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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Nelida Alvarez
And did you think this fool could never win, Well look at me, I'm coming back again. I'm still standing.
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
Sujet épineux, puisque ta culture générale est aussi pauvre que Matz quand il vivait encore à johannesbourg. Tu n'as appris que récemment que les Pays Bas et le Royaume Uni n'étaient pas le même pays. De ce fait, tu serais bien tentée d'élire tous les domaines pour compenser ta carence. Mais s'il ne devait y en avoir qu'un, ce serait certainement la médecine. Si tu t'étais accrochée un peu plus à tes bouquins de cours, tu aurais certainement voulu être médecin. Parce que aider les autres fait parti intégrante de ton être. Mais tu te contentes de dévorer tous les épisodes de Grey's Anatomy et Dr House, affalée sur ton lit trop grand.
N'importe qui pourrait répondre à ta place. Toi, tu rêves de paix. Et paradoxalement, tu combats le mal par le mal. Tu balances ta vérité autant que tes poings. Tu défends corps et âme tes convictions: le féminisme, la lutte contre la maltraitante, animale ou non, l'antiracisme. Tu attires les regards sur toi, étoile au milieu d'une foule noire. Tu es une habituée des manifestations et ça n'étonne plus personne de te voir cramponner à ton mégaphone. Tu te plais à jouer les justicières. Tu attires l'attention, et ça paye. T'es pas effrayée par leurs pupilles noires figées sur ta silhouette. L'habitude a consolidé ce que tu penses être du courage, et ce qui n'est qu'une grande gueule pour les autres.
Tu n'as pas d'idée précise d'une quelconque recette miracle. Tu as uniquement appris que la routine, la douleur, et l'isolement n'en font pas parti. Ta vie actuelle s'en rapproche, du bonheur, dans un équilibre précaire. Ta vie professionnelle t'ouvre de multiples opportunités, tandis que tes racines restent encore profondément ancrées au sol. Tu gardes un cercle de relations qui ne change pas avec les années, stable. Et ça te rassure. Tu as besoin de bases pour construire de nouvelles expériences, pour embrasser de nouveaux horizons.
ta plus grande réussite à ce jour ?
Ta plus grande réussite est sans doute le jour où tu as abandonné ton père. Ce fut l'une des épreuves les plus complexes et c'est ce qui t'a mené au succès. Si tu étais restée en Espagne, tu n'aurais sans doute jamais ouvert ta chaine. Tu n'aurais sans doute jamais eu la hargne que tu as aujourd'hui. T'as beau te dire tout ça, tu ne peux pas t'empêcher à songer à lui, assis sur son canapé, devant la télé, seul.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
Tu pourrais répondre ta famille, tes amis, comme tout le monde. Mais tes idées sont tout aussi importantes. Tu as été, en Afrique du Sud, l'héroïne de plusieurs jeunes filles. Tes poings ardents, tu n'as jamais reculé malgré tes coquards, prenant ton rôle imaginaire trop à coeur. Tu as déjà frappé de ton talon le crâne un homme un terre dans
un cri de rage. Tu n'as pas le contrôle de la haine qui nourrit tes vidéos et qui les rendent si populaires. Tu te prends pour l'héroïne d'un Marvel, sacrifiant tes capillaires pour ceux de tes proches ou d'un inconnu.
qu’as-tu ressenti ?
Tu as une liste beaucoup trop longue de petites infractions. Tu ne comptes plus le nombre de visages que tu as fait rougir par un coup de coude placé sur l'arrête du nez. Tu as déjà frappé un mari maltraitant alors que celui ci était déjà à terre. Tu as déjà crevé les pneus d'une belle bagnole, ouvert les portes d'une exploitation de taureau de Lidia, libérant les bovins d'une future mort exposée en pleine corrida -chose que tu regrettes, puisque tu n'avais pas pensé à leur caractère dangereux et agressif. Tu n'as jamais couru aussi vite de ta vie. Tu as déjà saccagé l'appartement d'un voisin menaçant la vieille du premier, giflé devant sa mère une gamine de 7 ans qui donnait des coups de pieds à son chien. Et tu t'es bien sentie. Tu t'es sentie utile.
