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YESTERDAY'S NEWS |48
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2587
Messages : 185
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
July 2018
family affair
Aaron & Adélaïde
Ce soir-là, c’était chez lui qu’ils devaient se retrouver. Aaron avait misé sur la simplicité en proposant un plateau télévision qu’ils savoureraient devant un film qu’elle aurait choisi elle, puisque c’est lui qui cuisinait. Ils aimaient se répartir les tâches comme un couple somme toute normal de leur génération, et c’est cela, entre autres choses, qui contribuait à alimenter positivement leur relation.
Aaron avait cuisiné une tarte à la tomate et à la moutarde pour l’occasion, agrémentée d’une salade aux lardons qui satisferait sans aucun doute leurs papilles respectives. Il savait qu’Adélaïde avait un bon appétit et qu’elle mangeait de tout. Un véritable plaisir pour le bon cuisinier gourmand qu’il était. Tandis qu’il préparait le repas, il lui jetait de temps à autre un regard complice par dessus le comptoir de sa cuisine américaine. Elle était face à lui, à l’autre bout du salon, confortablement installée dans le sofa moelleux. Celui-ci portait presque son nom tellement elle se l’était appropriée ; comme tant d’autres endroits de cette villa, à vrai dire.
Elle était là un peu comme chez elle, et cela ne semblait pas déranger Aaron qui appréciait que la vie règne chez lui. Qu’il s’agisse de Valentina, d’Adélaïde, de Leaven et Clarence, d’autres amis... Il n’amenait pas n’importe qui dans sa propriété privée, mais il évitait néanmoins la trop grande solitude. Au silence roi, il préférait les cris de sa fille quand elle jouait. A ce salon vide de monde, il préférait y voir Adélaïde à son aise. Il adorait recevoir sa sœur et son meilleur ami dans le jardin pour y déjeuner, observer Valentina et Liam jouer ensemble dans l’herbe. Tant de moments simples et conviviaux qui avaient le pouvoir de le rendre heureux.
Une fois le repas prêt et servis sur les cuisses de l’étudiante, puis sur les siennes lorsqu’il s’assit, Aaron alla déposer un tendre baiser sur les lèvres d’Adélaïde. « Il faut dire merci Seigneur pour ce repas. » Petite plaisanterie de bon goût, comme ce menu qu’il leur avait concocté. Valentina était chez sa mère cette semaine, ce qui est une bonne nouvelle pour les deux amoureux qui pouvaient profiter librement de leur soirée. Cela dit, quand Aaron reçut un message de Shaé avec une photo de Valentina endormie sur sa chaise haute avec de la purée sur tout le visage, il ne put réprimander un rire spontané. C’était le bonheur du paternel à l’état pur. Il montra la photo à Adélaïde puis répondit un bref message à l’attention de son ex. Cette dernière lui avait envoyé dans la journée même un message de confirmation pour leur séjour à Disneyland. C’était donc sûr, ils iraient tous les trois au village de Mickey, et il faudrait le dire à Adélaïde. « Shaé et moi allons emmener Valentina à Disney, dans quelques semaines. » Il ne regarda pas de suite la jeune femme, occupé à couper un morceau de sa tarte. Mais lorsqu’il releva le visage vers elle, ce fut avec la petite appréhension qu’elle le prenne mal. « C’est pour son anniversaire. Nous voulions fêter ça ensemble. » Il ignorait comment elle allait réagir. Il savait seulement qu’il ne souhaitait pas lui cacher ça. C’était trop factuel et à ses yeux suffisamment légitime pour ne pas trop craindre la réaction de sa petite-amie. Pourtant, il restait bien une part de doute...
- Adélaïde SullivanKingdom Come
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Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
Les rôles n'auraient pas pu être inversés. Il fallait dire qu'elle se plaisait bien dans le sien pour le coup - en plus d'être potentiellement dangereux de lui filer la tâche de la cuisine. Le logo de Netflix était affiché sur la télévision, prêt à caster. Son derrière était bien calé dans le canapé et il lui suffisait de tourner la tête pour regarder Aaron finir de préparer leurs plateaux. Le fin sourire à la commissure de ses lèvres trahissait sûrement ses pensées. Elle était chanceuse d'avoir été choisie par cet homme pour partager un bout de chemin avec lui. Elle ne demandait rien d'autre que ça. Elle se plaisait à le regarder faire avec minutie et concentration, comme à chaque fois qu'il entreprenait quelque chose. « J'ai presque envie de te prendre en photo pour rendre les copines jalouses. » Une façon de lui dire qu'il était beau quand il cuisinait mais surtout qu'elle avait de la chance parce que ses copines n'avaient, pour la plupart, pas le droit à ce traitement. Elles étaient invitées au restaurant, éventuellement, mais à la maison c'était plus elles qui faisaient à manger que leurs hommes. Aaron cassait les anciennes coutumes - pour ne pas dire bêtises humaines de croire que la femme était bonne pour rester dans la cuisine - par sa modernité d'esprit. Adélaïde ne pouvait qu'adorer ça.
Quand il la rejoignait et qu'elle répondait à son baiser, un rire suivait les paroles d'Aaron non sans être accompagné d'un regard enjôleur et malicieux. « C'est bizarre. D'un coup, je comprend mieux pourquoi il y a plus de deux milliards de personnes qui rendent un culte au Seigneur dans le monde. » Si c'était lui le Seigneur, elle serait croyante et très pratiquante, vous pouvez le croire. « Merci... n'amour. » Son sourire séducteur se transformait en un sourire franc, à la limite de devenir un rire sous sa propre connerie. Ils ne s'appelaient jamais d'un surnom comme la plupart des couples, ça ne leur ressemblait pas. C'était Aaron et Adélaïde, éventuellement Adé. Ça n’entachait en rien leur complicité, au contraire. Ils n'avaient pas besoin d'un quelconque surnom pour ressentir l'affection de l'autre dans leur prénom respectif. D'un geste rapide, elle lançait le film de son téléphone et picorait dans sa salade, bien heureuse que le brun ait retenu cette tendance française - mettre des lardons dans la salade - de leur séjour parisien. La photo de Valentina lui arrachait un sourire avant qu'elle ne désigne un endroit précis pour notifier qu'elle semblait en avoir un peu là... autant dire un grain de sable sur la quantité de purée sur le visage. « Elle tient ça de toi, je suis sûre. Shaé est trop classe pour que ça vienne d'elle. » Sourire amusé, presque moqueur. Elle était d'humeur ce soir.
Elle aurait pu prêter une oreille attentive à la télévision mais son attention se tournait davantage vers son compagnon. Elle le laissait parler, expliquer le pourquoi, le quand, son regard braqué sur lui et le sérieux sur son visage. Quelques secondes de silence s'installaient. Des secondes qui auraient pu devenir très gênantes et lourdes si la blonde n'avait pas craqué un sourire, incapable de retenir son faux air sérieux très longtemps. « Je crois que c'est la première fois que tu as peur de ma réaction. » Ça se voyait à son regard, rien qu'au fait de la regarder et attendre une réaction, ça sentait l'appréhension. Et c'était vrai, ça l'amusait, assez pour ne pas lui donner de réponse de suite. « Je suis curieuse de connaître ton avis. D'après toi, j'en pense quoi? On va voir si tu me connais aussi bien que je le crois. » Peut-être qu'elle se trompait. Peut-être qu'il ne la connaissait pas si bien que ça en quasiment un an de relation. C'était une occasion trop rare pour la laisser s'échapper aussi facilement. « Je peux juste te dire que Disney est une excellente destination. Mon père m'a emmené là-bas pour des vacances quand j'étais plus jeune et j'avais adoré. »
Quand il la rejoignait et qu'elle répondait à son baiser, un rire suivait les paroles d'Aaron non sans être accompagné d'un regard enjôleur et malicieux. « C'est bizarre. D'un coup, je comprend mieux pourquoi il y a plus de deux milliards de personnes qui rendent un culte au Seigneur dans le monde. » Si c'était lui le Seigneur, elle serait croyante et très pratiquante, vous pouvez le croire. « Merci... n'amour. » Son sourire séducteur se transformait en un sourire franc, à la limite de devenir un rire sous sa propre connerie. Ils ne s'appelaient jamais d'un surnom comme la plupart des couples, ça ne leur ressemblait pas. C'était Aaron et Adélaïde, éventuellement Adé. Ça n’entachait en rien leur complicité, au contraire. Ils n'avaient pas besoin d'un quelconque surnom pour ressentir l'affection de l'autre dans leur prénom respectif. D'un geste rapide, elle lançait le film de son téléphone et picorait dans sa salade, bien heureuse que le brun ait retenu cette tendance française - mettre des lardons dans la salade - de leur séjour parisien. La photo de Valentina lui arrachait un sourire avant qu'elle ne désigne un endroit précis pour notifier qu'elle semblait en avoir un peu là... autant dire un grain de sable sur la quantité de purée sur le visage. « Elle tient ça de toi, je suis sûre. Shaé est trop classe pour que ça vienne d'elle. » Sourire amusé, presque moqueur. Elle était d'humeur ce soir.
Elle aurait pu prêter une oreille attentive à la télévision mais son attention se tournait davantage vers son compagnon. Elle le laissait parler, expliquer le pourquoi, le quand, son regard braqué sur lui et le sérieux sur son visage. Quelques secondes de silence s'installaient. Des secondes qui auraient pu devenir très gênantes et lourdes si la blonde n'avait pas craqué un sourire, incapable de retenir son faux air sérieux très longtemps. « Je crois que c'est la première fois que tu as peur de ma réaction. » Ça se voyait à son regard, rien qu'au fait de la regarder et attendre une réaction, ça sentait l'appréhension. Et c'était vrai, ça l'amusait, assez pour ne pas lui donner de réponse de suite. « Je suis curieuse de connaître ton avis. D'après toi, j'en pense quoi? On va voir si tu me connais aussi bien que je le crois. » Peut-être qu'elle se trompait. Peut-être qu'il ne la connaissait pas si bien que ça en quasiment un an de relation. C'était une occasion trop rare pour la laisser s'échapper aussi facilement. « Je peux juste te dire que Disney est une excellente destination. Mon père m'a emmené là-bas pour des vacances quand j'étais plus jeune et j'avais adoré. »
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Si selon la belle Sullivan, une photo d’Aaron en train de préparer à manger avait la capacité de rendre ses copines jalouses, pour lui ce n’était qu’une scène banale du quotidien. Ayant été élevé par une mère travaillant dans la restauration, il avait appris très jeune à mettre la main à la pâte pour l’aider ou même pour préparer les plats de sa sœur et lui quand leur mère avait des horaires tardives. C’était normal à l’époque, c’était également normal qu’il cuisine pour sa fille, pour sa petite-amie, voire même pour des amis. Rien d’extravagant à cela et pour dire vrai, il appréciait même l’idée de créer de nouvelles saveurs pour réjouir les papilles d’autrui.
Souriant spontanément aux taquineries d’Adélaïde tandis qu’il s’installait à côté d’elle, Aaron avait à peine le temps d’avaler une première bouchée de sa salade que son téléphone vibrait. La photo de Valentina eut un franc succès, même auprès de la blondinette qui ne manqua pas l’occasion de le charrier. Il lui lança un regard à moitié surpris et choqué, comme pour rentrer dans son petit jeu. C’est un coup de coude qu’elle reçut finalement. « Il est vrai que ma mère doit avoir quelques photos bien salées de moi quand j’étais petit. » Un rictus sur coin des lèvres, il renchérit après avoir entamé son repas. « Mais je me suis rattrapé, non ? » Son visage se tournait vers celui d’Adélaïde, mutin et farceur ce soir-là.
Shaé revint très vite au cœur de la conversation. Parce qu’il ne s’imaginait pas cacher à Adélaïde qu’ils s’étaient organisé un séjour en famille et ce, même s’il n’était plus en couple avec Shaé. C’était un choix délibéré qu’il avait pris, puisque la famille était une valeur à laquelle il tenait plus que toute autre chose. Si ses parents étaient séparés, cela ne signifiait pas pour autant que Valentina devait en souffrir. Elle avait droit à ces moments de joie comme tous les autres enfants qui ne connaissaient pas la rupture parentale, d’autant plus qu’Aaron et Shaé s’entendaient bien. Malgré cela, oui il avait redouté la réaction de l’étudiante. Il aurait fallu être simplet ou complètement indifférent pour évoquer un tel séjour sans la moindre crainte. Ce n’était pas comme si Aaron et Shaé se voyaient régulièrement sur de longues durées, et puis il y avait ces sentiments encore enfouis qu’il taisait mais qu’Adélaïde percevaient peut-être. Rien qu’il ne pouvait cependant éviter ou contrôler, puisqu’il n’était pas un automate. « Ton père avait peut-être encore l’esprit d’un grand enfant, mais je suppose qu’il voulait surtout voir tes yeux briller. » Répondit-il alors à ce souvenir qu’elle venait de lui partager. Cela le renvoyait forcément à son rôle de père. « Je comprends ce sentiment maintenant. Je sais qu’un père peut vouloir tout le meilleur pour son enfant... » Quand bien même l’enfant qu’il avait été ne l’avait pas compris, autrefois. « Et je sais que ça lui fera du bien d’avoir ses deux parents près d’elle pendant un week-end. » Aaron esquissait un vague sourire avant de dévorer de nouvelles bouchées de son plat. La tarte et la salade disparaissaient au même rythme l’une et l’autre et il était aisé de voir qu’il s’en régalait. « Bien sûr que je craignais ta réaction. Tu débarques dans une situation familiale qui n’est pas simple et à l’évidence, tu n’as pas gagné qu’un homme dans cette relation. » Mais également une ex présente dans sa vie ainsi qu’une fillette que l’on pourrait décrire à juste titre comme une extension de lui-même.
Cela dit, le trentenaire savait qu’il pouvait s’estimer heureux de n’avoir pas des remontrances à chaque fois. Adélaïde le laissait mener sa vie comme il l’entendait, tout du moins jusqu’à ce jour, il n’avait jamais eu à se plaindre. A vrai dire, s’il avait eu peur de ce qu’elle pourrait penser de ce séjour à Disney, c’était plus pour elle que pour lui. Il craignait qu’elle s’imagine des choses. Reposant finalement son regard sur elle, Aaron adoucit davantage le ton de sa voix pour ajouter quelques mots. « D’autres femmes ne m’auraient jamais laissé partir quelque part avec mon ex-compagne et ma fille. En un sens, ça aurait été compréhensible. Peut-être que j’ai de la chance de t’avoir, mais peut-être que tu gardes tout pour toi aussi. Je l'ignore. » Finit-il par dire, le dos de sa main venant caresser brièvement la joue d’Adélaïde. C’était maintenant un peu plus clair ; loin de lui l’envie qu’Adélaïde s’écrase pour lui. Pour autant, jamais il ne laisserait quelqu’un lui interdire de mener sa vie comme il l’entendait.
Souriant spontanément aux taquineries d’Adélaïde tandis qu’il s’installait à côté d’elle, Aaron avait à peine le temps d’avaler une première bouchée de sa salade que son téléphone vibrait. La photo de Valentina eut un franc succès, même auprès de la blondinette qui ne manqua pas l’occasion de le charrier. Il lui lança un regard à moitié surpris et choqué, comme pour rentrer dans son petit jeu. C’est un coup de coude qu’elle reçut finalement. « Il est vrai que ma mère doit avoir quelques photos bien salées de moi quand j’étais petit. » Un rictus sur coin des lèvres, il renchérit après avoir entamé son repas. « Mais je me suis rattrapé, non ? » Son visage se tournait vers celui d’Adélaïde, mutin et farceur ce soir-là.
