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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Helena Collins
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
Si je le pouvais, je voudrais tout comprendre, tout apprendre. J'aimerai avoir l'intégralité du savoir. Mais si j'avais à choisir, puisque je connais déjà l'informatique plutôt bien, je dirais l'humain. J'aimerai comprendre l'humain. Je le trouve tellement complexe, tellement stupide aussi. En créant une société qui nous étouffe, nous empêche de vivre comme il se doit, qu'est ce que serait l'humain sans toute ses règles ? Je me le demande et si j'avais les réponses, je crois que j'arrêtais de me battre.
J'aimerai pouvoir revoir Jessica, lui parler de tout ce qui m'est arrivé depuis qu'elle n'est plus là. Ensuite, j'aimerai rendre le monde d'internet plus juste et les profondeurs du celui-ci moins horribles, moins sanglants, moins glauques. J'aimerai que tout le monde se souvienne de moi, pas en tant que Helena, la petite chose si facile à trahir mais en tant que Demination, la plus grande hackeuse jamais connu. Et je crois que mon dernier rêve serait de retrouver ma sœur, la vraie Natacha parce que je dois l'avouer, elle me manque un peu plus chaque jour. Comment je me sens au centre de tout les regards ? Tout dépend sous quels noms je suis. En tant que Helena, je n'apprécie rien de cela, je déteste être au centre de l'attention. Non pas parce que le regard des autres m'importent mais tout simplement parce que je ne mérite pas de l'être. Cependant, plus je suis au centre des discussions en tant que Demination et mieux je me portes, je vous l'accordes.
Le bonheur... Je trouve que c'est tellement personnelle comme concept. Je serais heureuse si on me donne un pc,un peu d'amour et mes amis. Mais le bonheur, c'est un peu instantané aussi, c'est pour ça qu'il nous paraît si doux et agréable. C'est parce qu'à chaque fois qu'on ressent cette sensation de béatitude, cela reste un moment unique. Alors je crois que la recette du bonheur c'est de savoir que le bonheur existe que si on le souhaite. Il suffit de regarder un peu autour de ça pour le remarquer. Admirer son petit ami dormir dans son lit, faire du sport, rire aux éclats devant un film, pleurer avec son amie qui souffre trop pour ce qu'elle mérite, regarder un film d'horreur avec son meilleur ami en tremblant autant que lui... Le bonheur est une question de partage et de volonté. Si on veut être heureux alors on le saura.
ta plus grande réussite à ce jour ?
Gigantesques, tout bonnement gigantesques. Mais mes ambitions ne sont pas impossibles et je le sais mieux que personne. Personne ne croit plus que moi en la justice, ma justice. Les lois de sociétés ne rendent pas les actes légitimes mais ça ne veut pas dire que ses actes sont immoraux. Je crois en mes combats, en chacun d'eux et je sais avant toute chose que si on le veut, on le peut. Parfois, on a juste besoin d'un peu de temps. Je deviendrais la plus grande hackeuse, je rendrais justice à ceux qui le méritent, je retrouverais le meurtrier de ma meilleure amie. Je me bâts chaque jour pour faire prospérer cette crainte : Demination. Personne ne peut se cacher de lui, aucune société ne peut y résister, aucun pare-feu. Alors ma plus grande réussite, c'est Demination, la peur qu'il incarne, la justice qu'il mène en gardant son identité secrète, qui en serait capable, mise à part moi ?
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
La justice et ma sœur. La justice parce que je trouve que la légalité ne sonne pas forcément avec la moralité. C'est pour cette raison que je suis devenue hackeuse et que j'aime ce statut. Je ne pourrais dire combien de comptes en Suisse j'ai vidé pour le redonner à Marc, 50 ans, qui travaille depuis 35 ans pour nourrir sa famille et qui malgré cela peine à boucler la fin de son mois. Les lois ne font pas tout. Pour défendre mon point de vue, la justice dans sa réelle signification, alors je serais prête à tout, absolument à tout et j'ai déjà commencé à le prouver. Ensuite, pour ma sœur, je ne crois pas avoir grand chose à dire là-dessus. C'est ma sœur, ma famille, mon sang. Parfois, j'oublie que c'est elle l'aînée, elle est probablement moins responsable, moins douce, moins gentille qu'elle n'a été ou qu'elle devrait être mais peu importe. C'est ma sœur et je ne l'abandonnerai jamais et ça me paraît évident que je serais prête à tout pour elle.
qu’as-tu ressenti ?
