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YESTERDAY'S NEWS |48
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2685
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Crédits : shadows.
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Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
Quartier de résidence : En dehors de Los Angeles
Carrière, métier ou job : braqueur / barman
Hobby : le jardinnage, la lecture, le VTT
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
La nuit dernière fut une nuit blanche, cela faisait des années que ça ne m'étais pas arrivé. Attendre que le jour se lève dans le plus grand des stress. Je ne supportais pas ça. La discussion que j'avais eu avec Leaven la veille et qui avait tourné au vinaigre m'avait tenu éveillé toute la nuit. J'avais passé des heures à culpabiliser, en colère contre moi et ces choses stupides que je lui avait dites. Je regrettais et en cherchant le sommeil en vain, j'avais fini par réaliser que le seul moyen d'appaiser se sentiment était de lui dire la vérité. J'étais en train de réalisé que je lui DEVAIS la vérité, qu'importe comment elle réagirait. Si elle décidait de me rayer de sa vie, après tout, j'avais réussi à passer ces dernières années sans elle, elle était heureuse à présent, elle n'avait pas besoin de moi... et au moins l'abcès serait crevé...
Leaven m'avait donné une adresse, sans plus de détail. Je supposai donc que c'était la sienne et que si je m'y rendais c'est sur sa maison que je tomberais. Le problème était que je n'avais nullement envie de croiser qui que se soit d'autres. J’espérais sincèrement qu'elle soit seule. J'avais pris la moto pour venir jusqu'ici, me disant que se serait plus rapide, vu l'heure qu'il était. La fin d'après-midi était partout pareille, Los Angeles n'y échappait pas, c'était l'heure des bouchons. En me faufilant donc habillement entre les embouteillages, j'avais fini par arriver dans ce quartier résidentiel du Northeast en suivant le GPS de mon portable. Arrivé devant la maison. Je pose les pieds à terre, cale mon véhicule à l'aide de la béquille et je descend, enlevant mon casque. J'avais roulé comme un abruti, espérant que le trajet me calme un peu les nerfs, mais cela n'avait servi à rien, j'étais toujours aussi tendu.
Je pousse un profond soupir histoire de me donner un peu de courage, il était d'y aller, affronter la vérité. Je m'avance d'un pas lourd et gravit la volée de marche qui conduit à la porte. La je m'arrête quelques secondes et essai de rejouer la scène dans ma tête, qu'allais-je pouvoir lui dire ou ne pas lui dire. J'étais là car je lui devais la vérité, mais il y avait certains détails dans cette histoire que je ne pouvais pas révéler. Je rassemble alors mon courage, et je frappe à la porte, trois lourd coup, annonçant la gravité de la situation, priant au fond de moi que se soit elle qui vienne ouvrir.
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
Leaven avait toujours mis un point d'honneur à laisser son handicap de côté, à ne jamais le laisser prendre le dessus. C'était quotidien et ça s'appliquait dans n'importe quelle situation. Même lorsqu'elle gardait Valentina, sa nièce de trois ans, parce que son père était pris par le travail et que sa mère était loin de Los Angeles pour la journée. Assise sur le sol pour être à la hauteur de la table basse et surtout de l'enfant, elle l'aidait à construire une madame patate qui ferait un splendide duo avec monsieur patate construit un peu plus tôt. « C'est un yeux, tata. » oups. « Un œil. On dit un œil, Tina. » Prenant une autre pièce sur la table, ses doigts traçaient les contours pour en deviner, enfin, la forme d'une bouche. « Et ça, c'est bon, c'est bien une bouche? » Un hochement de tête de la part de Valentina, invisible pour Leaven, qui s'emparait du morceau de plastique pour l’emboîter sur la forme de patate avant de rire. « Madame tatate fait un bisou. » Un sourire avant que ça ne frappe à la porte et que l'appréhension ne vienne se glisser dans les tripes de la blonde, sans pour autant le laisser voir à Valentina. « Si monsieur patate a une casquette, il faut un chapeau à madame patate. Tu lui mets, tata revient tout de suite. » Un baiser dans ses cheveux et elle se redressait pour aller à la porte. Naturellement, dès l'instant où Leaven demandait qui se trouvait derrière la porte - on ne sait jamais après tout, elle se méfiait d'autant plus avec le retour de son père en ville - Thor et Lady Sif, les deux chiens de la famille, levaient le museau, aux aguets. Ils ne bougeaient pourtant pas quand, une fois sûre, la blonde ouvrait la porte à Cash.
L'entrée grande ouverte, elle s'écartait un peu pour le laisser passer. « Entre. » Elle n'allait pas le laisser sur le pas de la porte ni attaquer d'entrer de jeu. Elle ne souhaitait pas qu'ils s'engueulent de toute façon, encore moins devant Valentina qui s'amusait pas très loin d'eux et de Liam accroché aux barreaux de son parc qui observait l'inconnu de ses grands yeux bleus en silence - plus pour très longtemps certainement. « Est-ce que je te sers quelque chose? » Cordiale, aimable, polie, bonne hôte, peu importe, elle se comportait avec Cash comme on pouvait se comporter avec un ami. Leaven était ainsi, incapable d'en vouloir réellement aux gens tout en gardant cette part d'amertume au fond d'elle qui finirait par la bouffer, elle le savait. Parce que Valentina aussi était polie - ou en tout cas en cours d'apprentissage de la politesse - elle s'approchait timidement de Cash et relevait son visage vers lui. « Bonjour monsieur. Tu veux jouer? » disait-elle en lui tendant une madame patate a qui il manquait les bras et les jambes. « Je te présente Valentina, la fille d'Aaron. » Son frère qu'elle avait probablement évoqué à l'époque. Cette même époque où elle avait fuit sa famille pour les protéger et avec qui elle n'avait plus de contact. « Et Liam, mon fils. » Un petit garnement d'un peu plus d'un an qui poussait un cri en entendant son prénom.
- Spoiler:
Au besoin, je te présente la maison pour que tu puisse te repérer. Sachant que l'entrée correspond au salon (à droite, c'est la troisième ligne)
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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La porte s'ouvrit, Leaven se tenait dans l'encadrement, elle s'écarta légèrement et m'invita en entrer. Je souffle un simple merci et entre, lentement, comme si j'avançais en terrain miné. Je jette un rapide coup d'oeil à la pièce. C'était plutôt spacieux et agréable. Puis je remarque les deux gamins. Deux? Je fronce les sourcils, ne m'avait-elle pas parlé d'un seul enfant? Je finirais bien par avoir une explication à cela de toute façon. Elle me demanda si je voulais quelque chose à boire. - Un café c'est possible? C'était sûrement pas la meilleure idée vu comme il était déjà tendu et énervé, mais c'était tout lui, l'art de choisir exactement se dont il avait le moins besoins.
Je reste planté au milieu de la pièce, alors que la fille, la plus âgée des deux enfants s'approche de moi. Je me crispe un peu. Je n'avais rien contre les enfants, je les aimais bien, simplement je savais pas tellement comment m'y prendre avec eux, c'était comme les femmes, ils m'impressionnaient. Je lui souris tout de même, je suis pas un monstre et m'accroupi pour me mettre à son niveau alors qu'elle me tend ce qui semble être un monsieur, non plutôt une madame patate. -Ah, pourquoi pas! C'est qu'il lui manque des choses à ta madame patate. Il faudrait lui trouver des bras...et des jambes! Je regarde autour de moi aperçois le reste des accessoires, je me dirige vers eux et invite Valentina à me suivre alors que Leaven m'explique à qui j'ai à faire. Je comprend mieux maintenant la présence d'un deuxième enfant - Eh bien enchanté Valentina. Je lui tend un bras en plastique - Tiens, je te laisse lui ajouter ça.
Je jette alors un œil au petit Liam derrière les barreaux de son parc, énergique et plein de joie. Je lui adresse un sourire. - Il a l'air en plein forme! Je ris un peu, mais rapidement me revint à l'esprit la raison pour la quelle je me trouvais ici et mon sourire d'effaça aussitôt. Je n'étais pas ici pour jouer à Monsieur Patate, même si l'idée semblait amusante, j'étais la pour parler à Leaven et en repensant à cela mes mains devinrent étrangement moites, le moment de vérité approchait et je redoutais vraiment sa réaction.
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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« Oui, bien sûr. » Est-ce qu'elle devait réellement se comporter comme si de rien était? Comme s'il n'avait pas brisé son cœur une seconde fois? Est-ce qu'elle avait la force de faire autrement? Leaven avait mûrie, énormément, d'autant plus depuis que son chemin s'était uni avec celui de Clarence. Elle était devenue une adulte plus responsable et surtout beaucoup moins prise de tête. Elle n'avait jamais été très difficile comme fille - ce qui expliquait d'ailleurs pourquoi elle s'était souvent faite manipuler - mais avec Clarence, elle avait appris à relativiser d'autant plus, à se surpasser, à dépasser ses peurs, à se construire de nouveaux objectifs et à faire abstraction des petits soucis qui n'en étaient pas vraiment. Quand elle était en train de servir un café à Cash, elle se posait justement la question de savoir si c'était un réel souci. Leur histoire était passée, elle n'avait plus de sentiments amoureux pour lui, elle était heureuse aujourd'hui. Était-ce vraiment un souci, à l'heure actuelle, que leur relation n'ait pas compté pour lui autant qu'elle avait compté pour elle? Était-ce vraiment un problème qu'elle ait cru le contraire?
En revenant dans le salon avec deux tasses de cafés, elle les posait sur un coin de la table basse, là où elle était sûre qu'aucun jouet ne mettrait en doute l'équilibre des tasses avant de s'installer près de Cash sur le canapé. Un sourire sincère venait se plaquer sur son visage quand le blond parlait de Liam. « Il l'est parfois un peu trop en forme. » Fatiguant, ça l'était d'avoir un enfant, il ne fallait pas se leurrer, même quand ils faisaient leur nuit, ils étaient énergivores la journée. D'autant plus pour elle qui n'avait pas la vue pour le surveiller, elle devait être aux aguets au moindre son quand son petit-ami n'était pas avec eux. Comme les prémices de pleurs qu'elle entendait actuellement. Elle le connaissait par cœur pour savoir que son fils était frustré d'être séparé de ses paires alors qu'ils étaient tous en groupe autour de la table basse. Désireuse de ne pas imposer les pleurs de son garçon à Cash, elle se redressait pour aller le chercher, le sortir de son parc non sans lui faire un bisou au passage. Posé au sol, le jeune garçon était libre d'aller et venir - à quatre pattes notamment, pas encore très à l'aise debout et sans accroche - , une clochette accrochée à sa chaussure permettant à sa mère de le repérer facilement.
Indéniablement, et comme à chaque fois, Valentina gardait un jouet dans ses mains et abandonnait les adultes pour rejoindre son cousin et tenter de jouer avec lui. Au moins Leaven était sûre d'être prévenue par sa nièce si son fils était sur le point de faire une bêtise, la petite fille naturellement protectrice avec lui. Leaven se concentrait donc davantage sur son ex petit-ami après avoir récupéré son café qu'elle gardait précieusement dans ses mains. « Il me semble pas que tu sois venu que pour le café. » Autant mettre les pieds dans le plat et profiter que les enfants soient éloignés et loin d'être attentifs à la conversation des adultes. « J'espère pour toi que tu vas profiter de cette seconde chance pour faire mieux que la première. » Est-ce que c'était une sorte de défi qu'elle lui lançait? Probablement. Peut-être même une espèce de mise en garde avant qu'elle ne coupe définitivement les ponts avec lui. « Je t'écoute. »
- Cash Eelis HayesI'm a Mother Fucker
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Leaven revient avec deux cafés et vint les poser sur la table basse, on s'installe alors sur le canapé quand la jeune femme m'explique que son fils est parfois un peu trop en forme, je hausse les épaules - Le contraire serait peut-être inquiétant. J'attrape précautionneusement ma tasse et la porte à mes lèvres, c'est chaud mais pas pas assez pour m'empêcher de boire. J'avale une gorgée, la sensation et le gout de ce café m'apporte un étrange sentiment de réconfort, si bref soit-il. La jeune femme se lève alors pour aller récupérer son fils, le sortir de son parc pour qu'il puisse aller jouer par terre avec sa petite cousine. Je regarde tout d'un oeil intéressé, mais légèrement mal à l'aise, je ne collais tellement pas dans ce décor.
Leaven revient alors vers moi et me porte toute son attention. Sa première phrase me déstabilise complètement, je reste là, comme un con, incapable de savoir quoi répondre à part c'est toi qui me l'a proposé ce café... je reste de marbre, me mord l'intérieur de la joue, tandis qu'elle poursuit, me mettant au défis de la convaincre avec cette seconde chance. Je soupire. - Dans ce cas si tu l'acceptes, je te défie de m'écouter jusqu'à la fin, avant de te faire une quelconque idée ou de me jeter dehors. Et je te PRIE de ne répéter ça a personne! C'était un peu débile de lui demander une telle chose, c'était mon orgueil qui parlait, elle venait de le piquer à vif. Mais j'étais trop embarrassé et j'avais trop de respect pour elle pour le lui dire. Pour ce qui était de garder cette information pour elle, j'étais plus que sérieux c'était une nécessité.
J'inspire un instant et bois une nouvelle gorgée de café. Le moment était venu de mettre cartes sur table. - Leaven j'ai pas été honnête du tout avec toi, du début à la fin, et y'a pas mal de trucs que j'aimerais mettre au clair. J'espérais vraiment qu'elle m'écoute, qu'elle ne me foute pas à la porte à la seconde ou je lui aurais avouer que j'avais fait un séjour en prison. Ma jambe gauche se mit à trembler nerveusement, je n'y faisais même pas attention. Je pose mon regard sur la jeune femme et crache enfin le morceau. - Je t'ai menti. Quand je t'ai dit que je devais quitter L.A pour aller prendre soin d'un membre de ma famille. Je jette un œil autour de moi, aux aguets, comme si je risquais d'être observé par quelqu'un, j'étais en train de lui avouer un truc que j'aurais du garder pour moi, c'était légèrement stressant. - Je suis partie en prison... raclement de gorge. J'ai passé trois ans en taule... pour braquage à main armé. Je devais être coffré pour 5 ans, mais j'ai été libéré au bout de trois, pour bonne conduite et je sais pas quelle connerie. Il fallait que je m'en tienne là tant qu'elle ne posait pas de questions, je ne pouvais lui parler du business familial ou donner d'avantage de détails. -Voilà ou j'étais... à mon retour je n'ai jamais osé revenir vers toi, j'avais trop honte. De t'avoir menti, de t'avoir abandonné. Je lève les yeux vers elle, j'aimerais lire un minimum de compassion sur son visage... Rien. Je termine alors - J'avais peur qu'une fois que tu saches dans quoi j'avais trempé, tu ne me veuilles plus dans ta vie, je l'ai aussi fait pour toi... les personnes qui sont au courant de rien sont les mieux protégés... La vérité était enfin sortie, étrangement je ne me trouvais ni mieux, ni pire qu'avant, j'attendais désespérément une réaction de sa part, voilà tout. J'imaginais que ça puisse être beaucoup a encaisser et le stress qui était monté depuis ne redescendait pas vraiment. Heureusement j'avais cette tasse de café pour m'occuper les mains. Finalement tout ça été complètement débile, je lui avais menti pour la protéger, pour l'épargner mais en définitive, je l'avais perdue quand même...
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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« Tu commences mal. » Quoi? Ca mettait franchement pas en confiance la façon dont Cash formulait ses phrases. Il sous-entendait qu'elle était susceptible d'être assez outrée pour le couper, pire pour le foutre dehors. Et cette prière sur laquelle il insistait... il avait le don de faire monter le stress chez Leaven et presque de lui retourner l'estomac. Il semblait tenir au fait de ne le dire à personne qu'elle avait la sensation étrange qu'il allait lui confier un secret, de ceux dit à personne et capable de lui faire encore du tort. Elle pensait au pire, parce qu'elle pensait toujours à ça en premier. Ça lui permettait d'appréhender les choses et surtout de relativiser quand cela se révélait moins grave que ce qu'elle avait imaginé. Une technique comme une autre pour remettre les choses à leur place et surtout dans l'ordre d'importance. Souvent elle était amenée à se dire qu'il y avait pire dans la vie... est-ce que ça serait encore le cas quand le blond aurait fini de parler? Elle n'en avait aucune idée. Elle avait presque hâte qu'il mette un point final pour enfin se faire une idée et en même temps, elle craignait tellement ses paroles qu'elle semblait presque se refermer sur elle-même, physiquement, dans ce coin du canapé, bien calée, la tasse contre elle comme une pseudo protection ou un pseudo réconfort.
Elle l'écoutait sans rien dire, quasiment sans bouger. Instinctivement, ses iris s'étaient abaissées sous ses premiers mots. Menti du début à la fin. Dans le genre, on pouvait pas faire mieux en terme de claque psychologique. Elle ne disait rien mais indubitablement elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle s'était effectivement fourvoyée, qu'elle l'avait aimé quand lui s'était contenté d'en profiter sans rien sentir en retour, qu'il lui avait menti quand il l'avait dit l'aimer. C'était difficile en entendre mais puisqu'il lui avait demandé de ne rien dire avant qu'il n'ait fini, elle ne pipait pas un mot. Ses yeux dont l'éclat était éteint depuis longtemps semblaient prendre vie au fur et à mesure des minutes, au fur et à mesure des révélations. Leurs mouvements saccadés trahissaient ce stress qui était venu se fourrer dans ses entrailles. Perdue, paniquée, incapable de savoir quoi faire, incapable de savoir quoi dire. Elle était perdue dans cette masse d'informations livrées trop abruptement. Pourtant elle l'avait demandé et voilà qu'elle regrettait presque. Putain, elle avait envie de le frapper! De le frapper pour avoir menti, de la frapper pour avoir volé et engendré tout ça, de le frapper pour ne pas s'être manifesté plus tôt à son retour. Mais les enfants étaient là et même sans eux, Leaven n'était pas du genre violente, loin de là. D'autant plus qu'elle avait senti ce tremblement de jambe chez Cash à travers le canapé, de quoi lui faire réaliser qu'il stressait lui-même à lui dire tout ça. C'est qu'elle avait de l'importance pour lui, non?
« Je peux savoir en quoi ça m'a protégé de ne pas le savoir? Prison ou autres raisons, tu es parti quand même Cash, t'as tout détruit sur ton passage. En quoi ça m'a protégé? Et de quoi d'abord? » Il n'y avait pas de raison qu'elle soit en danger après tout. En partant en prison, il effectuait sa peine. Elle n'arrivait pas à comprendre en quoi lui en prison et elle au courant, ça pouvait la mettre en danger. De quoi devait-elle avoir peur en étant au courant qu'il avait fait de la prison? Il lui fallait davantage d'explications. On pouvait aisément entendre qu'elle retenait une boule de nerf et d'énervement dans ses mots. La chance se prolongeait pour lui de s'expliquer avant qu'elle ne s'emporte ou ne se calme selon ce qu'il allait lui dire. « Pourquoi tu as fait ça? T'avais pas besoin d'argent ou j'aurais pu t'aider. » Ça aussi elle en avait besoin. Comprendre la raison de ce braquage à main armée qui l'avait envoyé derrière les barreaux. Il le savait pourtant qu'à l'époque elle aurait pu l'aider de n'importe quelle façon. « Qui es-tu? » Trois mots noués dans l'émotion, qu'elle avait du mal à prononcer tant sa gorge était serrée. Elle avait la sensation d'être face à un parfait inconnu parce qu'elle ne connaissait pas cet homme, elle ne connaissait pas ce côté si violent de lui et ça lui faisait peur autant que ça lui faisait du mal. Pour éviter d'attirer l'attention des enfants qui jouaient plus loin, elle chassait les larmes avant qu'elles ne s'effondrent sur ses joues en soufflant un bon coup. « Sur quoi d'autres est-ce que tu m'as menti? Tout ça c'était que du vent alors? » Leur histoire, leur soit disant amour, ce qui semblait les lier si naturellement, tout ça était-il factice comme la raison de son départ?
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Je commençais mal? Voilà qui ne me motivait pas trop à poursuivre, mais je comprenais que Leaven puisse être sur la défensive, et pas tellement enchanté de ce que je venais de lui dire. Tant pis, il fallait se jeter à l'eau. Elle m'écouta tout de même, c'était plutôt rassurant de ne pas la voir s'enfuir en courant à chaque phrase que je prononçais. Malgré tout je lisais clairement le désarrois sur le visage de la jeune femme. Je le comprenais évidement, il aurait fallu être le plus bel enfoiré pour ne pas réaliser qu'elle prenait conscience de quelque chose de terriblement lourd, et qu'il fallait le temps à l'information de faire son chemin, et à mon amie de la digérer, c'était pas gagné. Elle respecta tout de même ma demande et m'écouta parler jusqu'à la fin, sans dire un mot, son expression changeant au fur et à mesure. Je finis par me taire, je cherche son regard qu'évidement je ne trouve pas... comme j'aurais aimé que ses yeux puissent voir les miens. Cela aurait-il changé quelque chose de toute façon? Sans doute pas.
Leaven prit finalement la parole. Evidement, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me saute au coup et me dise merci, mais clairement, elle ne saisissait pas l'enjeu, le pourquoi du comment de mes actions. Je soupire. - Je sais pas en quoi ça t'as protégé Leaven OK?! j'avais répondu un peu sèchement - J'en sais rien du tout, on était jeunes, putain j'ai fait ce qui me semblait juste sur le coup. T'aurais pu être en danger, j'étais pas seul sur ce coup, y'a que moi qui me suit fait prendre, je protégeais plusieurs personnes en même temps... Mon erreur, elle avait été toute simple; laisser la jeune femme entrer dans ma vie alors que je savais pertinemment que je devrais la tenir à l'écart de certains détails, j'avais fait ce choix délibérément, mais je le regrettai maintenant amèrement, un caprice de gamin, cette fille m'avait plu, je l'avais voulu dans ma vie, coûte que coûte, je recollais maintenant les pots cassés, j'essayais du moins. J'avais appris de cette erreur malgré tout, depuis ce séjour en taule je faisais particulièrement attention à ne plus refaire ce genre d'erreur. -J'avais peur de ça... Je montre la scène du doigt, peur que tu comprennes pas, que tu me considère différemment... (je pense que je ne me trompais pas sur ce point) avec ou sans mensonges, j'étais persuadé qu'elle aurait refait sa vie de toute façon.
Qui es-tu? Cette question me glaça le sent, me voyait-elle vraiment comme quelqu'un de différent après ça? J'eu du mal à parler, les mots restaient coincés dans ma gorge. - Me défini pas par ce que je fais. Tu me connais, bien mieux que quiconque.... ce que je fais pour vivre n'a rien à voir. je n'avais pas envie que sous prétexte de cette connerie, elle me voit comme quelqu'un de différent, j'étais Cash, le Cash qu'elle avait connu. Je trempais pas dans les activités les plus nettes mais ça changeait rien à la personne que j'étais. Elle voulait savoir sur quoi d'autre je lui avais menti. Je hausse les épaules prenant quelques secondes pour réfléchir. - ça fait longtemps... Je ne sais plus. Tu as les détails que tu as besoins de connaitre, pour le reste je peux pas t'en dire plus. Je craignais que cette dernière phrase ne la fasse sortir de ses gongs, mais malheureusement je ne pouvais lui parler que de moi, je ne pouvais en dire d'avantage sur ma famille qui baignait dans la même activité, elle en savait déjà trop.
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Leaven refusait l'évidence. Cash lui avait caché une partie de sa vie, une partie de sa personnalité. Elle était perdue, elle ne savait pas vraiment comment réagir face à cela. D'un côté, ça faisait sept ans maintenant et comme il lui avait dit, ils étaient jeunes. D'un autre côté, elle avait la sensation d'avoir fait confiance à un homme qui s'était révélé manipulateur et ça, ça restait, peu importe le temps qui était passé. Elle avait l'impression que l'histoire recommençait, qu'il l'avait prise pour une conne du début à la fin exactement comme Adam l'avait fait quand il s'était servi d'elle pour voler d'autres personnes. Elle se doutait que ce n'était pas le cas de Cash mais elle ne pouvait s'empêcher de se dire que l'un comme l'autre, il l'avait prise pour une bonne poire et ça, elle en avait marre. A chaque fois qu'elle avait fait confiance en un homme, ils avaient retournés leurs vestes au dernier moment quand ils n'avaient plus le choix de faire face à Leaven prête à découvrir la vérité. Ils ne se rendaient pas compte qu'à chaque fois, ils remettaient tout en doute. Adam puis Cash. Est-ce qu'elle devait douter de Clarence désormais? Est-ce que lui aussi lui cachait des choses? Comment pouvait-elle en être sûre? Ils ne se rendaient pas compte de la destruction massive que ça engendrait en terme de confiance en la gente masculine. Alors ses sourcils se fronçaient et elle secouait négativement la tête quand il cherchait à la convaincre qu'il l'avait protégé. « Non, Cash. Tu as protégé tes partenaires en ne balançant pas leurs noms, je suis bien d'accord avec toi. Mais me concernant, c'est tes intérêts que tu as protégé justement parce que tu avais peur de tout ça. » Elle ne croyait pas à ses excuses de protection, elle était persuadée qu'il s'était seulement préservé d'une telle conversation. Mentir était plus simple, c'est tout.
« Quoi?! Mais comment tu veux que je fasse ça? Ce que tu fais, ça fait partie de ta personnalité, ça fait partie de toi! C'est comme si un mec hyper gentil, poli, social pète un câble et torture quelqu'un et demande à ce qu'on le définisse pas par ce qu'il fait. Je suis désolée mais c'est trop facile. Tu es un menteur et un voleur. Tu es ce que tu fais, c'est tout! » Sans parler qu'il avait commis ce braquage avec une arme à la main... potentiellement quelqu'un capable de menacer et de tirer. Elle ne pouvait pas outrepasser ça, c'était impossible. « J'aurais préféré que tu me dises la vérité quand tu es parti, j'aurais probablement réagis différemment. » Parce qu'il aurait pu lui expliquer le pourquoi, le comment. Les raisons qui l'avaient poussé à commettre ce braquage. Elle aurait pu davantage comprendre, peut-être même aller le voir en prison. Là, elle était juste dégoûtée d'avoir été aussi idiote, d'avoir été ainsi manipulée. « Réponds-moi. Est-ce que tout, absolument tout, était que du vent? » Son excuse pour s'en aller, ses sentiments pour elle, leur relation? Est-ce que tout ça c'était faux ou n'avait-il menti que sur la raison de son départ? Elle avait besoin de savoir, de comprendre s'il s'était foutu d'elle du début à la fin sans aucune exception.
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Âge du personnage : 32 ans
Nationalité(s) : Américaine - Finlandaise
Signe astrologique : Balance
Mon personnage, en 5 mots : voleur - manipulateur - calculateur - patient - sincère
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Carrière, métier ou job : braqueur / barman
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Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par dépit)
- Tu comprends que si quelqu'un d'autre que toi avait su que tu étais au courant, tu étais dans une merde pas possible? Je voulais pas que les gens commence à se poser des questions, j'étais en prison, loin de toi, incapable de te protéger... C'est un monde dans le quel on doit se méfier de tout le monde, tous.... Je devais me méfier même de ma famille, mes amis les plus proches, on était jamais à l'abris d'un règlement de compte... - J'aurais fait quoi si en sortant de taule j'avais appris qu'un type t'avais descendu pour savoir ou était caché l'argent ou un de mes partenaire. Tu réalises qu'on est pas dans un film ? C'est un monde pourri, et dangereux. Mon ton trahissait mon état d'esprit. Je commençais à me mettre en colère, contre moi, contre la facilité avec la quelle j'avais décidé de traiter ce problème. Au fond, elle n'avait pas tord j'avais peut-être protégé mes intérêt en partie, mais j'aurais tant aimé qu'elle comprenne qu'au moment ou tout cela c'était produit, la décision avait été précipité. Un menteur et un voleur, c'était donc comme ça qu'elle me voyait. Je sentis ma gorge se serrer à ses mots. Je n'avais donc plus aucun moyen de faire valoir mes arguments si elle me considérait ainsi. J'eu envie de me lever brusquement et quitter la pièce. Je n'avais plus aucune carte à jouer, la vérité était sur la table, du moins tout ce que j'étais en mesure de lui avouer, et elle ne semblait toujours pas comprendre. Evidemment je ne pouvais lui en vouloir, mais je commençais à désespérer .
- La connerie que j'ai faite, ça a été de croire qu'un jour je pourrais mener une relation normale, avec un femme normale... Je me suis trompé de A à Z, j'essai pas de me déculpabiliser, ou de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre Leaven, je sais bien que se sont mes erreurs et qu'il y en a certaines que je ne peux pas réparer... Je me sentais terriblement mal, j'aurais aimé disparaître. La voir ainsi douter de mon amour et de ma sincérité était une épreuve particulière à la quelle je n'avais pas pensé me confronter de si tôt. Tout ça venait remuer des choses en moi que j'aurais aimé garder enfouies. - C'est trop tard maintenant, on peut pas revenir en arrière. Si j'avais pu faire les choses autrement je l'aurais fait ok? C'était la vérité, et j'aurais aimé qu'elle puisse l'entendre, la comprendre. Les choses auraient pu être faites autrement, c'était une évidence, mais je n'avais visiblement pas trouvé les ressources nécessaire pour le faire, et je comprenais malgré tout que cela soit impardonnable, mais à cette heure, j'aurais vraiment aimé savoir quoi faire pour qu'elle me pardonne.
Je pousse un profond soupir, encore étonné qu'elle ai envie de savoir une chose pareille. Je la regarde un instant alors qu'un mince sourire s'étire sur mes lèvres, repensant à tout cela. - Bien sur que non c'était pas du vent... Je t'ai aimé, sincèrement, profondément... Et je n'avais probablement aimé personne comme elle depuis. A ma sortie de prison j'avais soigneusement évité toute relation amoureuse, me contentant de rencontrer des femmes à droite à gauche, sans pouvoir m'engager. Mais je n'avais pas envie d'attirer sa tendresse ou sa pitié, je me gardais bien de le lui dire. - Et j'aurais du te laisser en dehors de toute ça. Ma première erreur avait été de tomber amoureux de cette femme, la deuxième de la faire entrer dans ma vie.
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Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
« Ça fait longtemps que j'ai réalisé qu'on l'était pas dans un film. » Parce que ça faisait longtemps qu'elle savait que la nature humaine était pourrie jusqu'à la moelle. Ça faisait longtemps qu'elle avait pris conscience que lorsqu'on se moquait pas d'elle, qu'on avait pas pitié, c'est qu'il s'agissait d'amis proches ou de connards qui la manipulaient pour obtenir elle ne savait quoi. Depuis Adam, elle était plus méfiante que jamais et malgré lui, Cash en rajoutait une couche. Les tarés sont partout, elle le savait mais elle savait aussi qu'aucun d'eux n'aurait su qu'elle était au courant si Cash l'avait mise au courant. Il était simplement venu lui parler mais personne n'avait été témoin de leur conversation à l'époque. Comment auraient-ils pu le savoir qu'il lui avait dit un mensonge? Mensonge ou vérité, qu'elle sache ou non, si quelqu'un avait voulu lui faire du mal pour la faire parler, il serait venu. Elle en était intimement persuadée mais à quoi bon dorénavant? Il le disait lui-même, c'était du passé et s'il avait pu faire autrement, il l'aurait fait. La colère se calmait, ses iris ne semblaient plus le fusiller du regard en dépit de ses pupilles éteintes depuis longtemps. Il lui assurait qu'il l'avait aimé, réellement et que sa seule erreur avait été de la faire entrer dans sa vie, de répondre à son palpitant tout en sachant que ça finirait mal parce qu'il n'avait pas une vie normale.
Un silence de quelques instants puis un soupir avant que des mots ne viennent se poser entre eux, comme une nécessité qu'elle sentait de lui expliquer pourquoi elle avait eu besoin de connaître réellement la nature de ses sentiments de l'époque. « Quand je suis arrivée ici, à Los Angeles, ce n'était pas que pour mes études et le travail. » C'est ce qu'elle lui avait dit quand ils s'étaient rencontrés une paire d'années plus tard, qu'elle avait atterrit là pour poursuivre ses études et bosser en radio. C'était vrai mais ce n'était pas la seule raison. « J'ai fuis ma ville natale et coupé les ponts avec ma famille pour fuir un homme qui me menaçait et les menaçait. Un ex petit-ami en fait. » L'idée la répugnait encore d'avoir pu être amoureuse d'un type comme lui, comme Adam. « J'étais amoureuse, pas lui. Il se servait de moi pour voler les gens. Des petits vols que j'ai dénoncé à la police. Leur perquisition les a mené à plus gros, des vols plus importants et du recèle. Il a fait de la prison pour ça, plusieurs années. La raison de ses menaces et de ma fuite. »
C'est à cet instant que les larmes commençaient à monter mais qu'elle les retenait. Elle avait trop pleuré pour lui, elle se refusait de verser ne serait-ce qu'une larme par sa faute désormais. « Il est revenu il y a quatre ans. » Les mots étaient serrés, ils peinaient tant à sortir qu'ils se coinçaient parfois dans un murmure gorgé de souvenirs douloureux qui lui faisaient froncer les sourcils de colère. « Par vengeance, il m'a séquestré et torturé pendant trois jours dans mon propre appartement. » Un acte qui avait encore des conséquences psychologiques, un acte qui s'était manifesté encore aujourd'hui, entre elle et Cash. C'était à cause de lui, de ce Adam, de ses mots et des actes qu'elle en venait à douter de tout et de tout le monde. « Crois-moi, je sais très bien qu'on est malheureusement pas dans un film. » Elle n'aurait pas la chance de guérir de ses blessures psychologiques aussi vite qu'un personnage de fiction. Ils étaient dans la vie réelle et cette vie, elle était douloureuse et sans aucune pitié. « Tu as toujours eu une place particulière dans mon cœur. » Même si elle ne l'aimait plus, elle gardait toujours une affection unique à son égard. « Tu es celui qui a commencé à me redonner confiance en la gente masculine, à me convaincre juste en étant toi que vous, les hommes, vous êtes pas tous à mettre dans le même panier. »
« Alors s'il te plait, ne m'en veux pas si j'arrive pas à te pardonner pour l'instant. » Si elle n'arrivait pas à lui pardonner le mensonge dans l'instant. Elle était prête à faire l'impasse sur tout ça, un jour ou l'autre, parce que ça faisait longtemps et qu'elle était heureuse aujourd'hui. Mais sa tête et son cœur n'arrivaient à passer outre les rapprochements entre Cash et Adam pour le moment, le mensonge en premier, bien qu'elle savait que l'un et l'autre n'étaient pas comparables. Elle allait avoir besoin de temps pour retrouver ce premier sourire qu'elle lui avait donné en le croisant dans cette animalerie. Elle était d'accord pour le pardonner mais pas pour oublier, seulement pour se faire à l'idée qu'elle n'avait pas été manipulée mais bien aimée en dépit des circonstances. « J'ai pas envie de ternir tout ce qu'on avait et ce que ça représente. » parce que ça restait de bons souvenirs malgré toutes ces récentes révélations et qu'en Leaven qui se respecte, elle fuyait toujours autant les conflits. « C'est toujours d'accord pour aller promener les chiens un de ces jours? » Maintenant qu'il était soulagé du poids du mensonge, il n'avait pas de raison de refuser, n'est-ce pas?
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