YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Préfère ce que te souffle l'intuition à ce que tu as fait et refait dix fois dans ta tête.
@Jay Skellin
@Jay Skellin
Les roues du taxi se stoppent lentement devant la demeure familial, près des quelques autres voitures déjà présente dans l’allée. Tu paies alors généreusement le chauffeur avant de descendre de l’habitacle. Pieds à terre, tu observes quelques secondes cette grande maison qui t’a en partie regarder grandir et devenir la femme que tu es aujourd’hui. Un vent de nostalgie souffle rapidement dans tes pensées, une pointe de tristesse t’envahis, le souvenir de tes premiers parents refait surface... Mais, tout se casse la gueule quand le chauffeur vient tapoter ton épaule, te désignant d’un rapide geste de la main la valise qu’il a glissé à tes pieds. « Merci. » laisses-tu simplement sortir d’entre tes lèvres avant que tu ne le laisses partir. Attrapant la poignée de celle-ci, tu la traînes un peu jusque devant la porte où, sans même avoir pris le temps de frapper, George apparaît. « Mademoiselle Turner. » dit-il dans un sourire de joie avant d’attraper ta valise. « De retour à la maison ? » Tu entres alors, détaillant du regard le hall d’entrée, comme pour y trouver la moindre trace de changement. Et pourtant, en deux ans, rien n’avait changé, pas le moindre de vase, comme si cet endroit semblait figé dans le temps. « Exactement, père à insisté pour que je passe les fêtes parmi vous. » Tu laisses un sourire s’étirer sur tes lèvres alors que tu viens déposer ton sac à main sur un petit buffet afin de pouvoir y plonger la main, à la recherche de quelque chose. Quelques secondes plus tard, tu tends un petit paquet à George. « C’est votre cadeau de Noël, je m’excuse, je n’ai pas eu le temps de l’emballer... » Le connaissant fan des anciennes montres à gousset, tu n’as pas hésité à lui prendre celle qui lui manquait afin qu’il complète sa vieille collection. « Madame... Je...» Tu remues la tête comme pour lui montrer qu’il n’a rien à dire. Le sourire qu’il te montre et le regard qu’il te lance est suffisant. « J’imagine qu’ils m’attendent. Non ? Dans le salon ? » Il acquiesce et, tu le laisses simplement là avec le présent que tu viens de lui offrir. Remettant correctement tes cheveux à présent blond comme les blés en place, tu fais lentement ton apparition dans le grand salon de ta maison. Bien évidemment, tu t’attendais à ce que ta mère, assise sur le canapé, se lève dans un bond afin de t’accueillir le plus convenablement possible. Elle te serre dans ses bras, si fort que tu as l’impression qu’elle pourrait t’écraser sous le poids de son amour. « Oui, maman, moi aussi je suis heureuse de te voir. » laisses-tu sortir dans un murmure alors que ton père reste à l’autre bout de la pièce, en compagnie de monsieur Skellin. Tu salues d’ailleurs sa femme avant que ton regard ne se pose sur un homme, aux cheveux court et à la barbe assez fourni. Jay ? « C’est...» commences-tu en jetant un regard au jeune homme. « Jay, oui. Tu ne le reconnais pas ? » Haussant un sourcil, tu ne peux pas t’empêcher de glisser le bout de ta langue sur tes lèvres d’un rouge carmin. C’est qu’il est devenu drôlement sexy celui-là. Cependant, tu peines à ne pas lui en vouloir alors, quand tu quittes les deux femmes pour t’approcher de ton père, tu passes devant lui sans lui adresser le moindre mot. Non, tu n’en as aucune envie. À peine dis-tu bonjour à ton père et monsieur Skellin que tu entends ta mère annoncer que le dîner est prêt et, qu’il est temps de se mettre à table. Tu espères sincèrement ne pas être placé en face ou - pire - à côté de Jay.
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Préfère ce que te souffle l'intuition à ce que tu as fait et refait dix fois dans ta tête.
