YESTERDAY'S NEWS |48
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2882
Messages : 266
Date d'inscription : 11/03/2018
Avatar : Eleanor Calder
Crédits : © bbchat
Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Un mois. Du 15 juillet au 15 août 2018. Voilà exactement un mois que je n’avais pas remis les pieds dans mon appartement. Enfin, plus ou moins. J’y avais fait de brefs instants pour chercher des affaires et repartir aussitôt. J’avais réussi à passer quatre semaines sans croiser mon colocataire. Sans le voir. Sans lui donner de nouvelles. Rien. Nada. Le terme honteux ne suffirait pas à expliquer ce que j’avais fait durant tout ce temps. Je préférais même ne pas y songer car je n’aurais pas de mots pour le dire. Absolument rien ne m’avait obligé à partir pendant tout ce temps et encore moins infligé cela à Travis. Il n’avait rien fait de mal, mais.. C’était entièrement de ma faute. Nous avions passé de magnifiques vacances au Brésil ensemble et je lui avais même proposé de partir à nouveau ensemble. Nous avions passé beaucoup de temps ensemble en revenant de Rio de Janeiro et je ne pouvais pas dire que cela m’avait déplu mais.. Au lieu de continuer à avancer pour sortir de ce tunnel, j’ai eu subitement peur de cette lumière aveuglante et j’ai fait demi-tour en courant. J’ai rebroussé le chemin pour m’installer provisoirement chez un homme pendant tout ce temps. Je savais très bien que je n’aurais pas du faire cela, pas plus que de me droguer comme je l’avais fait avant d’aller chez lui et pendant ces quatre semaines, sauf que c’était plus facile. Tellement plus simple de rejeter la réalité.
Aujourd’hui, c’était l’inverse. J’étais partie de chez Florian sans un mot, rien. De toute façon, il devait s’y attendre. Soupirant grandement, j’avais fermé la porte de son appartement, un sac d’affaires sale sur le dos. Retourner dans mon appartement et affronter mon colocataire et ami (?) me semblaient infaisable et je mis une éternité avant d’arriver devant mon immeuble. J’étais tellement perdue que je dus me concentrer pour me rappeler à quel étage je vivais. Les dernières drogues que j’avais ingérées devaient être encore bien présentes. Durant le trajet jusqu’au bon étage, je fus une grande erreur : me tourner et apercevoir mon reflet dans le miroir. Etais-ce moi ? Je n’en avais même pas l’impression. Une ombre. Une partie sombre. Un reste. Je me figeais en constatant de quoi j’avais l’air. Même les habits très soignés, le maquillage impeccable et mes cheveux rangés ne dissimulaient pas le regard que j’abordais. Depuis quand avais-je ces yeux si vides ? Pourquoi avais-je tant changé en si peu de temps ? Etais-je toujours en vie ou est-ce juste mon enveloppe qui se balade, erre sans but dans ce monde ? La sonnerie de l’ascenseur me ramenait à moi alors que je me précipitais pour en sortir, manquant subitement d’air.
Il devait être 5 heures du matin lorsque je retrouvais ma clé dans mon sac et que j’ouvrais la porte avec une extrême précaution pour ne faire aucun bruit. À l’intérieur de l’appartement, tout était éteint et sombre. Travis devait encore dormir et j’en étais soulagée. D’un pas silencieux, je me dirigeais vers la salle de bain afin de mettre en route une machine à laver. En même temps, vu l’heure, je n’avais que cela à faire. Encore une fois, je fus happée par mon reflet dans la glace. J’avais l’impression que c’était encore pire qu’avant. Sans un mot et en retenant presque mon souffle, je retirais mon gilet au niveau de mes épaules et mon sang se glaçait. Immédiatement, je le remis, secouant la tête pour ne pas y penser et laisser mes sentiments prendre leur place. Je devais trouver une occupation pour ne plus penser à cela. Afin d’éviter de croiser mon colocataire, j’entrepris de rejoindre ma chambre. Porte fermée, j’ouvrais mon ordinateur afin de faire des recherches. Me plonger dans mon travail d’organisatrice de mariage était une excellente idée et cela me permettait de faire quelque chose qui me tenait à cœur. Par ma fenêtre, j’admirais le levé du soleil avec un doux sourire. Mes yeux devaient hurler à l’envie de dormir, mais je me le refusais. Je ne souhaitais pas laisser ces quatre semaines se ressasser durant mon sommeil.
Vers 8 heures, mon estomac se mit en route et appelait à mon bon sens. Quittant mon bureau, j’ouvrais la porte de ma chambre. Pas un bruit. Parfait, je pouvais me faire bouillir de l’eau pour un thé sans problème. Sortant un bol en plastique, je me servais des céréales et du lait dans le plus grand silence. J’apportais le bol dans la chambre avant de revenir chercher mon thé infusé. Cependant, vu que les choses ne sont jamais simples, en voulant retourner à ma chambre, je fis volte-face pour me retrouver face à Travis. De surprise, peur, soulagement – quelque chose mélangé avec tout cela – je laissais ma tasse s’échapper de mes mains et finir sa course en mille morceaux par terre. Avant, j’aurais crié « merde, putain, tu m’as fait peur » mais là.. Rien ne sorti. Je soutenais simplement son regard. J’avais l’impression qu’il m’enfonçait une lame en plein cœur. Un mois que nous ne nous étions pas vus. Forcément, les changements étaient là : il ne semblait pas avoir pris de poids – au contraire même, ce qui me serrait le cœur – et ses yeux ne brillaient plus pour moi. Ses pupilles me rendirent rapidement mal à l’aise alors je les fuyais pour venir m’accroupir et ramasser les bouts de ma tasse décédée. J’aimerais que tout ceci soit un rêve et qu’il ne soit pas là..
