pieds. Qu’elle ne tente pas une seconde de s’échapper, il garde un œil bien avisé. Elle parle de crise. Il ne répond pas. L’analysant, la jugeant presque. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas entendu ce mot. Ce qu’il voulait savoir, c’était davantage, pourquoi. Car une crise ne se déclenche pas en un claquement de doigts. Le corps ne se dit pas soudain « et tiens donc, si on allait mourir ? » Non. La force du corps humain est certes étrange, mais elle n’est pas suicidaire. Et la Collins aux côtés de Kai aujourd’hui ne l’était pas non plus. Ou du moins, c’est ce qu’il pensait. Son silence dû convaincre Helena de continuer car elle reprit la parole. Et l’annonce détruisit le cœur de Kai.
Natacha. Un seul mot. Un prénom. Et le visage de Kai commença à se déconfire. Doucement. D’abord les rides entourant son regard, passant d’un sentiment protecteur à une inquiétude appuyée. Dans quel état allait-il retrouver Helena après cette découverte ? Sa bouche se mordilla et sa cage thoracique se remplie d’air un peu trop rapidement, un peu trop fortement. La mâchoire serrée. Afin d’éviter de prendre la parole et d’aggraver la situation. Il resta muet. Alors que son cœur se mit à exploser et que sa tête à gronder. Il avait le pressentiment que tout allait se précipiter. Que cette découverte allait tout changer. Une rancœur s’installa, contre Natacha, contre lui-même. Contre ce putain de silence qu’il avait choisi, qu’il avait installé sans jamais oser l’avouer, il n’était pas le meilleur ami idéal. Une nouvelle aussi importante, c’était à lui d’informer la plus jeune des Collins. Il avait merdé. Complètement. Un peu comme d’habitude.
La larme qui traversa le visage d’Helena meurtrit un peu plus le cœur du Norton. Il s’en voulait davantage. Et la question qui suivi le fusilla sur place. Il avait envie de disparaitre, de se planquer sous le canapé ou d’aller se jeter d’une falaise. Mais il ne pouvait pas. Dans un silence pesant, on entendit sa respiration, comme un écho dans la pièce, il mit quelques secondes avant de pouvoir retrouver un minimum de courage et de volonté pour jeter les quelques mots qui signeraient son arrêt de mort. Trois, deux, un … Adieu. « Je ne t’ai pas menti. » Qu’il glisse avec un ton tellement bas que cela serait presque inaudible. Et finalement, il craque. Car les derniers mots de sa meilleure amie sont d’une puissance démesurée. Il ressenti sa souffrance en quelques syllabes. Il aimerait lui dire qu’elle se trompe. Que rien de tout ça n’est vrai. Mais il se souvint de la réaction de Natacha quand il lui conseilla d’aller voir sa sœur. C’est la vérité … Et c’est encore plus dur d’être spectateur de l’éloignement de deux êtres censés être proches.
Il ne pleure pas. Mais il le pourrait. Chaque parcelle de son corps se met à vibrer en écho à la souffrance d’Helena. Chacun de ses mots atteignit l’esprit du basketteur avec une violence qui mettrait chaos n’importe quel individu sensible. Son dos se raidit, sa main trouva le visage d’Helena. Du pouce, il essuya une larme. Frisson. « Je suis désolé. » Commence-t-il. Pourquoi ? Pour tout. Pour n’avoir rien dit. Pour la douleur qu’elle ressent. Pour la malchance d’avoir une sœur ingrate. Pour n’être qu’un connard et pas l’ami idéal. « J’ai essayé de la raisonner, mais avec ta réaction je suppose que je n’ai pas réussi. » Son autre main vint glisser un des cheveux de la belle Collins derrière son oreille. Il s’en voulait tellement. Et puis, il se jette à l’eau. Car il est un mauvais menteur et que les secrets, il est incapable de les garder pour lui. « Je lui ai dit de venir te voir, de te parler mais elle n’a rien voulu savoir, elle squatte une chambre chez moi depuis qu’elle est revenue. J’aurai du te le dire, je sais, j’aurai du. » Il marque un temps de pause. Pour respirer. Pour éviter de pleurer, à son tour. « Je suis désolé Helena, j’espérais qu’elle vienne elle-même, que ce ne soit pas à moi de le faire. » Mais il s’est trompé. A misé trop d’espoirs sur le dos de celle qui partage ses draps. Finalement, il relâche son visage, laisse son dos retrouver le canapé instaurant une légère distance. « Tu peux m’en vouloir, tu peux me dire de partir, mais je n’ai pas envie de te laisser seule. Elle est comme elle est, tu n’as pas besoin d’elle pour avancer. » Son regard vient se plonger dans le sien. Et il espéra qu’elle ne le repousse pas. Même si, probablement, il le mérite.
