YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Soyons sincère. En Irlande, l'Art et Niamh, cela faisait deux. Ni papa ni maman n'ont jamais pris le temps d'emmener leur progéniture dans le moindre musée. Seules les rares sorties scolaires ont conduits les petons de la demoiselle dans ces temples de la culture. Et l’intérêt de ladite demoiselle en question était surtout à draguer ou envoyer valser les différents mecs de sa classe. Les bibliothèques... un peu différent. Sa mère avait du lire dans un magasine féminin qu'une maison sans livres était une maison pauvre! Hors de question d'afficher le moindre signe extérieur de pauvreté! Alors elle a acheté à ses gamins quelques livres régulièrement, histoire que sa maisonnée soit bien comme il faut sous tout rapport.
Mais la peinture? l'Art? Boarf. Une connerie pour les bobos et les hippies. En arrivant à LA, Niamh n'a pas vraiment pris plus de temps pour sa culture personnelle non plus. Mais après un an dans un appartement qui la fait blêmir rien que d'y songer, la sylphide a trouvé un autre logement, en colloc avec une étudiante en histoire de l'Art. Peu à peu, elles ont finit par s'apprivoiser et se découvrir. Assez pour que Sophia traîne Niamh dans deux trois expos, suffisamment pour qu'elles parcourent ensemble les salles et les oeuvres. La rousse ne sera jamais une passionnée, mais elle commence à y trouver un intérêt personnel. Ho, pas assez pour distinguer Picasso de sa période cubiste de sa période surréaliste. Un Brueghel l'Ancien d'un Brueghel le jeune? Faut peut être pas déconner non plus.
Par contre, il y a un musée qu'elle aime bien arpenter un peu plus que les autres. Le Musée de la ville l'enchante pour ses collections diverses, pour la manière dont il mèle tous les supports. Aussi quand elle finit par avoir une après midi libre, la jeune femme n'hésite pas très longtemps! En plus, il y a une exposition sur les diamants qui se termine en mai et elle voulait absolument aller les voir. Vu que c'est pas demain la veille qu'elle en portera un au doigt! Pas besoin d'effort vestimentaire puisque qu'elle y va en solitaire. Un jean, une chemise en flannelle, une paire de bottine et basta. Prendre des heures pour se préparer, c'est cool avant un rencard. Sinon ca la saoule.
Même si c'est un peu galère à y aller en voiture, tant pis. Outch. Ses freins font un vilain grincement chaque fois qu'elle appuie un peu trop dessus. Pitié, pitié, pitié! Pas les putains de plaquettes. Pas encore! Niamh a conscience qu'elle a de moins en moins les moyens d'entretenir l'épave qui lui sert de voiture et qu'elle ferait mieux de chercher un autre 4x4 d'occasion avec un peu moins de miles au compteur. Elle fume lentement une cigarette sur le parking avant d'aller vers l'entrée, présentant son sésame. Une fouille rapide de son sac et elle peut commencer sa visite. La jeune femme est toujours désorientée quand elle pénètre dans le grand hall. Ce n'est pas sa première fois, mais elle finit régulièrement par se paumer. Même en ayant récupéré un plan à l'entrée.
Agacée de ses propres maladresse, Niahm finit par demander son chemin à un des surveillants qui lui indique bien volontiers les coursives à emprunter pour parvenir aux Diamants. C'est des étoiles plein les yeux qu'elle ressort de la salle et chemine sans réellement regarder là où elle va, encore perdue dans la vision des pierres majestueuse. Quand elle relève les yeux, elle est entrée dans une pièce immense où ce sont des mastodontes de peintures qui la surplombe. Sur son guide, elle lit qu'il s'agit de reproductions fidèles de grands tableaux européens dont les particularités sont la taille des toiles et les diverses techniques employées. A priori, Le Sacre de Napoleon dont l'origine est au Louvre, La gare Saint Lazare de Monet, au musée d'Orsay (et pas Manet : Sophia a eu beau lui expliquer cent cinquante fois la différence entre les deux peintres français, impossible de s'en souvenir). Niahm arrête de lire les descriptions lorsqu'elle en vient à la troisième toiles. La Cène de De Vinci. Elle se rappelle les paroles de Sophia. La jeune étudiante était absolument fascinée par les mystères qui entourent la fresque. Tout son argent était mis de coté pour un futur voyage à Florence pour la voir en Vrai. Elle était persuadée que certaines théories avaient raisons. Que les nombres de pieds sous la table ne correspondaient au nombre de convive. Que l’apôtre à la droite de Jesus etait une femme et non pas un homme... Et encore, ce sont que les théories dont l'Irlandaise se souvient. Elle se rapproche de la reproduction tout en envoyant en un petit texto à son amie pour la faire mariner. Les yeux fixés sur les détails, essayant de distinguer les divers éléments, la jeune femme touche presque la toile. Elle est totalement concentrée. Trop pour remarquer que les fines attaches qui soutiennent le haut du tableau sont en train de céder. Ont cédées. Un hurlement aigu et paniqué s'échappe de ses lèvres alors que Niahm n'a que le temps de placer ses bras en croix avant que le cadre ne bascule totalement sur elle. Le poids est incroyablement lourd et elle tombe au sol. Les autres personnes présentes sont figées sur place devant le spectacle surréel et tarde à réagir. Elle savait que la loi de Murphy était brutale, mais pas à ce point. La jeune femme n'arrive pas à se relever seule. Ses mains griffent l'arrière de la toile mais celle ci est protégée par un cadre de bois qui l’empêche de crever le canevas. La sylphide sent qu'elle se transforme en Banshee a mesure que la colère et la peur montent crescendo.