Aujourd’hui, c’était l’inverse. J’étais partie de chez Florian sans un mot, rien. De toute façon, il devait s’y attendre. Soupirant grandement, j’avais fermé la porte de son appartement, un sac d’affaires sale sur le dos. Retourner dans mon appartement et affronter mon colocataire et ami (?) me semblaient infaisable et je mis une éternité avant d’arriver devant mon immeuble. J’étais tellement perdue que je dus me concentrer pour me rappeler à quel étage je vivais. Les dernières drogues que j’avais ingérées devaient être encore bien présentes. Durant le trajet jusqu’au bon étage, je fus une grande erreur : me tourner et apercevoir mon reflet dans le miroir. Etais-ce moi ? Je n’en avais même pas l’impression. Une ombre. Une partie sombre. Un reste. Je me figeais en constatant de quoi j’avais l’air. Même les habits très soignés, le maquillage impeccable et mes cheveux rangés ne dissimulaient pas le regard que j’abordais. Depuis quand avais-je ces yeux si vides ? Pourquoi avais-je tant changé en si peu de temps ? Etais-je toujours en vie ou est-ce juste mon enveloppe qui se balade, erre sans but dans ce monde ? La sonnerie de l’ascenseur me ramenait à moi alors que je me précipitais pour en sortir, manquant subitement d’air.
Il devait être 5 heures du matin lorsque je retrouvais ma clé dans mon sac et que j’ouvrais la porte avec une extrême précaution pour ne faire aucun bruit. À l’intérieur de l’appartement, tout était éteint et sombre. Travis devait encore dormir et j’en étais soulagée. D’un pas silencieux, je me dirigeais vers la salle de bain afin de mettre en route une machine à laver. En même temps, vu l’heure, je n’avais que cela à faire. Encore une fois, je fus happée par mon reflet dans la glace. J’avais l’impression que c’était encore pire qu’avant. Sans un mot et en retenant presque mon souffle, je retirais mon gilet au niveau de mes épaules et mon sang se glaçait. Immédiatement, je le remis, secouant la tête pour ne pas y penser et laisser mes sentiments prendre leur place. Je devais trouver une occupation pour ne plus penser à cela. Afin d’éviter de croiser mon colocataire, j’entrepris de rejoindre ma chambre. Porte fermée, j’ouvrais mon ordinateur afin de faire des recherches. Me plonger dans mon travail d’organisatrice de mariage était une excellente idée et cela me permettait de faire quelque chose qui me tenait à cœur. Par ma fenêtre, j’admirais le levé du soleil avec un doux sourire. Mes yeux devaient hurler à l’envie de dormir, mais je me le refusais. Je ne souhaitais pas laisser ces quatre semaines se ressasser durant mon sommeil.
Vers 8 heures, mon estomac se mit en route et appelait à mon bon sens. Quittant mon bureau, j’ouvrais la porte de ma chambre. Pas un bruit. Parfait, je pouvais me faire bouillir de l’eau pour un thé sans problème. Sortant un bol en plastique, je me servais des céréales et du lait dans le plus grand silence. J’apportais le bol dans la chambre avant de revenir chercher mon thé infusé. Cependant, vu que les choses ne sont jamais simples, en voulant retourner à ma chambre, je fis volte-face pour me retrouver face à Travis. De surprise, peur, soulagement – quelque chose mélangé avec tout cela – je laissais ma tasse s’échapper de mes mains et finir sa course en mille morceaux par terre. Avant, j’aurais crié « merde, putain, tu m’as fait peur » mais là.. Rien ne sorti. Je soutenais simplement son regard. J’avais l’impression qu’il m’enfonçait une lame en plein cœur. Un mois que nous ne nous étions pas vus. Forcément, les changements étaient là : il ne semblait pas avoir pris de poids – au contraire même, ce qui me serrait le cœur – et ses yeux ne brillaient plus pour moi. Ses pupilles me rendirent rapidement mal à l’aise alors je les fuyais pour venir m’accroupir et ramasser les bouts de ma tasse décédée. J’aimerais que tout ceci soit un rêve et qu’il ne soit pas là..
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Je n'aurais jamais pensé qu'elle puisse faire cela. Surtout après les bons moments passés ensemble, ce qu'elle m'a confié, ce que je lui ai confié, mais il faut croire qu'elle aussi à préféré partir. C'est triste de dire que j'ai l'habitude et que de toute façon, je n'ai jamais attendu réellement grand chose de la part des gens et Sarah ne fait pas exception. Le premier jour, cela m'a énormément atteint, car s'attacher à quelqu'un de la sorte et se retrouver comme un sombre idiot dans un appartement, tout seul, alors que tu es censé avoir une colocataire, ça fait mal. Le pire ? N'avoir aucune nouvelle. Ne pas savoir pourquoi. Les premiers jours je m'étais inquiété, j'avais littéralement pété un câble en ne l'a voyant pas revenir, car j'avais été dans une incompréhension la plus totale. Puis les jours et les semaines passent et on s'y fait. J'avais pour ainsi dire repris ma vie habituelle d'autre fois, comme si personne n'y été rentré.
