YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
trouble in paradise
La maison, immense. La richesse, le luxe qui s'étale partout, qui s'affiche aux yeux des visiteurs pour leur rappeler qui, ici, faisait la loi. La maison comme royaume, les hôtes comme souverains. Tout ce qui brillait n'était pas or, et elle, elle l'avait bien compris. Les chrysorins qui s'érodent, les beautés qui se fanent. Rien n'était éternel. Tout finissait un jour par mourir. Elle l'avait apprise à la dure, cette leçon.
Rien n'était jamais ce qu'il paraissait. Les lumières d'Hollywood qui dissimulaient les abysses et les excès. Les maisons rutilantes de Santa Monica qui abritaient l'antre du démon. Et elle, qui avait si longtemps dansé au-dessus des ténèbres, avant d'y plonger, corps et âme. Princesse au trône de ronces et à l'empire de cendres. Elle s'était engagée sur ce chemin pour protéger les siens, et elle était incapable de savoir si elle pourrait encore faire demi-tour. Si c'était seulement encore possible. Probablement que non. Son sang était autant de menottes d'argent autour de ses poignets. Elle avait accepté l'héritage, ne pouvait plus s'en défaire, désormais.
Et elle devait jouer le jeu.
Qui aurait simplement pu imaginer que sous le visage de la jeune femme se tenait la prochaine reine du crime du clan Abelli-Rhodes? Jean de luxe et chemise en soie, elle n'était rien de plus qu'une délicate poupée de porcelaine. Une poupée de porcelaine qui lisait le journal du matin en sirotant un thé. Pas une meurtrière, pas une criminelle. Pas une héritière de Moriarty qui planifiait le prochain crime du siècle. Pas la reine du plateau d'échecs qui attendait le prochain coup du cavalier de l'équipe adverse. On l'avait informée de la visite de l'agent du FBI. Elle patientait, dans son propre domaine, pour jouer sur son propre terrain.
Il fouinait, évidemment. Mais il n'était pas question qu'il remonte jusqu'à elle, jusqu'à sa famille. Plutôt mourir. Elle ne le recevrait que comme témoin accidentel dans l'une de ses enquêtes. Quelqu'un qui n'avait rien d'intéressant à lui apprendre. Elle était seule, dans cette partie. Pas de Tessa, pas de mère, pas de père. A elle de faire ses preuves dans cet éternel pas de deux avec la loi.
Un coup de sonnette à la porte et elle releva la tête. Visage composé, masque impassible. Elle replia le journal et alla tranquillement ouvrir la porte de l'immense maison, avant de contempler l'homme qui se tenait face à elle, et d'incliner la tête, avec un sourire mesuré. 'Agent Spécial Miller. Quel plaisir de recevoir votre visite.' Impératrice des hypocrites.
Elle était terrifiée, au fond.
Fichus fédéraux.
Fichue vie.
Rien n'était jamais ce qu'il paraissait. Les lumières d'Hollywood qui dissimulaient les abysses et les excès. Les maisons rutilantes de Santa Monica qui abritaient l'antre du démon. Et elle, qui avait si longtemps dansé au-dessus des ténèbres, avant d'y plonger, corps et âme. Princesse au trône de ronces et à l'empire de cendres. Elle s'était engagée sur ce chemin pour protéger les siens, et elle était incapable de savoir si elle pourrait encore faire demi-tour. Si c'était seulement encore possible. Probablement que non. Son sang était autant de menottes d'argent autour de ses poignets. Elle avait accepté l'héritage, ne pouvait plus s'en défaire, désormais.
Et elle devait jouer le jeu.
Qui aurait simplement pu imaginer que sous le visage de la jeune femme se tenait la prochaine reine du crime du clan Abelli-Rhodes? Jean de luxe et chemise en soie, elle n'était rien de plus qu'une délicate poupée de porcelaine. Une poupée de porcelaine qui lisait le journal du matin en sirotant un thé. Pas une meurtrière, pas une criminelle. Pas une héritière de Moriarty qui planifiait le prochain crime du siècle. Pas la reine du plateau d'échecs qui attendait le prochain coup du cavalier de l'équipe adverse. On l'avait informée de la visite de l'agent du FBI. Elle patientait, dans son propre domaine, pour jouer sur son propre terrain.
Il fouinait, évidemment. Mais il n'était pas question qu'il remonte jusqu'à elle, jusqu'à sa famille. Plutôt mourir. Elle ne le recevrait que comme témoin accidentel dans l'une de ses enquêtes. Quelqu'un qui n'avait rien d'intéressant à lui apprendre. Elle était seule, dans cette partie. Pas de Tessa, pas de mère, pas de père. A elle de faire ses preuves dans cet éternel pas de deux avec la loi.
Un coup de sonnette à la porte et elle releva la tête. Visage composé, masque impassible. Elle replia le journal et alla tranquillement ouvrir la porte de l'immense maison, avant de contempler l'homme qui se tenait face à elle, et d'incliner la tête, avec un sourire mesuré. 'Agent Spécial Miller. Quel plaisir de recevoir votre visite.' Impératrice des hypocrites.
Elle était terrifiée, au fond.
Fichus fédéraux.
Fichue vie.
- InvitéInvité
trouble in paradise
@Lena J. Abelli-Rhodes
@Lena J. Abelli-Rhodes
T'étais arrivé de bonne heure ce matin. T'avais pas mal de boulot puis tu devais aussi te préparer, faire le point sur plusieurs choses concernant ton boulot. Tu devais également rendre une petite visite à une Abelli-Rhodes, une jeune femme qui appartenait à ce clan qui n'avait pas bonne réputation auprès des fédéraux. De longues années à essayer de les coincer, mais semblerait-il, qu'ils aient toujours une longueur d'avance et surtout que les fédéraux les aient sous-estimés. T'es un fouineur, tu n'sais pas si c'est l'effet du boulot qui te rend ainsi ou si tu es fouineur de nature. Tu es curieux, tu l'as toujours été, mais tu dois avouer que tu l'es encore plus depuis que tu bosses dans les forces de l'ordre et surtout, tu aimes jouer à ce jeu.
Tu regardes les aiguilles de ta montre qui indiquent pour toi qu'il est l'heure de partir à la chasse. Chose que tu aimes bien dans ton boulot, partir à la chasse. Tu appelles ça comme ça parce que c'est une sorte de chasse, une chasse aux indices, aux infos. Et tu comptes bien ne pas repartir bredouille, t'es prêt à tout pour en avoir. Des fois, tu te dis que ça pourrait causer ta perte, mais tu n'as jamais changé pour autant tes habitudes ou ta manière de faire ton boulot. T'es toujours parvenu à tes fins. Tu te dépêches de filer dans ta voiture après avoir enfilé ta veste, démarrant le moteur en prenant le chemin de la demeure du clan Abelli-Rhodes.. Tu n'sais pas combien ils sont, tu n'sais pas qui va t'accueillir même si tu as une petite idée au fond de toi, d'ailleurs, on y pensant, t'esquisse un sourire au coin de tes chaires. Les maisons de Santa Monica. T'as toujours eu envie d'habiter par ici, tu trouves les maisons plus que belles. Ton regard vient s'arrêtait sur une demeure en particulier. Une fois ton véhicule garé, tu te diriges alors vers la porte appuyant sur la sonnette, prévenant de ton arrivée. « Agent Spécial Miller. Quel plaisir de recevoir votre visite. » ton regard se pose alors sur la petite blonde aux yeux bleus qui vient d'ouvrir la porte et la bouche par la même occasion. Tu en rigolerais presque. Son hypocrisie, son sourire te donne envie de te pendre. « Bonjour. Bien tenté la courtoisie mais ça ne marche pas avec moi. » t'es coriace comme mec et surtout t'as pas peur. Ni d'elle ni de son clan. Tu es observateur et ton regard scrute le moindre détail de son visage afin de pouvoir déceler une quelconque trace de peur. Tu comptes bien la terrifier et lui faire rappeler ton nom. Le caractère que tu possèdes et surtout que t'es pas un flic comme les autres ou comme elle a pu rencontrer auparavant.
Tu regardes les aiguilles de ta montre qui indiquent pour toi qu'il est l'heure de partir à la chasse. Chose que tu aimes bien dans ton boulot, partir à la chasse. Tu appelles ça comme ça parce que c'est une sorte de chasse, une chasse aux indices, aux infos. Et tu comptes bien ne pas repartir bredouille, t'es prêt à tout pour en avoir. Des fois, tu te dis que ça pourrait causer ta perte, mais tu n'as jamais changé pour autant tes habitudes ou ta manière de faire ton boulot. T'es toujours parvenu à tes fins. Tu te dépêches de filer dans ta voiture après avoir enfilé ta veste, démarrant le moteur en prenant le chemin de la demeure du clan Abelli-Rhodes.. Tu n'sais pas combien ils sont, tu n'sais pas qui va t'accueillir même si tu as une petite idée au fond de toi, d'ailleurs, on y pensant, t'esquisse un sourire au coin de tes chaires. Les maisons de Santa Monica. T'as toujours eu envie d'habiter par ici, tu trouves les maisons plus que belles. Ton regard vient s'arrêtait sur une demeure en particulier. Une fois ton véhicule garé, tu te diriges alors vers la porte appuyant sur la sonnette, prévenant de ton arrivée. « Agent Spécial Miller. Quel plaisir de recevoir votre visite. » ton regard se pose alors sur la petite blonde aux yeux bleus qui vient d'ouvrir la porte et la bouche par la même occasion. Tu en rigolerais presque. Son hypocrisie, son sourire te donne envie de te pendre. « Bonjour. Bien tenté la courtoisie mais ça ne marche pas avec moi. » t'es coriace comme mec et surtout t'as pas peur. Ni d'elle ni de son clan. Tu es observateur et ton regard scrute le moindre détail de son visage afin de pouvoir déceler une quelconque trace de peur. Tu comptes bien la terrifier et lui faire rappeler ton nom. Le caractère que tu possèdes et surtout que t'es pas un flic comme les autres ou comme elle a pu rencontrer auparavant.
- InvitéInvité
Elle joue un jeu dangereux, la princesse du crime. Elle danse une valse périlleuse, une partie de poker dont elle n'est pas sûre de vouloir - ou pouvoir - assumer les enjeux. Jeu du chat et de la souris entre police et criminels, entre loi et ténèbres. A elle, désormais, de prendre la suite de ses pères. A elle d'assumer le poste. De s'en montrer digne. A elle de poursuite la danse éperdue pour échapper aux forces de l'ordre.
Et c'est un adversaire à sa taille qui se tient face à elle. L'agent du FBI qui se tient dans sa porte a flairé le sang, et elle le sait pertinemment. Il est venu pour la faire tomber, requin en traque. Elle vacillera pas. Ne lui fera pas ce plaisir. Ne permettra pas non plus à son père de répéter qu'elle est était faible - qu'il avait raison. 'Bonjour. Bien tenté la courtoisie mais ça ne marche pas avec moi.' Elle se renfrogne, se crispe imperceptiblement, cerveau reptilien qui se hérisse en elle. L'agent Miller ouvre le feu, elle ne lui fera pas le plaisir de répondre. Âme trop généreuse, elle glorifie les échanges cordiaux; âme élevée par un serpent manipulateur, elle glorifie les échanges diplomates. Et Miller balaie tout d'un revers de la main.
Elle s'interdit d'entrer dans son jeu. Convoque tous les enseignements de son père, se souvient de chaque leçon de négociation et de diplomatie. Alors elle sourit, hausse vaguement un sourcil. 'Nul besoin de se montrer si discourtois, Agent Miller. Je ne faisais que vous souhaiter la bienvenue. Je vous en prie, entrez.' Elle s'écarte d'un pas, l'invite à pénétrer dans sa demeure d'un large geste de la main. Elle sait qu'il entrera quoiqu'elle dise, quoiqu'elle fasse. Autant prendre les devants. Sa maison. Son territoire. Ses règles.
Elle serait en territoire conquis. Lui non.
Alors elle sourit plus sincèrement, se détend. Ce ne serait rien de plus qu'une partie d'échecs. Une partie de poker. Elle n'avait pas l'intention de perdre. Elle étouffe la peur, la relègue tout au fond de son coeur. Elle enfile le masque, devient cette seconde Lena, celle qui ordonne les crimes au petit-déjeunes et gère les meurtrier et la police avec aisance.
Un autre geste invitant, et elle l'incite à s'asseoir dans l'un des fauteuils du salon familial. 'Puis-je vous offrir un café? Un thé? Un verre d'eau?' Elle sait qu'elle ne l'amadouera pas. Mais elle se place en position de force, et se rassure elle-même.
Il ne gagnera pas cette partie.
Et c'est un adversaire à sa taille qui se tient face à elle. L'agent du FBI qui se tient dans sa porte a flairé le sang, et elle le sait pertinemment. Il est venu pour la faire tomber, requin en traque. Elle vacillera pas. Ne lui fera pas ce plaisir. Ne permettra pas non plus à son père de répéter qu'elle est était faible - qu'il avait raison. 'Bonjour. Bien tenté la courtoisie mais ça ne marche pas avec moi.' Elle se renfrogne, se crispe imperceptiblement, cerveau reptilien qui se hérisse en elle. L'agent Miller ouvre le feu, elle ne lui fera pas le plaisir de répondre. Âme trop généreuse, elle glorifie les échanges cordiaux; âme élevée par un serpent manipulateur, elle glorifie les échanges diplomates. Et Miller balaie tout d'un revers de la main.