Mais la peinture? l'Art? Boarf. Une connerie pour les bobos et les hippies. En arrivant à LA, Niamh n'a pas vraiment pris plus de temps pour sa culture personnelle non plus. Mais après un an dans un appartement qui la fait blêmir rien que d'y songer, la sylphide a trouvé un autre logement, en colloc avec une étudiante en histoire de l'Art. Peu à peu, elles ont finit par s'apprivoiser et se découvrir. Assez pour que Sophia traîne Niamh dans deux trois expos, suffisamment pour qu'elles parcourent ensemble les salles et les oeuvres. La rousse ne sera jamais une passionnée, mais elle commence à y trouver un intérêt personnel. Ho, pas assez pour distinguer Picasso de sa période cubiste de sa période surréaliste. Un Brueghel l'Ancien d'un Brueghel le jeune? Faut peut être pas déconner non plus.
Par contre, il y a un musée qu'elle aime bien arpenter un peu plus que les autres. Le Musée de la ville l'enchante pour ses collections diverses, pour la manière dont il mèle tous les supports. Aussi quand elle finit par avoir une après midi libre, la jeune femme n'hésite pas très longtemps! En plus, il y a une exposition sur les diamants qui se termine en mai et elle voulait absolument aller les voir. Vu que c'est pas demain la veille qu'elle en portera un au doigt! Pas besoin d'effort vestimentaire puisque qu'elle y va en solitaire. Un jean, une chemise en flannelle, une paire de bottine et basta. Prendre des heures pour se préparer, c'est cool avant un rencard. Sinon ca la saoule.
Même si c'est un peu galère à y aller en voiture, tant pis. Outch. Ses freins font un vilain grincement chaque fois qu'elle appuie un peu trop dessus. Pitié, pitié, pitié! Pas les putains de plaquettes. Pas encore! Niamh a conscience qu'elle a de moins en moins les moyens d'entretenir l'épave qui lui sert de voiture et qu'elle ferait mieux de chercher un autre 4x4 d'occasion avec un peu moins de miles au compteur. Elle fume lentement une cigarette sur le parking avant d'aller vers l'entrée, présentant son sésame. Une fouille rapide de son sac et elle peut commencer sa visite. La jeune femme est toujours désorientée quand elle pénètre dans le grand hall. Ce n'est pas sa première fois, mais elle finit régulièrement par se paumer. Même en ayant récupéré un plan à l'entrée.
Agacée de ses propres maladresse, Niahm finit par demander son chemin à un des surveillants qui lui indique bien volontiers les coursives à emprunter pour parvenir aux Diamants. C'est des étoiles plein les yeux qu'elle ressort de la salle et chemine sans réellement regarder là où elle va, encore perdue dans la vision des pierres majestueuse. Quand elle relève les yeux, elle est entrée dans une pièce immense où ce sont des mastodontes de peintures qui la surplombe. Sur son guide, elle lit qu'il s'agit de reproductions fidèles de grands tableaux européens dont les particularités sont la taille des toiles et les diverses techniques employées. A priori, Le Sacre de Napoleon dont l'origine est au Louvre, La gare Saint Lazare de Monet, au musée d'Orsay (et pas Manet : Sophia a eu beau lui expliquer cent cinquante fois la différence entre les deux peintres français, impossible de s'en souvenir). Niahm arrête de lire les descriptions lorsqu'elle en vient à la troisième toiles. La Cène de De Vinci. Elle se rappelle les paroles de Sophia. La jeune étudiante était absolument fascinée par les mystères qui entourent la fresque. Tout son argent était mis de coté pour un futur voyage à Florence pour la voir en Vrai. Elle était persuadée que certaines théories avaient raisons. Que les nombres de pieds sous la table ne correspondaient au nombre de convive. Que l’apôtre à la droite de Jesus etait une femme et non pas un homme... Et encore, ce sont que les théories dont l'Irlandaise se souvient. Elle se rapproche de la reproduction tout en envoyant en un petit texto à son amie pour la faire mariner. Les yeux fixés sur les détails, essayant de distinguer les divers éléments, la jeune femme touche presque la toile. Elle est totalement concentrée. Trop pour remarquer que les fines attaches qui soutiennent le haut du tableau sont en train de céder. Ont cédées. Un hurlement aigu et paniqué s'échappe de ses lèvres alors que Niahm n'a que le temps de placer ses bras en croix avant que le cadre ne bascule totalement sur elle. Le poids est incroyablement lourd et elle tombe au sol. Les autres personnes présentes sont figées sur place devant le spectacle surréel et tarde à réagir. Elle savait que la loi de Murphy était brutale, mais pas à ce point. La jeune femme n'arrive pas à se relever seule. Ses mains griffent l'arrière de la toile mais celle ci est protégée par un cadre de bois qui l’empêche de crever le canevas. La sylphide sent qu'elle se transforme en Banshee a mesure que la colère et la peur montent crescendo.
