YESTERDAY'S NEWS |48
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : Bar Refaeli.
Crédits : monroe (ava) • TUMBLR (img sign) • ROGERS. (code sign)
Autres comptes : Adélaïde Sullivan & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
Nightmare Awake
Aaron & Leaven
Ce n'était pas évident de se voir mais dès qu'ils le pouvaient, c'était toujours un plaisir pour Leaven de retrouver son frère aîné. Elle avait toujours le sourire, toujours heureuse de passer du temps avec lui. En dépit de leurs vies bien remplies, ils avaient été séparés trop longtemps pour ne pas trouver un moment dans la semaine ou au moins dans le mois. Pour le coup, ça faisait plusieurs semaines qu'ils ne s'étaient pas vu, la blonde avait alors naturellement réclamé un après-midi avec lui. Quand il le voulait, quand ça l'arrangeait, elle ferait en sorte d'être libre parce qu'elle comprenait malgré tout que son frère était fortement occupé entre son travail, sa fille une semaine sur deux, sa petite-amie, sa galerie, ce n'était pas évident de tout concorder. Néanmoins, elle le connaissait assez pour savoir qu'il trouverait un moyen et qu'elle n'aurait pas à lui rappeler qu'elle voulait passer du temps avec lui. Elle n'avait patienté que deux-trois jours pour qu'il lui trouve une place dans son agenda, deux-trois jours avant de recevoir un sms d'Aaron qui lui donnait rendez-vous chez elle pour mieux se rendre ensemble dans une galerie marchande. Faire les magasins avec son frangin... autant dire que la jeune femme était plus qu'à l'heure ce jour-là.
Ça faisait maintenant quelques heures qu'ils flanaient dans les magasins, ils avaient même pris le temps de s'arrêter prendre un goûter dans un café - une habitude retrouvée probablement à cause de leur parentalité. Dès l'instant où Aaron était là, Leaven était pleinement en confiance pour le suivre, parfois parce qu'il lui tenait la main quand le surplus de personnes l'empêchait de s'orienter et d'autres fois simplement en le suivant à la voix. Les magasins s'enchaînaient et inévitablement, même s'il s'agissait dans leur journée à eux, ils se retrouvaient dans le rayon pour bébé et enfant en quête de trouvailles pour leur progéniture respective. Les doigts de la jeune femme parcouraient les vêtements, lentement quand une texture attirait davantage son attention. Elle devinait au toucher la texture de soie floqué des contours d'un éléphant. Son sourire grandissait au fur et à mesure de l'exploration du vêtement. « C'est quelle couleur? Elle l'a pas cette jupe, pas vrai? » Parce qu'elle était maman mais aussi tata, elle ne pouvait s'empêcher de penser à Valentina dès l'instant où elle se trouvait dans les rayons appropriés. L'été approchait et la petite moue de Leaven apparaissait. « Laisse-moi être la tata qui gâte Valentina, s'il te plait. » Si la jupe plaisait à papa, évidemment.
Ça faisait maintenant quelques heures qu'ils flanaient dans les magasins, ils avaient même pris le temps de s'arrêter prendre un goûter dans un café - une habitude retrouvée probablement à cause de leur parentalité. Dès l'instant où Aaron était là, Leaven était pleinement en confiance pour le suivre, parfois parce qu'il lui tenait la main quand le surplus de personnes l'empêchait de s'orienter et d'autres fois simplement en le suivant à la voix. Les magasins s'enchaînaient et inévitablement, même s'il s'agissait dans leur journée à eux, ils se retrouvaient dans le rayon pour bébé et enfant en quête de trouvailles pour leur progéniture respective. Les doigts de la jeune femme parcouraient les vêtements, lentement quand une texture attirait davantage son attention. Elle devinait au toucher la texture de soie floqué des contours d'un éléphant. Son sourire grandissait au fur et à mesure de l'exploration du vêtement. « C'est quelle couleur? Elle l'a pas cette jupe, pas vrai? » Parce qu'elle était maman mais aussi tata, elle ne pouvait s'empêcher de penser à Valentina dès l'instant où elle se trouvait dans les rayons appropriés. L'été approchait et la petite moue de Leaven apparaissait. « Laisse-moi être la tata qui gâte Valentina, s'il te plait. » Si la jupe plaisait à papa, évidemment.
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Cela faisait presque un mois qu’ils ne s’étaient pas vus et naturellement, c’était la plus jeune des deux qui tirait la sonnette d’alarme. Aaron était le genre d’homme qui se complaisait dans sa vie surbookée et qui se laissait facilement dépasser par les événements. Bien que cela restait toujours un plaisir et non une contrainte pour lui de se faire bercer par son activité professionnelle, le photographe n’en oubliait pas pour autant sa petite sœur. Comment l’oublier, d’ailleurs ? Elle était à la fois le premier rayon de soleil de sa vie et également celle qui lui permettait de garder la tête froide quand ses grandes ambitions l’échauffaient trop. Une personne qu’il n’avait pas choisi d’avoir dans sa vie mais dont il ne pouvait pourtant plus se passer. Elle était tout simplement sa petite sœur, celle que l’on ne doit pas toucher de trop près et qu’on doit regarder avec les yeux. Fort heureusement, le temps avait soigné sa possessivité fraternelle.
Ce jour-là, ils avaient décidé d’aller flâner en ville et d’autant plus vers le centre ville où les boutiques avaient ce don, d’attirer irrémédiablement. Aaron et Leaven, en tant que parents d’enfants en bas-âge, furent tout naturellement happés par les rayons de vêtements pour bambins. L’aîné prenait autant de plaisir à se chercher des vêtements pour lui que pour sa fille - c’était un homme de goût, avec le sens de l’esthétique - alors il était un partenaire idéal pour le séances shopping de ce type. Lorsque sa sœur lui présentait une jupe pour petite fille, il s’empressait de toucher le tissu, de jauger la qualité du vêtement. “Elle ne l’a pas et les couleurs sont plutôt jolies. Ça fait très safari.” Il se doutait que cette réponse plairait à Leaven et que cela lui donnerait d’autant plus envie de l’acheter. La réaction ne se fit pas attendre, ce à quoi il répondit en riant. “D’accord, mais tu te débrouilles pour trouver une place à cette jupe dans sa penderie. Ça déborde de partout et le pire, c’est que ma fille a une autre penderie chez sa mère.” Il riait de plus belle, se moquant un peu d’eux-mêmes. Mais c’était plus fort que lui, il aimait que sa fille soit bien habillée et il ne se lassait pas de la gâter lui-même. Pourtant, elle n’avait que trois ans. Un âge où l’on commence à réclamer, certes, mais en général pas des vêtements... On ne change pas un homme qui a les yeux plus gros que le ventre. “Je prends un body pour Liam, avec la chaleur on n’en a jamais assez.” En réalité, ce n’était pas qu’un simple body pour enfant. Un message était inscrit dessus et mentionnait en lettres capitales « Keep calm my uncle is Superman ». Pas de doute, cela plairait à toute la famille. Malicieux, Aaron avait déjà hâte d’avoir le retour de Leaven et de Clarence, quand ce dernier aura vu la surprise et en aura informée sa compagne. Ce n’était qu’une blague de plus entre les deux hommes, le genre auquel était habituée Leaven depuis le temps.
Alors qu’il s’éloignait de sa soeur pour aller regarder ce que proposait la boutique en matière de sandales pour petite fille, Aaron crut à un moment reconnaître une voix. Son cœur manqua un battement, mais il n’y prêta pas de suite attention. Il regarda de plus près une paire de chaussures très girly qui lui faisait malgré tout de l’oeil, moment que choisit une vendeuse pour venir lui faire son numéro de charme. Il lui aurait répondu avec son magnétisme habituel si son regard ne s’était pas relevé sur Leaven avant.
Et ce qu’il vit le glaça sur place.
L’employée allait rester sans réponse. Sans «bonjour» de sa part. Sans même un regard. Il ne songea même pas à reposer les chaussures sur l’étagère qui les exposait. Au lieu de cela, il se faufila entre les rayons jusqu’à sa sœur et quand celle-ci fut à portée de main, il l’attrapa fermement au niveau du poignet avec la main qu’il lui restait de libre afin de l’attirer vers lui et surtout, surtout pour l’écarter de l’homme qui venait de l’aborder. “Qu’est-ce que...” Il regarda Leaven, puis l’homme, essayant de comprendre ce qui venait de se passer entre eux, ce qu’il n’avait peut-être pas vu ou entendu. Mais il ne vit rien, ne comprit rien. Tout ce qu’il voyait, là, face à lui, c’était cet homme qu’il n’a pas revu depuis tant d’années. Cet homme, c’était son père.
“Il ne t’a rien fait ?” Elle n’avait pas l’air de comprendre. Et cela lui importait peu, il s’interposait délibérément entre les deux pour prendre le contrôle de la situation, quand bien même son cœur battait la chamade, quand bien même la vision de ce regard sur lui lui rappelait les pires souvenirs. “Bonjour fiston...” Son intonation semblait signifier que cela faisait longtemps, trop longtemps. Que les années avaient passé et que le fiston avait bien changé. Un sentiment de malaise et de colère s’imprégna d’Aaron. “Je suis tombé sur ta sœur et nous commencions à discuter, pas de quoi réagir de cette façon. N’est-ce pas, Leaven ?” Le photographe déglutit et regarda de nouveau la plus jeune, derrière lui, dont il tenait toujours le poignet... Cela faisait effectivement des années... Des années qu’il ne l’avait pas tenue comme ça.