Shaé revint très vite au cœur de la conversation. Parce qu’il ne s’imaginait pas cacher à Adélaïde qu’ils s’étaient organisé un séjour en famille et ce, même s’il n’était plus en couple avec Shaé. C’était un choix délibéré qu’il avait pris, puisque la famille était une valeur à laquelle il tenait plus que toute autre chose. Si ses parents étaient séparés, cela ne signifiait pas pour autant que Valentina devait en souffrir. Elle avait droit à ces moments de joie comme tous les autres enfants qui ne connaissaient pas la rupture parentale, d’autant plus qu’Aaron et Shaé s’entendaient bien. Malgré cela, oui il avait redouté la réaction de l’étudiante. Il aurait fallu être simplet ou complètement indifférent pour évoquer un tel séjour sans la moindre crainte. Ce n’était pas comme si Aaron et Shaé se voyaient régulièrement sur de longues durées, et puis il y avait ces sentiments encore enfouis qu’il taisait mais qu’Adélaïde percevaient peut-être. Rien qu’il ne pouvait cependant éviter ou contrôler, puisqu’il n’était pas un automate. « Ton père avait peut-être encore l’esprit d’un grand enfant, mais je suppose qu’il voulait surtout voir tes yeux briller. » Répondit-il alors à ce souvenir qu’elle venait de lui partager. Cela le renvoyait forcément à son rôle de père. « Je comprends ce sentiment maintenant. Je sais qu’un père peut vouloir tout le meilleur pour son enfant... » Quand bien même l’enfant qu’il avait été ne l’avait pas compris, autrefois. « Et je sais que ça lui fera du bien d’avoir ses deux parents près d’elle pendant un week-end. » Aaron esquissait un vague sourire avant de dévorer de nouvelles bouchées de son plat. La tarte et la salade disparaissaient au même rythme l’une et l’autre et il était aisé de voir qu’il s’en régalait. « Bien sûr que je craignais ta réaction. Tu débarques dans une situation familiale qui n’est pas simple et à l’évidence, tu n’as pas gagné qu’un homme dans cette relation. » Mais également une ex présente dans sa vie ainsi qu’une fillette que l’on pourrait décrire à juste titre comme une extension de lui-même.
Cela dit, le trentenaire savait qu’il pouvait s’estimer heureux de n’avoir pas des remontrances à chaque fois. Adélaïde le laissait mener sa vie comme il l’entendait, tout du moins jusqu’à ce jour, il n’avait jamais eu à se plaindre. A vrai dire, s’il avait eu peur de ce qu’elle pourrait penser de ce séjour à Disney, c’était plus pour elle que pour lui. Il craignait qu’elle s’imagine des choses. Reposant finalement son regard sur elle, Aaron adoucit davantage le ton de sa voix pour ajouter quelques mots. « D’autres femmes ne m’auraient jamais laissé partir quelque part avec mon ex-compagne et ma fille. En un sens, ça aurait été compréhensible. Peut-être que j’ai de la chance de t’avoir, mais peut-être que tu gardes tout pour toi aussi. Je l'ignore. » Finit-il par dire, le dos de sa main venant caresser brièvement la joue d’Adélaïde. C’était maintenant un peu plus clair ; loin de lui l’envie qu’Adélaïde s’écrase pour lui. Pour autant, jamais il ne laisserait quelqu’un lui interdire de mener sa vie comme il l’entendait.
- Adélaïde SullivanKingdom Come
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Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
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Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
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Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
« Oui tu t'es rattrapé mais maintenant que tu le dis, je vais être obligée de lui demander un de ces jours. » Des photos salées de lui quand il était petit. C'était quasiment une étape obligée quand un couple durait et qu'il était assez stable pour que le conjoint rencontre les parents. La maman d'Aaron, elle l'avait déjà aperçue sans le savoir. Cette femme a l'air tellement fier quand Aaron avait ouvert sa galerie, c'était elle. Adélaïde ne l'avait compris que bien plus tard en l'apercevant de nouveau sur des photos chez son petit-ami. Katherine Campbell était une femme aussi simple que distinguée. Adélaïde ne doutait pas qu'elle avait aussi ce côté amusant et qu'elle se ferait sûrement un plaisir de lui montrer les photos de famille et surtout les plus compromettantes de son fils. Des photos à laquelle Shaé avait certainement eu le droit pendant sa relation avec Aaron. Une relation qui ne s'était jamais réellement terminée. S'ils n'étaient plus ensemble, la jeune fille les liait pour le reste de leurs existences. Il était faux de dire que passer un certain âge, les enfants n'ont plus besoin de leurs parents et ça, Adélaïde était la première à le savoir et constater combien elle aurait aimé que sa mère soit présente, encore aujourd'hui. Elle était donc parfaitement consciente que plus Valentina passait du temps avec ses parents (et des parents qui s'entendent bien) plus elle serait équilibrée et heureuse dans sa vie.
Elle laissait donc son petit-ami plus ou moins deviner ses pensées. Il restait nuancé et il n'était pas dans le tort. Rien n'était tout blanc ou tout noir, surtout dans cette situation. A la seule différence qu'il appuyait sur un point auquel elle n'avait jamais réfléchi. Est-ce qu'elle s'était déjà retenue de dire quelque chose qui la gênait? Est-ce qu'elle avait gardé des choses pour elle quitte à se laisser bouffer de l'intérieur? Sur le coup, rien ne lui venait à l'esprit. Peut-être qu'elle ne ressentait aucune pression particulière parce que leur couple était encore trop jeune pour affronter une grosse crise ou simplement parce qu'elle en avait justement parlé. Ils avaient déjà discutés de sa relation conflictuelle avec Valentina, par exemple. En parler l'avait rendue plus supportable à ce moment-là. C'était le seul gros point noir qu'elle constatait sur le coup et ce n'était plus un problème à présent. « Non, t'inquiètes pas pour ça, je te dis les choses quand ça me dérange. » On lui avait toujours dit que l'honnêteté faisait partie des bases solides d'un couple, entre autres. Ce n'était pas maintenant qu'elle allait lui mentir ou lui cacher quoi que ce soit.
Il était temps de lui dire ce qu'elle en pensait réellement. « Je vais pas te dire que c'est une nouvelle qui va me faire sauter au plafond de joie. » Ca ne serait pas vrai en plus d'être excessivement suspect comme réaction. « Mais c'est pas non plus un événement qui va m'inquiéter. » disait-elle en goûtant la tarte, ses sourcils se fronçant légèrement de surprise tant elle ne s'attendait pas à un goût si raffiné pour un plat qui semblait pourtant si simple, un hummm bref venant entrecouper ses paroles. « Je crois qu'instinctivement, je me dis que c'était peut-être la première femme que tu as vraiment aimé, la mère de ta fille mais que c'est pas ton ex pour rien non plus. » Que si l'entente était parfaite au point de fauter, ils ne se seraient jamais séparés. Peut-être qu'elle faisait une erreur mais tel était son point de vue. « Et puis surtout je te fais confiance, ça me semble évident et naturel de ne pas être jalouse pour un weekend à Disney. » disait-elle, son visage se tournant vers le sien, un sourire serein le sublimant. « Quoi que... peut-être jalouse de ne pas venir finalement. » lançait-elle dans un rire amusé. « Vous allez bien vous amuser, c'est tout ce que je pense et ce que je veux. » Qu'ils passent un bon moment avant la rentrée de Valentina.
Elle laissait donc son petit-ami plus ou moins deviner ses pensées. Il restait nuancé et il n'était pas dans le tort. Rien n'était tout blanc ou tout noir, surtout dans cette situation. A la seule différence qu'il appuyait sur un point auquel elle n'avait jamais réfléchi. Est-ce qu'elle s'était déjà retenue de dire quelque chose qui la gênait? Est-ce qu'elle avait gardé des choses pour elle quitte à se laisser bouffer de l'intérieur? Sur le coup, rien ne lui venait à l'esprit. Peut-être qu'elle ne ressentait aucune pression particulière parce que leur couple était encore trop jeune pour affronter une grosse crise ou simplement parce qu'elle en avait justement parlé. Ils avaient déjà discutés de sa relation conflictuelle avec Valentina, par exemple. En parler l'avait rendue plus supportable à ce moment-là. C'était le seul gros point noir qu'elle constatait sur le coup et ce n'était plus un problème à présent. « Non, t'inquiètes pas pour ça, je te dis les choses quand ça me dérange. » On lui avait toujours dit que l'honnêteté faisait partie des bases solides d'un couple, entre autres. Ce n'était pas maintenant qu'elle allait lui mentir ou lui cacher quoi que ce soit.