- InvitéInvité
Depuis mon arrivé sur le sol américain, je n'ai pas eu un seul moment à moi. Entre me trouver un appartement ou crécher, car il n'était pas question que j'aille squatter chez mes parents, surtout à mon âge. Puis l'achat de l'immeuble dans Central pour mon restaurant, la paperasse qui va avec. Le début des travaux que j'ai du supervisé pour que ça colle parfaitement à l'idée que j'en avais... En vérité, je n'ai pas vu les premiers mois s'écouler. Mais j'étais plutôt content, les travaux touchaient maintenant à sa fin et de l'extérieur ça ressemblait déjà bien à un restaurant. Mais il restait encore énormément de travail, seulement, l'apparence que ça prenait me motivait d'autant plus à donner encore plus de ma personne pour cet endroit. J'étais fier de moi, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant investi dans quelque chose comme ça. J'espérais sincèrement que mes parents étaient tout aussi fier de moi, que je l'étais. Je leur en avait parlé alors que je vivais encore en France, ils avaient étés vachement emballé par mon idée et ça m'avait fait chaud au cœur d'avoir leur soutien de cette manière. Pour être franc, ils étaient inquiet de ce que j'étais devenu, car ils lisaient régulièrement les magasines, un des rares moyens de suivre ma vie de là où ils vivaient.
Quoi qu'il en soit, aujourd'hui il faisait beau, les oiseaux chantaient et surtout les gars qui bossaient sur mon resto étaient en congé. C'était donc l'occasion pour moi de me reposer et de me penser un peu mon bien être. Après une bonne grasse matinée, comme j'en avais encore jamais faite par le passé. Mais je ne pouvais pas non plus passer ma journée au lit, surtout que je voulais profiter du soleil. Puis j'avais également envie de visiter un peu la ville. Elle avait du changer en vingt ans et depuis mon retour je n'avais pas prit le temps de le faire. C'est pour ça qu'après un bon petit déjeuné et une bonne douche, j'étais déjà dehors, habillé d'une chemise en lin blanche, assez fine, avec un pantalon chino en toile, marron. Ça faisait une éternité que je ne m'étais pas habillé aussi décontracté également. Ces dernières années je ne sortais qu'en costume italien à dix milles euros l'ensemble. Ça me changeait. Puis j'étais content, ici personne ne me connaissait vraiment, j'avais pas les paparazzi au cul ou encore des fans qui me demandaient des autographes. C'était agréable. Quoi qu'il en soit, je vaquais à ma petite ballade jusqu'au moment où je passais à côté du musée du coin. Je n'étais pas quelqu'un de très cultivé, les peintures, les sculptures et l'art en général j'y connaissais rien. Mais ça pouvait être intéressant.
En vrai, je pouvais voir, s'il y avait quelques œuvres d'art en vente, histoire de décorer le restaurant. C'est avec cette idée en tête que je pénétrais dans le bâtiment et que je suivais simplement le sens de visite. C'était dingue, je n'avais aucune sensibilité avec ça. Pourtant, dès que c'était de la cuisine, je ressentais tout ce que le cuisinait voulait faire partager à travers son plat. Mais je continuais cette visite, m'attardant sur chacune des œuvres, pour voir si je les visualisés en déco dans mon resto. Jusqu'au moment où des murmures se font entendre un peu plus loin. Curieux, je décide de m'approcher de l'attroupement pour voir ce qu'il se passait. J'écarquillais les yeux en apercevant cette femme bloqué sous un tableau. Vraisemblablement les attaches avaient lâchés. Mais ce qui me choqua le plus c'est de voir que personne ne semblait vouloir bouger. Je remontais aussitôt mes manches pour accourir à son secours. Prenant le tableau à bout de bras, je contractais mes muscles pour le soulever. « Vous avez finit de bailler au corneille ? Vous voyez pas qu'elle a besoin d'aide !? », criais-je à l'intention des observateurs. Alors que je grognais sous la sensation de mes muscles qui travaillent. J'avais l'habitude, après avoir fait de la boxe pendant une bonne dizaine d'année en France, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de sport, cependant. « Vous allez bien ? Vous avez mal quelque part ? », lançais-je à l'intention de la rousse, allongé sur le sol. Je devais attendre que d'autre vienne, car j'arrivais pas à soulever le tableau tout seul...
