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YESTERDAY'S NEWS |48
- Shaé ManciniI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2418
Messages : 259
Date d'inscription : 20/03/2018
Avatar : Gemma Arterton
Crédits : Shiya
Âge du personnage : 33 ans
Nationalité(s) : Italienne et Américaine
Signe astrologique : Vierge
Mon personnage, en 5 mots : Maternelle, Engagée, Passionnée, Douce, Battante
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Chef de projet à l'UNICEF, titre pompeux au possible pour dire que ce n'est qu'une petite main au sein de son unité
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
❝Once upon a dream❞ Aaron & Shaé Fatiguée par le trajet en avion où elle n’avait pas dormi, Valentina s’était endormie tout contre sa mère dans le taxi qui devait les ramener à la maison. Du moins c’était qu’elle croyait. Shaé n’avait toujours pas dit à sa fille qu’elle n’allait pas retrouver sa chambre avec ses peluches Disney mais qu’elle allait voir ses personnages préférés bientôt. Pas plus qu’elle ne lui avait dit qu’elle allait passer les prochains jours avec son père et sa mère réunis. Shaé avait toujours peur de recevoir un coup de fil de la part du photographe lui disant à quel point il était désolé de ne pas pouvoir faire ce voyage avec eux. Ce qui était paradoxal parce qu’Aaron lui avait demandé de le laisser faire pour leur logement et qu’elle l’avait laissé faire en lui demandant toutefois de ne pas faire trop de folies. Elle comptait bien partager les frais avec lui ne voulant pas qu’il paye les deux chambres tout seul. Et même si elle n’était pas à plaindre financièrement parlant, elle ne voulait pas claquer tout son argent dans des suites inutiles. Shaé n’avait pas besoin de luxe pour être heureuse. Même une chambre toute simple, standard lui suffirait si elle pouvait voir les étoiles dans les yeux de sa fille. Et surtout, la jeune femme ne comptait pas rester énormément de temps dans la chambre d’hôtel. Il y avait beaucoup de chose à voir là où elles allaient. Et elle savait que même si Aaron leur posait un lapin à la dernière minute, il ne les laisserait pas sans un endroit où dormir. Baissant le regard sur sa petite fille endormie, la brune eut un petit sourire attendri. Valentina avait adoré San Francisco. A la voir, on aurait jamais dit que la petite n’avait pas encore trois ans. Elle était tellement en avance sur son âge. Elle parlait très bien, une véritable petite pipelette et était extrêmement curieuse. Comme sa mère à son âge. Nonna lui avait raconté qu’elle avait été la première à parler et qu’à l’âge de deux ans, elle parlait déjà comme les adultes. Elle passait ses journées à explorer la maison et le jardin. Flavia n’avait jamais été comme ça et passait plus de temps dans les jambes de leurs parents. Shaé avait toujours été la plus indépendante des deux. Normal quand on passait plus de temps seule qu’avec ses parents me direz-vous… Mais la brune était contente de voir que sa fille avait hérité cela d’elle. Pas que ça mais la voir aussi intelligente remplissait sa mère de fierté. Alors que le taxi se garait devant leur hôtel, elle réveilla doucement la Belle au Bois Dormant. « Tina… Mia cara… on est arrivé… Réveilles toi ma chérie… » Elle caressait les cheveux de sa fille pendant qu’elle se réveillait. Elles descendirent de la voiture et la petite ouvrit de grands yeux. « Mais Mamma ! Le monsieur il s’est trompé d’endroit. C’est pas la maison ça ! » Shaé éclata de rire et lui répondit « Mais non chérie. On ne rentre pas tout de suite. Tu sais où on est tesoro ? » La petite fille secoua vivement la tête serrant dans ses bras son doudou, un petit lapin sur lequel sa mère avait brodé son prénom. « Si je te dis que demain, on a rendez-vous avec Mickey tu devines ? » Les yeux de la petite se mirent à briller comme Shaé l’espérait. Valentina se mit à sauter sur place avant de courir vers sa mère. Serrant le petit corps tout chaud contre elle, la jeune femme ne put s’empêcher de lever le regard autour d’elle pour y chercher le père de sa fille. Elle réprima un soupir en voyant qu’il n’était pas là. Shaé sentait qu’elle allait bientôt recevoir un message de son ex lui disant qu’il était désolé et qu’il ne pourrait pas venir. Voilà pourquoi, elle lui avait demandé de ne pas dire à leur fille ce qu’ils avaient manigancé. Elle ne voulait pas que l’absence de son père lui gâche ce moment. Si elle n’était pas au courant, elle ne pourrait pas être déçue… « Tu es contente mon cœur ? » Le regard de sa fille fut la plus éloquente des réponses. Elle la prit par la main et ensemble, elles pénétrèrent dans le hall de l’hôtel. Alors qu’elle cherchait l’accueil, elle sentit que la main de Tina quittait la sienne. Elle n’eut pas le temps de la retenir qu’un cri retentit tandis que sa fille filait droit sur… Aaron ! « Papaaaaaaaaaaaa ! » |
Pando |
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
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Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Anaheim était située à mi-chemin entre Los Angeles et Newport Beach, ville au sud de Los Angeles où Aaron avait vu le jour et dans laquelle il se rendait assez régulièrement pour rendre visite à sa mère. Mais ce jour-là, il n’allait pas descendre jusqu’à Newport Beach. A bord de sa BMW blanc nacré, Aaron emprunta une sortie d’autoroute anticipée qui l’amena directement sur Disneyland Drive, route qui le dirigea ensuite, au vu du décor, vers le plus célèbre parc d’animation du monde.
Il faisait donc son entrée dans cet univers merveilleux avec une certaine excitation somme toute normale. Disneyland Resort avait le pouvoir de combler les enfants comme les adultes, tout du moins pour ceux qui avaient gardé leur âme d’enfant. A l’évidence, Aaron faisait partie de ces individus. Néanmoins l’idée de voir sa fille s’enchanter dans chaque recoin du parc était bel et bien sa plus grande motivation, encore plus que l’idée de monter dans les quelques manèges à sensation.
Pour fêter les trois ans de Valentina, il n’avait rien fait à moitié. Jamais avare dès qu’il s’agissait de gâter sa fille, Aaron avait réservé deux nuits dans le plus bel hôtel du parc, avec tous les meilleurs services que cela pouvait comprendre. Il était impatient de retrouver sa progéniture et indéniablement celle qui l’accompagnait, Shaé. C’était un séjour à trois. En famille, comme tant de couples le feraient avec leurs enfants finalement. Et si les choses étaient légèrement différentes pour Shaé et Aaron, cela ne les empêchaient pas de conserver cette valeur si forte que représentait la famille à leurs yeux. Valentina était la plus importante à ses yeux et Aaron souhaitait que Shaé le comprenne, malgré tous les efforts qu’il mettait dans son travail.
Cette dernière lui avait envoyé plusieurs messages sur son téléphone, lui demandant des nouvelles et lui signalant qu’elle s’inquiétait de n’avoir aucune réponse, mais tout était calculé par le trentenaire. A vrai dire, il était arrivé bien en avance et avait patienté dans le hall d’accueil jusqu’à enfin les voir apparaître, la plus petite dans les bras de sa mère. Un sourire de soulagement, aussi légitime qu’irrationnel, se dessina sur ses lèvres tandis qu’il se levait pour les rejoindre. Mais la fillette, au regard alerte, l’avait vu en première et s’était précipitée dans les bras de son père. « La plus belle ! » S’exclama-t-il en la portant tout contre lui. Visiblement heureuse, Valentina encercla le cou d’Aaron et lui fit un câlin significatif. Cela lui permit à lui de se rapprocher de Shaé et de déposer un baiser sur sa joue, comme il le faisait chaque fois, pour la saluer. « Rassurée ? » Qu’il lui murmura doucement à l’oreille, comprenant à son expression et à ses précédents textos qu’elle était inquiète. Il n’était certainement pas irréprochable à ce niveau mais durant ces deux jours à venir, il comptait bien faire oublier toutes ses bévues à Shaé et à Valentina. Deux des individus qui comptaient le plus dans son cœur.
« J’ai récupéré la clé de notre chambre en vous attendant. Il ne reste plus qu’à aller déposer nos affaires. » Et comme il s’y attendait, la plus chargée était bien Shaé avec toutes les affaires de Valentina. Il posa l’enfant au sol et débarrassa sa mère du plus lourd. C’était désormais plus équilibré et la petite avait l’occasion de se dégourdir un peu les jambes jusqu’à leur chambre.
