YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Hassen & Hawthorne
Je suis ton mal, tu es mon bien
Encore une nuit allumée, encore une nuit dévastée… Les hurlements jaillissaient, la fumée m’enivrait. C’était une « rave party » dans le quartier des arts de la ville. Le quartier de la déchéance, le quartier où tout le monde se taisait quand les fêtes se multipliaient. Ces fameuses fêtes où « tout ce qu’il se passait à l’intérieur restait à l’intérieur » et ne fuyait jamais des quatre murs du bâtiment.
Je lui avais donné rendez-vous. 01h du matin, à cet endroit précis. Il m’avait promis de venir je l’avais cru. Hassen, cet homme aux mille mystères. Je me sentais redevable, je n’aimais pas cette sensation, moi qui hurlait sur tous les toits que je savais me débrouiller seule et me défendre seule, en même pas cinq minutes, Hassen m’avait prouvé le contraire. Il m’avait sauvé des bras d’un homme bien trop insistant alors que j’étais dans un état frôlant le mollusque humain… Jusqu’à que je finisse chez lui, encore habillée et non abusée sexuellement. Il m’avait même servi le petit déjeuner en me donnant une boisson magique contre la gueule de bois. Pourquoi avais-je gardé contact avec cet homme alors ? Il était beau gosse, voilà l’unique de putain de raison. J’aurais pu me le taper, je le sentais dans son regard, dans sa façon de respirer à mes côtés, je sentais son cœur s’affoler, sa respiration se saccader mais nous n’avons rien fait à ce jour, même pas un simple baiser.
En guise de remerciement, je l’avais invité à prendre un verre et il avait accepté de me suivre à une soirée. On avait fait la fête mais je l’avais senti réservé, comme s’il s’était senti mal au milieu de tous ces jeunes de 20 ans. On avait dansé ensemble, on s’était chauffé, caressé… Mais rien de plus. Ce n’était pas dans mes habitudes et je me perdais à jouer à un tel jeu. Habituellement je baisais sans réfléchir, je me considérais même comme une fille facile sans prendre la peine de le cacher. Je suis une actrice porno et je ne trouve pas obligatoirement à mon goût mes multiples partenaires et ça ne m’arrêtait pas pour autant.
01h26 du matin, il n’était toujours pas là. Je m’inquiétais alors je buvais et j’avais déjà sniffé deux railles de coke. Je dansais au milieu de la piste, un verre à la main, je me sentais planée, j’étais bien, j’oubliais… Pourtant toutes les cinq minutes je me retournais dès qu’un homme venait se frotter à moi, j’avais espoir que ce soit lui mais ce n’était pas le cas. Je les repoussais, j’étais énervée, frustrée. Je revenais près du bar de cette grande presque miteuse, ça puait la weed, mes oreilles saignait tant le son déchirait mes tympans. Je m’asseyais quelques instants sur une chaise bancale mais pas le temps de respirer qu’un homme vint me parler.
- J’adore ce que tu fais…. T’as l’air d’un super plan cul.
- Merci beaucoup ! Je reviens vers toi si personne d’autre veut me baiser.
- Pourquoi tu veux pas ? Je suis un de tes fans tu pourrais être reconnaissante. J’ai pris un abonnement prénium à Pornhub pour toi.
- Ecoute tu fais ce que tu veux de ta queue et ton fric, on t’a jamais forcé hein.
Pas de bonjour, merci, au revoir, « ça va », rien. On m’approchait sans cesse en guise de « proie » de soirée, ça ne me dérangeait pas quand j’en avais envie mais là ce n’était pas le cas. Il vint poser sa main sur ma cuisse découverte à cause de ma mini robe noire. Je le laissais faire mais quand il commença à remonter trop haut je le stoppais.
- Va pas plus haut, tu vas le regretter.
- Fais pas ta timide…
Il m’agrippa la cuisse jusqu’à me laisser une trace de ses doigts et je lui mis une claque monumentale jusqu’à me lever de mon pseudo siège.
- Va crever.
Et je lui mis un coup de genou dans les couilles sans gênes. C’était tellement l’anarchie autour de moi que lorsque je me retournais pour me tirer j’atterris littéralement dans les bras de Hassen. Qu’avait-il vu encore ? Il allait me prendre pour une victime. Je restais contre lui, mes mains sur son torse et sans attendre je pris son visage entre mes mains pour l’embrasser fiévreusement. Ma langue vint trouver la sienne pour une danse infernale et au bout de quelques secondes je stoppai tout pour regarder l’autre mec. Il écarquillait les yeux, il semblait avoir peur mais il s’approcha de nous.
