YESTERDAY'S NEWS |48
- Kai NortonReserve Unit
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Dollars : 3768
Messages : 1975
Date d'inscription : 09/10/2017
Avatar : Adam Senn
Crédits : romanticlove
Autres comptes : Eden H. Snow & James L. Blackwell
Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
Historique du sujet dans ces autres lieux.
Alice et les bijoux, une histoire d’amour. Un enfant au milieu d’un entassement de milliers de cadeaux, les yeux qui brillent, il suffirait de faire un chèque assez gros pour la rendre heureuse pour plusieurs années en la laissant choisir ce qu’elle voudrait. Mais Kai n’a aucunement l’intention de lui offrir ce qu’elle voudrait. Oh d’ordinaire il accepterait n’importe quoi de la part d’Alice, mais, le « n’importe quoi » semble avoir des limites finalement. Le Norton deviendrait-il radin ? Ou souhaite-t-il simplement refuser une envie démesurée de la part de la belle brune ? Un mélange des deux, et quel mélange ! Être radin pour refuser le caprice, c’était comme une jubilation pour le basketteur, une satisfaction de prendre le contrôle de la situation. Bien heureux de son petit effet, Kai apprécie fortement la mine déconfite qui se peint sur le visage d’Alice, une victoire, et quelle victoire ! Un point partout, sans aucun doute. Au fond, lui-même est en train de jubiler de l’avoir coincée à son propre jeu, il sait pertinemment que la réponse sera violente et qu’elle se vengera, mais pour l’instant, il apprécie son petit effet.
La réplique ne tarda pas à arriver. Alice détient toute l’attention de Kai qui se trouve suspendu à ses lèvres. Non il ne les mord pas, il ne s’y accroche pas non plus avec un harnais et non, il ne tire pas sa lèvre d’une main, non, arrêtez avec vos imaginations de fous ! Il est concentré et attend qu’elle délivre ses paroles. Une pointe d’excitation. Une pointe de peur. Une pointe de curiosité. Un mix de plusieurs émotions. Rien que ça. Et finalement le verdict tombe. Elle a changé d’avis. Victoire ! Champagne ! Un sourire en coin s’illustre, surtout face à cet air faussement amoureux qu’Alice jette sur Kai. Il se sent perturbé un instant. Pas habitué à ce regard et à cette attitude. Il se met à se poser des questions, à s’interroger. Pourquoi ce regard le perturbe ainsi ? A ce point ? Ses yeux ne peuvent pas s’empêcher de se fixer autre part. Sur la vendeuse. Afin de ne pas faire ressentir la gêne qu’il ressent. Lui ? Gêné ? Jamais il ne pourrait l’avouer. Non de non.
La riposte tombe. La voix de Kai s’étrangle dans son gosier. Aucun son ne pourra franchir sa simple idée. Que ? Quoi ? Comment ? Une autre bague ? Sans même s’avancer pour voir le prix, le Norton avait comprit où voulait en venir Alice. Sans qu’il ne réagisse, un baiser vient lui être arraché et il se rend compte que finalement, son idée venait de se retourner contre lui à une vitesse folle. Il ne savait plus s’il devait reculer, ou ne pas se défiler maintenant qu’il avait joué, lui aussi, avec la vendeuse. Il avait les deux pieds dans le plat. Plus aucun moyen de revenir en arrière. Même le contact de leurs lèvres ne l’avait pas fait réagir, lui qui n’en perdait pas une pour profiter de ce type d’actions habituellement. « Mais de rien ma chérie. » Dit-il nerveusement en tentant de lui adresser le plus beau sourire … Ou le plus faux. La vendeuse se dirige déjà vers la caisse avant même que Kai puisse s’y opposer. Finalement. Il revint à ses esprits. Il allait l’acheter cette bague ! Oh que oui ! Il n’allait pas se dégonfler. Une nouvelle gorgée de sa boisson encore fraîche, un murmure à l’attention d’Alice tout en se dirigeant vers la caisse. « On va chercher ta robe après ? » Un regard espiègle, amusé, fier. Il ne perdait pas du poil de la bête. Il n’allait pas se laisser faire. Sa carte bleue en main, un dernier regard vers la Collins avant de composer son code et de clôturer la vente.
Quelques minutes plus tard, voilà le duo devant la boutique. Mélangé entre la fierté d’avoir piégé Alice et ce sentiment étrange à savoir s’ils allaient au bout de leur parole. Un mariage. Genre un vrai mariage ? Putain dans quoi venaient-ils de s’embarquer ? Encore dans une de leurs conneries. Kai tendit le petit sac d’un blanc pur à sa … Fiancée. Pour immortaliser la scène, il pose le genou à terre. « Mademoiselle Collins, voulez-vous devenir ma femme ? » Son regard dans le sien. Il ne le lâche pas. Presque envouté par ce bleu océan.
Alice et les bijoux, une histoire d’amour. Un enfant au milieu d’un entassement de milliers de cadeaux, les yeux qui brillent, il suffirait de faire un chèque assez gros pour la rendre heureuse pour plusieurs années en la laissant choisir ce qu’elle voudrait. Mais Kai n’a aucunement l’intention de lui offrir ce qu’elle voudrait. Oh d’ordinaire il accepterait n’importe quoi de la part d’Alice, mais, le « n’importe quoi » semble avoir des limites finalement. Le Norton deviendrait-il radin ? Ou souhaite-t-il simplement refuser une envie démesurée de la part de la belle brune ? Un mélange des deux, et quel mélange ! Être radin pour refuser le caprice, c’était comme une jubilation pour le basketteur, une satisfaction de prendre le contrôle de la situation. Bien heureux de son petit effet, Kai apprécie fortement la mine déconfite qui se peint sur le visage d’Alice, une victoire, et quelle victoire ! Un point partout, sans aucun doute. Au fond, lui-même est en train de jubiler de l’avoir coincée à son propre jeu, il sait pertinemment que la réponse sera violente et qu’elle se vengera, mais pour l’instant, il apprécie son petit effet.
La réplique ne tarda pas à arriver. Alice détient toute l’attention de Kai qui se trouve suspendu à ses lèvres. Non il ne les mord pas, il ne s’y accroche pas non plus avec un harnais et non, il ne tire pas sa lèvre d’une main, non, arrêtez avec vos imaginations de fous ! Il est concentré et attend qu’elle délivre ses paroles. Une pointe d’excitation. Une pointe de peur. Une pointe de curiosité. Un mix de plusieurs émotions. Rien que ça. Et finalement le verdict tombe. Elle a changé d’avis. Victoire ! Champagne ! Un sourire en coin s’illustre, surtout face à cet air faussement amoureux qu’Alice jette sur Kai. Il se sent perturbé un instant. Pas habitué à ce regard et à cette attitude. Il se met à se poser des questions, à s’interroger. Pourquoi ce regard le perturbe ainsi ? A ce point ? Ses yeux ne peuvent pas s’empêcher de se fixer autre part. Sur la vendeuse. Afin de ne pas faire ressentir la gêne qu’il ressent. Lui ? Gêné ? Jamais il ne pourrait l’avouer. Non de non.