Ce jour-là, ils avaient décidé d’aller flâner en ville et d’autant plus vers le centre ville où les boutiques avaient ce don, d’attirer irrémédiablement. Aaron et Leaven, en tant que parents d’enfants en bas-âge, furent tout naturellement happés par les rayons de vêtements pour bambins. L’aîné prenait autant de plaisir à se chercher des vêtements pour lui que pour sa fille - c’était un homme de goût, avec le sens de l’esthétique - alors il était un partenaire idéal pour le séances shopping de ce type. Lorsque sa sœur lui présentait une jupe pour petite fille, il s’empressait de toucher le tissu, de jauger la qualité du vêtement. “Elle ne l’a pas et les couleurs sont plutôt jolies. Ça fait très safari.” Il se doutait que cette réponse plairait à Leaven et que cela lui donnerait d’autant plus envie de l’acheter. La réaction ne se fit pas attendre, ce à quoi il répondit en riant. “D’accord, mais tu te débrouilles pour trouver une place à cette jupe dans sa penderie. Ça déborde de partout et le pire, c’est que ma fille a une autre penderie chez sa mère.” Il riait de plus belle, se moquant un peu d’eux-mêmes. Mais c’était plus fort que lui, il aimait que sa fille soit bien habillée et il ne se lassait pas de la gâter lui-même. Pourtant, elle n’avait que trois ans. Un âge où l’on commence à réclamer, certes, mais en général pas des vêtements... On ne change pas un homme qui a les yeux plus gros que le ventre. “Je prends un body pour Liam, avec la chaleur on n’en a jamais assez.” En réalité, ce n’était pas qu’un simple body pour enfant. Un message était inscrit dessus et mentionnait en lettres capitales « Keep calm my uncle is Superman ». Pas de doute, cela plairait à toute la famille. Malicieux, Aaron avait déjà hâte d’avoir le retour de Leaven et de Clarence, quand ce dernier aura vu la surprise et en aura informée sa compagne. Ce n’était qu’une blague de plus entre les deux hommes, le genre auquel était habituée Leaven depuis le temps.
Alors qu’il s’éloignait de sa soeur pour aller regarder ce que proposait la boutique en matière de sandales pour petite fille, Aaron crut à un moment reconnaître une voix. Son cœur manqua un battement, mais il n’y prêta pas de suite attention. Il regarda de plus près une paire de chaussures très girly qui lui faisait malgré tout de l’oeil, moment que choisit une vendeuse pour venir lui faire son numéro de charme. Il lui aurait répondu avec son magnétisme habituel si son regard ne s’était pas relevé sur Leaven avant.
Et ce qu’il vit le glaça sur place.
L’employée allait rester sans réponse. Sans «bonjour» de sa part. Sans même un regard. Il ne songea même pas à reposer les chaussures sur l’étagère qui les exposait. Au lieu de cela, il se faufila entre les rayons jusqu’à sa sœur et quand celle-ci fut à portée de main, il l’attrapa fermement au niveau du poignet avec la main qu’il lui restait de libre afin de l’attirer vers lui et surtout, surtout pour l’écarter de l’homme qui venait de l’aborder. “Qu’est-ce que...” Il regarda Leaven, puis l’homme, essayant de comprendre ce qui venait de se passer entre eux, ce qu’il n’avait peut-être pas vu ou entendu. Mais il ne vit rien, ne comprit rien. Tout ce qu’il voyait, là, face à lui, c’était cet homme qu’il n’a pas revu depuis tant d’années. Cet homme, c’était son père.
“Il ne t’a rien fait ?” Elle n’avait pas l’air de comprendre. Et cela lui importait peu, il s’interposait délibérément entre les deux pour prendre le contrôle de la situation, quand bien même son cœur battait la chamade, quand bien même la vision de ce regard sur lui lui rappelait les pires souvenirs. “Bonjour fiston...” Son intonation semblait signifier que cela faisait longtemps, trop longtemps. Que les années avaient passé et que le fiston avait bien changé. Un sentiment de malaise et de colère s’imprégna d’Aaron. “Je suis tombé sur ta sœur et nous commencions à discuter, pas de quoi réagir de cette façon. N’est-ce pas, Leaven ?” Le photographe déglutit et regarda de nouveau la plus jeune, derrière lui, dont il tenait toujours le poignet... Cela faisait effectivement des années... Des années qu’il ne l’avait pas tenue comme ça.
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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Dollars : 2522
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Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : Bar Refaeli.
Crédits : monroe (ava) • TUMBLR (img sign) • ROGERS. (code sign)
Autres comptes : Adélaïde Sullivan & Gwyneth Barclay.
Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Cancer
Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
« Je trouverais. » Qu'elle disait, persuadée, glissant la jupe sur son avant bras, bien déterminée à lui acheter. Leaven était fan de sa nièce encore plus depuis qu'elle avait les mots et l'esprit pour surprendre son monde et son père le premier. Elle se retenait très souvent de la gâter de trop - parce qu'elle l'était déjà bien assez par ses parents - mais pour le coup, elle ne résistait pas à profiter de cette journée pour le faire. Aaron et Leaven n'était pas frère et sœur pour rien, le brun avait tendance à faire la même chose pour son neveu. « Prends une taille au dessus par contre, s'il te plait, si tu veux que ça lui dire un peu. Les 13 mois lui vont presque plus. » C'était sûrement le plus contraignant pour Leaven. Ce n'était pas simple pour elle de déterminer à partir de quand un vêtement devenait trop petit pour lui et parce que son cœur de maman souffrait forcément de voir leur fils grandir si vite. Quant au style du body, elle lui faisait entièrement confiance là-dessus.