- Ta meuf m’a chauffé. Sortir avec une actrice porno mec, je te dis respect mais je comprends c’est un bon coup ! Je me suis souvent vidée grâce à elle, good job !
Il me frappa assez lourdement le dos pour finir par se tirer sans nous laisser le temps de répondre quoique ce soit ou juste de réagir. J’avais des petits yeux, un peu à l’ouest. Je ne l’avais même pas salué. Je ne m’excusais même pas pour ce baiser bref et rapide et surtout inattendu.
- T’étais où ? T’es en retard… J’ai commencé sans toi…
Hurlais-je à son oreille pour qu’il m’entende plus ou moins correctement. J’attrapais assez fermement son t-shirt jusqu’à le froisser entre mes doigts de peur qu’il fuit à peine arrivé.
- Ecoute pas ce qu’il a dit, c’est lui qui m’a sauté dessus en gros daleux.
Je n’avais jamais dit à Hassen que j’étais une star du X, habituellement je ne m’en cachais pas, mais Hassen… Semblait différent des gars que je cotoyais. Je ne me voyais pas lui balancer ça à la gueule alors qu’il semblait quelqu’un de si ranger, si propre sur lui. C’était débile. Pourtant je m’en foutais des opinions des autres, que je sois une traînée, alcoolo, junkie, bonne à rien, branleuse…
- Tu veux boire un truc ?
Mes yeux devaient être rouge vif tant la fumée de la beuh envahissait les lieux et que la coke commençait à faire effet sur ma personne. J’essayais de rester digne mais plus je me focalisais sur Hassen et plus je le voyais se dédoubler.
CODES BY MAY
- InvitéInvité
Depuis que j'étais revenu vivre à Los Angeles, je n'arrivais pas à trouver du temps pour moi, pour me détendre. Je passais la majorité de mon temps à m'occuper de mon nouveau restaurant. Car il demandait énormément de travail. Pas seulement en terme de travaux, mais plus au niveau du recrutement et de la future comm'. Ici, je n'étais pas aussi connu qu'en Europe, donc, c'était d'autant plus compliqué d'attirer du monde, surtout avec le restaurant encore en travaux. Je ne voulais pas afficher la belle devanture, ni montrer l'intérieur aux passants tant que j'aurais pas ouvert officiellement les lieux, à cause de ça, j'avais quelques difficultés à recruter... Heureusement ma famille était quand même un minimum là pour m'aider à me remotiver, quand j'étais en plein doute notamment. Malheureusement, depuis peu, j'avais d'autant plus de mal à me concentrer sur ce qui était important. Une femme, que j'avais sauvé d'un agresseur juste devant mon restaurant, alors que je sortais pour rentrer chez moi. J'ignore ce qui c'est passé sur le coup, mais elle ne me laissait clairement pas indifférente, physiquement. Je sentais bien qu'elle était habitué à jouer de ses charmes et qu'elle aimait plaire aux hommes. Ça me perturbait, je ne le cachais pas d'ailleurs.
En tout cas, elle avait réussit à m'arracher la promesse de la rejoindre à une soirée, un soir où je serais un peu plus disponible et c'était ce soir du coup. Je n'aurais jamais pensé que je recommencerais à sortir en boite de nuit... J'avais maintenant 40 ans, je n'avais plus l'âge de faire la fête et j'avais un resto à terminé. Je m'étais pourtant juré de ne plus retomber dans le monde de la nuit. Fallait que je sois sérieux ce soir, j'allais prendre un verre ou deux, lui faire plaisir puis rentrer. Il n'était pas question que je retombe dans mes travers, car j'avais bien trop mal fini à l'époque.
J'étais habillé d'une simple chemise, toute fine en lin, avec un pantalon de style chino, car il faisait encore très chaud aujourd'hui. Il ne me fallut pas longtemps pour arriver dans le quartier des Art, étant donné que mon resto était également à Central, je n'avais pas beaucoup de route au final. Cependant, il me fallut encore moins de temps pour la trouver, vu comment elle était habillé et surtout parce qu'elle se faisait, encore, emmerder par un mec. Comment elle faisait sérieusement ? J'en venais à me demander si elle ne le faisait pas exprès du coup... En tout cas, le coup de pied dans les burnes du mec m'arracha un sourire, avant de la sentir s'écraser sur mon torse. Bon ok, là je souriais moins, surtout que quand elle me reconnu elle se permit de se coller aussitôt à moi pour me violer la bouche et ma langue. Je n'eus même pas le temps d'y répondre qu'elle reculait déjà.