La riposte tombe. La voix de Kai s’étrangle dans son gosier. Aucun son ne pourra franchir sa simple idée. Que ? Quoi ? Comment ? Une autre bague ? Sans même s’avancer pour voir le prix, le Norton avait comprit où voulait en venir Alice. Sans qu’il ne réagisse, un baiser vient lui être arraché et il se rend compte que finalement, son idée venait de se retourner contre lui à une vitesse folle. Il ne savait plus s’il devait reculer, ou ne pas se défiler maintenant qu’il avait joué, lui aussi, avec la vendeuse. Il avait les deux pieds dans le plat. Plus aucun moyen de revenir en arrière. Même le contact de leurs lèvres ne l’avait pas fait réagir, lui qui n’en perdait pas une pour profiter de ce type d’actions habituellement. « Mais de rien ma chérie. » Dit-il nerveusement en tentant de lui adresser le plus beau sourire … Ou le plus faux. La vendeuse se dirige déjà vers la caisse avant même que Kai puisse s’y opposer. Finalement. Il revint à ses esprits. Il allait l’acheter cette bague ! Oh que oui ! Il n’allait pas se dégonfler. Une nouvelle gorgée de sa boisson encore fraîche, un murmure à l’attention d’Alice tout en se dirigeant vers la caisse. « On va chercher ta robe après ? » Un regard espiègle, amusé, fier. Il ne perdait pas du poil de la bête. Il n’allait pas se laisser faire. Sa carte bleue en main, un dernier regard vers la Collins avant de composer son code et de clôturer la vente.
Quelques minutes plus tard, voilà le duo devant la boutique. Mélangé entre la fierté d’avoir piégé Alice et ce sentiment étrange à savoir s’ils allaient au bout de leur parole. Un mariage. Genre un vrai mariage ? Putain dans quoi venaient-ils de s’embarquer ? Encore dans une de leurs conneries. Kai tendit le petit sac d’un blanc pur à sa … Fiancée. Pour immortaliser la scène, il pose le genou à terre. « Mademoiselle Collins, voulez-vous devenir ma femme ? » Son regard dans le sien. Il ne le lâche pas. Presque envouté par ce bleu océan.
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Alice se retient de craquer un sourire lorsqu’elle voit la mine déconfite de Kai. Il s’en sort plutôt bien à vrai dire, car la vendeuse ne doit y voir que du feu. Heureuse de faire une grosse vente, elle est bien loin de soupçonner le petit jeu qui se trame entre les deux amis. En revanche le faux sourire de Kai ne trompe pas l’étudiante qui le connaît presque comme si elle l’avait fait, le Norton. « Mais de rien ma chérie. » Ces mots la font jubiler, plus pour ce qu’ils représentent concrètement que pour la signification qu’ils pourraient avoir, s’ils n’étaient pas en train de jouer. Alice s’imagine déjà avec la bague au doigt. Toutes ses copines n’auront d’yeux que pour elle, et d’oreilles que pour l’histoire qu’elle leur racontera. Fourbe comme elle, elle se demande même s’il faut qu’elle leur raconte la vérité, à savoir que c’est Kai qui le lui a offerte, ou si elle doit inventer un mensonge davantage croustillant. Un homme d’affaires fortuné qui aurait craqué sur elle et qui aurait claqué quelques billets pour ce bijou comme s’il avait acheté une baguette de pain… Tout ça juste pour ses beaux yeux à elle. Quel scénario serait le plus racoleur ? Elle se demande… « On va chercher ta robe après ? » En voilà un qui retrouve le nord bien rapidement et sans l’aide de sa boussole. Alice le suit sans hésiter, sans même réfléchir. “T’inquiète, j’ai déjà la boutique parfaite en tête.” Si encore il n’y en avait qu’une… Kai sait-il dans quoi il s’aventure en lui proposant un tel plan ? Sait-il qu’il n’y a rien de pire, pour un homme, que de subir une fille comme Alice dans une boutique de fringues ? C’est à se demander !
Tandis que la vendeuse doit se frotter les mains suite à la dernière transaction, Alice se sent pousser des ailes et adopte une démarche typique des femmes réjouies. Légère, enthousiaste, elle bénéficie de la galanterie de Kai et passe la porte de la boutique en première. Son attention est ensuite toute portée vers le jeune homme qui détient en sa possession l’objet précieux. Elle est encore loin de s’attendre à ce qui va suivre. Naïve, fut-elle, de croire que le jeu aurait une fin, même un entracte. Quand elle voit son ami poser pied à terre avant de lui tendre le sac. « Mademoiselle Collins, voulez-vous devenir ma femme ? » Le choc le terraille. D’ailleurs, elle se demande si son coeur n’a pas manqué quelques battements. La première envie qui lui vient, c’est de le frapper, la seconde c’est de l’insulter de pauvre fou. Ou peut-être dans l’autre sens. Peu importe ; elle doit se sortir de ce merdier. “Kai...” A ce moment, un couple de retraités s’arrête à côté d’eux, visiblement attendris par la scène qui se déroule sous leurs yeux. Alice leur jette un regard plein de détresse, armé malgré tout d’une fausse assurance. Si, si, elle contrôle la situation. Et elle veut ce diamant ! Voyons ! “Promets-tu de… de me chérir toute ta vie et de me combler comme tu l’as fait aujourd’hui, sans jamais rechigner ?” Elle craque un sourire surjoué, son regard allant de la foule qui s’amasse autour d’eux à l’homme qui se tient toujours à genoux face à elle. Gênant. Très gênant. A inscrire dans le top 3 des situations embarrassantes de sa vie. D’ailleurs, elle s’abaisse bientôt pour attraper le sac, certes, mais aussi pour embrasser Kai comme si les fiançailles étaient réelles. Qui oserait dire qu’elle est mauvaise comédienne ? Des années de théâtre à la clé ! “Oui. C’est oui. Maintenant on peut s'enfuir d'ici pour me mettre cette bague comme il se doit ?” Murmure-t-elle entre ses dents, avant de se redresser pour remercier faussement leurs fans. Oh. My. God.
Tandis que la vendeuse doit se frotter les mains suite à la dernière transaction, Alice se sent pousser des ailes et adopte une démarche typique des femmes réjouies. Légère, enthousiaste, elle bénéficie de la galanterie de Kai et passe la porte de la boutique en première. Son attention est ensuite toute portée vers le jeune homme qui détient en sa possession l’objet précieux. Elle est encore loin de s’attendre à ce qui va suivre. Naïve, fut-elle, de croire que le jeu aurait une fin, même un entracte. Quand elle voit son ami poser pied à terre avant de lui tendre le sac. « Mademoiselle Collins, voulez-vous devenir ma femme ? » Le choc le terraille. D’ailleurs, elle se demande si son coeur n’a pas manqué quelques battements. La première envie qui lui vient, c’est de le frapper, la seconde c’est de l’insulter de pauvre fou. Ou peut-être dans l’autre sens. Peu importe ; elle doit se sortir de ce merdier. “Kai...” A ce moment, un couple de retraités s’arrête à côté d’eux, visiblement attendris par la scène qui se déroule sous leurs yeux. Alice leur jette un regard plein de détresse, armé malgré tout d’une fausse assurance. Si, si, elle contrôle la situation. Et elle veut ce diamant ! Voyons ! “Promets-tu de… de me chérir toute ta vie et de me combler comme tu l’as fait aujourd’hui, sans jamais rechigner ?” Elle craque un sourire surjoué, son regard allant de la foule qui s’amasse autour d’eux à l’homme qui se tient toujours à genoux face à elle. Gênant. Très gênant. A inscrire dans le top 3 des situations embarrassantes de sa vie. D’ailleurs, elle s’abaisse bientôt pour attraper le sac, certes, mais aussi pour embrasser Kai comme si les fiançailles étaient réelles. Qui oserait dire qu’elle est mauvaise comédienne ? Des années de théâtre à la clé ! “Oui. C’est oui. Maintenant on peut s'enfuir d'ici pour me mettre cette bague comme il se doit ?” Murmure-t-elle entre ses dents, avant de se redresser pour remercier faussement leurs fans. Oh. My. God.