Aaron finissait par s’éclipser plus loin. C'était une habitude qu'ils avaient toujours eu, la blonde mettant indubitablement plus de temps à examiner les vêtements de son aîné. Ils finiraient par se retrouver près des caisses dès qu'ils auront terminé le tour, comme d'habitude, elle n'avait pas de crainte là-dessus. Elle continuait son petit tour, ses doigts glissant sur des tissus, jusqu'à entendre une voix près d'elle qui semblait l'aborder presque avec un ton de gêne. « Excusez-moi. » Indéniablement, la jeune femme pensait qu'elle gênait peut-être le passage et se décalait sur le côté, de quoi ravir l'homme qui constatait sa cécité. Il ne s'était pas trompé, elle était peut-être blonde dorénavant, adulte mais c'était bien sa fille, capable de la reconnaître entre mille - constat appuyé par la présence d'Aaron dans le même magasin. « J'ai appris récemment que j'étais grand-père, j'aimerais votre avis sur cette robe, je suis pas encore rôdé à cet exercice. » Feinter de ne pas connaître sa cécité, juste pour l'opportunité de lui parler, pour avoir quelques minutes où leur lien n'était pas basé sur la peur. Le sourire de Leaven était a même de lui faire comprendre qu'elle ne l'avait pas reconnu, les années s'étaient trop écoulées pour qu'elle en soit capable, elle était bien trop jeune la dernière fois qu'ils s'étaient fréquentés.
Elle aurait aimé lui répondre, lui faire part de son handicap, l'aider à sa façon pour constater si, selon elle, la robe était au moins pratique ou non. Elle n'en avait pas le temps que lorsque les premiers mots passaient le seuil de ses lèvres, elle sentait la présence imposante de son aîné près d'elle et la pression sur son poignet l'obligeant à s'éloigner. L'appréhension. Elle l'entendait dans son ton sans en comprendre la raison. « Non, il me demandait juste conseil. » Son timbre de voix semblait lui demander "mais qu'est-ce que tu fous, ça va pas non?" parce qu'elle ne comprenait vraiment pas ce qu'il reprochait à cet homme pour le moins poli et loin d'être vraiment intrusif. Jusqu'à ce qu'elle comprenne, jusqu'à ce que la voix de l'homme ne vienne percuter violemment ses tympans par la définition d'un seul mot.
Tout lui revenait à l'esprit. Les odeurs d'alcool, le son des cris, le son des coups, les pleurs de leur mère quand ses deux enfants tentaient de s'endormir, chacun dans les bras de l'autre à la recherche d'un sentiment factice de sécurité. Sa main libre se posait délicatement sur le dos de son frère, presque comme pour s'assurer de sa présence, se rassurer de sa présence. Elle restait silencieuse face à la tentative de contact verbal de leur père. Elle ne se sentait plus en sécurité et cette sale manie de se refermer comme une huître avait tendance à refaire surface. Elle n'était pas prête à ça, absolument pas et immanquablement, elle pensait à Valentina parce qu'il lui avait parlé de son statut de grand-père, parce qu'il lui avait présenté une robe. Elle pensait à Liam également. Elle pensait à tout ce que ça engendrait et ça lui faisait peur. Comment savait-il? Était-il là dans le coin depuis le début? L'avait-il appris autrement? Par les réseaux sociaux peut-être? « On peut s'en aller, s'il te plait? » Des mots presque coincés dans sa gorge par le stress. Ils avaient beau être des adultes à présent, elle avait la sensation d'être de nouveau la gamine marchant sur un fil tous les jours pour ne pas se manger une claque à vous en laisser une trace de doigts. « Non, attendez. » Un mouvement en avant qu'il retenait, levant les mains avec innocence pour leur signifier qu'il ne leur voulait pas de mal. « Je sais que je n'ai pas été un bon père, j'ai même été médiocre, un vrai connard irrattrapable, j'en ai conscience. Je veux seulement discuter, réapprendre à vous connaître et connaître mes petits enfants. »
Aaron finissait par s’éclipser plus loin. C'était une habitude qu'ils avaient toujours eu, la blonde mettant indubitablement plus de temps à examiner les vêtements de son aîné. Ils finiraient par se retrouver près des caisses dès qu'ils auront terminé le tour, comme d'habitude, elle n'avait pas de crainte là-dessus. Elle continuait son petit tour, ses doigts glissant sur des tissus, jusqu'à entendre une voix près d'elle qui semblait l'aborder presque avec un ton de gêne. « Excusez-moi. » Indéniablement, la jeune femme pensait qu'elle gênait peut-être le passage et se décalait sur le côté, de quoi ravir l'homme qui constatait sa cécité. Il ne s'était pas trompé, elle était peut-être blonde dorénavant, adulte mais c'était bien sa fille, capable de la reconnaître entre mille - constat appuyé par la présence d'Aaron dans le même magasin. « J'ai appris récemment que j'étais grand-père, j'aimerais votre avis sur cette robe, je suis pas encore rôdé à cet exercice. » Feinter de ne pas connaître sa cécité, juste pour l'opportunité de lui parler, pour avoir quelques minutes où leur lien n'était pas basé sur la peur. Le sourire de Leaven était a même de lui faire comprendre qu'elle ne l'avait pas reconnu, les années s'étaient trop écoulées pour qu'elle en soit capable, elle était bien trop jeune la dernière fois qu'ils s'étaient fréquentés.