Mes habitudes alimentaires s'étaient aggravées parait-il. J'avais atteint les quarante kilos pour un mètre soixante douze et entrait à l'hôpital ce soir. Je n'en avais absolument pas envie, mais ce n'est pas comme si je laissais Sarah seul à l'appartement. Quand est-ce que je finirais par arrêter de m'inquiéter pour elle. Mes valises étaient fin prête. J'avais donc rejoint mon lit, tombant littéralement de fatigue. Un sommeil pas des plus reposant, un enchaînement de cauchemar qui ne prirent fin qu'à mon réveil. Réveil qui fut très dure. Une, deux, je m'extirpais de mon lit vêtu d'un jogging rafistolé avec un élastique pour éviter que je le perde et un haut trois fois trop grande. Il me faut un café à présent.
Ma main dans les cheveux, je marchais en direction de la cuisine sans m'attendre à ce que j'allais finir par croiser. Le teint terne, les yeux vides et pourtant apprêté comme jamais. A croire qu'elle avait trouvé très bon refuge avec douche chaude et miroir. Je lui avais promis de ne jamais l'a laissé tombé, d'être là pour elle quoi qu'il arrive, car je sais qu'elle a énormément de problème et que cela ne doit pas être facile. Soit, je prenais donc sur moi avant d'afficher un petit sourire. Je n'avais même pas prêté attention au fait que le sol était à présent sale. "ça va ? T'es toute pale" Je partais chercher un verre d'eau en attendant que son nouveau thé infuse. "Tient, boit ça" Je lui tendais amicalement. "Tu veux qu'on parle ?" Demandais-je gentiment si jamais elle avait envie de se confier, de tout vider. Cela fait parfois du bien.
Je ne m'attendais pas à ce qu'elle revienne et maintenant j'étais complètement inquiet de l'a laissé toute seule dans notre studio, mais je savais bien que je ne pourrais pas convaincre les médecins de rester ici. Il m'avait prévenu, je n'avais pas tenu le contrat, retour à la case départ. Je proposais qu'on s’asseye, car je sentais que je n'allais pas tenir encore très longtemps sur mes deux jambes. Si elle voulait qu'on parle, j'étais toute ouïe.
Mes habitudes alimentaires s'étaient aggravées parait-il. J'avais atteint les quarante kilos pour un mètre soixante douze et entrait à l'hôpital ce soir. Je n'en avais absolument pas envie, mais ce n'est pas comme si je laissais Sarah seul à l'appartement. Quand est-ce que je finirais par arrêter de m'inquiéter pour elle. Mes valises étaient fin prête. J'avais donc rejoint mon lit, tombant littéralement de fatigue. Un sommeil pas des plus reposant, un enchaînement de cauchemar qui ne prirent fin qu'à mon réveil. Réveil qui fut très dure. Une, deux, je m'extirpais de mon lit vêtu d'un jogging rafistolé avec un élastique pour éviter que je le perde et un haut trois fois trop grande. Il me faut un café à présent.
Ma main dans les cheveux, je marchais en direction de la cuisine sans m'attendre à ce que j'allais finir par croiser. Le teint terne, les yeux vides et pourtant apprêté comme jamais. A croire qu'elle avait trouvé très bon refuge avec douche chaude et miroir. Je lui avais promis de ne jamais l'a laissé tombé, d'être là pour elle quoi qu'il arrive, car je sais qu'elle a énormément de problème et que cela ne doit pas être facile. Soit, je prenais donc sur moi avant d'afficher un petit sourire. Je n'avais même pas prêté attention au fait que le sol était à présent sale. "ça va ? T'es toute pale" Je partais chercher un verre d'eau en attendant que son nouveau thé infuse. "Tient, boit ça" Je lui tendais amicalement. "Tu veux qu'on parle ?" Demandais-je gentiment si jamais elle avait envie de se confier, de tout vider. Cela fait parfois du bien.
Je ne m'attendais pas à ce qu'elle revienne et maintenant j'étais complètement inquiet de l'a laissé toute seule dans notre studio, mais je savais bien que je ne pourrais pas convaincre les médecins de rester ici. Il m'avait prévenu, je n'avais pas tenu le contrat, retour à la case départ. Je proposais qu'on s’asseye, car je sentais que je n'allais pas tenir encore très longtemps sur mes deux jambes. Si elle voulait qu'on parle, j'étais toute ouïe.