Quoi qu'il en soit, aujourd'hui il faisait beau, les oiseaux chantaient et surtout les gars qui bossaient sur mon resto étaient en congé. C'était donc l'occasion pour moi de me reposer et de me penser un peu mon bien être. Après une bonne grasse matinée, comme j'en avais encore jamais faite par le passé. Mais je ne pouvais pas non plus passer ma journée au lit, surtout que je voulais profiter du soleil. Puis j'avais également envie de visiter un peu la ville. Elle avait du changer en vingt ans et depuis mon retour je n'avais pas prit le temps de le faire. C'est pour ça qu'après un bon petit déjeuné et une bonne douche, j'étais déjà dehors, habillé d'une chemise en lin blanche, assez fine, avec un pantalon chino en toile, marron. Ça faisait une éternité que je ne m'étais pas habillé aussi décontracté également. Ces dernières années je ne sortais qu'en costume italien à dix milles euros l'ensemble. Ça me changeait. Puis j'étais content, ici personne ne me connaissait vraiment, j'avais pas les paparazzi au cul ou encore des fans qui me demandaient des autographes. C'était agréable. Quoi qu'il en soit, je vaquais à ma petite ballade jusqu'au moment où je passais à côté du musée du coin. Je n'étais pas quelqu'un de très cultivé, les peintures, les sculptures et l'art en général j'y connaissais rien. Mais ça pouvait être intéressant.
En vrai, je pouvais voir, s'il y avait quelques œuvres d'art en vente, histoire de décorer le restaurant. C'est avec cette idée en tête que je pénétrais dans le bâtiment et que je suivais simplement le sens de visite. C'était dingue, je n'avais aucune sensibilité avec ça. Pourtant, dès que c'était de la cuisine, je ressentais tout ce que le cuisinait voulait faire partager à travers son plat. Mais je continuais cette visite, m'attardant sur chacune des œuvres, pour voir si je les visualisés en déco dans mon resto. Jusqu'au moment où des murmures se font entendre un peu plus loin. Curieux, je décide de m'approcher de l'attroupement pour voir ce qu'il se passait. J'écarquillais les yeux en apercevant cette femme bloqué sous un tableau. Vraisemblablement les attaches avaient lâchés. Mais ce qui me choqua le plus c'est de voir que personne ne semblait vouloir bouger. Je remontais aussitôt mes manches pour accourir à son secours. Prenant le tableau à bout de bras, je contractais mes muscles pour le soulever. « Vous avez finit de bailler au corneille ? Vous voyez pas qu'elle a besoin d'aide !? », criais-je à l'intention des observateurs. Alors que je grognais sous la sensation de mes muscles qui travaillent. J'avais l'habitude, après avoir fait de la boxe pendant une bonne dizaine d'année en France, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de sport, cependant. « Vous allez bien ? Vous avez mal quelque part ? », lançais-je à l'intention de la rousse, allongé sur le sol. Je devais attendre que d'autre vienne, car j'arrivais pas à soulever le tableau tout seul...
- InvitéInvité
Pourquoi faut il que ce soit la Cène qui lui tombe dessus? Cela n'aurait pas pu être un petit trypique? Ou bien une icone russe? Un truc qui fait Tonc sur la tête en tombant, tu as une légère bosse et c'est tout! Les pensées de la jeune femme suivent un courant qui n'a plus beaucoup de logique. Niamh prend soudain conscience d'un cri qui résonne dans la salle où un silence abasourdi règne maintenant en maitre. Il faudra encore quelques secondes de plus pour réaliser que c'est sa gorge qui émet ce son brutal. Un effort de volonté plus tard, et elle clampe sévèrement ses lèvres pour conserver ses forces. Elle n'a pas besoin d'un bon samaritain pour se sortir de cette galère, bordel. Où peut être que si en fait. Car elle a beau lutter avec ses bras, chercher un appui avec ses jambes, le cadre massif ne lui offre aucune prise valable. Et si de là où elle est, la jeune femme appercoit quelques vagues silhouettes, visiblement, se déplacer pour essayer de soulever l'arrangement de bois et de toile est trop demandé.
Situation qui finit par se trouver enfin inversé avec l'intervention d'un homme dont elle ne voit rien, sinon les bras qui se tendent pour soulager un coin du tableau. Ce qui lui permet d'avoir une prise un peu plus efficace et surtout de dégager un peu sa poitrine. Sa respiration se libère, ses poumons se déploient plus aisement, et elle aspire une grande goulée d'oxygène. Des particules poussièreuses ont beau y être mélés, il n'empeche que celle ci est salvatrice. Celui qui a décidé d'intervenir interpelle les chalands et visiblement cela suffit à en faire bouger deux d'entre eux. Par contre, Niamh est incapable de répondre à sa question autrement que par un grognement rageur. Elle ne croit pas avoir quoique ce soit de casser. Mais par contre, tout est endolori, douloureux. Et elle sent que ses bras faiblissent de tenir le cadre à distance de sa tête. Heureusement, en quelques secondes, avec l'aide de badauds, le tableau finit par être rejeté à terre. La jeune femme roule sur le dos, le coeur battant encore la chamade. Elle a eu de la chance, elle le sait. L'accident aurait pu être bien plus grave et elle va s'en sortir avec surtout des contusions. Et une collection de bleus à rendre jaloux un peintre.
