YESTERDAY'S NEWS |48
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I'm scared, don't let me down !
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It's about to be legendary. Helena & Edward |
Par-dessus les bruits du garage, j’entendis mon téléphone émettre le son d’un nouveau message, ce qui me poussa à abandonner à son sort la moto qu’on m’avait confiée. Elle s’était retrouvée entre deux voitures par un soir de pluie, et apparemment son propriétaire était dans un sale état lui aussi. J’avais retrouvé plusieurs traces de sang sur les rétroviseurs et le feu arrière, que j’avais pris soin de nettoyer avant d’entreprendre quoi que ce soit. Le sang, ça me connaissait, mais j’en avais déjà suffisamment sur les mains. J’ôtai mes gants et agrippai mon téléphone dans ma poche, avant de sourire en coin en lisant le message de Helena. Alors comme ça j’étais en danger. J’eus presque envie de rire. Je m’en foutais d’être en danger. Ni la douleur, ni la mort m’effrayaient. Je n’avais rien à perdre, à part peut-être l’occasion de venger la mort de mes parents et de mes soeurs. Je fourrai à nouveau mon téléphone dans ma poche, avant de rejoindre les vestiaires et de me changer en prenant mon temps. Helena avait besoin de moi, mais elle s’inquiétait probablement pour rien, comme bien souvent. “Tu vas où ?” La voix du patron. “A la maison”, je lui répondis, sans lui laisser le choix. “Petit con”, lança-t-il simplement en secouant la tête, tout en sachant très bien qu’il n’avait pas son mot à dire. “A demain.”
Je savais où elle était. Elle se rendait toujours sur le même toit, de toute façon. La meilleure technique pour se faire tuer en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Il faut que tu partes, pars, tu entends ? PARS ! Ses mots me trottaient dans la tête. Je n’étais pas inquiet pour moi, mais elle semblait terrifiée. Je sentais que je commençais à m’attacher à elle, tout doucement. Je tombais dans le piège. Il fallait bien que je coupe les ponts avec elle un jour, je n’avais pas le choix. Restait à voir de quelle façon. La pousser d’un toit, ce serait tellement simple. Elle me faisait confiance, jamais elle ne se douterait de quoi que ce soit. Malgré tout, cette pensée me faisait mal au coeur. Je ne pouvais pas faire ça. Pas pour l’instant.
Elle était assise en boule, la tête sur les genoux, vulnérable. Elle s’était lancée dans une folle aventure de hackeuse sans connaître quoi que ce soit des conséquences que ça pouvait avoir. Soudainement, une lueur d’excitation vint briller dans mon regard, une étincelle dangereuse, celle qui apparaissait quand je m’apprêtais à faire une connerie. Je m’avançai vers elle à pas de loup, lentement, sentant mes muscles se contracter peu à peu. En me glissant derrière elle, je passai mon bras autour de son cou et la tirai vers l’arrière avec violence, resserrant un peu plus mon étreinte sur elle. Quelle merveilleuse sensation. Un sentiment de contrôle, de supériorité m’envahit, que je n’avais pas ressenti depuis bien trop longtemps. L’espace de quelques secondes, l’envie de ne pas m’arrêter me traversa, mais je ne pouvais pas. Pas elle, pas maintenant, pas comme ça. Je relâchai un peu la pression, sans pour autant la lâcher. “Ne baisse JAMAIS la garde”, je lui soufflai à l’oreille, distinctement, pour qu’elle puisse reconnaître ma voix. “Tu es bien trop facile à tuer.” Je la lâchai, avant de lui faire face, baissant le regard sur son joli visage. Je souris en coin et sortis une boîte de cigarettes de ma poche pour en retirer une, que je calai entre mes lèvres avant de l’allumer. Après avoir expiré la fumée une première fois, je la tendis à Helena. A vrai dire, je ne savais plus si elle fumait. C’était juste ma manière de me faire pardonner, tant bien que mal. “Alors. Dis-moi tout.”
Je savais où elle était. Elle se rendait toujours sur le même toit, de toute façon. La meilleure technique pour se faire tuer en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Il faut que tu partes, pars, tu entends ? PARS ! Ses mots me trottaient dans la tête. Je n’étais pas inquiet pour moi, mais elle semblait terrifiée. Je sentais que je commençais à m’attacher à elle, tout doucement. Je tombais dans le piège. Il fallait bien que je coupe les ponts avec elle un jour, je n’avais pas le choix. Restait à voir de quelle façon. La pousser d’un toit, ce serait tellement simple. Elle me faisait confiance, jamais elle ne se douterait de quoi que ce soit. Malgré tout, cette pensée me faisait mal au coeur. Je ne pouvais pas faire ça. Pas pour l’instant.
Elle était assise en boule, la tête sur les genoux, vulnérable. Elle s’était lancée dans une folle aventure de hackeuse sans connaître quoi que ce soit des conséquences que ça pouvait avoir. Soudainement, une lueur d’excitation vint briller dans mon regard, une étincelle dangereuse, celle qui apparaissait quand je m’apprêtais à faire une connerie. Je m’avançai vers elle à pas de loup, lentement, sentant mes muscles se contracter peu à peu. En me glissant derrière elle, je passai mon bras autour de son cou et la tirai vers l’arrière avec violence, resserrant un peu plus mon étreinte sur elle. Quelle merveilleuse sensation. Un sentiment de contrôle, de supériorité m’envahit, que je n’avais pas ressenti depuis bien trop longtemps. L’espace de quelques secondes, l’envie de ne pas m’arrêter me traversa, mais je ne pouvais pas. Pas elle, pas maintenant, pas comme ça. Je relâchai un peu la pression, sans pour autant la lâcher. “Ne baisse JAMAIS la garde”, je lui soufflai à l’oreille, distinctement, pour qu’elle puisse reconnaître ma voix. “Tu es bien trop facile à tuer.” Je la lâchai, avant de lui faire face, baissant le regard sur son joli visage. Je souris en coin et sortis une boîte de cigarettes de ma poche pour en retirer une, que je calai entre mes lèvres avant de l’allumer. Après avoir expiré la fumée une première fois, je la tendis à Helena. A vrai dire, je ne savais plus si elle fumait. C’était juste ma manière de me faire pardonner, tant bien que mal. “Alors. Dis-moi tout.”
EXORDIUM.
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I'm scared, don't let me down !
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- I've been climbing up all these mountains for so long (Murphy & Edward)
- NIKOLAÏ IVANOV ¶ Un tatouage est la reproduction d'une histoire, d'une blessure, d'un sentiment dont on veut se souvenir éternellement.
- NIKOLAÏ IVANOV ¶ Un tatouage est la reproduction d'une histoire, d'une blessure, d'un sentiment dont on veut se souvenir éternellement.
- EDWARD DAWKINS ¶ It's going down like I told you
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