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YESTERDAY'S NEWS |48
- Shaé ManciniI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2433
Messages : 259
Date d'inscription : 20/03/2018
Avatar : Gemma Arterton
Crédits : Shiya
Âge du personnage : 33 ans
Nationalité(s) : Italienne et Américaine
Signe astrologique : Vierge
Mon personnage, en 5 mots : Maternelle, Engagée, Passionnée, Douce, Battante
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Chef de projet à l'UNICEF, titre pompeux au possible pour dire que ce n'est qu'une petite main au sein de son unité
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
❝Once upon a dream❞ Aaron & Shaé Nonna lui avait bien dit que lorsqu’elle rencontrerait l’amour, le vrai, sa vie en serait illuminée. Bouleversée à jamais. Et c’était vrai. Sa rencontre avec Aaron avait changé du tout au tout. Avant le brun, la jeune femme avait été heureuse durant le temps où elle avait été seule et où elle pouvait faire ses études, voyager comme elle le voulait. Puis la tornade Flavia était passée par là et cela avait la débandade. Tandis que sa jumelle était rentrée tranquille en Italie, c’était Shaé qui avait dû assumer toute seule les problèmes créés par l’insouciante et l’infantile Flavia. Jamais cette dernière ne l’avait remercié pour son sacrifice ni ne lui avait envoyé de l’argent pour l’aider. Et après cela, il y avait eu sa rencontre avec le photographe. Nonna avait raison en lui disant que l’amour la transformerait. L’amour d’Aaron l’avait comblé. Elle avait été heureuse. Plus heureuse qu’elle n’aurait jamais imaginé possible. Lorsque Valentina était arrivée dans sa vie, Shaé s’était aperçue que l’amour maternel était quelque chose d’encore plus fort. L’amour qu’elle avait pour sa fille était tel qu’il avait tout balayé sur son passage. Cet amour prenait racine au plus profond d’elle, ce lien dont les poètes parlaient si bien depuis des temps immémoriaux. Elle avait toujours pensé que cet amour serait toujours quelque chose d’unique, sans craindre de le perdre contrairement à l’amour qui pouvait exister entre un homme et une femme. Lors de sa rupture avec Aaron, Shaé s’était encore plus raccrochée à cet amour. Elle avait soigneusement fermé son cœur pour ne se consacrer qu’à sa fille et à son travail. Si le dernier lui apportait énormément de satisfaction, elle savait que si elle le perdait, elle pourrait toujours rebondir alors que Tina… Elle eut un petit sourire mélancolique à ce que lui dit Aaron pour la rassurer. Même si elle mourait d’envie de le croire, Shaé savait que ce n’était pas vrai. Tout au fond d’elle, la jeune mère savait que ce n’était pas pour blesser sa mère que Tina avait fait cette réflexion. Que c’était juste la conclusion enfantine d’une situation qui la dépassait. Mais cela n’empêchait pas la jeune femme d’avoir mal. Parce qu’elle avait cette impression erronée de perdre son enfant aussi. Elle n’eut pas le temps de lui répondre qu’il reprit. Cette fois le sourire s’accentua légèrement sur les lèvres finement ourlées de la brune. Il ne lui apprenait rien. Sa fille lui racontait tout « Je le sais… Je l’ai raisonnée aussi et tu as eu raison de la punir. Elle ne pouvait pas s’amuser à faire ça… » Cela avait été difficile pour la petite d’accepter de partager son papa avec quelqu’un d’autre. D’autant plus difficile que le fait de voir sa mère seule, toute occupée que par elle, lui faisait ressentir la différence chez son père. Non pas qu’Aaron ait fait quelque chose. Non, Shaé savait que pour le photographe, sa fille passerait toujours en premier par rapport à d’autres personnes. Elle suivit le regard du brun et observa sa fille. Elle ne put ‘empêcher de sourire en la voyant complètement en travers dans le lit. Elle avait réussi le tour de force à bouger dans le lit tout en gardant sa couverture sur elle. Elle soupira « J’espère que tu as raison mais elle est tellement précoce pour son âge… » Parfois Shaé se demandait si le fait d’avoir des parents séparés n’avait pas mûri sa fille plus vite que les autres. Elle tressaillit à ses paroles et tourna son regard vers son compagnon pour se retrouver emprisonnée par ses yeux azurs. Elle se retrouva plongée quelques années en arrière. Dans cette petite galerie dans laquelle elle était entrée un peu par hasard sans savoir qu’elle allait faire la rencontre avec son destin. Son souffle s’accéléra un peu et elle le repoussa « Non ! » Elle se leva toute pâle et lui dit frémissante « J’ai besoin de prendre l’air… » La jeune femme sortit sur le balcon et inspira profondément. Elle sentit la présence du brun plutôt qu’elle ne l’entendit arriver « Tu n’as pas le droit de me dire ça… », finit-elle par murmurer. La brune se tourna alors vers lui et continua farouchement « C’est toi qui es parti Aaron ! Toi qui as refait ta vie ! Alors pourquoi ? » Ses yeux se remplirent de larmes tandis qu’elle poursuivait « Pourquoi tu me dis ça ? » Elle avait fait de son mieux ces dernières années à refouler tout ce que le brun lui inspirait et voilà qu’en quelques mots, il faisait tout revenir à la surface et cela terrifiait l’italienne. |
Pando |
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2599
Messages : 185
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
En réponse aux propos inquiets de Shaé, Aaron soupirait, presque imperceptiblement. Valentina était un dommage collatéral de la séparation de ses parents. Jusque là, son histoire n’avait rien d’exceptionnel. Mais elle le devenait de par l’étonnante et inconsciente perspicacité de l’enfant à flairer le caractère tant douloureux de ladite séparation. Car son père, sans sa mère, trouvait sa vie incomplète. Il lui arrivait même de tourner en rond et de ressasser le passé dès lors qu’il se retrouvait seul chez lui, dans cet espace qu’il avait tout d’abord imaginé pour eux trois, et ce malgré les sentiments qu’il éprouvait désormais envers Adélaïde. Seules les entrailles de Shaé avaient profondément et communément marqué Aaron et sa fille ; dans de telles circonstances, ce lien ne pouvait les laisser indemnes.
Contrairement à Shaé qui s’angoissait naturellement pour l’avenir de sa fille, Aaron avait cette faculté à davantage s’ancrer dans le présent. Il ne concevait le futur de sa fille que de façon matérielle et n’en ressentait donc pas la moindre inquiétude. A ses yeux, elle n’avait pour l’instant besoin que d’être couvée par ses parents et protégée du monde extérieur. Pour le reste, tout suivrait… en temps et en heure.
Dans le présent, le plus difficile à gérer pour lui était la profonde attache qui le rattachait à Shaé. Car l’amour qui les liait transcendait l’atmosphère tamisée et leurs iris épris comme il transcendait le temps. Immortel, puissant et d’une tendresse infinie.
C’était plus fort que lui ; il savait que l’heure n’était plus, et ne devrait plus être aux regrets. Après tout, leur décision avait été mûrie par de longues, trop longues discussions, de trop violentes disputes et de trop amers désarrois.
Mais l’occasion était pourtant trop bonne pour la laisser passer.
Seuls, l’un à côté de l’autre, ils se côtoyaient là comme ils ne le feraient peut-être plus jamais.
Et le parfum de ce “plus jamais” l’inquiétait plus que tout, lui l’homme si raisonnable, si pragmatique. Probablement trop pour cette femme sentimentale que la maternité avait rendu encore plus puissante et plus fragile à la fois. Lorsqu’il croisait son regard, il savait qu’elle n’avait pas abandonné, elle non plus. Il le savait et s’y heurta une nouvelle fois ce soir-là, quand elle le repoussa. Elle en tremblait devant lui, se sentant soudainement impuissante. L’inconfort ultime pour une Mancini, à tel point qu’elle se leva palpitante. Il la jugea silencieusement de ses iris bleus, sans sourciller d’abord, gardant même les jambes croisées. Intérieurement bien sûr il se dit qu’il avait déconné, qu’il aurait mieux faire de se taire. Pour Adélaïde. Pour lui, pour elle, même. Pour le bien de tout le monde, vu la situation. Mais comment taire un amour si fort ? Comment continuer d’avancer avec des oeillères à la façon d’un vulgaire cheval de trait ? Il était fatigué de garder ça en lui, fatigué de se mentir à lui-même mais aussi à celle qui partageait sa vie sans mériter ce tel sort. Aimer deux femmes n’était pas un mythe. Seulement une vérité à cacher, en attendant d’y voir plus clair…
Il l’avait rejoint sur le balcon attenant à la chambre, prenant bien soin de refermer la fenêtre derrière lui car il savait que les mots allaient couler sans filtre. Et à peine s’eut-il rapproché d’elle que cela commençait. A juste titre, l’Italienne lui reprochait d’avoir osé parler. D’avoir osé dire tout haut ce qu’ils gardaient en eux depuis de trop longs mois pour le bien de tous. Et Aaron déglutit en la voyant si blessée. Il n’avait le droit que de se défendre pour son délit, quand tout son corps elle l’appelait à la rassurer, à l’assurer qu’il l’aimait toujours. « Je ne voulais pas te faire du mal. C’est sorti tout seul. » Répondit-il avec sa sincérité et son calme olympien déconcertant. En appui contre la rambarde, mains dans les poches, il la regardait un moment avant de détourner ses iris. « Tu as raison je suis parti. Mais je l’ai fait en pensant te protéger. Et en pensant la protéger elle… » Ajoutait-il en visant Valentina. « Je ne me sentais pas capable d’être à la fois suffisamment présent pour toi et un bon père pour elle. Ca me dépassait, littéralement. » Il serra la mâchoire, déviant de nouveau son regard vers elle tandis que ses mains s’accrochaient à la balustrade. Comment avait-il pu merder à ce point ? Il n’était pas son propre père ; aussi dur fusse-t-il à comprendre. Et son amour pour elle n’avait cesser de croître depuis leur rencontre, et à chaque tournant pris ensemble. Cela se voyait partout, par tout le monde. « Je ne supporterais pas de te savoir avec un autre homme. Ca me rendrait fou. » Il ne s’arrêtait guère plus, riant même jaune à ses propres paroles. Il s’embourbait. Retirant quand même ses iris des siens pour ne pas avoir le sentiment d’abuser d’elle. « Dis-le que je suis un salaud, Shaé. Peut-être que ça nous aiderait. »
Contrairement à Shaé qui s’angoissait naturellement pour l’avenir de sa fille, Aaron avait cette faculté à davantage s’ancrer dans le présent. Il ne concevait le futur de sa fille que de façon matérielle et n’en ressentait donc pas la moindre inquiétude. A ses yeux, elle n’avait pour l’instant besoin que d’être couvée par ses parents et protégée du monde extérieur. Pour le reste, tout suivrait… en temps et en heure.
Dans le présent, le plus difficile à gérer pour lui était la profonde attache qui le rattachait à Shaé. Car l’amour qui les liait transcendait l’atmosphère tamisée et leurs iris épris comme il transcendait le temps. Immortel, puissant et d’une tendresse infinie.
C’était plus fort que lui ; il savait que l’heure n’était plus, et ne devrait plus être aux regrets. Après tout, leur décision avait été mûrie par de longues, trop longues discussions, de trop violentes disputes et de trop amers désarrois.
Mais l’occasion était pourtant trop bonne pour la laisser passer.
Seuls, l’un à côté de l’autre, ils se côtoyaient là comme ils ne le feraient peut-être plus jamais.
Et le parfum de ce “plus jamais” l’inquiétait plus que tout, lui l’homme si raisonnable, si pragmatique. Probablement trop pour cette femme sentimentale que la maternité avait rendu encore plus puissante et plus fragile à la fois. Lorsqu’il croisait son regard, il savait qu’elle n’avait pas abandonné, elle non plus. Il le savait et s’y heurta une nouvelle fois ce soir-là, quand elle le repoussa. Elle en tremblait devant lui, se sentant soudainement impuissante. L’inconfort ultime pour une Mancini, à tel point qu’elle se leva palpitante. Il la jugea silencieusement de ses iris bleus, sans sourciller d’abord, gardant même les jambes croisées. Intérieurement bien sûr il se dit qu’il avait déconné, qu’il aurait mieux faire de se taire. Pour Adélaïde. Pour lui, pour elle, même. Pour le bien de tout le monde, vu la situation. Mais comment taire un amour si fort ? Comment continuer d’avancer avec des oeillères à la façon d’un vulgaire cheval de trait ? Il était fatigué de garder ça en lui, fatigué de se mentir à lui-même mais aussi à celle qui partageait sa vie sans mériter ce tel sort. Aimer deux femmes n’était pas un mythe. Seulement une vérité à cacher, en attendant d’y voir plus clair…
Il l’avait rejoint sur le balcon attenant à la chambre, prenant bien soin de refermer la fenêtre derrière lui car il savait que les mots allaient couler sans filtre. Et à peine s’eut-il rapproché d’elle que cela commençait. A juste titre, l’Italienne lui reprochait d’avoir osé parler. D’avoir osé dire tout haut ce qu’ils gardaient en eux depuis de trop longs mois pour le bien de tous. Et Aaron déglutit en la voyant si blessée. Il n’avait le droit que de se défendre pour son délit, quand tout son corps elle l’appelait à la rassurer, à l’assurer qu’il l’aimait toujours. « Je ne voulais pas te faire du mal. C’est sorti tout seul. » Répondit-il avec sa sincérité et son calme olympien déconcertant. En appui contre la rambarde, mains dans les poches, il la regardait un moment avant de détourner ses iris. « Tu as raison je suis parti. Mais je l’ai fait en pensant te protéger. Et en pensant la protéger elle… » Ajoutait-il en visant Valentina. « Je ne me sentais pas capable d’être à la fois suffisamment présent pour toi et un bon père pour elle. Ca me dépassait, littéralement. » Il serra la mâchoire, déviant de nouveau son regard vers elle tandis que ses mains s’accrochaient à la balustrade. Comment avait-il pu merder à ce point ? Il n’était pas son propre père ; aussi dur fusse-t-il à comprendre. Et son amour pour elle n’avait cesser de croître depuis leur rencontre, et à chaque tournant pris ensemble. Cela se voyait partout, par tout le monde. « Je ne supporterais pas de te savoir avec un autre homme. Ca me rendrait fou. » Il ne s’arrêtait guère plus, riant même jaune à ses propres paroles. Il s’embourbait. Retirant quand même ses iris des siens pour ne pas avoir le sentiment d’abuser d’elle. « Dis-le que je suis un salaud, Shaé. Peut-être que ça nous aiderait. »
- Shaé ManciniI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 33 ans
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Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Chef de projet à l'UNICEF, titre pompeux au possible pour dire que ce n'est qu'une petite main au sein de son unité
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
