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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Penny commençait à s'y faire à sa petite vie de sans-abri. Presque quatre mois qu'elle traînait dans les rues de Los Angeles, qu'elle flânait sur la plage, qu'elle s'amusait aux côtés des musiciens et autres artistes. Mais également quatre longs mois qu'elle ne dormait que d'un oeil dans sa voiture, qu'elle fouillait les poubelles dans l'espoir de trouver de quoi se nourrir, qu'elle se sentait seule. Bien sur elle n'était pas seule, elle avait d'ailleurs fait de belles rencontres. Comme Graham. Le seul qui connaissait sa véritable identité, le seul en qui elle avait confiance ici. Mais c'était parce qu'ils avaient appris à se connaître et à vivre ensemble. Ils s'entraidaient. Il y avait aussi Jean, mais elle avait plus ou moins réussi à s'en sortir d'après ce que Penny savait. Elles se voyaient peu, mais elle était toujours contente de la voir. Et quelques jours plus tôt elle avait également fait une rencontre beaucoup moins agréable. Enfin des retrouvailles plutôt. Avec Jess, son ex. Ce connard dont elle ne pouvait s'empêcher d'être encore amoureuse. Comme quoi, dans tous les aspects de sa vie, c'était la merde. Mais Penny ne se démontait pas. Elle gardait la foi et elle restait fidèle à elle-même, et elle savait qu'un jour tout finirait par s'arranger. Au fond d'elle même elle le savait, elle le ressentait. Mais pour le moment elle n'avait d'autre choix que de continuer son train train habituel. Aussi, elle changea sa voiture de place. Et puis une fois la nuit tombée elle se mit à traîner dans les rues commerçantes, passant à l'arrière des bâtiments pour fouiller dans les poubelles. Mais la plupart des restaurants ne laissaient rien ou alors ils faisaient en sorte que leurs déchets ne soient plus comestibles. Il y avait aussi toujours le risque d'être surprise par la police. Non ce n'était pas une vie facile, mais c'était sa vie. Ce soir là, fallait croire qu'elle était tombée sur la bonne poubelle. Une poubelle remplie de plats, trop cuits, trop salés, trop épicés pour les palais délicats qui venaient les bourses remplies d'argent. Mais elle n'avait rien, et pous Penny, un plat trop salé, à moitié cramé et trop épicé, restait quand même le Saint-Graal. Alors elle prit le plat et plongea sans hésiter sa main dedans avant de l'emmener à sa bouche son estomac trop pressé de recevoir ce qu'il réclamait depuis deux journées. Mais à peine eut-elle le temps de prendre une bouchée qu'elle entendit un bruit. Paniquée, elle se dissimula à côté de la poubelle, priant pour ne pas être repérée. Le propriétaire croirait à un chat errant et elle pourrait s'en aller comme si de rien n'était. Tout irait bien.
- InvitéInvité
J'étais sincèrement content, aujourd'hui tout particulièrement. De très bonnes nouvelles étaient remontées à mes oreilles ce matin. J'en étais même euphorique, c'est pour ça que je m'étais levé plus tôt de ma sieste qu'en temps normal, vu que je ne pouvais pas rester en place et impossible de dormir. Oui, depuis que je bossais sur mon nouveau restaurant, je passais tout mon temps à dormir, que ça soit l'après-midi ou la nuit. Les rénovations pour mon restaurant touchaient à sa fin. En tout cas la cuisine était terminé, la salle était quasiment finit, il ne restait plus que des détails. Du coup, je pouvais enfin commencer à aménager ma cuisine comme je le souhaitais et surtout, je pouvais aussi commencer à réfléchir à des plats pour mon menu. J'avais déjà débuté cette recherche chez moi, mais ma cuisine personnelle était quelque peu limité en terme d'ustensile. Puis j'avais besoin de produit fais. Ça tombait bien, ce matin, j'étais passé au marché pour en ramener au restaurant. Cette nuit, j'étais certain de ne pas pouvoir dormir non plus, à cause de l'excitation et surtout j'avais quand même dormi cette après-midi.
Motivé comme jamais, je m'étais habillé rapidement d'un jean et d'une chemise, pour me rendre aussitôt à mon restaurant, qui se trouvait à quelques rues de chez moi. À peine rentrée que je verrouillais aussitôt la porte d'entrée et celle qui donnait sur la ruelle derrière. Je ne voulais pas qu'on me dérange. Une fois ma tenue de cuisine enfilée, je m'attelais, assit dans l'une des chaises en salle, à faire une liste de plat que je pouvais créer pour la clientèle. C'était un travail vachement ardu, car il fallait tenir compte des goûts généraux, des saisons pour des produits toujours frais et de bonne qualité. Mais aussi, comme je souhaitais raconter l'histoire de la haute gastronomie, il fallait que je choisisse des plats avec soin. Après avoir rédigé une petite liste d'idée, je me mettais aussitôt au fourneau pour voir si j'étais capable de les revisiter d'abord, de les faire à ma sauce également. Surtout, je voulais qu'on sente la haute gastronomie derrière mes plats. Mais qu'ils racontent cette fameuse histoire.
J'avais beau essayé cependant, aucun des plats que j'essayais ne me plaisait pas où ne collait pas à la carte que j'avais imaginé un peu plus tôt. Mais, joyeux comme j'étais, mes échecs ne me dérangeaient pas, au contraire, ça me galvaniser. Après avoir jeté une poubelle remplie déjà des restes de mes précédents plats loupés, je me remettais au fourneau, bien décidé à réussir cette fois-ci. Mais au bout d'un moment, j'entends du bruit dans la ruelle, derrière l'immeuble. Intrigué, je délaisse ma cuisine pour sortir dans la ruelle. La première chose que je vis, c'est ma poubelle d'ouverte et la nourriture mise en valeur, alors que j'avais bien fait gaffe de l'enrober dans des papiers sulfurisés pour pas que ça coule partout dans la poubelle. Ça ne pouvait pas être un animal, car il aurait déchiqueté le papier, ça ne serait pas déballé de cette façon. De plus en plus intrigué, je m'avançais dans la ruelle en regardant autour de moi. En arrivant à hauteur de la poubelle, je vis une chevelure blonde dépassé de cette dernière, caché derrière. Fronçant les sourcils, je la regardais, quelque peu interloqué par tout ça. « Qu'est-ce que tu fais ici ? », lançais-je, sans aucune animosité. En vérité, j'étais attristé de voir une personne faire les poubelles comme ça pour manger. Je tendais ma main vers elle pour la faire se relever. « Tu peux sortir d'ici, je ne vais pas te faire de mal. », disais-je d'une voix douce cette fois-ci. « Si tu veux, je peux te faire à manger ? Ça sera déjà meilleur que ces plats ratés qui traînent dans la poubelle, non ? »
Motivé comme jamais, je m'étais habillé rapidement d'un jean et d'une chemise, pour me rendre aussitôt à mon restaurant, qui se trouvait à quelques rues de chez moi. À peine rentrée que je verrouillais aussitôt la porte d'entrée et celle qui donnait sur la ruelle derrière. Je ne voulais pas qu'on me dérange. Une fois ma tenue de cuisine enfilée, je m'attelais, assit dans l'une des chaises en salle, à faire une liste de plat que je pouvais créer pour la clientèle. C'était un travail vachement ardu, car il fallait tenir compte des goûts généraux, des saisons pour des produits toujours frais et de bonne qualité. Mais aussi, comme je souhaitais raconter l'histoire de la haute gastronomie, il fallait que je choisisse des plats avec soin. Après avoir rédigé une petite liste d'idée, je me mettais aussitôt au fourneau pour voir si j'étais capable de les revisiter d'abord, de les faire à ma sauce également. Surtout, je voulais qu'on sente la haute gastronomie derrière mes plats. Mais qu'ils racontent cette fameuse histoire.
J'avais beau essayé cependant, aucun des plats que j'essayais ne me plaisait pas où ne collait pas à la carte que j'avais imaginé un peu plus tôt. Mais, joyeux comme j'étais, mes échecs ne me dérangeaient pas, au contraire, ça me galvaniser. Après avoir jeté une poubelle remplie déjà des restes de mes précédents plats loupés, je me remettais au fourneau, bien décidé à réussir cette fois-ci. Mais au bout d'un moment, j'entends du bruit dans la ruelle, derrière l'immeuble. Intrigué, je délaisse ma cuisine pour sortir dans la ruelle. La première chose que je vis, c'est ma poubelle d'ouverte et la nourriture mise en valeur, alors que j'avais bien fait gaffe de l'enrober dans des papiers sulfurisés pour pas que ça coule partout dans la poubelle. Ça ne pouvait pas être un animal, car il aurait déchiqueté le papier, ça ne serait pas déballé de cette façon. De plus en plus intrigué, je m'avançais dans la ruelle en regardant autour de moi. En arrivant à hauteur de la poubelle, je vis une chevelure blonde dépassé de cette dernière, caché derrière. Fronçant les sourcils, je la regardais, quelque peu interloqué par tout ça. « Qu'est-ce que tu fais ici ? », lançais-je, sans aucune animosité. En vérité, j'étais attristé de voir une personne faire les poubelles comme ça pour manger. Je tendais ma main vers elle pour la faire se relever. « Tu peux sortir d'ici, je ne vais pas te faire de mal. », disais-je d'une voix douce cette fois-ci. « Si tu veux, je peux te faire à manger ? Ça sera déjà meilleur que ces plats ratés qui traînent dans la poubelle, non ? »
- InvitéInvité
Penny se terrait. Elle priait pour qu'il fasse demi-tour, qu'il rentre dans son foutu restaurant et qu'il lui fiche la paix. Elle ne voulait pas être découverte. Pourquoi ? Tant de raisons ! A commencer par le fait que c'était humiliant, dégradant, terriblement gênant de se faire prendre la main dans le sac à bouffer de la nourriture tout droit sortie d'une poubelle. Penny avait honte d'elle-même. Mais que pouvait-elle faire d'autre ? Mourir de faim ? Non, elle n'avait pas vraiment le choix, alors elle prenait sur elle, elle refoulait ces sentiments et puis elle se récompensait avec un peu de nourriture. De temps en temps on la surprenait alors elle s'enfuyait. Elle aurait du en faire autant cette fois-ci. Pourquoi avait-elle choisi de se cacher près de la poubelle ? C'était ridicule... Bien sûr qu'elle s'en voulait. Parce qu'elle risquait d'avoir des problèmes, et elle ne pouvait pas se le permettre. Puis un visage apparu au-dessus d'elle. Merde. Putain de merde. Penny soupirait mentalement. Elle aurait du s'enfuir en courant, prendre ses jambes à son cou sans se retourner. Mais non, elle s'était terrée près d'une poubelle comme une idiote et maintenant elle avait été découverte. L'humiliation à son plus haut niveau, la honte l'envahissait. Et puis elle avait l'impression d'être poignardée. Pourquoi ? Parce qu'il avait ce regard caractéristique quand on découvre une gamine de 22 ans qui fouille dans les poubelles pour se nourrir. Bien sûr qu'elle faisait pitié, comment ça pourrait être autrement. Elle ne répondit pas à la première question que l'homme lui posa. Mais il avait l'air gentil, elle lui faisait pitié, mais au moins il n'avait pas l'air d'un connard fini, c'était déjà ça de pris. Alors, elle se leva, sortant de derrière la poubelle, mais ignorant la main tendue qu'il lui offrait. Puis il lui proposa de lui faire à manger ? Quoi ? Est-ce que Penny avait bien entendu ? C'était la première fois qu'elle entendait une chose pareille, elle était pas vraiment habituée. C'était bizarre. Mais bizarre bien, bizarre positif. Enfin si ça avait un sens. "Vous... Ce n'est pas la peine... J'veux dire ces plats sont déjà délicieux..." marmonna t-elle, encore trop gênée. "J'veux pas vous embêter alors... je... je vais partir. Désolée du... dérangement."