- Kai NortonReserve Unit
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Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
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Un genou à terre. Il ne se relève pas. Gardant son regard appuyé dans le bleu profond de celle qui va devenir … Sa femme. Le spectacle est divinement succulent. Il faudrait immortaliser la scène. Chose qu’il compte bien faire, il garde l’idée dans un coin en écoutant avec avidité les mots que lui offre la Collins. L’attroupement qui se forme autour d’eux ne fait qu’embellir ce sentiment de fierté qui gonfle l’estime du Norton et ce sourire conquis qui plie ses lèvres aux extrémités. Il se plie au jeu. Apprécie l’instant. Sentant les regards peser sur lui. Sur elle. Sur eux. Sur ce couple qu’ils forment. Sur ces amoureux qui vont se marier, sous peu. Il tente d’ajouter un léger contre argument. « Sans rechigner, mouais … » Il n’a pas le temps de rajouter grand-chose qu’elle vient l’embrasser comme pour valider la demande et s’emparer du sac dans un même temps. Le murmure ne lui échappe pas et Kai savoure d’autant plus son petit moment. Oui. Il s’agit de son moment. Les quelques minutes où Alice ne ressent qu’une seule chose. La gêne. Telle une victoire pour Norton. Une défaite pour Collins. Il ne peut que sourire. Ne s’en empêche pas. Savoure. Un bras autour des reins de la belle brune qui tente de garder une posture. Quelle belle défaite, quelle belle perdante. Qu’il pense. Une main vers le petit attroupement qui s’était formé, un raclement de gorge et il prend la parole de la façon la plus audible possible. « Merci, merci, arrêtez, c’est gênant. » Dit-il en mimant un geste, la main sur le cœur. Sans pour autant s’arrêter à ce simple remerciement. « Vous savez quoi ? » Non personne ne sait, quelle question à la con qu’il a celui-là ! « Et si on se mariait maintenant ? » Son visage se tourne vers Alice. Captant son regard, l’esquivant pour éviter la tornade qui doit en sortir. Il embrasse sa joue. Avant de redonner à l’auditoire toute l’attention qu’il mérite. « Allons tous à la mairie, vous êtes nos invités ! » Et dans un élan festif, Kai porte Alice dans ses bras avec facilité tout en se dirigeant vers l’engin motorisé qui attend sagement ses deux tourtereaux.
En à peine quelques minutes, des murmures, des paroles, presque des cris de joie, se font entendre en les entourant alors que Kai repose Alice sur le sol près de la moto. Ne lui laissant pas le temps de respirer, il s’attèle à récupérer son casque et à lui poser sur la tête, non sans lâcher un « Alors chérie t’es prête pour le grand saut ? » Totalement amusé par la situation. Il se moque. Il n’est pas prêt de lâcher l’affaire. Jusqu’au bout. Jusqu’à la dernière seconde il tiendra. Il ne craquera pas. Quitte à signer ce foutu morceau de papier qui pourrait les unir, à la vie, à la mort. Elle devrait s’opposer. L’idée de se marier avec lui représentant un cauchemar, sûrement, normalement, mais il ne tient pas rigueur en la poussant presque pour qu’elle s’installe sur l’engin au moment où il actionne le moteur.
En à peine quelques minutes, des murmures, des paroles, presque des cris de joie, se font entendre en les entourant alors que Kai repose Alice sur le sol près de la moto. Ne lui laissant pas le temps de respirer, il s’attèle à récupérer son casque et à lui poser sur la tête, non sans lâcher un « Alors chérie t’es prête pour le grand saut ? » Totalement amusé par la situation. Il se moque. Il n’est pas prêt de lâcher l’affaire. Jusqu’au bout. Jusqu’à la dernière seconde il tiendra. Il ne craquera pas. Quitte à signer ce foutu morceau de papier qui pourrait les unir, à la vie, à la mort. Elle devrait s’opposer. L’idée de se marier avec lui représentant un cauchemar, sûrement, normalement, mais il ne tient pas rigueur en la poussant presque pour qu’elle s’installe sur l’engin au moment où il actionne le moteur.
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Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
“Merci, merci, arrêtez, c’est gênant.” Il joue si bien la comédie, s’imposant littéralement en maître devant la foule. C’est quelque chose qu’elle pourrait apprécier à sa juste valeur, d’ordinaire bonne joueuse avec lui, si et seulement si elle n’était pas en train de se faire embarquer dans un scénario cauchemar. Car l’idée même du mariage suffit à tétaniser Alice. Quel stupide concept. Quel horrible destin... Qui pourrait ne serait-ce que l’imaginer mariée, elle, avec son tempérament si épicurien, si fêtard, si libertin ? Kai le premier connaît la danseuse. Il sait pertinemment dans quel malaise monumental il l’entraîne et il en jouit pleinement. Ordure. “Vous savez quoi ? Et si on se mariait maintenant ?” Son entrain. Son baiser sur sa joue. Alice les vomirait, si elle pouvait. Mais au lieu de ça, et parce qu’elle n’a pas vraiment le choix, elle se tient bien, feintant le bonheur absolu d’avoir enfin reçu la demande en mariage de l’être aimé (et fortuné). Son cœur manque quelques battements sous le coup de l’émotion, certainement pas une émotion que l’on pourrait qualifier de positive, tandis que la jeune femme déglutit discrètement en retrouvant les yeux de Kai. C’est rare qu’elle ne trouve pas les mots. Mais que répondre à ça ? Intérieurement elle bouillonne. Sa main s’agrippe à la chemise de Kai, au niveau de sa taille. Non, il ne s’agit pas d’une quelconque démonstration amoureuse liée à l’annonce du mariage. C’est de la colère. De la rancœur. A cet instant, l’envie furieuse de le gifler et de lui hurler un “non” flamboyant la tenaille plus que toute autre chose.
“Allons tous à la mairie, vous êtes nos invités !” Oh, bordel. De merde. Son sang se glace et ne fait qu’un tour avant qu’il ne la prenne dans ses bras. La brunette tient fermement le sac contenant le bijou comme s’il s’agissait de sa propre vie. Quitte à survivre à cet enfer, il lui faudra au moins la bague pour la réconforter. Quand elle rouvre les yeux, ses pieds ont de nouveau trouver stabilité sur le sol et la moto est à côté d’eux. “Alors chérie t’es prête pour le grand saut ?” Alice n’adresse qu’un bref regard aux gens et attrappe la nuque de Kai pour aller lui murmurer quelques mots à l’oreille. “C’est toi que je vais pousser d’une falaise. Gros con.” Elle le repousse quand il la pousse vers l’engin, comme si ça pouvait la désolidariser de lui. Mais c’est plus par fierté que pour s’enfuir. Elle monte d’ailleurs sur le siège passager de la moto et jette un regard pressé à Kai. “On se barre d’ici. Tout de suite.” Elle lui parle comme à un esclave, sans la moindre gêne. Il le mérite en même temps, et mieux vaut pas pour lui qu’il lui tienne tête s’il tient à sa vie.
Laissant la foule en extase derrière eux, ils s’embarquent sur la grande rue. Elle s’agrippe le moins possible à lui, pour des raisons évidentes. Quand ils sont sur une route plus tranquille, au milieu de nulle part, Alice le force à s’arrêter et elle descend de l’engin motorisé. Kai a à peine le temps de retirer son casque qu’elle le frappe déjà derrière la tête. “Ça, c’est pour le genou par terre.” Elle lui laisse une, deux secondes. Et elle réitère, une tape derrière la tête. “Ça, c’est pour ton sourire de connard quand tu jubilais.” Ses yeux le transpercent, lui l’insolent. Mais elle n’est plus autant énervée, pensant être libérée de l’angoisse dans laquelle cette demande en mariage l’a plongée, bien malgré elle. Etait-ce seulement une comédie, seulement un jeu ? Alice connaît bien Kai, ils ont beau n’être que des amis, cela fait plusieurs baisers qu’ils accumulent et les limites vers l’infranchissable ne sont plus si lointaines. Pour Alice, en tout cas, dont la stabilité émotionnelle n’a jamais été reconnue pour être constante… Elle finit par lui donner un dernier coup, plaquant le sac avec la bague contre son torse pour qu’il ne l’oublie pas. “Alice Norton serait la pire des filles que tu connaîtrais. Mais Alice Collins aimerait vraiment que tu lui mettes cette bague au doigt. Pour notre amitié.” Ses prunelles se relèvent vers les siennes, un instant mystérieuses. Sans doute parce qu’elle l’a dit sans trop y croire. “Car tu ne pensais pas sérieusement à ce mariage, rassure-moi.” Et elle rigole. Comme ça, pour combler le nouveau malaise ambiant.