Sur la porte comme sur la clé figurait en large police le numéro 210. Et derrière cette porte se trouvait une grande chambre comprenant deux larges lits, un coin salon avec une télévision, puis une salle de bain de standing à l’instar du reste des lieux. Valentina s’enquit de grimper sur l’un des deux lits tandis que les deux adultes déposaient leurs bagages au sol. Force était de constater qu’un troisième lit manquait ; si sa réservation incluait bien deux personnes plus un enfant, aucune option n’avait été prévue pour un couple séparé... Et Aaron n’y avait même pas songé. « Je peux aller voir s’il leur reste une chambre plus grande avec un lit supplémentaire, si tu veux... » Il regardait Shaé en prononçant ces mots. Un léger embarras se lisait sur son visage, mais ce qui était certain, c’est que ce n’est pas une histoire de lit qui gâcherait leur séjour.
- Shaé ManciniI'm a Mother Fucker
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❝Once upon a dream❞ Aaron & Shaé Valentina dans les bras de son père était un spectacle dont Shaé ne se lassait jamais. Et après la crainte de le voir leur poser un lapin, voir sa fille blottie et surtout heureuse fit monter les larmes aux yeux de la belle brune. Il était là. Il n’avait pas oublié ce séjour dont Shaé en prenait conscience maintenant, elle attendait impatience. Pour Valentina. Oui c’était pour Valentina qu’elle se sentait heureuse et qu’elle sentait les battements de son cœur plus intensément à mesure que son ex compagnon arrivait. La jeune femme leva sur lui un regard brillant et un sourire éclatant lui exprimant ainsi ses pensées puis hocha la tête pour le conforter dans cette idée. La jeune femme prit le sac restant et suivit Aaron avec Valentina trottant à côté d’elle. « 210 ? », murmura-t-elle. Le numéro de la chambre était le même que celui de leur premier week-end ensemble. Le photographe l’avait emmené à Las Vegas et même si ils n’avaient guère quitté la chambre, elle avait gardé ce souvenir au fond de son cœur. C’était assez curieux que pour leur premier week-end en famille, ils aient hérité de ce numéro de chambre. Assez symbolique même. Mais il y avait peu de chance qu’Aaron ait remarqué cette similitude. Il n’y avait qu’elle pour remarquer et garder ce genre de souvenirs. Ils avaient fait bon nombres d’autres week-end et voyages, visités bon nombres d’autres chambre pour qu’il se souvienne de tous. Aussi ne rajouta-t-elle rien de plus et pénétra dans la chambre à la suite de leur fille. Elle avait craint qu’il n’ait fait les choses en trop grand et réservé une suite mais ce qu’elle vit la soulagea. Il l’avait au moins écouté sur ça. Occupée à regarder sa fille monter sur le lit sans l’aide de personne, Shaé regarda Aaron « Hum ? oh… » Elle comprit alors ce qu’il lui dit. La jeune femme vint à lui et lui prit gentiment la main. « Ne t’inquiète pas pour ça. Tina et moi, on dormira ensemble c’est tout. La chambre est parfaite Aaron… Merci de t’être occupé de ça » Elle le regarda avec un doux sourire avant de se déchausser et de sauter sur le lit où se trouvait déjà la petite. « Alors tesoro, tu veux bien partager ton lit avec mamma ? » Valentina mit ses deux mains sur sa bouche et pouffa de rire en hochant la tête. Shaé se mit à rire en prenant sa fille dans ses bras et s’installa à califourchon sur le lit sa fille toujours sur elle. « Et voilà ! Problème résolu ! », dit-elle gaiement en regardant le brun Ils n’allaient pas laisser ce genre de chose gâcher leurs vacances. Shaé avait bien l’intention de faire de ces quelques jours un souvenir mémorable pour toute sa famille. Elle se demanda un instant ce que penserait Adélaïde si elle savait que son petit ami dormirait dans la même chambre que son ex mais n’osa pas poser la question au brun. Après tout, il était assez grand pour savoir ce qu’il faisait. La brune jeta un petit coup d’œil sur l’horloge accroché au mur. Il était à peine 9h30. « Bon… Tina, tu veux Disney aujourd’hui ou demain ? » Elles avaient pris un vol très tôt ce matin ce matin pour pouvoir profiter un maximum de leur séjour. Pourtant, là tout de suite, Shaé avait peur que sa fille ne soit trop fatiguée pour passer toute la journée dans le parc à thèmes. « Aujourd’huiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!! » Le cri du cœur fit sourire la brune, sourire qui se transforma en rire lorsque la petite se mit à sauter sur le lit. Elle échangea un regard avec Aaron comme pour lui demander ce qu’il en pensait même si elle savait d’avance qu’il cèderait à leur fille. « Ok ok ! Mais on va d’abord se changer jeune fille ! Tu vas pas aller voir Elsa en jogging hein ? » Shaé descendit du lit pour prendre les affaires de sa fille dans le sac. La jeune maman avait pris soin de mettre les vêtements qu’elles allaient porter pour le parc dans son sac à main. Pas besoin d’ouvrir la grosse valise comme ça. Elle le ferait ce soir en rentrant. Elle tendit un T-shirt et un petit short en jean à Aaron. « Est-ce que tu peux la changer stp ? Comme ça je me changerai en même temps et on ne perdra pas trop de temps. » La jeune femme disparut dans la salle de bain pour réapparaitre cinq minutes plus tard vêtu d’un short en jean blanc et d’une chemise sans manche dont elle avait noué les pans sur son ventre. Son visage, vierge de tout maquillage, resplendissait. Dans son sac en bandoulière, elle mit le gilet de sa fille ainsi qu’un T-shirt de rechange et une petite bouteille d’eau. « On est prêt pour Disney ! » Avant de sortir, elle mit une casquette sur la tête de Valentina et la laissa prendre la main de son père pour sortir. Arrivée à l’entrée du parc, la petite se mit à courir essayant d’entraîner son père à sa suite « Viiiiiite Papa !!!! On va être en retard !!! » Les deux adultes éclatèrent de rire mais se dépêchèrent néanmoins pour la satisfaire. Sans vraiment se concerter, ils se dirigèrent vers la première attraction qui allait emmener des étoiles dans les yeux de leur fille à n’en pas douter. It’s a small world… |
Pando |
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Ce qui aurait pu être un souci d’organisation se révéla finalement n’être qu’un détail à contourner. Shaé se proposa gentiment pour dormir avec Valentina, et pourtant c’est bien elle qui était le plus souvent avec la fillette. Aaron supposa que cela ne la dérangeait effectivement pas de partager le même lit que sa fille, mais ce n’était pas ce qu’il escomptait pour Shaé. Un lit pour chaque personne n’aurait pas été un luxe, durant ces deux jours de «bonheur» en famille. Cela aurait même été chose normale. Néanmoins, il ne chercha pas à s’interposer en comprenant bien que l’heure était à l’amusement. « Une nuit avec maman, puis une nuit avec papa pour qu’il ne soit pas jaloux, d’accord chérie ? » Lançait-il à l’adresse de la plus petite, plus pour permettre à Shaé de bien dormir au moins une nuit que pour autre chose. Cela dit, les deux éléments féminins semblaient plus heureux que jamais d’être là et à en voir l’empressement de Valentina, Aaron relégua l’importance du lit individuel bien loin dans ses préoccupations. Un sourire se dressa sur ses lèvres à la simple vision de son ex-compagne et de sa fille ensemble, littéralement excitées comme des puces à l’idée d’aller rencontrer Mickey. D’ailleurs, il s’enquit de préparer Valentina dès que sa mère lui donna ses vêtements et comme il s’y attendait, elle coopéra aussitôt. Relevant ses bras pour qu’il lui retire son maillot, faisant glisser elle-même son jogging jusqu’au sol. Et l’enfilage des vêtements propres fut encore plus rapide, si bien qu’ils durent attendre avec impatience que Shaé sorte de la salle de bain. Assis sur le rebord du lit, Aaron sourit vaguement en reposant son regard sur l’Italienne. Elle était si simplement vêtue et si sobrement apprêtée, pourtant il ne pouvait s’empêcher de la trouver ravissante. Cela ne changerait donc jamais, vraiment jamais. Sa fille vint attraper sa main pour le tirer vers la porte, car il était temps d’aller profiter des attractions. Il aurait été fou de ne pas obtempérer.
Ils avaient été assez malins pour ne pas réserver leur séjour durant une période à force affluence, ainsi le parc n’était pas noir de monde et il était même agréable d’arpenter la rue principale du parc, celle alignant les fameuses boutiques de cadeaux. Loin d’elle l’idée précoce de ramener des souvenirs, Valentina n’avait qu’une idée en tête et c’était celle de s’amuser. Aaron et Shaé l’encadraient joyeusement, chacun tenant une de ses petites mains. « Qu’est-ce que tu dirais d’aller visiter une maison de poupées, Tina ? Et là crois-moi, ça ne sera pas une petite maison de poupées comme celle que tu as à la maison. Celle-là sera immense ! » Ses yeux s’ouvrirent bien grand, tout comme sa bouche en relevant son visage vers celui de son père. Le message était clair, c’était un grand oui ! « Han !! C’est vrai, papa ? » Le sentiment de bien-être qui combla Aaron à ce moment fut assez intense, car il n’y a pas grand chose de plus réjouissant au monde pour un père que de voir la prunelle de ses yeux dans cet état de joie. Quand il releva son visage vers celui de Shaé, il réalisa néanmoins que sans elle, tout ça n’aurait pas la même saveur. Elle faisait partie intégrante de son bonheur, de leur bonheur partagé. Il lui adressa un furtif clin d’oeil avant que Valentina ne les rappelle à l’ordre en les tirant sèchement vers l’avant. La magie n’attendait pas.
La célèbre attraction située au fond du parc était sans aucun doute celle qui avait dû demander le plus de travail aux techniciens de Disneyland. Voyager sur ce long fleuve au beau milieu de toutes ces poupées n’était pas qu’un plaisir pour les enfants, il ravissait aussi les yeux des plus vieux. Au moment d’entrer dans le canot, Aaron prit Valentina dans ses bras. Il ne la reposa qu’une fois dedans et bien évidemment, elle choisit de se placer au milieu de ses parents. A peine le temps de s’installer à son aise, qu’ils étaient doucement projetés vers l’avant. L’aventure commençait. Les poupées se présentaient à eux, toutes si jolies, c’est en tout cas ce que devait penser l’enfant à en voir ses yeux gourmands. « Maman, maman ! Regarde elles dansent ! Comme toi ! » En réalité, il était plus correct de dire qu’elle avait des étoiles dans les yeux. Ces derniers s’agitaient dans les sens car il yavait trop de choses à regarder, mais son corps quant à lui ne gesticulait pas. Elle était immobile, subjuguée par ce qu’elle voyait. « Mais tu danses mieux. Hein papa ? » Aaron haussa les sourcils, prenant une grande inspiration pour que ça l’aide à modérer ses propos. Bien sûr, sa mère dansait bien. Il en avait payé les frais, à sa façon. « Tu veux connaître la vérité ? » Et il vint lui murmurer quelques mots à son oreille, des mots que Shaé n’entendrait pas. « Ta maman sera toujours la plus forte, dans tout. Ne l’oublie jamais, OK ? » Peut-être qu’il le pensait, d’une certaine manière. Mais il souhaitait surtout rappeler à sa fille de ne jamais sous-estimer la préciosité de sa mère. L’enfant craqua un sourire et se retourna vers les poupées animées qui défilaient, trop vite malheureusement. Pendant ce temps, Aaron passa son bras derrière elle, n’empêchant pas sa main de frôler l’épaule de Shaé. C’est d’ailleurs à elle qu’il s’adressa. « Je lui disais que tu avais essayé de m’apprendre l’entrechat mais que ça avait été un fulgurant échec. Mauvais élève ou mauvaise prof, je n’sais toujours pas. » Taquin sur ce coup. Et c’était vrai, en plus, qu’il s’était ridiculisé.
Ils avaient été assez malins pour ne pas réserver leur séjour durant une période à force affluence, ainsi le parc n’était pas noir de monde et il était même agréable d’arpenter la rue principale du parc, celle alignant les fameuses boutiques de cadeaux. Loin d’elle l’idée précoce de ramener des souvenirs, Valentina n’avait qu’une idée en tête et c’était celle de s’amuser. Aaron et Shaé l’encadraient joyeusement, chacun tenant une de ses petites mains. « Qu’est-ce que tu dirais d’aller visiter une maison de poupées, Tina ? Et là crois-moi, ça ne sera pas une petite maison de poupées comme celle que tu as à la maison. Celle-là sera immense ! » Ses yeux s’ouvrirent bien grand, tout comme sa bouche en relevant son visage vers celui de son père. Le message était clair, c’était un grand oui ! « Han !! C’est vrai, papa ? » Le sentiment de bien-être qui combla Aaron à ce moment fut assez intense, car il n’y a pas grand chose de plus réjouissant au monde pour un père que de voir la prunelle de ses yeux dans cet état de joie. Quand il releva son visage vers celui de Shaé, il réalisa néanmoins que sans elle, tout ça n’aurait pas la même saveur. Elle faisait partie intégrante de son bonheur, de leur bonheur partagé. Il lui adressa un furtif clin d’oeil avant que Valentina ne les rappelle à l’ordre en les tirant sèchement vers l’avant. La magie n’attendait pas.
La célèbre attraction située au fond du parc était sans aucun doute celle qui avait dû demander le plus de travail aux techniciens de Disneyland. Voyager sur ce long fleuve au beau milieu de toutes ces poupées n’était pas qu’un plaisir pour les enfants, il ravissait aussi les yeux des plus vieux. Au moment d’entrer dans le canot, Aaron prit Valentina dans ses bras. Il ne la reposa qu’une fois dedans et bien évidemment, elle choisit de se placer au milieu de ses parents. A peine le temps de s’installer à son aise, qu’ils étaient doucement projetés vers l’avant. L’aventure commençait. Les poupées se présentaient à eux, toutes si jolies, c’est en tout cas ce que devait penser l’enfant à en voir ses yeux gourmands. « Maman, maman ! Regarde elles dansent ! Comme toi ! » En réalité, il était plus correct de dire qu’elle avait des étoiles dans les yeux. Ces derniers s’agitaient dans les sens car il yavait trop de choses à regarder, mais son corps quant à lui ne gesticulait pas. Elle était immobile, subjuguée par ce qu’elle voyait. « Mais tu danses mieux. Hein papa ? » Aaron haussa les sourcils, prenant une grande inspiration pour que ça l’aide à modérer ses propos. Bien sûr, sa mère dansait bien. Il en avait payé les frais, à sa façon. « Tu veux connaître la vérité ? » Et il vint lui murmurer quelques mots à son oreille, des mots que Shaé n’entendrait pas. « Ta maman sera toujours la plus forte, dans tout. Ne l’oublie jamais, OK ? » Peut-être qu’il le pensait, d’une certaine manière. Mais il souhaitait surtout rappeler à sa fille de ne jamais sous-estimer la préciosité de sa mère. L’enfant craqua un sourire et se retourna vers les poupées animées qui défilaient, trop vite malheureusement. Pendant ce temps, Aaron passa son bras derrière elle, n’empêchant pas sa main de frôler l’épaule de Shaé. C’est d’ailleurs à elle qu’il s’adressa. « Je lui disais que tu avais essayé de m’apprendre l’entrechat mais que ça avait été un fulgurant échec. Mauvais élève ou mauvaise prof, je n’sais toujours pas. » Taquin sur ce coup. Et c’était vrai, en plus, qu’il s’était ridiculisé.
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❝Once upon a dream❞ Aaron & Shaé Elle savait qu’elle aurait la chanson un bon moment dans la tête après cette attraction mais c’était aussi l’une de ses attractions préférées alors ce n’était pas bien grave. Shaé savait que Valentina allait être émerveillée dedans. En véritable fille, la petite avait bon nombre de poupées dans sa chambre ou plutôt dans ses chambres. Deux fois plus de poupées et peluches en tout genre. Autant commencer fort donc avec la plus célèbre des manèges du parc. Et puis peut-être la refaire un peu plus tard avant de rentrer… Non non ce n’était pas pour elle qu’elle se disait mais pour sa fille ! La queue n’était pas spécialement longue, ils avaient choisi une période où le parc n’était pas assailli et si Shaé avait craint que sa fille ne trouve l’attente trop longue, elle constata que ce n’était pas le cas. Il y avait tellement à voir que sa fille n’arrêtait pas de tourner sa tête dans tous les sens comme si elle craignait que tout allait disparaître. Elle se rappelait de la première fois qu’elle avait été à Disneyland Paris. Ils l’avaient fait au mois d’avril et il avait plu ce jour-là. Alors que Flavia s’était plaint pendant une bonne partie de la journée, la petite Shaé, elle, s’était contentée de tout regarder et de profiter les yeux pleins d’étoiles. On n’oublie jamais sa première fois à Disney et elle savait que sa fille ne ferait pas exception à la règle malgré son jeune âge. Elle entra la première dans le petit canot tandis qu’Aaron prenait leur fille dans ses bras pour y monter. Le voyage commença une fois que Valentina s’installa entre ses parents. C’était toujours magique de voir ce petit monde merveilleux et ça l’était encore plus pour Shaé cette fois car elle pouvait voir les expressions de sa petite fille chérie. Elle rigola à la remarque de la brunette. La danse avait toujours fait partie d’elle et elle avait commencé à l’enseigner à sa fille se promettant de l’inscrire à la danse quand elle sera un peu plus grande. Il n’était pas rare que les deux mettent de la musique dans l’appartement et qu’elles se mettent à danser ensemble. Shaé adorait inventer des petites chorées faciles pour que Valentina les reproduisent. A la question posée par sa fille à son père, Shaé ne put s’empêcher de rougir. Elle n’oubliait pas son passé malgré les années et elle savait tout ce qu’elle devait à Aaron. Elle savait aussi qu’il n’allait pas apprécier ce qu’elle allait faire à leur retour… Elle sentit le bras d’Aaron l’effleurer et même si elle ne croyait pas une seule seconde à ce qu’il lui dit ensuite elle ne put s’empêcher de rire à sa provocation « Certainement celle de l’élève ! Oh mon dieu, je me rappelle encore de tes pointes, tu n’as jamais réussi à en faire une correcte. Heureusement que ta fille est plus souple que toi ! » Elle le regardait en lui répondant sur le même ton taquin. Elle ne pouvait oublier tous leurs bons moments passés ensemble et même si aujourd’hui, ils ne l’étaient plus, on ne pouvait effacer autant d’années de sa vie. La jolie brune posa un regard tendre sur sa fille avant de dégainer son téléphone et de la prendre en photo. Elle en profita pour en prendre une du père et de la fille. Tina se prêta volontiers au jeu ayant l’habitude. Le tour se finit bien trop vite au goût de la petite fille mais une fois dehors, elle se mit à trépigner pour aller faire la suivante. Shaé rigolait de la voir comme ça. Elle lui demanda alors quelle attraction, elle voulait faire en lui énumérant celles qui se trouvaient près d’eux, inutile de faire des allers-retours. La petite hésita entre Blanche-Neige et Peter Pan, ils se dirigèrent donc vers ce côté et voyant que la file était moins longue chez la princesse au teint de nacre, le choix fut vite fait. « T’inquiètes pas tesoro, lui dit-elle en voyant la mine de sa fille. On ira voler avec la Fée Clochette après » Elle regarda Aaron et vit qu’il regardait son téléphone d’un air inquiet. « ça va ?, lui demanda-t-elle doucement. Si tu dois passer un coup de fil, ne t’en fais pas pour nous » Il lui avoua attendre un appel de sa petite amie. Hochant la tête, elle se contenta de lui dire « ok » Rien de plus. Elle ne voulait pas gâcher ces moments et après l’attraction, lorsque le téléphone sonna, la brune dit à sa fille « Viens mon cœur. On va aller voler avec Peter Pan et Wendy. Papa doit répondre au téléphone et on le rejoint après d’accord ? » La petite jeta un coup d’œil intrigué à son père mais acquiesça tout de même. Les deux brunettes partirent donc vers le Pays Imaginaire. C’était un des derniers Disney que Valentina avait vu et elle fut enchantée de voler au-dessus du vieux Londres. Comme elles n’étaient que toutes les deux, Shaé en profita pour la prendre sur ses genoux et de vivre ce moment mère-fille. Elles en ressortirent toutes deux avec un grand sourire sur le visage. « Mamma, dis on pourra aller à Londres un jour ? Je veux voir la maison de Wendy et la grosse montre. » Shaé éclata de rire « C’est le Big Ben chérie. Et oui, on essayera d’y aller un jour. » Elle aimait voir que sa fille avait hérité de son goût pour les voyages. Shaé ne lui avait pas fait de promesse. C’était le genre de chose qu’elle ne faisait jamais ayant trop peur de la décevoir. Mais en elle-même, la jeune femme se promit de tout faire pour ne pas entraver ce désir chez la petite fille. Elle se dit qu’elle pouvait commencer à emmener Valentina avec elle lorsqu’elle devrait partir en déplacement. Ce voyage à San Francisco lui avait montré que la petite fille était assez grande pour ce genre de chose et apprécier ces moments. Il fallait bien sûr l’aval d’Aaron mais Shaé se disait que le brun ne ferait pas trop de difficultés à ce sujet. « Et Papa pourra venir aussi hein ? » Shaé se rembrunit devant cette question et ne répondit rien car elles arrivaient à la hauteur du photographe. A la vue de son père, Valentina pensa heureusement à autre chose et se pendit à sa main. Cette vue ramena le sourire sur le visage de la jeune femme. Et ce fut sans effort aucun, qu’elle lui demanda « Tout va bien ? » Elle lui fit un petit sourire avant de lui proposer « Si on allait aux tasses ? Je te laisse faire le manège avec Tina ? Elle va adorer ça mais sa mère ne se sent pas de le faire » C’était un comble quand on y repensait. La jeune femme pouvait faire des pirouettes et tournait sur elle-même à n’en plus finir mais dans des manèges comme ça, elle ne tenait pas la route. Mais c'était aussi un moyen pour qu'Aaron puisse lui aussi avoir un moment avec leur fille... |
Pando |
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Comme il s’y attendait, Shaé ne l’épargna pas et rapporta en jubilant qu’il avait été un piètre élève de danse lors des rares fois où elle avait essayé de lui apprendre des pas. A vrai dire, Aaron s’était prêté au jeu pour amuser Shaé puisqu’il savait pertinemment que la danse ne figurait pas dans ses talents. A moins qu’il ne s’agisse d’un banal slow... et encore. « Je compte sur ma fille pour relever le niveau des Campbell, effectivement. » Il adressa un regard coquin à sa fille dont il pinça la joue du bout des doigts. La suite de l’attraction se passa aussi bien. Voguant entre les différents continents du monde et toutes ces marionnettes, toutes ces musiques envoûtantes à leur façon. A small, small world... Un monde que Valentina découvrirait bientôt assez tôt, ses parents en étaient déjà intimement convaincus.
Une fois dehors, ils prirent la direction des manèges dédiées aux plus vieux dessinés animés Walt Disney. Sans surprise puisque c’était l’un de ceux qu’elle réclamait le plus souvent ces derniers temps, Valentina voulut faire Peter Pan. A vrai dire, elle vouait presque un béguin pour ce garçon aux habits verts et à la capacité étonnante de voler. Mais il est vrai qu’Aaron avait la tête un peu ailleurs depuis quelques heures. Il avait appris que l’avion dans lequel sa petite-amie Adélaïde voyageait avait été porté disparu, puis qu’il s’était en réalité posé au milieu de nulle part, dans l’attente de secours. Le photographe était un homme pragmatique et impatient. Il ne comprenait pas qu’une compagnie aérienne puisse laisser ce genre d’incident arriver sans donner la moindre explication alors ce fut sans grande surprise qu’il s’insurgea au téléphone contre l’un de ses représentants à l’aéroport. Ils ne pouvaient de toute façon rien de plus pour eux, et c’était à Adélaïde de l’appeler, désormais. Un appel qui arriva alors que la petite famille arriva vers l’attraction. Shaé s’éclipsa gentiment en emmenant la petite avec elle, ce qui permit à Aaron de discuter avec Adélaïde quelques minutes. Cette dernière le rassura sur son état et c’était bien le plus important. Lorsque son ex-compagne et Valentina refirent apparition, il raccrocha et accusa son cœur de se satisfaire de ces retrouvailles. Comment pouvait-il se rassurer d’entendre la voix d’Adélaïde et l’instant d’après, se réjouir autant de retrouver sa fille et Shaé ? C’était une douce torture qui tordait ses entrailles sans qu’il n’y puisse rien.
La main de Valentina se faufila naturellement dans la sienne et ses prunelles se posèrent sur Shaé qui lui demandait si ça allait. Il n’avait rien à lui cacher, alors la vérité lui fut révélée. « Ça va. Adélaïde a finalement était rapatriée à Los Angeles après quelques heures laborieuses. » Bien sûr c’était toujours assez délicat d’évoquer l’une des deux femmes devant l’autre, et cela expliquait bien pourquoi il ne s’étalait jamais dans les discussions. Restant le plus sommaire possible et profitant le plus possible de celle avec laquelle il était. Et ce séjour avec Shaé était presque inespéré étant donné que les seuls moments où ils se voyaient était généralement lors des transferts de Valentina. Rien de bien agréable. Alors il comptait profiter d’elle et de leur fille sans la moindre culpabilité. « Allons aux tasses. Viens, chérie. » Disait-il à l’enfant dont il allait tester la résistance aux sensations fortes dans les prochaines minutes.
Et ce fut une série de fous rires pour la progéniture Campbell. La tasse tourna dans un sens puis dans l’autre ; cela sembla s’éterniser pour Aaron qui n’était pas particulièrement fan de ce manège mais qui se contenta des rires de sa fille pendant plusieurs minutes. Quand ils en sortirent, Valentina atterrit sur les épaules de son père et celui-ci se rapprocha de Shaé qui attendait leurs impressions. « C’était trooooop bien mamma ! » Le sourire ne semblait plus vouloir se décrocher de son visage tellement elle s’était éclatée dans ce manège. « Notre fille résiste mieux à ce manège que nous deux réunis. Je me suis demandé si l’employé ne s’était pas endormi dans sa cabine. » Avoua-t-il en riant à son tour. « Et si on allait se restaurer, après toutes ces émotions ? » Les deux éléments féminins votèrent pour et ils se dirigèrent donc vers un petit restaurant qui servait des menus de différentes nationalités, pour tous les appétits. Aaron insista pour payer l’addition. Ils allèrent ensuite s’asseoir en terrasse, à une petite table ronde encerclée d’un banc et surplombée d’un parasol rouge.
« Papa, Adélaïde elle est à Los Angeles ? » Demanda la fillette en commençant à dévorer sa pizza, non sans écorcher le prénom de l’étudiante. Mais il était habitué et ne la reprit même pas, se contentant de répondre à sa question. « Oui ma puce. Elle est rentrée, tout va bien. » Elle acquiesça silencieusement, avant d’ajouter avec une innocence presque déconcertante : « Mais alors, pourquoi elle n’est pas ici avec nous ? hein ? » Aaron tiqua et retint un rire jaune. Croisant le regard de Shaé pendant une demie seconde, il réfléchit ensuite à la meilleure manière de répondre à Valentina. Il n’était pas question qu’elle cerne la complexité de ces relations, plutôt qu’elle comprenne l’intérêt de leur séjour à trois. « Parce qu’Adélaïde avait des choses à faire de son côté. Et parce que maman et papa voulaient profiter de leur fille adorée avant qu’elle ne rentre à l’école. » Il fit mine d’approcher son visage d’elle pour lui voler une part de pizza, mais la fillette rieuse le repoussa de ses petites mains déjà costaude dès lors qu’il s’agissait de défendre sa nourriture. « Mamma, papa m’embête ! » Et c’était bien le but d’Aaron qui, ne trouvant rien à piquer à Valentina, se rapprocha ensuite de Shaé avec un petit air malin. Ce fut sans imaginer que l’enfant reviendrait à la charge. « Mamma, si Adélaïde c'est ma seconde maman, est-ce que j’aurai un second papa aussi ? » Une question qui stoppa net son père dans sa quête d’extra nourriture. Il déglutit et accusa le coup, ne sachant pas s’il devait rire jaune ou redouter la réponse de Shaé... Peut-être un peu des deux, finalement. Pour couronner le tout, des gouttes d’eau tombèrent soudainement du ciel. Alors ça, si ce n’était pas un signe de malaise !
Une fois dehors, ils prirent la direction des manèges dédiées aux plus vieux dessinés animés Walt Disney. Sans surprise puisque c’était l’un de ceux qu’elle réclamait le plus souvent ces derniers temps, Valentina voulut faire Peter Pan. A vrai dire, elle vouait presque un béguin pour ce garçon aux habits verts et à la capacité étonnante de voler. Mais il est vrai qu’Aaron avait la tête un peu ailleurs depuis quelques heures. Il avait appris que l’avion dans lequel sa petite-amie Adélaïde voyageait avait été porté disparu, puis qu’il s’était en réalité posé au milieu de nulle part, dans l’attente de secours. Le photographe était un homme pragmatique et impatient. Il ne comprenait pas qu’une compagnie aérienne puisse laisser ce genre d’incident arriver sans donner la moindre explication alors ce fut sans grande surprise qu’il s’insurgea au téléphone contre l’un de ses représentants à l’aéroport. Ils ne pouvaient de toute façon rien de plus pour eux, et c’était à Adélaïde de l’appeler, désormais. Un appel qui arriva alors que la petite famille arriva vers l’attraction. Shaé s’éclipsa gentiment en emmenant la petite avec elle, ce qui permit à Aaron de discuter avec Adélaïde quelques minutes. Cette dernière le rassura sur son état et c’était bien le plus important. Lorsque son ex-compagne et Valentina refirent apparition, il raccrocha et accusa son cœur de se satisfaire de ces retrouvailles. Comment pouvait-il se rassurer d’entendre la voix d’Adélaïde et l’instant d’après, se réjouir autant de retrouver sa fille et Shaé ? C’était une douce torture qui tordait ses entrailles sans qu’il n’y puisse rien.
La main de Valentina se faufila naturellement dans la sienne et ses prunelles se posèrent sur Shaé qui lui demandait si ça allait. Il n’avait rien à lui cacher, alors la vérité lui fut révélée. « Ça va. Adélaïde a finalement était rapatriée à Los Angeles après quelques heures laborieuses. » Bien sûr c’était toujours assez délicat d’évoquer l’une des deux femmes devant l’autre, et cela expliquait bien pourquoi il ne s’étalait jamais dans les discussions. Restant le plus sommaire possible et profitant le plus possible de celle avec laquelle il était. Et ce séjour avec Shaé était presque inespéré étant donné que les seuls moments où ils se voyaient était généralement lors des transferts de Valentina. Rien de bien agréable. Alors il comptait profiter d’elle et de leur fille sans la moindre culpabilité. « Allons aux tasses. Viens, chérie. » Disait-il à l’enfant dont il allait tester la résistance aux sensations fortes dans les prochaines minutes.
Et ce fut une série de fous rires pour la progéniture Campbell. La tasse tourna dans un sens puis dans l’autre ; cela sembla s’éterniser pour Aaron qui n’était pas particulièrement fan de ce manège mais qui se contenta des rires de sa fille pendant plusieurs minutes. Quand ils en sortirent, Valentina atterrit sur les épaules de son père et celui-ci se rapprocha de Shaé qui attendait leurs impressions. « C’était trooooop bien mamma ! » Le sourire ne semblait plus vouloir se décrocher de son visage tellement elle s’était éclatée dans ce manège. « Notre fille résiste mieux à ce manège que nous deux réunis. Je me suis demandé si l’employé ne s’était pas endormi dans sa cabine. » Avoua-t-il en riant à son tour. « Et si on allait se restaurer, après toutes ces émotions ? » Les deux éléments féminins votèrent pour et ils se dirigèrent donc vers un petit restaurant qui servait des menus de différentes nationalités, pour tous les appétits. Aaron insista pour payer l’addition. Ils allèrent ensuite s’asseoir en terrasse, à une petite table ronde encerclée d’un banc et surplombée d’un parasol rouge.
« Papa, Adélaïde elle est à Los Angeles ? » Demanda la fillette en commençant à dévorer sa pizza, non sans écorcher le prénom de l’étudiante. Mais il était habitué et ne la reprit même pas, se contentant de répondre à sa question. « Oui ma puce. Elle est rentrée, tout va bien. » Elle acquiesça silencieusement, avant d’ajouter avec une innocence presque déconcertante : « Mais alors, pourquoi elle n’est pas ici avec nous ? hein ? » Aaron tiqua et retint un rire jaune. Croisant le regard de Shaé pendant une demie seconde, il réfléchit ensuite à la meilleure manière de répondre à Valentina. Il n’était pas question qu’elle cerne la complexité de ces relations, plutôt qu’elle comprenne l’intérêt de leur séjour à trois. « Parce qu’Adélaïde avait des choses à faire de son côté. Et parce que maman et papa voulaient profiter de leur fille adorée avant qu’elle ne rentre à l’école. » Il fit mine d’approcher son visage d’elle pour lui voler une part de pizza, mais la fillette rieuse le repoussa de ses petites mains déjà costaude dès lors qu’il s’agissait de défendre sa nourriture. « Mamma, papa m’embête ! » Et c’était bien le but d’Aaron qui, ne trouvant rien à piquer à Valentina, se rapprocha ensuite de Shaé avec un petit air malin. Ce fut sans imaginer que l’enfant reviendrait à la charge. « Mamma, si Adélaïde c'est ma seconde maman, est-ce que j’aurai un second papa aussi ? » Une question qui stoppa net son père dans sa quête d’extra nourriture. Il déglutit et accusa le coup, ne sachant pas s’il devait rire jaune ou redouter la réponse de Shaé... Peut-être un peu des deux, finalement. Pour couronner le tout, des gouttes d’eau tombèrent soudainement du ciel. Alors ça, si ce n’était pas un signe de malaise !