Il était temps de lui dire ce qu'elle en pensait réellement. « Je vais pas te dire que c'est une nouvelle qui va me faire sauter au plafond de joie. » Ca ne serait pas vrai en plus d'être excessivement suspect comme réaction. « Mais c'est pas non plus un événement qui va m'inquiéter. » disait-elle en goûtant la tarte, ses sourcils se fronçant légèrement de surprise tant elle ne s'attendait pas à un goût si raffiné pour un plat qui semblait pourtant si simple, un hummm bref venant entrecouper ses paroles. « Je crois qu'instinctivement, je me dis que c'était peut-être la première femme que tu as vraiment aimé, la mère de ta fille mais que c'est pas ton ex pour rien non plus. » Que si l'entente était parfaite au point de fauter, ils ne se seraient jamais séparés. Peut-être qu'elle faisait une erreur mais tel était son point de vue. « Et puis surtout je te fais confiance, ça me semble évident et naturel de ne pas être jalouse pour un weekend à Disney. » disait-elle, son visage se tournant vers le sien, un sourire serein le sublimant. « Quoi que... peut-être jalouse de ne pas venir finalement. » lançait-elle dans un rire amusé. « Vous allez bien vous amuser, c'est tout ce que je pense et ce que je veux. » Qu'ils passent un bon moment avant la rentrée de Valentina.
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Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Le repas improvisé devant la télévision s’était rapidement transformé en une discussion sérieuse sur l’une des problématiques du couple, si tant est que l’on puisse appeler l’existence de Shaé dans la vie d’Aaron une problématique. Selon lui, ça ne l’était pas vraiment. Selon Adélaïde non plus. Et pourtant, cela n’avait rien de commun. Aaron sentait qu’il imposait à Adélaïde un style de vie qui n’était pas évident et il craignait qu’elle ne s’écrase pour lui. Loin de lui l’envie d’éteindre les étincelles Sullivan, celles pour lesquelles il avait craqué des années auparavant. Il souhaitait qu’elle soit transparente avec lui, mais peut-être était-ce un moyen de se protéger de ces fardeaux qu’il taisait. De ce qu’il n’arrivait pas à exprimer lui-même, gisant au plus profond de lui depuis bien, bien trop longtemps. Il était, à ce stade, incapable de le déterminer.
Finalement, Adélaïde admit que ce n’était pas une partie de plaisir d’imaginer Aaron filer un parfait weekend en compagnie de Shaé. Rien d’étonnant à cela, mais cela lui faisait presque du bien de l’entendre. Si elle n’allait pas s’inquiéter de ce qu’il ferait avec la brunette, c’est bien qu’elle avait confiance. Bien sûr, il se contenta de cette preuve de maturité de la part d’Adélaïde. Il l’écouta même avancer ses pensées et croyances au sujet de sa relation avec Shaé sans l’interrompre. Un pincement au cœur lorsqu’elle mentionna à juste titre qu’elle avait été la première femme qu’il avait vraiment aimée. Ce n’était pas un sujet sur lequel il fallait qu’il s’étale. Non, Adélaïde n’était pas sa mère, ni sa sœur, ces confessions étaient probablement à garder pour lui. Pourtant, elle avait raison et il aurait aimé le souligner. Qu’elle puisse comprendre que Shaé n’était effectivement pas n’importe qui et que le fait qu’ils aient eu un enfant ensemble ne justifiait pas tout, bien loin de là. Ce n’était que le clou de leur histoire, à vrai dire...
Aaron termina son assiette pendant qu’elle parlait, puis la déplaça sur la table basse, désormais libre de tout mouvement. Il s’enfonça à son aise dans le fauteuil, déposant son bras derrière la jeune femme tandis que son regard songeur se posait finalement sur elle. « Je suppose que tu vois clair, si l’on s’est séparés elle et moi, c’est qu’il y avait une bonne raison. » Une bonne raison... De quoi le plonger dans un cosmos intergalactique. Est-ce que ces trois mots pouvaient définir correctement la fin de sa relation avec Shaé ? ... Ayant bien conscience du flou perturbant de ces paroles, Aaron se reprit, un léger rire dans la voix. « Tu sais, je ne me suis jamais épanché à son sujet avec toi parce que ça a été douloureux. Pas violent, juste douloureux... » C’était un euphémisme. « Et j’avais la croyance peut-être naïve que tu n’avais pas besoin de tout savoir. » Aaron restait détendu pour autant, dans cet effort d’être le plus juste possible avec Adélaïde, autrement dit celle avec qui il partageait en partie sa vie. « Shaé sera toujours une partie importante de ma vie. Pour autant, c’est avec toi que je décide d’avancer. » Et à sa façon, Aaron venait de lui ouvrir son cœur. De toutes les manières possibles. Ces mots restèrent en travers de sa gorge un moment et il finit par rompre tout contact visuel avec Adélaïde pour se lever. Il alla chercher quelque chose dans la poche de sa veste et se dirigea vers sa terrasse pour y respirer l'air ambiant. Et ce qu’il fit en surprendrait des dizaines, même ceux qui l'avaient connu durant ses années de fac, lorsqu'il avait cette pratique régulière. Pourtant, il avait repris depuis plusieurs jours déjà. A l’abri des regards.
Apportant le cylindre incandescent jusqu’à sa bouche, il tira dessus doucement, reprenant cette dose d’illicite qui l’aidait à calmer ses démons sans vraiment réussir à mettre des mots dessus. Tout aussi doucement, la fumée s’échappa de ses lèvres et s’envola dans les airs.
Finalement, Adélaïde admit que ce n’était pas une partie de plaisir d’imaginer Aaron filer un parfait weekend en compagnie de Shaé. Rien d’étonnant à cela, mais cela lui faisait presque du bien de l’entendre. Si elle n’allait pas s’inquiéter de ce qu’il ferait avec la brunette, c’est bien qu’elle avait confiance. Bien sûr, il se contenta de cette preuve de maturité de la part d’Adélaïde. Il l’écouta même avancer ses pensées et croyances au sujet de sa relation avec Shaé sans l’interrompre. Un pincement au cœur lorsqu’elle mentionna à juste titre qu’elle avait été la première femme qu’il avait vraiment aimée. Ce n’était pas un sujet sur lequel il fallait qu’il s’étale. Non, Adélaïde n’était pas sa mère, ni sa sœur, ces confessions étaient probablement à garder pour lui. Pourtant, elle avait raison et il aurait aimé le souligner. Qu’elle puisse comprendre que Shaé n’était effectivement pas n’importe qui et que le fait qu’ils aient eu un enfant ensemble ne justifiait pas tout, bien loin de là. Ce n’était que le clou de leur histoire, à vrai dire...
Aaron termina son assiette pendant qu’elle parlait, puis la déplaça sur la table basse, désormais libre de tout mouvement. Il s’enfonça à son aise dans le fauteuil, déposant son bras derrière la jeune femme tandis que son regard songeur se posait finalement sur elle. « Je suppose que tu vois clair, si l’on s’est séparés elle et moi, c’est qu’il y avait une bonne raison. » Une bonne raison... De quoi le plonger dans un cosmos intergalactique. Est-ce que ces trois mots pouvaient définir correctement la fin de sa relation avec Shaé ? ... Ayant bien conscience du flou perturbant de ces paroles, Aaron se reprit, un léger rire dans la voix. « Tu sais, je ne me suis jamais épanché à son sujet avec toi parce que ça a été douloureux. Pas violent, juste douloureux... » C’était un euphémisme. « Et j’avais la croyance peut-être naïve que tu n’avais pas besoin de tout savoir. » Aaron restait détendu pour autant, dans cet effort d’être le plus juste possible avec Adélaïde, autrement dit celle avec qui il partageait en partie sa vie. « Shaé sera toujours une partie importante de ma vie. Pour autant, c’est avec toi que je décide d’avancer. » Et à sa façon, Aaron venait de lui ouvrir son cœur. De toutes les manières possibles. Ces mots restèrent en travers de sa gorge un moment et il finit par rompre tout contact visuel avec Adélaïde pour se lever. Il alla chercher quelque chose dans la poche de sa veste et se dirigea vers sa terrasse pour y respirer l'air ambiant. Et ce qu’il fit en surprendrait des dizaines, même ceux qui l'avaient connu durant ses années de fac, lorsqu'il avait cette pratique régulière. Pourtant, il avait repris depuis plusieurs jours déjà. A l’abri des regards.