L'irlandaise reste quelques secondes à plat dos. Le temps de reprendre ses esprits. Elle finit par relever les yeux sur la personne la plus proche et il devient évident que c'est l'homme qui l'a aidé en premier, ne serait ce parce qu'il a les bras nus et que ses mains trahissent quelques petites coupures là où le cadre a mordu dans la chaire de ses paumes. Le sol ne lui convient plus. Elle reprend sa verticale, légerement en manque d'assurance avant de s'approcher de lui.
-Merci pour votre aide. Sans votre intervention...
Elle n'a pas le temps d'en dire plus que la salle est soudain envahie par une demi douzaine de personnes dont les mines et regards affolés trahissent l'appartenance au personnel du musée. Sans doute la scène a du être visible sur les caméras qui surveillent les oeuvres d'art.La cacophonie qui emplit l'espace est soudain bien trop bruyante. Elle cherche du regard l'homme avec lequel elle avait commencé à parlé et lui indique la sortie. Aucune envie de faire des ronds de jambes, de supporter des tonnes d'excuses ou toute autre salamecs. La verité, c'est qu'ils ont moins peur pour elle que pour la réputation du Musée ou la possibilité qu'elle leur intente un procès. Ce que Niamh va faire si ils continuent à la couver comme une poule malade.
Elle commence à se dégager de ces attentions malvenues pour sortir de la pièce quand elle remarque un clampin qui a son telephone rivé droit sur elle. Vu les habitudes prises maintenant, elle n'a aucun mal à imaginer que ce connard a tout filmé et qu'il continue encore. Elle se dirige droit sur lui, et il est très clair qu'elle va lui arracher les yeux. Il devient un défouloir évident à la masse d'émotions qui vrillent en elle. Il finit par lever le regard de son téléphone. Recule précipitement et heurte de plein fouet le torse de Hassen qu'il n'a pas vu dans sa hate de s'éloigner de la sorcière rousse.
Situation qui finit par se trouver enfin inversé avec l'intervention d'un homme dont elle ne voit rien, sinon les bras qui se tendent pour soulager un coin du tableau. Ce qui lui permet d'avoir une prise un peu plus efficace et surtout de dégager un peu sa poitrine. Sa respiration se libère, ses poumons se déploient plus aisement, et elle aspire une grande goulée d'oxygène. Des particules poussièreuses ont beau y être mélés, il n'empeche que celle ci est salvatrice. Celui qui a décidé d'intervenir interpelle les chalands et visiblement cela suffit à en faire bouger deux d'entre eux. Par contre, Niamh est incapable de répondre à sa question autrement que par un grognement rageur. Elle ne croit pas avoir quoique ce soit de casser. Mais par contre, tout est endolori, douloureux. Et elle sent que ses bras faiblissent de tenir le cadre à distance de sa tête. Heureusement, en quelques secondes, avec l'aide de badauds, le tableau finit par être rejeté à terre. La jeune femme roule sur le dos, le coeur battant encore la chamade. Elle a eu de la chance, elle le sait. L'accident aurait pu être bien plus grave et elle va s'en sortir avec surtout des contusions. Et une collection de bleus à rendre jaloux un peintre.
L'irlandaise reste quelques secondes à plat dos. Le temps de reprendre ses esprits. Elle finit par relever les yeux sur la personne la plus proche et il devient évident que c'est l'homme qui l'a aidé en premier, ne serait ce parce qu'il a les bras nus et que ses mains trahissent quelques petites coupures là où le cadre a mordu dans la chaire de ses paumes. Le sol ne lui convient plus. Elle reprend sa verticale, légerement en manque d'assurance avant de s'approcher de lui.
-Merci pour votre aide. Sans votre intervention...
Elle n'a pas le temps d'en dire plus que la salle est soudain envahie par une demi douzaine de personnes dont les mines et regards affolés trahissent l'appartenance au personnel du musée. Sans doute la scène a du être visible sur les caméras qui surveillent les oeuvres d'art.La cacophonie qui emplit l'espace est soudain bien trop bruyante. Elle cherche du regard l'homme avec lequel elle avait commencé à parlé et lui indique la sortie. Aucune envie de faire des ronds de jambes, de supporter des tonnes d'excuses ou toute autre salamecs. La verité, c'est qu'ils ont moins peur pour elle que pour la réputation du Musée ou la possibilité qu'elle leur intente un procès. Ce que Niamh va faire si ils continuent à la couver comme une poule malade.
Elle commence à se dégager de ces attentions malvenues pour sortir de la pièce quand elle remarque un clampin qui a son telephone rivé droit sur elle. Vu les habitudes prises maintenant, elle n'a aucun mal à imaginer que ce connard a tout filmé et qu'il continue encore. Elle se dirige droit sur lui, et il est très clair qu'elle va lui arracher les yeux. Il devient un défouloir évident à la masse d'émotions qui vrillent en elle. Il finit par lever le regard de son téléphone. Recule précipitement et heurte de plein fouet le torse de Hassen qu'il n'a pas vu dans sa hate de s'éloigner de la sorcière rousse.
