YESTERDAY'S NEWS |48
- Grace W. NolanIt's All My Fault
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Dollars : 2095
Messages : 44
Date d'inscription : 14/10/2018
Avatar : Alexis Knapp
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Americaine
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Insaisissable, attrayante, atypique, caracterielle, lunatique.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Architecte
Études (passées ou en cours) : Architecture
Hobby : Dessin
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Divorcé(e)
Avec : Andreasexuelle
Sunrise, sunrise, couldn't tempt us if it tried...
Ici, je n'ai plus peur de rien. Si j'ai vraiment peur parfois, je ne sais plus, je ne sais pas. On se demande souvent, si je crains quoi que ce soit. On me dit avec la vie que tu as, tu ne peux pas te dire que ça ne va pas. Imbéciles, connards qui ne comprennent pas. L'argent, ça ne fait pas tout, ça rend même fou. Et après on me tannera, on expliquera, que je suis toujours en colère, trop pourrie gâtée pour avoir la plus infime des idées sur ce que ça fait de souffrir réellement. De ne pas faire partie de la sphère des grands.
Ici, je n'existe pas, ou plutôt je ne le fais que par moi. Je suis sûre, ou presque, que l'on ne connaît pas ma mère, ou tout du moins, qu'on ne sait pas que je suis sa fille. On se doute, on se dit tiens, c'est un visage que j'ai déjà vu. mais l'on ne se doute pas de tout ce qu'il y a derrière. Et puis, la lumière s'abaisse, les souffles s'éteignent, et seules les notes existent. Mes doigts courent sur les touches, elles réagissent au moindre de mes contacts, et ça me fait sourire, ça comble quelque chose en moi, vous savez, de ces choses que l'on explique pas. Elle se foutrait de moi, si elle me voyait là. Un piano bar, ce n'est pas assez digne de toi, Layla.
Et pourtant ... Pourtant je sens que les regards s'adoucissent alors que je reprends une chanson bien trop connue, à laquelle normalement "on ne touche pas". Et moi, je me perds, je me fonds, je me complais, dans la musique que je me sais maîtriser. Qui me fait me sentir vivante. Comme jamais. Les minutes s'étiolent, comme le monde. La vie se suspend, juste sur la courbe de mon chant. Et quand j'attends l'apogée, la finalité, c'est mon coeur tout entier qui s'éparpille sur le parquet, sur le rythme d'applaudissement de moins en moins discrets. Mise à nue, je m'enflamme, avant de reprendre les armes. Lance un faible " Merci ... " et les habitués me sourient. Je descends de la scène, et m'approche du bar, où m'attends ce même verre que je commande à chaque fois. Le serveur me connaît, l'un des seuls qui ici le fait. Ce n'est pas à une inconnue qui vient de chanter qu'il sert une téquila, mais bien à Layla. " C'était moins bien que d'habitude. " qu'il me sort, esquissant un rictus moqueur, avant que je ne bois une gorgée, pour finalement souffler. " Menteur. " un verre et je me devrai de retourner dans la réalité.
Ici, je n'existe pas, ou plutôt je ne le fais que par moi. Je suis sûre, ou presque, que l'on ne connaît pas ma mère, ou tout du moins, qu'on ne sait pas que je suis sa fille. On se doute, on se dit tiens, c'est un visage que j'ai déjà vu. mais l'on ne se doute pas de tout ce qu'il y a derrière. Et puis, la lumière s'abaisse, les souffles s'éteignent, et seules les notes existent. Mes doigts courent sur les touches, elles réagissent au moindre de mes contacts, et ça me fait sourire, ça comble quelque chose en moi, vous savez, de ces choses que l'on explique pas. Elle se foutrait de moi, si elle me voyait là. Un piano bar, ce n'est pas assez digne de toi, Layla.
Et pourtant ... Pourtant je sens que les regards s'adoucissent alors que je reprends une chanson bien trop connue, à laquelle normalement "on ne touche pas". Et moi, je me perds, je me fonds, je me complais, dans la musique que je me sais maîtriser. Qui me fait me sentir vivante. Comme jamais. Les minutes s'étiolent, comme le monde. La vie se suspend, juste sur la courbe de mon chant. Et quand j'attends l'apogée, la finalité, c'est mon coeur tout entier qui s'éparpille sur le parquet, sur le rythme d'applaudissement de moins en moins discrets. Mise à nue, je m'enflamme, avant de reprendre les armes. Lance un faible " Merci ... " et les habitués me sourient. Je descends de la scène, et m'approche du bar, où m'attends ce même verre que je commande à chaque fois. Le serveur me connaît, l'un des seuls qui ici le fait. Ce n'est pas à une inconnue qui vient de chanter qu'il sert une téquila, mais bien à Layla. " C'était moins bien que d'habitude. " qu'il me sort, esquissant un rictus moqueur, avant que je ne bois une gorgée, pour finalement souffler. " Menteur. " un verre et je me devrai de retourner dans la réalité.