❝Once upon a dream❞ Aaron & Shaé Dire qu’Aaron ne signifiait plus rien pour elle revenait à dire qu’elle n’aimait pas sa fille. Shaé savait qu’elle avait encore des sentiments pour le brun et qu’elle en aurait probablement toute sa vie. Mais ces dernières années, elle avait soigneusement mis tout ça dans une petite boite qu’elle avait rangé au fin fond de son cœur. Pourtant, elle n’avait jamais pu se résoudre à en jeter la clé. Parce qu’elle n’arrivait pas à se dire que leur amour était voué à l’échec même si clairement cela avait été un échec. Cuisant pour l’italienne qui s’était donnée corps et âme dans cette relation, avec tout l’ardeur d’un cœur passionné comme savait l’être les méditerranéens. Shaé n’avait jamais aimé avant de rencontrer le photographe. Après la débâcle Luca, elle s’était jurée de ne pas s’intéresser à quelqu’un de peur que la flamboyante Flavia ne fasse son apparition. Cependant, le brun avait réussi le tour de force à la faire tomber amoureuse de lui d’un simple regard. Ce qu’elle avait vécu avec lui, elle savait que peu de gens le rencontrent dans leur vie. Ce sentiment si précieux de faire un avec la personne aimée. Sentiment qui avait volé en éclats au départ du photographe qui ne supportait pas de voir que sa famille devait passer maintenant en priorité. Le temps passant, elle avait réalisé qu’elle aurait dû être plus patiente avec lui. Lui laisser le temps de venir à elles petit à petit mais sa nature entière n’avait pas su faire les compromis nécessaires au salut de leur couple. Elle n’avait fait que de creuser un peu plus le fossé qui s’était installé entre eux. Shaé avait conscience que la dérive de leur couple n’était pas seulement dûe au travail d’Aaron mais aussi de sa propre nature. Mais de tout cela, elle en avait pris conscience après. Une fois que c’était trop tard. Et elle avait été trop fière pour lui en reparler. Ils avaient réussi à trouver un équilibre si fragile pour qu’elle ne le fasse éclater avec ses prises de conscience. Puis Adélaïde est apparue dans la vie du photographe. Savoir qu’il avait quelqu’un dans sa vie lui avait fait mal. Mais elle ne s’était pas autorisée à s’appesantir sur ce qu’elle ressentait. Elle n’en avait pas le droit. Pour Tina. Elle n’avait pas le droit de flancher et de sombrer. Alors, une fois de plus, elle avait tout refoulé. Et pensait s’en être plutôt bien sortie… jusqu’à ce qu’il prononce ces paroles. Alors elle vit rouge Shaé. Parce qu’elle détestait le fait qu’il puisse lui dire ça comme ça. Parce que c’était lui qui avait une femme qui l’attendait à Los Angeles. Parce qu’il réussissait encore à la faire vaciller rien que par des paroles et qu’elle détestait qu’il ait encore autant d’emprise sur elle. Alors elle réagit de la seule manière qu’elle savait, elle s’emporta là sur le balcon tandis que leur fille, fruit de leur amour, dormait à côté. Aaron avait eu la présence d’esprit de fermer la porte du balcon pour ne pas perturber la fillette un peu plus. Elle le regarda incrédule quant à sa réponse. « C’est sorti tout seul ? » répéta-t-elle ébahie par tant de calme. Comment pouvait-il l’être alors que tout son être à elle bouillonnait. Elle avait envie de le frapper, de le secouer pour qu’il laisse tomber le masque. Qu’il lui montre son vrai visage. Il continua pourtant. Et elle faillit éclater de rire quand il lui avoua qu’il ne pourrait pas supporter qu’elle refasse sa vie. Shaé avait du mal à en croire ses oreilles. C’était vraiment l’hôpital qui se fout de la charité. Encore une fois, c’était lui qui avait refait sa vie. Pas elle ! Est-ce qu’il s’était demandé une seule fois comment elle le supportait elle le fait qu’il soit avec une autre femme ? Mais ses paroles la laissaient quand même sans voix. Parce que ses sentiments étaient là, toujours présents. Et elle ne savait pas comment dealer avec tout ça. « Tu es un salaud Aaron… », murmura-t-elle lui donnant satisfaction. Mais sa colère était retombée laissant place à un épais brouillard. La jeune femme alla se mettre à ses côtés. Son regard se posa sur la vue qui s’offrait à elle mais elle ne voyait rien. La présence du photographe à côté d’elle l’empêchait de réfléchir correctement. « Tu n’étais pas le seul fautif dans ce qui nous est arrivé Aaron, finit-elle par lui dire en posant une main sur la sienne. J’aurai dû être plus conciliante avec toi. Je n’ai pas su faire la part des choses non plus… Mais elle est arrivée tellement vite. On n’a pas su gérer la vie à trois comme on devrait… » Elle ne le regardait pas fixant un point dans le paysage qu’elle ne voyait pas. « Qu’est-ce que tu attends de moi Aaron ?, finit-elle par lui demander. Qu’est-ce que tu veux de moi ? » Sourpirant longuement, elle se tourna avec effort pour le regarder « Tu ne peux pas me dire ce genre de chose et après faire comme si de rien était. » |
Pando |
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
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Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Il était donc un salaud, puisqu’elle le lui disait. Cela prenait tout son sens dès lors que cela sortait de sa bouche à elle, et c’en était d’autant plus douloureux. Aaron était le fautif, il en était bien conscient. Fautif de ces sentiments qu’il exposait à demi-mot en lui révélant qu’il ne souhaitait pas la voir refaire sa vie avec un autre. Pourtant c’était du courage et de la franchise qu’il avait dû rassembler pour lui avouer cette vérité. Vérité, cependant, qui n’était pas bonne à entendre.
Le photographe dût encaisser le coup. Il s’imagina le temps d’un instant que cela pourrait empirer, et que le weekend en serait écourté de par sa faute. Néanmoins l’atmosphère retrouva assez vite son calme et lui permit de recouvrer toute sa contenance. Shaé s’était rapprochée de lui entre temps, rouvrant même l’écoutille de son cœur par le biais d’un aveu inattendu. A vrai dire, il s’agissait davantage d’un état des lieux que d’une confession, propulsant Valentina au cœur de la discussion. Mais cette enfant était, de façon générale, le cœur de leurs préoccupations.
Cette vie à trois manquée. Elle pointait du doigt une souffrance énorme.
« C’est mon plus grand regret. »
Il le concédait dans un murmure calfeutré, prouvant une fois de plus les remords qui étaient les siens.
Sa main sous celle de Shaé, restait incroyablement immobile. Aaron y jeta même un coup d’œil furtif, comme pour s’assurer que ce n’était pas un mirage. Mais les questions de l’Italienne attirèrent vite toute son attention. Bientôt elle se tournait vers lui, l’obligeant ainsi à affronter son regard sombre. Ce regard était le nid de tant d’amour qu’Aaron se serait réjoui que sa fille en hérite, au détriment même de ses yeux « révolvers ».
Il avait beau aimer cette femme de corps et d’âme plus que de raison, il n’en restait pas moins un homme bienveillant envers ceux qui comptaient. Et s’il acceptait de souffrir, il refusait qu’elle souffre à cause de lui. Son pouce, doucement, alla caresser un bout de la main de Shaé.
« Ce que je veux de toi… » Il sourit, vaguement. Un rictus en coin des lèvres. « … eh bien, que tu sois heureuse, avant tout. »
Cela ressemblait à une réponse bateau. Pourtant, l’intensité de son regard avait de quoi mener le bateau en plein naufrage. Il le sentait au plus profond de son cœur.
« Je serais prêt à tout pour ça, et ça c’est mon plus gros problème actuellement. »
Elle comprendrait probablement pourquoi, ou pas, à vrai dire il s’en fichait car c’était son poids à lui. Sa culpabilité d’envier ces lèvres qu’il avait, à l’époque, si souvent prises d’assaut.
Il ne s’agissait peut-être que de la loi de l’attraction.
Mais il mourrait d’envie de l’embrasser, de la recouvrir de sa chaleur.
Malgré l’envie, il réussit à détacher ses prunelles de cette bouche autrefois sienne pour les reloger sur les yeux de la jeune femme.
« Dis-moi ce qui te rendrait heureuse, toi. »
Guide-moi.
Dis-moi que je ne suis pas seul dans ce labyrinthe.
Le photographe dût encaisser le coup. Il s’imagina le temps d’un instant que cela pourrait empirer, et que le weekend en serait écourté de par sa faute. Néanmoins l’atmosphère retrouva assez vite son calme et lui permit de recouvrer toute sa contenance. Shaé s’était rapprochée de lui entre temps, rouvrant même l’écoutille de son cœur par le biais d’un aveu inattendu. A vrai dire, il s’agissait davantage d’un état des lieux que d’une confession, propulsant Valentina au cœur de la discussion. Mais cette enfant était, de façon générale, le cœur de leurs préoccupations.
Cette vie à trois manquée. Elle pointait du doigt une souffrance énorme.
« C’est mon plus grand regret. »
Il le concédait dans un murmure calfeutré, prouvant une fois de plus les remords qui étaient les siens.
Sa main sous celle de Shaé, restait incroyablement immobile. Aaron y jeta même un coup d’œil furtif, comme pour s’assurer que ce n’était pas un mirage. Mais les questions de l’Italienne attirèrent vite toute son attention. Bientôt elle se tournait vers lui, l’obligeant ainsi à affronter son regard sombre. Ce regard était le nid de tant d’amour qu’Aaron se serait réjoui que sa fille en hérite, au détriment même de ses yeux « révolvers ».
Il avait beau aimer cette femme de corps et d’âme plus que de raison, il n’en restait pas moins un homme bienveillant envers ceux qui comptaient. Et s’il acceptait de souffrir, il refusait qu’elle souffre à cause de lui. Son pouce, doucement, alla caresser un bout de la main de Shaé.
« Ce que je veux de toi… » Il sourit, vaguement. Un rictus en coin des lèvres. « … eh bien, que tu sois heureuse, avant tout. »
Cela ressemblait à une réponse bateau. Pourtant, l’intensité de son regard avait de quoi mener le bateau en plein naufrage. Il le sentait au plus profond de son cœur.
« Je serais prêt à tout pour ça, et ça c’est mon plus gros problème actuellement. »
Elle comprendrait probablement pourquoi, ou pas, à vrai dire il s’en fichait car c’était son poids à lui. Sa culpabilité d’envier ces lèvres qu’il avait, à l’époque, si souvent prises d’assaut.
Il ne s’agissait peut-être que de la loi de l’attraction.
Mais il mourrait d’envie de l’embrasser, de la recouvrir de sa chaleur.
Malgré l’envie, il réussit à détacher ses prunelles de cette bouche autrefois sienne pour les reloger sur les yeux de la jeune femme.
« Dis-moi ce qui te rendrait heureuse, toi. »
Guide-moi.
Dis-moi que je ne suis pas seul dans ce labyrinthe.
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Mon personnage, en 5 mots : Maternelle, Engagée, Passionnée, Douce, Battante
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Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
❝Once upon a dream❞ Aaron & Shaé Shaé ne savait pas quoi penser de tout ça. Elle trouvait le père de sa fille terriblement égoïste mais tous les hommes ne l’étaient-ils pas quand il s’agissait de leur propriété ? Elle ne se considérait pas comme la chose du brun loin de là et elle savait pertinemment que lui ne la considérait pas comme telle non plus. Mais il n’y avait que cette métaphore qui lui était venue à l’esprit. Elle avait mis sa vie amoureuse en parenthèse durant ces dernières années et elle avait la nette impression qu’il en était soulagé. Il le lui avait fait comprendre en lui disant qu’il deviendrait fou en la sachant avec un autre. Mais s’était-il posé la question quand il s’était mis avec la blonde ? A ce que elle avait pu ressentir ? En le voyant refaire sa vie si aisément tandis qu’elle de son côté essayait tant bien que mal à panser les plaies béantes de son cœur ? Certainement que non. Mais elle n’avait plus la force de lutter contre lui. Et ce qu’elle lui dit, elle aurait peut-être dû le lui dire bien plus tôt. Peut-être que cela aurait changé quelque chose. Mais elle n’avait fait cette introspection que bien après. Parce que durant les premiers temps de leur séparation, Shaé avait préféré tout rejeter sur lui plutôt que d’affronter ses propres erreurs. Parce que c’était une question de survie pour elle cette époque. Elle n’aurait pas pu supporter ce que sa conscience savait déjà mais que son cœur refusait d’entendre. Mais elle avait muri depuis. Alors elle lui avoua ce qu’elle avait sur le cœur. La caresse furtive de son pouce la fit tressaillir mais elle ne retira pas pour autant sa main de la sienne. Parce qu’elle aimait ce contact entre eux. Plus qu’elle ne le devrait pour son propre bien Shaé. Parce que malgré les années, lui seul avait toujours le pouvoir de la faire tressaillir d’une simple caresse. Le cœur battant, elle attendait sa réponse tout en ne sachant pas quelle réponse pourrait lui convenir. Et elle ne put s’empêcher de sourire. D’un sourire un peu amer par sa réponse. Encore une fois, il se dérobait sous une réponse conventionnelle. Trop conventionnelle au regard de tout ce qu’ils avaient vécu ensemble. Trop conventionnelle pour ressembler à leur couple qui n’avait rien de conventionnel. La jeune femme ne pouvait s’empêcher de penser à leurs débuts. A comment ils avaient débuté. A ce qu’elle faisait à leur rencontre. A comment elle avait dû se battre pour ne pas se laisser happer par une vie à laquelle elle n’avait pas été préparée et où l’inconscience de sa jumelle l’avait jetée sans l’ombre d’un remord. Alors oui, la réponse d’Aaron ne lui convenait pas vraiment alors elle laissa son regard dans le sien attendant la suite qui ne tarda pas. Une suite qui lui ressemblait bien plus. Reflétant son déchirement intérieur. « Toi… » La réponse était sortie presque malgré elle dans un murmure saccadé. Parce qu’il avait été le premier et le seul qui avait su la rendre heureuse comme elle ne l’avait jamais été. Le regard noyé dans les yeux azurs qui l’avaient toujours envoutée. Elle avait toujours aimé s’y perdre car il avait été le seul qui avait réussi à lui faire comprendre qu’elle aussi avait le droit d’être aimée. Qu’elle pouvait être quelqu’un pour une personne. Parce qu’elle s’était toujours sentie belle et désirable quand il la regardait… Comme maintenant… Sauf que maintenant, elle n’avait plus le droit. Retirant sa main de la sienne, elle recula légèrement jusqu’à sentir la barrière du balcon dans son dos. « Mais je n’ai pas le droit de te dire ça… Plus maintenant… » Parce qu’elle pensait à la blonde qui attendait son homme là-bas. A Los Angeles. Parce qu’elle était comme ça Shaé. Parce qu’elle n’arrivait pas à se faire passer en premier… |
Pando |
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Aaron avait déjà franchi un cap interdit en avouant à Shaé qu’il n’arrivait pas à l’oublier. Depuis cet instant dans le sofa de la chambre et jusqu’à cet échange de regards sur le balcon, tout allait dans ce sens. Il ne pouvait plus nier ce qui transparaissait dans chacun de ses pores et Shaé ne pouvait désormais plus s’en préserver.
La relation du trentenaire avec Adélaïde aurait été sensée faire disparaître, voire tuer tout ce passif avec l’Italienne, n’est-ce pas ? Ils le disaient tous ; laisser le temps au temps, de panser un cœur meurtri. Pour ce que l’étudiante lui apportait dans sa vie, il aurait dû être pleinement heureux et s’en contenter. Mais de toute évidence, cela n’était pas suffisant.
Le pouvoir de Shaé sur lui n’aurait donc de cesse de le mettre à l’épreuve.
« Toi… »
Ce mot le paralysa. Il sentit son cœur se serrer dans sa poitrine à sa seule évocation qui signifiait tant de choses. S’il avait oublié la sensation galvanisante d’aussi forts sentiments mis à nu, il était néanmoins soulagé qu’elle se soit prêtée à l’exercice à son tour. Par delà les émotions, il y avait la portée de ses mots.
Elle n’avait pas tiré un trait. Quoiqu’elle ait pu laisser transparaître, quoiqu’elle ait pu dire toutes ces fois où ils avaient procédé au transfert de leur fille.