- InvitéInvité
Je n'aurais jamais cru qu'en venant me détendre dans ce musée, je devrais gérer le sauvetage d'une jeune femme en détresse. On ne voyait ce genre de chose que dans les films normalement, pas dans la réalité. S'en était limite comique, même si l'heure n'était pas au rire, car je voyais bien que la rousse n'était pas passé loin de l’asphyxie. Si je n'étais pas intervenu ça se serait passé comme ça, car les badauds tout autour, n'étaient quant à eux, pas motivé à se bouger pour la sauver. J'en avais même vu certain avec leur téléphone à la photographier comme si c'était un animal inconnu. Depuis quand l'être humain était devenu aussi insensible aux malheurs de son prochain ? Heureusement, mon coup de gueule semble avoir pour effet de les faire réagir, car certains observateurs se décident enfin à bouger pour venir m'aider. Tout seul je pouvais tout juste empêcher cette toile de l'écraser. Avec deux paires de bras supplémentaires, on a pu renverser le tableau sur le côté, lui permettant d'être libéré de cet étau. Au premier regard, je pouvais voir qu'en-dehors de quelques bleus, elle s'en sortira qu'avec une grosse frayeur.
En tout cas, la voir se relever dans un sens me rassure, car ça montre qu'elle a retrouvé son calme. D'ailleurs, je la vois s'approcher de moi, pour me remercier, mais elle n'a pas le temps de finir sa phrase que les portes s'ouvrent à la volée alors qu'une armée d'employés du musée se rue sur elle. On dit souvent que le calme arrive après la tempête, ce fut le cas, mais pas pendant longtemps, car elle reprit ses droits bien trop vite. Je n'étais pas très à l'aise au milieu de cette marée d'homme et de femme, donc je reculais, je me mettais à l'écart. J'étais malgré tout suffisamment près pour pouvoir capter un regard de la jolie rousse, qui me faisait signe de sortir, elle voulait me parler en dirait. Je hochais la tête pour lui faire comprendre que j'étais d'accord. Mais en me dirigeant vers la sortie, je remarquais un jeune homme un peu en retrait, le téléphone tendu vers la jeune femme, il avait tout filmé cet enfoiré...
Quelque peu irrité par ce comportement, je décide de faire un petit détour, pour le prendre par surprise, dans son dos. Je fais exprès de me diriger naturellement vers la sortie pour qu'au dernier moment, je repique vers ce malotru. On dirait que la rousse la aperçu aussi car elle se dégage de ses papas poules, pour l'étriper. En tout cas, c'est ce qui ressortait du regard qu'elle lui lançait. Sincèrement, je n'aimerais pas être à sa place. Mais je ne pouvais pas la laisser le tuer, le pauvre. Même s'il le méritait sûrement. Heureusement pour lui, c'est sur moi qu'il tomba, quand il tenta de la fuir, en reculant. Il fallait regardait derrière soi quand on fuyait quelque chose. Quand il releva les yeux vers moi, mon regard était brillant de colère, malgré un sourire espiègle sur les lèvres. Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, je lui prenais son téléphone des mains pour le jeter violemment au sol, l'écran et la coque volant en éclat.
« Ne dis rien. C'est un moindre mal, tu ne crois pas ? », disais-je, d'une voix ferme, pleine de reproche. « Le droit à l'image, tu connais ? Vu sa réaction, je ne crois pas qu'elle était d'accord pour que tu la film. », renchérissais-je, en conservant le même ton de reproche. « Puis, je trouve ça, quelque peu déplacé de filmer quelqu'un en danger de mort, au lieu de se bouger le cul pour essayer de la sauver... », clôturais-je avant de le pousser un peu pour qu'il ramasse son téléphone en miette et qu'il retourne à ses occupations. Je m'approchais finalement de la joli rousse avec un sourire gênait sur les lèvres. « Vous croyez que j'en ai fait trop ? », demandais-je, car je m'étais peut-être montré un peu excessif en éclatant son téléphone par terre. « Et vous, comment vous sentez-vous ? Rien de cassé apparemment. », lançais-je, en glissant mon regard sur son corps.
En tout cas, la voir se relever dans un sens me rassure, car ça montre qu'elle a retrouvé son calme. D'ailleurs, je la vois s'approcher de moi, pour me remercier, mais elle n'a pas le temps de finir sa phrase que les portes s'ouvrent à la volée alors qu'une armée d'employés du musée se rue sur elle. On dit souvent que le calme arrive après la tempête, ce fut le cas, mais pas pendant longtemps, car elle reprit ses droits bien trop vite. Je n'étais pas très à l'aise au milieu de cette marée d'homme et de femme, donc je reculais, je me mettais à l'écart. J'étais malgré tout suffisamment près pour pouvoir capter un regard de la jolie rousse, qui me faisait signe de sortir, elle voulait me parler en dirait. Je hochais la tête pour lui faire comprendre que j'étais d'accord. Mais en me dirigeant vers la sortie, je remarquais un jeune homme un peu en retrait, le téléphone tendu vers la jeune femme, il avait tout filmé cet enfoiré...