Oui. Plus d'une fois. Parce qu'il paraît que rendre justice comme elle aurait toujours du être n'est pas légal. Personne ne donnera justice à un milliardaire qui détient 40% des entreprises d'un pays. Ni même à la mafia qui fait trembler la population et corrompt ses dirigeants et c'est ce qui me dégoûte au plus haut point. Alors oui, je fais des choses illégales et c'est pas toujours très beaux à voir. Alors on peut dire que je suis une criminelle puisque je prend des choses illégalement, informations, photos, vidéos, sites, argents, etc. Ca ne veut pas dire que je produis un crime. Tout est question de point de vue et de mon point de vue ce que je fais est sans doute 4 fois plus morale que ces lois ridicules.
J'ai appris avec le temps que le véritable problème ce n'est pas les actions mais la pensée des gens. Si on change les mentalités alors on changera le monde. Mais si je devais commencer quelque part alors j'empêcherai le marché noir, tout le dark-internet sera anéantis. J'ai vu les horreurs que cela offrait et je l'assure, ça n'a rien de ce que l'humanité pourrait représenter. Ca baissera sans aucun doute les meurtres, la violence, la criminalité dans sa véritable gravité. Et ensuite, je rééquilibrais le monde dans sa richesse et de son union.
Je suis malade depuis ma naissance. J'ai une malformation au coeur qui a tendance à ralentir mon rythme cardiaque. Mes crises sont beaucoup moins présentes mais elles arrivent parfois, sans prévenir. Je suis obligée de faire mes propres injections pour relancer mon petit coeur. Je crois que ça explique un peu le fait que je sois autant attachée à ma liberté. J'ai pris du temps à l'avoir mais maintenant que je suis sortie de cet insupportable case familiale, je n'ai plus envie de coller à l'image que les autres attendent de moi... Courir sur les toits, hacker, c'est ma manière à moi d'être libre et je ne supporterai pas que l'on m'enlève ça, ça serait comme arracher une partie de moi-même, j'ai déjà perdu ma meilleure amie... Il est temps que je vive à mon tour.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [ ] It's all my fault [x] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Ash'ou Ashi Âge : 19 ans Anniversaire : 14 Juillet. Localisation : Bretagne Présence : 5/7. Personnage ... [x] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : J'étais sur l'ancienne version Et je le trouve : qu'il est magnifique comme ça. Ma plus grande peur : Les abeilles/frelons/bourdons/guêpes Un dernier mot ? Gloire aux Collins !
IMAGES FEU ARDENT
- InvitéInvité
FAITS DIVERS
I'm just a kid trying to become a woman.
Il était une fois...
Dans mon histoire, aussi loin que je me souvenais, je n'étais pas grand chose, ni même quelqu'un à vrai dire. Je n'étais toujours que l'ombre de Natacha. Aaaaah la chère Natacha. Ma sœur représentait toujours l'excellence, le parfait, tout ce que mes parents voulaient et que le reste du monde aussi. Je ne grandissais que par l'ombre de ma sœur, que par sa présence. De plus, qui voudrait d'une malade ?
Depuis ma naissance, j'eus un trouble cardiaque, une malformation en quelque sorte. Ce qui créait une baisse de mon rythme cardiaque, une sorte de sous-tension et pour éviter ma mort, nous étions obligés de m'injecter de l'atropine.
Aux yeux des autres, je n'avais rien d'intéressant, rien d'exceptionnel, rien d'incroyable. Puis, Jessica arriva dans ma vie.Comme une tempête, elle bousculait tout ce que j'étais, m'obligeant à montrer la personne que j'étais réellement. Elle me poussait toujours à être la personne que j'étais, la belle et douce Helena et non la sœur de Natacha.
Mon enfance était effacée, fatigante, inexistante. Je n'étais que présente, que moi-même lorsque Jessica se trouvait avec moi. Lorsque je me situais loin d'eux, loin des Collins, loin de ce monde que je commençais douloureusement à haïr.
Je ne possédais pas les chances de ma grande sœur ni les lumières qui se dirigeaient vers elle. Mon monde s'arrêtait à Jessica, mon amour pour les chiffres, la logique, l'informatique et moi. Le reste n'était que trop vague, trop étranger, trop troublant. Le début de mon adolescence sonna ma différence.
Qui disait Adolescence, disait hormone, crise d'adolescence, amour, première fois et blabla. Et bien vous saviez quoi ? Tout cela ou presque, je ne le connaissais pas. Je n'eus pas de véritable crise d'adolescence. Je restais effacée, dans mon monde que je partageais volontiers avec Jess.
Je compris ce jour-là à quel point le monde tournait autour de Natacha lorsqu'on m'utilisait pour l'atteindre, pour espérer être proche d'elle en étant proche de moi.Ce qui déclencha une hécatombe d'hommes qui portait leur intérêt sur moi juste pour espérer toucher du bout des doigts ma chère sœur.
Je ne disais jamais rien. Lorsque je le remarquais ou que Jessica le faisait à ma place, il disparaissait de ma vie. Je passais à autre chose et j'encaissais comme je le pouvais les douleurs de ce manque. Finalement, je grandissais aux côtés de Jessica, elle me poussait vers les autres, à m'ouvrir aux autres. Je peinais déjà à cet âge-là. Cela me semblait être un effort surhumain que d'aller vers les autres.
Plus j'avançais et plus je n'appréciais pas les « gens », je manquais de sociabilité et j'étais probablement bien trop timide, mais je n'aimais pas l'image qu'ils donnaient de l'humanité. L'humain n'était pas cela, n'était pas quelque chose de honteux et de scandaleusement moches. Rapidement, je ressentais un profond besoin de combattre ses injustices.
J'en voyais tous les jours à l'école, tout les jours dehors. Ça me rendait dingue que ses personnes qui prétendaient porteur de justice n'était que porteur d'autorité et d'argent.
Les lois n'étaient favorables que pour les mieux placés et certains avaient même l'autorisation de déroger à ses « lois » qu'ils nous vendaient comme importante pour « la cohésion des individus ». Je commençais à défendre discrètement ce qui méritait d'être défendue.
Jessica me laissait faire, elle adorait ce que côté là de moi. Elle disait que je voyais le monde d'une autre manière, que je n'avais pas les freins de la société comme elle les présentait. Je commençais à me plonger dans le monde de l'informatique, en même temps que pour mon amour du sport.
L'informatique était au départ un moyen pour moi d'acquérir un peu plus de connaissances, d'apprendre plus, de déposer mon amour pour les mathématiques et pour les sciences à travers un écran. Au début, c'était un simple outil, un moyen d'exprimer ce que je n'arrivais pas à faire. Je dévorais un nombre impressionnant de bouquins d'informatique. C'était tout ce que je possédais avec le sport.
Jusqu'au jour, où du haut de mes 15 ans, mon cœur n'en fit qu'à sa tête. Atteinte rapidement par une syncope, c'était aux urgences que je me réveillais, on venait de me réanimer. Les médecins m'interdisaient alors de faire du sport, au risque de ma mort. C'était donc m'enlever l'unique chose qui me rendait libre.
Les médecins espéraient que mon état s'améliore avec l'âge, que mes crises seraient plus espacés et moins violentes. Je voulais y croire aussi, car vivre sans cette liberté de choisir, sans cette possibilité de courir, de monter, de sentir mon corps a ces extrêmes, je ne pouvais l'imaginer. Jess disait souvent que j'étais bloquée dans un rôle, dans une histoire que tu étais bien loin d'être la mienne, loin d'être ce que j'étais réellement.
J'avais toujours eu cette impression d'être enfermée, prisonnière d'une image que je détestais particulièrement. Les Collins commençaient à se faire un nom et moi, j'étais la plus discrète d'entre elles. Jessica m'amenait à m'ouvrir au monde et avec elle, je me sentais tellement en sécurité que je trouvais cela possible.
Tout du moins, jusqu'à ce soir-là. Je ne pourrais pas vous dire le pourquoi, ni le comment. Tout se passait vite. Je n'eus le temps de ne rien faire, de rien à dire ou presque. Le soir, nous étions sorties pour mes 19 ans, nous étions sortis, elle me disait que je méritais de me changer les idées, que mes réussites dans mes cours n'étaient pas très étonnantes, mais une bonne raison de faire la fête. Rien que par amour, je la suivais. Jessica n'était pas simplement ma meilleure amie, c'était un peu comme ma sœur.
Non celle que disparaissait lentement chez Natacha, chez cette femme qui a perdu son petit copain dans un accident dont tout le monde l'accuse. Non, Jess' avait toujours eu la force de me relever, de m'aider. Depuis le départ de Natacha, Jessica me permettait de tenir le coup, mais malgré cela, je me renfermais sur moi-même un peu plus. Je prenais à mon tour la pression de nos parents sur le dos. Je devais honorer notre Nom de famille, je devais le rendre grand, incroyable. Ils voulaient que je sois excellente et je haïssais subir cela.
Je ne supportais pas la pression familiale autant que la pression sociale. Cependant, pour leur fait plaisir, je rentrais dans une université en filière informatique et il fallait dire que tout ce que j'apprenais, je le connaissais déjà. Je commençais à hacker à partir de 16 ans, je n'étais pas très douée au départ, je laissais des traces, des portes, des moyens de m'atteindre.
C'était probablement pour cette raison que même à 19 ans après plusieurs années de hacking, on m'avait retrouvé ou tout du moins, je supposais que c'était pour cette raison que ce soir-là, nous nous fîmes attaquer par un homme.
Il me parlait d'un gang, je ne me souvenais ni du nom, ni de quoi que ce soit d'autre. Tout ce que je voyais, tout ce que je ressentais, c'était la douleur. Ma maladie était incontrôlable, je n'étais libre de rien, même si cela était vrai, même si mes crises étaient bien moins fréquentes. Le moment fatidique arriva. La pression, la peur, l'inquiétude déclenchèrent ma bradycardie.
Je m'éteignais lentement, après des coups, des hurlements, je m'étouffais presque avec mon propre sang. Au loin, je voyais Jessica, elle était trouble. Je commençais à m'effondrer sur le sol. La dernière chose que j'entendais, c'étaient les hurlements de Jessica « NON ! LENA ! TA PIQÛRE, PIQUE TOI ! » Avec le peu de force, qui me restait, je me traînais quelques centimètres plus loin pour planter cette seringue dans mon bras et je venais de me sauver la vie. Cela ne suffisait pas pour réactiver mon cœur au bon moment, je perdais tout de même conscience.
Dans mon réveil, je retrouvais toute la sensibilité de mon corps. J'avais l'impression qu'on m'avait arrachée chacun de mes membres tellement la douleur semblait intense. Un poids se trouvait sur moi, une main ou un bras, je n'en savais trop rien. J'ouvrais les gens, difficilement. Il faisait nuit encore. Qu'est-ce qui s'était passé déjà ? Jessica... Où était-elle ?
Je me tournais à la recherche de quelque chose pouvant m'être utile. Je grognais sous la douleur de mon épaule et de mes côtes. C'était Jessica que je sentais près de moi. J'attrapais enfin mon portable et lorsque j'illuminais son visage, je ne voyais rien de vivant, qu'une enveloppe corporel inerte de pensées. Son regard était vitreux, inerte, éteint. Elle qui était si pétillante autrefois. « Jessica... Non, non... RESPIRE ! RESPIRE ! JESS ! »
J'avais beau faire un massage cardiaque, lui donner autant d'oxygène possible malgré la douleur, malgré les blessures, malgré le sang qui perlait le long de mon arcade sourcilière, de ma bouche, de mon nez, de chacun de mes membres. En même temps, j'essayais d'appeler les urgences, mon écran était éclatée et noyée dans le sang. Il s'éteignait quelques secondes après mon appel du samu.
Ils arrivèrent rapidement, mais sans doute pas assez. Je tenais Jess dans mes bras, m'appuyant faiblement contre le mur, je tenais à peine droite. Sentir son corps contre le mien ne m'aidait pas, ça m'anéantissait un peu. Son corps était encore un peu tiède, la mort commençait à la rendre glaciale.
Ils étaient là, me soulevant puisque j'étais à peine capable de bouger avec l'ampleur de mes blessures. Ils emballèrent ma meilleure dans un sac noir. Même eux ne pouvait rien y faire, une larme perlait le long de ma joue puis deux, puis trois, puis un flot silencieux. J'étouffais mes sanglots comme je le pouvais sous le regard désolé des urgentistes.
J'arrivais à l'hôpital avec une épaule luxé, des plaies multiples, 2 côtes cassées, un léger déplacement du bassin et un doigt fêlé. C'était douloureux, mais pas autant que sa perte, pas autant que son enterrement et la figure de force que je montrais aux autres ou même encore les paroles de ses parents et de sa jeune sœur.
Jessica avait 2 ans de plus que moi et je l'aimais comme personne d'autre. Suite à ce tragique événement et à force d'entendre leurs accusations ridicules, je décidais de faire la même chose que ma sœur, partir du cocon familial. Ils me donnèrent leurs maisons secondaires à L.A.
Bien trop grande pour moi, me rappelant un peu plus ma solitude. Je me replongeais dans des tonnes de livres pour acquérir une tonne de savoirs pour retrouver la personne qui nous avait fait ça, pour retrouver cet homme et détruire l'intégralité de son gang de mes deux, de sa mafia. Je n'attendais que cela.
Alors lentement, Demination prenait une ampleur, une grande ampleur. Je laissais de moins en moins de traces, j'étais déjà un génie de l'informatique depuis mon adolescence, mais là, je dépassais ce stade. Je commençais à devenir une hackeuse de renom ou tout du moins Demination l'était. Je devenais tellement forte et imposante que personne jusqu'à maintenant, ne découvrit mon identité.
J'agissais doucement, à ma manière pour créer un nouveau monde, le mien. Je me fichais des lois, de tout ce qui s'en suivait. Rapidement, Demination devenait une véritable nation, nombreux hackeurs commençaient à suivre ce mouvement de justice, et même si je la savais personnelle et subjective, j'en étais réellement fière.
Je sauvais les plus démunis, je stoppais plusieurs harcèlements, je trouvais plusieurs preuves, je vidais plusieurs codes, je rentrais dans plusieurs entreprises. Demination n'était pas quelqu'un d'autre, c'était une partie de moi, je la faisais vivre en pensant que je n'étais pas capable de la vivre dans la réalité. Le hacking me permettait de montrer que j'en étais capable aux autres, mais surtout à moi-même, que je n'étais pas cette personne innocente, douce, mais que j'étais une véritable battante, une guerrière.
Pour alléger ma conscience tourmentée par les souvenirs de Jessica, je reprenais le sport que cela m'était indiqué au nom m'importait peu. Je remontais en haut des toits et je reprenais avec joie et envie le parkour. Je commençais à fumer quelques joints aussi, ça me permettait de ne pas y penser, de vider ma tête souvent pleine de questions, d'idées, de connaissances. Ca permettait de soulager mes épaules juste le temps de quelques heures.
Ainsi, je retrouvais cette liberté, cette possibilité de faire mes propres choix. Personne n'avait une quelconque forme d'autorité sur mes choix, sur ma voie. Cela me manquait réellement et je devenais fière de ce que j'étais en train de devenir. L.A. me permit de grandir un peu plus, de rencontrer de personnes incroyables et d'autre beaucoup moins. J'en retenais quelques uns, peu mais assez pour me sentir différente, pour commencer à me sociabiliser.
Chose qui me semblait difficile depuis la mort de Jessica, depuis mes 19 ans, je me terrais dans ma chambre, avec mon pc et tout les soirs, je sortais par la fenêtre avec mes baskets et mon sweat. Ce n'était pas nouveau, mais le contact avec autrui ce n'était pas tellement mon fort. Finalement, ce ne fut que 4 ans après que je débutais une sorte de sociabilisation, moindre, mais présente et pour le moment, cela me semblait amplement suffisant.
Ainsi, il était évident que lorsque je devais choisir ma matière majeur, je prenais la sécurité informatique. Je commençais d'ailleurs à me faire un certain nom dans le métier, tout du moins au près de mon petit carnet d'adresse.
Les entreprises s'intéressaient à mon profil et je recevais quelques demandes pour m'occuper de leurs systèmes informatiques, pour le protèger. Je savais les franchir mais j'étais particulièrement douée pour les créer aussi. Douce ironie... Tout détruire pour mieux reconstruire, n'est-ce pas ?
I'm lost
Dans mon histoire, aussi loin que je me souvenais, je n'étais pas grand chose, ni même quelqu'un à vrai dire. Je n'étais toujours que l'ombre de Natacha. Aaaaah la chère Natacha. Ma sœur représentait toujours l'excellence, le parfait, tout ce que mes parents voulaient et que le reste du monde aussi. Je ne grandissais que par l'ombre de ma sœur, que par sa présence. De plus, qui voudrait d'une malade ?
Depuis ma naissance, j'eus un trouble cardiaque, une malformation en quelque sorte. Ce qui créait une baisse de mon rythme cardiaque, une sorte de sous-tension et pour éviter ma mort, nous étions obligés de m'injecter de l'atropine.
Aux yeux des autres, je n'avais rien d'intéressant, rien d'exceptionnel, rien d'incroyable. Puis, Jessica arriva dans ma vie.Comme une tempête, elle bousculait tout ce que j'étais, m'obligeant à montrer la personne que j'étais réellement. Elle me poussait toujours à être la personne que j'étais, la belle et douce Helena et non la sœur de Natacha.
Mon enfance était effacée, fatigante, inexistante. Je n'étais que présente, que moi-même lorsque Jessica se trouvait avec moi. Lorsque je me situais loin d'eux, loin des Collins, loin de ce monde que je commençais douloureusement à haïr.
Je ne possédais pas les chances de ma grande sœur ni les lumières qui se dirigeaient vers elle. Mon monde s'arrêtait à Jessica, mon amour pour les chiffres, la logique, l'informatique et moi. Le reste n'était que trop vague, trop étranger, trop troublant. Le début de mon adolescence sonna ma différence.
