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YESTERDAY'S NEWS |48
- Adélaïde SullivanKingdom Come
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Dollars : 3602
Messages : 497
Date d'inscription : 12/03/2018
Avatar : Nina Agdal
Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
I need you on days like this
Aaron & Adélaïde
Il avait proposé. Elle avait mis ses conditions. Fêter ses vingt-huit ans rien que tous les deux. C'était une perspective qui aurait pu lui faire peur, elle qui ne connaissait rien aux relations exclusives, elle qui avait toujours l'habitude de fêter son anniversaire en grande pompe, avec beaucoup de monde, avec pas mal d'organisation du coup. Elle le ferait plus tard. Ce soir, le jour même de son anniversaire, Adélaïde était exclusive à Aaron et ne s'occupait de rien sauf de sa propre personne. Si ça aurait pu lui faire peur, ce n'était pas le cas. Son palpitant lui rappelait combien cette soirée promettait d'être agréable, sans prise de tête, coupés du monde. Tout ce qu'elle avait demandé c'était d'avoir une soirée décontractée et le trentenaire avait marqué un excellent point en l'invitant à le rejoindre sur son bateau et non dans un restaurant comme la plupart des couples pouvaient faire quand c'était l'anniversaire de l'un ou l'anniversaire du couple. Une soirée pas trop guindée où il n'aurait pas de costard et où elle n'aurait pas de robe de soirée. C'était la condition de la blonde et il avait accepté. Elle voulait que cet instant, même si c'était pour fêter sa naissance, soit surtout un instant où ils pourraient profiter, se détendre rien que tous les deux. Ces moments étaient assez rares pour les rendre précieux. Entre le travail d'Aaron qui lui prenait naturellement beaucoup de temps et les journées chargées de l'étudiante qui passait le plus clair de son temps à réviser pour les examens finaux qui arrivaient à grand pas, ils ne se voyaient pas souvent, physiquement parlant. L'occasion était trop belle pour s'enfermer dans un rituel.
Néanmoins, et parce qu'elle restait Adélaïde Sullivan, elle avait pris le temps de se préparer, de se faire jolie comme on dit, enfilant une robe simple cassée par une veste en cuir - indispensable sur un bateau pour ne pas avoir trop froid - et des cuissardes noires dans la même matière que sa robe. Rien de flamboyant, relativement classique mais qui laissait voir qu'elle avait pris un peu de temps à choisir pour être présentable et jolie aux yeux du principal concerné. Maquillage léger, teint travaillé, cheveux lâchés ondulés, le dernier regard qu'elle avait lancé dans le rétroviseur intérieur de sa voiture lui plaisait bien. Elle prenait un instant pour penser à ses anniversaires précédents, à Jane qui se serait maquillée à outrance, qui aurait pris cet événement important comme une occasion de séduire et de donner son corps au plus de mecs et de nanas possibles pendant la soirée. Jane ne s'effacera jamais, elle allait rester là, dans un coin de la tête de la blonde, parce qu'elle avait régit une grande partie de sa vie mais Jane ne reviendrait pas. Elle restait là, dans sa tête, comme l'exemple à ne pas suivre, comme le passé dans lequel il ne fallait pas retomber, sur lequel il ne fallait pas se retourner pour continuer d'avancer et regarder vers le futur. C'est ce qu'elle faisait, c'est ce qu'elle ressentait quand, en s'approchant du bateau, elle croisait le regard de celui qui avait connu ses deux facettes. Instinctivement, c'était le sourire de la jeune femme qui illuminait son visage bien plus que tout le reste. Ses talons arrêtaient de claquer le bois du ponton quand elle arrivait à sa hauteur et qu'elle glissait sa main sur sa nuque pour l'embrasser, les mêmes frissons de leur première nuit sentimentale courant le long de son échine. Un long baiser qui restait doux et qui traduisait combien il lui avait manqué ces derniers jours. « Ça fait du bien de te voir. »
Néanmoins, et parce qu'elle restait Adélaïde Sullivan, elle avait pris le temps de se préparer, de se faire jolie comme on dit, enfilant une robe simple cassée par une veste en cuir - indispensable sur un bateau pour ne pas avoir trop froid - et des cuissardes noires dans la même matière que sa robe. Rien de flamboyant, relativement classique mais qui laissait voir qu'elle avait pris un peu de temps à choisir pour être présentable et jolie aux yeux du principal concerné. Maquillage léger, teint travaillé, cheveux lâchés ondulés, le dernier regard qu'elle avait lancé dans le rétroviseur intérieur de sa voiture lui plaisait bien. Elle prenait un instant pour penser à ses anniversaires précédents, à Jane qui se serait maquillée à outrance, qui aurait pris cet événement important comme une occasion de séduire et de donner son corps au plus de mecs et de nanas possibles pendant la soirée. Jane ne s'effacera jamais, elle allait rester là, dans un coin de la tête de la blonde, parce qu'elle avait régit une grande partie de sa vie mais Jane ne reviendrait pas. Elle restait là, dans sa tête, comme l'exemple à ne pas suivre, comme le passé dans lequel il ne fallait pas retomber, sur lequel il ne fallait pas se retourner pour continuer d'avancer et regarder vers le futur. C'est ce qu'elle faisait, c'est ce qu'elle ressentait quand, en s'approchant du bateau, elle croisait le regard de celui qui avait connu ses deux facettes. Instinctivement, c'était le sourire de la jeune femme qui illuminait son visage bien plus que tout le reste. Ses talons arrêtaient de claquer le bois du ponton quand elle arrivait à sa hauteur et qu'elle glissait sa main sur sa nuque pour l'embrasser, les mêmes frissons de leur première nuit sentimentale courant le long de son échine. Un long baiser qui restait doux et qui traduisait combien il lui avait manqué ces derniers jours. « Ça fait du bien de te voir. »
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Messages : 185
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Au loin sur l’horizon, le soleil disparaissait sous l’océan et l’obscurité grandissante révélait alors, seconde après seconde, le charme des lieux. Chaque détail avait été pensé avec soin. Parmi ceux-là, quelques bougies avaient été déposées ci-et-là, une bande sonore diffusait du jazz, deux verres de champagne n’attendaient que d’être levés... Il n’y avait rien d’extravagant, car cela ne ressemblait pas à Aaron, ni à celle qu’il voulait satisfaire ce soir là. Pas même pour une soirée d’anniversaire. Si certains préféreraient sans aucun doute l’ampleur d’une grande fête guindée, peuplée de personnalités plus ou moins connues, Aaron était persuadé qu’Adélaïde se réjouirait de passer la soirée puis la nuit avec lui, uniquement avec lui. Et l’idée l’enchantait au plus haut point, à vrai dire. Il n’était pas aussi présent qu’au début de leur relation, toujours autant pris par ses professions.
Sur la partie extérieure du bateau, l’atmosphère imposait le lâcher-prise, ainsi que la romance. Ce yacht faisait partie des dernières acquisitions du trentenaire et la jeune femme, dont il attendait impatiemment l’arrivée, serait la troisième personne à monter à bord ce soir. En effet, la seconde était arrivée en même temps qu’Aaron, mais du haut de ses trois ans, elle avait bien vite rejoint la cabine intérieure et plus précisément l’un des lits du bateau. Il lui avait fallu quelques minutes à peine pour s’endormir, et son père qui avait sa garde cette semaine-là, en avait profité pour remonter préparer le haut du bateau. Valentina était bien loin de se douter que sa rivale du moment, à savoir l’amoureuse de son père, était sur le point de les rejoindre son père et elle. Mais Aaron souhaitait passer une soirée en tête-à-tête avec Adélaïde et comptait évidemment sur le sommeil lourd de sa fille pour que rien ni personne ne se mette entre eux ce soir.
Vêtu d’un simple jean et d’une chemise blanche faite sur mesure, le grand brun avait respecté à la lettre les conditions de sa petite-amie. Lorsque cette dernière arriva enfin, il lui tendit sa main pour l’aider à monter sur le bateau et la réceptionna ensuite contre lui, ses lèvres rejoignant vite celles de la belle blonde. “Ça fait du bien de te voir.” Les mains de l'artiste caressèrent tendrement les joues rosies d’Adélaïde, puis il répondit à sa remarque avec un sourire spontané. “Bienvenue à bord, mademoiselle.” Ses yeux l’admiraient un moment, car elle était comme il l’attendait. “Tu es ravissante.” Des mots qu’il n’avait aucun mal à adresser aux femmes qu’il trouvait effectivement agréables à regarder, mais lorsqu’il s’agissait d’une femme qu’il aimait, ses yeux ne manquaient pas d’exprimer le plus important. “Alors, ça te plaît ? Il n’y a pas trop de monde ?” Un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres tandis qu’il lui montre l’extérieur du bateau, dont l’ambiance est imprégnée de romantisme. “Tu peux déposer tes affaires à l’intérieur. Je te laisse prendre tes marques avec le navire pendant que le capitaine va faire lever l’ancre.” Sous-entendu, pendant qu’il se dirigerait jusqu’au poste de pilotage installé tout en haut, en vue de quitter le port. Tandis qu’il montait les premières marches, il se retourna pour préciser : “Et rejoins-moi vite là-haut. Tu as une barre à tenir.” Car qui ne rêve pas de conduire un yacht, avec pour seule vue l’océan teinté de ses couleurs les plus chaudes ?
Sur la partie extérieure du bateau, l’atmosphère imposait le lâcher-prise, ainsi que la romance. Ce yacht faisait partie des dernières acquisitions du trentenaire et la jeune femme, dont il attendait impatiemment l’arrivée, serait la troisième personne à monter à bord ce soir. En effet, la seconde était arrivée en même temps qu’Aaron, mais du haut de ses trois ans, elle avait bien vite rejoint la cabine intérieure et plus précisément l’un des lits du bateau. Il lui avait fallu quelques minutes à peine pour s’endormir, et son père qui avait sa garde cette semaine-là, en avait profité pour remonter préparer le haut du bateau. Valentina était bien loin de se douter que sa rivale du moment, à savoir l’amoureuse de son père, était sur le point de les rejoindre son père et elle. Mais Aaron souhaitait passer une soirée en tête-à-tête avec Adélaïde et comptait évidemment sur le sommeil lourd de sa fille pour que rien ni personne ne se mette entre eux ce soir.
Vêtu d’un simple jean et d’une chemise blanche faite sur mesure, le grand brun avait respecté à la lettre les conditions de sa petite-amie. Lorsque cette dernière arriva enfin, il lui tendit sa main pour l’aider à monter sur le bateau et la réceptionna ensuite contre lui, ses lèvres rejoignant vite celles de la belle blonde. “Ça fait du bien de te voir.” Les mains de l'artiste caressèrent tendrement les joues rosies d’Adélaïde, puis il répondit à sa remarque avec un sourire spontané. “Bienvenue à bord, mademoiselle.” Ses yeux l’admiraient un moment, car elle était comme il l’attendait. “Tu es ravissante.” Des mots qu’il n’avait aucun mal à adresser aux femmes qu’il trouvait effectivement agréables à regarder, mais lorsqu’il s’agissait d’une femme qu’il aimait, ses yeux ne manquaient pas d’exprimer le plus important. “Alors, ça te plaît ? Il n’y a pas trop de monde ?” Un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres tandis qu’il lui montre l’extérieur du bateau, dont l’ambiance est imprégnée de romantisme. “Tu peux déposer tes affaires à l’intérieur. Je te laisse prendre tes marques avec le navire pendant que le capitaine va faire lever l’ancre.” Sous-entendu, pendant qu’il se dirigerait jusqu’au poste de pilotage installé tout en haut, en vue de quitter le port. Tandis qu’il montait les premières marches, il se retourna pour préciser : “Et rejoins-moi vite là-haut. Tu as une barre à tenir.” Car qui ne rêve pas de conduire un yacht, avec pour seule vue l’océan teinté de ses couleurs les plus chaudes ?