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2375
Messages : 73
Date d'inscription : 02/08/2018
Avatar : Marcus Hedbrandh.
Crédits : Moi-même.
Autres comptes : Aaron & Alice.
Âge du personnage : 34 ans (16/03/88).
Nationalité(s) : Anglaise & américaine.
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste. Entreprenant. Vantard. Sportif. Joueur.
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : Enseignant et consultant en marketing.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en marketing à l'UCLA.
Hobby : Le surf / le piano.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Banale journée.
A tirer l’attention d’étudiants qui faisaient semblant d’écouter, que je n’ai pas réussi à captiver. Que j’ai assommés de théories pourtant indispensables. Mais par chance, j’ai été à leur place.
Banale journée...
Cet air ambiant, terne, humide. J'ai cherché le soleil du regard aujourd'hui, mais il s’est semble-t-il fait la malle pour aller je ne sais où. Enfin, ne sommes-nous pas l’une des villes les plus ensoleillées des États-Unis ?
L’Allemagne est si loin...
Je regarde le bout de mes chaussures neuves, qui claquent légèrement sur le trottoir. Et je sens les premières gouttes d’eau tomber sur ma nuque, sur ma main qui tient ma sacoche en cuir. C’est la suite logique. Une fin de journée maussade qui s’abat sur Los Angeles. Il suffit que je relève le regard pour voir le ciel bleu nuit s’obscurcir d’un voile grisâtre.
Mes pas ne s’accélèrent qu’un moment. Perturbés par une douce mélodie à cordes frappées. Il y a tant d’instruments aux sonorités si belles et pourtant, un seul uniquement capable de m’attirer à lui de cette façon. Le son semble venir de cette vieille porte entrouverte, alors mes doigts poussent doucement l’obstacle pour voir ce qui se cache derrière.
Un univers feutré, des couleurs et un mobilier chaleureux qui incitent, sans l’ombre d’un doute, à pénétrer davantage dans l’antre. Quelques personnes sont là, autour de quelques tables, et de quelques verres. Ils chuchotent, me remarquent à peine. A vrai dire, toute l’attention est portée sur cette fille qui joue, et dont mes oreilles se délectent un peu plus, au fur et à mesure que je m’en rapproche.
Cette mélodie me rappelle mon enfance. Mes parents avaient le vinyle de l’artiste et l’écoutaient en boucle. Ma sœur et moi étions encore chanceux de vivre dans un cadre idyllique et pour ce souvenir, je ne parviens à décrocher mes yeux de cette jolie métisse.
Quand sa voix s’éteint et ses doigts se retirent du clavier, les applaudissement éclatent et je reste immobile. L’observant se diriger vers le bar, prendre ce verre probablement mérité. J’aurais pu la suivre, profiter de l’intimité des lieux pour l’aborder. Mais je me sens porter des ailes et me laisse transporter jusqu’au piano, encore baigné d’un rayon lumineux. Posant mon porte-document sur le côté, m’asseyant sur le tabouret qu’il me faut rabaisser de quelques centimètres. Mes doigts caressent les touches blanches, puis je m’élance, doucement. Portant un tendre hommage à l’une des mélodies d’Aretha Franklin.
Les yeux clos, bercés par la rythmique entraînante, je m’oublie presque pendant cette introduction. Puis je rouvre mes paupières, pose mon regard sur la jeune chanteuse. Je lui demande d’un léger signe de tête de me rejoindre afin d'édulcorer mon jeu de sa voix, si tant est qu’elle en ait encore l’énergie. L’envie...
Chasser la banalité à coup de pianoforte.
A tirer l’attention d’étudiants qui faisaient semblant d’écouter, que je n’ai pas réussi à captiver. Que j’ai assommés de théories pourtant indispensables. Mais par chance, j’ai été à leur place.
Banale journée...
Cet air ambiant, terne, humide. J'ai cherché le soleil du regard aujourd'hui, mais il s’est semble-t-il fait la malle pour aller je ne sais où. Enfin, ne sommes-nous pas l’une des villes les plus ensoleillées des États-Unis ?
L’Allemagne est si loin...
Je regarde le bout de mes chaussures neuves, qui claquent légèrement sur le trottoir. Et je sens les premières gouttes d’eau tomber sur ma nuque, sur ma main qui tient ma sacoche en cuir. C’est la suite logique. Une fin de journée maussade qui s’abat sur Los Angeles. Il suffit que je relève le regard pour voir le ciel bleu nuit s’obscurcir d’un voile grisâtre.
Mes pas ne s’accélèrent qu’un moment. Perturbés par une douce mélodie à cordes frappées. Il y a tant d’instruments aux sonorités si belles et pourtant, un seul uniquement capable de m’attirer à lui de cette façon. Le son semble venir de cette vieille porte entrouverte, alors mes doigts poussent doucement l’obstacle pour voir ce qui se cache derrière.
Un univers feutré, des couleurs et un mobilier chaleureux qui incitent, sans l’ombre d’un doute, à pénétrer davantage dans l’antre. Quelques personnes sont là, autour de quelques tables, et de quelques verres. Ils chuchotent, me remarquent à peine. A vrai dire, toute l’attention est portée sur cette fille qui joue, et dont mes oreilles se délectent un peu plus, au fur et à mesure que je m’en rapproche.
Cette mélodie me rappelle mon enfance. Mes parents avaient le vinyle de l’artiste et l’écoutaient en boucle. Ma sœur et moi étions encore chanceux de vivre dans un cadre idyllique et pour ce souvenir, je ne parviens à décrocher mes yeux de cette jolie métisse.
Quand sa voix s’éteint et ses doigts se retirent du clavier, les applaudissement éclatent et je reste immobile. L’observant se diriger vers le bar, prendre ce verre probablement mérité. J’aurais pu la suivre, profiter de l’intimité des lieux pour l’aborder. Mais je me sens porter des ailes et me laisse transporter jusqu’au piano, encore baigné d’un rayon lumineux. Posant mon porte-document sur le côté, m’asseyant sur le tabouret qu’il me faut rabaisser de quelques centimètres. Mes doigts caressent les touches blanches, puis je m’élance, doucement. Portant un tendre hommage à l’une des mélodies d’Aretha Franklin.
Les yeux clos, bercés par la rythmique entraînante, je m’oublie presque pendant cette introduction. Puis je rouvre mes paupières, pose mon regard sur la jeune chanteuse. Je lui demande d’un léger signe de tête de me rejoindre afin d'édulcorer mon jeu de sa voix, si tant est qu’elle en ait encore l’énergie. L’envie...
Chasser la banalité à coup de pianoforte.
- Grace W. NolanIt's All My Fault
-
Dollars : 2095
Messages : 44
Date d'inscription : 14/10/2018
Avatar : Alexis Knapp
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Americaine
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Insaisissable, attrayante, atypique, caracterielle, lunatique.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Architecte
Études (passées ou en cours) : Architecture
Hobby : Dessin
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Divorcé(e)
Avec : Andreasexuelle
Sunrise, sunrise, couldn't tempt us if it tried...
Le goût de son mensonge encore sur la langue, j'esquisse un léger sourire auquel il répond. Ce n'est pas comme s'il était mon ami, mais c'est à croire qu'il aime me conforter dans cette idée qu'ici personne ne me connaît. C'est tout un paradoxe vous voyez, c'est que ma célébrité, dans le fond, je l'aime autant que je la hais. C'est n'importe quoi, et dans le fond, ça résume bien ce que cela signifie d'être moi. Je suis un n'importe quoi. Pauvre, pauvre petite Layla.
Et la téquila brûle ma gorge, je pourrai, il est vrai, boire tout d'un trait, et disparaître, à jamais … Ou plutôt jusqu'à une prochaine crise d'identité. Mais je me laisse prendre au jeu, j'ai les doigts qui pianotent pour moi, une mélodie que je connais et devine avant que nos regards se croisent. Une seconde, perdue entre des milliers, j'hésite à comprendre ce qu'il semble vouloir me murmurer. « Rejoins-moi, juste une fois, juste maintenant, toi et moi. » C'est une promesse j'en suis certaine, une prolongation avant que ne vienne à nouveau le temps des voix autoritaires qui m'ordonneront « action ! »
La boisson fini, rapidement, c'est avec la même hâte, soudaine, que mes pas me mènent jusqu'à cette presque scène. Je lui offre à mon inconnu, un sourire tiède, timide, et sincère. De ceux que les caméras ne voient pas souvent, si ce n'est jamais. Je lui confie une part de Layla, la véritable moi. Et mes doigts s'enroulent autour du micro, et j'entends mon timbre s'accorder aux notes du piano. Je m'ose à une légère familiarité, venant m'asseoir à ses côtés. Les minutes s'égrainent, une magie s'opère, le temps je le jure se cale sur notre tempo, tandis que mes phalanges aimeraient avoir le courage d'effleurer sa peau. Ses joues que je devine d'une douce rugueur. Ses lèvres fines et dessiner, il est à l'inverse de tous ceux que j'ai pu rencontrer. Il a ce truc, d'un peu trop torturé, d'un peu trop vrai. Tu sais, à Hollywood, certainement que ton cœur serait l'un des premier à se faire bouffer. Et d'ailleurs, j'en deviendrai cannibale rien que pour deviner la moindre de tes pensées. Je suis nocive, et dans leur monde personne ne peut l'ignorer. Chérie d'une Amérique trop gâtée.
Mes paupières l'observent, il n'y a plus de bar, plus de gens, c'est un huit clos où il n'existe plus de faux-semblant. On s'apprivoise et je ne sais de quoi sont faites ses pensées mais les miennes tendent à s'évaporer. J'ai une sensation de bien être, de liberté, mais tout cela n'est que de courte durée. C'est toujours comme ça, lorsqu'on se permet de ressentir ce dont on a pas le droit. La musique s'éteint, ses doigts ralentissent, ne reste que quelques notes suspendues sur le court du temps. Et puis plus rien, une fraction de silence avant les applaudissements. Mon visage s'incline vers le sien, un nouveau sourire, avant que je ne m'entende lui dire « La … Lara Grant, enchantée. » lui mentir. Pour mieux replonger plus tard dans les dorures de ma vérité.
Et la téquila brûle ma gorge, je pourrai, il est vrai, boire tout d'un trait, et disparaître, à jamais … Ou plutôt jusqu'à une prochaine crise d'identité. Mais je me laisse prendre au jeu, j'ai les doigts qui pianotent pour moi, une mélodie que je connais et devine avant que nos regards se croisent. Une seconde, perdue entre des milliers, j'hésite à comprendre ce qu'il semble vouloir me murmurer. « Rejoins-moi, juste une fois, juste maintenant, toi et moi. » C'est une promesse j'en suis certaine, une prolongation avant que ne vienne à nouveau le temps des voix autoritaires qui m'ordonneront « action ! »
La boisson fini, rapidement, c'est avec la même hâte, soudaine, que mes pas me mènent jusqu'à cette presque scène. Je lui offre à mon inconnu, un sourire tiède, timide, et sincère. De ceux que les caméras ne voient pas souvent, si ce n'est jamais. Je lui confie une part de Layla, la véritable moi. Et mes doigts s'enroulent autour du micro, et j'entends mon timbre s'accorder aux notes du piano. Je m'ose à une légère familiarité, venant m'asseoir à ses côtés. Les minutes s'égrainent, une magie s'opère, le temps je le jure se cale sur notre tempo, tandis que mes phalanges aimeraient avoir le courage d'effleurer sa peau. Ses joues que je devine d'une douce rugueur. Ses lèvres fines et dessiner, il est à l'inverse de tous ceux que j'ai pu rencontrer. Il a ce truc, d'un peu trop torturé, d'un peu trop vrai. Tu sais, à Hollywood, certainement que ton cœur serait l'un des premier à se faire bouffer. Et d'ailleurs, j'en deviendrai cannibale rien que pour deviner la moindre de tes pensées. Je suis nocive, et dans leur monde personne ne peut l'ignorer. Chérie d'une Amérique trop gâtée.
Mes paupières l'observent, il n'y a plus de bar, plus de gens, c'est un huit clos où il n'existe plus de faux-semblant. On s'apprivoise et je ne sais de quoi sont faites ses pensées mais les miennes tendent à s'évaporer. J'ai une sensation de bien être, de liberté, mais tout cela n'est que de courte durée. C'est toujours comme ça, lorsqu'on se permet de ressentir ce dont on a pas le droit. La musique s'éteint, ses doigts ralentissent, ne reste que quelques notes suspendues sur le court du temps. Et puis plus rien, une fraction de silence avant les applaudissements. Mon visage s'incline vers le sien, un nouveau sourire, avant que je ne m'entende lui dire « La … Lara Grant, enchantée. » lui mentir. Pour mieux replonger plus tard dans les dorures de ma vérité.
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