Sans doute un monde plus juste, plus égal. T'as tes idéologies marquées au fer rouge dans ton esprit. Tu aimerais autant libérer les bêtes de l'exploitation humaine qu'éclater la gueule à tous les détraqués. T'aimerais que la femme soit aussi puissante que l'homme, que les peines les plus profondes se soignent d'un simple geste, qu'une femme dirige ce pays, que Trump soit exilé sur une ile aussi étroite que son état d'esprit, que la mort ne soit plus un déchirement, que les armes n'aient jamais existé, que le bon sens n'oublie pas certains individus, la Terre soit plus stable, que l'égoïsme s'efface.
Tu as été le punching-ball de ton père durant un an. Et durant cette année, tu n'as jamais su le dénoncer. Parce que tu craignais pour lui, qui était brisé, qu'il ne finisse ses jours en prison. Il a été et reste un homme instable. Un séjour entouré de meurtriers, ça l'aurait sans doute achevé. Alors t'as fermé ta gueule. T'es simplement partie a tes 18 ans vivre avec ta mère en Afrique, après l'avoir enlacé une dernière fois, sans un mot. Tu n'as jamais su te résigner à couper tout contact avec lui. Tu continues de l'appeler toutes les semaines, plus souvent que ta mère. Parce que tu as passé 17 années de complicité, d'amour et d'admiration à ses cotés.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [ ] It's all my fault [X] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Emeline Âge : 21 ans Anniversaire : 31 mai Localisation : Espagne/France en fonction des vacances Présence : 7/7. Personnage ... [X] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : Grace a Matz Et je le trouve : Superbe et accueillant Ma plus grande peur : les musiques qui passent en accéléré. J'ai l'impression que le temps s'accélère aussi. Oui j'ai un problème. Un dernier mot ?
Morrigan & milles rêves FEU ARDENT
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
Insérer ici une citation nulle pompée sous une photo Instagram de ta petite soeur
T'es née a Madrid — Tes parents sont divorcés depuis que tu as 15 ans, mais ça ne t'a pas bouleversée comme tous les gamins de ton âge — Tu as vécu avec ton père jusqu'à 18 ans — Tu as emménagé avec ta mère à cet âge là en Afrique du Sud — Tu as lancé ta chaine youtubeuse à cette période — La boxe t'a souvent servi pour calmer les ardeurs de types louches quand tu rentrais du boulot — Tu as travaillé jusqu'à 21 ans au mac do — Après avoir dépassé le million d'abonné tu es partie vivre a LA — T'es au coeur des scandales et tu t'en nourris
J’compte sur les doigts de la main ceux qui un jour me l’ont tendue
Tes petits falanges s’écrasaient contre le plastique à répétition. Le bruit sourd rythmait la cadence de tes pas, te balançant d’un pied à l’autre.
Comme toutes les jeunes filles, tu prenais exemple sur tes parents. Ton papa, ce héros. Il était champion de boxe. Dans un élan d’admiration, tu as voulu lui ressembler. Tu ne choisissais pas soigneusement le bleu que tu déposeras sur tes paupières vendredi soir, comme maman, ton corps était déjà recouvert des taches de la couleur du ciel. Tu préférais t’investir dans la passion de ton paternel. Les cheveux aussi courts que le sexe opposé, tu développais ta musculature depuis que tu avais 13 ans. Ton père était à la fois ton plus grand fan et ton entraîneur. Son soutien faisait vibrer ton coeur de fierté. Tu as pratiqué ce sport jusqu’à tes 18 ans, les étoiles dans les yeux. Tu l’aimais ton père, et tu l’aimes toujours autant aujourd’hui, malgré la distance.
Un jour, il t’a mise à terre. Ses gants étaient restés dans le vestiaire. La boxe avait aminci la frontière qu’il existait entre l’entrainement et la dispute. Ses coups ne se limitaient plus au ring. T’as laissé tes yeux se rougir et ta peau se foncer durant des semaines, ou des mois. Ta mémoire efface ces heures sombres que tu tentes d’oublier. T’étais devenu sa mosaïque, une œuvre aux couleurs éphémères. Mais tes lippes sont toujours restées scellées. Parce que tu l’aimais. Parce que ce n’était pas sa faute. Parce que la solitude l’avait bouffé. T’as hérité de sa violence maladive, déformation professionnelle.