- InvitéInvité
Je n'aurais jamais cru qu'un jour ça m'arriverait... Généralement, en Europe, mes restaurants se trouvaient tous dans des quartiers riches, huppés, donc où les sans abri ne venaient jamais traîner. Je n'avais jamais eu de soucis de vol dans mes poubelles, sauf peut être par des animaux la nuit et encore, c'était très rare. Dans le cas où j'aurais vu un clochard manger les restes dans mes poubelles, j'ignore comment j'aurais réagis, sûrement pas comme maintenant. A l'époque j'étais tellement imbue de ma personne, un rôle que je devais maintenir en toutes circonstances. J'aurais sûrement renvoyé le sans abri dans la rue en lui criant dessus. Les apparences, la réputation, tout ça comptait d'avantage pour moi qu'avoir bonne conscience. Une conscience qui m'a bien vite rattrapé, je ne le cache pas. C'est pour ça qu'aujourd'hui j'agissais différemment. Surtout que quand j'étais enfant j'ai connu cette précarité, quand on devait se serrer la ceinture le soir. On avait pas assez d'argent pour manger à notre faim, tous les jours.
Pour le moment, cette femme ne semblait pas très encline à accepter ma proposition. Ma main tendu vers elle resta vide jusqu'au bout. Elle semblait vraiment gêné d'avoir été découvert et elle n'était pas habitué semble-t-il à la charité. Mais je n'allais pas abandonné, j'étais décidé à aider les plus nécessiteux, depuis que j'étais revenu à Los Angeles. J'avais beau l'écouter, je ne me séparais pas de mon sourire qui se voulait rassurant et je ne retirais pas ma main, je gardais mon bas tendu vers elle pour montrer qu'il n'était pas question que je renonce à l'aider. « Ne dis pas n'importe quoi, les plats traînaient dans une poubelle, dans la rue, ce n'est pas saint. Tu peux manger bien meilleur que ça. », répondais-je d'une voix douce. Avant de secouait la tête négativement. « Puis, si je te le propose c'est que ça ne me dérange pas. », rajoutais-je, toujours avec cette voix douce, compatissante.
« Quand j'étais gosse j'ai moi-même connu cette vie, donc je comprend que ça soit vraiment dur pour toi. », disais-je, en espérant que ça l'aiderait à accepter mon aide. Souvent, savoir que la personne en face de toi à connu les mêmes galères, ça aide à faire confiance. Mais je n'allais pas attendre indéfiniment, le bras tendu comme ça. C'est pourquoi, je me penchais pour me saisir de son bras, avec douceur, pour ne pas la brusquer. Pour la tirer vers moi et la relever. J'espérais qu'elle accepterait, que ça passe pas pour du forcing. « Aller ! Ne fais pas de chichi et vient. Je te ferais ton plat préféré si tu veux. Puis ça ne prendra pas longtemps, quand tu auras finis de manger, je ne t'embêterais plus, je te le promet. », lançais-je d'une voix enthousiaste à l'idée de cuisiner pour quelqu'un comme elle. « Puis, si je créer ce restaurant c'est justement pour aider les gens dans le besoin, tu ne peux pas refuser. », renchérissais-je. J'avais utilisé toutes mes cartes, maintenant, si elle refusait encore, j'ignorais comment j'allais la faire flancher.
Pour le moment, cette femme ne semblait pas très encline à accepter ma proposition. Ma main tendu vers elle resta vide jusqu'au bout. Elle semblait vraiment gêné d'avoir été découvert et elle n'était pas habitué semble-t-il à la charité. Mais je n'allais pas abandonné, j'étais décidé à aider les plus nécessiteux, depuis que j'étais revenu à Los Angeles. J'avais beau l'écouter, je ne me séparais pas de mon sourire qui se voulait rassurant et je ne retirais pas ma main, je gardais mon bas tendu vers elle pour montrer qu'il n'était pas question que je renonce à l'aider. « Ne dis pas n'importe quoi, les plats traînaient dans une poubelle, dans la rue, ce n'est pas saint. Tu peux manger bien meilleur que ça. », répondais-je d'une voix douce. Avant de secouait la tête négativement. « Puis, si je te le propose c'est que ça ne me dérange pas. », rajoutais-je, toujours avec cette voix douce, compatissante.