Elle aurait aimé lui répondre, lui faire part de son handicap, l'aider à sa façon pour constater si, selon elle, la robe était au moins pratique ou non. Elle n'en avait pas le temps que lorsque les premiers mots passaient le seuil de ses lèvres, elle sentait la présence imposante de son aîné près d'elle et la pression sur son poignet l'obligeant à s'éloigner. L'appréhension. Elle l'entendait dans son ton sans en comprendre la raison. « Non, il me demandait juste conseil. » Son timbre de voix semblait lui demander "mais qu'est-ce que tu fous, ça va pas non?" parce qu'elle ne comprenait vraiment pas ce qu'il reprochait à cet homme pour le moins poli et loin d'être vraiment intrusif. Jusqu'à ce qu'elle comprenne, jusqu'à ce que la voix de l'homme ne vienne percuter violemment ses tympans par la définition d'un seul mot.
Tout lui revenait à l'esprit. Les odeurs d'alcool, le son des cris, le son des coups, les pleurs de leur mère quand ses deux enfants tentaient de s'endormir, chacun dans les bras de l'autre à la recherche d'un sentiment factice de sécurité. Sa main libre se posait délicatement sur le dos de son frère, presque comme pour s'assurer de sa présence, se rassurer de sa présence. Elle restait silencieuse face à la tentative de contact verbal de leur père. Elle ne se sentait plus en sécurité et cette sale manie de se refermer comme une huître avait tendance à refaire surface. Elle n'était pas prête à ça, absolument pas et immanquablement, elle pensait à Valentina parce qu'il lui avait parlé de son statut de grand-père, parce qu'il lui avait présenté une robe. Elle pensait à Liam également. Elle pensait à tout ce que ça engendrait et ça lui faisait peur. Comment savait-il? Était-il là dans le coin depuis le début? L'avait-il appris autrement? Par les réseaux sociaux peut-être? « On peut s'en aller, s'il te plait? » Des mots presque coincés dans sa gorge par le stress. Ils avaient beau être des adultes à présent, elle avait la sensation d'être de nouveau la gamine marchant sur un fil tous les jours pour ne pas se manger une claque à vous en laisser une trace de doigts. « Non, attendez. » Un mouvement en avant qu'il retenait, levant les mains avec innocence pour leur signifier qu'il ne leur voulait pas de mal. « Je sais que je n'ai pas été un bon père, j'ai même été médiocre, un vrai connard irrattrapable, j'en ai conscience. Je veux seulement discuter, réapprendre à vous connaître et connaître mes petits enfants. »
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Henry Cavill.
Crédits : Tumblr.
Autres comptes : Alice Collins ft. (Emily Didonato) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 39 ans.
Nationalité(s) : Américain.
Signe astrologique : Scorpion
Mon personnage, en 5 mots : Ambitieux. Sociable. Autoritaire. Loyal. Secret.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Directeur d'un musée d'arts.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en photographie et histoire de l'art.
Hobby : Les voyages / les sorties culturelles / le judo / se promener avec Orson, le chien qu'il vient d'adopter / lire son journal avec le verre de whisky le soir quand sa fille est couchée.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Cette scène était tout ce qu’il y avait de plus banal ; une après-midi shopping entre un frère et une sœur, des discussions sur tout et rien, sur la vie qu’ils menaient l’un et l’autre, chacun de leur côté. Ils n’étaient plus aussi présents physiquement dans la vie de l’autre mais chaque fois qu’ils se retrouvaient, c’était à l’évidence comme s’ils ne s’étaient jamais lâché. La beauté du lien fraternel, somme toute. Mais ce jour-là, par chance, ils étaient ensemble. Aaron se serait mordu les doigts que Leaven tombe, seule, en face à face avec leur père.
Des années qu’ils ne l’avaient pas revus, hormis en photo, très rarement. Après tout, le visage d’un père maltraitant ne fait évidemment pas partie de ceux que l’on voulait revoir. A vrai dire c’est plutôt l’inverse.
Aaron ne regrettait pas son père, David Joseph Campbell. Il regrettait n’avoir pas eu de père, tout simplement. Quand tous ses camarades à l’époque et aujourd’hui amis, collègues parlaient de leur père, de leur héros, Aaron ne ressentait rien, tristement rien. Il avait le cœur vide, comme si son vécu avait anesthésié son cœur de fiston en sursis. Celui qui aurait dû être son pilier dans sa construction personnelle n’était alors qu’un homme sur lequel il avait apposé une croix rouge.
Et pour rien au monde il ne l’aurait laissé approcher Leaven de façon aussi détendue.
C’était physiquement, moralement impossible. Pas après tout ce qu’il leur avait fait vivre. Il avait ces souvenirs qui ne s’effaçaient pas, d’un homme abusant de son pouvoir sur son fils, sur sa fille, autant qu’il le faisait sur son épouse.
Alors, à l’instant où les yeux d’Aaron s’étaient posé sur elle, si proche de David, il avait eu envie de l’abattre. Il ne supportait pas qu’il la regarde avec autant de curiosité, autant d’aménité quand tout ce qu’il lui avait laissé était des traumatismes.
C’était le monde à l’envers. Et elle ne le voyait même pas.
