YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Message in a bottle
@Penny Parker
@Penny Parker
Entre émissions, studio et autres, Esteban peine à prendre du temps pour lui, à profiter de la vie simplement sans craindre une horde de fans. Il est vrai que son existence anonyme manque énormément. Il se souvient de ses sorties avant la célébrité, tout était alors plus simple. Aujourd’hui, pour faire un simple pas dans la rue, il est nécessaire de se cacher sous une épaisse capuche et lunettes de soleil. La lumière a des avantages et inconvénients, le jeune Flannery ne peut se plaindre de jouir d’une telle notoriété, c’était inespéré de parvenir à de tels sommets. Il relativise, les inconvénients étant minoritaires. A cet instant, ce n’est que la nostalgie qui parle, rien d’autre. Le fait que sa mère soit au bord de la mort n’arrange rien non plus. Il peine à avoir des songes positifs, tout son monde semble s’effondrer, rien ni personne ne parvient à lui redonner le sourire en ces heures sombres. Lui qui est habituellement tellement souriant, qui n’est que bonheur a les larmes au bord des yeux à chaque instant car il sait que chaque minute passant rapproche sa génitrice de la mort. Les médecins sont pessimistes, son cancer est en phase terminale, l’issue ne sera que funeste. Le cancer est une saloperie n’épargnant personne, le cancer est comme la faucheuse, il ne fait pas la différence entre les riches, pauvres, gros, maigres, femmes, hommes, tous succombent. Même l’or du monde ne peut y faire face. Esteban soupire tandis que sa voiture s’engouffre dans le parking du centre-ville, où il doit réaliser quelques achats. Car oui, le besoin de sortir se fait sentir. Il n’a aucune envie de rentrer dans son immense loft vide et triste, rester seul n’est pas une bonne idée au risque de broyer du noir.
Sortant de son bolide, il arbore une casquette et des lunettes afin d’occulter un peu son visage. S’il pense que c’est suffisant, il risque de rapidement déchanter. Les magasins sont bondés tout comme les allées, l’on sent que le week-end approche et que la population se prépare pour. Fini le travail. Esteban pénètre dans une enseigne mixte, prend le chemin des rayons pour hommes, il s’arrête, prend le temps d’observer les produits. Tout ça dans le calme, jusqu’au drame. Une femme se stoppe à ses côtés, elle se met à crier en le reconnaissant. Son cri alerte alors les gens présents qui se précipitent vers lui. Le chanteur tente de les semer en se cachant dans les différents rayons. En vain, l’on croirait une course poursuite. Une scène digne d’un dessin animé pour enfants. Esteban craint que le tapage n’attire encore plus de monde. Il doit trouver une solution. Alors ses pas le mènent jusqu’aux cabines d’essayages, malheureusement toutes prises. Les fans en délire se rapprochent. C’est la panique. « Oh non.» Souffle-t-il à voix haute, d’un ton plaintif. A cet instant, il se maudit intérieurement d’être venu ici au lieu de rentrer tranquillement chez lui. Parfois, il ne faut pas s’écouter.
Sortant de son bolide, il arbore une casquette et des lunettes afin d’occulter un peu son visage. S’il pense que c’est suffisant, il risque de rapidement déchanter. Les magasins sont bondés tout comme les allées, l’on sent que le week-end approche et que la population se prépare pour. Fini le travail. Esteban pénètre dans une enseigne mixte, prend le chemin des rayons pour hommes, il s’arrête, prend le temps d’observer les produits. Tout ça dans le calme, jusqu’au drame. Une femme se stoppe à ses côtés, elle se met à crier en le reconnaissant. Son cri alerte alors les gens présents qui se précipitent vers lui. Le chanteur tente de les semer en se cachant dans les différents rayons. En vain, l’on croirait une course poursuite. Une scène digne d’un dessin animé pour enfants. Esteban craint que le tapage n’attire encore plus de monde. Il doit trouver une solution. Alors ses pas le mènent jusqu’aux cabines d’essayages, malheureusement toutes prises. Les fans en délire se rapprochent. C’est la panique. « Oh non.» Souffle-t-il à voix haute, d’un ton plaintif. A cet instant, il se maudit intérieurement d’être venu ici au lieu de rentrer tranquillement chez lui. Parfois, il ne faut pas s’écouter.
