le jeune maxfield s’élança avec les autres participants. il n’y avait pas à dire c’était le gros bordel. un truc à se casser la gueule. qui aurait cru que courir avec une poêle dans la main pouvait être si compliqué ? trop concentré par ce qu’il y avait à l’intérieur, il évitait de justesse les personnes qui l’entouraient.  moss marchait au ralenti, trop effrayé de trébucher comme le reste de ses compagnons de fortune. cela lui laissait le temps d’éviter les obus de crêpes qui assaillaient le parc.  il avait l’impression d’être complètement ridicule, et ce n’était clairement pas qu’une impression. jetant un coup d’œil derrière lui, il commençait à voir l’étendue du massacre. ne regardant plus devant lui, l’inévitable arriva. il vit sa crêpe tomber au ralenti vers le sol. d’un « noooon » silencieux digne d’un grand film d’action hollywoodien il se jeta sur cette dernière. on pouvait sentir la détresse suer de son corps. et dans un mouvement qu’il le surprit, il se retrouva dans une sorte de grand écart, la crêpe toujours dans sa poêle. bordel de merde queça fait mal fut sa première pensée, alors qu’il tentait de se redresser avec une certaine maladresse. il était conscient de perdre de précieuse secondes  dans cette course contre la montre, mais il tenait bien trop à ses bijoux de famille pour faire un mouvement brusque. soufflant un bon coup, il vit @oscar luccheti passer à quelques mètres de lui. il était venu et lui avait même pas dit. bravo l’équipe oui. il lui fit un signe de main plutôt timide, mais il ne savait pas s’il l’avait vu. pas grave, moss avait une course à gagner. il devait finir le parcours. il dirait jamais non à une bourse.