Natacha. Un seul mot. Un prénom. Et le visage de Kai commença à se déconfire. Doucement. D’abord les rides entourant son regard, passant d’un sentiment protecteur à une inquiétude appuyée. Dans quel état allait-il retrouver Helena après cette découverte ? Sa bouche se mordilla et sa cage thoracique se remplie d’air un peu trop rapidement, un peu trop fortement. La mâchoire serrée. Afin d’éviter de prendre la parole et d’aggraver la situation. Il resta muet. Alors que son cœur se mit à exploser et que sa tête à gronder. Il avait le pressentiment que tout allait se précipiter. Que cette découverte allait tout changer. Une rancœur s’installa, contre Natacha, contre lui-même. Contre ce putain de silence qu’il avait choisi, qu’il avait installé sans jamais oser l’avouer, il n’était pas le meilleur ami idéal. Une nouvelle aussi importante, c’était à lui d’informer la plus jeune des Collins. Il avait merdé. Complètement. Un peu comme d’habitude.
La larme qui traversa le visage d’Helena meurtrit un peu plus le cœur du Norton. Il s’en voulait davantage. Et la question qui suivi le fusilla sur place. Il avait envie de disparaitre, de se planquer sous le canapé ou d’aller se jeter d’une falaise. Mais il ne pouvait pas. Dans un silence pesant, on entendit sa respiration, comme un écho dans la pièce, il mit quelques secondes avant de pouvoir retrouver un minimum de courage et de volonté pour jeter les quelques mots qui signeraient son arrêt de mort. Trois, deux, un … Adieu. « Je ne t’ai pas menti. » Qu’il glisse avec un ton tellement bas que cela serait presque inaudible. Et finalement, il craque. Car les derniers mots de sa meilleure amie sont d’une puissance démesurée. Il ressenti sa souffrance en quelques syllabes. Il aimerait lui dire qu’elle se trompe. Que rien de tout ça n’est vrai. Mais il se souvint de la réaction de Natacha quand il lui conseilla d’aller voir sa sœur. C’est la vérité … Et c’est encore plus dur d’être spectateur de l’éloignement de deux êtres censés être proches.
Il ne pleure pas. Mais il le pourrait. Chaque parcelle de son corps se met à vibrer en écho à la souffrance d’Helena. Chacun de ses mots atteignit l’esprit du basketteur avec une violence qui mettrait chaos n’importe quel individu sensible. Son dos se raidit, sa main trouva le visage d’Helena. Du pouce, il essuya une larme. Frisson. « Je suis désolé. » Commence-t-il. Pourquoi ? Pour tout. Pour n’avoir rien dit. Pour la douleur qu’elle ressent. Pour la malchance d’avoir une sœur ingrate. Pour n’être qu’un connard et pas l’ami idéal. « J’ai essayé de la raisonner, mais avec ta réaction je suppose que je n’ai pas réussi. » Son autre main vint glisser un des cheveux de la belle Collins derrière son oreille. Il s’en voulait tellement. Et puis, il se jette à l’eau. Car il est un mauvais menteur et que les secrets, il est incapable de les garder pour lui. « Je lui ai dit de venir te voir, de te parler mais elle n’a rien voulu savoir, elle squatte une chambre chez moi depuis qu’elle est revenue. J’aurai du te le dire, je sais, j’aurai du. » Il marque un temps de pause. Pour respirer. Pour éviter de pleurer, à son tour. « Je suis désolé Helena, j’espérais qu’elle vienne elle-même, que ce ne soit pas à moi de le faire. » Mais il s’est trompé. A misé trop d’espoirs sur le dos de celle qui partage ses draps. Finalement, il relâche son visage, laisse son dos retrouver le canapé instaurant une légère distance. « Tu peux m’en vouloir, tu peux me dire de partir, mais je n’ai pas envie de te laisser seule. Elle est comme elle est, tu n’as pas besoin d’elle pour avancer. » Son regard vient se plonger dans le sien. Et il espéra qu’elle ne le repousse pas. Même si, probablement, il le mérite.