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 25 ans
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Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
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Hobby : Tir à l'arme de poing
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Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Retrouver l’appartement et ma chambre me bouleversait. J’avais l’impression d’être une étrangère dans cet endroit. Me réhabituer à vivre ici ne serait pas compliqué, mais je savais que pour cela, je devrais affronter Travis. Malheureusement pour moi, je n’eus pas le temps de m’y préparer. Le voilà qui me faisait face et cette surprise m’avait fait lâcher ma tasse. Un bruit de vaisselle cassé résonnait dans la cuisine, sans que l’un de nous deux ne s’en inquiète. Face-à-face, les yeux dans les yeux, mon cœur se brisait de le voir dans cet état. Tout était de ma faute. Voilà l’idée qui se formait peu à peu dans mon esprit. Je m’attendais à des reproches, des cris, une dispute, qu’il me mette dehors, mais ce fut totalement autre chose. Comment arrivait-il à se comporter ainsi après ma longue absence ? Il devrait m’incendier à l’heure qu’il est, me reprocher à quel point je suis égoïste d’être partie ainsi sans donner de nouvelles, me rabaisser car j’avais préféré rester dans ce putain de tunnel, me dire à quel point je le dégoûte d’être dans un tel état..
Ça va. T’es toute pâle. Bois ça. Tu veux qu’on parle. Tout me paraissait insensé. Pourquoi se montrait-il si gentil ? Je ne le méritais pas du tout. Il ne devrait pas agir comme ça, ce n’était pas logique du tout. Alors que je tentais de ramasser les bouts de ma tasse, je sentais que je n’arrivais même pas à les tenir dans ma main. Autant dire que je refusais d’avancer une main vers son verre d’eau car il allait rejoindre le sol en deux secondes. Depuis quand n’avais-je plus aucune sensation dans les doigts ? J’avais pourtant une certaine force car il fallait bien que je sois capable de tenir une arme et de m’en servir. Mon esprit était ailleurs. Disparu. Aux abonnés absents. Et il ne semblait pas prêt à revenir de sitôt.
Assise, je me rendais compte que je n’avais toujours pas laissé passer le moindre son. Pour dire quoi ? Que je lui présentais mes excuses pour mon absence ? Que j’avais été une pauvre idiote d’avoir fait la morte pendant tout ce temps ? Il y aurait tant de choses à dire et à cacher à la fois. Je ne pouvais pas lui raconter. Certes, il ne me jugerait pas, mais je me sentirais tellement mal d’assumer à haute voix ce qu’il s’était passé. Mieux valait tout garder enfermer. Si je pouvais tout mettre dans une boîte et m’en débarrasser en y mettant le feu, ce serait merveilleux. Dommage que cela ne se passe pas ainsi. Dans cet état second, mes yeux se posèrent sur quelque chose dans l’entrée et autant dire qu’être assise était une bénédiction car je serais tombée sans ménagement.
« Tu.. tu pars.. » Cela ne pouvait être une question, car je voyais bel et bien ses valises dans l’entrée. Pourquoi ? Tout était de ma faute. Il avait du se dire que je ne reviendrais plus jamais et que ça ne servait à rien de rester ici. Tout était de ma faute. Il avait tellement perdu de poids que- Non. Dire que je pris une claque en pleine tête était un euphémisme. « Non » claquais-je en tournant mon regard vers lui. « Non non non ! » m’emportais-je violemment en ne voulant pas croire à cette hypothèse. Les larmes me montèrent trop vite pour que je ne puisse les contenir alors que je tentais de m’éloigner, sans que mon corps ne soit capable de bouger, même assise. Tout est de ma faute. « Tu ne peux pas » refusais-je d’admettre. « Tu n’as pas le droit » Alors que moi, oui. J’avais été la pire des colocataires en allant ailleurs, la pire des amies en ne donnant aucune nouvelle, la pire des.. La pire de toute. Tremblant en sanglotant, je n’arrivais pas à m’arrêter. C’était trop d’un coup et cette constatation était trop violente pour moi. Ramenant mes jambes contre moi, je déversais toutes les larmes de mon corps, ne sachant pas depuis quand je m’étais retenue de pleurer. Sûrement des années..
Ça va. T’es toute pâle. Bois ça. Tu veux qu’on parle. Tout me paraissait insensé. Pourquoi se montrait-il si gentil ? Je ne le méritais pas du tout. Il ne devrait pas agir comme ça, ce n’était pas logique du tout. Alors que je tentais de ramasser les bouts de ma tasse, je sentais que je n’arrivais même pas à les tenir dans ma main. Autant dire que je refusais d’avancer une main vers son verre d’eau car il allait rejoindre le sol en deux secondes. Depuis quand n’avais-je plus aucune sensation dans les doigts ? J’avais pourtant une certaine force car il fallait bien que je sois capable de tenir une arme et de m’en servir. Mon esprit était ailleurs. Disparu. Aux abonnés absents. Et il ne semblait pas prêt à revenir de sitôt.
Assise, je me rendais compte que je n’avais toujours pas laissé passer le moindre son. Pour dire quoi ? Que je lui présentais mes excuses pour mon absence ? Que j’avais été une pauvre idiote d’avoir fait la morte pendant tout ce temps ? Il y aurait tant de choses à dire et à cacher à la fois. Je ne pouvais pas lui raconter. Certes, il ne me jugerait pas, mais je me sentirais tellement mal d’assumer à haute voix ce qu’il s’était passé. Mieux valait tout garder enfermer. Si je pouvais tout mettre dans une boîte et m’en débarrasser en y mettant le feu, ce serait merveilleux. Dommage que cela ne se passe pas ainsi. Dans cet état second, mes yeux se posèrent sur quelque chose dans l’entrée et autant dire qu’être assise était une bénédiction car je serais tombée sans ménagement.