Juste un conseil. Comment pouvait-elle ne pas le reconnaître, pensa-t-il spontanément, mais sans le recul nécessaire. Ne prenant même pas la peine de lui répondre, il s’intercalait juste, fusillant du regard son géniteur. Avec bien plus de ferveur que l’adolescent n’avait pu le faire, plus de vingt ans en arrière. Et celle-ci redoubla quand le sexagénaire ouvrit sa bouche. A l’évidence et vu la réaction instinctive de Leaven dans le dos du galeriste, elle prit peur. Et à sa demande de fuite, Aaron répondit favorablement. Sans un mot mais avec un simple geste, l’attirant sur le côté pour se diriger vers la sortie.
Mais c’était sans compter sur l’appel du plus vieux. Un appel qui ne ressemblait même pas à un mea culpa, seulement à un médiocre état des lieux. Après tant d’années. Aaron ne voulait rien entendre de sa part, mais il n’en avait pas eu le choix. Et à la seule mention des petits-enfants, il s’arrêta dans sa marche. C’en était trop.
“Pardon ?” Il se retourna, et le regarda, l’air ahuri, pas sûr de comprendre. Laissant toujours Liv derrière lui, mais ça c’est parce qu’il s’était ravancé vers son père. La rage au ventre. L’envie de le mettre à terre perceptible dans ses yeux pourtant si clairs. “Tu crois quoi, qu’on va te pardonner comme ça ? Parce qu’on a eu le malheur de se croiser à H&M ?” La mâchoire serrée, il se retenait de parler trop fort pour n’alerter personne. Pourtant deux ou trois personnes passèrent à côté, et les regardèrent étrangement. C’était une scène fort peu commune. Mais Aaron ne s’arrêtait pas pour autant ; il y avait trop en jeu. “T’as pas été un bon père, c’est très perspicace. Moi tu vois, j’essaye de faire au mieux, et Leaven a eu le meilleur exemple qui soit de son côté.” C’était le venin qu’il crachait, la violence qu’il retenait tant bien que mal, jusqu’au moment où David esquissa un infime, vraiment infime sourire en coin. “Cette bonne Katie...” La misogynie ressortant de ses pores, et cette haine qu’il avait envers la femme merveilleuse qu’il avait détruite à l’époque. Celle qui lui avait «volé» ses enfants. Il n’en fallut pas plus à Aaron pour agripper l’homme par le col de son t-shirt et pour le plaquer au mur le plus proche. “Espèce de ...” Aaron pouvait être d’un calme olympien dans bien des mesures, mais il ne fallait pas s’en prendre, de près ou de loin, à la femme qui l’avait élevé.
Des années qu’ils ne l’avaient pas revus, hormis en photo, très rarement. Après tout, le visage d’un père maltraitant ne fait évidemment pas partie de ceux que l’on voulait revoir. A vrai dire c’est plutôt l’inverse.
Aaron ne regrettait pas son père, David Joseph Campbell. Il regrettait n’avoir pas eu de père, tout simplement. Quand tous ses camarades à l’époque et aujourd’hui amis, collègues parlaient de leur père, de leur héros, Aaron ne ressentait rien, tristement rien. Il avait le cœur vide, comme si son vécu avait anesthésié son cœur de fiston en sursis. Celui qui aurait dû être son pilier dans sa construction personnelle n’était alors qu’un homme sur lequel il avait apposé une croix rouge.
Et pour rien au monde il ne l’aurait laissé approcher Leaven de façon aussi détendue.
C’était physiquement, moralement impossible. Pas après tout ce qu’il leur avait fait vivre. Il avait ces souvenirs qui ne s’effaçaient pas, d’un homme abusant de son pouvoir sur son fils, sur sa fille, autant qu’il le faisait sur son épouse.
Alors, à l’instant où les yeux d’Aaron s’étaient posé sur elle, si proche de David, il avait eu envie de l’abattre. Il ne supportait pas qu’il la regarde avec autant de curiosité, autant d’aménité quand tout ce qu’il lui avait laissé était des traumatismes.
C’était le monde à l’envers. Et elle ne le voyait même pas.
Juste un conseil. Comment pouvait-elle ne pas le reconnaître, pensa-t-il spontanément, mais sans le recul nécessaire. Ne prenant même pas la peine de lui répondre, il s’intercalait juste, fusillant du regard son géniteur. Avec bien plus de ferveur que l’adolescent n’avait pu le faire, plus de vingt ans en arrière. Et celle-ci redoubla quand le sexagénaire ouvrit sa bouche. A l’évidence et vu la réaction instinctive de Leaven dans le dos du galeriste, elle prit peur. Et à sa demande de fuite, Aaron répondit favorablement. Sans un mot mais avec un simple geste, l’attirant sur le côté pour se diriger vers la sortie.
Mais c’était sans compter sur l’appel du plus vieux. Un appel qui ne ressemblait même pas à un mea culpa, seulement à un médiocre état des lieux. Après tant d’années. Aaron ne voulait rien entendre de sa part, mais il n’en avait pas eu le choix. Et à la seule mention des petits-enfants, il s’arrêta dans sa marche. C’en était trop.