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Dollars : 3771
Messages : 1975
Date d'inscription : 09/10/2017
Avatar : Adam Senn
Crédits : romanticlove
Autres comptes : Eden H. Snow & James L. Blackwell
Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
Il se sent complètement impuissant face à la détresse, la douleur et sûrement le mal être dans lequel Helena est en train de plonger. Elle s’agrippe à lui, il cherche son visage des yeux, mais il n’arrive pas à l’attraper, son regard préférant fuir le sien alors que sa voix s’envole dans un cri de souffrance. Il ne répond rien, pas un seul mot ne s’échappe de ses lèvres alors qu’il ne sait pas comment se sentir, ce qu’il doit dire, ce qu’il doit faire. Il aimerait partir loin d’ici, il n’a jamais aimé ce genre de situation, il n’a jamais été à l’aise avec les crises, lui, le rigolo de service. Il sert les dents en espérant que la tempête soit passée dans quelques minutes car il ne peut pas partir, il ne peut pas l’abandonner dans une telle situation. La mauvaise conscience le dévorerait alors qu’il a déjà l’impression d’être à l’origine de tout ce qu’il y a de mauvais ici, dans cette pièce, dans cet espace, dans cet instant. Il décide d’attendre, qu’elle s’arrête, que la tempête passe. Comme si le prochain silence serait une délivrance, il se tut et écouta. Chacune des paroles dictées par la Collins offre un coup de couteau dans le cœur du Norton. La voir souffrir le rend mal à l’aise, mal en point … mal. Tout simplement. Enfin, sa voix se radoucit. Elle ne cri plus. Un rouge perçant fait son apparition sur son bras et le regard du basketteur ne se trompe pas, bien habitué à cette substance sur les terrains. Du sang, comme celui d’un cochon, le rouge qui coule le long de son bras. Les yeux de Kai se fixent sur les gouttes qui menacent de tacher le tapis au sol et le jeune homme attend le moment de pouvoir agir alors qu’Helena ne lui offre pas un moment d’intervention. Comme si ce liquide aussi chaud qu’une canicule ne méritait aucune attention.
Ne voulant pas quitter ou même s’éloigner d’Helena, Kai extirpe un mouchoir de sa poche et supplie du regard sa meilleure amie de le laisser éponger le sang qui coule. Elle pleure, de nombreux sanglots effaçant sa voix, la rendant faible, c’est à ce moment qu’il décide de prendre les choses en main. D’un geste précis, fort, mais ne voulant pas lui faire mal, il retire sa main pour poser le mouchoir sur la plaie. « Je suis là » Qu’il glisse tendrement en prenant Helena dans ses bras. Sentant sa chaleur contre lui, une main dans son dos qui cherche à la rassurer, à lui transmettre tout le bien fondé de ses actes envers elle, de lui transmettre tout le soutien qu’il a pour elle. « Je ne bouge pas, jamais je ne te laisserai. » Au creux de son oreille avant de se détacher, de caresser sa joue et d’y déposer une bise chaleureuse. « Tu es forte, crois en toi. » Il y croit lui-même mais il aimerait tellement qu’elle aussi, elle puisse y croire. « Surtout tu ne bouges pas, je vais juste dans la cuisine, là derrière. » Qu’il dit en montrant du doigt la cuisine ouverte derrière eux. Se levant, il ne s’absente que quelques instants à la recherche d’une crème ou d’une compresse qui pourrait l’aider pour éviter la trop grosse perte de sang. Opérant une gymnastique rapide entre les placards, il ne trouve rien d’autre que ce rouleau de papier pour éponger les dégâts. Revenant rapidement vers sa meilleure amie, il s’empresse d’appliquer les bouts de papier sur la plaie et sur les différentes coulures de rouge présentes sur son bras. « Tu sais, j’ai perdu ma sœur il y a un an … » Le