- Adélaïde SullivanKingdom Come
-
Dollars : 3602
Messages : 497
Date d'inscription : 12/03/2018
Avatar : Nina Agdal
Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
Pour cet anniversaire, elle n'avait besoin que de lui. De sa présence, de ses gestes, de ses baisers, de ses regards. Rien d'autre ne pourrait lui faire plus plaisir. Elle était juste en mal de lui, en manque de cet homme que son cœur chérissait sans qu'elle puisse y faire quoi que ce soit - et sans qu'elle n'ait l'envie d'y faire quoi que ce soit. Elle ne l'avait pas vraiment choisi, il s'était naturellement imposé à elle et ça matchait plutôt bien entre eux. Tous deux indépendants, ils ne semblaient pas souffrir outre mesure des journées à ne pas se voir et ils en profitaient davantage quand ils le pouvaient. C'était un compromis qui plaisait beaucoup à la blonde, elle qui n'avait jamais connu de relation exclusive jusque-là aurait probablement eu plus de mal à supporter un homme trop collant. Campbell était dans la demie mesure. Il n'était pas toujours sur son dos mais il n'était pas absent non plus. Il savait se montrer disponible quand elle avait besoin de lui ou qu'il lui manquait tout en lui laissant l'espace nécessaire pour évoluer dans son individualité. C'était une relation stable grâce à cet équilibre mesuré et elle se trouvait chanceuse que son palpitant l'ait choisi et pas un autre. Un petit bonheur qui irradiait naturellement de son visage, dans ses iris qu'elle accrochait aux siennes, dans son sourire tendre qu'elle lui accordait. Adélaïde était amoureuse, incontestablement. « Tu n'es pas mal non plus. » Amoureuse mais toujours elle-même. C'était ce genre de taquineries qui les avaient rapprochés, ce naturel qui les avait séduit. Ce n'était pas pour ce soir qu'elle comptait changer ça, bien au contraire.
Immanquablement, sous l'interrogation du brun, son regard s'écartait du sien pour jeter un œil curieux autour d'elle. Quelques bougies, un fond de musique qui serait rapidement couvert par le bruit des vagues, du champagne que son œil aguerri reconnaîtrait entre mille. Une pointe de romantisme sans aller jusqu'aux roses et au chocolat. Une pointe de richesse compte tenu du lieu notamment qui appartenait à Aaron sans qu'il le notifie pour autant et bien qu'elle le savait. « C'est parfait. » Comme à chaque fois. Dans la demie mesure, dans ce monde dont elle avait besoin, confortable mais pas extravagant. Tout le contraire de cette Jane qu'il avait connu. Tout Adélaïde pour qui il était tombé amoureux. Décidément, il la connaissait très bien et quelques mois avaient suffit pour ça. « Si je me perd pas, ça devrait être assez rapide. » qu'elle lançait dans un rire comme si elle était capable de se perdre. Le yacht était d'une taille respectable - ça restait Aaron après tout, il avait pris son bateau à l'image de sa voiture - mais pas au point de s'y perdre. Son petit sac d'affaires dans les mains, l'étudiante se dirigeait vers l'intérieur du bateau comme Aaron lui avait indiqué. Naturellement habituée à ces lieux luxueux, elle descendait naturellement les escaliers qui menaient dans la coque, là où la chambre se trouvait.
C'était dans cet endroit que se trouvait probablement la plus grande surprise de la soirée: Valentina. La curiosité d'Adélaïde l'avait poussé à aller voir sur quoi donnait cette porte ouverte dans la chambre double. Une chambre simple où la petite fille de trois ans dormait à poing fermé, son doudou collé contre elle. Une image attendrissante sur laquelle la blonde s'attardait un instant, sans un bruit alors qu'elle sentait le bateau bouger. Il était rare pour elle de voir la progéniture d'Aaron aussi calme quand elle était à quelques mètres. La petite brune avait du mal à supporter la présence de la blonde auprès de son père et si Adélaïde faisait preuve de patience en se disant que c'était sûrement une réaction normale compte tenu de son âge et de la séparation de ses parents, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir cette pointe de tristesse d'être ainsi rejetée. Ça finissait par être humain d'être blessée quand on fait tous les efforts du monde pour être acceptée. Sur cette pensée, elle laissait la jeune fille à son sommeil et prenait même le temps de retirer ses chaussures dans la chambre avant de remonter sur le pont puis à l'étage au dessus pour rejoindre Aaron à la barre.
« Ce statut de capitaine te va très bien. » Un sourire aux lèvres, ses yeux se dirigeaient naturellement vers la mer observant ce magnifique coucher de soleil californien accompagnant leur sortie en mer alors qu'elle glissait délicatement son bras autour des hanches d'Aaron. « Tu aurais dû me dire que tu avais ton petit bout avec toi, j'aurais évité les talons. » Disait-elle en agitant ses doigts de pieds précieusement enfermés dans des petites chaussettes blanches qu'elle avait prévu pour la nuit en cas de froid. Tant pis, elles allaient servir avant. « C'est moins classe et moins sexy que les cuissardes mais j'avais rien d'autre, un mini-toi qui dort à l'étage inférieur était pas prévu dans ma programmation vestimentaire. » Il fallait dire que la jeune femme avait complètement oublié que c'était la semaine de garde de son compagnon. Ça n'avait rien de gênant mais elle préférait être prudente et éviter les pleurs de la petite réveillée par ses talons hauts et puis en soi, Aaron la connaissait assez pour savoir qu'elle faisait toujours d'une situation ridicule un véritable charme. « Tu m'as parlé de tenir la barre. Tu n'as pas peur que j'abîme ton nouveau jouet? »
Immanquablement, sous l'interrogation du brun, son regard s'écartait du sien pour jeter un œil curieux autour d'elle. Quelques bougies, un fond de musique qui serait rapidement couvert par le bruit des vagues, du champagne que son œil aguerri reconnaîtrait entre mille. Une pointe de romantisme sans aller jusqu'aux roses et au chocolat. Une pointe de richesse compte tenu du lieu notamment qui appartenait à Aaron sans qu'il le notifie pour autant et bien qu'elle le savait. « C'est parfait. » Comme à chaque fois. Dans la demie mesure, dans ce monde dont elle avait besoin, confortable mais pas extravagant. Tout le contraire de cette Jane qu'il avait connu. Tout Adélaïde pour qui il était tombé amoureux. Décidément, il la connaissait très bien et quelques mois avaient suffit pour ça. « Si je me perd pas, ça devrait être assez rapide. » qu'elle lançait dans un rire comme si elle était capable de se perdre. Le yacht était d'une taille respectable - ça restait Aaron après tout, il avait pris son bateau à l'image de sa voiture - mais pas au point de s'y perdre. Son petit sac d'affaires dans les mains, l'étudiante se dirigeait vers l'intérieur du bateau comme Aaron lui avait indiqué. Naturellement habituée à ces lieux luxueux, elle descendait naturellement les escaliers qui menaient dans la coque, là où la chambre se trouvait.
C'était dans cet endroit que se trouvait probablement la plus grande surprise de la soirée: Valentina. La curiosité d'Adélaïde l'avait poussé à aller voir sur quoi donnait cette porte ouverte dans la chambre double. Une chambre simple où la petite fille de trois ans dormait à poing fermé, son doudou collé contre elle. Une image attendrissante sur laquelle la blonde s'attardait un instant, sans un bruit alors qu'elle sentait le bateau bouger. Il était rare pour elle de voir la progéniture d'Aaron aussi calme quand elle était à quelques mètres. La petite brune avait du mal à supporter la présence de la blonde auprès de son père et si Adélaïde faisait preuve de patience en se disant que c'était sûrement une réaction normale compte tenu de son âge et de la séparation de ses parents, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir cette pointe de tristesse d'être ainsi rejetée. Ça finissait par être humain d'être blessée quand on fait tous les efforts du monde pour être acceptée. Sur cette pensée, elle laissait la jeune fille à son sommeil et prenait même le temps de retirer ses chaussures dans la chambre avant de remonter sur le pont puis à l'étage au dessus pour rejoindre Aaron à la barre.
« Ce statut de capitaine te va très bien. » Un sourire aux lèvres, ses yeux se dirigeaient naturellement vers la mer observant ce magnifique coucher de soleil californien accompagnant leur sortie en mer alors qu'elle glissait délicatement son bras autour des hanches d'Aaron. « Tu aurais dû me dire que tu avais ton petit bout avec toi, j'aurais évité les talons. » Disait-elle en agitant ses doigts de pieds précieusement enfermés dans des petites chaussettes blanches qu'elle avait prévu pour la nuit en cas de froid. Tant pis, elles allaient servir avant. « C'est moins classe et moins sexy que les cuissardes mais j'avais rien d'autre, un mini-toi qui dort à l'étage inférieur était pas prévu dans ma programmation vestimentaire. » Il fallait dire que la jeune femme avait complètement oublié que c'était la semaine de garde de son compagnon. Ça n'avait rien de gênant mais elle préférait être prudente et éviter les pleurs de la petite réveillée par ses talons hauts et puis en soi, Aaron la connaissait assez pour savoir qu'elle faisait toujours d'une situation ridicule un véritable charme. « Tu m'as parlé de tenir la barre. Tu n'as pas peur que j'abîme ton nouveau jouet? »
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2604
Messages : 185
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Assis à son poste de capitaine situé au sommet du yacht, Aaron avait la plaisante sensation d’être le roi du monde, ou tout du moins de l’océan. Être aux commandes d’un bateau d’une telle envergure, loin du bateau de pêcheur commun que l’on retrouve dans la majorité des ports, avait véritablement quelque chose de galvanisant. Jouir de ce pouvoir et de cette liberté combinés d’aller là où on le souhaite, là où, surtout, si peu de gens ont la possibilité d’aller. Qui était donc l’inconscient qui avait déclaré le premier que l’argent ne faisait pas le bonheur ? Avait-il déjà gouté à ça ? Avait-il déjà touché un tel bonheur du bout des doigts ? Certainement pas.
