YESTERDAY'S NEWS |48
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2597
Messages : 185
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
March 2018, Aaron's house
Dare you to move
Aurora et Aaron
L’héroïne aux cheveux excessivement longs et blonds comprend enfin qu’elle est une princesse disparue. Se débarrassant de la méchante sorcière par quelques procédés rocambolesques, elle finit par s’enfuir de la grande tour avec celui qui l’a sauvée et accessoirement, celui qu’elle…
Nous ne connaîtrons pas la fin ce soir. Avec tendresse, Aaron pose sa main sur le front de sa fille et remet en place les mèches désordonnées qui retombent sur ses paupières tout récemment fermées. Il est rare qu’Aaron ne termine pas les histoires qu’il lui lit. Ce rituel est sans aucun doute l’un des plus précieux, à en juger par la façon dont l’enfant de trois ans boit toujours les paroles de son père. Mais ce soir, il faut accuser le coup d’une journée riche en exploits. Car ce n’est pas tous les jours, que l’on apprend à faire du vélo sans les roues stabilisatrices. Ce n’est pas non plus tous les jours, que l’on a la chance de pouvoir passer autant d’heures en tête à tête serré avec son père, quand on s’appelle Valentina Campbell. Alors le père en question sourit en regardant sa progéniture endormie, dont les joues rosies semblent marquer toute l’affection reçue ces dernières heures. Aaron n’est certainement pas le père le plus présent du pays, mais il sait définitivement comment profiter de ces journées précieuses et surtout, comment rappeler à sa fille combien il l’aime et combien elle est importante.
Après avoir refermé le livre et l’avoir posé sur la table de chevet, Aaron se retire de la chambre en prenant bien soin de ne laisser que la veilleuse comme source d’éclairage. Une fois la porte fermée, il longe le long palier du premier étage en direction de sa chambre. Sur le chemin, il sort son téléphone de la poche de son jean et voit un message d’Adélaïde. Plutôt que d’y répondre par un texto, il décide de l’appeler. Une attention qui ne manquera probablement pas de faire plaisir à sa petite-amie, après avoir passé une journée entière sans nouvelle de lui. S’en suit donc une discussion typique de couple sur la journée de l’un et de l’autre. Mais lorsque Aaron franchit le seuil de sa chambre, un bruit suspect retentit. Le grand brun abaisse son téléphone un moment pour tendre l’oreille, jetant un coup d’oeil bref derrière lui… Valentina se serait-elle réveillée, puis levée ? Cela semblait plutôt venir du rez-de-chaussée.
[...]
Alors qu’il compte reprendre le fil de la discussion, c’est un nouveau bruit qui percute l’air, cette fois-ci plus net. Aaron n’est plus serein. “Je te rappelle plus tard Adélaïde. Je crois que la petite s’est réveillée.” Un mensonge uniquement destiné à ne pas inquiéter l'étudiante, car il est persuadé que ce n’est pas Valentina. Cela ne l’empêche pas de ranger son téléphone et de foncer vers la chambre de sa fille pour vérifier qu’effectivement, les bruits ne viennent pas de là. Il prend ensuite les escaliers qui mènent au hall d’entrée de la villa. L’obscurité dans laquelle celle-ci est plongée n’est nuancée que par la lumière de la lune, traversant les grandes baies vitrées de la pièce à vivre. Les yeux d’Aaron s’accrochent alors très vite à l’anomalie. L’une des baies vitrées donnant sur l’extérieur est ouverte. Ouverte. Si d’ordinaire l’on peut se laisser captiver par la vue de l’océan paisible, le trentenaire réalise surtout que quelqu’un est peut-être à l’heure actuelle chez lui. S’échappe d’entre ses lèvres une question alors relativement idiote, mais pourtant inévitable quand l’inquiétude s’immisce en nous. “Est-ce qu’il y a quelqu’un ?!” Sa voix semble résonner autant que son coeur. En homme si rationnel, il n’attend aucune réponse. Il pense à Valentina à l’étage, mais ne peut se résoudre à remonter. Immobile au centre de la grande pièce à vivre, ses yeux tentent d’inspecter le moindre recoin du séjour. Rien. Il se dirige alors, le plus silencieusement possible, vers le couloir qui mène à son bureau...