Apportant le cylindre incandescent jusqu’à sa bouche, il tira dessus doucement, reprenant cette dose d’illicite qui l’aidait à calmer ses démons sans vraiment réussir à mettre des mots dessus. Tout aussi doucement, la fumée s’échappa de ses lèvres et s’envola dans les airs.
- Adélaïde SullivanKingdom Come
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Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
La discussion était sérieuse et posée mais Adélaïde ne s'attendait pas à ce qu'elle prenne une telle tournure. Elle s'attendait à un moment simple comme ils avaient l'habitude de s'octroyer. L'un de ces moments qu'elle chérissait parce qu'elle passait du temps avec lui et qu'en dépit de la jeunesse de leur couple, ils ne cherchaient pas à s'impressionner l'un l'autre. C'était sans prise de tête, simple, précieux. Il était fort probable qu'elle se souviendrait davantage de ses moments de vie quotidienne. Cette soirée en aurait fait partie si seulement le doute ne s'était pas immiscé entre eux. Elle avait la sensation de devoir lire entre les lignes. D'abord de ses paroles où elle avait la sensation désagréable qu'il lui cachait quelque chose. Un comble quand elle venait à peine de lui dire qu'elle lui disait quand les choses la dérangeaient. Est-ce qu'il essayait subtilement de lui faire comprendre quelque chose? Il supposait, il avait la croyance que. Est-ce qu'il était en train de lui dire qu'il s'était trompé, qu'il aurait dû lui raconter? Il était en train de la perdre, complètement. Il était le premier homme pour qui elle avait des sentiments, elle n'y connaissait rien aux rouages de l'amour avant lui et encore moins aux sous-entendus. C'était un exercice qu'elle n'arrivait pas à déchiffrer. Rien n'allait ensemble. Sa façon d'être détendu, ce rire dans sa voix pour lui parler d'un événement douloureux. Tout lui semblait soudainement bancal.
Qu'arrive-t-il quand c'est bancal? Avec un peu de chance, ça reste en équilibre. Avec un souffle, ça se casse la gueule. Le sien de souffle était coupé. A première vue ses dernières paroles, elle aurait pu bien les prendre. Elle aurait dû bien les prendre. Quand on les gardait en elles-mêmes, elles avouaient l'envie d'Aaron d'avancer avec Adélaïde même si Shaé était importante pour lui, comme tout homme ayant engendré la vie avec une femme et l'ayant sincèrement aimé. Si la blonde était incapable d'assimiler ses paroles dans ce sens, c'est parce que le photographe instaurait une distance entre eux. D'abord ce regard qui quittait le sien puis cette cigarette alors qu'elle ne l'avait jamais connu fumeur. Que ce soit la première ou une reprise, là n'était pas l'important. Le geste en soi était perturbant. Elle avait assez d'amis proches fumeurs pour en comprendre le sens: le besoin de se détendre, de chasser les mauvaises idée en se vidant l'esprit.
Chez elle, c'était tout l'inverse. Elle se tendait et son esprit se remplissait de questions au fil des secondes où elle restait comme une idiote clouée sur le canapé. Elle le voyait de dos à consommer son morceau de cancer. Comment était-elle censé le prendre? Elle n'en avait aucune idée. Son plateau rejoignait celui d'Aaron sur la table basse. Elle finissait par se lever, ses talons claquant contre le carrelage. Elle s'apprêtait toujours quand ils étaient ensemble, pour son propre plaisir et le sien. Elle restait légèrement en arrière, en appuie contre la baie vitrée ouverte, les bras croisés comme pour se protéger des prochaines paroles qui allaient sortir de ses lèvres. « Je suis perdue, Aaron. » Que pouvait-elle lui dire de plus? Ses gestes tranchaient tellement avec ses paroles qu'elle ne savait pas quoi en penser. Elle hésitait à poser la question mais ça se présentait à elle comme une évidence il fallait qu'elle lui demande. « Est-ce que je dois comprendre que tu regrettes cette décision? » D'avoir choisi d'avancer avec elle au lieu de Shaé. Prononcer ces mots lui faisaient mal. A vrai dire, elle ne s'attendait pas à ce que ça lui sert autant le cœur. Elle n'imaginait pas qu'il puisse être amoureux de deux femmes. A vrai dire, elle restait bloquée sur le fait qu'il s'était probablement rendu compte qu'il était toujours amoureux de son ex-compagne et c'était tout. De quoi la mettre mal à l'aise et lui donner envie de fuir avant de regretter à son tour la question.
Qu'arrive-t-il quand c'est bancal? Avec un peu de chance, ça reste en équilibre. Avec un souffle, ça se casse la gueule. Le sien de souffle était coupé. A première vue ses dernières paroles, elle aurait pu bien les prendre. Elle aurait dû bien les prendre. Quand on les gardait en elles-mêmes, elles avouaient l'envie d'Aaron d'avancer avec Adélaïde même si Shaé était importante pour lui, comme tout homme ayant engendré la vie avec une femme et l'ayant sincèrement aimé. Si la blonde était incapable d'assimiler ses paroles dans ce sens, c'est parce que le photographe instaurait une distance entre eux. D'abord ce regard qui quittait le sien puis cette cigarette alors qu'elle ne l'avait jamais connu fumeur. Que ce soit la première ou une reprise, là n'était pas l'important. Le geste en soi était perturbant. Elle avait assez d'amis proches fumeurs pour en comprendre le sens: le besoin de se détendre, de chasser les mauvaises idée en se vidant l'esprit.
Chez elle, c'était tout l'inverse. Elle se tendait et son esprit se remplissait de questions au fil des secondes où elle restait comme une idiote clouée sur le canapé. Elle le voyait de dos à consommer son morceau de cancer. Comment était-elle censé le prendre? Elle n'en avait aucune idée. Son plateau rejoignait celui d'Aaron sur la table basse. Elle finissait par se lever, ses talons claquant contre le carrelage. Elle s'apprêtait toujours quand ils étaient ensemble, pour son propre plaisir et le sien. Elle restait légèrement en arrière, en appuie contre la baie vitrée ouverte, les bras croisés comme pour se protéger des prochaines paroles qui allaient sortir de ses lèvres. « Je suis perdue, Aaron. » Que pouvait-elle lui dire de plus? Ses gestes tranchaient tellement avec ses paroles qu'elle ne savait pas quoi en penser. Elle hésitait à poser la question mais ça se présentait à elle comme une évidence il fallait qu'elle lui demande. « Est-ce que je dois comprendre que tu regrettes cette décision? » D'avoir choisi d'avancer avec elle au lieu de Shaé. Prononcer ces mots lui faisaient mal. A vrai dire, elle ne s'attendait pas à ce que ça lui sert autant le cœur. Elle n'imaginait pas qu'il puisse être amoureux de deux femmes. A vrai dire, elle restait bloquée sur le fait qu'il s'était probablement rendu compte qu'il était toujours amoureux de son ex-compagne et c'était tout. De quoi la mettre mal à l'aise et lui donner envie de fuir avant de regretter à son tour la question.
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Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Immobile sur cette terrasse, le regard fixe perdu au loin, Aaron semblait déconnecter petit à petit avec ce qui était derrière lui. Seul son bras se mouvait et suivait le rythme de la cendre générée. Il n’avait pas fumé depuis plus d’une dizaine d’années et pourtant, ce geste lui semblait parfaitement naturel.
Ses pensées n’étaient pas négatives. Elles n’étaient pas particulièrement positives non plus. Focalisées malgré elles sur les senteurs du jardin qui s’offraient à lui, d’autant plus à cette heure de la journée. Il aimait cette propriété jusque dans les plus petits recoins, mais cet extérieur l’apaisait autant qu’un bon verre de whisky, autant qu’un bon polar d’été. Le photographe laissait ses sens prendre tout contrôle de son être. Du parfum des fleurs à la beauté de l’architecture boisée, en passant par la pulpe de ses doigts contre le bâtonnet, le bruit des oiseaux sifflant sur les branches. Son corps s’était approprié l’espace tandis que son esprit avait pris congé.