- InvitéInvité
Message in a bottle
@Esteban Flannery
@Esteban Flannery
Penny flânait dans la galerie, regardant les vitrines des étoiles plein les yeux. Bien sûr elle était consciente que pour elle ça tenait principalement à de la torture. Elle n'avait absolument pas d'argent pour s'amuser à faire du shopping, mais ça ne coûtait rien de regarder pas vrai ? Alors elle déambulait, allant de magasin en magasin. Elle décida de rentrer dans une boutique au hasard, elle n'avait même pas relevé le nom. C'était une boutique mixte, enfin comme la plupart des magasins de toute façon, donc ça aidait pas. Mais quelle importance ? Elle flânait dans les rayons, touchant les tissus, un petit sourire aux lèvres. C'était tellement différent, tellement doux et léger comparé à ce qu'elle avait l'habitude de porter. Elle pris quelques vêtements et décida d'aller les essayer. L'idée d'en cacher un sous ses vêtements et de partir sans payer lui traversa l'esprit, mais elle n'était pas comme ça, elle ne volait pas, elle s'y refusait. Penny faisait les choses bien. Alors elle entra dans une cabine d'essayage, la robe et les deux tops qu'elle voulait essayer étaient accrochés sur la porte, son sac à dos dans le coin contre le mur. Elle enleva son jean, sa veste kaki et son débardeur pour essayer une petite robe en flanelle. C'était pas vraiment son style, mais c'était si agréable à porter ! Elle avait comme l'impression de flotter, de glisser dans l'air, c'était incroyable. Elle la retira, remis son jean et enfila un des tops. Elle était sur le point d'essayer le deuxième top quand elle entendit du grabuge dehors. Elle sortit la tête de sa cabine d'essayage pour voir un jeune homme qui avait l'air complètement paniqué. Penny savait reconnaître l'expression de quelqu'un qui veut se cacher et échapper à quelqu'un, cette même expression qu'elle avait longtemps eu sur le visage. Elle l'attrapa par le bras et le tira de toutes ses forces pour l'attirer dans la cabine avec elle. Sans se soucier du fait qu'elle était en soutien-gorge. "Salut." dit-elle avec un petit sourire innocent. Elle était peut-être un peu prude, mais elle était pas tellement pudique. Penny mit un index sur ses lèvres pour lui dire de ne pas parler. Elle sortit de la cabine, pour poser la robe sur le portant des vêtements à rendre, et c'est là qu'apparurent une bonne dizaine de filles qui hurlaient, toutes excitées. Penny s'approcha d'elles et, prétendant faire partie du groupe s'écria: "OH MON DIEU J'Y CROIS PAS IL EST LA-BAS IL VIENT DE SORTIR DU MAGASIN VIIIITE !" Quelques secondes plus tard elle revenait dans la cabine d'essayage où le garçon attendait. Penny, curieuse comme elle était, ne pouvait s'empêcher de se demander ce que ces filles pouvaient bien lui vouloir. Mais au lieu de ça, elle sourit gentiment. "Je crois qu'elles m'ont crues... Mais je suis pas sûre. Je... je devrais peut-être me rhabiller."
- InvitéInvité
Message in a bottle
@Penny Parker
@Penny Parker
La célébrité a de nombreux avantages, il est vrai qu’être adulé est un véritable don du ciel, notamment pour l’égo. Mais aussi pour l’argent que l’on amasse grâce aux ventes d’album et autres goodies futiles. Mais à cet instant, Esteban ne parvient pas à relativiser. Sa vie d’anonyme lui manque d’ailleurs. Autrefois, il pouvait se promener dans la rue sans craindre une véritable émeute autour de sa personne. Cet aspect de son ancienne vie est quelque chose d’inaccessible à présent que son visage est connu de tous. En étant une star, le juvénile a abandonné la tranquillité, l’anonymat. Tous ses faits et gestes sont scrutés. S’ils ne le sont pas par les fans, ils le sont par les journalistes qui n’ne ratent pas une. Ces derniers ne mettront d’ailleurs pas longtemps à découvrir la vérité sur sa mère, actuellement à l’hôpital. Elle lutte contre le cancer, maladie désormais en phase terminale dont les chances de survie ne font que chuter. Les médecins ne sont guère optimistes. Esteban a eu une longue conversation avec l’un d’eux. Sa génitrice n’a plus que quelques mois à vivre, il lui faut par conséquent profiter de sa présence au maximum. Lui faire des cadeaux, la rendre heureuse, tout simplement afin qu’elle s’éteigne plus ou moins paisiblement. Cette histoire touche énormément notre chanteur qui ne s’est pas accordé une sortie depuis des lustres. Son trajet quotidien se limitant à l’hôpital et le studio. Aujourd’hui se fait sentir le besoin de voir le monde, de songer à autre chose et faire comme tout le monde. Quelle mauvaise idée. Alors dans les allées, une femme le reconnait. Puis une autre, puis encore une autre et tout s’enchaîne. C’est à présent une véritable foule qui est à sa recherche. Face à ce danger, le brun tente de les semer dans les rayons, en vain. Aucune échappatoire ne semble possible. La panique commence alors à grandir en lui, comment va-t-il gérer cet engouement ? Il ne sait quoi faire tandis que ses pas le mènent devant les vestiaires. Son regard croise celui d’une inconnue. Un regard lourd de sens. Soudain, elle le tire à l’intérieur de la cabine, permettant ainsi au chanteur d’être caché. Il s’apprête à répondre à sa salutation mais est ravisé par son geste. Parler serait peu judicieux.