- Shaé ManciniI'm a Mother Fucker
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Carrière, métier ou job : Chef de projet à l'UNICEF, titre pompeux au possible pour dire que ce n'est qu'une petite main au sein de son unité
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❝Once upon a dream❞ Aaron & Shaé Shaé regarda le père et la fille s’amuser. Enfin plutôt Valentina s’éclater tandis qu’Aaron avait plus l’air de quelqu’un au bord du suicide. Elle ne put s’empêcher de rire devant les grimaces qu’il ne pouvait réprimer tout à fait. Profitant de son tout nouveau téléphone, la jeune femme entreprit d’immortaliser ces moments en bombardant sa famille. Tant pis, elle fera le tri une fois revenu dans la chambre. Elle venait de le changer et en tant que nouveau, le portable avait encore énormément de mémoire. Elle n’était pas aussi douée que le photographe – et d’ailleurs qui le serait ? – mais ce dernier lui avait appris quelques petites astuces. Assez pour faire de belles photos de sa petite fille et de son papa. Elle était heureuse d’avoir laissé un moment père fille à Aaron. Ce n’était pas tous les jours qu’on se retrouvait à Disney et elle avait eu son petit moment et estimait que c’était normal que le brun puisse aussi avoir le sien. Même si il devait surement la maudire en ce moment-même d’avoir choisi précisément cette attraction ! La torture de son ex prit bientôt fin et elle les vit qui arrivèrent vers elle, Valentina perchée sur les épaules de son père un grand sourire aux lèvres. Elle rit de bon cœur avec lui à sa confession « Je t’avoue que j’ai eu pitié de toi… Mais tes grimaces m’ont tellement fait rire ! » Elle le regardait un peu taquine. Elle prenait ces moments comme ils venaient, profitant à fond de ces moments en famille dont elle ne savait pas trop si ils allaient se renouveler de sitôt. Elle n’en demandait pas tant et même si ils avaient gardé de bonnes relations après leur rupture, Shaé savait que c’était surtout pour et grâce à leur fille. Sans elle, Shaé aurait certainement disparu de la vie du brun. Le revoir lui aurait trop brisé le cœur. Alors que là, avoir Valentina, leur fille à tous les deux était une consolation. Acquiesçant à sa proposition, elle se mit à marcher à ses côtés laissant leur fille profiter de la vue que pouvait lui offrir la grande taille de son père. Elle le laissa payer sachant pertinemment qu’elle insisterait pour payer après. Sa fille décida de son menu comme une grande et elle-même prit un menu mexicain avec une grande assiette de frites. C’était les vacances après tout ! Et puis, Shaé n’était pas du genre à être obsédée par sa ligne. Etant une grande gourmande, elle ne se privait pas de manger. Ils s’installèrent et commencèrent à manger de bon cœur après que les filles soient passées aux toilettes pour se laver les mains. La jeune maman avait pris soin de mettre une serviette autour du cou de sa fille. Okay, elle avait pris un T-Shirt de rechange mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait Valentina se salir comme ça. A la question de Valentina, Shaé eut un petit sursaut de surprise et croisant le regard du brun, elle le laissa répondre. C’était assez compliqué comme ça et elle ne voulait pas empiéter sur ce qu’elle pensait être les prérogatives du père de son enfant. D’ailleurs, il botta assez bien en touche et choisit de faire diversion en essayant de piquer dans l’assiette de sa fille. « Méchant papa ! Il veut affamer sa pauvre petite fille ! », lui répondit alors sa mère du tac au tac faisant rire de plus belle sa progéniture. Mais elle avait aperçu du coin de l’œil la main voleuse qui venait vers son assiette et elle l’attrapa avant qu’elle puisse lui piquer une frite. Ils rigolèrent, la complicité entre eux étant toujours là. Rire qui s’étrangla dans la gorge de Shaé en entendant sa fille continuer sur sa dernière lancée. Deuxième maman ? Une bouffée de jalousie envahit alors l’italienne au sang chaud. Lâchant la main d’Aaron, elle le regarda avec un regard blessé et en colère à la fois. Elle respira un peu en se tournant vers sa petite fille et se penchant pour lui essayer un peu la bouche, elle lui dit en douceur « Non tesoro, tu n’auras pas de deuxième papa. » La petite fille la regarda attentivement comme toujours quand Shaé prenait cette vois avec elle. La voix d’une maman expliquant les choses à sa fille. « Tu as déjà un papa extraordinaire et personne ne pourra le remplacer même quand t’es à la maison avec mamma et pas avec lui. Et si jamais un jour, mamma rencontre un autre monsieur jamais il ne sera ton deuxième papa d’accord ? Tu devras lui faire une place dans ton cœur mais plus comme un tonton pas comme un deuxième papa. Tu as compris ma chérie ? » La brune sourit tendrement à sa fille lorsqu’elle cette dernière acquiesça de la tête. « Maintenant, si on allait chercher une table à l’intérieur sinon on va être tout mouillé et tu vas manger une pizza à l’eau ! Prends la main de papa et allez chercher une autre table, je vous rejoins avec les plateaux ! » Ils se mirent debout. Shaé évitait soigneusement le regard de son compagnon et se mit en devoir de rassembler le tout sur deux plateaux le plus rapidement possible. Ce laps de temps avait permis à la jeune femme de se recomposer un visage. Et ce fut l’air serein qu’elle rejoignit le père et sa fille qui avait réussi à avoir une table in extremis. « Bon si il continue de pleuvoir comme ça, ça vous dit d’aller voir le spectacle d’Elsa et d’Anna ? », leur demanda-t-elle avec un grand sourire |
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Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
La spontanéité accrue des enfants a de quoi faire sourire voire rire la plupart du temps, mais il arrive également qu’elle fasse mal aux adultes. Aaron n’avait jamais dit à Valentina qu’Adélaïde était ou devait être sa seconde maman. A vrai dire, les deux étaient encore loin d’être les meilleures amies du monde et Aaron pensait que seul le temps aiderait ces deux-là. Les propos tenus par la petite autour de cette table le surprirent donc. Il ne sut s’il devait la corriger ou s’il devait seulement ravaler sa tentative de complicité avec Shaé qui, au même moment, lâcha sa main. Ça, c’était sans surprise de la part de la caractérielle Italienne. Il y avait fort à parier que selon elle, l’on ne pouvait avoir qu’une seule maman, et non deux comme venait de le supposer l’enfant avec la plus grande innocence. Mais par delà l’idée d’avoir une première et une seconde maman, la question que venait de soulever Valentina avait également de quoi intéresser le photographe. C’est pourquoi il se redressa et ramena sagement ses mains vers son assiette, attendant l’air de la rien que Shaé réponde aux interrogations de leur fille.
Non tesoro, tu n’auras pas de deuxième papa.
Et son cœur reprit son rythme, après s’être arrêté pendant une, ou deux secondes. Il accusa le coup silencieusement. Puis il s’accusa lui-même intérieurement, d’avoir ressenti ce qu’il venait de ressentir. Shaé était libre de refaire sa vie avec un homme qui aurait également le droit et même le devoir d’éduquer Valentina de la meilleure façon possible. Comme tant d’autres individus dans cette situation, Aaron serait partagé, le cœur déchiré entre ses plus profonds désirs et sa bienveillance envers sa progéniture. Tout ce qu’elle méritait, c’était le meilleur. Et les paroles de Shaé allaient aussi dans ce sens. Tandis qu’elle s’adressait à leur fille, Aaron regardait cette dernière avec une attention toute particulière. Elle buvait la leçon de sa mère comme du bon lait chaud. Cela semblait si simple pour Shaé d’expliquer ce genre de choses. Cela semblait être l’évidence même alors qu’Aaron se sentait souvent à l’ouest voire perdu devant les questions de Valentina. Est-ce qu’il s’agissait de la fibre maternelle si spéciale ou d’un autre lien qu’il ne réussissait tout simplement pas à tisser ? D’une aisance qu’il n’avait pas encore acquise ? Seul le temps pourrait le dire.
Fuyant la pluie, Aaron et sa fille allèrent s’installer sur une table fraîchement nettoyée à l’intérieur du restaurant. Lorsqu’il eut terminé son assiette, il prépara une tartine avec de la pâte à tartiner à Tina et celle-ci s’invita sur les cuisses de son père pour dévorer son dessert. Shaé leur proposa d’aller voir le spectacle de la Reine des neiges et Aaron laissa sa fille répondre à sa place, puisqu’elle était fan de ce dessin animé. « Oh oui !! Est-ce qu’on va les voir en vrai ? » Et comme un homme qui s’était tapé maintes et maintes fois le visionnage du dessin animé juste pour satisfaire son enfant, Aaron répondit avec un enthousiasme surjoué à sa fille. « Évidemment ! Si tu es gentille, tu auras peut-être même la chance de voir Sven et Olaf. » « Et Kristoff, papa ! » Et le voilà déjà dépassé, ne sachant déjà plus qui était ce Kristoff. Probablement le rouquin... Mais peu importe, Valentina savait de quoi elle parlait, elle. « Termine donc cette tartine et on y va. »
...
Le spectacle fut une réussite grâce à des comédiens, danseurs et chanteurs talentueux. Valentina fut aux anges d’avoir réussi à toucher «en vrai» Elsa et Anna à la fin du spectacle, d’ailleurs une photo prise par son père en témoignait et finirait sans doute au-dessus du lit de la petite.