Quelque peu irrité par ce comportement, je décide de faire un petit détour, pour le prendre par surprise, dans son dos. Je fais exprès de me diriger naturellement vers la sortie pour qu'au dernier moment, je repique vers ce malotru. On dirait que la rousse la aperçu aussi car elle se dégage de ses papas poules, pour l'étriper. En tout cas, c'est ce qui ressortait du regard qu'elle lui lançait. Sincèrement, je n'aimerais pas être à sa place. Mais je ne pouvais pas la laisser le tuer, le pauvre. Même s'il le méritait sûrement. Heureusement pour lui, c'est sur moi qu'il tomba, quand il tenta de la fuir, en reculant. Il fallait regardait derrière soi quand on fuyait quelque chose. Quand il releva les yeux vers moi, mon regard était brillant de colère, malgré un sourire espiègle sur les lèvres. Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, je lui prenais son téléphone des mains pour le jeter violemment au sol, l'écran et la coque volant en éclat.
« Ne dis rien. C'est un moindre mal, tu ne crois pas ? », disais-je, d'une voix ferme, pleine de reproche. « Le droit à l'image, tu connais ? Vu sa réaction, je ne crois pas qu'elle était d'accord pour que tu la film. », renchérissais-je, en conservant le même ton de reproche. « Puis, je trouve ça, quelque peu déplacé de filmer quelqu'un en danger de mort, au lieu de se bouger le cul pour essayer de la sauver... », clôturais-je avant de le pousser un peu pour qu'il ramasse son téléphone en miette et qu'il retourne à ses occupations. Je m'approchais finalement de la joli rousse avec un sourire gênait sur les lèvres. « Vous croyez que j'en ai fait trop ? », demandais-je, car je m'étais peut-être montré un peu excessif en éclatant son téléphone par terre. « Et vous, comment vous sentez-vous ? Rien de cassé apparemment. », lançais-je, en glissant mon regard sur son corps.
- InvitéInvité
Ses nerfs sont sur le point de céder. Et la vision du pequenaud qui a bien envie d'afficher la scène sur elle ne sait quel média social est l'étincelle qui allume la mèche. Ses prunelles noisettes prennent un éclat de glace alors qu'elle ignore totalement l'armada d'employés. La personne qui l'a aidé est écartée par la foule, ne lui permettant pas de le remercier comme elle le voudrait. Bref, Niamh sent que son tempérament est en train de prendre le dessus sur toute ode que sa raison tente de murmurer. En trois pas, elle se dégage de la foule qui l'opresse. Si elle n'est pas agoraphobe, la demoiselle n'apprécie pas de sentir ses mouvements entravés par une masse mouvante.
Alors qu'elle s'approche de l'indélicat, il semble prendre conscience de la situation précaire dans laquelle il vient de se mettre. Son premier reflexe, en bon cafard, n'est pas de s'excuser mais de prendre la fuite. De tenter de disparaitre sous le premier rocher à sa disposition. Il choisit une tour. Il heurte violament l'homme qui s'est porté à son secours. Celui ci agit avec précision. L'homme bégaie une protestation. Tente de justifer. -Mais, je ne faisais rien de mal! Ce n'est pas de ma faute si le tableau est tombé! Peine perdu. Le bruit du telephone qui se brise contre le dallage est infiniment satisfaisant. Le craquement agit comme un baume sur son humeur. Elle est loin d'être calme. Un mélange d'adrenaline et de fureur qui court dans ses veines. L'Irlandaise s'oblige à une profonde respiration. L'homme dont le portable vient de finir en miette n'ose pas tenter le moindre reproche. Il ramasse sa ruine et file sans demander son reste. Non sans jeter un regard venimeux au couple.
-Non. Il a eu de la chance que vous soyez intervenu avant que je ne le fasse. Je ne crois pas qu'il s'en serait tiré aussi aisement. -Répond t'elle, un sourire encore tendu aux lèvres. Elle se passe la main sur le front, écartant une méche cuivre maculée de sueur et de poussière. Tout à coup, l'idée de rester dans le musée lui est absolument insupportable. Elle a envie. besoin de sortir. De se retrouver dehors. De fumer une cigarette. De ne plus sentir les regards inquisiteurs qui pèsent sur elle. Et si elle a choisit de fausser compagnie aux responsables du Musée, il ne semble pas qu'ils aient abandonner tout envie de discuter de la situation avec elle plus profondement.
Cavalièrement, elle pose une main sur son avant bras, et l'entraine à sa suite. Il y a une urgence dans son pas. Niahm sent qu'elle agit de manière irrationnelle. Elle se force à inspirer calmement. A relacher la prise sur l'homme qu'il vient de l'aider. Elle n'a aucune envie qu'il la considère comme une hysterique. Son pas se ralentit pour une démarche plus posée, remarquant à peine qu'elle boite légèrement. Sa voix est plus controlée alors qu'elle finit par répondre à sa question. -Je vais bien, j'ai un peu mal à la cheville, mais je ne pense pas que ce soit très grave. J'ai surtout envie de sortir du Musée, si cela ne vous dérange pas?