...
Il avait presque oublié la tension qu’il avait suscité, le corps d’Adélaïde qui s’était raidi après sa déclaration. Il avait pourtant essayé d’être transparent, mais il faut croire que la transparence pouvait être piquante. Ce n’était pas ce qu’il souhaitait. Blesser Adélaïde était la dernière de ses envies.
...
C’est sa voix qui le sortit de ses songes. Adélaïde l’avait rejoint et se tenait derrière lui, à quelques pas seulement de cette bulle qu’il s’était créée sans vraiment le vouloir. Apposant son regard un moment sur sa cigarette qui se consumait trop vite, Aaron orienta finalement son visage vers celui de la jeune femme à l’instant où elle posa sa cruelle question. Pas plus qu’elle n’était désolante. Il appuya son regard une seconde, voire deux, avant d’esquisser un infime sourire. « Non. Je ne regrette pas. » Mais aussitôt ces mots furent prononcés, aussitôt son sourire s’envola. Aussi éphémère que sincère, il avait été. Il regardait de nouveau face à lui, écrasant au passage le mégot usé dans le cendrier qui traînait à côté. « Je ne vis pas dans le passé, ça n’a aucun intérêt. Mais le poids du passé nous suit parfois... » Et nous fait craindre le futur, nous donne envie de ralentir, voire de se stopper net, pour décompresser. « Je ne veux surtout pas que le mien te fasse mal. » Ses prunelles se relevaient sur elle, avec toute la bienveillance qui était sienne, fatalement. « Je suis désolé Adélaïde... Tu n’y es pour rien dans tout ça. Tu n’as rien à te reprocher. » Il ne savait plus ce qu’elle avait besoin d’entendre, ce qu’il était nécessaire d’ajouter pour sauver la situation. Il ne savait même pas où il se situait lui-même.
Ses pensées n’étaient pas négatives. Elles n’étaient pas particulièrement positives non plus. Focalisées malgré elles sur les senteurs du jardin qui s’offraient à lui, d’autant plus à cette heure de la journée. Il aimait cette propriété jusque dans les plus petits recoins, mais cet extérieur l’apaisait autant qu’un bon verre de whisky, autant qu’un bon polar d’été. Le photographe laissait ses sens prendre tout contrôle de son être. Du parfum des fleurs à la beauté de l’architecture boisée, en passant par la pulpe de ses doigts contre le bâtonnet, le bruit des oiseaux sifflant sur les branches. Son corps s’était approprié l’espace tandis que son esprit avait pris congé.
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Il avait presque oublié la tension qu’il avait suscité, le corps d’Adélaïde qui s’était raidi après sa déclaration. Il avait pourtant essayé d’être transparent, mais il faut croire que la transparence pouvait être piquante. Ce n’était pas ce qu’il souhaitait. Blesser Adélaïde était la dernière de ses envies.
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C’est sa voix qui le sortit de ses songes. Adélaïde l’avait rejoint et se tenait derrière lui, à quelques pas seulement de cette bulle qu’il s’était créée sans vraiment le vouloir. Apposant son regard un moment sur sa cigarette qui se consumait trop vite, Aaron orienta finalement son visage vers celui de la jeune femme à l’instant où elle posa sa cruelle question. Pas plus qu’elle n’était désolante. Il appuya son regard une seconde, voire deux, avant d’esquisser un infime sourire. « Non. Je ne regrette pas. » Mais aussitôt ces mots furent prononcés, aussitôt son sourire s’envola. Aussi éphémère que sincère, il avait été. Il regardait de nouveau face à lui, écrasant au passage le mégot usé dans le cendrier qui traînait à côté. « Je ne vis pas dans le passé, ça n’a aucun intérêt. Mais le poids du passé nous suit parfois... » Et nous fait craindre le futur, nous donne envie de ralentir, voire de se stopper net, pour décompresser. « Je ne veux surtout pas que le mien te fasse mal. » Ses prunelles se relevaient sur elle, avec toute la bienveillance qui était sienne, fatalement. « Je suis désolé Adélaïde... Tu n’y es pour rien dans tout ça. Tu n’as rien à te reprocher. » Il ne savait plus ce qu’elle avait besoin d’entendre, ce qu’il était nécessaire d’ajouter pour sauver la situation. Il ne savait même pas où il se situait lui-même.
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Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
Elle restait calme mais à l'intérieur, tout bouillonnait. La danseuse ne savait plus sur quel pied se poser. A l'instant où elle lui avait posé la question, son palpitant avait commencé une course folle. L'amour, le stress, elle n'en connaissait plus vraiment la raison. Elle semblait ne plus le reconnaître pendant un instant, court. Ce regard qui lui échappe, cette fumée qui s'échappe de ses lèvres et de ses narines, ce silence. Elle le connaissait franc, rarement silencieux et fuyant, de quoi la mettre un peu plus mal à l'aise. Puis ce sourire. Fin et rapide mais qui la faisait sourire à son tour. C'était déjà une bonne chose qu'il ne regrettait pas. Ça avait le don de calmer son cœur qui s'apprêtait quelques secondes avant à exploser de chagrin à tout moment.
Elle semblait comprendre qu'il lui expliquait que le passé était un poids qu'on pouvait pas effacer, qui serait toujours là et qui finissait toujours par les rattraper. L'interrogation était complète pour la plus jeune des deux. Elle ne pouvait pas comprendre, elle ne pouvait pas se mettre à sa place parce qu'elle ne savait ce que c'était que d'avoir un passé amoureux. Seulement compatir. Naturellement tout son être voulait le prendre dans ses bras, lui dire que ce n'était pas grave et que ça allait s'arranger. Les sentiments qu'elle avait pour lui la poussaient naturellement à vouloir son bien-être mais on efface pas le passé, n'est-ce pas? On ne peut vivre qu'avec mais était-elle capable de vivre avec celui d'Aaron quand tout lui semblait si flou à comprendre? Sa salive difficilement avalée, elle s'approchait davantage pour arriver à sa hauteur. Elle ne lâchait pas son regard, l'harponnait presque comme si elle tentait de lire en lui sans qu'il n'ait besoin de poser de mots. « C'est compliqué de se sentir bien si ça va pas de ton côté. » Parce qu'ils sont censés fonctionner à deux et que si l'un flanche, l'autre est immanquablement entraîné avec lui.
Pour le moment, elle tenait encore debout parce qu'elle n'avait pas toutes les cartes en main, parce qu'elle n'imaginait pas tous les ressortissants de cette discussion. « Ça fait combien de temps que ça te pèse? » Depuis combien de temps avait-il besoin de foutre sa santé en l'air pour retrouver un peu de calme? Elle aimerait pouvoir l'aider mais elle serait incapable d'y parvenir sans comprendre la totalité de ce qu'il lui disait. Elle avait besoin de savoir, de comprendre. Pour lui. Pour elle. Un peu des deux sûrement et c'était pour cette raison que ses lèvres articulaient de nouveau quelques mots. Des paroles qu'elle craignait mais qu'elle était obligée de lui demander si elle voulait dormir sur ses deux oreilles ce soir... ou ne pas dormir du tout. « Est-ce que tu es toujours amoureux d'elle? Est-ce que c'est ça le poids dont tu parles? » La bombe était posée, c'était à lui de la désamorcer ou de la faire exploser.