La petite famille enchaîna avec deux autres manèges, puis vint l’heure de rentrer à l’hôtel. La fillette était littéralement épuisée. Elle ne réussit à avaler qu’une petite purée aux légumes préparée à l’avance par sa mère puis celle-ci la coucha après une rapide douche et un brossage de dent express. Pendant ce temps, Aaron avait échangé quelques messages avec Adélaïde en lui souhaitant finalement une bonne nuit. Quand Shaé borda la petite, Aaron vint l’embrasser sur son front comme chaque soir où il avait la chance de l’avoir chez lui. Puis il alla s’asseoir de nouveau dans le sofa de la chambre, invitant la jeune femme à le rejoindre. Après être resté silencieux un moment, les yeux rivés sur son journal, il décida de prendre la parole à voix basse pour ne pas réveiller leur fille. « Je suis désolé pour ce que t’a demandé Tina au restaurant. » Demanda-t-il, ses yeux relevés sur elle. « Ça t’a blessée, n’est-ce pas ? » Après tout, il la connaissait bien. Ses valeurs précieuses pour la famille avaient réussi à le séduire, comme tant d’autres choses.
Non tesoro, tu n’auras pas de deuxième papa.
Et son cœur reprit son rythme, après s’être arrêté pendant une, ou deux secondes. Il accusa le coup silencieusement. Puis il s’accusa lui-même intérieurement, d’avoir ressenti ce qu’il venait de ressentir. Shaé était libre de refaire sa vie avec un homme qui aurait également le droit et même le devoir d’éduquer Valentina de la meilleure façon possible. Comme tant d’autres individus dans cette situation, Aaron serait partagé, le cœur déchiré entre ses plus profonds désirs et sa bienveillance envers sa progéniture. Tout ce qu’elle méritait, c’était le meilleur. Et les paroles de Shaé allaient aussi dans ce sens. Tandis qu’elle s’adressait à leur fille, Aaron regardait cette dernière avec une attention toute particulière. Elle buvait la leçon de sa mère comme du bon lait chaud. Cela semblait si simple pour Shaé d’expliquer ce genre de choses. Cela semblait être l’évidence même alors qu’Aaron se sentait souvent à l’ouest voire perdu devant les questions de Valentina. Est-ce qu’il s’agissait de la fibre maternelle si spéciale ou d’un autre lien qu’il ne réussissait tout simplement pas à tisser ? D’une aisance qu’il n’avait pas encore acquise ? Seul le temps pourrait le dire.
Fuyant la pluie, Aaron et sa fille allèrent s’installer sur une table fraîchement nettoyée à l’intérieur du restaurant. Lorsqu’il eut terminé son assiette, il prépara une tartine avec de la pâte à tartiner à Tina et celle-ci s’invita sur les cuisses de son père pour dévorer son dessert. Shaé leur proposa d’aller voir le spectacle de la Reine des neiges et Aaron laissa sa fille répondre à sa place, puisqu’elle était fan de ce dessin animé. « Oh oui !! Est-ce qu’on va les voir en vrai ? » Et comme un homme qui s’était tapé maintes et maintes fois le visionnage du dessin animé juste pour satisfaire son enfant, Aaron répondit avec un enthousiasme surjoué à sa fille. « Évidemment ! Si tu es gentille, tu auras peut-être même la chance de voir Sven et Olaf. » « Et Kristoff, papa ! » Et le voilà déjà dépassé, ne sachant déjà plus qui était ce Kristoff. Probablement le rouquin... Mais peu importe, Valentina savait de quoi elle parlait, elle. « Termine donc cette tartine et on y va. »
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Le spectacle fut une réussite grâce à des comédiens, danseurs et chanteurs talentueux. Valentina fut aux anges d’avoir réussi à toucher «en vrai» Elsa et Anna à la fin du spectacle, d’ailleurs une photo prise par son père en témoignait et finirait sans doute au-dessus du lit de la petite.
La petite famille enchaîna avec deux autres manèges, puis vint l’heure de rentrer à l’hôtel. La fillette était littéralement épuisée. Elle ne réussit à avaler qu’une petite purée aux légumes préparée à l’avance par sa mère puis celle-ci la coucha après une rapide douche et un brossage de dent express. Pendant ce temps, Aaron avait échangé quelques messages avec Adélaïde en lui souhaitant finalement une bonne nuit. Quand Shaé borda la petite, Aaron vint l’embrasser sur son front comme chaque soir où il avait la chance de l’avoir chez lui. Puis il alla s’asseoir de nouveau dans le sofa de la chambre, invitant la jeune femme à le rejoindre. Après être resté silencieux un moment, les yeux rivés sur son journal, il décida de prendre la parole à voix basse pour ne pas réveiller leur fille. « Je suis désolé pour ce que t’a demandé Tina au restaurant. » Demanda-t-il, ses yeux relevés sur elle. « Ça t’a blessée, n’est-ce pas ? » Après tout, il la connaissait bien. Ses valeurs précieuses pour la famille avaient réussi à le séduire, comme tant d’autres choses.
- Shaé ManciniI'm a Mother Fucker
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Mon personnage, en 5 mots : Maternelle, Engagée, Passionnée, Douce, Battante
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Carrière, métier ou job : Chef de projet à l'UNICEF, titre pompeux au possible pour dire que ce n'est qu'une petite main au sein de son unité
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
❝Once upon a dream❞ Aaron & Shaé Ce genre de questions de la part de Valentina, Shaé s’y était bien évidemment préparée. Etant donnée l’intelligence de sa petite fille – toute fierté maternelle mise à part – elle savait que ce jour viendrait très vite. Le jour où elle poserait les questions somme toute naturelles à leur situation. Pourquoi papa et maman ne vivent pas ensemble ? Pourquoi papa a une autre copine ? Autant de questions difficiles quand sa mère elle-même ne pouvait avoir de réponses précises. Car même si Shaé savait pourquoi ils étaient séparés, elle avait encore du mal à le digérer. Sinon pourquoi vivrait-elle d’une manière aussi monacale depuis qu’elle était célibataire ? Elle ne pouvait se retrancher derrière l’excuse de la mère célibataire qui devait s’occuper de son enfant car Aaron prenait son rôle de père très à cœur… Du moins quand son travail, le véritable amour de sa vie, ne lui demandait pas de choisir. Cette insatiable maîtresse qui lui avait pris son homme et qui menaçait également sa fille de lui priver de son père souvent. Ce n’était pas l’amour qui était venu à manquer au couple et parfois Shaé se surprenait à jouer à « si… ». Si elle n’avait pas été aussi entière leur couple aurait-il survécu ? Si Aaron avait su faire passer sa famille en premier, en seraient-ils à ce point tous les deux ? Si… Si… Si… Autant de questions sans réponses et Shaé essayait de ne pas trop s’appesantir sur elles. Cela lui faisait trop de mal et ne lui apportait aucune réponse ni support pour affronter la vie. Mais Tina avec sa vivacité d’esprit ne lui avait pas posé les questions habituelles. Non. Avec cette désarmante innocence, elle lui avait posé la question la plus dure possible pour une mère. La copine de son père était-elle sa deuxième maman… En femme habituée à garder pour elle ce qu’elle ressentait, la jeune maman s’efforça de répondre à la question de son enfant du mieux qu’elle pouvait. Heureusement, pour Tina les paroles de sa maman valaient de l’or et elle ne penserait jamais à remettre en question ce qu’elle lui disait. Shaé savait que cela n’allait pas durer et profiter un maximum de cette période. Et elle faisait en sorte de ne pas blesser Aaron comme elle avait pu l’être par la petite phrase de sa fille. Et même si elle lui en voulait de laisser sa fille croire que sa petite amie actuelle pouvait lui servir de deuxième maman, Shaé n’était pas le genre de femme revendicative qui rendait coup pour coup. Tant qu’on ne touchait pas à sa fille, elle pouvait tout supporter. Même le fait que le brun puisse la trahir de la sorte... Habilement, elle mit un autre sujet sur le tapis en proposant à sa fille de rencontrer ses héroïnes. Le spectacle fut un succès. Shaé ne craignait pas de joindre sa voix à celle de sa fille pour entonner ses chansons favorites. Elles l’avaient tellement regardé toutes les deux que la brune connaissait toutes les répliques de ce film par cœur. Les yeux de Tina brillèrent comme des diamants lorsqu’ils sortirent de la salle de spectacle. Son grand rêve s’était réalisé. Voir et toucher Elsa et Anna sans oublier Olaf et Sven bien sur ! Rêve porté à son apogée lorsque la petite fille put se prendre en photo avec eux. Sa maman en avait profité pour en prendre une de son téléphone laissant son professionnel de père en prendre une vraie. Cédant à la requête de sa fille, Shaé lui acheta un pyjama à l’effigie de ces personnages. Ils firent encore deux attractions mais Tina se fatiguait. Il fallait dire qu’elle avait eu une longue journée et la petite famille regagnèrent bientôt l’hôtel. Shaé essaya de lui faire avaler un peu de la purée qu’elle avait préparé mais y renonça bien vite. La petite était bien trop exténuée. Un brin de toilette plus tard et elle se couchait déjà mais pas avant que sa maman ne lui ait promis que pour demain soir, elle pourrait mettre son nouveau pyjama. Aaron la rejoignit pour border leur princesse. Puis elle laissa son compagnon pour aller laver le nouveau pyjama de sa fille pour qu’elle puisse le mettre demain soir. En sortant, elle rejoignit le brun sur le canapé où il avait élu domicile. Ils restèrent un moment silencieux, lui sur son journal et elle sur son téléphone à lire quelques mails. Aux paroles d’Aaron, elle leva les yeux vers lui et ne répondit pas tout de suite. « Oui » Autant être franche et elle n’avait pas besoin de dissimuler ce qu’elle ressentait à Aaron. C’était la personne qui la connaissait le mieux sur Terre et elle ne pourrait jamais lui retirer le fait qu’il arrivait à deviner ce qu’elle pouvait ressentir comme personne. Tout comme elle. « C’était comme si mon pire cauchemar devenait réalité… », avoua-t-elle dans un souffle. Etre reléguée dans l’ombre encore une fois. Comme si elle n’était pas suffisante, comme si elle n’était pas assez bien. Elle ne l’avait pas été pour ses parents, elle avait cru l’être un moment pour la personne qui était à ses côtés mais ce dernier lui avait préféré son appareil. Et elle pensait pouvoir l’être pour sa fille mais apparemment même pour ça, elle se trompait aussi. C’était le lot de sa vie et elle ferait bien de ne plus l’oublier… « Mais ce n’est pas grave… Tant que Tina est heureuse, peu importe le reste. », rajouta-t-elle d’une voix raffermie en haussant les épaules comme si elle regrettait de s’être laissée à la petite confidence d’il y a quelques minutes. |
Pando |
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2584
Messages : 185
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Avec Valentina endormie, l’atmosphère retrouvait son calme et le silence s’empara même de la pièce pendant un instant. C’était de ces moments que même les parents les plus fans de leur progénitures adoraient. S’entendre de nouveau penser et surtout, pouvoir se recentrer sur soi-même. C’est ce qu’Aaron fit, quand bien même son esprit n’était jamais bien loin de sa fille.