“Pardon ?” Il se retourna, et le regarda, l’air ahuri, pas sûr de comprendre. Laissant toujours Liv derrière lui, mais ça c’est parce qu’il s’était ravancé vers son père. La rage au ventre. L’envie de le mettre à terre perceptible dans ses yeux pourtant si clairs. “Tu crois quoi, qu’on va te pardonner comme ça ? Parce qu’on a eu le malheur de se croiser à H&M ?” La mâchoire serrée, il se retenait de parler trop fort pour n’alerter personne. Pourtant deux ou trois personnes passèrent à côté, et les regardèrent étrangement. C’était une scène fort peu commune. Mais Aaron ne s’arrêtait pas pour autant ; il y avait trop en jeu. “T’as pas été un bon père, c’est très perspicace. Moi tu vois, j’essaye de faire au mieux, et Leaven a eu le meilleur exemple qui soit de son côté.” C’était le venin qu’il crachait, la violence qu’il retenait tant bien que mal, jusqu’au moment où David esquissa un infime, vraiment infime sourire en coin. “Cette bonne Katie...” La misogynie ressortant de ses pores, et cette haine qu’il avait envers la femme merveilleuse qu’il avait détruite à l’époque. Celle qui lui avait «volé» ses enfants. Il n’en fallut pas plus à Aaron pour agripper l’homme par le col de son t-shirt et pour le plaquer au mur le plus proche. “Espèce de ...” Aaron pouvait être d’un calme olympien dans bien des mesures, mais il ne fallait pas s’en prendre, de près ou de loin, à la femme qui l’avait élevé.
- Leaven S. CampbellKingdom Come
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Âge du personnage : Trente-et-un ans. (05/07)
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Mon personnage, en 5 mots : Naturelle • Débrouillarde • Aveugle • Drôle • Engagée • Maman.
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Animatrice Radio sous le pseudonyme de Swaden.
Études (passées ou en cours) : Etudes de communication puis de presse.
Hobby : Association en faveur des animaux.
Orientation sexuelle : Pansexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Clarence Burns depuis le 1er janvier 2014.
Le bel après-midi tournait à l'orage dans le cœur de chacun des Campbell. La joie de Leaven se teintait de stress, le sourire d'Aaron était dorénavant peint de colère et l'espoir infime de David s'envolait. L'approche douce et sans animosité n'avait pas suffit pour faire taire les prémices de sentiments négatifs chez ses enfants. C'était pourtant les siens, la chair de sa chair, le sang de son sang et ils ne seraient pas là sans lui. C'est ce que le père se disait, c'est ce que ses tripes lui hurlaient. Il était intimement persuadé d'être dans son droit, celui de les voir, de leur parler, de connaître les enfants de ses enfants parce qu'eux non plus ne seraient pas là s'il n'avait pas mis Katherine enceinte à deux reprises. David se persuadait d'un droit qui n'existait plus dès l'instant où son ex épouse avait obtenu le droit de garde exclusif de leurs enfants plus de vingt ans en arrière. L'interdiction d'approcher n'avait malheureusement pas été statuée, de quoi laisser le grisonnant se persuader qu'à force de leur faire face, de leur parler avec le moins de colère possible, ils finiraient par lui pardonner ses erreurs qu'il admettait sans difficulté. N'était-ce pas un premier pas de sa part que d'admettre qu'il avait merdé de A à Z en faisant entrer l'alcool dans leurs vies?
Il reconnaissait sans mal qu'il n'avait pas été un père pour eux, qu'il n'en portait que le nom sans en assumer le statut. Il voulait que ça puisse être suffisant pour leur faire comprendre qu'il voulait se racheter mais il n'avait pas pris en compte toute la rancœur que ses enfants avaient accumulé pendant des années, toute la colère qu'ils avaient contre lui, toute la peur qu'il continuait d'engendrer par sa simple présence. Leaven, quant à elle, gardait jusque-là une oreille attentive tout en rendant leurs articles à une vendeuse, ne pouvant s'empêcher de s'excuser du désordre occasionné. Elle restait silencieuse, presque ignorante de la présence de David parce qu'elle était moins armée qu'Aaron - ou plus précisément désarmée à cause de sa cécité - elle ne pouvait pas faire grand chose, seulement subir et attendre.
David, lui, n'avait pas calculé combien son fils était devenu un homme au caractère assez affirmé pour ne plus avoir de crainte face à lui au point de l'attraper et de le faire brusquement reculer contre un mur. La simple évocation de Katherine avait suffit pour le faire sortir de ses gonds. « Aaron! » La voix de Leaven portait sur plusieurs rayons quand son ouïe captait l'altercation. De toute façon, le monde s'était naturellement tourné vers eux et le vigile du magasin se dirigeait vers les deux hommes pour les séparer. « Je vous demanderais de sortir sans faire d'histoire, messieurs. » Tous les deux savaient que dans le cas contraire, le vigile serait obligé d'employer la force et ce n'était à l'avantage de personne, il ne chercherait pas à comprendre plus loin, seulement à faire son boulot. « Il n'en vaut pas la peine, partons. » Presque un supplice dans la voix, une sonorité à la limite de l'ordre, Leaven voulait juste que ça s'arrête.