@Ellie Turner
@Ellie Turner
Fin décembre, les fêtes de fin d'année et bien évidemment cela se passe en famille, du moins c'est ce que tu croyais jusqu'à ce qu'on te prévienne que le repas se passait chez les Turner. Famille que tu appréciais, tu as apprécié longuement leur fille, Ellie, mais c'était il y a un petit moment maintenant. La vie vous a fait prendre des chemins différents, ce qui vous a coupé tous les deux dans votre relation amicale. Vous n'étiez pas beaucoup ce soir, ce n'était pas plus mal, t'aimais pas forcément les grandes foules ou même les grands repas même si tu dois avouer que tu as l'habitude maintenant. Un verre à la main, en train de parler avec tes deux frangins, au moins ces deux là parlaient d'un sujet autre que le boulot, l'entreprise, la gestion et tout ce qui va avec, ce que votre père aime par-dessus tout, c'est ça. Parler de son entreprise, voilà pourquoi tu ne le rejoins jamais sur une conversation lorsque tu le sais en compagnie de son acolyte, monsieur Turner. Sirotant alors ton verre d'alcool, ton regard dévie rapidement sur les personnes présentes dans ce grand salon jusqu'à tomber sur une blonde. Ton regard reste un moment sur sa personne, elle te dit quelque chose, tu la connais, mais tu n'arrives pas à te souvenir encore. Tu te décales un instant en te rapprochant alors de ta mère pour doucement lui demander « M'man... C'est qui la blonde là-bas ? » Demandais-tu alors que ton index se décolle de ton verre et pointe en direction de la jeune femme. Tu entends légèrement le rire cristallin de ta mère alors qu'elle vient doucement murmurer à son tour. « Jay... Voyons... Ne me dis pas que tu ne reconnais pas Ellie ? » Tu manques presque de t'étouffer en entendant sa réponse. Ellie ? Vraiment, c'était elle ? Bordel de merde. Tu te souviens d'elle, plus jeune que ça encore et surtout, elle était brune. Tu la vois s'approcher de toi, de vous, mais elle t'ignore et passe sans même t'adresser un regard. Tu rigoles légèrement en baissant le regard tandis que tu la suis légèrement. « Elle a changé hein ? » Reprends ta mère alors qu'elle aussi la regarde avant de se diriger vers la mère d'Ellie, te laissant avec tes frangins. Tu n'iras pas lui dire bonsoir, non t'en as pas envie. La soirée commence bien, tu ne pensais pas du tout la revoir, pas ce soir en tout cas. Tu espères ne pas te retrouver près d'elle ce soir. Tu entends alors madame Turner placer les invités quand tu t'apprêtes à te mettre à côté de l'un de tes frères, tu entends sa voix te dire "non". « Jay ! Tu es ici, juste à côté d'ellie, vous avez sûrement des choses à vous raconter ! » Tu fais semblant de te gratter ta tempe quand tu sens un léger sourire s'afficher sur tes chaires. « Oh oui pleins de chose. » Dis-tu à voix haute, exprès dans le but qu'elle entende puis tu viens rapidement prendre place sur ta chaise, sur celle que l'on t'avait indiqué.
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Préfère ce que te souffle l'intuition à ce que tu as fait et refait dix fois dans ta tête.
@Jay Skellin
@Jay Skellin
Bien, le dîner va commencer alors, tout le monde se dirige vers la salle à manger. Là, tu y retrouves cette immense table à laquelle tu aimais tant t’asseoir quand tu étais enfant. Parfois même, il t’arrivait de te cacher dessous en compagnie de ton frère ou dans le but d’embêter Jay. À cette pensée, un sourire traverse alors ton visage de poupée. Un sourire qui ne manque pas d’échapper à ta mère. « Et bien alors ma fille, à quoi penses-tu ? » Tu relèves la tête subitement comme si la voix de ta mère venait de te frapper, tel un caillou en plein front. « Oh, juste à quelques souvenirs. Arès n’est pas ici ce soir ? » lances-tu subitement en t’approchant de ta mère. Tu remarques son sourire disparaître avant qu’elle secoue négativement la tête. Tu aurais dû t’en douter. Cela fait bien trop longtemps que tu n’as plus de nouvelle de lui. « Bien. » te contentes-tu de répondre. Tu avances alors dans la salle, observant les différentes places. Plusieurs personnes ont déjà pris place, dont ton père, en bout de table. En bon chef de famille, c’est ici qu’il avait toujours siégé. Tout comme toujours, ton frère s’était dressé à ses côtés. Cependant, ce soir, tu semblais être celle qui aurait le déplaisir d’y être. Tu retenais alors un soupir avant d’attraper le dossier de la chaise. T’apprêtant