“Allons tous à la mairie, vous êtes nos invités !” Oh, bordel. De merde. Son sang se glace et ne fait qu’un tour avant qu’il ne la prenne dans ses bras. La brunette tient fermement le sac contenant le bijou comme s’il s’agissait de sa propre vie. Quitte à survivre à cet enfer, il lui faudra au moins la bague pour la réconforter. Quand elle rouvre les yeux, ses pieds ont de nouveau trouver stabilité sur le sol et la moto est à côté d’eux. “Alors chérie t’es prête pour le grand saut ?” Alice n’adresse qu’un bref regard aux gens et attrappe la nuque de Kai pour aller lui murmurer quelques mots à l’oreille. “C’est toi que je vais pousser d’une falaise. Gros con.” Elle le repousse quand il la pousse vers l’engin, comme si ça pouvait la désolidariser de lui. Mais c’est plus par fierté que pour s’enfuir. Elle monte d’ailleurs sur le siège passager de la moto et jette un regard pressé à Kai. “On se barre d’ici. Tout de suite.” Elle lui parle comme à un esclave, sans la moindre gêne. Il le mérite en même temps, et mieux vaut pas pour lui qu’il lui tienne tête s’il tient à sa vie.
Laissant la foule en extase derrière eux, ils s’embarquent sur la grande rue. Elle s’agrippe le moins possible à lui, pour des raisons évidentes. Quand ils sont sur une route plus tranquille, au milieu de nulle part, Alice le force à s’arrêter et elle descend de l’engin motorisé. Kai a à peine le temps de retirer son casque qu’elle le frappe déjà derrière la tête. “Ça, c’est pour le genou par terre.” Elle lui laisse une, deux secondes. Et elle réitère, une tape derrière la tête. “Ça, c’est pour ton sourire de connard quand tu jubilais.” Ses yeux le transpercent, lui l’insolent. Mais elle n’est plus autant énervée, pensant être libérée de l’angoisse dans laquelle cette demande en mariage l’a plongée, bien malgré elle. Etait-ce seulement une comédie, seulement un jeu ? Alice connaît bien Kai, ils ont beau n’être que des amis, cela fait plusieurs baisers qu’ils accumulent et les limites vers l’infranchissable ne sont plus si lointaines. Pour Alice, en tout cas, dont la stabilité émotionnelle n’a jamais été reconnue pour être constante… Elle finit par lui donner un dernier coup, plaquant le sac avec la bague contre son torse pour qu’il ne l’oublie pas. “Alice Norton serait la pire des filles que tu connaîtrais. Mais Alice Collins aimerait vraiment que tu lui mettes cette bague au doigt. Pour notre amitié.” Ses prunelles se relèvent vers les siennes, un instant mystérieuses. Sans doute parce qu’elle l’a dit sans trop y croire. “Car tu ne pensais pas sérieusement à ce mariage, rassure-moi.” Et elle rigole. Comme ça, pour combler le nouveau malaise ambiant.
- Kai NortonReserve Unit
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Messages : 1975
Date d'inscription : 09/10/2017
Avatar : Adam Senn
Crédits : romanticlove
Autres comptes : Eden H. Snow & James L. Blackwell
Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
Malin plaisir. Les deux mots qui résument parfaitement l’état dans lequel Kai se trouve et dans lequel il aime tant baigner. Le plaisir. De la voir gênée. De la voir capituler. Un murmure inaudible. « Vos désirs sont des ordres ». Comme à lui-même sous le silence du casque et du bruit du moteur qui s’enclenche gaiement. Se barrer d’ici, sans aucuns soucis. La poignée d’accélération actionnée, les voilà décollés. Une idée derrière la tête, le sourire ne lâche plus les plis de visage du Norton, savourant agréablement la situation et sa position de vainqueur, pour une fois. Sur le chemin, aucuns mots n’est échangés, aucuns contacts, comme une distance qui se créé, signe que la Collins est, soit vexée, soit énervée, soit … Un mélange d’à peu près tout ce qui se rapproche de sentiments négatifs. Une seconde, Kai s’en voulu. Etait-il allé trop loin cette fois ? Tenir tête à la belle Alice est toujours un risque, qu’il aime prendre certes, pourtant, son intégrité amicale lui pousse à avoir ce remord … Jusqu’où était-il prêt à aller par simple fierté ? La moto s’arrêtant sur le bas-côté et la claque qui frappe l’arrière de son crâne lui répondit bien vite. Elle lui en voulait, mais pas encore assez pour ne plus lui adresser la parole pendant dix ans. Un simple « Aïe » se fait entendre, insuffisant pour retirer l’air stupide qui trône sur sa tronche. A peine le temps de reposer le casque et une seconde tape le bouscula. Un regard beaucoup moins amusé vers la brune. C’est bon ? C’est fini ? Il ne le demande pas à voix haute et détourne son attention une seconde sentant la pression redescendre. A l’instant même où la troisième et dernière claque frappa. « Mais ! » Simplement surpris. Elle ne lui laisse pas le temps d’ajouter autre chose. Finalement, un simple haussement d’épaule de la part du mâle suffit. Il s’agissait probablement d’une simple vengeance. Une belle bataille qu’il venait de remporter. Alors il lui autorisa bien ça.
Assis sur la selle de sa belle. Non pas sur Alice, mais bien sur le véhicule à deux roues. L’attention du basketteur est toute portée sur la danseuse. Il fit mine de n’être pas intéressé. « Pourquoi pas » Lâche-t-il nonchalant. « Ça te gênerai si je ne suis pas contre cette idée ? » Cette fois son sourcil droit se leva, sa curiosité piquée au vif. Oh non, il n’a pas abandonné le défi. Au contraire, son cerveau cherchant mille et une façons de remporter la guerre. Son regard captant celui de la brune, alors Collins, on devient perturbée à la moindre contrariété maintenant ? Ce jeu n’ayant plus de limite entre eux. Se relevant tout en s’emparant de son casque dans un même mouvement, il décida que c’était le bon moment pour ne pas s’attarder ici. « Allez viens, je te ramène pour que tu puisses avoir cette bague au doigt. » Sans cérémonie, il enfourche la bécane et attends sa copilote pour repartir.
A droite. A gauche. Le chemin était plus long qu’à l’ordinaire. Sans un mot durant le trajet, Norton avait préféré garder le silence. D’autant plus au moment où le panneau annonçant Vegas et non Los Angeles passa sous ses yeux au travers la visière. Faisant mine d’être seul et de ne pas comprendre ce que la gazelle derrière lui pouvait bien ruminer. Silence radio. Il aura fallu moins de temps que prévu pour arriver là où il le désirait. Le mariage. Il n’avait pas dit son dernier moment, et c’est bien au pied de cet endroit où on célèbre ce moment magique à la vitesse de l’éclair qu’il venait de s’arrêter. Sans scrupules, ses derniers mots pour Alice se remplissent d’une malice désirée. « Alors, tu la veux ta bague ? » Un coup de tête significatif pour montrer qu’elle n’échapperait pas à cette étape. Leur union.
Assis sur la selle de sa belle. Non pas sur Alice, mais bien sur le véhicule à deux roues. L’attention du basketteur est toute portée sur la danseuse. Il fit mine de n’être pas intéressé. « Pourquoi pas » Lâche-t-il nonchalant. « Ça te gênerai si je ne suis pas contre cette idée ? » Cette fois son sourcil droit se leva, sa curiosité piquée au vif. Oh non, il n’a pas abandonné le défi. Au contraire, son cerveau cherchant mille et une façons de remporter la guerre. Son regard captant celui de la brune, alors Collins, on devient perturbée à la moindre contrariété maintenant ? Ce jeu n’ayant plus de limite entre eux. Se relevant tout en s’emparant de son casque dans un même mouvement, il décida que c’était le bon moment pour ne pas s’attarder ici. « Allez viens, je te ramène pour que tu puisses avoir cette bague au doigt. » Sans cérémonie, il enfourche la bécane et attends sa copilote pour repartir.
A droite. A gauche. Le chemin était plus long qu’à l’ordinaire. Sans un mot durant le trajet, Norton avait préféré garder le silence. D’autant plus au moment où le panneau annonçant Vegas et non Los Angeles passa sous ses yeux au travers la visière. Faisant mine d’être seul et de ne pas comprendre ce que la gazelle derrière lui pouvait bien ruminer. Silence radio. Il aura fallu moins de temps que prévu pour arriver là où il le désirait. Le mariage. Il n’avait pas dit son dernier moment, et c’est bien au pied de cet endroit où on célèbre ce moment magique à la vitesse de l’éclair qu’il venait de s’arrêter. Sans scrupules, ses derniers mots pour Alice se remplissent d’une malice désirée. « Alors, tu la veux ta bague ? » Un coup de tête significatif pour montrer qu’elle n’échapperait pas à cette étape. Leur union.
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
Pourquoi pas, a-t-il lâché. Oubliant peut-être de quoi nous sommes en train de parler. “Ca se confirme de jour en jour que t’es dérangé, Norton. On a dû te bercer trop près du mur quand t’étais petit.” Je le pousse de la main une nouvelle fois, décidément dépassée par son niveau de connerie. Car là, ça dépasse la folie, ça dépasse tout entendement.
Mais je le suis jusqu’au bout, parce que je n’ai pas vraiment de limite aujourd’hui comme tant d’autres jours. Parce que j’ai envie d’avoir cette bague au doigt, plus que la corde au cou. Parce que sur cette moto, sur cette route qui nous amène Dieu sait où, je sais pertinemment que je suis à ma place. Contre Kai et ses excès d’impertinence. Kai et son sourire de crâneur. Kai et sa force tranquille. J’en oublie de parler ; peut-être que je lui en veux de maîtriser les choses, mais il y a des belles gueules à qui on pardonne plus facilement, il faut croire.
Las Vegas, baby.
Fallait bien qu’ça t’arrive.
Une fois à l’arrêt, j’ôte le casque de ma tête et fixe du regard la Little White Chapel qui nous fait face. Montée d’adrénaline imminente. Je m’en mords les lèvres, puis me retourne vers lui, à moitié paniquée. Bordel, on va se marier. SE MARIER. “Oh un bar derrière toi ! Viens !” Je ne lui laisse pas le choix, je l’entraîne vers le bar qui tombe comme un cadeau du ciel. C’est d’un vodka dont j’ai besoin, pas que d’une d’ailleurs. Alors le serveur, je lui commande une rangée de shooters, et rapidement s’il-vous-plaît ! A la table, en attendant, j’envoie un texto à Helena pour l’informer de la situation. Du bordel, plutôt. Je sens mon cœur battre un peu trop fort et le plus fou, c’est que j’ai hâte que ça se passe. Quand le serveur nous dépose les boissons, je ne perds aucune seconde pour boire un premier verre. Ô joie. Mon gosier aime toujours autant ça. Vite je relève les yeux sur Kai, puis l’assaille d’une question assez pertinente. “Tu sais que tu peux tout me dire. Entre nous, t’en pinces pour toutes les Collins, non ? Si tu pouvais toutes te les taper, ça te rendrait fier ? ” C'est cadeau, c'est gratuit. Et surtout ce n'est que le début.
Mais je le suis jusqu’au bout, parce que je n’ai pas vraiment de limite aujourd’hui comme tant d’autres jours. Parce que j’ai envie d’avoir cette bague au doigt, plus que la corde au cou. Parce que sur cette moto, sur cette route qui nous amène Dieu sait où, je sais pertinemment que je suis à ma place. Contre Kai et ses excès d’impertinence. Kai et son sourire de crâneur. Kai et sa force tranquille. J’en oublie de parler ; peut-être que je lui en veux de maîtriser les choses, mais il y a des belles gueules à qui on pardonne plus facilement, il faut croire.
Las Vegas, baby.
Fallait bien qu’ça t’arrive.
Une fois à l’arrêt, j’ôte le casque de ma tête et fixe du regard la Little White Chapel qui nous fait face. Montée d’adrénaline imminente. Je m’en mords les lèvres, puis me retourne vers lui, à moitié paniquée. Bordel, on va se marier. SE MARIER. “Oh un bar derrière toi ! Viens !” Je ne lui laisse pas le choix, je l’entraîne vers le bar qui tombe comme un cadeau du ciel. C’est d’un vodka dont j’ai besoin, pas que d’une d’ailleurs. Alors le serveur, je lui commande une rangée de shooters, et rapidement s’il-vous-plaît ! A la table, en attendant, j’envoie un texto à Helena pour l’informer de la situation. Du bordel, plutôt. Je sens mon cœur battre un peu trop fort et le plus fou, c’est que j’ai hâte que ça se passe. Quand le serveur nous dépose les boissons, je ne perds aucune seconde pour boire un premier verre. Ô joie. Mon gosier aime toujours autant ça. Vite je relève les yeux sur Kai, puis l’assaille d’une question assez pertinente. “Tu sais que tu peux tout me dire. Entre nous, t’en pinces pour toutes les Collins, non ? Si tu pouvais toutes te les taper, ça te rendrait fier ? ” C'est cadeau, c'est gratuit. Et surtout ce n'est que le début.
- Kai NortonReserve Unit
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Âge du personnage : 27 (08.01)
Nationalité(s) : Américain
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : Farceur - Sportif - Romantique - Attachant - Bagarreur
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Assistant management general manager Lakers
Études (passées ou en cours) : Diplômé Management + Sport Basket
Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : une pianiste
Comment ça un bar ? Et innocemment il se retourne, constatant bel et bien la présence d’un bar tout en s’y laissant entraîner. Il soupire. On a moins de cran que ce qu’on veut laisser penser Collins on dirait. Les yeux levés au ciel il est comme déçu. Pourtant il la suit. La laisse commander une rangée de shooters, que bien sûr, il paie avec sa carte magique. Ce serait bien trop demandé à madame de payer ses consommations. Tout en commandant une rangée de verres en avance, un sentiment lui soufflant qu’ils vont en avoir besoin. Un signe du serveur qu’il suivit jusqu’à la table qui l’attendait. Un premier shoot qu’elle semble avaler d’une traite, comme un verre d’eau, la Collins. Okay. Elle a besoin de courage. Assénant son venin, Alice ne sembla pas être la femme la plus à l’aise à cet instant précis. Presque comme une pitié, le regard de Kai se fit compatissant avant de reprendre ses esprits et se faire attaquer gratuitement. Ah on se la joue comme ça. « Ça doit être ça ouais. » Qu’il répond mollement. Alors il assène, rentrant dans le jeu. « J’ai un tableau de chasse à remplir et ça fait longtemps que je te convoite » Cette fois ses yeux et son regard se remplissent d’une malice et d’une envie forte de défi. Poussant un verre en direction de la brune, il la pousse à boire. La regardant enfiler le liquide avec facilité. Haussant les épaules, après tout, pourquoi pas. Il décida d’ingurgiter un shoot, juste un, histoire de dire. Alors que le serveur arriva avec la seconde rangée. « J’ai pris les devants. » Un air ravi, les verres se disposent naturellement devant la femme, ou, la future femme devrions-nous dire. Kai l’observe de cet œil brillant. Se demandant combien de temps cela va durer. Ce manège. Ce jeu. Allait-elle la faire tourner en bourrique pendant des heures pour finalement abandonner ? Il avait une victoire à obtenir. Et ce serait mal le connaître de penser qu’il allait se laisser faire. Non de non.