Le mec lourdingue s'adressa à moi comme si j'étais son pote et j'écarquillais les yeux sans avoir le temps de faire quoi que ce soit. Je le regardais partir avant de baisser mon regard sur la blonde devant moi. Sa voix vint titiller mon tympan, quand elle hurla dans les oreilles et je roulais des yeux en cherchant son regard. « je bossais, je t'avais promis de venir dès que je pourrais. », répondais-je en haussant le ton aussi pour qu'elle puisse m'entendre à travers le brouhaha ambiant. Je voyais très bien à son expression qu'elle était totalement défoncé et ça ne me plaisait pas spécialement, j'avais pas payé pour ça...
Quand elle me proposa à boire, je hochais la tête, sans pour autant répondre à ce qu'elle disait juste avant sur le mec d'avant. « Une bière ça ira... », répondais-je, pas forcément très convaincu non plus. Machinalement je lui prenais la main, qui était en train de froisser ma chemise, pour l'emmener vers le bar. « Reste avec moi d'accord ? Va pas t'attirer des ennuis avec d'autre mec ! », lançais-je en criant à son oreille encore une fois, pour qu'elle entende. Une fois au bar, je commandais une bière pour moi, puis je me tournais vers ma compagne pour voir ce qu'elle aurait envie de boire mais vu l'état dans lequel elle était, ce n'était vraiment pas une bonne idée. « Pour elle... rien du tout, je pense qu'elle est suffisamment défoncé comme ça. », lançais-je sans la quitter du regard, une lueur de défi, bien malgré moi, dans le regard.
En tout cas, elle avait réussit à m'arracher la promesse de la rejoindre à une soirée, un soir où je serais un peu plus disponible et c'était ce soir du coup. Je n'aurais jamais pensé que je recommencerais à sortir en boite de nuit... J'avais maintenant 40 ans, je n'avais plus l'âge de faire la fête et j'avais un resto à terminé. Je m'étais pourtant juré de ne plus retomber dans le monde de la nuit. Fallait que je sois sérieux ce soir, j'allais prendre un verre ou deux, lui faire plaisir puis rentrer. Il n'était pas question que je retombe dans mes travers, car j'avais bien trop mal fini à l'époque.
J'étais habillé d'une simple chemise, toute fine en lin, avec un pantalon de style chino, car il faisait encore très chaud aujourd'hui. Il ne me fallut pas longtemps pour arriver dans le quartier des Art, étant donné que mon resto était également à Central, je n'avais pas beaucoup de route au final. Cependant, il me fallut encore moins de temps pour la trouver, vu comment elle était habillé et surtout parce qu'elle se faisait, encore, emmerder par un mec. Comment elle faisait sérieusement ? J'en venais à me demander si elle ne le faisait pas exprès du coup... En tout cas, le coup de pied dans les burnes du mec m'arracha un sourire, avant de la sentir s'écraser sur mon torse. Bon ok, là je souriais moins, surtout que quand elle me reconnu elle se permit de se coller aussitôt à moi pour me violer la bouche et ma langue. Je n'eus même pas le temps d'y répondre qu'elle reculait déjà.
Le mec lourdingue s'adressa à moi comme si j'étais son pote et j'écarquillais les yeux sans avoir le temps de faire quoi que ce soit. Je le regardais partir avant de baisser mon regard sur la blonde devant moi. Sa voix vint titiller mon tympan, quand elle hurla dans les oreilles et je roulais des yeux en cherchant son regard. « je bossais, je t'avais promis de venir dès que je pourrais. », répondais-je en haussant le ton aussi pour qu'elle puisse m'entendre à travers le brouhaha ambiant. Je voyais très bien à son expression qu'elle était totalement défoncé et ça ne me plaisait pas spécialement, j'avais pas payé pour ça...
Quand elle me proposa à boire, je hochais la tête, sans pour autant répondre à ce qu'elle disait juste avant sur le mec d'avant. « Une bière ça ira... », répondais-je, pas forcément très convaincu non plus. Machinalement je lui prenais la main, qui était en train de froisser ma chemise, pour l'emmener vers le bar. « Reste avec moi d'accord ? Va pas t'attirer des ennuis avec d'autre mec ! », lançais-je en criant à son oreille encore une fois, pour qu'elle entende. Une fois au bar, je commandais une bière pour moi, puis je me tournais vers ma compagne pour voir ce qu'elle aurait envie de boire mais vu l'état dans lequel elle était, ce n'était vraiment pas une bonne idée. « Pour elle... rien du tout, je pense qu'elle est suffisamment défoncé comme ça. », lançais-je sans la quitter du regard, une lueur de défi, bien malgré moi, dans le regard.
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