à la tirer, tu entendais une nouvelle fois la voix de ta mère s’élever dans les airs. Pardon ? Jay ? À côté de toi ? Était-ce une mauvaise farce que ta mère te jouait ? Tu fronçais les sourcils, encore plus quand la voix agaçante de ce crétin de Skellin parvenait à tes oreilles. « Tu ne crois pas si bien dire. Un tas de choses. » lançais-tu en le voyant s’approcher de la chaise à ta droite pour enfin s’y asseoir. Faisant de même, tu posais ton regard sur l’assiette vide devant toi. Le cuisinier en chef ne tarda pas à s’approcher de la table, juste à côté de toi afin d’énoncer les plats pour ce soir. « Ce soir, pour le dîner, trilogie de verrines, suivis de ses choux-fleurs vapeurs accompagnées de leur rôti de dinde sauce moutarde. En dessert, cake à la banane ainsi que sa bûchette aux trois chocolats. » Tu manques de faire une légère grimace quand tu entends les mots “choux-fleurs à la vapeur”. Encore une idée de ta mère ça. [...] Le dîner a alors bien débuté, l’entrée est passée et, tu sens que les verrines ne sont définitivement pas ta tasse de thé. La cuisine française te manque un peu maintenant. « Ma chérie, raconte nous un peu ton voyage à Paris. » Tu relèves les yeux en direction de ta mère avant que tes iris ne fassent rapidement un tour de table. « Et bien, c’était une bonne expérience. J’ai eu le plaisir de découvrir pas mal de personnes, de goûter à la cuisine locale et... » Mais, tu n’arrives pas à finir ta phrase. Non. Ton père te coupe subitement dans ta lancé pour prendre à son tour la parole. « Pardon Ellie mais, je doute que cela soit la partie la plus attrayante de ton voyage. Ta mère faisait plutôt référence à tes études. L’école. » Inconsciemment, tu ne peux t’empêcher de serrer un peu plus la fourchette que tu tiens entre tes doigts. En quoi est-ce plus intéressant que ta visite au Louvre ? Tes excursions à travers la ville ? Tu aurais dû parler de ces beaux français qui ont passés plus d’une nuit à s’immiscer entre tes cuisses. Énervée par ses mots, tu ne remarques même pas que le talon d’une tes chaussures tape à présent frénétiquement contre le sol. Ils entrent en collision, encore et encore, alors que le silence à pris place dans la salle. Seul le bruit de ton agacement grandissant subsiste dans la pièce. « En tout cas sache que tu m’as énormément manqué ma chérie. » lances ta mère comme pour détendre l’atmosphère. « Je suis certaine que tu as aussi beaucoup manqué à Jay. N’est-ce pas ? Vous étiez si proches étant enfants. » Aie. Comment fait-elle pour appuyer autant de fois là où ça fait mal sans même s’en apercevoir ?
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Préfère ce que te souffle l'intuition à ce que tu as fait et refait dix fois dans ta tête.
@Ellie Turner
@Ellie Turner
Un dîner comme un autre, t'en es pas fan, pas du tout même. C'est quelque chose qui commence à te sortir par les trous de nez ça. Les dîners de famille, tu as tellement assisté à ce genre de repas que maintenant, tu ne préfères même plus les compter.
Toi à côté d'Ellie ? Si t'aurais pu éviter de passer ce repas juste à côté d'elle, ça t'aurait bien arrangé. Mais ce n'est pas toi qui décides, t'aurais aimé dire que tu n'étais pas d'accord, mais tu n'es pas comme ça même si au fond, tu en meurs d'envie. Tu te contentes seulement de lâcher un petit soupir, bien prononcé devant la jeune fille Turner. « Ouais. Moi aussi ça me fait plaisir de te revoir Ellie. » Finissais-tu par lâcher avec un sourire hypocrite sur tes chaires. Le dîner commence et tu manges tranquillement, sans ouvrir la bouche pour parler. Tu te contentes d'écouter chaque parole que tu entends. Tu entends la voix de madame Turner s'adresser à sa faille afin qu'elle raconte son voyage à Paris. Quelle bonne idée. Tu restes silencieux, tu es celui qui parle le moins, mais tu ne préfères pas l'ouvrir, t'as pas envie de parler ce soir. Tu préfères écouter, imaginer des petites choses dans ta tête. T'aimes bien ça toi. Imaginer ce que tu pourrais bien faire comme farce à la con à la blonde qui se trouve à côté de toi. Un silence de plomb vient s'installer dans la pièce lorsque le père de la jeune femme lui coupe la parole. T'aime pas ça. Couper la parole à quelqu'un est quelque chose qui te rebute, au plus haut point. Tu ne supportes pas le manque de savoir vivre, pour quoi faire au final ? Couper la parole de sa