« Sérieux Alice, tu vas boire combien de verres ? » Sa question banale se jette dans une aventure folle. Presque exaspéré de la regarder faire. Il en profita pour se délecter de la vue. Appréciant le spectacle. Se demandant un instant à quel endroit il avait merdé pour être passé du côté de l’amitié ou friendzoné, comme ils disent les jeunes d’aujourd’hui. « Tu sais qu’on formerait un beau couple toi et moi ? » Qu’il lâche. Comme ça, dans le vent. Frappé par cette vision de leur possible vie à deux. Avant de réaliser ce qu’il venait de dire. « Quoi que, oublie ce que je viens de dire. » Un moment de gêne, il attrape un nouveau shoot pour le vider d’une traite. Quelle connerie. « Allez arrête de boire et finissons-en, que je te passe la bague au doigt et que tu puisses avouer que je suis le grand vainqueur. » Un regard fixé, appuyé, il ne lâche pas la Collins. Ce sourire de connard, de couillon. Ce sourire propre à son visage. Qu’il ne lâchera plus avant d’avoir signé un bout de papier stipulant leur union. A jamais.
« Sérieux Alice, tu vas boire combien de verres ? » Sa question banale se jette dans une aventure folle. Presque exaspéré de la regarder faire. Il en profita pour se délecter de la vue. Appréciant le spectacle. Se demandant un instant à quel endroit il avait merdé pour être passé du côté de l’amitié ou friendzoné, comme ils disent les jeunes d’aujourd’hui. « Tu sais qu’on formerait un beau couple toi et moi ? » Qu’il lâche. Comme ça, dans le vent. Frappé par cette vision de leur possible vie à deux. Avant de réaliser ce qu’il venait de dire. « Quoi que, oublie ce que je viens de dire. » Un moment de gêne, il attrape un nouveau shoot pour le vider d’une traite. Quelle connerie. « Allez arrête de boire et finissons-en, que je te passe la bague au doigt et que tu puisses avouer que je suis le grand vainqueur. » Un regard fixé, appuyé, il ne lâche pas la Collins. Ce sourire de connard, de couillon. Ce sourire propre à son visage. Qu’il ne lâchera plus avant d’avoir signé un bout de papier stipulant leur union. A jamais.
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
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Les verres se vident avec une vitesse déconcertante, quoique non surprenante pour Alice et Kai. Ces deux-là ont bon nombre de points communs et la bonne descente en fait partie. Cela n’est plus à prouver depuis toutes ces folles années de collaboration, notamment à la tête de leur fraternité respective. La danseuse connaît le basketteur mieux que la majorité des filles qui trainent autour de lui et c’est mentir de dire qu’elle ne s’en vante pas. D’ailleurs, c’est un regard à la fois confiant et amusé qu’elle lui adresse lorsqu’il l’informe que cela fait longtemps qu’il la convoite. Pour sûr, elle y croit, au fond. Il a bien dû espérer la mettre dans son lit plus d’une fois. “C’est marrant, j’aurais pu répondre exactement la même chose.” Répond-elle alors à son ami, avec une provocation qui saura lui plaire. Car Alice n’est pas non plus du genre à se taire. Et que cela soit vrai ou pas, qu’elle ait un jour espéré l’avoir dans ses draps ou non, il est certain que Kai représente pour elle une proie idéale.
“ T’es sérieux ? Tu me demandes pourquoi je bois autant ?” Elle se met à rire avant d’avaler une nouvelle gorgée. Décidément, il n’est pas toujours une lumière ce Norton. “Je boirai autant de verres qu’il le faudra pour oublier que je vais me marier.” Mais il semblerait que le grand brun soit déjà bien atteint par son taux d’alcoolémie. La question qui sort de sa bouche au sujet de leur soit-disant “couple” le prouve gravement. Alice repose son verre et le regarde en fronçant les sourcils, puis il se reprend et change de sujet sans laisser le temps à la brunette de revenir sur le sujet. Elle se dit intérieurement que c’est un crétin, mais un crétin qu’elle aime beaucoup. Assez tout du moins pour trouver la force d’envisager le mariage. “Si je te dis oui, Norton, je serai autant gagnante que toi. Ne l’oublie pas.” Elle le défie du regard, sachant très bien, même avec tout l’alcool ingurgité, que Kai sera dans la merde si elle devient sa femme. Qui pourrait vouloir d’elle en tant qu’épouse dans son foyer, après tout ? C’est une question sensée qui mérite d’être posée ! “Bon, retrouve-moi dans dix minutes dans la chapelle. J’ai un dernier truc à faire.” Pleine de malice, elle se faufile entre les tables et s’échappe du bar, en direction d’une boutique qu’elle a remarquée dès leur arrivée.
Exactement onze minutes plus tard, c’est une Alice métamorphosée qui sort de boutique. Toute de blanc vêtue, les joues et les lèvres rosies par un maquillage que la vendeuse lui a fait en deux temps trois mouvements, elle traverse la rue en courant à moitié et rejoint Kai à l’intérieur de la maison à Elvis. Elle vient de dépenser une centaine de dollars dans l’achat de cette robe au style pour le moins kitsch mais elle s’en fiche littéralement, dépossédée de toute sa bonne conscience. Lorsqu’elle voit Kai au bout de l’allée, Alice pouffe de rire spontanément. Ses pas la rapprochent de lui, de ce bel homme au noeud papillon rose probablement trouvé dans une malle à déguisements. Elle rit, légère, complètement insouciante. Elvis les salue, sort sa guitare, se met à chanter et cela dure une minute, peut-être deux. Alice ne sait plus où poser ses yeux mais peu importe l’endroit, elle ne cesse de sourire, bêtement. Ce moment est surréaliste et elle le sait, au plus profond d’elle.
[...] Alice, prenez-vous Kai pour époux ? Promettez-vous de l’aimer, de le chérir en reniant tout autre homme, de le garder pour vous jusqu’à la fin de vos jours ? [...]
Elle se pince les lèvres, se retient de rire, vulgaire échec. Tournant légèrement le visage, elle trouve néanmoins le regard de Kai et s’y plonge dans ce moment de pure folie. Sa dernière pensée avant de commettre l’improbable est pour la bague qui l’attend. Eh bien oui. Je la veux.” Enfin... Oups, je le veux. Pardon.”
Elle hausse les épaules, riant à moitié de sa bourde. Mais Elvis, il n'est plus à ça près. Il a dû en voir des idiots, et en briser des vies, avec ces foutus mariages.
[...] Kai, prenez-vous Alice pour épouse ? Promettez-vous de l’aimer, de la chérir en reniant toute autre femme, de la garder pour vous jusqu’à la fin de vos jours ? [...]
C’est le moment où elle lui fait son plus beau sourire, son plus beau regard. C’est aussi le moment où un éclair de lucidité la frappe. Qui aurait pu prédire qu’elle se retrouverait à cette place un jour ? Alcoolisée de la tête au pied, dans une robe préconisée par la vendeuse aux plus mauvais goûts de Las Vegas ? Une grande inspiration, Alice. Ça aurait pu être pire. Bien pire.