Qui disait Adolescence, disait hormone, crise d'adolescence, amour, première fois et blabla. Et bien vous saviez quoi ? Tout cela ou presque, je ne le connaissais pas. Je n'eus pas de véritable crise d'adolescence. Je restais effacée, dans mon monde que je partageais volontiers avec Jess.
Je compris ce jour-là à quel point le monde tournait autour de Natacha lorsqu'on m'utilisait pour l'atteindre, pour espérer être proche d'elle en étant proche de moi.Ce qui déclencha une hécatombe d'hommes qui portait leur intérêt sur moi juste pour espérer toucher du bout des doigts ma chère sœur.
Je ne disais jamais rien. Lorsque je le remarquais ou que Jessica le faisait à ma place, il disparaissait de ma vie. Je passais à autre chose et j'encaissais comme je le pouvais les douleurs de ce manque. Finalement, je grandissais aux côtés de Jessica, elle me poussait vers les autres, à m'ouvrir aux autres. Je peinais déjà à cet âge-là. Cela me semblait être un effort surhumain que d'aller vers les autres.
Plus j'avançais et plus je n'appréciais pas les « gens », je manquais de sociabilité et j'étais probablement bien trop timide, mais je n'aimais pas l'image qu'ils donnaient de l'humanité. L'humain n'était pas cela, n'était pas quelque chose de honteux et de scandaleusement moches. Rapidement, je ressentais un profond besoin de combattre ses injustices.
J'en voyais tous les jours à l'école, tout les jours dehors. Ça me rendait dingue que ses personnes qui prétendaient porteur de justice n'était que porteur d'autorité et d'argent.
Les lois n'étaient favorables que pour les mieux placés et certains avaient même l'autorisation de déroger à ses « lois » qu'ils nous vendaient comme importante pour « la cohésion des individus ». Je commençais à défendre discrètement ce qui méritait d'être défendue.
Jessica me laissait faire, elle adorait ce que côté là de moi. Elle disait que je voyais le monde d'une autre manière, que je n'avais pas les freins de la société comme elle les présentait. Je commençais à me plonger dans le monde de l'informatique, en même temps que pour mon amour du sport.
L'informatique était au départ un moyen pour moi d'acquérir un peu plus de connaissances, d'apprendre plus, de déposer mon amour pour les mathématiques et pour les sciences à travers un écran. Au début, c'était un simple outil, un moyen d'exprimer ce que je n'arrivais pas à faire. Je dévorais un nombre impressionnant de bouquins d'informatique. C'était tout ce que je possédais avec le sport.
Jusqu'au jour, où du haut de mes 15 ans, mon cœur n'en fit qu'à sa tête. Atteinte rapidement par une syncope, c'était aux urgences que je me réveillais, on venait de me réanimer. Les médecins m'interdisaient alors de faire du sport, au risque de ma mort. C'était donc m'enlever l'unique chose qui me rendait libre.
Les médecins espéraient que mon état s'améliore avec l'âge, que mes crises seraient plus espacés et moins violentes. Je voulais y croire aussi, car vivre sans cette liberté de choisir, sans cette possibilité de courir, de monter, de sentir mon corps a ces extrêmes, je ne pouvais l'imaginer. Jess disait souvent que j'étais bloquée dans un rôle, dans une histoire que tu étais bien loin d'être la mienne, loin d'être ce que j'étais réellement.
J'avais toujours eu cette impression d'être enfermée, prisonnière d'une image que je détestais particulièrement. Les Collins commençaient à se faire un nom et moi, j'étais la plus discrète d'entre elles. Jessica m'amenait à m'ouvrir au monde et avec elle, je me sentais tellement en sécurité que je trouvais cela possible.
Tout du moins, jusqu'à ce soir-là. Je ne pourrais pas vous dire le pourquoi, ni le comment. Tout se passait vite. Je n'eus le temps de ne rien faire, de rien à dire ou presque. Le soir, nous étions sorties pour mes 19 ans, nous étions sortis, elle me disait que je méritais de me changer les idées, que mes réussites dans mes cours n'étaient pas très étonnantes, mais une bonne raison de faire la fête. Rien que par amour, je la suivais. Jessica n'était pas simplement ma meilleure amie, c'était un peu comme ma sœur.