fille, sympathique. Tout en mangeant ce que t'as dans l'assiette, tu laisses un léger rire se faire entendre avant de laisser ta voix s'exprimer. « Vous auriez pu aussi la laisser finir de parler, c'est bien ça aussi. C'est sans doute mieux que de couper la parole. » toi ? rentrer dans l'tas ? Peu importe qui était le père d'Ellie à tes yeux ou aux yeux de tes parents. Forcément, tu lui cloues le bec au vieux et intérieurement, tu rigoles avant de tourner ton visage vers la jeune femme en souriant. « Tu as un tas de choses à nous raconter.... Alors vas-y, continue. J'pense qu'on t'écoute tous là. » tu entends tes frangins ricaner et ton père te lancer un regard noir mais tu t'en branles bien. Et tout en continuant de manger, tu entends la mère d'ellie dire qu'elle t'avait sûrement manqué. Tu manques de t'étouffer lorsque tu entends ces paroles. Tu tousses un peu pour dégager ta gorge avant de porter ton regard sur les deux femmes qui te regardent sûrement. Un silence de plomb vient s'installer de votre côté, à ta gauche, les hommes parlaient affaires. Si Ellie t'avait manqué ? Tu avais quelques fois pensé à elle, oui. Forcément. Est-ce que c'était réciproque ? Tu n'en avais aucune idée. Vous aviez fini par prendre des chemins complètement différents tous les deux et le contact s'est rompu. Surtout, lorsqu'elle est partie pour Paris. « Ouuuui, beaucoup. » dis-tu en attrapant ton verre de vin devant toi, secouant légèrement la tête en te retenant de rire, buvant cul-sec le reste de ta boisson.
Toi à côté d'Ellie ? Si t'aurais pu éviter de passer ce repas juste à côté d'elle, ça t'aurait bien arrangé. Mais ce n'est pas toi qui décides, t'aurais aimé dire que tu n'étais pas d'accord, mais tu n'es pas comme ça même si au fond, tu en meurs d'envie. Tu te contentes seulement de lâcher un petit soupir, bien prononcé devant la jeune fille Turner. « Ouais. Moi aussi ça me fait plaisir de te revoir Ellie. » Finissais-tu par lâcher avec un sourire hypocrite sur tes chaires. Le dîner commence et tu manges tranquillement, sans ouvrir la bouche pour parler. Tu te contentes d'écouter chaque parole que tu entends. Tu entends la voix de madame Turner s'adresser à sa faille afin qu'elle raconte son voyage à Paris. Quelle bonne idée. Tu restes silencieux, tu es celui qui parle le moins, mais tu ne préfères pas l'ouvrir, t'as pas envie de parler ce soir. Tu préfères écouter, imaginer des petites choses dans ta tête. T'aimes bien ça toi. Imaginer ce que tu pourrais bien faire comme farce à la con à la blonde qui se trouve à côté de toi. Un silence de plomb vient s'installer dans la pièce lorsque le père de la jeune femme lui coupe la parole. T'aime pas ça. Couper la parole à quelqu'un est quelque chose qui te rebute, au plus haut point. Tu ne supportes pas le manque de savoir vivre, pour quoi faire au final ? Couper la parole de sa fille, sympathique. Tout en mangeant ce que t'as dans l'assiette, tu laisses un léger rire se faire entendre avant de laisser ta voix s'exprimer. « Vous auriez pu aussi la laisser finir de parler, c'est bien ça aussi. C'est sans doute mieux que de couper la parole. » toi ? rentrer dans l'tas ? Peu importe qui était le père d'Ellie à tes yeux ou aux yeux de tes parents. Forcément, tu lui cloues le bec au vieux et intérieurement, tu rigoles avant de tourner ton visage vers la jeune femme en souriant. « Tu as un tas de choses à nous raconter.... Alors vas-y, continue. J'pense qu'on t'écoute tous là. » tu entends tes frangins ricaner et ton père te lancer un regard noir mais tu t'en branles bien. Et tout en continuant de manger, tu entends la mère d'ellie dire qu'elle t'avait sûrement manqué. Tu manques de t'étouffer lorsque tu entends ces paroles. Tu tousses un peu pour dégager ta gorge avant de porter ton regard sur les deux femmes qui te regardent sûrement. Un silence de plomb vient s'installer de votre côté, à ta gauche, les hommes parlaient affaires. Si Ellie t'avait manqué ? Tu avais quelques fois pensé à elle, oui. Forcément. Est-ce que c'était réciproque ? Tu n'en avais aucune idée. Vous aviez fini par prendre des chemins complètement différents tous les deux et le contact s'est rompu. Surtout, lorsqu'elle est partie pour Paris. « Ouuuui, beaucoup. » dis-tu en attrapant ton verre de vin devant toi, secouant légèrement la tête en te retenant de rire, buvant cul-sec le reste de ta boisson.