« Quand j'étais gosse j'ai moi-même connu cette vie, donc je comprend que ça soit vraiment dur pour toi. », disais-je, en espérant que ça l'aiderait à accepter mon aide. Souvent, savoir que la personne en face de toi à connu les mêmes galères, ça aide à faire confiance. Mais je n'allais pas attendre indéfiniment, le bras tendu comme ça. C'est pourquoi, je me penchais pour me saisir de son bras, avec douceur, pour ne pas la brusquer. Pour la tirer vers moi et la relever. J'espérais qu'elle accepterait, que ça passe pas pour du forcing. « Aller ! Ne fais pas de chichi et vient. Je te ferais ton plat préféré si tu veux. Puis ça ne prendra pas longtemps, quand tu auras finis de manger, je ne t'embêterais plus, je te le promet. », lançais-je d'une voix enthousiaste à l'idée de cuisiner pour quelqu'un comme elle. « Puis, si je créer ce restaurant c'est justement pour aider les gens dans le besoin, tu ne peux pas refuser. », renchérissais-je. J'avais utilisé toutes mes cartes, maintenant, si elle refusait encore, j'ignorais comment j'allais la faire flancher.
- InvitéInvité
Longtemps Penny avait cru savoir ce que c'était que d'avoir honte, mais ce n'était que le jour où elle avait du faire les poubelles pour trouver un repas et qu'on l'avait prise sur le fait qu'elle avait compris. Compris qu'il n'y avait rien de plus honteux que se montrer aussi vulnérable. Pourtant ça ne l'avait pas empêchée de continuer, par nécessité. Et c'était cet homme qui, maintenant la prenait sur le fait. Non justement je ne peux pas pensa t-elle quand il lui dit qu'elle pouvait manger mieux. Elle aurait voulu que le sol sous ses pieds s'ouvre, comme un trou de ver qui l'aurait aspirée, loin, loin d'ici. Au lieu de ça elle se releva, n'appréciant pas trop cette main étrangère sur son bras dont elle se défit le plus doucement du monde, pour montrer qu'elle n'était en rien hostile. Surtout qu'il venait de lui avouer qu'il avait connu les mêmes galères. Comment pouvait-elle toujours avoir peur de lui ? Bon, elle restait méfiante, mais à présent elle le voyait plus comme une étoile filante qui traverse le ciel, l'illumine, une petite lueur d'espoir, et non plus comme un météore, dangereux, prêt à la détruire un peu plus. Non, ça ça correspondait plutôt à son connard d'ex, mais c'était une autre histoire. "D'accord." répondit-elle simplement, toujours un peu méfiante, et à vrai dire sous le choc de ce qui était en train de se passer. C'était quoi, 1 chance sur un million de tomber sur quelqu'un comme lui ? Penny n'était pas du genre chanceuse, il n'y avait qu'à voir sa vie jusqu'à aujourd'hui, pas de chance là dedans. Mais est-ce que c'était en train de changer ? Est-ce que, telle les planètes, la vie de Penny était en pleine révolution ? Possible.
Elle suivit donc l'homme inconnu jusque dans le restaurant, profitant qu'il ai le dos tourné pour fourrer les plats qu'elle avait récupéré dans la poubelle, dans son sac. Après tout elle n'était pas seule dans la rue, elle avait des amis qui eux aussi avaient souvent faim. Et puis, elle aurait de quoi manger demain comme ça. Elle entra dans le restaurant, c'était vraiment magnifique. Du moins aux yeux de Penny c'était fantastique, pour elle qui n'avait plus tellement l'habitude d'entrer dans ce genre de lieux. C'était étrange malgré tout. Elle se sentait comme un de ces fragments rocheux qu'on trouvait dans l'espace, un astéroïde ?, au milieu d'étoiles brillant de mille feux. Non, elle n'avait pas tellement d'être à sa place, mais peut-être qu'elle s'y ferait. Même s'il ne valait peut-être mieux pas. "Au fait je m'appelle Penny et mon plat préféré c'est le Mac & Cheese, pas très original..." dit-elle timidement. Le dernier plat que sa mère avait cuisiné avant de mourir dans l'accident de voiture qui avait fait de Penny une orpheline. "Merci." Oui, le mot sortait un peu comme un cheveu sur la soupe mais bon... au moins c'était dit. "Peu de gens auraient la même réaction de vous... A vrai dire personne ne réagit comme ça en fait... Mais ça fait... plaisir de... enfin de..." Penny ne savait pas quoi rajouter à vrai dire. Alors elle se raccrocha aux paroles que l'homme lui avait dit quelques minutes plus tôt. "Vous avez bien dit que vous vouliez aider les gens dans le besoin ? Est-ce que je peux vous demander... comment exactement ?"
Elle suivit donc l'homme inconnu jusque dans le restaurant, profitant qu'il ai le dos tourné pour fourrer les plats qu'elle avait récupéré dans la poubelle, dans son sac. Après tout elle n'était pas seule dans la rue, elle avait des amis qui eux aussi avaient souvent faim. Et puis, elle aurait de quoi manger demain comme ça. Elle entra dans le restaurant, c'était vraiment magnifique. Du moins aux yeux de Penny c'était fantastique, pour elle qui n'avait plus tellement l'habitude d'entrer dans ce genre de lieux. C'était étrange malgré tout. Elle se sentait comme un de ces fragments rocheux qu'on trouvait dans l'espace, un astéroïde ?, au milieu d'étoiles brillant de mille feux. Non, elle n'avait pas tellement d'être à sa place, mais peut-être qu'elle s'y ferait. Même s'il ne valait peut-être mieux pas. "Au fait je m'appelle Penny et mon plat préféré c'est le Mac & Cheese, pas très original..." dit-elle timidement. Le dernier plat que sa mère avait cuisiné avant de mourir dans l'accident de voiture qui avait fait de Penny une orpheline. "Merci." Oui, le mot sortait un peu comme un cheveu sur la soupe mais bon... au moins c'était dit. "Peu de gens auraient la même réaction de vous... A vrai dire personne ne réagit comme ça en fait... Mais ça fait... plaisir de... enfin de..." Penny ne savait pas quoi rajouter à vrai dire. Alors elle se raccrocha aux paroles que l'homme lui avait dit quelques minutes plus tôt. "Vous avez bien dit que vous vouliez aider les gens dans le besoin ? Est-ce que je peux vous demander... comment exactement ?"
(pardon je me suis peut-être un peu laissée emporter )
- InvitéInvité
Voilà quel était mon nouveau projet, ce qui m'animait à présent : Faire connaître la haute gastronomie aux plus démunis et ça commençait par l'ouverture de ce restaurant. Pour ça, je devais aussi montrer aux sans abris du coin que je suis sincère dans mon ambition. Dans un sens, elle faisait office de cobaye, car j'ignorais si la haute gastronomie allait leur plaire aussi. Souvent, quand on a connut la précarité, on a pas besoin de manger des plats incroyables pour se régaler et on en perd cette capacité à différencier un plat d'un petit chef avec celui d'un chef étoilé. En tout cas, j'arrive finalement à convaincre la blonde à me suivre à l'intérieur du restaurant. C'est déjà un bon début. Maintenant, j'aimerais vraiment lui faire goûter de bonne chose et qu'elle se régale purement et simplement. Puis qu'elle en face profiter ses amis sans abris. C'est pas parce que j'avais le dos tourné que je n'avais pas remarqué qu'elle en avait ramasser d'autre. En tout cas, elle semblait émerveillé par mon restaurant, sa décoration. J'avais essayé de faire le plus simple et le plus classe possible pour pas qu'ils se sentent pas à leur place. Mais je voulais aussi que ça soit suffisamment classe pour qu'ils ressentent la haute gastronomie dans l'aura même du restaurant.
Je souriais en l'entendant se présenter dans mon dos, alors que je me retournais vers elle pour lui faire face. « Enchanté Penny, moi c'est Hassen. », je marquais une pause, avant de rire légèrement quand elle m'annonça que son plat préféré c'était le Mac & Cheese et qu'elle ne trouvait pas ça très originale. Je secouais la tête. « Je vais te faire goûter un macaroni au fromage revisité, tu verras qu'on peut rendre n'importe quel plat original. », lançais-je avec un sourire aux lèvre, une lueur de défi dans les yeux.
Je la sentais quelque peu mal à l'aise cependant, elle essayait de me remerciait à sa façon. Toujours avec mon sourire aux lèvres, je m'étais approché d'elle pour poser une main sur son épaule. Compatissant ? Non. « Ne me remercie pas, c'est normal. Je suis chef cuisinier, je ne peux pas rester sans rien faire quand je vois quelqu'un manger quelque chose de pas bon. Même si c'est pour survivre, manger doit rester également un plaisir. », disais-je d'une voix douce. Puis sa question me surprit un peu sur le coup, elle semblait réellement curieuse. J'étais content dans un sens, car ça montrait que j'avais titillé son intérêt et peut être qu'elle pourra me faire de la pub auprès de ses amis. En reculant un peu, il fallait aussi que je commence à cuisiner. Je me détournais pour me diriger vers la cuisine.
« Oui c'est exactement ça. Grâce à ça ! », lançais-je, enthousiaste, en levant les bras et en tournant sur moi-même, pour lui désigner tout le restaurant. « Ici, j'ai pour objectif d'ouvrir un restaurant ouvert à tout le monde. Il y aura trois cartes différentes, une gratuite pour les sans-abris, qui pourront venir manger à heure fixe, à leur faim. Je m'occuperais de cuisiner rien que pour eux. Deux autres cartes qui seront accessible aux heures de service. Une accessible aux gens avec peu de moyen financier, puis une carte pour la classe riche de la société. Car j'aurais besoin de gagner des sous si je veux que le restaurant perdure. », disais-je avec détermination dans la voix. Puis je rentrais dans la cuisine, pour commencer sortir les ingrédients qui d'abord me permettront de préparer ma béchamel, ingrédient important dans la réalisation de mon macaroni au fromage revisité...
Je souriais en l'entendant se présenter dans mon dos, alors que je me retournais vers elle pour lui faire face. « Enchanté Penny, moi c'est Hassen. », je marquais une pause, avant de rire légèrement quand elle m'annonça que son plat préféré c'était le Mac & Cheese et qu'elle ne trouvait pas ça très originale. Je secouais la tête. « Je vais te faire goûter un macaroni au fromage revisité, tu verras qu'on peut rendre n'importe quel plat original. », lançais-je avec un sourire aux lèvre, une lueur de défi dans les yeux.
Je la sentais quelque peu mal à l'aise cependant, elle essayait de me remerciait à sa façon. Toujours avec mon sourire aux lèvres, je m'étais approché d'elle pour poser une main sur son épaule. Compatissant ? Non. « Ne me remercie pas, c'est normal. Je suis chef cuisinier, je ne peux pas rester sans rien faire quand je vois quelqu'un manger quelque chose de pas bon. Même si c'est pour survivre, manger doit rester également un plaisir. », disais-je d'une voix douce. Puis sa question me surprit un peu sur le coup, elle semblait réellement curieuse. J'étais content dans un sens, car ça montrait que j'avais titillé son intérêt et peut être qu'elle pourra me faire de la pub auprès de ses amis. En reculant un peu, il fallait aussi que je commence à cuisiner. Je me détournais pour me diriger vers la cuisine.
« Oui c'est exactement ça. Grâce à ça ! », lançais-je, enthousiaste, en levant les bras et en tournant sur moi-même, pour lui désigner tout le restaurant. « Ici, j'ai pour objectif d'ouvrir un restaurant ouvert à tout le monde. Il y aura trois cartes différentes, une gratuite pour les sans-abris, qui pourront venir manger à heure fixe, à leur faim. Je m'occuperais de cuisiner rien que pour eux. Deux autres cartes qui seront accessible aux heures de service. Une accessible aux gens avec peu de moyen financier, puis une carte pour la classe riche de la société. Car j'aurais besoin de gagner des sous si je veux que le restaurant perdure. », disais-je avec détermination dans la voix. Puis je rentrais dans la cuisine, pour commencer sortir les ingrédients qui d'abord me permettront de préparer ma béchamel, ingrédient important dans la réalisation de mon macaroni au fromage revisité...
- InvitéInvité
Penny attend un instant, regardant Hassen s'affairer en cuisine. Elle réfléchit, à tout ce que le chef cuisinier vient de lui expliquer. L'envie de sauter de joie ou même de le prendre dans ses bras la prend soudainement, puis retombe, comme un soufflé sortit trop tôt du four ou comme si elle avait tout simplement repris ses esprits . Quelques minutes, dont elle perd vite le compte, passent, le temps lui semble interminable, tandis qu'elle reste assise là, à observer le restaurant et à réfléchir à tout ce qu'il est en train de se passer. Après réflexion elle sait enfin qu'elle n'a absolument rien à craindre, à part peut-être un excès d'enthousiasme du cuisinier . Inspirant profondément, elle hésite quelques secondes avant de finalement se lever et de le rejoindre dans la cuisine.
- "Je trouve que c'est une idée géniale que vous avez là, et j'espère de tout mon coeur que ça va marcher !" répond t-elle en laissant apparaître un joli sourire sur son petit minois.
Penny regarde les gestes assurés de Hassen. La jeune sdf se remémore les innombrables moment qu'elle a passés à observer sa mère à cuisiner, quand elle était enfant . Il/Elle se souvient de la fois où elles avaient fait un gâteau toutes les deux et que c'était parti en bataille de farine. Ce n'était pas beau à voir. Perdue dans ses pensées elle ne remarque pas que ça fait un moment qu'elle fixe en silence les mains du cuisinier. Hassen doit sans doute se demander ce qu'il lui prends d'agir comme ça. Penny reprend finalement ses esprits et reporte son attention sur Hassen et en particulier la conversation et les choses qui sont en train d'arriver ce soir. Elle a l'impression que sa vie est en train de prendre un tournant, c'est assez étrange et déroutant, bien que ce soit plutôt agréable d'avoir le sentiment que les choses commencent à changer. Alors, décidée à ne pas laisser sa chance passer, Penny reprend la parole.
- "Est-ce que... je peux regarder comment vous faites ? Ou vous aider. Ou peut-être même que vous pourriez m'apprendre ? " demande t-elle en toute innocence, prête à mettre la main à la pâte pour mériter le plat du chef.
- "Je trouve que c'est une idée géniale que vous avez là, et j'espère de tout mon coeur que ça va marcher !" répond t-elle en laissant apparaître un joli sourire sur son petit minois.
Penny regarde les gestes assurés de Hassen. La jeune sdf se remémore les innombrables moment qu'elle a passés à observer sa mère à cuisiner, quand elle était enfant . Il/Elle se souvient de la fois où elles avaient fait un gâteau toutes les deux et que c'était parti en bataille de farine. Ce n'était pas beau à voir. Perdue dans ses pensées elle ne remarque pas que ça fait un moment qu'elle fixe en silence les mains du cuisinier. Hassen doit sans doute se demander ce qu'il lui prends d'agir comme ça. Penny reprend finalement ses esprits et reporte son attention sur Hassen et en particulier la conversation et les choses qui sont en train d'arriver ce soir. Elle a l'impression que sa vie est en train de prendre un tournant, c'est assez étrange et déroutant, bien que ce soit plutôt agréable d'avoir le sentiment que les choses commencent à changer. Alors, décidée à ne pas laisser sa chance passer, Penny reprend la parole.
- "Est-ce que... je peux regarder comment vous faites ? Ou vous aider. Ou peut-être même que vous pourriez m'apprendre ? " demande t-elle en toute innocence, prête à mettre la main à la pâte pour mériter le plat du chef.
- HJ:
- Pardon pour tout le gras etc, je voulais faire le défi d'écriture
- InvitéInvité
Comment j'en été arrivé là... je vous le demande. Il y a encore quelques mois, j'étais tranquille dans mon palace en France. Je cuisinais pour les plus grandes célébrités d'Europe et je sortais avec les mannequins les plus canons. Depuis mon retour à Los Angeles, cette vie me semblait bien lointaine, comme un rêve. Je n'avais pas vendu mes autres restaurants, ils m'appartenaient toujours, mais pour le bien de mon projet, j'avais nommé des nouveaux chefs pour qu'ils puissent tourner normalement en mon absence. Une absence qui pourrait durer un certain temps, si mon restaurant ici fonctionnait. Il semblerait que j'avais fait mon choix, la famille, mes rêves étaient plus important qu'une pseudo réputation de mauvais garçon en Europe. Ici, j'avais la chance de me forger une réputation bien plus reluisante que sur le vieux continent. Non, ce n'était pas une question de réputation, ce projet me tenait réellement à cœur.
La preuve, je devais cuisiner un mac & cheese, quelque chose qu'on ne voyait jamais dans la haute gastronomie. C'était un des plats les plus basiques, les plus connus populaire aux États-Unis, sauf que cette fois-ci, j'avais bien l'intention de le revisiter. Debout devant le plan de travail, en plein milieu de cette nouvelle cuisine, je préparais la béchamel qui me servirait pour mes macaronis. J'étais en train de fouetter puis mélanger cette dernière dans un bol, alors que j'entendais Penny rentrer dans la cuisine, enthousiaste comme jamais. Je n'aurais jamais cru qu'elle finirait par se comporter comme ça avec moi. Un sourire au lèvre, je tournais la tête vers elle. « Je l'espère aussi. En tout cas je m'en donne les moyens. J'ai laissé mes autres restaurants en Europe au soin de mes assistants pour me concentrer sur ce projet. », lançais-je, son enthousiasme communicatif.
J'avais mis à bouillir de l'eau salé au préalable, une fois qu'elle fut prête, je mettais les rigatonis dans l'eau frémissante. En temps normal j'aurais utilisé des macaronis, mais j'avais envie de le revisiter. Elle me surprit cependant, quand elle me fit part de son désir de m'aider. C'était touchant, attendrissant même. Pendant que les pâtes cuisaient, j'avais rien à faire, donc je me tournais pour lui faire face. « Hmm... Tu peux remuer les rigatonis, dans la casserole. Fait très attention par contre, faut le faire doucement. C'est pour éviter qu'elles se collent entre elles, mais aussi contre les parois. », répondais-je, avant de me retournais vers mon bol de béchamel. Il était temps. Je prenais une poche à douille que j'ouvrais, avant de commencer à y glisser la béchamel. « Dis moi quand elles seront prêtes. Il faudra que tu les égoutte et les rince dans de l'eau froide. », dis-je en préparant la poche à douille. J'avais l'intention de farcir les rigatonis avec la béchamel. J'avais préparer le plat à gratin à côté.
La preuve, je devais cuisiner un mac & cheese, quelque chose qu'on ne voyait jamais dans la haute gastronomie. C'était un des plats les plus basiques, les plus connus populaire aux États-Unis, sauf que cette fois-ci, j'avais bien l'intention de le revisiter. Debout devant le plan de travail, en plein milieu de cette nouvelle cuisine, je préparais la béchamel qui me servirait pour mes macaronis. J'étais en train de fouetter puis mélanger cette dernière dans un bol, alors que j'entendais Penny rentrer dans la cuisine, enthousiaste comme jamais. Je n'aurais jamais cru qu'elle finirait par se comporter comme ça avec moi. Un sourire au lèvre, je tournais la tête vers elle. « Je l'espère aussi. En tout cas je m'en donne les moyens. J'ai laissé mes autres restaurants en Europe au soin de mes assistants pour me concentrer sur ce projet. », lançais-je, son enthousiasme communicatif.
J'avais mis à bouillir de l'eau salé au préalable, une fois qu'elle fut prête, je mettais les rigatonis dans l'eau frémissante. En temps normal j'aurais utilisé des macaronis, mais j'avais envie de le revisiter. Elle me surprit cependant, quand elle me fit part de son désir de m'aider. C'était touchant, attendrissant même. Pendant que les pâtes cuisaient, j'avais rien à faire, donc je me tournais pour lui faire face. « Hmm... Tu peux remuer les rigatonis, dans la casserole. Fait très attention par contre, faut le faire doucement. C'est pour éviter qu'elles se collent entre elles, mais aussi contre les parois. », répondais-je, avant de me retournais vers mon bol de béchamel. Il était temps. Je prenais une poche à douille que j'ouvrais, avant de commencer à y glisser la béchamel. « Dis moi quand elles seront prêtes. Il faudra que tu les égoutte et les rince dans de l'eau froide. », dis-je en préparant la poche à douille. J'avais l'intention de farcir les rigatonis avec la béchamel. J'avais préparer le plat à gratin à côté.
- InvitéInvité
Penny n'était pas franchement douée pour se faire des amis ou pour le contact humain en général. En partie à cause de ces derniers mois passés dans la rue à être invisible et raser les murs de peur d'affronter le regard des gens. Mais c'était un trait de sa personnalité qui remontait à plus loin encore. A ses quinze ans quand elle avait perdu ses parents et qu'elle avait été placée en orphelinat, en attendant sa majorité. Quand elle avait perdu tout sa famille et ses repères. Elle s'était renfermée. Evidemment il y avait eu "lui", celui qu'elle évitait de nommer même dans ses pensées, parce que c'était trop douloureux. Il avait réussi à la faire sourire et à la refaire sortir de son cocon, mais c'était pour mieux l'y emprisonner de nouveau. Non, les contacts humains c'était compliqué pour elle. Mais elle essayait, elle faisait de son mieux. Ainsi elle avait pris son courage à deux mains et avait rejoint Hassen dans la cuisine, pour peut-être lui donner un coup de main dont il n'avait bien évidemment pas besoin, elle s'en doutait. Malgré tout il sembla accepter l'offre avec plaisir. Penny se mit donc à remuer les pâtes avec soin, son ventre criant déjà famine. Il lui en fallait peu de toute façon pour lui mettre l'eau à la bouche, la pauvre petite avait pratiquement tout le temps faim, même si elle-même ne le réalisait pas toujours, à force elle ne faisait plus trop attention. "Je crois que ça doit être bon là..." dit-elle d'une voix peu assurée, comme si elle avançait en terrain miné. Après l'aval du cuisinier, Penny égoutta soigneusement les pâtes dans l'eau froide. "L'eau froide c'est pour que les pâtes ramollissent pas, c'est ça ? Qu'elles... gardent leur consistance ?" Des mots qui lui revenaient des rares fois où elle avait cuisiné avec sa mère, presque dix ans plus tôt. Penny s'écarta et laissa Hassen prendre les commandes. Elle le regarda fourrer les rigatonis avec une crème - de la béchamel ? - avant de les mettre dans un plat. Elle observait chacun de ses mouvements, fasciné par le soin qu'il mettait à faire un plat de pâtes, spécialement pour elle. Elle n'en revenait d'ailleurs toujours pas. D'ailleurs, en bonne croyante qu'elle était - enfin, qu'elle était redevenue quelques mois plus tôt - elle décida de faire une petite "prière de remerciement". Après tout, valait mieux mettre tous les atouts dans sa poche pour ne pas risquer de faire tourner la chance. "Amen." murmura t-il tout bas. "Vous êtes cuisinier depuis longtemps ? Enfin... vous avez toujours voulu faire ça ?" demanda Penny, de plus en plus curieuse à propos de son "hôte" qui avait l'air d'être un véritable passionné.
- InvitéInvité
Pour être franc, je commençais vraiment à apprécier la présence de la petite blonde à mes côtés. Elle m'avait agréablement surprit, moi qui pensait qu'elle serait plus du genre apeuré. Je comprenais un peu ça, quand on vit dans la rue, on développe une méfiance naturelle envers les personnes riches, je dirais... Mais, il semblerait que de son côté elle avait dépassé ce côté là de sa personnalité. Car elle se montrait très curieuse sur le plat que je lui préparais, au point de me demander de l'aider. Ça me rappelait un peu ma première année en France. Je parlais quasiment pas la langue, mais j'étais déterminé à réussir, donc je faisais de mon mieux pour poser des questions, me montrer curieux, malgré mon très mauvais français. J'avais quitté ma famille et la femme de ma vie pour réussir dans la cuisine, donc j'étais dans l'obligation d'aller loin. Pour le moment je ne pouvais pas lui confier de truc trop compliqué, donc remuer les pâtes pour ne pas qu'elle accroche au fond de la casserole c'était déjà un début puis les égoutter et les mettre dans de l'eau froide c'était tout aussi simple à accomplir. Je l'écoutais poser ses questions en même temps, alors que mon sourire s'agrandissait. « En temps normal on ne rince pas les pâtes dans de l'eau froide, car ça les refroidissent et ça retire tout l'amidon, donc c'est souvent mal vu. », disais-je pour lui répondre. « Mais dans le cas qui nous intéresse, on a pas le choix, ça évite qu'elles ne sèchent pendant qu'on farcisse. », continuais-je, avant de sourire doucement à son attention. « Mais dans un sens tu as raison aussi, car les mettre dans de l'eau froide ça stoppe la cuisson. Quand des pâtes sont trop cuites elles sont toutes ramollis et c'est impossible de les farcir dans ces moments là. »
Une fois la béchamel dans la poche à douille, je commence à prendre une rigatoni après l'autre pour les farcir délicatement et les placer les unes après les autres dans un plat rond. Une fois fini je tend la poche à douille en direction de ma commis d'un soir. « Tiens, tu veux essayer de napper les rigatonis avec le reste de béchamel ? », demandais-je en souriant. « Ce n'est pas compliqué, je te rassure. Il faut juste faire attention à comment tu tiens la poche à douille. », poursuivais-je avant de reculer. « Tu dois l'attraper sur le bord en plastique d'une main pour diriger et de l'autre, tu attrape la partie où c'est attaché. Tu appuieras dessus pour faire pousser la béchamel et qu'elle sorte de la poche à douille. »
Une fois la béchamel dans la poche à douille, je commence à prendre une rigatoni après l'autre pour les farcir délicatement et les placer les unes après les autres dans un plat rond. Une fois fini je tend la poche à douille en direction de ma commis d'un soir. « Tiens, tu veux essayer de napper les rigatonis avec le reste de béchamel ? », demandais-je en souriant. « Ce n'est pas compliqué, je te rassure. Il faut juste faire attention à comment tu tiens la poche à douille. », poursuivais-je avant de reculer. « Tu dois l'attraper sur le bord en plastique d'une main pour diriger et de l'autre, tu attrape la partie où c'est attaché. Tu appuieras dessus pour faire pousser la béchamel et qu'elle sorte de la poche à douille. »
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