Comme toutes les jeunes filles, tu prenais exemple sur tes parents. Ton papa, ce héros. Il était champion de boxe. Dans un élan d’admiration, tu as voulu lui ressembler. Tu ne choisissais pas soigneusement le bleu que tu déposeras sur tes paupières vendredi soir, comme maman, ton corps était déjà recouvert des taches de la couleur du ciel. Tu préférais t’investir dans la passion de ton paternel. Les cheveux aussi courts que le sexe opposé, tu développais ta musculature depuis que tu avais 13 ans. Ton père était à la fois ton plus grand fan et ton entraîneur. Son soutien faisait vibrer ton coeur de fierté. Tu as pratiqué ce sport jusqu’à tes 18 ans, les étoiles dans les yeux. Tu l’aimais ton père, et tu l’aimes toujours autant aujourd’hui, malgré la distance.
Un jour, il t’a mise à terre. Ses gants étaient restés dans le vestiaire. La boxe avait aminci la frontière qu’il existait entre l’entrainement et la dispute. Ses coups ne se limitaient plus au ring. T’as laissé tes yeux se rougir et ta peau se foncer durant des semaines, ou des mois. Ta mémoire efface ces heures sombres que tu tentes d’oublier. T’étais devenu sa mosaïque, une œuvre aux couleurs éphémères. Mais tes lippes sont toujours restées scellées. Parce que tu l’aimais. Parce que ce n’était pas sa faute. Parce que la solitude l’avait bouffé. T’as hérité de sa violence maladive, déformation professionnelle.
Tous les jours le même café, mais c’est le temps qui est soluble. Machinalement, tu pliais le papier rouge et blanc autour du burger. Ton cerveau somnolait, habitué à la même gestuelle. Le regard perdu dans la vague. Ta peau retrouvait l’uniformité de tes premières années, et ton esprit perdait de sa vivacité. Ta langue s’était modifiée, perdant le roulement des r pour l’anglais. Tu avais suivi les pas de ta mère, abandonnant ton paternel pour t’envoler pour Johannesbourg à tes 18 ans. Ça t’avait crevé le coeur. Parce que tu lui as trouvé autant d’excuses que tu avais de bleus. Alors dans l’avion, tu avais pleuré à chaudes larmes, ne pouvant plus stopper le flot qui t’irritait les joues, tentant vainement d’effacer les traces de ta douleur. Entre deux hoquets, tu avais certainement effrayé le voyageur assis à tes côtés, passant pour une hystérique flippée de l’avion.
Ta vie était devenue morne. Une routine qui ternissait ton visage encore juvénile. Alors tu te distrais comme tu peux en faisant dérouler habilement le fil d’actualité du réseau social bleu et blanc entre deux commandes. C’est ce jour là, où tu es tombée sur une vidéo mettant en scène une pub. Ou propagande. T’en sais rien. Mais qui expliquait en quoi les femmes étaient responsables du viol. C’est ce jour là où t’as pour la première fois allumé ta caméra. Tu effleures le bouton, trônant sur trépied au milieu de ta chambre. Tes lèvres sont hésitantes, scellées par le doute. Tu te sens bête. Bête et seule. Tes yeux croisent l’objectif alors que tu glisses une mèche de cheveu derrière ton oreille. Et puis tu la balances en arrière, cette chevelure qui t’encombre. Les mots s’enchaînent sans que tu n’en contrôles aucun, entretenant une discussion houleuse avec la caméra. T’avais ce don pour lâcher des bombes, tourner en dérision quelques extraits de vidéos. Tu donnes ton avis critique, cinglant, dégradant à qui veut bien l’entendre. Tu joues les justicières à deux balles, protégeant mère et orphelin. C’était ta thérapie. Provoquer le rire et l’indignation. Te sentir utile. Occuper tes mains et tes lèvres.
Ta vie était devenue morne. Une routine qui ternissait ton visage encore juvénile. Alors tu te distrais comme tu peux en faisant dérouler habilement le fil d’actualité du réseau social bleu et blanc entre deux commandes. C’est ce jour là, où tu es tombée sur une vidéo mettant en scène une pub. Ou propagande. T’en sais rien. Mais qui expliquait en quoi les femmes étaient responsables du viol. C’est ce jour là où t’as pour la première fois allumé ta caméra. Tu effleures le bouton, trônant sur trépied au milieu de ta chambre. Tes lèvres sont hésitantes, scellées par le doute. Tu te sens bête. Bête et seule. Tes yeux croisent l’objectif alors que tu glisses une mèche de cheveu derrière ton oreille. Et puis tu la balances en arrière, cette chevelure qui t’encombre. Les mots s’enchaînent sans que tu n’en contrôles aucun, entretenant une discussion houleuse avec la caméra. T’avais ce don pour lâcher des bombes, tourner en dérision quelques extraits de vidéos. Tu donnes ton avis critique, cinglant, dégradant à qui veut bien l’entendre. Tu joues les justicières à deux balles, protégeant mère et orphelin. C’était ta thérapie. Provoquer le rire et l’indignation. Te sentir utile. Occuper tes mains et tes lèvres.