Lorsqu’Aaron passa la première digue et que la signalisation lui donna l’autorisation d’accélérer, le trentenaire enclencha la vitesse supérieure. Il en profita pour abaisser ses lunettes de soleil sur ses yeux afin de les protéger des derniers rayons de la journée, davantage éblouissants que ceux du matin. Il commença par longer la côte, plutôt bien représentée par les interminables plages de Los Angeles. Aussi belles que populaires, elles étaient presque toutes victimes de leur succès et ainsi, presque jamais désertes. Aaron comptait néanmoins bien sur sa connaissance des environs pour trouver un coin calme et intimiste. « Ce statut de capitaine te va très bien. » Quand la voix d’Adélaïde perça l’air ambiant, il se retourna, lui adresse un sourire plein de fierté et l’accueillit à côté de lui. « Le statut de petite-amie du capitaine te va aussi bien. Pour l’instant. » Avec un brin de malice sur le visage, il lui adressa un regard bref mais plein de sous-entendus avant de se concentrer de nouveau sur le pilotage du bateau. Certes, leur relation était passionnelle et ne manquait jamais de piment, mais ce serait idiot de causer des dommages collatéraux aussi tôt. « Tu aurais dû me dire que tu avais ton petit bout avec toi, j'aurais évité les talons. » A la mention de sa fille, Aaron fronça les sourcils d’abord, avant de réaliser qu’Adélaïde ne semblait pas lui tenir rigueur de sa présence ce soir. S’il ne s’agissait réellement que d’un souci de chaussures, alors cela le dépassait complètement. D’ailleurs, il s’était lui-même débarrassé des siennes quelques minutes auparavant, voguant désormais pieds nus sur le parquet. « C'est moins classe et moins sexy que les cuissardes mais j'avais rien d'autre, un mini-toi qui dort à l'étage inférieur était pas prévu dans ma programmation vestimentaire. » Mais elle était là, et dès lors que sa fille était dans les parages, Aaron avait toujours du mal à l’occulter de son esprit ; ce malgré tous les desseins romantiques voire sulfureux qu’il pouvait avoir à l’égard d’Adélaïde… Et de ça, il n'en manquait jamais. Pour lui expliquer la présence de sa fille, Aaron employa un ton détendu, à la limite de l'imperturbable. « Ton anniversaire est tombé sur ma semaine de garde, et je doute que sa mère aurait accordé une quelconque importance à cet événement en guise d’excuse pour ne pas la garder. » Il termina sur une légère pointe d’amusement, imaginant un instant la tête de Shaé s’il avait vraiment tenté l’opération. A vrai dire, il n’aurait pas non plus apprécié qu’elle lui fasse ce coup et ce simple renversement de situation suffisait toujours à le convaincre. Jetant un coup d’oeil vers la jolie blonde, il s’inquiéta tout de même de ce qu’elle pouvait en penser. « Tu vas réussir à profiter quand même ? » Armé de son plus charmant sourire en coin, il comprit bien vite qu’Adélaïde ne se laisserait pas abattre par la présence d’une enfant de trois ans dormant à l’étage inférieur.
« Tu m'as parlé de tenir la barre. Tu n'as pas peur que j'abîme ton nouveau jouet? » A cette remarque, Aaron accéléra vivement en direction du grand large. Là où les risques de faire des victimes serait moindre. « Je n’ai pas peur pour lui. Par contre, si tu pouvais éviter de foncer dans d’autres bateaux, ça m’arrangerait. » Faussement sérieux, il lui adressa ensuite un petit clin d’oeil et se décala légèrement pour lui permettre de prendre la barre face à elle. « Tant que tu vas dans cette direction, on est bon. » Ajouta-t-il en levant sa main vers l’avant. L’idée était de naviguer suffisamment à distance de la côte, sans pour autant s’en éloigner de trop, le tout en direction du nord. Son bras posé derrière elle, le long de la banquette, il ne manquait pas une miette de cette délicieuse vue qu’il avait. Le coucher du soleil sur l’océan, combiné à la vue dégagée sur le décolleté de l’étudiante. Difficile de se concentrer sur l’essentiel, à savoir la navigation. Malgré tout, sa main libre lui servait à démontrer les bons gestes à Adélaïde. Accélérer, changer de direction, freiner, s’arrêter. Le B.A BA du bon matelot qu’il voulait lui apprendre, n’hésitant pas à poser sa main sur celle de la jeune femme pour la guider. « Je ne sais pas toi, mais je pense qu’il faudra songer à s’arrêter bientôt. On a du champagne à savourer, entre autres choses. » Comme des amuses-gueules. Simple suggestion.
Lorsqu’Aaron passa la première digue et que la signalisation lui donna l’autorisation d’accélérer, le trentenaire enclencha la vitesse supérieure. Il en profita pour abaisser ses lunettes de soleil sur ses yeux afin de les protéger des derniers rayons de la journée, davantage éblouissants que ceux du matin. Il commença par longer la côte, plutôt bien représentée par les interminables plages de Los Angeles. Aussi belles que populaires, elles étaient presque toutes victimes de leur succès et ainsi, presque jamais désertes. Aaron comptait néanmoins bien sur sa connaissance des environs pour trouver un coin calme et intimiste. « Ce statut de capitaine te va très bien. » Quand la voix d’Adélaïde perça l’air ambiant, il se retourna, lui adresse un sourire plein de fierté et l’accueillit à côté de lui. « Le statut de petite-amie du capitaine te va aussi bien. Pour l’instant. » Avec un brin de malice sur le visage, il lui adressa un regard bref mais plein de sous-entendus avant de se concentrer de nouveau sur le pilotage du bateau. Certes, leur relation était passionnelle et ne manquait jamais de piment, mais ce serait idiot de causer des dommages collatéraux aussi tôt. « Tu aurais dû me dire que tu avais ton petit bout avec toi, j'aurais évité les talons. » A la mention de sa fille, Aaron fronça les sourcils d’abord, avant de réaliser qu’Adélaïde ne semblait pas lui tenir rigueur de sa présence ce soir. S’il ne s’agissait réellement que d’un souci de chaussures, alors cela le dépassait complètement. D’ailleurs, il s’était lui-même débarrassé des siennes quelques minutes auparavant, voguant désormais pieds nus sur le parquet. « C'est moins classe et moins sexy que les cuissardes mais j'avais rien d'autre, un mini-toi qui dort à l'étage inférieur était pas prévu dans ma programmation vestimentaire. » Mais elle était là, et dès lors que sa fille était dans les parages, Aaron avait toujours du mal à l’occulter de son esprit ; ce malgré tous les desseins romantiques voire sulfureux qu’il pouvait avoir à l’égard d’Adélaïde… Et de ça, il n'en manquait jamais. Pour lui expliquer la présence de sa fille, Aaron employa un ton détendu, à la limite de l'imperturbable. « Ton anniversaire est tombé sur ma semaine de garde, et je doute que sa mère aurait accordé une quelconque importance à cet événement en guise d’excuse pour ne pas la garder. » Il termina sur une légère pointe d’amusement, imaginant un instant la tête de Shaé s’il avait vraiment tenté l’opération. A vrai dire, il n’aurait pas non plus apprécié qu’elle lui fasse ce coup et ce simple renversement de situation suffisait toujours à le convaincre. Jetant un coup d’oeil vers la jolie blonde, il s’inquiéta tout de même de ce qu’elle pouvait en penser. « Tu vas réussir à profiter quand même ? » Armé de son plus charmant sourire en coin, il comprit bien vite qu’Adélaïde ne se laisserait pas abattre par la présence d’une enfant de trois ans dormant à l’étage inférieur.
« Tu m'as parlé de tenir la barre. Tu n'as pas peur que j'abîme ton nouveau jouet? » A cette remarque, Aaron accéléra vivement en direction du grand large. Là où les risques de faire des victimes serait moindre. « Je n’ai pas peur pour lui. Par contre, si tu pouvais éviter de foncer dans d’autres bateaux, ça m’arrangerait. » Faussement sérieux, il lui adressa ensuite un petit clin d’oeil et se décala légèrement pour lui permettre de prendre la barre face à elle. « Tant que tu vas dans cette direction, on est bon. » Ajouta-t-il en levant sa main vers l’avant. L’idée était de naviguer suffisamment à distance de la côte, sans pour autant s’en éloigner de trop, le tout en direction du nord. Son bras posé derrière elle, le long de la banquette, il ne manquait pas une miette de cette délicieuse vue qu’il avait. Le coucher du soleil sur l’océan, combiné à la vue dégagée sur le décolleté de l’étudiante. Difficile de se concentrer sur l’essentiel, à savoir la navigation. Malgré tout, sa main libre lui servait à démontrer les bons gestes à Adélaïde. Accélérer, changer de direction, freiner, s’arrêter. Le B.A BA du bon matelot qu’il voulait lui apprendre, n’hésitant pas à poser sa main sur celle de la jeune femme pour la guider. « Je ne sais pas toi, mais je pense qu’il faudra songer à s’arrêter bientôt. On a du champagne à savourer, entre autres choses. » Comme des amuses-gueules. Simple suggestion.
- Adélaïde SullivanKingdom Come
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Date d'inscription : 12/03/2018
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Crédits : malbe (ava) • anesidora (code sign)
Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
« Pour l'instant? Tu compte me larguer ou me fiancer ce soir pour faire changer ce statut? » lançait-elle avec un sourire mutin, tous les deux conscients que ni l'un ni l'autre n'allait se produire ce soir. Le premier, Aaron était trop bien élevé pour oser faire une chose pareille le soir de son anniversaire - et il ne se serait pas pris la tête pour lui organiser tout ça juste pour lui annoncer que c'était terminé entre eux - et le second, ils savaient tous les deux, leur couple était bien trop jeune pour ça - et clairement, l'idée d'être fiancée était presque flippant pour la jeune femme. Non pas qu'elle était contre le mariage en règle général mais Aaron était sa première relation longue durée - à sa propre échelle - et elle ne voulait pas précipiter les choses. Vivre au jour le jour, simplement, sans se prendre la tête, à leur rythme. Finalement à l'image de son évolution personnelle qui avait pris quelques années. Tout comme celle d'Aaron qui était devenu un homme d'affaire accompli et un jeune père bien que ce statut lui était tombé sur le coin du nez plus tôt que prévu. Un père qui avait omis de faire référence de sa progéniture à Adélaïde sur le bateau. Un détail puisque l'enfant était endormie et sûrement inconsciente de la présence de la blonde dans les lieux. « Oh, vraiment, je comprend pas pourquoi. » un rire, bref, passait ses lèvres quand Aaron lui signalait que Shaé n'aurait pas pris son anniversaire comme argent comptant en termes d'excuse. « Je t'en tiendrais rigueur seulement si j'ai froid aux pieds pendant la soirée. » disait-elle un sourire amusé sur les lèvres en glissant sa main sur la nuque d'Aaron, caressant presque machinalement ses cheveux. Ses mots laissaient sous-entendre que la présence de la fillette ne changerait rien à son humeur ni à la façon qu'elle aurait de profiter de la soirée. Elle avait seulement fait l'effort - si on pouvait réellement appeler ça ainsi - de retirer ses talons pour ne pas déranger l'enfant. L'absence de talons l'empêcherait-elle de profiter? Sûrement pas et puis comme elle l'avait si bien souligné, c'était la faute d'Aaron, pas celle de Valentina. Ça serait donc contre lui qu'elle glisserait ses pieds froids cette nuit.
Un court intermède, voilà ce qu'était la discussion concernant l'absence de ses chaussures avant que la soirée ne reprenne son cours normal et que ses mots se tournent sur la nouvelle acquisition de Campbell. Autorisée à le piloter, la blonde ne mettait pas de temps à se décaler pour se retrouver face à la barre, ne manquant pas de donner un petit coup dans l'épaule du brun pour avoir osé cette réflexion taquine. « Je sais que je suis blonde mais quand même. On est plus à l'époque de Titanic, les autres bateaux et iceberg se voient. » Et en Californie, des icebergs, ils étaient pas prêts d'en voir. Quant aux autres bateaux, à l'instar de celui de son petit-ami, ils avaient de quoi être signalés et vus de loin, elle ne se faisait pas de bile là-dessus. « Il manque juste une petite chose. » Sans lui demander l'autorisation ou même son consentement, Sullivan lui retirait ses lunettes de soleil du nez pour les poser sur le sien, ne manquant pas cette fois non plus de déposer un baiser rapide au coin de ses lèvres. Elle en avait plus besoin que lui à présent qu'elle pilotait l'engin... bien que les lunettes étaient clairement trop grandes pour son visage fin. « Et je t'ai vu, espèce de mateur. » un sourire s'entendait dans ses mots alors qu'elle restait le visage droit devant, prenant son rôle très au sérieux - et trouvant là l'occasion de marquer un peu plus son amusement. C'était flatteur, elle ne pouvait pas le nier. Aaron était habitué à ses courbes féminines depuis plusieurs mois mais il n'en restait pas moins insensible à ses charmes. De quoi gonfler l'ego naturel de la jeune femme.