Elle n'attend pas vraiment sa réponse, il est vrai. Ils ne tardent d'ailleurs pas à arriver en vue des portes principales. C'est bien plus sereine qu'elle franchit les paroix coulissantes. Le jardin du complexe est agréable, bordés de divers bancs. La chaleur de Los Angeles rayonne jusqu'ici, malgré les ombres fournies par les quelques arbres savament arrangés. Un peu plus loin, si l'on tend l'oreille, il est facile de percevoir le murmure d'une fontaine. Il y regne une nature faussement désordonnée. Niamh dédaigne le premier banc, préfèrant s'éloigner un petit peu. Elle s'assoit et c'est sans le moindre regard pour le signe interdisant de fumer juste sous leur yeux qu'elle allume une cigarette.
-Vous en voulez une? -Elle inhale profondement, ne percevant pas le tremblement qui agite sa main, son regard porté sur son compagnon d'infortume. Il se dégage de lui une force tranquille qu'elle apprécie. Sans compter qu'il est séduisant, malgré une barbe un peu trop fournie à son goût. - Je m'appelle Niahm. -Elle se dispense de son nom de famille. Une habitude prise depuis quatre ans. Si elle ne pense pas qu'il ait le moindre rapport avec un certain petit groupuscule armé, la prudence guide ses pas. L'Ira a le bras long. Elle chasse sa parania de ses pensées.
-Comment puis je vous remercier?
Alors qu'elle s'approche de l'indélicat, il semble prendre conscience de la situation précaire dans laquelle il vient de se mettre. Son premier reflexe, en bon cafard, n'est pas de s'excuser mais de prendre la fuite. De tenter de disparaitre sous le premier rocher à sa disposition. Il choisit une tour. Il heurte violament l'homme qui s'est porté à son secours. Celui ci agit avec précision. L'homme bégaie une protestation. Tente de justifer. -Mais, je ne faisais rien de mal! Ce n'est pas de ma faute si le tableau est tombé! Peine perdu. Le bruit du telephone qui se brise contre le dallage est infiniment satisfaisant. Le craquement agit comme un baume sur son humeur. Elle est loin d'être calme. Un mélange d'adrenaline et de fureur qui court dans ses veines. L'Irlandaise s'oblige à une profonde respiration. L'homme dont le portable vient de finir en miette n'ose pas tenter le moindre reproche. Il ramasse sa ruine et file sans demander son reste. Non sans jeter un regard venimeux au couple.
-Non. Il a eu de la chance que vous soyez intervenu avant que je ne le fasse. Je ne crois pas qu'il s'en serait tiré aussi aisement. -Répond t'elle, un sourire encore tendu aux lèvres. Elle se passe la main sur le front, écartant une méche cuivre maculée de sueur et de poussière. Tout à coup, l'idée de rester dans le musée lui est absolument insupportable. Elle a envie. besoin de sortir. De se retrouver dehors. De fumer une cigarette. De ne plus sentir les regards inquisiteurs qui pèsent sur elle. Et si elle a choisit de fausser compagnie aux responsables du Musée, il ne semble pas qu'ils aient abandonner tout envie de discuter de la situation avec elle plus profondement.
Cavalièrement, elle pose une main sur son avant bras, et l'entraine à sa suite. Il y a une urgence dans son pas. Niahm sent qu'elle agit de manière irrationnelle. Elle se force à inspirer calmement. A relacher la prise sur l'homme qu'il vient de l'aider. Elle n'a aucune envie qu'il la considère comme une hysterique. Son pas se ralentit pour une démarche plus posée, remarquant à peine qu'elle boite légèrement. Sa voix est plus controlée alors qu'elle finit par répondre à sa question. -Je vais bien, j'ai un peu mal à la cheville, mais je ne pense pas que ce soit très grave. J'ai surtout envie de sortir du Musée, si cela ne vous dérange pas?
Elle n'attend pas vraiment sa réponse, il est vrai. Ils ne tardent d'ailleurs pas à arriver en vue des portes principales. C'est bien plus sereine qu'elle franchit les paroix coulissantes. Le jardin du complexe est agréable, bordés de divers bancs. La chaleur de Los Angeles rayonne jusqu'ici, malgré les ombres fournies par les quelques arbres savament arrangés. Un peu plus loin, si l'on tend l'oreille, il est facile de percevoir le murmure d'une fontaine. Il y regne une nature faussement désordonnée. Niamh dédaigne le premier banc, préfèrant s'éloigner un petit peu. Elle s'assoit et c'est sans le moindre regard pour le signe interdisant de fumer juste sous leur yeux qu'elle allume une cigarette.
-Vous en voulez une? -Elle inhale profondement, ne percevant pas le tremblement qui agite sa main, son regard porté sur son compagnon d'infortume. Il se dégage de lui une force tranquille qu'elle apprécie. Sans compter qu'il est séduisant, malgré une barbe un peu trop fournie à son goût. - Je m'appelle Niahm. -Elle se dispense de son nom de famille. Une habitude prise depuis quatre ans. Si elle ne pense pas qu'il ait le moindre rapport avec un certain petit groupuscule armé, la prudence guide ses pas. L'Ira a le bras long. Elle chasse sa parania de ses pensées.
-Comment puis je vous remercier?
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