T’as ouvert les yeux, bousculée par une main familière. « Nel. » Après quelques mots dont le sens échappait à ton interlocuteur, tu entrouvres avec difficulté tes paupières. Affalée sur ta commande, récupérant les heures de sommeil qu’aspirait le montage de tes vidéos, c’est à peine si tu prends la peine de te redresser. « T’as loupé ton million. » Un sursaut réveille tous tes sens, alors que Matz te tend son téléphone affichant le nombre de personnes suivant ton travail sur YouTube. « Oh non... désabonne toi et réabonne toi! » Tu as l’espoir que le chiffre rond ne soit dépassé que d’une unité. « J’ai déjà essayé. » Sourire désolé. Ton moment de gloire, tu l’avais raté. Mais la déception ne fut que de courte durée, ne pouvant réprimer un cri de joie.
Le regard humide, tu savais que le bonheur que tu ressentais était étouffé par le sous entendu. Dès que tu auras atteint le million, tu iras vivre à LA. C’est toujours ce que tu avais clamé. Et soudain, tu avais l’envie d’oublier cette promesse. « Tu me payeras un billet quand tu seras riche et célèbre pour venir te voir? » Tu secoues trop vigoureusement la tête de manière affirmative, incapable de prononcer un mot. Cela faisait plus d’un an que tu travaillais avec Matz et Bloeme. Ils avaient pris une place importante dans ta vie, partageant ta galère quotidienne. Ils te motivaient à enfiler ta casquette chaque matin brodée d’un M jaune. Et t’as de nouveau déchiré tes attaches pour déployer tes ailes aux États Unis.
Le regard humide, tu savais que le bonheur que tu ressentais était étouffé par le sous entendu. Dès que tu auras atteint le million, tu iras vivre à LA. C’est toujours ce que tu avais clamé. Et soudain, tu avais l’envie d’oublier cette promesse. « Tu me payeras un billet quand tu seras riche et célèbre pour venir te voir? » Tu secoues trop vigoureusement la tête de manière affirmative, incapable de prononcer un mot. Cela faisait plus d’un an que tu travaillais avec Matz et Bloeme. Ils avaient pris une place importante dans ta vie, partageant ta galère quotidienne. Ils te motivaient à enfiler ta casquette chaque matin brodée d’un M jaune. Et t’as de nouveau déchiré tes attaches pour déployer tes ailes aux États Unis.
« Dix, neuf, huit... » Le décompte était lancé. Ce n’était pas les aiguilles de l’horloge sur lesquelles vous vous focalisiez, mais le compteur projeté sur le mur blanc de ton appartement qui s’affolait. Il ne t’en manquait plus qu’un. Un pour dépassé un palier si importante. « Dix millions! » Un bouchon saute, la mousse s’éparpille sur le sol. Cette fois ci, tu avais été aux premières loges pour observer les sept zéro s’afficher. La caméra enregistrant la scène en live, tu accours vers elle, et dans un plan beaucoup trop proche de ton visage, tu hurles la joie. « Gracias chicos. Merci à tous pour votre soutien, vous êtes géniaux. » Et tu t’élances dans les bras de tes proches avec autant d’enthousiasme qu’un rugbyman pour plaquer son adversaire. T’as finalement coupé la caméra pour profiter de cette fin de nuit, entourée par tes invités connus du grand publique, dans ton appartement bien assez grand pour contenir toute ton ambition.
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
MARIE
J'approuve ce choix, j'ai failli la jouer à mon arrivée sur le fow **
Bienvenue
J'approuve ce choix, j'ai failli la jouer à mon arrivée sur le fow **
Bienvenue
- InvitéInvité
Enfin je vais pouvoir te souhaiter la bienvenue correctement
Bienvenue Nel, super choix d'avatar omg je connaissais pas mais elle a l'air tellement badass bon courage pour ta fiche
Bienvenue Nel, super choix d'avatar omg je connaissais pas mais elle a l'air tellement badass bon courage pour ta fiche
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