Quelques explications de pilotage plus tard, le seul homme du bateau lui soumettait rapidement l'idée de s'arrêter pour continuer à profiter de la soirée. Avec un peu d'hésitation - et les regards approbateur du propriétaire - elle abaissait des manettes qui faisaient ralentir le bateau jusqu'à l'arrêt complet de ses moteurs. « C'est bon? J'ai mon permis de navigation? » ou pas. « Quand est-ce que tu as trouvé le temps de faire tout ça? » D'organiser la soirée tout en devant travailler et gérer la présence de sa fille. Adélaïde avait conscience qu'Aaron n'avait pas forcément le temps pour s'attarder sur un anniversaire mais il l'avait pris et elle en était entièrement reconnaissante pour ça. C'était probablement le meilleur des cadeaux qu'il pouvait lui faire de lui accorder du temps. Oh, évidemment, elle n'était pas à plaindre là-dessus parce qu'ils se voyaient régulièrement malgré tout mais ça restait simple en général. Ce soir, c'était peut-être simple pour un anniversaire mais c'était beaucoup à l'échelle du temps d'Aaron et les yeux naturellement brillants de la jeune femme semblaient lui hurler combien elle l'aimait pour ça, pour cette attention particulière. « Merci. Pour le champagne, entre autres choses. » Reprendre ses mots pour l'amusement parce qu'elle avait toujours de la difficulté à exprimer le fond de ses pensées et de ses sentiments. L'avantage, c'est qu'ils avaient pris le temps de se connaître avant de se mettre en couple et que pour cette raison, elle ne se faisait pas d'inquiétude quant à la capacité d'Aaron à lire entre les lignes. Levant ses fesses de la banquette, elle suivait Aaron dans l'ombre de ses pas, la légère brise fraîche mais non moins agréable caressant leurs peaux alors qu'ils rejoignaient la table où l'ambiance tamisée par les bougies imprégnait Adélaïde de tout son romantisme. « J'ai super faim, c'est grave si je mange ta part? » alors qu'elle était déjà en train de croquer avec gourmandise dans un amuse-bouche. Merci seigneur, cette ogresse faisait beaucoup de danse pour contrebalancer cet appétit pour le moins... démesuré compte tenu de sa taille.
Un court intermède, voilà ce qu'était la discussion concernant l'absence de ses chaussures avant que la soirée ne reprenne son cours normal et que ses mots se tournent sur la nouvelle acquisition de Campbell. Autorisée à le piloter, la blonde ne mettait pas de temps à se décaler pour se retrouver face à la barre, ne manquant pas de donner un petit coup dans l'épaule du brun pour avoir osé cette réflexion taquine. « Je sais que je suis blonde mais quand même. On est plus à l'époque de Titanic, les autres bateaux et iceberg se voient. » Et en Californie, des icebergs, ils étaient pas prêts d'en voir. Quant aux autres bateaux, à l'instar de celui de son petit-ami, ils avaient de quoi être signalés et vus de loin, elle ne se faisait pas de bile là-dessus. « Il manque juste une petite chose. » Sans lui demander l'autorisation ou même son consentement, Sullivan lui retirait ses lunettes de soleil du nez pour les poser sur le sien, ne manquant pas cette fois non plus de déposer un baiser rapide au coin de ses lèvres. Elle en avait plus besoin que lui à présent qu'elle pilotait l'engin... bien que les lunettes étaient clairement trop grandes pour son visage fin. « Et je t'ai vu, espèce de mateur. » un sourire s'entendait dans ses mots alors qu'elle restait le visage droit devant, prenant son rôle très au sérieux - et trouvant là l'occasion de marquer un peu plus son amusement. C'était flatteur, elle ne pouvait pas le nier. Aaron était habitué à ses courbes féminines depuis plusieurs mois mais il n'en restait pas moins insensible à ses charmes. De quoi gonfler l'ego naturel de la jeune femme.
Quelques explications de pilotage plus tard, le seul homme du bateau lui soumettait rapidement l'idée de s'arrêter pour continuer à profiter de la soirée. Avec un peu d'hésitation - et les regards approbateur du propriétaire - elle abaissait des manettes qui faisaient ralentir le bateau jusqu'à l'arrêt complet de ses moteurs. « C'est bon? J'ai mon permis de navigation? » ou pas. « Quand est-ce que tu as trouvé le temps de faire tout ça? » D'organiser la soirée tout en devant travailler et gérer la présence de sa fille. Adélaïde avait conscience qu'Aaron n'avait pas forcément le temps pour s'attarder sur un anniversaire mais il l'avait pris et elle en était entièrement reconnaissante pour ça. C'était probablement le meilleur des cadeaux qu'il pouvait lui faire de lui accorder du temps. Oh, évidemment, elle n'était pas à plaindre là-dessus parce qu'ils se voyaient régulièrement malgré tout mais ça restait simple en général. Ce soir, c'était peut-être simple pour un anniversaire mais c'était beaucoup à l'échelle du temps d'Aaron et les yeux naturellement brillants de la jeune femme semblaient lui hurler combien elle l'aimait pour ça, pour cette attention particulière. « Merci. Pour le champagne, entre autres choses. » Reprendre ses mots pour l'amusement parce qu'elle avait toujours de la difficulté à exprimer le fond de ses pensées et de ses sentiments. L'avantage, c'est qu'ils avaient pris le temps de se connaître avant de se mettre en couple et que pour cette raison, elle ne se faisait pas d'inquiétude quant à la capacité d'Aaron à lire entre les lignes. Levant ses fesses de la banquette, elle suivait Aaron dans l'ombre de ses pas, la légère brise fraîche mais non moins agréable caressant leurs peaux alors qu'ils rejoignaient la table où l'ambiance tamisée par les bougies imprégnait Adélaïde de tout son romantisme. « J'ai super faim, c'est grave si je mange ta part? » alors qu'elle était déjà en train de croquer avec gourmandise dans un amuse-bouche. Merci seigneur, cette ogresse faisait beaucoup de danse pour contrebalancer cet appétit pour le moins... démesuré compte tenu de sa taille.
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Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Chanceux était Aaron, d’avoir une petite-amie qui comprenait la proximité qu’il pouvait avoir avec la mère de sa fille et surtout, qui ne lui en voulait pas de la mentionner dans un tel contexte. Il faut dire que le trentenaire dévorait tellement Adélaïde des yeux lorsqu’ils étaient ensemble que cette dernière ne pouvait avoir que difficilement des doutes sur leur relation. Il était suffisamment épicurien dans chacune de ses aventures pour éloigner les inquiétudes. « Je ne te laisserai pas avoir froid ce soir. Sois-en sûre. » Il lui adressait un sourire charmeur sur ces mots assurés qui lui allaient si bien, en séducteur avéré qu’il était. Adélaïde savait certainement qu’elle pouvait lui faire confiance sur ce terrain-là, car Aaron ne manquait jamais d’inspiration en matière de moments coquins.
Aux commandes du yatch, l’étudiante était visiblement à l’aise, très peu hésitante. Si chaque bateau avait son propre système de pilotage, cela restait globalement assez similaire. Nul doute qu’Adélaïde avait déjà manipulé une barre auparavant, dans sa vie de riche héritière. Probablement même avant Aaron lui-même, qui goutait à un tel degré de luxe depuis quelques années seulement. En tout cas au point de s’acheter un yatch sans passer par l’étape du crédit. Installé de façon totalement décontractée à côté d’elle, il observait la jeune femme piloter son nouveau joujou avec une confiance presque aveugle. Et dans de telles conditions, l’attirance qu’il avait à son égard décuplait forcément. La remarque qu’elle lui fit ne manqua pas de lui arracher un rire. « Moi, mateur ? » Quelle offense ! « Comme si ça te dérangeait. » Le regard qu’il porta sur elle voulait tout dire. Cette tenue qu’elle avait décidé de porter ce soir-là signifiait bien qu’elle cherchait à lui plaire, à être regardée. Et puis, Adélaïde était Adélaïde. Il avait l’intime conviction de ne plus se tromper à son égard.
Le navire ralentissant jusqu’à l’arrêt total, ils se retrouvèrent rapidement l’un et l’autre au centre de l’attention. Tout ce qu’il attendait. Alors qu’il caressait doucement l’épaule d’Adélaïde, celle-ci se tourna vers lui pour l’interroger entre autre sur son organisation du jour. Cette question l’étonna quelque peu. « Ca te surprend tellement, que je veuille te préparer une belle soirée d’anniversaire ? » Malicieux, il maintint son regard un instant avant de rapprocher son visage du sien, de sa joue. « Je trouve le temps, dans certaines occasions. Et j’avais interdit les rendez-vous cet après-midi, si tu veux tout savoir. » Les beaux yeux d’Adé le méritaient amplement. Et il n’y avait pas à épiloguer là-dessus.
Ils descendirent ensemble du fly bridge et se rapprochèrent du coin préparé spécialement pour l’occasion. Aaron s’installa à table, en face d’Adélaïde pour mieux pouvoir la contempler et accessoirement parce que c’était l’un des codes de ces repas romantiques. Attrappant sa coupe de champagne et en buvant une première gorgée, il s’enfonça ensuite dans la banquette, les yeux plongés dans ceux de sa petite-amie. Affamée, d’après ses dires. « J’ai rarement connu des filles aussi affamées que toi. Le jour où tu me demanderas de terminer ton assiette, est-ce que je devrai m’inquiéter ? » Les jambes croisées, il retrouva ensuite un relatif sérieux. « Il paraît que l’air marin creuse. A moins que ce soit autre chose ? » Une nouvelle perche ? Très certainement. Il enchaina néanmoins très vite sur la composition du menu. « Tout ce qui est là a été préparé par mes propres soins. Je ne suis donc pas seulement ton petit-ami ce soir, ou encore ton capitaine. Je suis aussi ton cuistot. » Sa mère était sans doute celle qui lui avait le plus appris en matière de recettes culinaires, et Aaron avait développé en sa compagnie un réel intérêt pour la bonne cuisine. Il adressa un petit clin d’oeil à la belle blonde avant de reposer son verre et d’attraper un met au saumon, au fromage frais et à l’aneth. « Et si tu me racontais ton plus beau souvenir d’anniversaire ? » Il était certain de ne pas être déçu par ce qu’elle aurait à lui raconter. Et contrairement à ce que certains pourraient s’imaginer, il ne s’attendait pas le moins du monde à une effusion de richesse de la part d’Adélaïde. Ce n’était pas la femme qu’il connaissait et qu’il aimait.