Elle s'interdit d'entrer dans son jeu. Convoque tous les enseignements de son père, se souvient de chaque leçon de négociation et de diplomatie. Alors elle sourit, hausse vaguement un sourcil. 'Nul besoin de se montrer si discourtois, Agent Miller. Je ne faisais que vous souhaiter la bienvenue. Je vous en prie, entrez.' Elle s'écarte d'un pas, l'invite à pénétrer dans sa demeure d'un large geste de la main. Elle sait qu'il entrera quoiqu'elle dise, quoiqu'elle fasse. Autant prendre les devants. Sa maison. Son territoire. Ses règles.
Elle serait en territoire conquis. Lui non.
Alors elle sourit plus sincèrement, se détend. Ce ne serait rien de plus qu'une partie d'échecs. Une partie de poker. Elle n'avait pas l'intention de perdre. Elle étouffe la peur, la relègue tout au fond de son coeur. Elle enfile le masque, devient cette seconde Lena, celle qui ordonne les crimes au petit-déjeunes et gère les meurtrier et la police avec aisance.
Un autre geste invitant, et elle l'incite à s'asseoir dans l'un des fauteuils du salon familial. 'Puis-je vous offrir un café? Un thé? Un verre d'eau?' Elle sait qu'elle ne l'amadouera pas. Mais elle se place en position de force, et se rassure elle-même.
Il ne gagnera pas cette partie.
@dan miller
(enfin)
(enfin)
- InvitéInvité
trouble in paradise
@Lena J. Abelli-Rhodes
@Lena J. Abelli-Rhodes
Les agents du FBI. Coriaces il parait ? Ils sont connus pour mais toi ? T’es au dessus de ca, plus têtu et coriace que toi comme agent y’a pas mieux et on ne pas pas dire que la jeune femme est tombée sur la bonne personne à amadouer. Mais tu es joueur aussi. Un petit jeu du chat et de la souris. Quoi de mieux ? Un sourire narquois vient se figer sur le coin de tes lèvres. La déstabiliser, la mettre à l’aise. Lui faire croire qu’elle t’a dans la poche, que tu es bête. Tu es bien trop fort à ce jeu. Tu la fixes du regard un instant avant d’avancer d’un pas et de rentrer dans cette immense demeure. Elle est belle et grande. Tellement grande que tu t’y perdrais. Idéal pour un cache-cache. Tu es en territoire ennemi Miller, attention à toi. C’est totalement ce que tu lis dans son regard, ce que tu distinctes dans sa voix. Cette tu n’es pas chez toi, tu es sur son terrain. Il faut que tu sois attentif et prudent dans tout ce que tu peux dire et faire. Te faisant signe de t’asseoir, tu acceptes. Elle eut être courtoise avec toi, très bien, allons sur ce terrain là. Il connaît aussi. « Volontiers. Un café silvouplait. » ton regard se pose sur sa personne. Tu la fixes affichant un sourire charmeur. Va t-elle glisser quelque chose dans ton café ? Tu ne sais pas. Elle pourrait mais tu doutes que cette manière de faire est la sienne. Tu vas prendre ton temps, lui poser les bonnes questions, la piéger s’il le faut. Elle est jeune, tu devrais prendre des pincettes avec elle mais tu n’en as aucune envie. Ça te ressemble pas. Jeune ou pas tu fonces dans l’tas. Si ça ne tenait qu’a toi tu lui passerais les menottes volontiers. « Je t’ai eu princesse... » glissé à son oreille, le sourire victorieux aux lèvres. Les Abelli-Rhodes, ça fait un moment que le FBI cherche une faille, quelque chose qui permettrait de les mettre en cage une bonne fois pour toute. Mais eux aussi sont coriaces, plus coriace que ce que tu pouvais imaginer. Même la petite princesse rhodes. C’est comme ça que tu l’appelles « Vous êtes seule ? Votre père n’est pas là, surprenant. » demandes-tu alors que tu écoutes, t’es à l’affût du moindre bruit et même du moindre indice qui pourrait éclairer ta lanterne. Tu comptes bien en avoir des réponses à tes questions. Elle peut durer aussi longtemps qu’il le faudra cette partie. Mais tu comptes bien ne pas la laisser gagner cette partie.
(deux ans plus tard... Désolée pour le retard, j'ai eu du mal à m'y remettre m'en veux pas )
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