YESTERDAY'S NEWS |48
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Bad enough that we always have something to get over
RP Kennedy * Nesta
RP Kennedy * Nesta
Sa mère avait au début crier aux caprices avant de comprendre que sa fille avait décidée de prendre un autre chemin. Elle avait simplement de la difficulté à comprendre la rancœur de l’aînée. Il était vrai que son père ne l’avait jamais malmenée physiquement, seulement, être toujours sous son emprise, sous le règne d’un futur que seul lui avait écrit ce n’était pas une vie pour Nesta. Ou du moins, plus une qu’elle voulait accepter. Pas comme sa mère, ni comme son frère cadet qui semblait avoir fait miroiter les yeux du paternel en reprenant le flambeau qu’elle avait brûlé, jeté.
Elle avait d’abord pensé habiter aux résidences de l’université pour pouvoir piquer son paternel, mais il fallait avouer que c’était elle qui en avait eu marre. Un manque trop cruel de sommeil, ce n’était pas le meilleur pour garder une bonne cote. Et elle n’avait pas le droit à l’erreur en droit. Avec tous les copains de la faculté à proximité, aussi bien dire que les terrasses et les fêtes universitaires avaient pu voir la jeune galloise se déhancher sans vergogne, jusqu’à plus d’heures. Elle avait donc finalement opté pour une possible colocation. Si elle avait d’abord pensé louer un appartement ou un loft avec des copines, c’était rapidement tombé à l’eau.
Elle ne savait trop pourquoi, elle avait envie de sortir de sa zone de confort encore un peu plus. Elle avait regardé les petites annonces et préféra se pencher sur les annonces officielles dans les petites coupures avant d’en voir quelques-unes d’originales. Elle décida de faire le tour des propriétaires avant de prendre sa décision et ne regretta aucunement lorsqu’elle frappa à la dernière porte. Elle le vit. C’était un signe. Elle tentait de ne pas trop le détailler de la tête aux pieds, simplement son regard était un peu trop indiscret pour qu’il ne comprenne pas. Et pourtant, elle semblait y voir une certaine indifférence se dégager de lui, après tout, elle ne devait pas être la première et ne serait pas la dernière à le contempler de la sorte. Elle n’imaginait même pas la tête que ferait son patern…
Intérieurement, elle ne compléta guère sa phrase avant que son sourire charismatique et un brin malicieux vienne se dessiner sur ses lèvres. Elle lui tendit la main, tout en mentionnant son prénom, laissant son nom de famille pour les inconnus, il allait tout de même devenir son futur colocataire s’il voulait bien d’elle, mais bon, il ne fallait pas être devin non plus pour savoir que plusieurs avaient surement tourner des talons avant même de se présenter, prétextant ou non de s’être trompé d’adresse.
@Kennedy Sleeman
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Bad enough that we always have something to get over
RP Kennedy * Nesta
RP Kennedy * Nesta
Ah les joies de la vie seule, encore une fois hier Kennedy n'as pas mangé, il s'est couché le ventre vide et le cœur plein de rancœur. Ça fait plusieurs mois qu'il cherche seulement une chose : une coloc! Ce n'est pas dur pour une personne dite normale, mais pour lui ça l'est: un mec tatoué de la tête au pied, qui t'ouvre avec un air nonchalant ça ne donne pas envie, mais que voulez-vous quand tu vois la 356eme personne qui vient tu commences à plus y croire et surtout ne plus te prendre la tête et c'est pour ça qu'encore ce soir il dormira seul, sans un sous en poche. Ce matin, le voilà réveiller par des coups dans la porte, qui cela peut être : les flics ? Les huissiers ? Un voisin ? Il se lève en caleçon et ouvre la porte et la devant lui une inconnue, brune, avec un joli sourire et qui de suite se présente, bon il a tout de suite compris qu'elle venait pour l'annonce et pour une fois elle n'est pas partie après 10 seconde, même mieux elle entre dans la propriété sous les yeux encore peu réveillé de notre tatoueur. Le jeune homme ferme donc la porte chopant un truc à se foutre dessus, car rester en caleçon ce n'est pas la meilleure chose puis il rejoint cette brune "Enchanté, je pense que tu viens pour la colocation? Bon je te cache pas que ce n'est pas rangé, mais je ne pensais pas que quelqu'un viendrais, enfin déjà si tôt et puis tu dois être la 800eme et dit toi que pour le moment tu tiens le record de la personne restée la plus longtemps donc bravo. Bon trêve de connerie tu dois savoir si t'est la depuis longtemps que la vie est dure et étant tatoueur, oui je sais ça se voit pas du tout, je galère a payé le loyer et même à manger, alors que je suis un cordon bleu, bon bleu cyan mais bleu quand même, donc je ne sais pas ce que tu fais dans la vie, mais sache que si tu acceptes d'habiter avec moi, la BD humaine, selon les dires tu auras une chambre, mais il faudra participer à la vie de la maison mais bon je vais te laisser visiter, imagine sans bordel tu verras cela aide" Oui il est direct et oui il est assez cynique sur tout ça, mais que voulezvous on l'aime comme ça notre tatoueur, il esquisse quand même un sourire à l'égard de la demoiselle avant de se plonger dans son téléphone grommelant après je ne sais quoi, mais si la demoiselle à des questions je pense qu'il sera là pour lui répondre, enfin on l'espère.
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Bad enough that we always have something to get over
RP Kennedy * Nesta
RP Kennedy * Nesta
Elle était habituellement plus bavarde lorsqu’elle entamait la conversation avec un inconnu, mais elle avait préféré seulement le saluer et lui dire son prénom avant de pénétrer dans la pièce le plus naturellement du monde. Comme si elle était une connaissance de longue date et qu’après quelques cafés, il l’avait invité à entrer chez lui. Elle avait d’abord détaillé les tatouages sur le torse nu de l’homme en ne sachant trop comment les compter ou à arriver à comprendre ce qui distinguait un tatouage d’un autre, c’était un collage tout simplement magnifique, même si cela restait sombre.
Elle finit par détacher un peu ses yeux de tout cela alors qu’il s’absentait pour aller se vêtir. Elle en profita un instant pour regarder l’ensemble de l’appartement sans pour autant entrer dans les pièces avant qu’il n’ait prononcé un mot. Elle fut un peu surprise de l’humour de l’homme et d’autant de mots placés un à la suite de l’autre venant de sa part. Elle l’avait jugé trop rapidement, seulement, elle avait été élevée de façon si rigoureuse pour qu’elle n’ait pas fait deux ou trois réflexions de ce genre. La présentation, le physique, c’était tout. C’était le masque qu’il ne fallait jamais retirer, toujours polir afin de laisser croire à la perfection, ou aux stéréotypes qui allaient à votre style. C’était si encré dans son cerveau que ça lui en faisait peur, presque souffrir.
Elle chassa rapidement ses pensées d’éducation à deux balles pour garder le fil de ce qu’il disait. Et rapidement rebondir sur les blagues et les faits qu’il lui dévoilait sans gêne ni pudeur. Il avait à peine mentionné l’heure qu’elle regardait déjà sa montre, se disant qu’elle avait peut-être exagéré. C’est vrai qu’elle était accoutumée de se lever aussitôt qu’un diplomate, mais surement pas le tatoueur devant elle. Si ça faisait déjà de longues heures qu’elle était éveillée, neuf heures du matin ne semblait pas être aussi clément avec l’homme dont elle ignorait encore le prénom, mais dont elle connaissait maintenant son statut financier.
« - Ça tombe bien, car je suis du genre compétitive et j’aime être celle qui remporte les records. », ajouta-t-elle avec un sourire taquin. « En fait, je suis à L.A depuis un trimestre ou deux, mais je me doute que les conditions de vie ne sont pas toujours favorables, monsieur...? »
Elle essaya de lui demander son nom sans réellement poser la question de façcon explicite. Elle avait aussi eu l'envie de le rassurer sur ses moyens, mais si on pouvait lire une certaine empathie, il y avait un certain malaise dans son visage. Elle n’osait réellement clamer haut et fort que si elle le voulait, elle aurait pu prendre un loyer plus dispendieux à elle seule, et ce, loin du quartier sud. Elle avait simplement envie de s’immerger dans un univers différent des vestons, cravates, des robes scintillantes et des bonnes manières et étrangement cet homme qui pouvait effrayer une bonne centaine de personnes lui promettaient un univers qui lui était inconnu et, elle l’espérait, à la grandeur de ces attentes si ce n’était davantage.
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