Voilà que le groupe d’adolescentes est trompé par les indications de la jeune femme. Flannery reste à l’intérieur de cette cabine, soupirant de soulagement en les entendant s’éloigner de sa position. Puis sa sauveuse revient auprès de lui. « Merci beaucoup ! » Dit-il avec spontanéité, puis finalement il se rend compte de la tenue de celle-ci et se tourne afin d’être dos à elle, face au mur. « A-ah oui Pardon… » La gêne se fait sentir dans sa voix alors qu’il reprend, cette fois-ci encore plus hésitante que la précédente. « Je vais attendre un peu avant de sortir, histoire d’être sûr, si ça vous gêne pas…excusez-moi encore de perturber votre shopping. »
Voilà que le groupe d’adolescentes est trompé par les indications de la jeune femme. Flannery reste à l’intérieur de cette cabine, soupirant de soulagement en les entendant s’éloigner de sa position. Puis sa sauveuse revient auprès de lui. « Merci beaucoup ! » Dit-il avec spontanéité, puis finalement il se rend compte de la tenue de celle-ci et se tourne afin d’être dos à elle, face au mur. « A-ah oui Pardon… » La gêne se fait sentir dans sa voix alors qu’il reprend, cette fois-ci encore plus hésitante que la précédente. « Je vais attendre un peu avant de sortir, histoire d’être sûr, si ça vous gêne pas…excusez-moi encore de perturber votre shopping. »
- InvitéInvité
Message in a bottle
@Esteban Flannery
@Esteban Flannery
Penny était fébrile. Elle n'avait peut-être pas fait grand chose en apparence, mais c'était quand même mille fois mieux que tout ce qu'il se passait dans sa vie en règle générale, c'est-à-dire absolument rien. Et voilà qu'elle se retrouvait dans une cabine d'essayage, à moitié nue, en compagnie d'un mec célèbres et super mignon qui plus est. Bon, elle n'avait aucune idée de qui il était, mais au final ça n'importait pas vraiment, si ? Au bout d'un moment Penny se décida à remettre un tee-shirt. Ce serait probablement mieux. Elle n'avait pas de problème avec son corps, mais... disons qu'elle avait des manières. Et être en sous-vêtement devant un étranger n'était pas particulièrement classe. "Aucun problème !" s'exclama t-elle quand il la remercia. Décidément il était adorable. Elle remit son tee-shirt maladroitement. Penny faisait comme elle pouvait dans l'espace confiné, mais il était impossible de pas se frôler dans si peu d'espace. "Est-ce qu'on peut vraiment appeler ça du shopping si on achète rien ?" répliqua t-elle avec un petit sourire.
On pouvait reprocher beaucoup de choses à Penny, mais certainement pas de ne pas être souriante. Elle souriait toujours, dans toutes les situations. C'était peut-être une sorte de mécanisme de défense positif ? Quoi qu'il en soit, elle souriait à cet étranger. "Penny." lança t-elle alors subitement. "Quand tu raconteras l'histoire de cette fille fantastique qui t'as tiré des griffes des vilaines groupies, autant que tu saches mon prénom !" s'exclama t-elle joyeusement. Elle essayait bien évidemment de détendre l'atmosphère et de cacher sa gêne. Et en toute honnêteté, Penny avait l'impression de pas trop mal s'en sortir.
On pouvait reprocher beaucoup de choses à Penny, mais certainement pas de ne pas être souriante. Elle souriait toujours, dans toutes les situations. C'était peut-être une sorte de mécanisme de défense positif ? Quoi qu'il en soit, elle souriait à cet étranger. "Penny." lança t-elle alors subitement. "Quand tu raconteras l'histoire de cette fille fantastique qui t'as tiré des griffes des vilaines groupies, autant que tu saches mon prénom !" s'exclama t-elle joyeusement. Elle essayait bien évidemment de détendre l'atmosphère et de cacher sa gêne. Et en toute honnêteté, Penny avait l'impression de pas trop mal s'en sortir.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum