YESTERDAY'S NEWS |48
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Une nouvelle journée qui débute au 51 pour Erin. Elle ferme la porte de son vestiaire après s'être vêtue de sa tenue de pompier pour les prochaines vingt-quatre heures. En suivant elle rejoint la salle de repos encore déserte à cette heure-ci, à vrai dire la jeune femme débarque toujours quelques minutes en avance sur son lieu de travail. Cela lui permet de prendre son temps, de lire un peu le journal et d'enfin préparer le café pour tout les membres de sa garde. Aujourd'hui est un jour spécial puisque la caserne accueille un nouveau membre dans leur équipe, elle sait qu'il s'appelle Zackary et qu'elle sera la personne qui l'encadrera dans les prochains mois à venir. Une tâche qui ne sera pas toujours évidente pour elle étant donné que c'est la première fois qu'elle est chargé d'encadrer un nouveau. Mais elle reste optimiste face à ce nouveau défis.
Le chef termine son discours et montre Erin de la main au nouveau en lui affirmant que c'est à elle qu'il devra rendre des comptes. Evidemment il le dit d'un air faussement sérieux et le rassure immédiatement en lui avouant qu'elle est l'un des meilleurs éléments de cette caserne, il peut totalement avoir confiance en elle. La jeune femme se lève de son fauteuil lorsqu'elle voit son chef lui faire signe de venir vers eux. Après avoir mit une tape sur l'épaule du brun il finit par le laisser seul face à sa nouvelle collègue. « Salut, je suis Erin. Je te souhaite la bienvenue au 51. » Déclare-t-elle en lui tendant une main amicale, elle lui sourit à nouveau et lui propose gentiment. « Tu veux un café? » Elle avait toujours le sien dans la mais ça ne l'empêcherait pas d'en prendre un autre, il faut dire que quand ils étaient de garde la caféine était une fidèle allié.
@Zackary O'BryanLe chef termine son discours et montre Erin de la main au nouveau en lui affirmant que c'est à elle qu'il devra rendre des comptes. Evidemment il le dit d'un air faussement sérieux et le rassure immédiatement en lui avouant qu'elle est l'un des meilleurs éléments de cette caserne, il peut totalement avoir confiance en elle. La jeune femme se lève de son fauteuil lorsqu'elle voit son chef lui faire signe de venir vers eux. Après avoir mit une tape sur l'épaule du brun il finit par le laisser seul face à sa nouvelle collègue. « Salut, je suis Erin. Je te souhaite la bienvenue au 51. » Déclare-t-elle en lui tendant une main amicale, elle lui sourit à nouveau et lui propose gentiment. « Tu veux un café? » Elle avait toujours le sien dans la mais ça ne l'empêcherait pas d'en prendre un autre, il faut dire que quand ils étaient de garde la caféine était une fidèle allié.
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nouvelle recrue au 51.
— ft. @Erin Hermann
Elle était toujours là, toujours un peu partout dans tout ce qu’il entreprenait dans sa journée. Lorsqu’il se réveillait, il tournait la tête vers ce côté vide du lit. Vide depuis trop longtemps désormais. C’était toujours pour elle qu’il se levait encore, pour elle qu’il allait à la caserne afin de sauver des vies, sauver des personnes du feu car aucun pompier n’en avait été capable ce jour-là.
On l’avait convaincu de devenir un héros, convaincu d’être un homme du feu, mais était-il vraiment prêt pour cela ? Il n’en savait rien et il avait plutôt intérêt à avoir l’air motivé comme aux épreuves passées pour devenir sapeur-pompier. C’était aujourd’hui son premier jour et il avait plus qu’intérêt à montrer qu’il était capable de faire ce métier, qu’il n’était pas cet homme que les flics prétendent qu’il est.