Non celle que disparaissait lentement chez Natacha, chez cette femme qui a perdu son petit copain dans un accident dont tout le monde l'accuse. Non, Jess' avait toujours eu la force de me relever, de m'aider. Depuis le départ de Natacha, Jessica me permettait de tenir le coup, mais malgré cela, je me renfermais sur moi-même un peu plus. Je prenais à mon tour la pression de nos parents sur le dos. Je devais honorer notre Nom de famille, je devais le rendre grand, incroyable. Ils voulaient que je sois excellente et je haïssais subir cela.
Je ne supportais pas la pression familiale autant que la pression sociale. Cependant, pour leur fait plaisir, je rentrais dans une université en filière informatique et il fallait dire que tout ce que j'apprenais, je le connaissais déjà. Je commençais à hacker à partir de 16 ans, je n'étais pas très douée au départ, je laissais des traces, des portes, des moyens de m'atteindre.
C'était probablement pour cette raison que même à 19 ans après plusieurs années de hacking, on m'avait retrouvé ou tout du moins, je supposais que c'était pour cette raison que ce soir-là, nous nous fîmes attaquer par un homme.
Il me parlait d'un gang, je ne me souvenais ni du nom, ni de quoi que ce soit d'autre. Tout ce que je voyais, tout ce que je ressentais, c'était la douleur. Ma maladie était incontrôlable, je n'étais libre de rien, même si cela était vrai, même si mes crises étaient bien moins fréquentes. Le moment fatidique arriva. La pression, la peur, l'inquiétude déclenchèrent ma bradycardie.
Je m'éteignais lentement, après des coups, des hurlements, je m'étouffais presque avec mon propre sang. Au loin, je voyais Jessica, elle était trouble. Je commençais à m'effondrer sur le sol. La dernière chose que j'entendais, c'étaient les hurlements de Jessica « NON ! LENA ! TA PIQÛRE, PIQUE TOI ! » Avec le peu de force, qui me restait, je me traînais quelques centimètres plus loin pour planter cette seringue dans mon bras et je venais de me sauver la vie. Cela ne suffisait pas pour réactiver mon cœur au bon moment, je perdais tout de même conscience.
Dans mon réveil, je retrouvais toute la sensibilité de mon corps. J'avais l'impression qu'on m'avait arrachée chacun de mes membres tellement la douleur semblait intense. Un poids se trouvait sur moi, une main ou un bras, je n'en savais trop rien. J'ouvrais les gens, difficilement. Il faisait nuit encore. Qu'est-ce qui s'était passé déjà ? Jessica... Où était-elle ?
Je me tournais à la recherche de quelque chose pouvant m'être utile. Je grognais sous la douleur de mon épaule et de mes côtes. C'était Jessica que je sentais près de moi. J'attrapais enfin mon portable et lorsque j'illuminais son visage, je ne voyais rien de vivant, qu'une enveloppe corporel inerte de pensées. Son regard était vitreux, inerte, éteint. Elle qui était si pétillante autrefois. « Jessica... Non, non... RESPIRE ! RESPIRE ! JESS ! »
J'avais beau faire un massage cardiaque, lui donner autant d'oxygène possible malgré la douleur, malgré les blessures, malgré le sang qui perlait le long de mon arcade sourcilière, de ma bouche, de mon nez, de chacun de mes membres. En même temps, j'essayais d'appeler les urgences, mon écran était éclatée et noyée dans le sang. Il s'éteignait quelques secondes après mon appel du samu.
Ils arrivèrent rapidement, mais sans doute pas assez. Je tenais Jess dans mes bras, m'appuyant faiblement contre le mur, je tenais à peine droite. Sentir son corps contre le mien ne m'aidait pas, ça m'anéantissait un peu. Son corps était encore un peu tiède, la mort commençait à la rendre glaciale.
Ils étaient là, me soulevant puisque j'étais à peine capable de bouger avec l'ampleur de mes blessures. Ils emballèrent ma meilleure dans un sac noir. Même eux ne pouvait rien y faire, une larme perlait le long de ma joue puis deux, puis trois, puis un flot silencieux. J'étouffais mes sanglots comme je le pouvais sous le regard désolé des urgentistes.
J'arrivais à l'hôpital avec une épaule luxé, des plaies multiples, 2 côtes cassées, un léger déplacement du bassin et un doigt fêlé. C'était douloureux, mais pas autant que sa perte, pas autant que son enterrement et la figure de force que je montrais aux autres ou même encore les paroles de ses parents et de sa jeune sœur.
Jessica avait 2 ans de plus que moi et je l'aimais comme personne d'autre. Suite à ce tragique événement et à force d'entendre leurs accusations ridicules, je décidais de faire la même chose que ma sœur, partir du cocon familial. Ils me donnèrent leurs maisons secondaires à L.A.
Bien trop grande pour moi, me rappelant un peu plus ma solitude. Je me replongeais dans des tonnes de livres pour acquérir une tonne de savoirs pour retrouver la personne qui nous avait fait ça, pour retrouver cet homme et détruire l'intégralité de son gang de mes deux, de sa mafia. Je n'attendais que cela.
Alors lentement, Demination prenait une ampleur, une grande ampleur. Je laissais de moins en moins de traces, j'étais déjà un génie de l'informatique depuis mon adolescence, mais là, je dépassais ce stade. Je commençais à devenir une hackeuse de renom ou tout du moins Demination l'était. Je devenais tellement forte et imposante que personne jusqu'à maintenant, ne découvrit mon identité.
J'agissais doucement, à ma manière pour créer un nouveau monde, le mien. Je me fichais des lois, de tout ce qui s'en suivait. Rapidement, Demination devenait une véritable nation, nombreux hackeurs commençaient à suivre ce mouvement de justice, et même si je la savais personnelle et subjective, j'en étais réellement fière.
Je sauvais les plus démunis, je stoppais plusieurs harcèlements, je trouvais plusieurs preuves, je vidais plusieurs codes, je rentrais dans plusieurs entreprises. Demination n'était pas quelqu'un d'autre, c'était une partie de moi, je la faisais vivre en pensant que je n'étais pas capable de la vivre dans la réalité. Le hacking me permettait de montrer que j'en étais capable aux autres, mais surtout à moi-même, que je n'étais pas cette personne innocente, douce, mais que j'étais une véritable battante, une guerrière.
Pour alléger ma conscience tourmentée par les souvenirs de Jessica, je reprenais le sport que cela m'était indiqué au nom m'importait peu. Je remontais en haut des toits et je reprenais avec joie et envie le parkour. Je commençais à fumer quelques joints aussi, ça me permettait de ne pas y penser, de vider ma tête souvent pleine de questions, d'idées, de connaissances. Ca permettait de soulager mes épaules juste le temps de quelques heures.
Ainsi, je retrouvais cette liberté, cette possibilité de faire mes propres choix. Personne n'avait une quelconque forme d'autorité sur mes choix, sur ma voie. Cela me manquait réellement et je devenais fière de ce que j'étais en train de devenir. L.A. me permit de grandir un peu plus, de rencontrer de personnes incroyables et d'autre beaucoup moins. J'en retenais quelques uns, peu mais assez pour me sentir différente, pour commencer à me sociabiliser.
Chose qui me semblait difficile depuis la mort de Jessica, depuis mes 19 ans, je me terrais dans ma chambre, avec mon pc et tout les soirs, je sortais par la fenêtre avec mes baskets et mon sweat. Ce n'était pas nouveau, mais le contact avec autrui ce n'était pas tellement mon fort. Finalement, ce ne fut que 4 ans après que je débutais une sorte de sociabilisation, moindre, mais présente et pour le moment, cela me semblait amplement suffisant.
Ainsi, il était évident que lorsque je devais choisir ma matière majeur, je prenais la sécurité informatique. Je commençais d'ailleurs à me faire un certain nom dans le métier, tout du moins au près de mon petit carnet d'adresse.
Les entreprises s'intéressaient à mon profil et je recevais quelques demandes pour m'occuper de leurs systèmes informatiques, pour le protèger. Je savais les franchir mais j'étais particulièrement douée pour les créer aussi. Douce ironie... Tout détruire pour mieux reconstruire, n'est-ce pas ?
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- Kai NortonReserve Unit
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Je suis bientôt là mon petit @Kai Norton ! Tu te sentiras plus jamais seul, c'est promis !
Merci à toi, @June Walton !
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Tu es belle toi
Bienvenue sur IAMF
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Bienvenue toi Ça fait plaisir de te revoir
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@Wesley Keller Ohhh merci ! Tu es plutôt mignon, toi aussi!
@Christian Cooper Merci ! Barbie... Promiiis, ce n'est pas une barbie !
@Oscar Luccheti Ohh merci Oscar ! Contente que ça te ravise ! J'ai hâte de pouvoir rps parmi vous !
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- Lysander E. FosterI'm a Mother Fucker
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Carrière, métier ou job : Il est avant tout auteur, compositeur et interprète depuis des années. Après s'être fait connaître par le biais de son groupe On the Edge, il chante désormais en solo. Il a également monté T△LENT, son propre label de musique, pour produire d'autre talents.
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Bienvenue parmi nous. Ça fait plaisir de voir la sœur Collins revenir.
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