“ T’es sérieux ? Tu me demandes pourquoi je bois autant ?” Elle se met à rire avant d’avaler une nouvelle gorgée. Décidément, il n’est pas toujours une lumière ce Norton. “Je boirai autant de verres qu’il le faudra pour oublier que je vais me marier.” Mais il semblerait que le grand brun soit déjà bien atteint par son taux d’alcoolémie. La question qui sort de sa bouche au sujet de leur soit-disant “couple” le prouve gravement. Alice repose son verre et le regarde en fronçant les sourcils, puis il se reprend et change de sujet sans laisser le temps à la brunette de revenir sur le sujet. Elle se dit intérieurement que c’est un crétin, mais un crétin qu’elle aime beaucoup. Assez tout du moins pour trouver la force d’envisager le mariage. “Si je te dis oui, Norton, je serai autant gagnante que toi. Ne l’oublie pas.” Elle le défie du regard, sachant très bien, même avec tout l’alcool ingurgité, que Kai sera dans la merde si elle devient sa femme. Qui pourrait vouloir d’elle en tant qu’épouse dans son foyer, après tout ? C’est une question sensée qui mérite d’être posée ! “Bon, retrouve-moi dans dix minutes dans la chapelle. J’ai un dernier truc à faire.” Pleine de malice, elle se faufile entre les tables et s’échappe du bar, en direction d’une boutique qu’elle a remarquée dès leur arrivée.
Exactement onze minutes plus tard, c’est une Alice métamorphosée qui sort de boutique. Toute de blanc vêtue, les joues et les lèvres rosies par un maquillage que la vendeuse lui a fait en deux temps trois mouvements, elle traverse la rue en courant à moitié et rejoint Kai à l’intérieur de la maison à Elvis. Elle vient de dépenser une centaine de dollars dans l’achat de cette robe au style pour le moins kitsch mais elle s’en fiche littéralement, dépossédée de toute sa bonne conscience. Lorsqu’elle voit Kai au bout de l’allée, Alice pouffe de rire spontanément. Ses pas la rapprochent de lui, de ce bel homme au noeud papillon rose probablement trouvé dans une malle à déguisements. Elle rit, légère, complètement insouciante. Elvis les salue, sort sa guitare, se met à chanter et cela dure une minute, peut-être deux. Alice ne sait plus où poser ses yeux mais peu importe l’endroit, elle ne cesse de sourire, bêtement. Ce moment est surréaliste et elle le sait, au plus profond d’elle.
[...] Alice, prenez-vous Kai pour époux ? Promettez-vous de l’aimer, de le chérir en reniant tout autre homme, de le garder pour vous jusqu’à la fin de vos jours ? [...]
Elle se pince les lèvres, se retient de rire, vulgaire échec. Tournant légèrement le visage, elle trouve néanmoins le regard de Kai et s’y plonge dans ce moment de pure folie. Sa dernière pensée avant de commettre l’improbable est pour la bague qui l’attend. Eh bien oui. Je la veux.” Enfin... Oups, je le veux. Pardon.”
Elle hausse les épaules, riant à moitié de sa bourde. Mais Elvis, il n'est plus à ça près. Il a dû en voir des idiots, et en briser des vies, avec ces foutus mariages.
[...] Kai, prenez-vous Alice pour épouse ? Promettez-vous de l’aimer, de la chérir en reniant toute autre femme, de la garder pour vous jusqu’à la fin de vos jours ? [...]
C’est le moment où elle lui fait son plus beau sourire, son plus beau regard. C’est aussi le moment où un éclair de lucidité la frappe. Qui aurait pu prédire qu’elle se retrouverait à cette place un jour ? Alcoolisée de la tête au pied, dans une robe préconisée par la vendeuse aux plus mauvais goûts de Las Vegas ? Une grande inspiration, Alice. Ça aurait pu être pire. Bien pire.
- Kai NortonReserve Unit
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Hobby : Sportif - Son fils - Ses amis - Sa vodka
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Quelle horrible erreur est-il en train de commettre ?
Grande problématique que voilà ! Quand on connait un minimum l’homme qu’est Kai, on devine rapidement que se marier à Vegas n’est clairement pas une habitude pour lui. Plutôt du genre à se plier en quatre pour sa dulcinée, oui ses amis proches l’appellent « le canard » … L’amour … Est aujourd’hui parti en vacances à en croire Elvis Presley, le torse bombé, attendant fièrement de célébrer une nouvelle union. Un an auparavant, c’est le même Norton qui perdait toute envie de vivre, pleurant la perte de sa propre sœur. Des mois de solitude, de déprime loin de Los Angeles, loin de tout. Un changement qu’il n’aurait lui-même pas cru possible. En un an il avait repris goût à la vie. Il avait appris à vivre sans son repère féminin. Il avait récupéré son sourire et même sa connerie … Car oui, c’est une belle connerie. La faute à qui ? Un égo surdimensionné ? Un adulte qui ne cesse de jouer, avec sa vie et ses sentiments. Une pensée pour sa sœur, une autre pour sa mère qu’il n’a jamais connu. Que diraient-elles en le voyant devant un autel, prêt à se marier pour une histoire de bague ? Oh il imaginait très bien Haleah le fusiller du regard avant de lui crier dessus sans ménagements. L’insulter de tous les noms, particulièrement d’imbécile, tout en lui lançant probablement tout ce qu’elle pourrait trouver sous la main … Il avait imaginé un mariage, des années auparavant, où elle était à ses côtés, fière de lui … Mais cela n’arrivera jamais. Alors à quoi bon attendre ? A quoi bon se priver d’un amusement, aussi important soit-il ? Lui qui pensait avoir été guéri, ce n’était pas le gâchis futur de sa vie qu’il imaginait, mais la perte de son passé.
La main qui triture son nœud papillon rose, offert généreusement par le maître des lieux, il se senti davantage ridicule qu’élégant avec ce truc. Pour la dixième fois, il le desserre. Le resserre. Le desserre… Il n’en peut plus de ce bout de tissu. D’ailleurs, c’est quoi cette odeur ? Un regard suspect en direction de l’homme à la coiffure douteuse, il ne fait pas attention à lui. Jouant avec les cordes de sa guitare, prêt à dégainer un pas de danse à la première occasion. Et qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire de si important la Collins ? Sûrement à boire une dernière vodka pour se donner du courage. Ah celle-là ! Il ne pouvait pas rêver mieux comme camarade de jeu. Pour une stupidité pareille, elle était la femme parfaite, aucun doute là-dessus. Faits pour s’entendre, ils formaient le duo parfait … Dans quelques instants, ils formeront le couple parfait. A en faire jalouser plus d’un. D’ailleurs, est-ce qu’en tant qu’homme marié, Kai pourrait avoir davantage de succès auprès des femmes ? Une possibilité qui n’est pas à omettre, qu’on soit bien d’accord, ce mariage n’est pas un mariage d’amour avec un gentil petit couple qui se jure fidélité et patati et patata. Les termes n’ont pas été discutés, mais il était clair, dans l’esprit de Kai, qu’il ne faisait cela que pour la gloire, sûrement pas pour se priver de quelques plans cul désirés. Le vœu de chasteté, on repassera.
Le retour en arrière est impossible.
Il en est certain. A l’instant même où il la voit entrer dans cette chapelle. Au bout du couloir. La blancheur de la robe détonnant avec la noirceur de ses cheveux. Il ne retient pas ce soupir d’admiration qui s’extirpe. Un fait que personne ne pourra contredire, cette femme est loin d’être moche. Et cette robe, même si elle risque de finir à la poubelle rapidement, ne fait qu’embellir le prestige de la situation. La mâchoire du basketteur se décroche. Ses yeux pétillent en admirant le spectacle. Il prend un malin plaisir à penser qu’elle sera à lui. A l’instant où elle dira oui.