Nous ne connaîtrons pas la fin ce soir. Avec tendresse, Aaron pose sa main sur le front de sa fille et remet en place les mèches désordonnées qui retombent sur ses paupières tout récemment fermées. Il est rare qu’Aaron ne termine pas les histoires qu’il lui lit. Ce rituel est sans aucun doute l’un des plus précieux, à en juger par la façon dont l’enfant de trois ans boit toujours les paroles de son père. Mais ce soir, il faut accuser le coup d’une journée riche en exploits. Car ce n’est pas tous les jours, que l’on apprend à faire du vélo sans les roues stabilisatrices. Ce n’est pas non plus tous les jours, que l’on a la chance de pouvoir passer autant d’heures en tête à tête serré avec son père, quand on s’appelle Valentina Campbell. Alors le père en question sourit en regardant sa progéniture endormie, dont les joues rosies semblent marquer toute l’affection reçue ces dernières heures. Aaron n’est certainement pas le père le plus présent du pays, mais il sait définitivement comment profiter de ces journées précieuses et surtout, comment rappeler à sa fille combien il l’aime et combien elle est importante.
Après avoir refermé le livre et l’avoir posé sur la table de chevet, Aaron se retire de la chambre en prenant bien soin de ne laisser que la veilleuse comme source d’éclairage. Une fois la porte fermée, il longe le long palier du premier étage en direction de sa chambre. Sur le chemin, il sort son téléphone de la poche de son jean et voit un message d’Adélaïde. Plutôt que d’y répondre par un texto, il décide de l’appeler. Une attention qui ne manquera probablement pas de faire plaisir à sa petite-amie, après avoir passé une journée entière sans nouvelle de lui. S’en suit donc une discussion typique de couple sur la journée de l’un et de l’autre. Mais lorsque Aaron franchit le seuil de sa chambre, un bruit suspect retentit. Le grand brun abaisse son téléphone un moment pour tendre l’oreille, jetant un coup d’oeil bref derrière lui… Valentina se serait-elle réveillée, puis levée ? Cela semblait plutôt venir du rez-de-chaussée.
[...]
Alors qu’il compte reprendre le fil de la discussion, c’est un nouveau bruit qui percute l’air, cette fois-ci plus net. Aaron n’est plus serein. “Je te rappelle plus tard Adélaïde. Je crois que la petite s’est réveillée.” Un mensonge uniquement destiné à ne pas inquiéter l'étudiante, car il est persuadé que ce n’est pas Valentina. Cela ne l’empêche pas de ranger son téléphone et de foncer vers la chambre de sa fille pour vérifier qu’effectivement, les bruits ne viennent pas de là. Il prend ensuite les escaliers qui mènent au hall d’entrée de la villa. L’obscurité dans laquelle celle-ci est plongée n’est nuancée que par la lumière de la lune, traversant les grandes baies vitrées de la pièce à vivre. Les yeux d’Aaron s’accrochent alors très vite à l’anomalie. L’une des baies vitrées donnant sur l’extérieur est ouverte. Ouverte. Si d’ordinaire l’on peut se laisser captiver par la vue de l’océan paisible, le trentenaire réalise surtout que quelqu’un est peut-être à l’heure actuelle chez lui. S’échappe d’entre ses lèvres une question alors relativement idiote, mais pourtant inévitable quand l’inquiétude s’immisce en nous. “Est-ce qu’il y a quelqu’un ?!” Sa voix semble résonner autant que son coeur. En homme si rationnel, il n’attend aucune réponse. Il pense à Valentina à l’étage, mais ne peut se résoudre à remonter. Immobile au centre de la grande pièce à vivre, ses yeux tentent d’inspecter le moindre recoin du séjour. Rien. Il se dirige alors, le plus silencieusement possible, vers le couloir qui mène à son bureau...
Sujet avec @Aurora H. Kang
Personnes mentionnées : @Adélaïde Sullivan
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum