YESTERDAY'S NEWS |48
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« moss tu as bien compris ? » le jeune homme hoche de la tête. « tu es certain ? tu veux que je répète tout encore une fois ? » que sa mère s’empresse de demander complètement inquiète à l’idée d’abandonner son fils le temps d’une soirée. au grand damn de ce dernier. elle allait juste au cinéma avec des copines, pas à l’autre bout du monde. il hoche à nouveau la tête, et articule un faible « oui maman. » ce n’est pas comme s’il allait organiser une soirée et se bourrer la gueule. il avait pas d’amis, alors la question était réglée. il comptait regarder la télévision en mangeant des bananes ou du choux fleur parce que c’était un garçon healthy pour finir par s’endormir sur le canapé. un grand planning l’attendait. « tu sais je peux encore tout annuler. » qu’elle souligne cherchant toute excuse pour rester. et dire que le jeune homme avait vingt ans. sa virilité non existante en prenait un coup. collision « maman. » qu’il articula à nouveau en lui lançant un regard appuyé. pourquoi personne ne voulait le laisser tranquille ? la solitude lui était tellement attrayante. peut-être qu’il devrait porter un de ces t-shirt qui dit « barrez vous je mords. » le message serait claire. « t’es mon bébé tu comprends. » que la mère maxfield rajoute les larmes pleins les yeux, tout en pinçant les joues de son fils (pour son plus grand désespoir) « t’as grandi si vite. » qu’elle explique en reniflant.au moins elle avait remarqué, c’était déjà ça. moss lui tapota gentiment le bras, peu avare de sentiment. il ne savait jamais quoi faire ou dire lorsque quelqu’un se sentait triste. alors il ne disait rien, comme le mauvais gamin qu’il était. aucune parole réconfortante, ou de mots doux. les lèvres pincées, il se contenta de haussa les épaules, pratiquement indifférent au cinéma qui se passait devant lui. de toute façon, la mère maxfield avait toujours tendance à réagir de manière trop excessive dans ce genre d’occasion. un peu comme si barbara streisand et marge simpson étaient rentrer en collision pour lui donner sa mère. tirant sur l’ourlet de sa robe elle ajouta « de toute façon j’ai appelé ton frère, il ne devrait pas tarder. » cette simple phrase avait l’air de la régénérer. comme si moss avait besoin d’un baby sitter. pas qu’il n’aimait pas son frère, mais certainement pas dans ce rôle. l’étudiant fronça les sourcils, affichant une moue boudeuse. il n’y avait rien à faire, elle le prendrait toujours pour un enfant. il y avait pourtant bien compris les règles de la vie. dire bonjour, dire au revoir, se lave tous les jours, retirer les cailloux de ses chaussures…la liste était encore longue. soupirant, il l’observa finir de se préparer et s’en aller. elle déposa forcément un baiser bien baveux contre sa joue avant de s’en aller. comme s’il risquait de l’oublier. seule femme qui d’ailleurs avait l’autorisation de se rapprocher aussi près de lui et de son espèce vital. d’habitude, il n’aimait pas trop qu’on le touche, mais si ça pouvait l’aider à se sentir mieux il pouvait laisser passer pour cette-fois. c’est que moss appréciait ce petit goût de liberté à bien des égards. il pouvait faire tout ce qu’il souhaitait, sans témoin autour. attrapant un paquet de chips (parce que finalement le gamin n’est pas si healthy, la raison lui ait revenu), il s’affala sur le canapé, son casque de musique sur les oreilles, le son à fond. c’était sa définition du bonheur.
@Wolf Maxfield
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Rien n'était plus ennuyant que de rédiger des rapports. Qualifié par bien des agents par des documents rébarbatifs que personne ne voulait s'occuper, c'était donc un travail tout désigné pour le jeune agent qu'était Wolf. On ne lui avait pas vraiment laissé le choix, car s'il l'avait eu, c'était sans conteste qu'il aurait refusé pour rediriger le rapport sur un subalterne. Malheureusement, il l'était lui, cet employé au bas de l'échelle qui devait se prouver au monde pour arriver ne serait-ce qu'un jour atteindre et gravir les marches jusqu'à la réussite. Le blondinet n'avait d'ailleurs aucune motivation visible pour cette tâche et cette expression de désintérêt total s'était accentué en voyant la pile de dossier s'agrandir aux fils des heures. Essentiellement des délits mineurs, des enfants en mal de reconnaissance avec la volonté ferme de démontrer au yeux de tous qu'ils valent quelque chose, qu'ils ne sont pas un rien entassé dans des HLM où, tout comme clapier à lapin, ils tournaient en rond des heures durant. Dégradations sur la voie publique, des wc complètement saccagés, les murs d'un établissement scolaire tagué mettant bien à mal des dizaines de parents d'élèves soucieux de l'avenir de leur progéniture. Des rapports détaillés sur les faits mais aussi les dépositions des supposés coupables. Un ramassis de jargon juridique qui pour la plupart semblait être une langue étrangère, venue d'ailleurs. Les minutes défilent et Wolf semble préoccupé sur un papier en particulier, à cause de plusieurs contradictions le perturbant. Un mystère qui allait attendre encore quelques temps puisque le fonctionnaire qu'il était n'avait pas pour habitude de faire des heures supplémentaires. Rangeant rapidement les dossiers, le blondinet attrape son manteau pour l'enfiler avant d'attraper son paquet de cigarette, trouvé dans l'une des poches. Aujourd'hui, il ne devait pas être en retard et pour cause, sa mère lui avait subitement demandé de garder un oeil sur son petit frère. Dû haut de ses vingt ans, Wolf ne comprenait toujours pas cet élan maternel infatigable le concernant, après tout, il était assez vieux et concerné pour se gérer tout seul. Mais ne refusant rien à la femme qui lui avait offert cette vie, le garçon n'avait pas osé répondre par la négatif, voyant en cette opportunité un moyen de partager du temps avec Moss. Embarquant dans sa petite voiture couleur rouge, écaillée par le temps, il allume sa cigarette et démarre la caisse. Wolf s'arrête en cours de route après un combat acharné et mentale pour le choix de la nourriture. Finalement, se sera japonais, commandant sur place, il attrape soigneusement les précieux mets avant de reprendre la route. La clope toujours au bec, il la fume pour atténuer sa fatigue accumulé durant une journée bien laborieuse. S'il avait su que son poste le reléguait à ce genre de besogne, sa curiosité l'aurait poussé à chercher un autre moyen d'y parvenir avec plus de facilité. La maison en ligne de mire, il se range sur le bord du trottoir et vint écraser le mégot tout juste en sortant de son bolide. Wolf ne sonne même pas, il rentre, comme par habitude, une action régulière autrefois qu'il ne pratiquait plus pourtant mais à jamais, cet air familier serait aussi savoureux qu'au premier jour. Moss ? appelle-t-il à travers le hall sans qu'une réponse ne se fasse entendre. Le garçon fronce les sourcils, garde bien en main leur dîner, se frotte les pieds sur le tapis et ferme finalement la porte. C'est sur le canapé, l'air rêveur, préoccupé par ses angoisses de jeune adulte qu'il le retrouve. Wolf vint poser rapidement, et avec délicatesse le sachet des trouvailles sur ses genoux afin de capter son attention. J'adore tes accueils, toujours aussi surprenant les uns que les autres. répliquait-il en souriant avant de s'apercevoir qu'un casque audio lui bouchait l'information qu'il voulait lui émettre. Il roule des yeux, et abaisse finalement le casque pour l’interpeller complètement. Si t'es aussi lent à la détente je vais finir par tout dévorer., menace à ne pas prendre à la légère, pas auprès d'un homme blasé dont la nourriture serait le seul rayon de soleil de sa journée. Jamais.
- InvitéInvité
la musique aidait moss à transporter ses pensées. à voyager dans son propre monde formé pour sa personne. le regard lointain, il se laissait emporter. il rechargeait ses batteries. un vieux morceau des rolling stones passait dans ses oreilles, alors qu’il en humait la mélodie. le jeune maxfield faisait partie de la vieille école. contrairement aux autres gamins de son âge, sortir boire un verre le fatiguait et il préférait largement écouter des vieilles musiques que les nouveautés électroniques. sa mère s’inquiètait de toujours le voir seul, et se montrait étouffante comme pour compenser. au fond, elle savait que son fils n’était pas un garçon comme les autres, mais se voilait la face en prétendant que c’était le cas. en ce qui concernait la figure paternel, il n’était pas bavard. il respectait tout le monde et conservait ses avis pour lui. soupirant il se remémorait la fois où on lui avait annoncé qu’il aurait un grand frère. son exutoire à lui, gamin solitaire. il n’a pas tout de suite compris. peut-être à cause des cheveux roux de wolf ? il faut dire qu’à l’époque la ressemblance n’était pas très frappante. mais à ses yeux c’était une nouveauté, et de son regard curieux il s’était approché. il y avait vu une personne avec qui il pourrait jouer. et ça, ça lui avait suffi à convaincre son cœur. maintenant il le voyait encore souvent. peut-être un peu moins qu’avant. il faut dire que monsieur est devenu policier. qu’il attrape les méchants comme dans les films. il fait la fierté de la famille. l’exemple à suivre. parfois, moss se dit qu’il aimerait être tout aussi courageux et fort. au lieu de ça, il panique dès qu’on lui adresse la parole. il est plus un zéro qu’autre chose. soupirant, il passa une main dans ses cheveux. il espère qu’en plus qu’attendre bêtement, son frère va ramener de la nourriture. c’est qu’il a faim lui. qu’il doit encore grandir et développer ses muscles pour devenir un homme. un vrai. complètement ailleurs, il n’entend même pas wolf arriver. alors forcément il sursaute en le voyant à quelques mètres de lui. enfin c’est surtout le sac chaud non identifié sur ses genoux qui lui fait de l’effet. salut toi. pense-t-il à deux doigts de baver en reconnaissant l’odeur. les lèvres de wolf bougent, mais il n’y a pas le son qui va avec. c’est drôle ; il a l’air un peu stupide comme ça. un sourire tendre apparait sur les coins des commissures de moss. hein ? tu peux repeter ? qu’il hurle comme un papi, alors que le plus simple serait d’enlever son casque, mais non ça demande apparemment trop d’efforts physiques. jusqu’à ce que miracle wolf lui abaisse son casque. comme quoi un grand frère ça sert à quelque chose. faire des trucs à sa place. tu peux m’gratter l’oreille pendant qu’tu y’ais ? qu’il demande avec une pointe d’humour dans la voix, son bégaiement coupant presque ses mots. mais puisque wolf parle de bouffe, et que la bouffe c’est un sujet sérieux moss se lève d’un bond d’une canapé. tu les auras j’mais. qu’il s’exclame en partant en courant dans la cuisine le sac de nourriture japonaise encore dans ses bras. enfin techniquement, wolf aura le droit d’en manger, mais dans une assiette et à la cuisine. parce que sinon ils étaient tous les deux des hommes morts si mère maxfiled apprend qu’ils ont osé manger dans le lieu sacré qui est le salon. posant avec délicatesse les précieux mets, il mit rapidement la table. J’peux voir ton insigne ? qu’il s’exclama les yeux pétillant. Et genre t’as un flingue ? moss lui posait les mêmes questions à chaque fois qu’il le voyait. Histoire d’être certain que c’était vrai et pas genre un « policier » qui fait des danses très serrés avec de futures mariés. pas qu’il le jugerait si c’était le cas. dans un quartier comme celui-ci tout le monde essayait de boucler ses fins de mois comme ils le pouvaient.
- I have known the life of a couple, the single life, if you need advice, I am the perfect person ¶ Tyler & Kelly
- VANILLE BUTTERFLY ¶ Fucking perfect ft. Candice Accola
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