Il avait été rapidement reçu par le chef de la caserne puis on lui avait fourni toutes ses affaires de pompier afin qu’il aille se changer, ce qu’il fit aussitôt. Il avait salué quelques hommes dans les vestiaires, des hommes avec qui il partagerait parfois des journées entières peut-être. Il y avait les femmes aussi qui quittaient leur propre vestiaire, sur elles, le même uniforme que lui. Une ou deux l’avait salué, d’autres n’avaient fait que lui jeter un léger coup d’œil avant de s’en aller. Après tout, il n’avait pas encore présenté, mais cela ne tarderait pas.
En effet, le chef rassembla l’équipe - ou du moins les personnes présentes - pour le présenter à tout le monde et lui indiquer qui serait sa référente - plutôt mignonne au premier coup d’œil, bien qu’il se refusait de poser les yeux sur une quelconque femme - ajoutant qu’il pouvait avoir une confiance aveugle en elle. Malheureusement, il n’était pas de ses hommes à faire confiance à quiconque croisant sa route - bien qu’elle n’ait pas l’air si méchante. Lorsque le chef les lâcha, elle vint se présenter à lui, tendant sa main. Par réflexe, il lui serra la main en retour. « Enchanté, moi c’est Zack, mais bon, tu dois déjà le savoir ! » dit-il en riant, faisant allusion à la présentation du leader du 51. Elle lui proposa un café qu’il refusa d’un geste de la main. « Non, merci. ». Et, une question persistante sur le bout de ses lèvres, il finit par demander : « Du coup, on va faire quoi pendant les prochaines vingt-quatre heures ? »
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Elle redoutait légèrement le fait de travailler avec un homme qu'elle ne connaissait pas mais elle n'avait pas le choix - son chef voulait qu'elle l'encadre. Et c'était d'autant plus difficile pour Erin à cause de son passé tumultueux avec la gente masculine. Quoi qu'il en soit elle ne risquait rien puisque ses collègues étaient toujours dans les alentours, alors elle allait prendre sur elle. C'était le seul moyen. Elle lui propose un café qu'il refuse gentiment et Zackary lui demande ce qu'ils vont pouvoir bien faire durant les prochaines vingt-quatre heures alors, elle lui répond tout en déposant sa tasse de café dans l'évier. « Et bien déjà, on va faire un tour de la caserne. Pour que tu familiarise avec ce qui t'entoure. Et puis si l'alarme sonne tu viendras avec nous en intervention. » Elle croise les bras sur sa poitrine et le regarde d'un œil curieux. « Je dois savoir si tu as des appréhensions. N'importe lesquelles. » Elle devait apprendre à le connaître, savoir si il avait peur du feu ou d'autre chose. Parce-que leur sécurité sur le terrain était le plus important, et si il avait la moindre hésitation elle pourrait prendre ses dispositions pour que tout ce passe bien. Comme lors d'un feu d'appartement, si il ne voulait pas y aller elle ne l'y forcerait pas. Erin refusait de mettre en danger la vie de quiconque. Elle lui fit signe de le suivre, l'amenant devant le fourgon. « Pour l'instant on va le nettoyer et on verra la suite après, d'accord? » Ils se mirent au travail, durant quelques minutes ils restèrent silencieux et elle ne put s'empêcher de briser ce dernier en lui posant une question. « Qu'est-ce qui t'a poussé à faire ce métier? » Demande-t-elle alors qu'elle essorait l'éponge dans le seau. En soit ce n'était pas une question indiscrète, elle était loin de se douter pourquoi il avait voulu intégrer ce milieu.
@Zackary O'Bryan- InvitéInvité
nouvelle recrue au 51.
— ft. @Erin Hermann
Ce café, il savait que dans d’autres circonstances, il ne l’aurait pas refusé. Mais malgré sa fatigue tenace en raison de ses insomnies, il n’avait pas accepté. Elle était une femme, une nouvelle femme qui débarquait dans sa vie sans prévenir et avec qui il allait devoir déjà passer les vingt-quatre prochaines heures à ses côtés. C’en était déjà trop pour lui, trop pour son petit coeur qui désespérait encore, au fond de lui - bien qu’il tentait de ne plus y penser, de mettre cela de côté - c’était encore trop dur pour lui de parler simplement avec une femme.