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Préfère ce que te souffle l'intuition à ce que tu as fait et refait dix fois dans ta tête.
@Jay Skellin
@Jay Skellin
Tu ne sais nullement ce qui te retiens d’envoyer ton père sur les roses. Tu sers tellement ta fourchette entre tes doigts que le manche commence à cisailler la peau de ta main. Tu vas exploser, tu as envie d’exploser. Pourtant, tout se stoppe subitement dans ta tête quand la voix de Jay résonne à tes côtés. Est-il vraiment en train de faire ce que tu penses ? Réprimande-t-il réellement ton père ? Peut-être t’es-tu endormie après avoir pris un violent coup sur la tête. Tu es tellement surprise que tu peines certainement à contenir l’expression qui orne à présent ton visage. Ton talon à même complètement arrêté de frapper contre le sol. Non, à présent, c’est celui de ton père qui se fait entendre. Tu lui jettes un regard assez rapidement alors que tu le vois faire signe au père de Jay que, cela ne se passera pas comme cela une seconde fois. Tout cela t’arrache un semblant de sourire que ta mère ne peut s’empêcher de relever. Tu le lis dans son regard. « Un tas de choses ? » Pourquoi fait-il cela ? Pourquoi est-ce qu’il prend ta défense ? Est-ce réellement pour toi ou simplement pour le manque de politesse de ton père. Cette simple question te fait doucement perdre ton sourire, tes repères. Tu es un peu perdue dans ce que tu dois dire et, tu reposes simplement ta fourchette sur la table. Cette situation est devenue presque gênante et, tu ne sais plus par quoi commencer. Par quoi reprendre. Heureusement, ta mère prend la parole. Enfin... Heureusement... Tu avais sans doute parlé un peu trop vite. Les mots qu’elle prononce ont le don parfait de remonter à la surface toute la douleur et la rancoeur que tu entretiens vis-à-vis de Jay et, ce qu’il va dire, ne va faire qu’accentuer cela. « Oui beaucoup ? Tu penses que tu pourrais le dire avec un peu moins de sarcasme et d’hypocrisie la prochaine fois ? Voir, ne simplement pas répondre ? Cela fait bien longtemps que je ne te manque plus. » Voilà, c’est sorti. Comme un boulet de canon. Tu n’as même pas pris le temps de reprendre ton souffle durant ces quelques paroles. Tu soupires, tu recules ta chaise, tu n’as qu’une envie, rentré chez toi. « Ellie. Je t’interdis de quitter cette table. » lances alors le patriarche de la famille. Là, tu ne peux retenir un rire moqueur qui s’échappe alors de tes lèvres. « Pour quoi faire ? Que tu t’amuses encore à me rabaisser avec tes sous-entendus ou tout simplement en ne respectant pas mon droit à la parole ? Tu as toujours aimé montrer qui était “le patron” dans la famille. Quitte à m’écraser sous tes grands airs, papa. Sache que tu n’as plus affaire à la petite fille d’autrefois, celle que tu semblais au moins un minimum aimer. » Tu te lèves enfin alors que d’une main, tu attrapes le verre que Jay tenait jusque-là. « Pas de vin pour les connards en qui j’avais confiance. » Tu contournes ta chaise, le vin toujours à la main que tu bois cul-sec avant de reposer à l’autre bout de la table. Au passage, tu te fais plaisir en prenant la bouteille de vin entière avec toi en montant à ta chambre. Tu as besoin de décompresser loin de tous ces idiots. Tu ne peux cependant pas t’empêcher de te sentir mal en pensant à ta mère qui ne t’a strictement rien fait. Tu soupires lorsque tu arrives dans ta chambre, tu claques la porte, comme pour montrer une fois de plus la colère qui t’animes à travers ce geste. Posant la bouteille sur ton bureau, tu essayes tant bien que mal de te dépatouiller de cette robe qui est un peu trop inconfortable. Pas facile quand la fermeture se trouve dans le dos. Tu finis par abandonner en quelques minutes et, tu te retrouves sur ton lit, à boire la bouteille de vin que tu as chipé en bas. « Une bande de crétins. »
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