Elle semblait comprendre qu'il lui expliquait que le passé était un poids qu'on pouvait pas effacer, qui serait toujours là et qui finissait toujours par les rattraper. L'interrogation était complète pour la plus jeune des deux. Elle ne pouvait pas comprendre, elle ne pouvait pas se mettre à sa place parce qu'elle ne savait ce que c'était que d'avoir un passé amoureux. Seulement compatir. Naturellement tout son être voulait le prendre dans ses bras, lui dire que ce n'était pas grave et que ça allait s'arranger. Les sentiments qu'elle avait pour lui la poussaient naturellement à vouloir son bien-être mais on efface pas le passé, n'est-ce pas? On ne peut vivre qu'avec mais était-elle capable de vivre avec celui d'Aaron quand tout lui semblait si flou à comprendre? Sa salive difficilement avalée, elle s'approchait davantage pour arriver à sa hauteur. Elle ne lâchait pas son regard, l'harponnait presque comme si elle tentait de lire en lui sans qu'il n'ait besoin de poser de mots. « C'est compliqué de se sentir bien si ça va pas de ton côté. » Parce qu'ils sont censés fonctionner à deux et que si l'un flanche, l'autre est immanquablement entraîné avec lui.
Pour le moment, elle tenait encore debout parce qu'elle n'avait pas toutes les cartes en main, parce qu'elle n'imaginait pas tous les ressortissants de cette discussion. « Ça fait combien de temps que ça te pèse? » Depuis combien de temps avait-il besoin de foutre sa santé en l'air pour retrouver un peu de calme? Elle aimerait pouvoir l'aider mais elle serait incapable d'y parvenir sans comprendre la totalité de ce qu'il lui disait. Elle avait besoin de savoir, de comprendre. Pour lui. Pour elle. Un peu des deux sûrement et c'était pour cette raison que ses lèvres articulaient de nouveau quelques mots. Des paroles qu'elle craignait mais qu'elle était obligée de lui demander si elle voulait dormir sur ses deux oreilles ce soir... ou ne pas dormir du tout. « Est-ce que tu es toujours amoureux d'elle? Est-ce que c'est ça le poids dont tu parles? » La bombe était posée, c'était à lui de la désamorcer ou de la faire exploser.
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Avec : Adélaïde Sullivan.
Elle avait les mots justes quand tout n’était que brouillard en lui. Nébuleuse sensation que de ressentir tant de choses et en même temps se sentir vide. Vide de sens et vide de réponses à des questions qui étaient pourtant légitimes. Aaron n’était pas en confrontation avec Adélaïde. Il savait qu’elle avait le droit de l’interroger de la sorte, quand bien même cela le mettait dans une situation d’inconfort complet. Se raccrocher à la nature n’était plus suffisant quand elle réduisait l’espace entre eux, en quête d’une vérité qu’elle craignait douloureuse à en étudier le son de sa voix. Elle avait raison, un couple ne pouvait aller bien que si les deux protagonistes allaient bien. Et quand l’un des deux tombait, l’autre était là pour l’aider à se relever. Mais cette fois-là, Aaron ne tombait pas. Il était pris de vertiges, sans savoir vers où regarder, ni vers qui se tourner pour en parler. Ce n’était pas encore une chute puisqu’il n’avait pas réellement conscience de nager en eaux troubles et dangereuses. Pour lui, tout n’était encore qu’une question de choix raisonnables, mais ça c’était sans compter sur les questions aussi pointilleuses que douloureuses d’Adélaïde.
Aaron regardait le bout incandescent de sa cigarette. Au bout de ses doigts, elle semblait se consumer au rythme de son malaise grandissant. « Ce n’est pas tant pesant... C’est juste ma vie. Toi d’un côté, elle et Valentina de l’autre. » Il apportait le cylindre à ses lèvres et tirait légèrement dessus, avant de poursuivre. « Je dois apprendre à conjuguer. » Ajoutait-il comme pour conclure la discussion. Ni lui ni personne n’aurait pu deviner s’il s’agissait d’un déni ou d’une réalité difficile. Quoi qu’il en soit et bien malgré lui, il souffrait de cette situation. Avoir recommencé à fumer en était la preuve tout droit sortie de son inconscient.
Néanmoins même la cigarette ne put rien contre les questions suivantes de la belle blonde. Aaron ne s’y attendait tellement pas qu’il flancha au moment même où elle osa reposer son regard sur lui. De tels propos, forcément, avaient le pouvoir de le déstabiliser. Shaé était l’un de ses points d’ancrage à Los Angeles, quand bien même il l’avait rencontrée des années après s’y être installé, quand bien même aujourd’hui leur histoire devait se résumer à une rupture. Devait... oui, mais ce n’était pas le cas. Lorsque le trentenaire reprit un minimum de constance, il releva ses yeux sur Adélaïde. Il la regarda d’abord avec une certaine révolte dans les iris, comme si sa question était indécente. Peut-être qu’elle l’était, peut-être pas, au fond. Mais sa rancoeur laissa bientôt place à une aigreur mélangée à de l’amertume. Parce que même dans ce labyrinthe de sentiments complexes, il savait que sa réponse décevrait forcément Adélaïde. « Je l’ignore, Adé. C’est ... compliqué. » Il ignorait comment le dire. Comment expliquer cette chose qu’il ressentait et ressentirait probablement toujours pour l’Italienne. Il ignorait aussi comment sauver cette femme qu’il avait à côté de lui et qu’il aimait véritablement, pour tout ce qu’elle représentait. Dans ses yeux, il voyait la peur, le chagrin. Il voyait qu’il la brisait déjà un peu. Mais que pouvait-il bien dire d’autre ? Alors son regard s’échappa. Il fuit sans retour. « Je ne peux pas l’oublier comme ça, malgré tout ce que je ressens pour toi... Ne me demande pas l’impossible. » Pour cette relation passée avec Shaé. Pour Valentina. Mais aussi et surtout pour eux deux, en lesquels il croyait.
Aaron regardait le bout incandescent de sa cigarette. Au bout de ses doigts, elle semblait se consumer au rythme de son malaise grandissant. « Ce n’est pas tant pesant... C’est juste ma vie. Toi d’un côté, elle et Valentina de l’autre. » Il apportait le cylindre à ses lèvres et tirait légèrement dessus, avant de poursuivre. « Je dois apprendre à conjuguer. » Ajoutait-il comme pour conclure la discussion. Ni lui ni personne n’aurait pu deviner s’il s’agissait d’un déni ou d’une réalité difficile. Quoi qu’il en soit et bien malgré lui, il souffrait de cette situation. Avoir recommencé à fumer en était la preuve tout droit sortie de son inconscient.
Néanmoins même la cigarette ne put rien contre les questions suivantes de la belle blonde. Aaron ne s’y attendait tellement pas qu’il flancha au moment même où elle osa reposer son regard sur lui. De tels propos, forcément, avaient le pouvoir de le déstabiliser. Shaé était l’un de ses points d’ancrage à Los Angeles, quand bien même il l’avait rencontrée des années après s’y être installé, quand bien même aujourd’hui leur histoire devait se résumer à une rupture. Devait... oui, mais ce n’était pas le cas. Lorsque le trentenaire reprit un minimum de constance, il releva ses yeux sur Adélaïde. Il la regarda d’abord avec une certaine révolte dans les iris, comme si sa question était indécente. Peut-être qu’elle l’était, peut-être pas, au fond. Mais sa rancoeur laissa bientôt place à une aigreur mélangée à de l’amertume. Parce que même dans ce labyrinthe de sentiments complexes, il savait que sa réponse décevrait forcément Adélaïde. « Je l’ignore, Adé. C’est ... compliqué. » Il ignorait comment le dire. Comment expliquer cette chose qu’il ressentait et ressentirait probablement toujours pour l’Italienne. Il ignorait aussi comment sauver cette femme qu’il avait à côté de lui et qu’il aimait véritablement, pour tout ce qu’elle représentait. Dans ses yeux, il voyait la peur, le chagrin. Il voyait qu’il la brisait déjà un peu. Mais que pouvait-il bien dire d’autre ? Alors son regard s’échappa. Il fuit sans retour. « Je ne peux pas l’oublier comme ça, malgré tout ce que je ressens pour toi... Ne me demande pas l’impossible. » Pour cette relation passée avec Shaé. Pour Valentina. Mais aussi et surtout pour eux deux, en lesquels il croyait.
- Adélaïde SullivanKingdom Come
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Date d'inscription : 12/03/2018
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Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
Ses mots étaient comptés. Non pas qu'elle avait peur de ses réactions - quoi que peut-être un peu de ses réponses mais c'est qu'elle les souhaitait si elle posait les dites questions - mais elle voulait simplement être la plus précise et la plus claire possible. Elle ne voulait pas l'encombrer de questions et le perdre aux moments des réponses. Elle posait des questions courtes, assez précises sur leurs thèmes dans le seul but qu'il puisse être clair à son tour dans ses réponses sans avoir à s'éparpiller. Elle cherchait juste à le comprendre, pour l'aider, pour appréhender les choses. Échec et mat. Parce que rien n'était sûr dans l'esprit du brun, rien ne l'était non plus dans ses mots. Il ne savait pas lui expliquer ce qu'il ressentait et résumait ça comme étant sa vie. Une vie qui le poussait à refumer... elle n'était pas sûre que de tels mots étaient à même de la rassurer. Quand les événements ou les sentiments vous poussent dans ce genre de retranchement, c'est que la vie n'était pas rose, pas vraiment encline à le rendre heureux au moment présent. La fumée qui chatouillait désagréablement les narines de la blonde était le premier signe de son mal-être. Il n'était pas heureux. Son incapacité à conjuguer son ex, leur fille et sa petite-amie empêchait ce bonheur qui était à la portée de ses doigts. Ou finalement, était-il seulement à la portée de ceux d'Adélaïde? Elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle comprenait et qu'il lui avait confirmé quelques minutes plus tôt, c'est qu'elle ne pouvait rien y faire, qu'elle ne pouvait pas vraiment l'aider à aller mieux. Et ça la peinait davantage d'en être incapable quand c'était une partie de son rôle.
Quand il relevait son regard vers elle à la question fatidique qu'elle avait posé, elle ne lâchait pas ses iris. Il la connaissait assez pour savoir qu'elle ne reculait pas quand elle se lançait dans un projet ou qu'elle voulait quelque chose. Ce soir, c'était de réponses dont elle avait besoin. Des réponses qu'elle exigeait silencieusement dans ce soutien de regards quand bien même le sien transpirait la crainte. Et rapidement le regret. Le regret d'avoir posé la question, d'avoir posé cette bombe. Il ne l'avait pas désamorcé ni fait explosé. Il avait coupé la mèche, comme remis la réponse à plus tard. Pour Adélaïde, c'était pourtant clair. Son seul doute, le simple fait d'ignorer les sentiments amoureux ou non qu'il peut avoir pour Shaé suffisait à lui-même pour comprendre que oui. Il en était toujours amoureux, juste en incapacité de lui dire. Son regard qui s'échappait était un deuxième indice évident pour elle. Le regret avait naturellement mué en chagrin qu'elle ne savait pas taire. Si elle ne pleurait pas, les traits décomposés de son visage dessinaient sans difficulté cette brisure, ce pincement douloureux au cœur. Elle avait mal et ça se voyait, trop peut-être pour sa propre tendance à être si pudique sur ses sentiments. Tout semblait encore si simple entre eux quelques heures avant.
Elle était persuadée de choses dont la certitude avait été ébranlée en quelques mots. Presque un an de relation, plus d'un an de célibat pour lui, et il n'était toujours pas sûr de ce qu'il ressentait pour la belle Italienne. C'était probablement ça le plus douloureux à constater. Deux années, même au delà, n'avaient pas suffit à Aaron pour se défaire d'elle. « Je t'ai pas demandé de l'oublier. » Et elle n'oserait jamais le faire parce qu'elle avait conscience que d'oublier sa relation avec Shaé, c'était oublier les erreurs qui allaient avec et qu'il serait susceptible de recommettre s'il ne s'en souvenait plus. Néanmoins, ça n'empêchait pas l'affirmation piquante, presque accusatrice, qui passait le seuil de ses lèvres. « Je me demande juste pourquoi tu as accepté de te mettre avec moi si tu le savais déjà. » C'était évident que s'il était incapable de définir ce qui le liait à Shaé, c'est parce que c'était là depuis longtemps, depuis le début en fait. Ne s'était-il pas refusé à elle à une certaine époque déjà parce qu'il n'avait pas oublié Shaé? Parce qu'il n'avait pas su tourner la page? Pourquoi lui avait-il cédé si la page n'était visiblement toujours pas tourné? « Pourquoi tu as attendu que je sois amoureuse de toi pour me le dire? » Cette fois, elle n'était pas capable de retenir une larme qui s'échappait et qu'elle chassait immédiatement de sa joue. Elle peinait à croire qu'il était possible d'avoir aussi mal. Elle n'était plus capable de soutenir un quelconque regard de sa part parce que dans son esprit se dessinait le scénario de la fille de passage, de celle qu'on tente pour oublier quelqu'un, de cette fille pansement qu'on arrache quand la blessure est guérie mais dans leur cas, la blessure ne guérissait pas et la fille de passage ne voulait pas en être une parce qu'elle était à présent amoureuse de celui qui lui faisait du mal quand il était censé panser ses blessures et éteindre ses peines.
Quand il relevait son regard vers elle à la question fatidique qu'elle avait posé, elle ne lâchait pas ses iris. Il la connaissait assez pour savoir qu'elle ne reculait pas quand elle se lançait dans un projet ou qu'elle voulait quelque chose. Ce soir, c'était de réponses dont elle avait besoin. Des réponses qu'elle exigeait silencieusement dans ce soutien de regards quand bien même le sien transpirait la crainte. Et rapidement le regret. Le regret d'avoir posé la question, d'avoir posé cette bombe. Il ne l'avait pas désamorcé ni fait explosé. Il avait coupé la mèche, comme remis la réponse à plus tard. Pour Adélaïde, c'était pourtant clair. Son seul doute, le simple fait d'ignorer les sentiments amoureux ou non qu'il peut avoir pour Shaé suffisait à lui-même pour comprendre que oui. Il en était toujours amoureux, juste en incapacité de lui dire. Son regard qui s'échappait était un deuxième indice évident pour elle. Le regret avait naturellement mué en chagrin qu'elle ne savait pas taire. Si elle ne pleurait pas, les traits décomposés de son visage dessinaient sans difficulté cette brisure, ce pincement douloureux au cœur. Elle avait mal et ça se voyait, trop peut-être pour sa propre tendance à être si pudique sur ses sentiments. Tout semblait encore si simple entre eux quelques heures avant.
Elle était persuadée de choses dont la certitude avait été ébranlée en quelques mots. Presque un an de relation, plus d'un an de célibat pour lui, et il n'était toujours pas sûr de ce qu'il ressentait pour la belle Italienne. C'était probablement ça le plus douloureux à constater. Deux années, même au delà, n'avaient pas suffit à Aaron pour se défaire d'elle. « Je t'ai pas demandé de l'oublier. » Et elle n'oserait jamais le faire parce qu'elle avait conscience que d'oublier sa relation avec Shaé, c'était oublier les erreurs qui allaient avec et qu'il serait susceptible de recommettre s'il ne s'en souvenait plus. Néanmoins, ça n'empêchait pas l'affirmation piquante, presque accusatrice, qui passait le seuil de ses lèvres. « Je me demande juste pourquoi tu as accepté de te mettre avec moi si tu le savais déjà. » C'était évident que s'il était incapable de définir ce qui le liait à Shaé, c'est parce que c'était là depuis longtemps, depuis le début en fait. Ne s'était-il pas refusé à elle à une certaine époque déjà parce qu'il n'avait pas oublié Shaé? Parce qu'il n'avait pas su tourner la page? Pourquoi lui avait-il cédé si la page n'était visiblement toujours pas tourné? « Pourquoi tu as attendu que je sois amoureuse de toi pour me le dire? » Cette fois, elle n'était pas capable de retenir une larme qui s'échappait et qu'elle chassait immédiatement de sa joue. Elle peinait à croire qu'il était possible d'avoir aussi mal. Elle n'était plus capable de soutenir un quelconque regard de sa part parce que dans son esprit se dessinait le scénario de la fille de passage, de celle qu'on tente pour oublier quelqu'un, de cette fille pansement qu'on arrache quand la blessure est guérie mais dans leur cas, la blessure ne guérissait pas et la fille de passage ne voulait pas en être une parce qu'elle était à présent amoureuse de celui qui lui faisait du mal quand il était censé panser ses blessures et éteindre ses peines.
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