Alors qu’elle dépose sa tasse de café - apparemment terminée - elle évoque les activités pour la suite : le tour de la caserne et si jamais l’alarme sonne, il sera là seulement pour regarder. Génial. Il acquiesce pourtant et se donne un air faussement heureux de cette nouvelle. Lorsqu’elle croise ses mains sur sa poitrine, lui demandant s’il a des appréhensions, vient aussitôt à Zackary ce fameux jour où il rentrait et où il a vu l’appartement en feu. Après quelques millisecondes d’hésitation, il lui répond aussitôt, l’air confiant : « Non, aucune je pense. » Pourtant, l’image de cet incident se répète dans sa tête, une image qui ne partira pas avant un long moment. Il n’ajouta rien, il n’avait rien à dire. Et peu de temps après, elle l’emmena près d’un fourgon.
Contrairement à son habitude - et surtout depuis le décès de Sunday - le jeune homme brun n’avait plus rien du gamin blagueur et joyeux qu’il était, toujours à amuser la galerie, à se cultiver, à bouger dans tous les sens, à poser des questions pour tout et pour rien. Il était malheureusement devenu renfermé, silencieux, ennuyeux, parfois drôle quand on lui tendait vraiment la perche, qui ne bougeait pas d’un poil. Sa joie de vivre avait disparue.
Ils se mirent à nettoyer le camion de pompier après son approbation d’un signe de la tête. Il avait attrapé des gants et quelque chose qui ressemblait à un chiffon. Sans demander, il ouvrit la porte et entra à la place du conducteur, se mettant d’abord à laver le volant. Le silence n’avait rien de pesant, il était même plaisant, relaxant pour lui. Il y avait longtemps qu’il côtoyait la solitude, longtemps qu’il avait apprit à s’occuper l’esprit en réfléchissant plus qu’en parlant. Erin ne semblait pas avoir appris la même chose, si bien qu’elle lui demanda pourquoi il avait choisi de faire ce métier.
Encore et toujours, on en revenait aux mêmes faits : cet incident qui a causé le décès de sa petite amie - ex-petite-amie désormais. Il n’avait pourtant pas envie d’en parler, pas envie de se confier à la première inconnue. Il ne répondit pas tout de suite, se perdit dans ses pensées, se précipitait à chercher une autre cause qu’elle. « Mon … mon père. Tu vois ce que c’est, quand on marche dans les traces de son père. » Il insinuait là que son père était un grand pompier. Alors que son père était un grand policier, un fervent défenseur de la paix et non un soldat du feu. Et pourtant, il était utilisé là comme grand homme ayant sauvé des vies alors qu’il avait dû davantage tuer de vilaines personnes plutôt de d’en sauver. Zackary n’avait pourtant pas d’autres excuses qui lui venait en tête. Et, avant de reprendre ce qu’il faisait, il demanda par politesse : « Et toi, alors ? »
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« Non, aucune je pense. » Affirme-t-il assurément tout en continuant de nettoyer l'intérieur de la cabine du fourgon. « Bon très bien... » Dit-elle en un haussement d'épaule, même si Erin n'était pas totalement sûre d'y croire. Chaque pompier avaient ses démons et certains n'avaient pas le courage de l'admettre - c'était peut-être son cas, mais elle préférait faire comme si elle le croyait. Elle n'allait pas d'embler se le mettre à dos en étant trop brusque avec lui, ce n'était clairement pas le but. Elle finit par lui demander les raisons pour lesquelles il à voulu entrer chez les pompiers. Alors elle s'approche en se mettant à la hauteur de la porte puisque il est assis sur le siège conducteur. « Mon … mon père. Tu vois ce que c’est, quand on marche dans les traces de son père. Et toi, alors? » Elle secoue la tête, comprenant tout à fait cette raison, parce-que c'était également la sienne. Erin avait toujours admirer son père, il était son modèle et c'est bien pour ça qu'elle avait voulue faire ce métier - elle voulait être comme lui en quelque sorte. Puis, elle pensait toujours aux autres avant de ne penser à elle. Ce métier était fait pour la jeune femme. « A vrai dire, mon père était pompier aussi. » Il l'était oui parce qu'en réalité il avait donné sa vie pour sauver une victime lors d'un incendie. Cette pensée lui noue les entrailles et même si cela faisait déjà deux ans qu'il n'était plus là, il lui manquait terriblement. On ne se fait sans doute jamais à la perte d'un être cher. Quoi qu'il en soit elle connaissait totalement les risques et même depuis son décès elle fonçait toujours, sans penser qu'elle pouvait elle aussi risquer sa vie pour en sauver une autre.