« Tu.. tu pars.. » Cela ne pouvait être une question, car je voyais bel et bien ses valises dans l’entrée. Pourquoi ? Tout était de ma faute. Il avait du se dire que je ne reviendrais plus jamais et que ça ne servait à rien de rester ici. Tout était de ma faute. Il avait tellement perdu de poids que- Non. Dire que je pris une claque en pleine tête était un euphémisme. « Non » claquais-je en tournant mon regard vers lui. « Non non non ! » m’emportais-je violemment en ne voulant pas croire à cette hypothèse. Les larmes me montèrent trop vite pour que je ne puisse les contenir alors que je tentais de m’éloigner, sans que mon corps ne soit capable de bouger, même assise. Tout est de ma faute. « Tu ne peux pas » refusais-je d’admettre. « Tu n’as pas le droit » Alors que moi, oui. J’avais été la pire des colocataires en allant ailleurs, la pire des amies en ne donnant aucune nouvelle, la pire des.. La pire de toute. Tremblant en sanglotant, je n’arrivais pas à m’arrêter. C’était trop d’un coup et cette constatation était trop violente pour moi. Ramenant mes jambes contre moi, je déversais toutes les larmes de mon corps, ne sachant pas depuis quand je m’étais retenue de pleurer. Sûrement des années..
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Jamais je n'aurais pensé voir un jour Sarah dans un tel état. Bien sûr, je connais les conséquences de la drogue, ils en parlent dans toutes les séries américaines, mais je n'aurais pas pensé être confronté à cette situation aussi vite, car je n'étais vraiment pas préparé. Les mains tremblante, elle incapable de tenir quelque chose entre ses mains et pour le coup, je me sentais un peu impuissant face à autant de détresse. A vrai dire, je n'ai jamais eu à faire à ce genre de personne.
A ses paroles, mon regard se posa sur mes valises. Ou tout du moins mes sacs, je n'ai jamais voyagé très lourd. Je reportais mon intention sur Sarah qui était en train de flancher, de fondre en larme et peut-être de partir en crise. L'a voir ainsi m'arrachait le coeur. Jamais je n'aurais pensé l'a voir pleurer un jour et je m'étais dit que si cela venait à arriver, je préférais que ça soit de joie. Malheureuement, j'avais causé ses larmes qui dévalaient le long de ses joues. "Je n'ai pas le choix Sarah..." L'a voyant se cacher derrière ses genoux, je me rapprochais doucement d'elle. "Hey...regarde moi" je fis en sorte de prendre son visage entre mes mains afin de croiser son regard. "Tout ira bien" Je l'a ramenais vers moi pour la prendre dans mes bras. Si elle pleurait, je préférais au moins que ça soit sur mon épaule. L'une de mes mains vint caresser délicatement ses cheveux. "tout ira bien..." dis-je d'une voix un peu plus basse.
Je ne pouvais pas lui promettre de revenir vite, car se serait lui mentir, ni lui faire la promesse que tout ira bien, car je ne peux pas savoir qu'est-ce qu'il en est de son côté. J'espérais juste qu'effectivement, tout allait se passer pour le mieux. Je l'a laissais se calmer, l'a laissant aussi respirer. Je n'attendais pas spécialement des explications quant à sa disparition soudaine. Je lui laissais le choix de se confier ou non à moi. Majeur et vaccinée, elle n'a de compte à rendre à personne.
A ses paroles, mon regard se posa sur mes valises. Ou tout du moins mes sacs, je n'ai jamais voyagé très lourd. Je reportais mon intention sur Sarah qui était en train de flancher, de fondre en larme et peut-être de partir en crise. L'a voir ainsi m'arrachait le coeur. Jamais je n'aurais pensé l'a voir pleurer un jour et je m'étais dit que si cela venait à arriver, je préférais que ça soit de joie. Malheureuement, j'avais causé ses larmes qui dévalaient le long de ses joues. "Je n'ai pas le choix Sarah..." L'a voyant se cacher derrière ses genoux, je me rapprochais doucement d'elle. "Hey...regarde moi" je fis en sorte de prendre son visage entre mes mains afin de croiser son regard. "Tout ira bien" Je l'a ramenais vers moi pour la prendre dans mes bras. Si elle pleurait, je préférais au moins que ça soit sur mon épaule. L'une de mes mains vint caresser délicatement ses cheveux. "tout ira bien..." dis-je d'une voix un peu plus basse.
Je ne pouvais pas lui promettre de revenir vite, car se serait lui mentir, ni lui faire la promesse que tout ira bien, car je ne peux pas savoir qu'est-ce qu'il en est de son côté. J'espérais juste qu'effectivement, tout allait se passer pour le mieux. Je l'a laissais se calmer, l'a laissant aussi respirer. Je n'attendais pas spécialement des explications quant à sa disparition soudaine. Je lui laissais le choix de se confier ou non à moi. Majeur et vaccinée, elle n'a de compte à rendre à personne.
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Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
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Avec : Travis C. Gaultier
Si j’avais su qu’en partant un mois, j’allais faire face à la situation actuelle, je ne serais pas partie. Je ne pourrais pas me dire que je ne serais jamais rentrée car c’était impossible. Travis compte pour moi, que je le veuille ou non et je l’acceptais, en un sens. Sauf que je ne souhaitais pas y penser. Je n’avais pas envie de me remplir la tête de tout cela car c’était trop compliqué pour moi. De plus, je n’étais pas à cent pour cent dans mon état normal. Toute la drogue que j’avais ingérée depuis quatre semaines ne s’estomperait pas de sitôt. D’ailleurs, je doutais qu’elle s’en aille un jour. Le fait de ne pas pouvoir toucher quoique ce soit pour le porter sans tout lâcher en disait long. Alors que je pensais que ça s’arrêterait là, mon regard tomba sur ses valises et ce fut de trop. Mon cœur s’arrêtait tant il me fit souffrir et je réagis violemment en partant dans une crise de larmes totalement incontrôlée. À peine arrivée, lui partait et me laissais seule dans cet appartement. Il n’avait pas le choix. Si. Si. On l’a toujours le choix. Lui me l’avait dit. Lui et son putain de tunnel. Si je flanchais, lui aussi ? C’était trop facile. Il m’avait bercé d’illusions et lui n’en faisait rien. Me faire miroiter une solution qui n’en ait pas une, c’était trop facile.
Mes larmes n’en finissaient pas alors que Travis capturait ma tête pour m’obliger à croiser son regard. Qu’allait-il encore me dire ? Me faire espérer ? Tout irait bien. Comment pouvait-il me mentir si spontanément ? Qu’est-ce qui irait bien ? Son séjour loin de moi dans un hôpital ? Ma vie désespérée ici ? Me retrouver dans ses bras me fit brutalement paniquer. D’où me touchait-il ainsi ? Non. Non, non et non. « Lâche-moi » crachais-je, mauvaise. Il n’avait pas le droit de m’enlacer, de me dire que tout irait bien, de me faire croire que les choses allaient s’arranger. « Lâche-moi, Travis » fis-je en me débattant légèrement, mal à l’aise dans ses bras. L’agacement montait en moi. « T’as raison. Pars. Pars d’ici » Reste, par pitié reste. « Laisse-moi seule » lâchais-je en me débattant de son étreinte sans arriver à m’en débarrasser, n’ayant aucune force pour cela. Même lui, avec 0 calorie arrivait à me maîtriser. J’étais pathétique.
« Pourquoi tu me mens ? Pourquoi tu me dis que tout ira bien ? » finis-je par murmurer, abandonnant le fait de le repousser. « Il n’y a pas de tunnel. Il n’y a rien. Rien, rien, rien ! » m’emportais-je en repartant dans une crise de larmes. Tremblotante contre lui, mes bras vinrent l’enlacer brusquement sans cesser de pleurer. « Ne pars pas.. Ne pars pas.. » répétais-je, ne pouvant pas accepter qu’il puisse claquer la porte durant une période indéfinie. Qu’allais-je faire ? Tourner en rond ? Repartir dans mes conneries ? « Dans ton hôpital, il n’y a pas une place pour moi.. ? » chuchotais-je en le serrant encore plus. Ça me faisait mal au cœur de demander cela. Concrètement, je n’étais pas capable de dire « cure de désintoxication » car ça me fait comprendre conscience que je suis vraiment faible. Nous aurions du rester au Brésil..
Mes larmes n’en finissaient pas alors que Travis capturait ma tête pour m’obliger à croiser son regard. Qu’allait-il encore me dire ? Me faire espérer ? Tout irait bien. Comment pouvait-il me mentir si spontanément ? Qu’est-ce qui irait bien ? Son séjour loin de moi dans un hôpital ? Ma vie désespérée ici ? Me retrouver dans ses bras me fit brutalement paniquer. D’où me touchait-il ainsi ? Non. Non, non et non. « Lâche-moi » crachais-je, mauvaise. Il n’avait pas le droit de m’enlacer, de me dire que tout irait bien, de me faire croire que les choses allaient s’arranger. « Lâche-moi, Travis » fis-je en me débattant légèrement, mal à l’aise dans ses bras. L’agacement montait en moi. « T’as raison. Pars. Pars d’ici » Reste, par pitié reste. « Laisse-moi seule » lâchais-je en me débattant de son étreinte sans arriver à m’en débarrasser, n’ayant aucune force pour cela. Même lui, avec 0 calorie arrivait à me maîtriser. J’étais pathétique.
« Pourquoi tu me mens ? Pourquoi tu me dis que tout ira bien ? » finis-je par murmurer, abandonnant le fait de le repousser. « Il n’y a pas de tunnel. Il n’y a rien. Rien, rien, rien ! » m’emportais-je en repartant dans une crise de larmes. Tremblotante contre lui, mes bras vinrent l’enlacer brusquement sans cesser de pleurer. « Ne pars pas.. Ne pars pas.. » répétais-je, ne pouvant pas accepter qu’il puisse claquer la porte durant une période indéfinie. Qu’allais-je faire ? Tourner en rond ? Repartir dans mes conneries ? « Dans ton hôpital, il n’y a pas une place pour moi.. ? » chuchotais-je en le serrant encore plus. Ça me faisait mal au cœur de demander cela. Concrètement, je n’étais pas capable de dire « cure de désintoxication » car ça me fait comprendre conscience que je suis vraiment faible. Nous aurions du rester au Brésil..
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 03/04/2018
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Crédits : jukeboxe
Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Savoir sur quel pied danser avec Sarah s'avère être plus compliqué que je ne l'aurais imaginé. Des pleures au cris, du rejet au câlin, je crois qu'elle essayait de fuir quelque chose, mais quoi ? Je n'étais pas assez calé en psycho pour le savoir. D'ailleurs, je n'ai jamais fait psycho. Si j'avais su que cela me serait utile plus tard, j'aurais peut-être revu mes études. Dans tous les cas, j'avais beau l'avoir lâché, ce n'était pas pour autant que j'allais claquer la porte de l'appartement sous prétexte qu'elle m'a demandé de partir. Je lui avais fait une promesse au Brésil.; Même si elle venait à me demander de partir, je ne partirais pas. Soit, je restais planté là, tout en sachant que je n'aurais pas le choix ce soir que de prendre mes valises. Ils seraient bien capable de venir me chercher de force.
"Parce que j'y crois Sarah !" m'exclamais-je en répondant à sa question. "Le négatif apporte le négatif. Si je penses que tout ira mal, inconsciemment je ferais en sorte pour que tout aille de travers. Donc, tout ira bien" ce n'est peut-être pas le moment de faire de la psychologie, mais ce genre de phrases viennent toutes seules. Jamais je n'aurais pensé que mon départ puisse autant la dévaster et ça me faisait mal au coeur de l'a savoir autant attaché à moi, car rien n'est jamais acquis avec ma santé.
Sa question me surpris. Je n'étais pas sûr d'avoir bien entendu. Voulait-elle juste une place pou dormir en mode hôtel/restaurant ou bien désirait-elle vraiment prendre l'aide qu'on pourrait lui apporter. Mes yeux s'illuminaient rien qu'à l'idée qu'elle puisse être aidé. "Bien sûr" Répondis-je avec le plus d'honnêteté possible dans ma réponse. "J'te promet que je serais là, à toute heure de la journée et à l'autre bout du monde Sarah"
"Parce que j'y crois Sarah !" m'exclamais-je en répondant à sa question. "Le négatif apporte le négatif. Si je penses que tout ira mal, inconsciemment je ferais en sorte pour que tout aille de travers. Donc, tout ira bien" ce n'est peut-être pas le moment de faire de la psychologie, mais ce genre de phrases viennent toutes seules. Jamais je n'aurais pensé que mon départ puisse autant la dévaster et ça me faisait mal au coeur de l'a savoir autant attaché à moi, car rien n'est jamais acquis avec ma santé.
Sa question me surpris. Je n'étais pas sûr d'avoir bien entendu. Voulait-elle juste une place pou dormir en mode hôtel/restaurant ou bien désirait-elle vraiment prendre l'aide qu'on pourrait lui apporter. Mes yeux s'illuminaient rien qu'à l'idée qu'elle puisse être aidé. "Bien sûr" Répondis-je avec le plus d'honnêteté possible dans ma réponse. "J'te promet que je serais là, à toute heure de la journée et à l'autre bout du monde Sarah"
- Sarah E. WhiteheadI'm a Mother Fucker
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Âge du personnage : 25 ans
Nationalité(s) : Anglaise
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Réfléchie - Honnête - Extravertie - Sensible - Impulsive
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Sans emploi
Études (passées ou en cours) : Etudes basiques anglaises, pas d'études supérieures
Hobby : Tir à l'arme de poing
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Travis C. Gaultier
Tout se bousculait en moi. Comment la situation s’était-elle autant dégradée pour moi ? Depuis quand est-ce que je ne contrôle pour lui, de cette manière ? Je ne saurais le dire. Très longtemps, je pense, car vu mes crises de larmes retenues depuis tant d’année, ce n’était pas un petit passage d’avant-hier. En le rejetant, j’aurais pu aller plus loin. Physiquement, je n’aurais pas pu me débattre davantage puisque je n’avais plus aucune force, mais verbalement, ça aurait pu être bien pire. L’insulter, lui envoyer tout dessus, sauf que je ne le pouvais pas. Pourquoi ? Simplement parce que Travis est un homme attentionné et qu’il ne m’a jamais fait de mal. Certes, nous ne nous connaissions pas depuis longtemps, mais il n’avait jamais eu une mauvaise parole ou un mauvais geste à mon attention. Autant dire qu’en quelques mois, il avait battu tous les records de mes relations avec des hommes. Ses bras qui me relâchaient doucement ne me firent pas peur. Néanmoins, je resserrais mon étreinte à moi, peu enclin à le délivrer de mon emprise.
Mon souffle se calmait ainsi que les battements violents de mon cœur. Sa réponse me fit soupirer. Ok, le négatif apporte le négatif, mais n’est-ce pas un peu se voiler la face ? Soit, je fermais doucement les yeux sans répondre. Il n’y avait rien à ajouter, je pense. Ma question avait fusé dans l’air sans que je ne puisse trop la retenir. Lâchant Travis car je ne sentais aucune réaction, ses yeux brillants me troublèrent. Sa réponse me secouait un peu. Avais-je vraiment accepté de le suivre à l’hôpital ? Je regrettais un peu ma décision alors je savais que ce serait aussi désagréable pour moi que pour le personnel encadrant. « Je veux juste que tu sois là » souriais-je en caressant sa joue. Sa promesse m’allait droit au cœur et j’espérais que l’on puisse se voir le maximum possible. J’allais retourner l’hôpital sinon.
Toujours contre lui, je ne hâtais pas de me détacher. Les yeux dans les yeux, je me plaisais bien à cette proximité. Ma main sur sa joue, je sentais un peu la chaleur et la douceur de sa peau. Sans réfléchir, mes lèvres vinrent se poser délicatement contre les siennes. Un simple échange doux, en surface. Ce moment dura quelques secondes avant que je ne coupe, un fin sourire aux lèvres. « Je vais préparer mes valises » murmurais-je en caressant ses cheveux avant de me lever pour filer dans ma chambre. Parler de ce baiser n’était pas indispensable, tout comme celui que nous avions échangé au Brésil. Ça arrive, c’est le moment et c’est tout. De toute manière, je n’étais pas apte à discuter du pourquoi et du comment. Alors je me concentrais pleinement sur le fait de remplir mes sacs de vêtements, produits hygiénique, sans trop me ressasser le fait que oui, j’allais bel et bien en cure de désintoxication.
Mon souffle se calmait ainsi que les battements violents de mon cœur. Sa réponse me fit soupirer. Ok, le négatif apporte le négatif, mais n’est-ce pas un peu se voiler la face ? Soit, je fermais doucement les yeux sans répondre. Il n’y avait rien à ajouter, je pense. Ma question avait fusé dans l’air sans que je ne puisse trop la retenir. Lâchant Travis car je ne sentais aucune réaction, ses yeux brillants me troublèrent. Sa réponse me secouait un peu. Avais-je vraiment accepté de le suivre à l’hôpital ? Je regrettais un peu ma décision alors je savais que ce serait aussi désagréable pour moi que pour le personnel encadrant. « Je veux juste que tu sois là » souriais-je en caressant sa joue. Sa promesse m’allait droit au cœur et j’espérais que l’on puisse se voir le maximum possible. J’allais retourner l’hôpital sinon.
Toujours contre lui, je ne hâtais pas de me détacher. Les yeux dans les yeux, je me plaisais bien à cette proximité. Ma main sur sa joue, je sentais un peu la chaleur et la douceur de sa peau. Sans réfléchir, mes lèvres vinrent se poser délicatement contre les siennes. Un simple échange doux, en surface. Ce moment dura quelques secondes avant que je ne coupe, un fin sourire aux lèvres. « Je vais préparer mes valises » murmurais-je en caressant ses cheveux avant de me lever pour filer dans ma chambre. Parler de ce baiser n’était pas indispensable, tout comme celui que nous avions échangé au Brésil. Ça arrive, c’est le moment et c’est tout. De toute manière, je n’étais pas apte à discuter du pourquoi et du comment. Alors je me concentrais pleinement sur le fait de remplir mes sacs de vêtements, produits hygiénique, sans trop me ressasser le fait que oui, j’allais bel et bien en cure de désintoxication.
- Travis C. GaultierI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 03/04/2018
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Âge du personnage : 24 ans
Nationalité(s) : Francoaméricaine
Signe astrologique : Capricorne
Mon personnage, en 5 mots : anorexique - simple - perfectionniste - joyeux - capricorne
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : nothing
Études (passées ou en cours) : Etude commerce et mannagement qu'il n'a pas fini
Hobby : Courir encore et toujours
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Je m'étais promis de toujours être là pour elle tant que je le pourrais. Ensemble jusqu'à ce que la vie ne nous sépare ? Probablement. Cela paraissait un peu tôt pour dire ce genre de chose, mais nous étions déjà tellement si proche que ça ne me semblait pas exagéré. Notre petite discussion -si on peut appeler cela ainsi- semblait être un bon compromis. Jamais je n'aurais pensé qu'elle accepte d'aller en cure aussi tôt, mais s'il faille que j'aille moi-même à l'hôpital pour qu'elle se soigne, j'étais prêt à y passer ma vie. Oui, juste pour elle. Certaines personnes diront que je suis complètement fou, que Sarah en a rien à foutre de moi. Et c'est peut-être vrai, mais je ne fais pas ça dans le but qu'elle m'adore, je le fais parce que je m'inquiète réellement pour elle.
Ses lèvres vinrent me surprendre une nouvelle. Alors que deux secondes auparavant, elle me suppliait de l'a lâcher, refusant toute marque d'affection, à présent, elle réclamait câlin et amour. Ce dont j'étais prêt à lui offrir à coeur ouvert. Le baiser à peine fini, je le lui rendais avec autant douceur dont elle avait fait preuve jusque là. Yeux clos, je posais délicatement mes lèvres sur les siennes avant de l'a laisser filer préparer ses valises.
THE END
Ses lèvres vinrent me surprendre une nouvelle. Alors que deux secondes auparavant, elle me suppliait de l'a lâcher, refusant toute marque d'affection, à présent, elle réclamait câlin et amour. Ce dont j'étais prêt à lui offrir à coeur ouvert. Le baiser à peine fini, je le lui rendais avec autant douceur dont elle avait fait preuve jusque là. Yeux clos, je posais délicatement mes lèvres sur les siennes avant de l'a laisser filer préparer ses valises.
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