silence se marque. Il permet d’exprimer bien plus de choses que n’importe quel mot. « J’ai dû avancer mais je garde toujours à l’esprit son sourire, son rire et toutes ces choses que seule une sœur peut apporter. » D’une main ferme il tient le bras d’Helena pour l’empêcher d’enfoncer à nouveau ses ongles dans la chair. « Je me souviendrai toujours des dernières vacances qu’on a passé ensemble à Honolulu, les meilleures vacances de ma vie je crois. Quand elle s’était pris le poteau en marchant alors qu’elle zieutait sur une glace bien fraiche. Haha. » Il rit doucement, ses pommettes en alerte de joie. Epongeant toujours le flux rougeâtre se vidant des vaisseaux du corps de la jeune Collins. Il relève ses yeux vers ceux de son amie. « Tu dois garder le meilleur, oublier le mauvais, et avancer. » Son sourire s’agrandit. « Et moi je peux être une parfaite sœur. » Qu’il tente de glisser sur le ton de l’humour en observant ce visage qui lui parait aujourd’hui comme son miroir du passé.
Ne voulant pas quitter ou même s’éloigner d’Helena, Kai extirpe un mouchoir de sa poche et supplie du regard sa meilleure amie de le laisser éponger le sang qui coule. Elle pleure, de nombreux sanglots effaçant sa voix, la rendant faible, c’est à ce moment qu’il décide de prendre les choses en main. D’un geste précis, fort, mais ne voulant pas lui faire mal, il retire sa main pour poser le mouchoir sur la plaie. « Je suis là » Qu’il glisse tendrement en prenant Helena dans ses bras. Sentant sa chaleur contre lui, une main dans son dos qui cherche à la rassurer, à lui transmettre tout le bien fondé de ses actes envers elle, de lui transmettre tout le soutien qu’il a pour elle. « Je ne bouge pas, jamais je ne te laisserai. » Au creux de son oreille avant de se détacher, de caresser sa joue et d’y déposer une bise chaleureuse. « Tu es forte, crois en toi. » Il y croit lui-même mais il aimerait tellement qu’elle aussi, elle puisse y croire. « Surtout tu ne bouges pas, je vais juste dans la cuisine, là derrière. » Qu’il dit en montrant du doigt la cuisine ouverte derrière eux. Se levant, il ne s’absente que quelques instants à la recherche d’une crème ou d’une compresse qui pourrait l’aider pour éviter la trop grosse perte de sang. Opérant une gymnastique rapide entre les placards, il ne trouve rien d’autre que ce rouleau de papier pour éponger les dégâts. Revenant rapidement vers sa meilleure amie, il s’empresse d’appliquer les bouts de papier sur la plaie et sur les différentes coulures de rouge présentes sur son bras. « Tu sais, j’ai perdu ma sœur il y a un an … » Le silence se marque. Il permet d’exprimer bien plus de choses que n’importe quel mot. « J’ai dû avancer mais je garde toujours à l’esprit son sourire, son rire et toutes ces choses que seule une sœur peut apporter. » D’une main ferme il tient le bras d’Helena pour l’empêcher d’enfoncer à nouveau ses ongles dans la chair. « Je me souviendrai toujours des dernières vacances qu’on a passé ensemble à Honolulu, les meilleures vacances de ma vie je crois. Quand elle s’était pris le poteau en marchant alors qu’elle zieutait sur une glace bien fraiche. Haha. » Il rit doucement, ses pommettes en alerte de joie. Epongeant toujours le flux rougeâtre se vidant des vaisseaux du corps de la jeune Collins. Il relève ses yeux vers ceux de son amie. « Tu dois garder le meilleur, oublier le mauvais, et avancer. » Son sourire s’agrandit. « Et moi je peux être une parfaite sœur. » Qu’il tente de glisser sur le ton de l’humour en observant ce visage qui lui parait aujourd’hui comme son miroir du passé.
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