@Zackary O'Bryan- Karma's RealKingdom Come
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IT'S KARMA, BITCH !
@Erin Hermann , le destin te rattrape et le karma vient frapper !
Bip Bip. Un nouveau message provenant d'un numéro inconnu vient d'arriver sur ton téléphone. Bizarre. Intriguée tu décides de l'ouvrir. Peut-être que c'est important? Des images osées et très explicites s'ouvrent. L'homme en question semble vouloir t'impressionner dans sa tenue d'Adam. Tu essayes de les enlever mais c'est impossible les images semblent être figées. Ce n'est pas très professionnel d'envoyer des sextos quand on travail.
Je ne vous savais pas si coquine Miss Hermann !
Au plaisir.
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nouvelle recrue au 51.
— ft. @Erin Hermann
Zackary avait encore du mal à croire que Erin n’ait pas insisté lorsqu’il avait prétendu ne pas avoir de peur face au feu, à certaines feux en particulier ; certains - il en connaissait - avaient peur des feux de forêts, à partir de mauvaises expériences étant survenues au cours de leur vie. Lui, il s’agissait des feux d’appartement, peut-être que les feux de maisons ne lui feraient pas le même effet, notamment car il lui semblait plus simple de quitter une maison - c’était moins haut lorsqu’elle ne faisait pas plus d’un étage - contrairement à l’immeuble où le quatrième étage est toujours plus compliqué, plus long, plus dangereux à descendre. Mais souhaitant ne pas montrer qu’il avait des peurs, des faiblesses, ne pas se dévoiler encore sur cet incident douloureux, ne pas se ridiculiser face à elle, il avait menti. Mais jusqu’à quand mentirait-il ?
Assis à la place du conducteur, il la voit arriver à sa hauteur tandis qu’ils poursuivaient leur conversation. À nouveau, le jeune homme avait dû mentir, néanmoins, il savait que la vérité finirait bien par éclater. Son chef était au courant de ses raisons, mais à part lui, personne n’avait été mis au courant - et tant mieux. Il savait que ce genre d’histoires suscitait la pitié dans les regards des autres : et c’était là quelque chose qu’il ne voulait pas voir sur le visage de ses collègues de travail.
Il la vit se perdre dans ses pensées, comme si cette révélation avait éveillée des souvenirs lointains, enfouis, qui auraient mieux fait de rester à leur place. Il compatissait intérieurement et s’enquit alors pour elle, qui n’avait pas tellement bougé. Il s’apprêtait à lui lâcher un petit « Ça va ? » néanmoins, il se ravisa lorsque le téléphone de la demoiselle sonna. Proche de lui, il ne put s’empêcher de zieuter ce qu’elle faisait ; la petite blonde ouvrit un message dont le numéro s’affichait, indiquant que cette personne ne faisait pas partie de ses contacts. Il voit, malencontreusement, les images explicites et osées qui s’affichent, celles d’un homme à première vue, mais sans y prêter davantage d’attention, il finit ce qu’il avait à faire à cette place et quitte le fourgon et s’excusant pour passer, feignant l’indifférence. Il fit le tour du véhicule et ne lâcha pas un mot, s’attaquant aux jantes ; venait-il vraiment de voir cela ?
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