Aux commandes du yatch, l’étudiante était visiblement à l’aise, très peu hésitante. Si chaque bateau avait son propre système de pilotage, cela restait globalement assez similaire. Nul doute qu’Adélaïde avait déjà manipulé une barre auparavant, dans sa vie de riche héritière. Probablement même avant Aaron lui-même, qui goutait à un tel degré de luxe depuis quelques années seulement. En tout cas au point de s’acheter un yatch sans passer par l’étape du crédit. Installé de façon totalement décontractée à côté d’elle, il observait la jeune femme piloter son nouveau joujou avec une confiance presque aveugle. Et dans de telles conditions, l’attirance qu’il avait à son égard décuplait forcément. La remarque qu’elle lui fit ne manqua pas de lui arracher un rire. « Moi, mateur ? » Quelle offense ! « Comme si ça te dérangeait. » Le regard qu’il porta sur elle voulait tout dire. Cette tenue qu’elle avait décidé de porter ce soir-là signifiait bien qu’elle cherchait à lui plaire, à être regardée. Et puis, Adélaïde était Adélaïde. Il avait l’intime conviction de ne plus se tromper à son égard.
Le navire ralentissant jusqu’à l’arrêt total, ils se retrouvèrent rapidement l’un et l’autre au centre de l’attention. Tout ce qu’il attendait. Alors qu’il caressait doucement l’épaule d’Adélaïde, celle-ci se tourna vers lui pour l’interroger entre autre sur son organisation du jour. Cette question l’étonna quelque peu. « Ca te surprend tellement, que je veuille te préparer une belle soirée d’anniversaire ? » Malicieux, il maintint son regard un instant avant de rapprocher son visage du sien, de sa joue. « Je trouve le temps, dans certaines occasions. Et j’avais interdit les rendez-vous cet après-midi, si tu veux tout savoir. » Les beaux yeux d’Adé le méritaient amplement. Et il n’y avait pas à épiloguer là-dessus.
Ils descendirent ensemble du fly bridge et se rapprochèrent du coin préparé spécialement pour l’occasion. Aaron s’installa à table, en face d’Adélaïde pour mieux pouvoir la contempler et accessoirement parce que c’était l’un des codes de ces repas romantiques. Attrappant sa coupe de champagne et en buvant une première gorgée, il s’enfonça ensuite dans la banquette, les yeux plongés dans ceux de sa petite-amie. Affamée, d’après ses dires. « J’ai rarement connu des filles aussi affamées que toi. Le jour où tu me demanderas de terminer ton assiette, est-ce que je devrai m’inquiéter ? » Les jambes croisées, il retrouva ensuite un relatif sérieux. « Il paraît que l’air marin creuse. A moins que ce soit autre chose ? » Une nouvelle perche ? Très certainement. Il enchaina néanmoins très vite sur la composition du menu. « Tout ce qui est là a été préparé par mes propres soins. Je ne suis donc pas seulement ton petit-ami ce soir, ou encore ton capitaine. Je suis aussi ton cuistot. » Sa mère était sans doute celle qui lui avait le plus appris en matière de recettes culinaires, et Aaron avait développé en sa compagnie un réel intérêt pour la bonne cuisine. Il adressa un petit clin d’oeil à la belle blonde avant de reposer son verre et d’attraper un met au saumon, au fromage frais et à l’aneth. « Et si tu me racontais ton plus beau souvenir d’anniversaire ? » Il était certain de ne pas être déçu par ce qu’elle aurait à lui raconter. Et contrairement à ce que certains pourraient s’imaginer, il ne s’attendait pas le moins du monde à une effusion de richesse de la part d’Adélaïde. Ce n’était pas la femme qu’il connaissait et qu’il aimait.
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Autres comptes : Leaven S. Campbell & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
Un regard en coin, un sourire mutin sur le bout des lèvres, c'est tout ce qu'Aaron avait comme réponse de la part de sa petite-amie. Il n'y avait pas besoin de plus pour qu'ils se comprennent. Ne pas la laisser avoir froid, ne pas se sentir gênée d'avoir son regard sur elle, c'était tout eux. Passionnellement amoureux ou amoureusement passionnels. Elle ne savait jamais vraiment comment qualifier cette relation et elle n'en avait pas envie de toute façon. Elle se contenter de se laisser porter, de la vivre et ça semblait très bien leur aller à ce rythme depuis plusieurs mois où ses sentiments se renforçaient un peu plus pour le brun. Il n'était pas rare qu'une relation passionnelle s'arrête rapidement parce que la flamme des débuts s'éteint.
De leur côté, ça faisait six mois et le contraire semblait se produire, du moins dans le palpitant de la blonde. Poupée amourachée, le regard qu'elle lui portait parfois en silence quand il était occupé à autre chose ne mentait pas. Son amour pour lui ne faisait que grandir au fil des jours. Si on lui avait dit trois ans plus tôt qu'elle s'éprendrait pour un homme, elle n'y aurait jamais cru. « Entre vouloir et pouvoir, il y a un grand pas. » Ça ne la surprenait pas parce que c'était tout à fait son genre de célébrer les anniversaires de ses proches mais ce n'était pas toujours évident de pouvoir le faire. Que cela soit un souci financier - ce qui n'était pas le cas pour Campbell - matériel ou simplement de temps à y consacrer. Il existait beaucoup de paramètres entre le vœu et la réalisation et ce qui touchait Adélaïde était qu'Aaron ait évincé les hypothétiques problématiques pour pouvoir passer du temps avec elle.
Secouant la tête à sa question alors qu'elle dévorait déjà un met, elle lui servait un sourire coincé entre la malice et la tendresse, son regard pétillant accroché au sien. « Le jour où ça arrivera, c'est que je vivrais d'amour et d'eau fraîche. » Elle cherchait clairement à le faire réagir. C'était ainsi entre eux depuis leur rencontre, oscillant entre des petites piques bien placées et un air de séduction à l'allure de défi. C'était probablement un aspect qui ne changerait jamais. « Je te confirme que tu tiens ces trois rôles à la perfection ce soir. J'ai hâte de découvrir la suite. » Et son estomac aussi. Se penchant un peu au dessus de la table, elle semblait vouloir obtenir une information confidentielle, comme si quelqu'un était susceptible de les entendre. « Tu as d'autres casquettes à enfiler ce soir? » Un gorgée de champagne, une attention particulière à ses paroles et elle se redressait, gardant son verre à la main.
« J'imagine que ça ne t'étonnera pas si je te dis que c'était en compagnie d'Andreas. » Ce petit enfoiré d'Allemand lui manquait affreusement, d'autant plus aujourd'hui et maintenant qu'elle l'évoquait sous la demande d'Aaron. « On était des ados un peu en mal d'indépendance. C'était une journée de super soleil et pour me faire plaisir mon père nous as emmené à un chalet qu'il a dans les montagnes. On a passé la journée et la nuit sans adulte, à se baigner dans un lac en dépit de la fraîcheur de l'eau, à manger que des conneries à s'en rendre malades. On a même pas passé la nuit dans le chalet, on a préféré à la belle étoile. Mon père nous a retrouvé endormi sur les matelas gonflables de piscine. C'était rien de fou mais c'était génial. »
Après quoi, Jane avait pris le dessus sur tout et ses anniversaires s'étaient transformés en démonstration de richesse et saouleries à en oublier la réalité et les années qui passent sans savoir se sortir la tête de l'eau. « A partir de maintenant, ils n'en seront que mieux. » Un sourire, un levé de coupe pour les faire tinter, elle comptait bien inclure cet anniversaire parmi les meilleurs. C'est ce qu'elle croyait, c'est ce qu'elle voulait, jusqu'à ce que des petits pas se fassent entendre derrière elle, s'arrêtant à distance raisonnable de la table pour observer la scène de ses yeux ronds. « Je crois que retirer mes talons n'a pas suffit. » Valentina Campbell était réveillée et ne tardait pas à fondre sur son père pour un câlin silencieux, son doudou bien calé contre elle. Elle aimerait que cet anniversaire soit dans les meilleurs mais Valentina allait-elle le permettre, allait-elle tolérer la présence de Sullivan ce soir? Entre vouloir et pouvoir, il y avait une marche immense, n'est-ce pas?
De leur côté, ça faisait six mois et le contraire semblait se produire, du moins dans le palpitant de la blonde. Poupée amourachée, le regard qu'elle lui portait parfois en silence quand il était occupé à autre chose ne mentait pas. Son amour pour lui ne faisait que grandir au fil des jours. Si on lui avait dit trois ans plus tôt qu'elle s'éprendrait pour un homme, elle n'y aurait jamais cru. « Entre vouloir et pouvoir, il y a un grand pas. » Ça ne la surprenait pas parce que c'était tout à fait son genre de célébrer les anniversaires de ses proches mais ce n'était pas toujours évident de pouvoir le faire. Que cela soit un souci financier - ce qui n'était pas le cas pour Campbell - matériel ou simplement de temps à y consacrer. Il existait beaucoup de paramètres entre le vœu et la réalisation et ce qui touchait Adélaïde était qu'Aaron ait évincé les hypothétiques problématiques pour pouvoir passer du temps avec elle.
Secouant la tête à sa question alors qu'elle dévorait déjà un met, elle lui servait un sourire coincé entre la malice et la tendresse, son regard pétillant accroché au sien. « Le jour où ça arrivera, c'est que je vivrais d'amour et d'eau fraîche. » Elle cherchait clairement à le faire réagir. C'était ainsi entre eux depuis leur rencontre, oscillant entre des petites piques bien placées et un air de séduction à l'allure de défi. C'était probablement un aspect qui ne changerait jamais. « Je te confirme que tu tiens ces trois rôles à la perfection ce soir. J'ai hâte de découvrir la suite. » Et son estomac aussi. Se penchant un peu au dessus de la table, elle semblait vouloir obtenir une information confidentielle, comme si quelqu'un était susceptible de les entendre. « Tu as d'autres casquettes à enfiler ce soir? » Un gorgée de champagne, une attention particulière à ses paroles et elle se redressait, gardant son verre à la main.
« J'imagine que ça ne t'étonnera pas si je te dis que c'était en compagnie d'Andreas. » Ce petit enfoiré d'Allemand lui manquait affreusement, d'autant plus aujourd'hui et maintenant qu'elle l'évoquait sous la demande d'Aaron. « On était des ados un peu en mal d'indépendance. C'était une journée de super soleil et pour me faire plaisir mon père nous as emmené à un chalet qu'il a dans les montagnes. On a passé la journée et la nuit sans adulte, à se baigner dans un lac en dépit de la fraîcheur de l'eau, à manger que des conneries à s'en rendre malades. On a même pas passé la nuit dans le chalet, on a préféré à la belle étoile. Mon père nous a retrouvé endormi sur les matelas gonflables de piscine. C'était rien de fou mais c'était génial. »
Après quoi, Jane avait pris le dessus sur tout et ses anniversaires s'étaient transformés en démonstration de richesse et saouleries à en oublier la réalité et les années qui passent sans savoir se sortir la tête de l'eau. « A partir de maintenant, ils n'en seront que mieux. » Un sourire, un levé de coupe pour les faire tinter, elle comptait bien inclure cet anniversaire parmi les meilleurs. C'est ce qu'elle croyait, c'est ce qu'elle voulait, jusqu'à ce que des petits pas se fassent entendre derrière elle, s'arrêtant à distance raisonnable de la table pour observer la scène de ses yeux ronds. « Je crois que retirer mes talons n'a pas suffit. » Valentina Campbell était réveillée et ne tardait pas à fondre sur son père pour un câlin silencieux, son doudou bien calé contre elle. Elle aimerait que cet anniversaire soit dans les meilleurs mais Valentina allait-elle le permettre, allait-elle tolérer la présence de Sullivan ce soir? Entre vouloir et pouvoir, il y avait une marche immense, n'est-ce pas?
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Adélaïde connaissait de mieux en mieux Aaron. Il était un homme perspicace et raisonnable, certes, mais il était aussi un homme de coeur sur lequel on pouvait compter dans les grands moments, tant qu’il restait le seul maître de son destin. Si quelqu’un se mettait en travers de ses objectifs, alors le grand brun pouvait se sentir menacé. Mais entre ces deux-là, le terrain d’entente était encore propice à tant de libertés individuelles, ce qui avait valu à Adélaïde de recevoir toute l’attention d’Aaron ce soir-là. Et par un sourire sincère, il le lui signifiait une nouvelle fois. Les sentiments qu’il avait à son égard étaient le principal moteur de toutes ces attentions mais elle le devinait sans doute plus qu’il ne le lui disait…
Installés à leur aise sur les banquettes du coin repas à l’extérieur du yacht, Adélaïde et Aaron étaient fidèles à eux-mêmes. Si le bateau était désormais à l’arrêt, ils naviguaient quant à eux entre des eaux plutôt calmes et des courants plus chauds ; il suffisait de les observer pour s’en rendre compte. Mais entre deux regards séducteurs, leurs paroles étaient aussi fort révélatrices. « Mais serais-tu prête à vivre d’amour et d’eau fraiche ? » Il dévoilait un nouveau sourire, tandis que ses yeux exprimaient pour lui l’espièglerie de la situation. Elle lui avait tendu une perche et il l’avait saisie à sa façon, un peu détournée certes, mais pour autant bien rusée. Il trinquait à son année de plus et à leur soirée rien qu’à tous les deux. « Non, aucune casquette à enfiler. Être ton homme et ton capitaine est déjà bien suffisant pour ce soir, à mon goût. » Adélaïde le connaissait aussi pour son appétence au contrôle, et les femmes n’y échappaient généralement pas. L’idée qu’il avait n’était plus d’enfiler quoique ce soit, mais plutôt de se dévêtir au courant de la soirée, déjà chaude parce que la météo californienne l’imposait, mais aussi et surtout parce qu’ils étaient accoutumés à rarement rester sages comme des images dans ce genre d’occasion.
L’instant d’après, la jeune femme racontait un souvenir qui datait de plusieurs années et dans lequel figurait son plus proche ami Andreas. Ce dernier était comme un frère pour Adélaïde ; c’était tout du moins ainsi qu’Aaron voyait les choses. Il l’avait déjà rencontré quelques fois au début de leur relation et avait échangé de façon tout à fait cordiale, puis l’Anglais d’origine était reparti en Europe pour son travail, ce qui avait laissé Adélaïde assez meurtrie. Aaron pensait savoir ce qu’elle ressentait ; une attache si profonde entre deux êtres que le départ de l’un des deux ne peut être que synonyme de déchirure brutale. Il y a des gens qui sont fusionnels, et que rien ni personne ne pourrait séparer véritablement. Surtout pas la distance. Aaron l’écoutait sans manquer la nostalgie qui émanait d’elle. « C’est une bonne chose que tu aies eu ce garçon dans ta vie. » Il le pensait vraiment. Andreas aurait pu représenter une menace pour lui s’il n’avait pas vraiment cherché à comprendre la relation qui l’unissait à Adélaïde, mais depuis l’annonce de sa maladie, Aaron comprenait mieux beaucoup de choses. Peut-être qu’il y avait là l’histoire de deux gamins qui s’étaient sauvés, l’un et l’autre, d’une jeunesse volée à cause des lubies d’adultes.
Bientôt, leur discussion était coupée par l’apparition inattendue d’une petite fille en manque d’affection. Valentina ne jeta qu’un bref regard vers Adélaïde avant de se jeter sur son père pour un câlin qu’elle devait juger on ne peut plus mérité. « Pourquoi tu ne dors pas, Valentina ? On fait trop de bruit ? » Questions auxquelles l’enfant ne répondit pas de suite, estimant sans doute que sucer son pouce était plus approprié. Aaron voyait bien qu’elle était fatiguée et il n’avait pas pour intention de la garder avec eux toute la soirée, mais la prochaine réponse de sa fille allait peut-être changer la donne. « Mal au ventre, papa. » La brunette posa de nouveau ses yeux sur la personne qui se trouvait en face de son père et elle. Encore elle, aurait-elle probablement dit si elle connaissait l’insolence. Mais elle se retint de parler et préféra savourer l’écho rassurant de son géniteur. « C’est probablement les sucreries que tu as mangées tout à l’heure chérie. » Mais elle ne l’écoutait pas vraiment, redescendant même de son piédestal un instant, pour se rapprocher d’Adélaïde à pas de loup. Les yeux ronds, curieux, elle resta silencieuse, touchant du bout des doigts la robe de l’étudiante, dont le tissu changeait de couleur lorsqu’on faisait glisser les doigts dessus. Cela l’intriguait réellement, plus que la jeune femme l’intéressait d’ailleurs. « C’est rigolo ! » Lançait-elle en appelant son père du regard. Mais très vite, le destin décida de s’acharner sur Valentina ou plutôt, sur Adélaïde. Les mains de la petite fille s’agrippèrent à sa robe quand sur son visage, on pouvait lire le malaise, la gêne. C’était les bonbons qui revenaient dans le sens inverse, ou autre chose du repas de la fillette, allez savoir. Toujours est-il que cela termina sur la robe d’Adélaïde, bien malgré elles, et sous le regard interdit d’Aaron. Il ne manquait plus que ça…
Installés à leur aise sur les banquettes du coin repas à l’extérieur du yacht, Adélaïde et Aaron étaient fidèles à eux-mêmes. Si le bateau était désormais à l’arrêt, ils naviguaient quant à eux entre des eaux plutôt calmes et des courants plus chauds ; il suffisait de les observer pour s’en rendre compte. Mais entre deux regards séducteurs, leurs paroles étaient aussi fort révélatrices. « Mais serais-tu prête à vivre d’amour et d’eau fraiche ? » Il dévoilait un nouveau sourire, tandis que ses yeux exprimaient pour lui l’espièglerie de la situation. Elle lui avait tendu une perche et il l’avait saisie à sa façon, un peu détournée certes, mais pour autant bien rusée. Il trinquait à son année de plus et à leur soirée rien qu’à tous les deux. « Non, aucune casquette à enfiler. Être ton homme et ton capitaine est déjà bien suffisant pour ce soir, à mon goût. » Adélaïde le connaissait aussi pour son appétence au contrôle, et les femmes n’y échappaient généralement pas. L’idée qu’il avait n’était plus d’enfiler quoique ce soit, mais plutôt de se dévêtir au courant de la soirée, déjà chaude parce que la météo californienne l’imposait, mais aussi et surtout parce qu’ils étaient accoutumés à rarement rester sages comme des images dans ce genre d’occasion.
L’instant d’après, la jeune femme racontait un souvenir qui datait de plusieurs années et dans lequel figurait son plus proche ami Andreas. Ce dernier était comme un frère pour Adélaïde ; c’était tout du moins ainsi qu’Aaron voyait les choses. Il l’avait déjà rencontré quelques fois au début de leur relation et avait échangé de façon tout à fait cordiale, puis l’Anglais d’origine était reparti en Europe pour son travail, ce qui avait laissé Adélaïde assez meurtrie. Aaron pensait savoir ce qu’elle ressentait ; une attache si profonde entre deux êtres que le départ de l’un des deux ne peut être que synonyme de déchirure brutale. Il y a des gens qui sont fusionnels, et que rien ni personne ne pourrait séparer véritablement. Surtout pas la distance. Aaron l’écoutait sans manquer la nostalgie qui émanait d’elle. « C’est une bonne chose que tu aies eu ce garçon dans ta vie. » Il le pensait vraiment. Andreas aurait pu représenter une menace pour lui s’il n’avait pas vraiment cherché à comprendre la relation qui l’unissait à Adélaïde, mais depuis l’annonce de sa maladie, Aaron comprenait mieux beaucoup de choses. Peut-être qu’il y avait là l’histoire de deux gamins qui s’étaient sauvés, l’un et l’autre, d’une jeunesse volée à cause des lubies d’adultes.
Bientôt, leur discussion était coupée par l’apparition inattendue d’une petite fille en manque d’affection. Valentina ne jeta qu’un bref regard vers Adélaïde avant de se jeter sur son père pour un câlin qu’elle devait juger on ne peut plus mérité. « Pourquoi tu ne dors pas, Valentina ? On fait trop de bruit ? » Questions auxquelles l’enfant ne répondit pas de suite, estimant sans doute que sucer son pouce était plus approprié. Aaron voyait bien qu’elle était fatiguée et il n’avait pas pour intention de la garder avec eux toute la soirée, mais la prochaine réponse de sa fille allait peut-être changer la donne. « Mal au ventre, papa. » La brunette posa de nouveau ses yeux sur la personne qui se trouvait en face de son père et elle. Encore elle, aurait-elle probablement dit si elle connaissait l’insolence. Mais elle se retint de parler et préféra savourer l’écho rassurant de son géniteur. « C’est probablement les sucreries que tu as mangées tout à l’heure chérie. » Mais elle ne l’écoutait pas vraiment, redescendant même de son piédestal un instant, pour se rapprocher d’Adélaïde à pas de loup. Les yeux ronds, curieux, elle resta silencieuse, touchant du bout des doigts la robe de l’étudiante, dont le tissu changeait de couleur lorsqu’on faisait glisser les doigts dessus. Cela l’intriguait réellement, plus que la jeune femme l’intéressait d’ailleurs. « C’est rigolo ! » Lançait-elle en appelant son père du regard. Mais très vite, le destin décida de s’acharner sur Valentina ou plutôt, sur Adélaïde. Les mains de la petite fille s’agrippèrent à sa robe quand sur son visage, on pouvait lire le malaise, la gêne. C’était les bonbons qui revenaient dans le sens inverse, ou autre chose du repas de la fillette, allez savoir. Toujours est-il que cela termina sur la robe d’Adélaïde, bien malgré elles, et sous le regard interdit d’Aaron. Il ne manquait plus que ça…
- Spoiler:
- Bon appétit bien sûr
- Adélaïde SullivanKingdom Come
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Âge du personnage : trente-deux ans (21/03/1990)
Nationalité(s) : Américo-Argentine
Signe astrologique : Bélier
Mon personnage, en 5 mots : Honnête • Charismatique • Passionnée • Joueuse • Séductrice
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : directrice générale du Ritz-Carlton de Los Angeles. (papa propriétaire de Marriott International)
Études (passées ou en cours) : Communication Marketing
Hobby : La danse. Le dessin.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Aaron Campbell, de nouveau, après une séparation d'un an.
Concentrée sur les mets au saumon, il leur volait l'attention d'Adélaïde par quelques mots bien choisis. Là-dessus, et ça plaisait grandement à la blonde, Aaron n'avait pas changé. Il maniait toujours aussi bien les mots pour les retourner gentiment contre elle, pour la faire parler subtilement sur un sujet sérieux. Un jeu qui s'était instauré entre eux dès le début et qui ne les avait jamais quitté, rajoutant à leur relation ce petit piquant agréable de surprise, incapable de deviner le sens vers lequel une conversation allait se tourner. « Ça ne dépend pas que de moi. » Des mots appuyés par son regard ancré dans le sien. Est-ce qu'il était prêt, lui, à la faire vivre d'amour et 'eau fraîche? Un sourire amusé plus tard, elle rajoutait quelques mots alors qu'elle venait de sortir son pouce de sa bouche, la gourmandise l'obligeant à ne pas ignorer le fromage frais qui était resté sur son doigt. « En revanche, je t'annonce que mon estomac et ma gourmandise ne sont pas spécialement d'accord avec cette perspective. » Parce que la vérité était trop angoissante à affronter, parce que ça dépendait de lui, entièrement, elle préférait se cacher derrière un trait d'humour. Leur relation se passait bien dans sa globalité, elle avait de réels sentiments pour lui, elle n'avait pas de mal à se l'admettre parce que c'était évident mais l'avouer à lui, c'était autre chose. Il était sa première relation sérieuse, le premier homme auquel elle tenait réellement et elle ignorait le moment approprié pour dire ce genre de choses. C'était peut-être mieux de le montrer finalement. C'était plus simple, moins stressant et plus agréable.
L'amusement dans son regard s'était pourtant teinté de nostalgie dès l'instant où Aaron lui parlait de son anniversaire et qu'irrémédiablement, Andreas entrait dans la conversation. L'homme auquel elle tenait le plus, au delà de l'amour et tout ce qui peut porter un nom et ça, Aaron le savait assez pour comprendre la légère grimace qui traversait le visage de sa petite-amie juste après ses mots. « Il l'est toujours dans ma vie. » Parce que c'était bien assez douloureux de le savoir absent depuis des mois, elle ne tenait pas spécialement à le qualifier de passé, même avec une conjugaison de verbe maladroite. Andreas ferait toujours partie de sa vie, quoi qu'il advienne. Autant que Valentina ferait partie de celle d'Aaron et elle le manifestait très bien en venant s'approprier les bras de son père, les yeux un peu endormis mais l'esprit bien éveillé. Adélaïde se faisait soudainement silencieuse. C'était assez dingue cette façon qu'elle avait de se faire plus petite dès l'instant où l'enfant se manifestait. La peur de dire ou de faire quelque chose de travers qui pourrait pousser la petite à avoir une dent contre elle. Alors elle ne disait rien, écoutait malgré tout, accordant un fin sourire à Valentina pour l'instant où elle avait posé ses prunelles bleutées sur la blonde. Un sourire un peu plus franc venait se glisser à ses lèvres quand la jeune fille venait toucher sa robe pour dessiner des traits dans la texture. « Tu pourrais avoir la même si tu veux. » En quelques mois de relation, ça ne serait pas le premier cadeau qu'elle ferait à Valentina, elle qui lui avait déjà offert un jeu pour son dernier anniversaire à base d'éléphant soufflant par sa trompe des papillons à rattraper. Rien de bien onéreux parce qu'elle se refusait d'être trop imposante à côté des membres de sa famille et que, de toute façon, il ne s'agissait que d'une enfant qui n'avait besoin de rien d'autre que de l'amusement.
L'amusement n'était pas au rendez-vous ce soir pour la plus jeune des Campbell, loin de là. Les larmes lui montaient rapidement aux yeux suite à la sensation forte désagréable d'avoir renvoyé son repas et ses bonbons. Quant à Adélaïde, en dépit de son réflexe de reculer, c'était trop tard. Robe, gambettes et même chaussettes avaient eu le droit à un baptême ainsi que le parquet du bateau. Elle aurait pu pester, si ça avait été un adulte, elle l'aurait fait mais il s'agissait de Valentina, une trop jeune fille pour appréhender les choses et qui, pour le coup, lui faisait trop de peine pour dire quoi que ce soit. « La question de la classe et de la sexy attitude est réglée comme ça. » Dans le genre tue-l'amour, l'odeur du vomi était probablement au summum, en plus de rajouter les larmes de la petite, elle-même surprise de cette remontée surprenante. Mieux valait rire de l'état de ses fringues que d'en pleurer, pas vrai? - bien qu'elle était probablement foutue sa précieuse robe. « C'est pas grave bichette, ça arrive. » Instantanément, et parce qu'il s'agissait d'un réflexe humain, elle séchait les larmes de Valentina avec une serviette et son menton avant que cette dernière ne s'échappe de nouveau dans les bras de son père, peu encline et pas d'humeur à se laisser faire. « Je te laisse t'occuper d'elle, je vais m'occuper... du reste. » De sa robe, du bateau, bref, du reste.
Un quart d'heure environs. C'était le temps qu'il avait fallu à Adélaïde pour nettoyer les dégâts, profiter du yacht fort bien équipé de son petit-ami pour mettre ses vêtements dans la machine à laver et pour prendre une douche rapide histoire de se débarrasser de l'odeur. Quant à s'habiller, sa robe avait été remplacée avec brio par une chemise noire d'Aaron qui descendait à peine au delà de son fessier et couvrait peu ses cuisses. Au moins, elle avait choisi la bonne couleur pour ne pas apercevoir ses sous-vêtements en dessous. Quand elle passait devant le miroir, elle se disait même que ça pouvait avoir un certain charme aux yeux de brun mais ça, ça ne pourrait que se constater si Valentina allait mieux, ce qu'elle ne tardait pas à aller voir en les rejoignant dans la chambre de la brunette. Appuyée contre l'encadrement de la porte, le portrait de la petite coincée dans les bras cajoleurs de son père apparaissait à ses yeux et attendrissait un peu plus son cœur. « Est-ce que ça va mieux? » Après tout, son mal de ventre était probablement partie maintenant que les éléments gênants avaient été évacués. « On peut rentrer au port si tu veux. » Pour ne pas dire rentrer chez lui, là où rien ne tangue parce qu'elle savait que son rôle de père passait avant le reste, que la santé de Valentina avait la priorité sur n'importe quelle soirée. Elle avait assez mûrie pour le comprendre en dépit de la déception qui se lirait forcément sur son visage s'ils n'avaient pas le choix de faire demi-tour.
L'amusement dans son regard s'était pourtant teinté de nostalgie dès l'instant où Aaron lui parlait de son anniversaire et qu'irrémédiablement, Andreas entrait dans la conversation. L'homme auquel elle tenait le plus, au delà de l'amour et tout ce qui peut porter un nom et ça, Aaron le savait assez pour comprendre la légère grimace qui traversait le visage de sa petite-amie juste après ses mots. « Il l'est toujours dans ma vie. » Parce que c'était bien assez douloureux de le savoir absent depuis des mois, elle ne tenait pas spécialement à le qualifier de passé, même avec une conjugaison de verbe maladroite. Andreas ferait toujours partie de sa vie, quoi qu'il advienne. Autant que Valentina ferait partie de celle d'Aaron et elle le manifestait très bien en venant s'approprier les bras de son père, les yeux un peu endormis mais l'esprit bien éveillé. Adélaïde se faisait soudainement silencieuse. C'était assez dingue cette façon qu'elle avait de se faire plus petite dès l'instant où l'enfant se manifestait. La peur de dire ou de faire quelque chose de travers qui pourrait pousser la petite à avoir une dent contre elle. Alors elle ne disait rien, écoutait malgré tout, accordant un fin sourire à Valentina pour l'instant où elle avait posé ses prunelles bleutées sur la blonde. Un sourire un peu plus franc venait se glisser à ses lèvres quand la jeune fille venait toucher sa robe pour dessiner des traits dans la texture. « Tu pourrais avoir la même si tu veux. » En quelques mois de relation, ça ne serait pas le premier cadeau qu'elle ferait à Valentina, elle qui lui avait déjà offert un jeu pour son dernier anniversaire à base d'éléphant soufflant par sa trompe des papillons à rattraper. Rien de bien onéreux parce qu'elle se refusait d'être trop imposante à côté des membres de sa famille et que, de toute façon, il ne s'agissait que d'une enfant qui n'avait besoin de rien d'autre que de l'amusement.
L'amusement n'était pas au rendez-vous ce soir pour la plus jeune des Campbell, loin de là. Les larmes lui montaient rapidement aux yeux suite à la sensation forte désagréable d'avoir renvoyé son repas et ses bonbons. Quant à Adélaïde, en dépit de son réflexe de reculer, c'était trop tard. Robe, gambettes et même chaussettes avaient eu le droit à un baptême ainsi que le parquet du bateau. Elle aurait pu pester, si ça avait été un adulte, elle l'aurait fait mais il s'agissait de Valentina, une trop jeune fille pour appréhender les choses et qui, pour le coup, lui faisait trop de peine pour dire quoi que ce soit. « La question de la classe et de la sexy attitude est réglée comme ça. » Dans le genre tue-l'amour, l'odeur du vomi était probablement au summum, en plus de rajouter les larmes de la petite, elle-même surprise de cette remontée surprenante. Mieux valait rire de l'état de ses fringues que d'en pleurer, pas vrai? - bien qu'elle était probablement foutue sa précieuse robe. « C'est pas grave bichette, ça arrive. » Instantanément, et parce qu'il s'agissait d'un réflexe humain, elle séchait les larmes de Valentina avec une serviette et son menton avant que cette dernière ne s'échappe de nouveau dans les bras de son père, peu encline et pas d'humeur à se laisser faire. « Je te laisse t'occuper d'elle, je vais m'occuper... du reste. » De sa robe, du bateau, bref, du reste.
Un quart d'heure environs. C'était le temps qu'il avait fallu à Adélaïde pour nettoyer les dégâts, profiter du yacht fort bien équipé de son petit-ami pour mettre ses vêtements dans la machine à laver et pour prendre une douche rapide histoire de se débarrasser de l'odeur. Quant à s'habiller, sa robe avait été remplacée avec brio par une chemise noire d'Aaron qui descendait à peine au delà de son fessier et couvrait peu ses cuisses. Au moins, elle avait choisi la bonne couleur pour ne pas apercevoir ses sous-vêtements en dessous. Quand elle passait devant le miroir, elle se disait même que ça pouvait avoir un certain charme aux yeux de brun mais ça, ça ne pourrait que se constater si Valentina allait mieux, ce qu'elle ne tardait pas à aller voir en les rejoignant dans la chambre de la brunette. Appuyée contre l'encadrement de la porte, le portrait de la petite coincée dans les bras cajoleurs de son père apparaissait à ses yeux et attendrissait un peu plus son cœur. « Est-ce que ça va mieux? » Après tout, son mal de ventre était probablement partie maintenant que les éléments gênants avaient été évacués. « On peut rentrer au port si tu veux. » Pour ne pas dire rentrer chez lui, là où rien ne tangue parce qu'elle savait que son rôle de père passait avant le reste, que la santé de Valentina avait la priorité sur n'importe quelle soirée. Elle avait assez mûrie pour le comprendre en dépit de la déception qui se lirait forcément sur son visage s'ils n'avaient pas le choix de faire demi-tour.
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Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Les deux amants ne pouvaient s’empêcher de se chercher l’un et l’autre, s’aventurant sur un terrain suave qu’ils connaissaient et chérissaient, mais surtout dont ils ne se lassaient pas malgré les mois. Outre la regarder manger tous ces mets avec une gourmandise assez spectaculaire, Aaron ne manquait pas d’être touché par son anecdote au sujet de son meilleur ami manquant à l’appel. Adélaïde était une femme enfant qui avait cette capacité à le surprendre chaque jour, sans même le faire exprès. C’était bien de ça dont il tombait amoureux. De cette jeune femme qui se construisait encore, certes, mais qui était aussi pleine de ressources, pleine de surprises. D’ailleurs, Aaron la dévorait encore du regard lorsqu’ils furent bousculés par l’arrivée de sa fille. Et autant dire que Valentina était le genre d’enfant qui réclamait facilement l’attention sur elle. Plus les mois passaient, et plus elle prenait confiance en elle. Le tempérament sociable et la détermination fougueuse de ses parents jouaient très certainement dans l'équation génétique.
Alors que la petite laissait glisser ses doigts sur la robe d’Adélaïde, Aaron savourait le goût pétillant du champagne qu’il avait acheté le matin-même, non sans observer sa fille et sa petite-amie, dans l’un de ces instants de semi-complicité qui étaient fort bien rares entre elles. Mais ce moment ne dura malheureusement pas. Non, c’était trop beau. La douce curiosité de Valentina fut mise à mal par une régurgitation impromptue qui la laissa de marbre un bref instant, choquée par ce qui venait de se passer. Mais l’instant suivant, elle se mettait à pleurer et ce, malgré la délicate attention d’Adélaïde. Aaron lâcha aussitôt son verre pour accueillir sa fille contre lui, puis en écho aux paroles de la belle blonde, il chercha aussitôt à la rassurer. « Ce n’est pas dramatique, Tina. Ne pleure pas. » Si ce n’était pas dans ces moments-là qu’il lui apprenait à rationaliser, alors il ne le ferait jamais. Et la capacité à rationaliser était une caractéristique bien propre à Aaron Campbell. Pour sûr, il y avait pire dans la vie que le rejet de l’organisme de quelques bonbons mal digérés.
Tandis qu’il berçait Valentina contre lui, il relevait le regard et acquiesçait, semi-amusé semi-navré, aux propos de sa petite-amie. « Si tu veux mon avis, il n’y a qu’un moyen de pallier à l’odeur, là... » Il lui adressa son air légèrement taquin et même un brin séducteur. Même dans cette situation de drame pour l’enfant, Aaron ne perdait pas de vue qu’il s’agissait de l’anniversaire d’Adélaïde ce soir. Et donc, de sa soirée. Il était hors de question que Valentina lui vole la vedette ; ce soir-là elle devrait être sage et ne miser sur la disponibilité de son père qu'en cas de grande nécessité. Pour cette raison, il se leva, la fillette dans ses bras, et se rendit jusqu’à la salle de bain pour la débarbouiller, s’assurant au passage qu’elle allait mieux. Ensuite ils se déplacèrent jusqu’à la chambre composée des deux petits lits jumeaux. Dans l’un des deux, il y coucha la petite et la borda, le temps de lui murmurer quelques derniers mots bienveillants. Elle avait véritablement du mal à couper le contact avec son père et ce dernier ne s’y résolut qu’au retour d’Adélaïde, appuyée dans l’encadrement de la porte. « Elle a eu peur mais c’est plus fort qu’elle, elle s’endort de nouveau. » Il ne pouvait s’empêcher de regarder son grand bébé à moitié endormi avec une admiration que l’on n’expérimente que lorsqu’on devient parent. Mais malgré cela c’est vers Adélaïde qu’il se dirigea, après avoir refermé la porte derrière lui. Elle proposait déjà de rentrer compte tenu des circonstances, ce qui ne manqua pas de faire sourire le galeriste. « Ma fille a toutes les raisons de bien dormir désormais. » Il s’approchait de la jeune femme, posant bientôt ses mains sur ses hanches tandis que son dos à elle se plaquait contre le mur. « Ma copine, par contre, doit d’abord fêter dignement son anniversaire. » Aaron jouait aisément de son pouvoir sur elle. Cela se voyait à ce coin de lèvres hissé, à cette façon de la regarder qu’il utilisait pour lui faire comprendre qu’il la trouvait désirable. Et c’était vrai. Même sans la robe qu’elle avait initialement choisie. Adélaïde était capable de faire naître le désir en lui, peu importe les tissus qu’elle portait, mais force était de reconnaître que cette chemise et ce que cette dernière laissait entrevoir rendait la jeune femme complètement affriolante aux yeux d’Aaron. Tout contre elle, et avec son souffle contre le sien, il finit par lui avouer ce qui était indéniable. « Ce n’est pas au port que j’ai envie de rentrer, si tu veux savoir. » Un chuchotement coquin, mais aussi assez drôle, ce qui eut le mérite de le faire rire lui-même. Avec cette complicité qui ne les lâchait presque jamais, Aaron s’empara finalement des lèvres de l’étudiante lorsque ses mains, quant à elles, caressaient les courbes ô combien sexy d’Adélaïde. La situation aurait pu s'emballer à vitesse grand V mais ce n’était pas tout à fait ça qu’il avait en tête. Pas aussi vite.
Une soirée d’anniversaire organisée par le trentenaire comportait forcément un minimum de scénario. Et à l’évidence, l’acte sexuel à l’intérieur du bateau, juste à côté de l’enfant à peine endormie, n’en faisait pas partie.
Il se détacha donc d’elle et attrapa sa main, l’attirant à l’extérieur, où l’on pouvait admirer les dernières couleurs du coucher du soleil sur la mer. Les plus flamboyantes, et chaleureuses. D’ici une dizaine de minutes, la nuit serait complètement tombée. Aaron ne comptait pas attendre ce moment pour offrir à Adélaïde ce qu’il avait soigneusement choisi pour son anniversaire. Cela se trouvait dans une enveloppe qu’il avait déposée sur la table où le dîner romantique les attendait toujours. Le grand brun l’y entraîna donc, s'installant de nouveau sur la banquette et l’invitant elle à s’asseoir sur ses cuisses. Puis il lui tendit l’enveloppe. « Si ça ne te plaît pas, je peux toujours l’échanger contre quelques bricoles. » Il haussait les épaules, l'observait malicieusement. « Encore joyeux anniversaire, Adélaïde. » Un ton presque solennel, malgré ce sourire qu’il lui esquissait comme pour la rassurer. Ce n’était pas une bricole à l’évidence, c’était digne d’Aaron. Mais le plus important, c’est qu’il savait pertinemment que cela lui plairait.
Alors que la petite laissait glisser ses doigts sur la robe d’Adélaïde, Aaron savourait le goût pétillant du champagne qu’il avait acheté le matin-même, non sans observer sa fille et sa petite-amie, dans l’un de ces instants de semi-complicité qui étaient fort bien rares entre elles. Mais ce moment ne dura malheureusement pas. Non, c’était trop beau. La douce curiosité de Valentina fut mise à mal par une régurgitation impromptue qui la laissa de marbre un bref instant, choquée par ce qui venait de se passer. Mais l’instant suivant, elle se mettait à pleurer et ce, malgré la délicate attention d’Adélaïde. Aaron lâcha aussitôt son verre pour accueillir sa fille contre lui, puis en écho aux paroles de la belle blonde, il chercha aussitôt à la rassurer. « Ce n’est pas dramatique, Tina. Ne pleure pas. » Si ce n’était pas dans ces moments-là qu’il lui apprenait à rationaliser, alors il ne le ferait jamais. Et la capacité à rationaliser était une caractéristique bien propre à Aaron Campbell. Pour sûr, il y avait pire dans la vie que le rejet de l’organisme de quelques bonbons mal digérés.
Tandis qu’il berçait Valentina contre lui, il relevait le regard et acquiesçait, semi-amusé semi-navré, aux propos de sa petite-amie. « Si tu veux mon avis, il n’y a qu’un moyen de pallier à l’odeur, là... » Il lui adressa son air légèrement taquin et même un brin séducteur. Même dans cette situation de drame pour l’enfant, Aaron ne perdait pas de vue qu’il s’agissait de l’anniversaire d’Adélaïde ce soir. Et donc, de sa soirée. Il était hors de question que Valentina lui vole la vedette ; ce soir-là elle devrait être sage et ne miser sur la disponibilité de son père qu'en cas de grande nécessité. Pour cette raison, il se leva, la fillette dans ses bras, et se rendit jusqu’à la salle de bain pour la débarbouiller, s’assurant au passage qu’elle allait mieux. Ensuite ils se déplacèrent jusqu’à la chambre composée des deux petits lits jumeaux. Dans l’un des deux, il y coucha la petite et la borda, le temps de lui murmurer quelques derniers mots bienveillants. Elle avait véritablement du mal à couper le contact avec son père et ce dernier ne s’y résolut qu’au retour d’Adélaïde, appuyée dans l’encadrement de la porte. « Elle a eu peur mais c’est plus fort qu’elle, elle s’endort de nouveau. » Il ne pouvait s’empêcher de regarder son grand bébé à moitié endormi avec une admiration que l’on n’expérimente que lorsqu’on devient parent. Mais malgré cela c’est vers Adélaïde qu’il se dirigea, après avoir refermé la porte derrière lui. Elle proposait déjà de rentrer compte tenu des circonstances, ce qui ne manqua pas de faire sourire le galeriste. « Ma fille a toutes les raisons de bien dormir désormais. » Il s’approchait de la jeune femme, posant bientôt ses mains sur ses hanches tandis que son dos à elle se plaquait contre le mur. « Ma copine, par contre, doit d’abord fêter dignement son anniversaire. » Aaron jouait aisément de son pouvoir sur elle. Cela se voyait à ce coin de lèvres hissé, à cette façon de la regarder qu’il utilisait pour lui faire comprendre qu’il la trouvait désirable. Et c’était vrai. Même sans la robe qu’elle avait initialement choisie. Adélaïde était capable de faire naître le désir en lui, peu importe les tissus qu’elle portait, mais force était de reconnaître que cette chemise et ce que cette dernière laissait entrevoir rendait la jeune femme complètement affriolante aux yeux d’Aaron. Tout contre elle, et avec son souffle contre le sien, il finit par lui avouer ce qui était indéniable. « Ce n’est pas au port que j’ai envie de rentrer, si tu veux savoir. » Un chuchotement coquin, mais aussi assez drôle, ce qui eut le mérite de le faire rire lui-même. Avec cette complicité qui ne les lâchait presque jamais, Aaron s’empara finalement des lèvres de l’étudiante lorsque ses mains, quant à elles, caressaient les courbes ô combien sexy d’Adélaïde. La situation aurait pu s'emballer à vitesse grand V mais ce n’était pas tout à fait ça qu’il avait en tête. Pas aussi vite.
Une soirée d’anniversaire organisée par le trentenaire comportait forcément un minimum de scénario. Et à l’évidence, l’acte sexuel à l’intérieur du bateau, juste à côté de l’enfant à peine endormie, n’en faisait pas partie.
Il se détacha donc d’elle et attrapa sa main, l’attirant à l’extérieur, où l’on pouvait admirer les dernières couleurs du coucher du soleil sur la mer. Les plus flamboyantes, et chaleureuses. D’ici une dizaine de minutes, la nuit serait complètement tombée. Aaron ne comptait pas attendre ce moment pour offrir à Adélaïde ce qu’il avait soigneusement choisi pour son anniversaire. Cela se trouvait dans une enveloppe qu’il avait déposée sur la table où le dîner romantique les attendait toujours. Le grand brun l’y entraîna donc, s'installant de nouveau sur la banquette et l’invitant elle à s’asseoir sur ses cuisses. Puis il lui tendit l’enveloppe. « Si ça ne te plaît pas, je peux toujours l’échanger contre quelques bricoles. » Il haussait les épaules, l'observait malicieusement. « Encore joyeux anniversaire, Adélaïde. » Un ton presque solennel, malgré ce sourire qu’il lui esquissait comme pour la rassurer. Ce n’était pas une bricole à l’évidence, c’était digne d’Aaron. Mais le plus important, c’est qu’il savait pertinemment que cela lui plairait.
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