Certaines choses ne meurent jamais.
Vérité qui résonnait en lui, tandis que son regard poursuivait celui de la belle brune lorsqu’elle s’éloignait de lui. Elle pointait probablement du doigt son engagement auprès d’une autre femme, mais elle n’avait pas à le lui rappeler pour qu’il s’en souvienne. Sans plus de cérémonie, Aaron attrapait la main de Shaé pour l’attirer contre lui.
« Viens là… »
C’était un de ces moments dont il lui arrivait de rêver. Plein d’une tendresse et d’une force dont eux seuls détenaient le secret. Aaron ne souhaitait pas culpabiliser de cette étreinte, de ses bras autour d’elle, de sa main dans ses cheveux. De ses lèvres contre son front et de pouvoir la rassurer un tant soit peu.
« Tu as tous les droits Shaé. »
Lui ne les avait pas néanmoins, mais ça le regardait.
Elle comptait. Cela ne s’arrêterait jamais.
De l’autre côté de la fenêtre, la fillette s’était réveillée et observait les deux silhouettes réunies. Elle n’avait pas la maturité nécessaire pour comprendre leur réunion mais elle avait la lucidité suffisante pour s’en réjouir. Malgré tout, elle s’endormait de nouveau à peine eut-elle ses paupières refermées.
Dehors, Aaron oubliait sa casquette de père pour ne plus penser qu’à Shaé. Leur proximité échauffait son corps et son esprit de telle sorte qu’il en devint presque obligatoire pour lui de se détacher d’elle.
Sa beauté l’avait toujours intrigué. Elle ne ressemblait pas à ces mannequins longilignes que l’on retrouvait sur toutes ces couvertures de magazines plus ou moins tendancieux. Elle ne jouait pas et ne faisait jamais semblant. Shaé était une beauté unique et authentique. De celles qui se dévoilent avec le temps et la confiance.
« Et si on allait se coucher ? Je te laisse le lit et je vais avec Tina. » Avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, il posait son index sur ses lèvres. « Pas d’objection. »
Ils savaient l’un et l’autre qu’une nuit dans le même lit que Valentina n’était pas forcément de tout repos. Pour cause, elle gigotait beaucoup la nuit. Le sommeil lourd d’Aaron ferait bien mieux l’affaire contre l’activité nocturne de leur fille.
La relation du trentenaire avec Adélaïde aurait été sensée faire disparaître, voire tuer tout ce passif avec l’Italienne, n’est-ce pas ? Ils le disaient tous ; laisser le temps au temps, de panser un cœur meurtri. Pour ce que l’étudiante lui apportait dans sa vie, il aurait dû être pleinement heureux et s’en contenter. Mais de toute évidence, cela n’était pas suffisant.
Le pouvoir de Shaé sur lui n’aurait donc de cesse de le mettre à l’épreuve.
« Toi… »
Ce mot le paralysa. Il sentit son cœur se serrer dans sa poitrine à sa seule évocation qui signifiait tant de choses. S’il avait oublié la sensation galvanisante d’aussi forts sentiments mis à nu, il était néanmoins soulagé qu’elle se soit prêtée à l’exercice à son tour. Par delà les émotions, il y avait la portée de ses mots.
Elle n’avait pas tiré un trait. Quoiqu’elle ait pu laisser transparaître, quoiqu’elle ait pu dire toutes ces fois où ils avaient procédé au transfert de leur fille.
Certaines choses ne meurent jamais.
Vérité qui résonnait en lui, tandis que son regard poursuivait celui de la belle brune lorsqu’elle s’éloignait de lui. Elle pointait probablement du doigt son engagement auprès d’une autre femme, mais elle n’avait pas à le lui rappeler pour qu’il s’en souvienne. Sans plus de cérémonie, Aaron attrapait la main de Shaé pour l’attirer contre lui.
« Viens là… »
C’était un de ces moments dont il lui arrivait de rêver. Plein d’une tendresse et d’une force dont eux seuls détenaient le secret. Aaron ne souhaitait pas culpabiliser de cette étreinte, de ses bras autour d’elle, de sa main dans ses cheveux. De ses lèvres contre son front et de pouvoir la rassurer un tant soit peu.
« Tu as tous les droits Shaé. »
Lui ne les avait pas néanmoins, mais ça le regardait.
Elle comptait. Cela ne s’arrêterait jamais.
De l’autre côté de la fenêtre, la fillette s’était réveillée et observait les deux silhouettes réunies. Elle n’avait pas la maturité nécessaire pour comprendre leur réunion mais elle avait la lucidité suffisante pour s’en réjouir. Malgré tout, elle s’endormait de nouveau à peine eut-elle ses paupières refermées.
Dehors, Aaron oubliait sa casquette de père pour ne plus penser qu’à Shaé. Leur proximité échauffait son corps et son esprit de telle sorte qu’il en devint presque obligatoire pour lui de se détacher d’elle.
Sa beauté l’avait toujours intrigué. Elle ne ressemblait pas à ces mannequins longilignes que l’on retrouvait sur toutes ces couvertures de magazines plus ou moins tendancieux. Elle ne jouait pas et ne faisait jamais semblant. Shaé était une beauté unique et authentique. De celles qui se dévoilent avec le temps et la confiance.
« Et si on allait se coucher ? Je te laisse le lit et je vais avec Tina. » Avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, il posait son index sur ses lèvres. « Pas d’objection. »
Ils savaient l’un et l’autre qu’une nuit dans le même lit que Valentina n’était pas forcément de tout repos. Pour cause, elle gigotait beaucoup la nuit. Le sommeil lourd d’Aaron ferait bien mieux l’affaire contre l’activité nocturne de leur fille.
- Shaé ManciniI'm a Mother Fucker
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Crédits : Shiya
Âge du personnage : 33 ans
Nationalité(s) : Italienne et Américaine
Signe astrologique : Vierge
Mon personnage, en 5 mots : Maternelle, Engagée, Passionnée, Douce, Battante
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Chef de projet à l'UNICEF, titre pompeux au possible pour dire que ce n'est qu'une petite main au sein de son unité
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Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
❝Once upon a dream❞ Aaron & Shaé Elle s’était longtemps refusée à jouer au jeu de « et si » Shaé parce qu’elle savait que cela ne servait à rien. On ne pouvait changer le passé, juste avancer coute que coute et trouver un moteur pour ne pas sombrer. Et son moteur à elle se trouvait juste derrière cette fenêtre, dans les bras de Mickey. Valentina avait été ce moteur qui l’avait empêché de sombrer suite au départ du photographe. Mais sans elle, peut-être n’en seraient-ils pas arrivés là ou bien son arrivée n’avait fait que précipiter le gouffre vers lequel ils fonçaient tous deux. Elle ne le savait pas et ne le saurait probablement jamais. Mais une chose était sure c’était que jamais elle ne blâmerait sa petite fille pour ce qui leur était arrivé à son père et à elle. Parce que Valentina était le plus cadeau que la vie lui ait offerte. La meilleure partie d’Aaron et d’elle. Cette nuit, c’était comme si la vie leur offrait une chance de régler ce qui ne l’avait pas été entre eux. Pour le meilleur ou le pire, elle ne saurait le dire. Shaé n’arrivait pas à voir une issue à cet imbroglio. Car dans tout triangle, une personne allait forcément souffrir. Cela avait été longtemps elle. Celle qui souffrait, celle qui refoulait tout ce qu’elle pouvait endurer. Elle n’avait pas été malheureuse non plus, il ne fallait pas exagérer. Elle avait un travail qui comptait énormément pour elle et la plus parfaite et la plus merveilleuse des petites filles qui existent ce bas monde. Alors non, elle n’était pas la plus malheureuse Shaé. Et alors qu’elle arrivait à voguer dans les eaux troubles de la vie, Aaron revenait pour l’emmener en pleine tornade. Parce que sans cela, elle n’aurait pas prononcé ce mot qu’elle n’osait même pas penser lorsqu’elle se demandait ce qui pourrait parfaire sa vie. Shaé avait toujours vécu sa vie en faisant passer les autres avant. Cela avait commencé par sa jumelle. Depuis toute petite, elle faisait les quatre volonté de Flavia. Parce qu’elle avait cet aura que la discrète Shaé n’avait pas et qui faisait qu’elle prenait naturellement l’ascendant sur sa jumelle. Puis il y a eu Aaron et leur fille. Se sacrifiant sans même s’en rendre compte pour leur bonheur à trois. Mais elle l’avait fait avec amour, de cet amour qui faisait qu’on ne voulait que le meilleur pour les êtres aimés. Le seul moment où elle a pensé à elle avait été le moment de son choix d’université. Quitter l’Italie pour les Etats-Unis avait été son choix le plus égoïste dans la vie et le meilleur aussi. En un instant, elle retrouva les bras familiers du brun. Ses bras qui l’avaient mainte fois entourés comme en cet instant. Ses mains s’étaient naturellement posées sur le torse de son compagnon. Elle pouvait sentir les battements effrénés de son cœur qui devaient faire écho au sien. Se retrouver dans ses bras… c’était comme retrouver son chemin après des années d’égarement. Elle avait l’impression de respirer plus librement tandis que les lèvres d’Aaron se trouvaient sur son front. Etreinte chaste mais qui voulait dire tant de choses. Non, elle n’avait pas tous les droits. Elle n’avait pas le droit de faire du mal à Adélaïde même si tout le monde lui dirait que cela était l’affaire du photographe. Qu’elle en devait penser qu’à elle. Sauf que Shaé ne serait pas Shaé si elle ne faisait pas attention au monde qui l’entourait même si les doigts qui s’aggripaient à la chemise du brun voulait dire tout autre chose. Il rompit à nouveau le silence et proposa de dormir avec leur fille pour lui laisser une nuit de repos. Voulant protester, le doigt d’Aaron l’en empêcha. Lui souriant tendrement, elle hocha simplement la tête. « Je passe par la salle de bain d’abord… » Après un passage éclair par la douche, elle se retrouva près du lit de sa fille pour lui faire un dernier bisou. Entendant le brun sortir à son tour de la salle de bain, elle lui laissa la place auprès de leur fille. « Bonne nuit Aaron… », murmura-t-elle en s’installant dans le lit jumeau. Elle resta longtemps les yeux dans le noir tandis que le souffle des deux personnes les plus importantes de sa vie emplissait la pièce. Et pourtant, elle finit par sombrer à son tour dans les bras de Morphée tandis que les premières lueurs de l’aube faisaient son apparition…. « Mamma !! Mamma !! Réveilles toi !! Y a plein de soleil dehors !! Mamma !! » Ouvrant un œil, la première chose que vit la jeune maman était le visage radieux de sa fille. Souriant instantanément à cette vision, la jeune femme ouvrit les bras pour que la petite s’installe tout contre elle. « Bonjour… », dit-elle au brun qui les regardait Mais Tina qui n’était pas en reste lui dit « Mamma ! T’avais dit qu’on allait peut-être aller à la piscine si il y avait du soleil ! Là y a du soleil !! On va à la piscine alors ? » Shaé ne put s’empêcher de rire devant la ténacité dont sa fille faisait preuve. « Ok Tesoro, si Papa est d’accord pour t’y emmener… » |
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- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Comme d’habitude et malgré la longue journée, la petite fille avait bougé toute la nuit. Donnant une paire de baffes impromptues à son père, sans pour autant que ça ne le réveille de son profond sommeil.
Aaron avait néanmoins été le premier à se réveiller à cause du soleil qui s’était immiscé dans la chambre, sans y avoir été invité. Mais avant de songer à se lever, il prit le temps d’observer sa fille qui tout contre lui, s’était malignement approprié son bras durant la nuit. Son regard s’éloigna ensuite vers le lit d’à côté, dans lequel Shaé semblait profondément endormie. Il paraissait loin, le temps où ils s’étreignaient au réveil. Tout naturellement, Aaron songea à Adélaïde à côté de laquelle il se réveillait souvent, depuis de nombreux mois désormais. C’était de ces petits plaisirs de couple qui lui manquait lorsqu’il se retrouvait seul. Mais cette fois-là, ce n’était pas un voyage d’affaires. Et la saveur de ce dernier était définitivement particulière. La vue de Shaé à quelques mètres de lui, dans ce lit trop grand pour elle, eut un goût bien amer pour Aaron. De bon matin, il refusait tout sentiment de perdition.
Généralement de bonne humeur dès le réveil, il se redressa dans le lit en tâchant de ne pas réveiller sa progéniture qui dormait à poings levés. La revue qui traînait sur la table de chevet ferait l’affaire jusqu’à ce que ces compagnes se réveillent, et son petit doigt lui disait que la plus jeune ne tarderait pas.
…
« Bonjour, princesse. » Murmurait-il à l’attention de Shaé lorsque celle-ci ouvrait enfin les yeux. Cela n’était pas sans sous-entendu, car Aaron n’était pas du genre à utiliser ce genre de surnoms. Il paraît cependant que les princesses Disney étaient plusieurs à rester longtemps, trop longtemps endormies. La référence était donc de mise.
Valentina, toujours en pyjama et plus en forme que jamais, suppliait sa mère de l’emmener à la piscine. Lorsqu’elle renvoya la balle à Aaron, il dut écourter sa lecture et lever le nez de son magazine culturel.
« Je veux bien t’y emmener, seulement si Minnie y va aussi. »
Elle le regarda incrédule, pas sûre de comprendre la blague de son père, puis finit par lui adresser un grand sourire timide. Déjà qu’il sortait avec quelqu’un d’autre que sa mère, en plus il prenait celle-ci dans ses bras la nuit et maintenant, il voulait retrouver Minnie ; c’était à n’y rien comprendre. Et puis d’abord, la plus importante, c’était elle. Heureusement, il alla dans son sens.
« Va donc enfiler ton plus beau maillot de bain et ton peignoir chérie. »
Cinq minutes à peine plus tard, ils franchissaient le seuil de la piscine. Par chance il n’y avait pas trop de monde. Deux ou trois couples, guère plus d’enfants. L’un d’eux, un petit garçon de cinq ou six ans à peine, attira l’attention de Valentina. Mais avant tout, elle voulait entrer dans le grand bassin avec ses parents. Shaé lui mit ses brassards Disney et elle rejoignit le bord de la piscine dans laquelle Aaron l’attendait déjà.
Il la récupéra après son saut audacieux et lui apprit tant bien que mal à battre des jambes pour avancer, mais la natation n’était pas encore au programme des apprentissages de la petite Campbell. Cela ne saurait tarder, en jugea Aaron au bout de quelques minutes d’enseignement laborieux. Durant ces minutes, il s’était passé de la présence de Shaé à leur côté mais ça non plus, ne pouvait pas durer. Alors son regard alla chercher celui de la belle brune mais celle-ci était allongée sur son transat, le visage tourné vers le soleil.
Il n’en fallut pas plus pour donner une idée à Aaron. Se rapprochant alors le plus possible du spot de Shaé, il prit un malin plaisir à l’asperger d’eau pour la sortir de son bain de soleil.
« Alors Madame Mancini, on se fait dorer la pilule au lieu de profiter de l’eau avec sa fille ? C’est regrettable ! »
Aaron avait néanmoins été le premier à se réveiller à cause du soleil qui s’était immiscé dans la chambre, sans y avoir été invité. Mais avant de songer à se lever, il prit le temps d’observer sa fille qui tout contre lui, s’était malignement approprié son bras durant la nuit. Son regard s’éloigna ensuite vers le lit d’à côté, dans lequel Shaé semblait profondément endormie. Il paraissait loin, le temps où ils s’étreignaient au réveil. Tout naturellement, Aaron songea à Adélaïde à côté de laquelle il se réveillait souvent, depuis de nombreux mois désormais. C’était de ces petits plaisirs de couple qui lui manquait lorsqu’il se retrouvait seul. Mais cette fois-là, ce n’était pas un voyage d’affaires. Et la saveur de ce dernier était définitivement particulière. La vue de Shaé à quelques mètres de lui, dans ce lit trop grand pour elle, eut un goût bien amer pour Aaron. De bon matin, il refusait tout sentiment de perdition.
Généralement de bonne humeur dès le réveil, il se redressa dans le lit en tâchant de ne pas réveiller sa progéniture qui dormait à poings levés. La revue qui traînait sur la table de chevet ferait l’affaire jusqu’à ce que ces compagnes se réveillent, et son petit doigt lui disait que la plus jeune ne tarderait pas.
…
« Bonjour, princesse. » Murmurait-il à l’attention de Shaé lorsque celle-ci ouvrait enfin les yeux. Cela n’était pas sans sous-entendu, car Aaron n’était pas du genre à utiliser ce genre de surnoms. Il paraît cependant que les princesses Disney étaient plusieurs à rester longtemps, trop longtemps endormies. La référence était donc de mise.
Valentina, toujours en pyjama et plus en forme que jamais, suppliait sa mère de l’emmener à la piscine. Lorsqu’elle renvoya la balle à Aaron, il dut écourter sa lecture et lever le nez de son magazine culturel.
« Je veux bien t’y emmener, seulement si Minnie y va aussi. »
Elle le regarda incrédule, pas sûre de comprendre la blague de son père, puis finit par lui adresser un grand sourire timide. Déjà qu’il sortait avec quelqu’un d’autre que sa mère, en plus il prenait celle-ci dans ses bras la nuit et maintenant, il voulait retrouver Minnie ; c’était à n’y rien comprendre. Et puis d’abord, la plus importante, c’était elle. Heureusement, il alla dans son sens.
« Va donc enfiler ton plus beau maillot de bain et ton peignoir chérie. »
Cinq minutes à peine plus tard, ils franchissaient le seuil de la piscine. Par chance il n’y avait pas trop de monde. Deux ou trois couples, guère plus d’enfants. L’un d’eux, un petit garçon de cinq ou six ans à peine, attira l’attention de Valentina. Mais avant tout, elle voulait entrer dans le grand bassin avec ses parents. Shaé lui mit ses brassards Disney et elle rejoignit le bord de la piscine dans laquelle Aaron l’attendait déjà.
Il la récupéra après son saut audacieux et lui apprit tant bien que mal à battre des jambes pour avancer, mais la natation n’était pas encore au programme des apprentissages de la petite Campbell. Cela ne saurait tarder, en jugea Aaron au bout de quelques minutes d’enseignement laborieux. Durant ces minutes, il s’était passé de la présence de Shaé à leur côté mais ça non plus, ne pouvait pas durer. Alors son regard alla chercher celui de la belle brune mais celle-ci était allongée sur son transat, le visage tourné vers le soleil.
Il n’en fallut pas plus pour donner une idée à Aaron. Se rapprochant alors le plus possible du spot de Shaé, il prit un malin plaisir à l’asperger d’eau pour la sortir de son bain de soleil.
« Alors Madame Mancini, on se fait dorer la pilule au lieu de profiter de l’eau avec sa fille ? C’est regrettable ! »
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Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
❝Once upon a dream❞ Aaron & Shaé Elle n’avait jamais eu besoin de beaucoup de sommeil Shaé et cette fois encore ne fit pas exception à la règle. A voir son sourire radieux devant le visage de sa fille, personne n’aurait dit qu’elle n’avait dormi que trois petites heures. La jeune femme eut un petit sourire en entendant le petit surnom que le brun lui donna. Elle laissa d’ailleurs ce dernier le soin de répondre à leur fille pour la piscine. Regardant le radio-réveil sur la table de chevet, elle grimaça. Il était à peine 7h30. Comment une aussi petite fille pouvait-elle dormir aussi peu et être aussi en forme ? L’effet vacances sans doute. Elle se leva pour aller chercher leurs maillots et cinq minutes plus tard, la petite famille se trouvait au bord de la piscine. Laissant Tina sauter dans les bras de son père, Shaé en profita pour poser leurs affaires sur un transat tandis qu’elle prenait d’assaut le transat d’à côté. Enlevant son peignoir, la jeune femme dévoila un deux-pièces sombres soulignant ses formes parfaites dont elle avait eu si souvent le complexe plus jeune et s’allongea pour profiter un maximum du soleil. Ce qu’il y avait de bien ici c’était que le soleil se levait tôt. Très tôt. Du coup, elle pouvait déjà sentir ses rayons lui réchauffait le corps et cela faisait un bien fou. A défaut d’avoir pu avoir son petit café du matin, Shaé se réveillait comme elle le pouvait. Enfin jusqu’à ce qu’un jet d’eau arriva droit sur elle. Poussant un petit cri de surprise, elle se mit sur son séant et regarda Aaron qui lui souriait à pleines dents. Elle ne put s’empêcher de rire à ce qu’il lui dit « Madame Mancini n’a pas eu son café ce matin à cause de Monsieur Campbell et de Mademoiselle Campbell ! » Se levant néanmoins, elle prit son téléphone et leur dit « Rapprochez-vous un peu tous les deux pour que je prenne une photo ! » Quelques clichés plus tard, elle les rejoignit dans l’eau. Tina en profita aussitôt pour montrer à sa mère ce qu’elle venait d’apprendre en éclaboussant généreusement ses parents de ses battements vigoureux et quelques peu désordonnés. Elle éclata de rire en l’encourageant de plus belle mais en faisant en sorte que ce soit Aaron qui prenne le plus. Souriant malicieusement à son compagnon, elle lui dit « Il faut bien que tu profites des progrès de ta fille ! » Puis elle en profita pour l’arroser à son tour copieusement. « Et ça c’est pour m’avoir aspergée ! Viens Tina, on va mettre la tête de papa sous l’eau ! » Les deux filles se liguèrent alors contre le père en lui envoyant de l’eau sur le visage et Shaé en profita pour souleva le poids plume que représentait sa fille pour la mettre sur les épaules de son père. Dominant la piscine de sa hauteur majestueuse, Tina riait aux éclats attirant l’attention de bon nombre de personnes. Puis elle fixa son regard sur le petit bassin et se tortilla pour descendre des épaules de son père et demanda la permission de s’amuser un peu là-dedans. Shaé acquiesça de la tête et la petite fila aussitôt. Avec Aaron, ils la regardèrent descendre méticuleusement les escaliers, maintenant que son père n’était plus pour la rattraper et un petit garçon vint alors la retrouver. Un petit sourire étira les lèvres pulpeuses de la brune. Elle allait faire des ravages plus tard et leva son regard vers le père de sa fille qui avait dû regarder la scène d’un tout autre œil. Glissant naturellement sa main dans la sienne, elle lui dit d’une voix douce « ça grandit vite hein ? Mais ne t’inquiètes pas. Tu es toujours le numéro un dans son cœur… » |
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A la suite de leur séparation, Aaron et Shaé n’avaient pas seulement perdu une vie de couple mais aussi tout ce qui en découlait, comme par exemple la complicité qui les liait et en rendait certains jaloux. D’un regard ils se comprenaient. D’une caresse ils se disaient je t’aime. Dès le début ils avaient été sur la même longueur d’onde et formaient à l’évidence un couple en osmose. Mais une décision avait été prise, sans doute plus par précaution que par perte de sentiments, et il avait fallu prendre une distance, instaurer une barrière. Aaron avait presque réussi à se convaincre qu’ils n’étaient pas faits pour aller ensemble et il avait mis ses sentiments pour Shaé dans un coffre verrouillé à double tour. Chaque fois qu’il la voyait depuis cette séparation, il s’empêchait de ressentir quoique ce soit mais chaque fois c’était aussi pénible, aussi contre-nature.
Il était heureux de la « retrouver » ce weekend. Retrouver un tant soit peu la femme qu’il avait côtoyée pendant plusieurs années. Ses petites manies, ses regards et ses gestes affectueux, son humour. Shaé se rouvrait à lui et chaque nouveau pas qu’elle faisait vers lui l’émerveillait. Pourtant, c’était bien lui qui menait la barque.
« Les Campbell te mènent la vie dure, mais ils se pourraient qu’ils aiment ça… » Avoua-t-il suite à l’accusation de l’Italienne.
Ses bras attrapèrent Valentina qu’il porta contre lui pour les photos, et il l’embrassa successivement sur sa joue, dans son cou, comme s’il allait la dévorer pour le petit-déjeuner. L’enfant rit de bon cœur en repoussant à moitié le monstre trop charmant. Œdipe et son complexe n’étaient jamais bien loin de ces deux-là ; il n’y avait qu’à observer la fillette s’accrocher coûte que coûte à son père.
Ce qui réjouit davantage Aaron fut l’arrivée de Shaé dans le bassin. Il s’attendait à devoir payer pour l’éclaboussure mais pas autant, pas de la part des deux. Alors il se protégea comme il put, ne trouvant bientôt d’autre moyen que de s’immerger complètement sous l’eau. S’il n’était pas autant à l’aise que son meilleur ami Clarence dans l’eau, il s’y sentait cela dit plutôt bien et faisait même partie des meilleurs en natation à l’époque de l’université. Sous l’eau il attrapa les pieds de sa fille pour la chahuter et cette dernière termina sur ses épaules à l’initiative de sa mère. Cet endroit était un des nouveaux endroits favoris de Valentina ; il faut dire que c’était un haut lieu d’observation et même confortable. Néanmoins, elle ne tenait que rarement en place et finit par descendre en vue pour rejoindre un petit garçon sous le regard amusé de ses parents. Aaron devait regarder sa fille avec un peu trop d’insistance, ce qui lui valut une remarque taquine de Shaé, en plus d’une main faufilée dans la sienne.
« J’aimerais que tu dises vrai, pour le numéro un dans son coeur. »
Il détournait son regard vers celui de la brune en esquissant un sourire.
« Tant qu’elle reste notre numéro un à nous… »
Aussi doucement que secrètement, sa main resserrait sa prise et il adressait un clin d’œil à la belle brune. Bientôt leurs doigts s’entrelaçaient comme s’ils avaient été deux adolescents en phase de découverte l’un de l’autre. Et comme à l’époque, il ressentit ce pincement au cœur significatif, qui lui prouva une fois de plus que son amour pour elle n’était pas mort, ni même endormi. Le bonheur et l’excitation certaine que lui procuraient ce rapprochement ne l’empêchaient pas de souffrir de la situation. Dans un sens comme dans l’autre, quoi qu’il fasse, il engendrerait des dommages collatéraux.
« Je me souviens encore le jour où tu m’as appris que tu étais enceinte. Les échographies dans ma chambre noire, au milieu des autres tirages et toi qui attendais ma réaction, littéralement angoissée derrière la porte. »
Aaron rit en y repensant. Pourtant sa réaction à mi chemin entre la joie, l’adrénaline et l’inquiétude palpable avait dû laisser Shaé perplexe.
« Ce sont des moments que je regrette et que j’aimerais revivre. Pas toi ? »
Il était comme tous les parents, nostalgique de la veille déjà si lointaine. Pris au piège de la parentalité qui rend tous les hommes, même les plus costauds, si mièvres dès lors qu’il s’agit de leur progéniture. Grâce à sa fille, Aaron voyait désormais la paternité d’un regard sensiblement différent. Et dos contre le muret de la piscine, il interrogeait Shaé du regard sur cette question à la fois intime et personnelle. Ces moments à deux étaient si rares qu’il fallait les saisir à tout prix.
Il était heureux de la « retrouver » ce weekend. Retrouver un tant soit peu la femme qu’il avait côtoyée pendant plusieurs années. Ses petites manies, ses regards et ses gestes affectueux, son humour. Shaé se rouvrait à lui et chaque nouveau pas qu’elle faisait vers lui l’émerveillait. Pourtant, c’était bien lui qui menait la barque.
« Les Campbell te mènent la vie dure, mais ils se pourraient qu’ils aiment ça… » Avoua-t-il suite à l’accusation de l’Italienne.
Ses bras attrapèrent Valentina qu’il porta contre lui pour les photos, et il l’embrassa successivement sur sa joue, dans son cou, comme s’il allait la dévorer pour le petit-déjeuner. L’enfant rit de bon cœur en repoussant à moitié le monstre trop charmant. Œdipe et son complexe n’étaient jamais bien loin de ces deux-là ; il n’y avait qu’à observer la fillette s’accrocher coûte que coûte à son père.
Ce qui réjouit davantage Aaron fut l’arrivée de Shaé dans le bassin. Il s’attendait à devoir payer pour l’éclaboussure mais pas autant, pas de la part des deux. Alors il se protégea comme il put, ne trouvant bientôt d’autre moyen que de s’immerger complètement sous l’eau. S’il n’était pas autant à l’aise que son meilleur ami Clarence dans l’eau, il s’y sentait cela dit plutôt bien et faisait même partie des meilleurs en natation à l’époque de l’université. Sous l’eau il attrapa les pieds de sa fille pour la chahuter et cette dernière termina sur ses épaules à l’initiative de sa mère. Cet endroit était un des nouveaux endroits favoris de Valentina ; il faut dire que c’était un haut lieu d’observation et même confortable. Néanmoins, elle ne tenait que rarement en place et finit par descendre en vue pour rejoindre un petit garçon sous le regard amusé de ses parents. Aaron devait regarder sa fille avec un peu trop d’insistance, ce qui lui valut une remarque taquine de Shaé, en plus d’une main faufilée dans la sienne.
« J’aimerais que tu dises vrai, pour le numéro un dans son coeur. »
Il détournait son regard vers celui de la brune en esquissant un sourire.
« Tant qu’elle reste notre numéro un à nous… »
Aussi doucement que secrètement, sa main resserrait sa prise et il adressait un clin d’œil à la belle brune. Bientôt leurs doigts s’entrelaçaient comme s’ils avaient été deux adolescents en phase de découverte l’un de l’autre. Et comme à l’époque, il ressentit ce pincement au cœur significatif, qui lui prouva une fois de plus que son amour pour elle n’était pas mort, ni même endormi. Le bonheur et l’excitation certaine que lui procuraient ce rapprochement ne l’empêchaient pas de souffrir de la situation. Dans un sens comme dans l’autre, quoi qu’il fasse, il engendrerait des dommages collatéraux.
« Je me souviens encore le jour où tu m’as appris que tu étais enceinte. Les échographies dans ma chambre noire, au milieu des autres tirages et toi qui attendais ma réaction, littéralement angoissée derrière la porte. »
Aaron rit en y repensant. Pourtant sa réaction à mi chemin entre la joie, l’adrénaline et l’inquiétude palpable avait dû laisser Shaé perplexe.
« Ce sont des moments que je regrette et que j’aimerais revivre. Pas toi ? »
Il était comme tous les parents, nostalgique de la veille déjà si lointaine. Pris au piège de la parentalité qui rend tous les hommes, même les plus costauds, si mièvres dès lors qu’il s’agit de leur progéniture. Grâce à sa fille, Aaron voyait désormais la paternité d’un regard sensiblement différent. Et dos contre le muret de la piscine, il interrogeait Shaé du regard sur cette question à la fois intime et personnelle. Ces moments à deux étaient si rares qu’il fallait les saisir à tout prix.
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