Shaé était une mère fabuleuse. Bienveillante, complice et dotée d’une autorité naturelle. Aaron l’avait découverte sous cette casquette il y avait bientôt quatre ans de cela et ses sentiments pour elle avaient décuplés. Pour autant, la femme qui se cachait sous la mère tant investie lui manquait parfois. Peut-être parce que quoi qu’on en dise, Valentina était arrivée vite, trop vite entre eux. Le destin avait frappé à leur porte comme à tant d’autres portes, et il avait fallu en accepter les conséquences plus ou moins dramatiques. Mais Aaron aimait tellement sa fille qu’il refusait de l’assimiler à sa rupture avec Shaé. C’est lui qui n’avait pas été prêt. Lui qui n’avait pas assuré autant qu’il aurait peut-être dû le faire.
Discerner les fragilités de l’Italienne le touchait toujours, d’autant plus quand elle les assumait à voix haute de la sorte. Il connaissait son parcours de vie sinueux. Il connaissait ses peurs et ses angoisses pour les avoir partagées pendant plusieurs années. La soutenir faisait partie de son rôle et à en croire l’attachement qui la reliait toujours à elle, cela ne s’arrêterait probablement jamais. « Une maman comme toi est irremplaçable. » Murmurait-il à son adresse, reposant son journal sur ses cuisses et relevant son regard sur elle. Il était plein d’admiration pour elle et ne pouvait tolérer l’idée qu’elle manque de confiance en elle à cause des propos de leur fille un peu plus tôt dans la journée. Seules la candeur enfantine et l’incompréhension somme toute normale de Valentina s’étaient exprimées au travers de ses questions. Ce qu’elle traversait n’était pas forcément évident, bien que cela soit le cas de tant d’autres enfants de sa génération. « Elle en a tellement fait baver à Adélaïde cette année que j’ai dû sévir pour qu'elle arrête. Je crois qu’elle manque de repères. Sans doute est-ce une question de temps... » Rajouta-t-il avec un brin de mélancolie dans la voix. Ses yeux se posèrent alors sur sa fille, bien au chaud dans son grand lit. Et si l’incompréhension de Valentina n’était que le miroir des maux et des regrets de ses parents ?
Cette journée à trois avait été magique et heureuse. De celles qui remplissaient son cœur d’une joie profonde, si bien qu’il ne souhaitait même pas envisager son retour à Los Angeles. Repliant son journal pour le poser sur la table basse, Aaron s’enfonça de nouveau dans le sofa, caressant sa barbe naissante du bout des doigts. Il était songeur, tiraillé entre plusieurs démons. « Tu sais je ne m’inquiète absolument pas pour Tina. Elle nous a nous et c’est bien suffisant pour quelques années encore. » Il était pragmatique concernant l’avenir de cette enfant. En revanche son cœur battait pour Shaé à ce moment et ses prunelles s’orientèrent naturellement vers elle. « Mais il y a une chose qui m'inquiète réellement... C'est que je ne peux pas tirer un trait sur toi, Shaé. Sur nous. » Et ces derniers mots faisaient écho à sa conversation houleuse avec Adélaïde datant de quelques jours auparavant, lorsqu’il lui avait avoué avoir encore des sentiments pour la mère de sa fille.
Shaé était une mère fabuleuse. Bienveillante, complice et dotée d’une autorité naturelle. Aaron l’avait découverte sous cette casquette il y avait bientôt quatre ans de cela et ses sentiments pour elle avaient décuplés. Pour autant, la femme qui se cachait sous la mère tant investie lui manquait parfois. Peut-être parce que quoi qu’on en dise, Valentina était arrivée vite, trop vite entre eux. Le destin avait frappé à leur porte comme à tant d’autres portes, et il avait fallu en accepter les conséquences plus ou moins dramatiques. Mais Aaron aimait tellement sa fille qu’il refusait de l’assimiler à sa rupture avec Shaé. C’est lui qui n’avait pas été prêt. Lui qui n’avait pas assuré autant qu’il aurait peut-être dû le faire.
Discerner les fragilités de l’Italienne le touchait toujours, d’autant plus quand elle les assumait à voix haute de la sorte. Il connaissait son parcours de vie sinueux. Il connaissait ses peurs et ses angoisses pour les avoir partagées pendant plusieurs années. La soutenir faisait partie de son rôle et à en croire l’attachement qui la reliait toujours à elle, cela ne s’arrêterait probablement jamais. « Une maman comme toi est irremplaçable. » Murmurait-il à son adresse, reposant son journal sur ses cuisses et relevant son regard sur elle. Il était plein d’admiration pour elle et ne pouvait tolérer l’idée qu’elle manque de confiance en elle à cause des propos de leur fille un peu plus tôt dans la journée. Seules la candeur enfantine et l’incompréhension somme toute normale de Valentina s’étaient exprimées au travers de ses questions. Ce qu’elle traversait n’était pas forcément évident, bien que cela soit le cas de tant d’autres enfants de sa génération. « Elle en a tellement fait baver à Adélaïde cette année que j’ai dû sévir pour qu'elle arrête. Je crois qu’elle manque de repères. Sans doute est-ce une question de temps... » Rajouta-t-il avec un brin de mélancolie dans la voix. Ses yeux se posèrent alors sur sa fille, bien au chaud dans son grand lit. Et si l’incompréhension de Valentina n’était que le miroir des maux et des regrets de ses parents ?
Cette journée à trois avait été magique et heureuse. De celles qui remplissaient son cœur d’une joie profonde, si bien qu’il ne souhaitait même pas envisager son retour à Los Angeles. Repliant son journal pour le poser sur la table basse, Aaron s’enfonça de nouveau dans le sofa, caressant sa barbe naissante du bout des doigts. Il était songeur, tiraillé entre plusieurs démons. « Tu sais je ne m’inquiète absolument pas pour Tina. Elle nous a nous et c’est bien suffisant pour quelques années encore. » Il était pragmatique concernant l’avenir de cette enfant. En revanche son cœur battait pour Shaé à ce moment et ses prunelles s’orientèrent naturellement vers elle. « Mais il y a une chose qui m'inquiète réellement... C'est que je ne peux pas tirer un trait sur toi, Shaé. Sur nous. » Et ces derniers mots faisaient écho à sa conversation houleuse avec Adélaïde datant de quelques jours auparavant, lorsqu’il lui avait avoué avoir encore des sentiments pour la mère de sa fille.
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