YESTERDAY'S NEWS |48
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2376
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Date d'inscription : 02/08/2018
Avatar : Marcus Hedbrandh.
Crédits : Moi-même.
Autres comptes : Aaron & Alice.
Âge du personnage : 34 ans (16/03/88).
Nationalité(s) : Anglaise & américaine.
Signe astrologique : Poisson
Mon personnage, en 5 mots : Individualiste. Entreprenant. Vantard. Sportif. Joueur.
Quartier de résidence : Central
Carrière, métier ou job : Enseignant et consultant en marketing.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en marketing à l'UCLA.
Hobby : Le surf / le piano.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Trois semaines se sont écoulées depuis ses retrouvailles avec Grace. Comment qualifier ce moment, qui a commencé par le choc, puis s'est poursuivi sur le terrain de l'émotion, jusqu'à finir de façon complètement désastreuse ? Andreas a ressenti la honte, la culpabilité, et pourtant, doit-il s'en vouloir d'avoir refait sa vie ? Certainement pas, néanmoins ça a été plus fort que lui, il a fait des recherches pour la retrouver. En tapant son nom du le moteur de recherche, il a trouvé son cabinet d'architecte et sur la page "contact", ce qu'il cherchait précisément : un numéro de portable. Griffonné sur un bout de papier, il a tout de même attendu une semaine avant de franchir le pas et de composer le numéro sur son téléphone. Il est encore au travail, pourtant la nuit tombe déjà sur L.A. Son palpitant s'emporte un peu, mais il fait tout pour ne rien laisser transparaître.
Appel en cours...
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- Grace W. NolanIt's All My Fault
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Avatar : Alexis Knapp
Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Americaine
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Insaisissable, attrayante, atypique, caracterielle, lunatique.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Architecte
Études (passées ou en cours) : Architecture
Hobby : Dessin
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Divorcé(e)
Avec : Andreasexuelle
Bien sûr, son orgueil l’a forcé à comptabiliser les jours. Bien sûr, qu’elle a éprouvé un sentiment de manque. Evidemment, elle s’est torturée mentalement, elle s’est demandé, si elle l’avait rêvé, si le goût de sa bouche n’était qu’un mirage dans les méandres de son esprit aliéné. Alors elle a lutté contre son envie de le contacter. Une volonté rapidement transformée en besoin, qu’elle a subi, c’est vrai, du soir au matin.
Peut-être que l’histoire aurait voulu que ce soit elle, qui le recontacte. Parce que c’est elle qui est partie. Car elle est la peureuse qui a malmené son cœur. Probablement depuis le jour de leur rencontre. A le vouloir puis le rejeter, à l’espérer mais en voulant l’éloigner. Le paradoxe Grace Nolan, avec l’amour comme principal vague à l’âme.
Alors à cette heure tardive, dans cet appartement qu’elle n’occupe que depuis quelques jours, elle est assise dans son canapé, elle a muté le son de la télé, et elle griffonne en silence sur la blancheur du papier. De quelques œillades, elle observe le chat à la blancheur lactée qui trône à ses côtés, d’une dizaine d’années, et c’est déjà à travers le monde que la bestiole a voyagé. Perdue dans les instants qu’elle a vécu, elle n’entend pas tout de suite son téléphone vibrer, c’est la lueur de l’écran qui l’attire, d’ailleurs. Le numéro est inconnu, mais pas la lassitude qui se cache dans ce simple mot « Allo ? »
Peut-être que l’histoire aurait voulu que ce soit elle, qui le recontacte. Parce que c’est elle qui est partie. Car elle est la peureuse qui a malmené son cœur. Probablement depuis le jour de leur rencontre. A le vouloir puis le rejeter, à l’espérer mais en voulant l’éloigner. Le paradoxe Grace Nolan, avec l’amour comme principal vague à l’âme.
Alors à cette heure tardive, dans cet appartement qu’elle n’occupe que depuis quelques jours, elle est assise dans son canapé, elle a muté le son de la télé, et elle griffonne en silence sur la blancheur du papier. De quelques œillades, elle observe le chat à la blancheur lactée qui trône à ses côtés, d’une dizaine d’années, et c’est déjà à travers le monde que la bestiole a voyagé. Perdue dans les instants qu’elle a vécu, elle n’entend pas tout de suite son téléphone vibrer, c’est la lueur de l’écran qui l’attire, d’ailleurs. Le numéro est inconnu, mais pas la lassitude qui se cache dans ce simple mot « Allo ? »
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
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Quand il entend la voix de Grace, il regrette presque d'avoir osé composer le numéro. La raison n'est pas tant qu'il craint sa réaction, mais c'est surtout qu'il se demande dans quoi il s'embarque, encore. Les multiples leçons du passé n'ont-elles pas été suffisantes ? Pourquoi n'arrive-t-il pas à tourner la page ? Pourquoi hante-t-elle encore ses pensées ? Il a des amis qui réussissent à tourner les pages suite aux ruptures, alors pourquoi pas lui ? « Ton numéro n'a pas été difficile à trouver » Et sans doute que le sien ne l'était pas non plus. Il aurait d'ailleurs préféré qu'elle fasse le premier pas, après avoir ruiné son rendez-vous avec Anna c'était peut-être la moindre des choses, non ? « Déçue ? » Qu'il demande, comme pour lui laisser l'opportunité de le décevoir lui-même, si cela pouvait l'aider à tirer un trait sur elle. Pourtant c'est lui qui s'impatiente déjà de sa réponse, ou de son venin, la substance dont il a toujours raffolé bien malgré lui.
- Grace W. NolanIt's All My Fault
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D’abord, elle entend un soupir, et étrangement, son palpitant, à l’intérieur, se met déjà à battre plus vite, comme s’il savait d’avance qui se trouve de l’autre côté. Est-ce qu’un cœur ça sait reconnaître même au travers d’une respiration informatisée ? En même temps, ça fait tellement d’années qu’à l’encre d’Andreas, il est tatoué. « Ton numéro n'a pas été difficile à trouver » Comme elle l’aime le ton de cette voix, cette impétuosité dont il ne se détache pas. Elle est si vivante qu’elle-même ne le réalise pas.
Son croquis, il est délaissé, son chat à peine caressé, la bête perturbée par sa patronne en train de s’animer. « Déçue ? » Jamais ou si peu souvent par lui. C’est elle, la reine des déceptions. Pour le savoir, elle est bien placée, elle les a vu toutes défilé, dans son regard, dans celui de l’homme qu’elle avait épousé, « Moins qu’Anna, n'est-ce pas ? » Le prénom, elle ne l’a pas oublié. Au jeu de l’amour, il faut croire que Grace ne sait qu’attaquer.
Son croquis, il est délaissé, son chat à peine caressé, la bête perturbée par sa patronne en train de s’animer. « Déçue ? » Jamais ou si peu souvent par lui. C’est elle, la reine des déceptions. Pour le savoir, elle est bien placée, elle les a vu toutes défilé, dans son regard, dans celui de l’homme qu’elle avait épousé, « Moins qu’Anna, n'est-ce pas ? » Le prénom, elle ne l’a pas oublié. Au jeu de l’amour, il faut croire que Grace ne sait qu’attaquer.
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Quelques secondes s'écoulent lorsqu'il lui demande si elle est déçue de l'entendre. Ce sont des secondes de silence en trop, évidemment, mais au moins elle ne raccroche pas, et c'est déjà une première victoire. Avec Grace, Andreas s'attend toujours à tout, car elle est aussi imprévisible que le vent. Ses premiers mots, il les apprécie autant qu'il les déteste. Anna c'est déjà du passé, et il aimerait que ça le reste. Il hésite à répondre à ce sujet, se demandant s'il ne vaut mieux pas faire l'autruche... « C'est gentil de t'inquiéter pour elle, personnellement je suis déjà passé à autre chose » Autre chose, ou quelqu'un d'autre, qu'elle s'imagine ce qu'elle veut, après tout. Peu importe à Andreas que ça la pique, elle le mérite un peu, beaucoup... Sur un post-it, il griffonne quelques annotations sans le moindre sens. « J'aimerais juste savoir si tu aimerais que ce "autre chose" ce soit toi, Grace » Il n'y va pas par quatre chemins, finalement. Après tout, c'est elle qui est revenue à Los Angeles.
- Grace W. NolanIt's All My Fault
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Elle aime beaucoup trop se torturer, c’est plus fort qu’elle, elle le pique lui, mais s’abîme à l’intérieur, de manière réelle. « C'est gentil de t'inquiéter pour elle, » l’ironie est quasiment palpable, un refrain appris par cœur, immuable, « personnellement je suis déjà passé à autre chose. » C’est foudroyant comme ça la frappe, en dedans. Elle se sent si idiote d’être jalouse, mais ça aussi c’est indépendant de sa volonté. Combien, Andreas, combien ont compté durant ces dix années ? Seulement sa question, elle n’a pas le temps de la poser, car il vient l’achever. « J'aimerais juste savoir si tu aimerais que ce "autre chose" ce soit toi, Grace » Direct, brute, et on ne peut plus clair. Elle en perd le rythme de sa respiration. Elles sont difficiles à gérer, quand elles débordent, les émotions. Est-ce qu’elle en a envie ? Dieu sait que son cœur désire crier un oui. Mais la raison déraisonnée de Grace, elle a toujours gagné. Celle qui la fait emprunter les chemins de l’autodestruction ; « T’es en train de me proposer quoi ? » De l’amour ? Une nuit ? Ou simplement toi ?
- Andreas KleinI'm a Mother Fucker
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Il se sent un peu dingue, d'avoir suggéré un come back aussi directement, voire brutalement. Mais c'est à leur image, et à l'image de leur relation imprévisible, n'est-ce pas ? Le passé tourmente, le présent torture de bien des manières et le futur... est si lointain. Mais il est à son goût, s'il ressemble à Grace. Il sera électrisant et il ne s'en lassera jamais. « D'arrêter de fuir, pour commencer » Il prononce ces mots avec une certaine désinvolture, sans arrêter ses gribouillis sur le papier. « Pour la suite, ça dépend de ce que tu veux » Si elle est comme lui, elle doit avoir envie de tout, de rien, mais surtout de pouvoir aimer furieusement, de pouvoir se sentir vivant à travers l'autre. Andreas a toujours été ce genre d'homme à vivre dans le déni. Cachant ses réels sentiments, mais surtout sa véritable sensibilité. A quoi bon montrer sa fragilité à une femme qui attend, a priori, tout l'inverse d'un homme ? « Un resto ? Une nuit avec moi ? Un weekend à Rome ? Un bébé qui me ressemblerait ? Une colocation ? » Il pourrait enchainer longtemps, mais se ravise, sur un ton flirtant encore avec l'effronterie. « J'ai juste du mal avec le mariage »
- Grace W. NolanIt's All My Fault
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Âge du personnage : 32 ans
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Avec : Andreasexuelle
Elle songe qu’elle n’a jamais été autant à sa merci, autant faible sans même se trouve face à lui. Pourtant, ça a toujours été compliqué de l’aimer. De l’adorer à ce point-là. Et c’est comme si elle lui donnait toutes les cartes, qu’elle était prête à accepter, la moindre de ses possibilités. Déterminée à exaucer tous ses souhaits. Alors que c’est elle qui a tout gâché. « D'arrêter de fuir, pour commencer » Etrangement, ça la prend de court, en ignorant comment l’expliquer. Elle s’attendait à ce qu’il soit moins brut, n’est-ce pas ? Qu’il taquine quelques secondes avant de lui rappeler qu’il saurait être capable d’être tout son monde. « Pour la suite, ça dépend de ce que tu veux » Elle a cette sensation qu’il l’aime à l’excès, son petit jeu.
Ce que Grace veut… L’avouer c’est accepter de prendre le risque de rendre son cœur encore plus malheureux. « Un resto ? » ce serait simple, beau, « Une nuit avec moi ? » elle déglutit palliant ses frissons, il est ridicule, l’effet Andreas, « Un weekend à Rome ? » elle en sourit, cette fois, « Un bébé qui me ressemblerait ? » sa respiration derechef coupée, « Une colocation ? » Il se moque et il en a certainement tous les droits et toutes les raisons, « J'ai juste du mal avec le mariage » Comment pourrait-elle le lui reprocher ? C’est elle qui s’est mariée. Alors elle pouffe, piquée à vif, mais apprécie aussi le retrouver, les sentiments, pour toi, ils sont aussi troublés que les siens, Andreas ? « Très bien, je note. » Elle essaie de la garder, la tête haute. Et parce qu’elle est joueuse, elle ne peut pas s’empêcher, « Un resto ça nous ressemble pas. » c’est classique pour elle et toi, « Une nuit… » elle fait semblant, elle réfléchit, « c’est trop peu, pour rattraper dix ans, il en faut au moins deux, » elle se brûle avec le feu, « Rome c’est surfait, l’Europe j’en ai assez, » tout ce qu’elle veut se trouver ici, à Los Angeles, à présent elle le sait, « Je veux bien la colocation, avec des règles pour faciliter la cohabitation, » et pour terminer, « Tant qu’il prend mon caractère… » Ce bébé imaginé, dans le creux de son estomac, elle éprouve son manque alors qu’il n’existe pas.
Ce que Grace veut… L’avouer c’est accepter de prendre le risque de rendre son cœur encore plus malheureux. « Un resto ? » ce serait simple, beau, « Une nuit avec moi ? » elle déglutit palliant ses frissons, il est ridicule, l’effet Andreas, « Un weekend à Rome ? » elle en sourit, cette fois, « Un bébé qui me ressemblerait ? » sa respiration derechef coupée, « Une colocation ? » Il se moque et il en a certainement tous les droits et toutes les raisons, « J'ai juste du mal avec le mariage » Comment pourrait-elle le lui reprocher ? C’est elle qui s’est mariée. Alors elle pouffe, piquée à vif, mais apprécie aussi le retrouver, les sentiments, pour toi, ils sont aussi troublés que les siens, Andreas ? « Très bien, je note. » Elle essaie de la garder, la tête haute. Et parce qu’elle est joueuse, elle ne peut pas s’empêcher, « Un resto ça nous ressemble pas. » c’est classique pour elle et toi, « Une nuit… » elle fait semblant, elle réfléchit, « c’est trop peu, pour rattraper dix ans, il en faut au moins deux, » elle se brûle avec le feu, « Rome c’est surfait, l’Europe j’en ai assez, » tout ce qu’elle veut se trouver ici, à Los Angeles, à présent elle le sait, « Je veux bien la colocation, avec des règles pour faciliter la cohabitation, » et pour terminer, « Tant qu’il prend mon caractère… » Ce bébé imaginé, dans le creux de son estomac, elle éprouve son manque alors qu’il n’existe pas.
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Elle note, dit-elle. Et ça n'étonne pas Andreas, qui se dit qu'elle n'a pas dû en louper une miette. Les filles ça aime tellement les projets, et pour peur que ce soit teinté de romantisme, ça les fait vriller, n'est-ce pas ? Grace elle a sa fierté mais Andreas sait que ça la touche. Il fait l'innocent mais personne n'est plus coupable que lui de vouloir l'attirer de nouveau vers lui.
Le resto le tentait bien mais c'est un premier échec.
La nuit n'est pas suffisante, évidemment, il était juste poli.
Le séjour à Rome lui rappelle l'Europe, un sentiment de déjà-vu. Il n'insistera pas.
La colocation remporte un franc succès, il hausse les sourcils de surprise et s'imagine déjà se disputer avec elle sur les règles.
La progéniture qui devrait prendre le caractère de Grace, ça le fait sourire, alors qu'autrefois ça lui aurait fait ni chaud ni froid.
Finalement, elle n'est pas revenue sans idée derrière la tête, de quoi remplumer Andreas. « Prometteur, tout ça » Il murmure, assez songeur, mais aussi très optimiste. « Mon appartement est assez grand pour deux, voire trois, j'ai été prévoyant » Premier appartement qu'il achète, et c'est vrai, il s'est dit qu'il fallait prévoir assez de place pour un couple, un bébé. Andreas va peut-être la surprendre, ou peut-être pas. « Si ça te tente de venir le visiter... promis tu seras seule cette fois » Utile de le préciser.
Le resto le tentait bien mais c'est un premier échec.
La nuit n'est pas suffisante, évidemment, il était juste poli.
Le séjour à Rome lui rappelle l'Europe, un sentiment de déjà-vu. Il n'insistera pas.
La colocation remporte un franc succès, il hausse les sourcils de surprise et s'imagine déjà se disputer avec elle sur les règles.
La progéniture qui devrait prendre le caractère de Grace, ça le fait sourire, alors qu'autrefois ça lui aurait fait ni chaud ni froid.
Finalement, elle n'est pas revenue sans idée derrière la tête, de quoi remplumer Andreas. « Prometteur, tout ça » Il murmure, assez songeur, mais aussi très optimiste. « Mon appartement est assez grand pour deux, voire trois, j'ai été prévoyant » Premier appartement qu'il achète, et c'est vrai, il s'est dit qu'il fallait prévoir assez de place pour un couple, un bébé. Andreas va peut-être la surprendre, ou peut-être pas. « Si ça te tente de venir le visiter... promis tu seras seule cette fois » Utile de le préciser.
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Si elle n’était pas peureuse, elle lui avouerait qu’elle prendre bien le tout, le pack complet, tant qu’elle reste à ses côtés. Elle n’a plus prévu de s’envoler. Elle sait maintenant qu’elle a passé une vie à chercher ce qui se trouvait juste ici. « Prometteur, tout ça » Elle n’en est pas certaine, parce qu’il y a tant de crainte qui se distille dans ses veines. Tu pourrais lui promettre l’amour, Andreas, après la haine ? A la suite de ses dix années passées en tant qu’âme en peine ? « Mon appartement est assez grand pour deux, voire trois, j'ai été prévoyant. » Ca frappe en son intérieur, un peu trop fort, quelque part, ça perce son cœur. Prévoyant… Et il prévoyait de l’avoir avec qui, cet enfant ? « Si ça te tente de venir le visiter... promis tu seras seule cette fois. » Elle en plaque sur son visage, ses doigts. Elle malaxe en une tentative de se dérider, d’arrêter la course folle de ses pensées… Et puis elle ne peut le retenir de s’échapper, son « Maintenant ? » impatiente, désireuse de le retrouver. C’est stupide, une Grace amourachée. Ca a toujours eu le don de l’emmerder. De l’aliéner. Mais ça revient tout le temps, le fait qu’elle ne peut pas lutter. Pas assez longtemps, pas à jamais. Ce soir, elle ne veut pas reculer.
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