Les mains jointes, le sourire aux lèvres en se retenant d’éclater de rire, il se rend compte de la bêtise de la situation. Il reste silencieux, fermant les yeux quelques fois pour ne plus apercevoir cet air loufoque qui habite le visage de sa future femme. Pourtant, il l’entend. Pouffer. Glousser. La situation cocasse rend les prises de décisions nerveuses, hâtives. * Faites qu’on en finisse, et vite … * C’est bien ce qu’il désirait. Après s’être battus une journée entière, il avait besoin de mettre un terme à tout ça. Que la victoire lui revienne, un point c’est tout. Monsieur Presley dicte ses paroles, commence par la femme, qui accepte avant de venir à lui. Quelques mots, un regard insistant. Kai bloque. C’est l’instant même où la réalité le frappe. Il ne sait plus, serait-il en train de devenir raisonnable tout à coup ? Lui ? Il met une seconde, puis une deuxième, avant de jeter son regard dans le bleu profond des iris voisins. Oh et puis merde ! Si Alice pouvait accepter une telle chose en un instant, sans se préoccuper du reste, pourquoi il n’y arriverait pas après tout ? Une grande inspiration. « Oui. » Simple. Efficace. Il n’en dira pas plus. Ces trois lettres puissantes, comme une hache à double tranchant. Qui pourrait embellir sa vie comme la détruire. C’est fait. Il venait de conclure un acte avec le diable … Ou la diablesse. La seule pensée qui le frappa n’est pas pour les modalités administratives, l’explication aux amis, aux familles, mais pour tout autre chose. Il tendit une main accueillante pour attraper celle de son épouse … Oh … Il faut vraiment l’appeler ainsi dorénavant ? Un sourire. La bague tant désirée vient prendre place. Brillant de mille feux, pour le prix, elle le peut ! Mettant fin à un chapitre et une longue bataille. « Puis-je embrasser la mariée ? » Comme une autorisation de la part d’Elvis, le son de la guitare résonna ans la chapelle et Kai embrassa les lèvres d’Alice. Un court instant. Symboliquement. « Félicitations Madame Norton »
Grande problématique que voilà ! Quand on connait un minimum l’homme qu’est Kai, on devine rapidement que se marier à Vegas n’est clairement pas une habitude pour lui. Plutôt du genre à se plier en quatre pour sa dulcinée, oui ses amis proches l’appellent « le canard » … L’amour … Est aujourd’hui parti en vacances à en croire Elvis Presley, le torse bombé, attendant fièrement de célébrer une nouvelle union. Un an auparavant, c’est le même Norton qui perdait toute envie de vivre, pleurant la perte de sa propre sœur. Des mois de solitude, de déprime loin de Los Angeles, loin de tout. Un changement qu’il n’aurait lui-même pas cru possible. En un an il avait repris goût à la vie. Il avait appris à vivre sans son repère féminin. Il avait récupéré son sourire et même sa connerie … Car oui, c’est une belle connerie. La faute à qui ? Un égo surdimensionné ? Un adulte qui ne cesse de jouer, avec sa vie et ses sentiments. Une pensée pour sa sœur, une autre pour sa mère qu’il n’a jamais connu. Que diraient-elles en le voyant devant un autel, prêt à se marier pour une histoire de bague ? Oh il imaginait très bien Haleah le fusiller du regard avant de lui crier dessus sans ménagements. L’insulter de tous les noms, particulièrement d’imbécile, tout en lui lançant probablement tout ce qu’elle pourrait trouver sous la main … Il avait imaginé un mariage, des années auparavant, où elle était à ses côtés, fière de lui … Mais cela n’arrivera jamais. Alors à quoi bon attendre ? A quoi bon se priver d’un amusement, aussi important soit-il ? Lui qui pensait avoir été guéri, ce n’était pas le gâchis futur de sa vie qu’il imaginait, mais la perte de son passé.
La main qui triture son nœud papillon rose, offert généreusement par le maître des lieux, il se senti davantage ridicule qu’élégant avec ce truc. Pour la dixième fois, il le desserre. Le resserre. Le desserre… Il n’en peut plus de ce bout de tissu. D’ailleurs, c’est quoi cette odeur ? Un regard suspect en direction de l’homme à la coiffure douteuse, il ne fait pas attention à lui. Jouant avec les cordes de sa guitare, prêt à dégainer un pas de danse à la première occasion. Et qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire de si important la Collins ? Sûrement à boire une dernière vodka pour se donner du courage. Ah celle-là ! Il ne pouvait pas rêver mieux comme camarade de jeu. Pour une stupidité pareille, elle était la femme parfaite, aucun doute là-dessus. Faits pour s’entendre, ils formaient le duo parfait … Dans quelques instants, ils formeront le couple parfait. A en faire jalouser plus d’un. D’ailleurs, est-ce qu’en tant qu’homme marié, Kai pourrait avoir davantage de succès auprès des femmes ? Une possibilité qui n’est pas à omettre, qu’on soit bien d’accord, ce mariage n’est pas un mariage d’amour avec un gentil petit couple qui se jure fidélité et patati et patata. Les termes n’ont pas été discutés, mais il était clair, dans l’esprit de Kai, qu’il ne faisait cela que pour la gloire, sûrement pas pour se priver de quelques plans cul désirés. Le vœu de chasteté, on repassera.
Le retour en arrière est impossible.
Il en est certain. A l’instant même où il la voit entrer dans cette chapelle. Au bout du couloir. La blancheur de la robe détonnant avec la noirceur de ses cheveux. Il ne retient pas ce soupir d’admiration qui s’extirpe. Un fait que personne ne pourra contredire, cette femme est loin d’être moche. Et cette robe, même si elle risque de finir à la poubelle rapidement, ne fait qu’embellir le prestige de la situation. La mâchoire du basketteur se décroche. Ses yeux pétillent en admirant le spectacle. Il prend un malin plaisir à penser qu’elle sera à lui. A l’instant où elle dira oui.
Les mains jointes, le sourire aux lèvres en se retenant d’éclater de rire, il se rend compte de la bêtise de la situation. Il reste silencieux, fermant les yeux quelques fois pour ne plus apercevoir cet air loufoque qui habite le visage de sa future femme. Pourtant, il l’entend. Pouffer. Glousser. La situation cocasse rend les prises de décisions nerveuses, hâtives. * Faites qu’on en finisse, et vite … * C’est bien ce qu’il désirait. Après s’être battus une journée entière, il avait besoin de mettre un terme à tout ça. Que la victoire lui revienne, un point c’est tout. Monsieur Presley dicte ses paroles, commence par la femme, qui accepte avant de venir à lui. Quelques mots, un regard insistant. Kai bloque. C’est l’instant même où la réalité le frappe. Il ne sait plus, serait-il en train de devenir raisonnable tout à coup ? Lui ? Il met une seconde, puis une deuxième, avant de jeter son regard dans le bleu profond des iris voisins. Oh et puis merde ! Si Alice pouvait accepter une telle chose en un instant, sans se préoccuper du reste, pourquoi il n’y arriverait pas après tout ? Une grande inspiration. « Oui. » Simple. Efficace. Il n’en dira pas plus. Ces trois lettres puissantes, comme une hache à double tranchant. Qui pourrait embellir sa vie comme la détruire. C’est fait. Il venait de conclure un acte avec le diable … Ou la diablesse. La seule pensée qui le frappa n’est pas pour les modalités administratives, l’explication aux amis, aux familles, mais pour tout autre chose. Il tendit une main accueillante pour attraper celle de son épouse … Oh … Il faut vraiment l’appeler ainsi dorénavant ? Un sourire. La bague tant désirée vient prendre place. Brillant de mille feux, pour le prix, elle le peut ! Mettant fin à un chapitre et une longue bataille. « Puis-je embrasser la mariée ? » Comme une autorisation de la part d’Elvis, le son de la guitare résonna ans la chapelle et Kai embrassa les lèvres d’Alice. Un court instant. Symboliquement. « Félicitations Madame Norton »
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