Naturellement, elle tiendrait leur mère au courant, pour sa sécurité ainsi que Clarence parce qu'elle aurait sûrement besoin d'en parler, d'expliquer pourquoi elle revenait sans emplettes mais surtout et aussi pour sa propre sécurité et celle de leur fils. Il était hors de question qu'il s'approche d'eux comme il était hors de question qu'il approche Valentina. Quand Aaron revenait vers elle, elle souhaitait que leur géniteur ne les suivent pas à l'extérieur, qu'il ait au moins la décence d'attendre qu'ils s'éloignent. « Il faut que tu tiennes Shaé au courant et éventuellement Adélaïde si ça lui arrive de rester seule avec Tina. » Parce que David était assez déterminé pour avoir contact avec Valentina par le biais de l'ex compagne de son frère ou sa petite-amie actuelle, la blonde en était persuadée.
Il reconnaissait sans mal qu'il n'avait pas été un père pour eux, qu'il n'en portait que le nom sans en assumer le statut. Il voulait que ça puisse être suffisant pour leur faire comprendre qu'il voulait se racheter mais il n'avait pas pris en compte toute la rancœur que ses enfants avaient accumulé pendant des années, toute la colère qu'ils avaient contre lui, toute la peur qu'il continuait d'engendrer par sa simple présence. Leaven, quant à elle, gardait jusque-là une oreille attentive tout en rendant leurs articles à une vendeuse, ne pouvant s'empêcher de s'excuser du désordre occasionné. Elle restait silencieuse, presque ignorante de la présence de David parce qu'elle était moins armée qu'Aaron - ou plus précisément désarmée à cause de sa cécité - elle ne pouvait pas faire grand chose, seulement subir et attendre.
David, lui, n'avait pas calculé combien son fils était devenu un homme au caractère assez affirmé pour ne plus avoir de crainte face à lui au point de l'attraper et de le faire brusquement reculer contre un mur. La simple évocation de Katherine avait suffit pour le faire sortir de ses gonds. « Aaron! » La voix de Leaven portait sur plusieurs rayons quand son ouïe captait l'altercation. De toute façon, le monde s'était naturellement tourné vers eux et le vigile du magasin se dirigeait vers les deux hommes pour les séparer. « Je vous demanderais de sortir sans faire d'histoire, messieurs. » Tous les deux savaient que dans le cas contraire, le vigile serait obligé d'employer la force et ce n'était à l'avantage de personne, il ne chercherait pas à comprendre plus loin, seulement à faire son boulot. « Il n'en vaut pas la peine, partons. » Presque un supplice dans la voix, une sonorité à la limite de l'ordre, Leaven voulait juste que ça s'arrête.
Naturellement, elle tiendrait leur mère au courant, pour sa sécurité ainsi que Clarence parce qu'elle aurait sûrement besoin d'en parler, d'expliquer pourquoi elle revenait sans emplettes mais surtout et aussi pour sa propre sécurité et celle de leur fils. Il était hors de question qu'il s'approche d'eux comme il était hors de question qu'il approche Valentina. Quand Aaron revenait vers elle, elle souhaitait que leur géniteur ne les suivent pas à l'extérieur, qu'il ait au moins la décence d'attendre qu'ils s'éloignent. « Il faut que tu tiennes Shaé au courant et éventuellement Adélaïde si ça lui arrive de rester seule avec Tina. » Parce que David était assez déterminé pour avoir contact avec Valentina par le biais de l'ex compagne de son frère ou sa petite-amie actuelle, la blonde en était persuadée.
- Aaron CampbellI'm a Mother Fucker
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Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : En couple
Avec : Adélaïde Sullivan.
Aaron était tant attaché à sa mère et si reconnaissant envers l’éducation qu’elle leur avait prodigué à Leaven et à lui qu’il ne supportait aucune injure envers elle. Même un regard de travers sur elle serait de trop. A l’évidence c’était sur-proportionné, mais le vécu de trois êtres fragilisés fut un (long) temps en était la cause et personne ne pouvait faire machine arrière, personne ne pouvait réparer les pots cassés. Surtout pas le principal fautif.
La voix injonctive de Leaven pour retenir Aaron n’avait pas servi à grand chose. Ce dernier avait plaqué son père contre un mur et lui arrachait le col avec toute la force qui lui avait manqué quand il était encore un enfant. Dans ses yeux, la haine, la rancoeur, l’envie de vengeance. Tout brûlait dans ses iris pourtant si clairs. Si à l’époque il n’avait pu que subir, regarder ou écouter les élans de violence de son géniteur, il se sentait désormais le pouvoir de l’écraser s’il le souhaitait.
Mais le souhaitait-il vraiment... ?
Deux hommes vinrent les séparer. Aaron ne résista qu’un bref moment, le temps de maudire David une énième fois du regard. Et David, sentant l’émotion retomber, ne put s’empêcher de ricaner silencieusement. Sur ses lèvres, la satisfaction d’avoir presque gagné ce round contre son rejeton. Mais fort heureusement, ce dernier ne le regardait déjà plus, poussé vers la sortie par les hommes de la sécurité. Il sentait que la moindre veine de son corps était sur-alimentée par l’impulsion qui venait de le contrôler. Et cela ne se calma pas de suite, malgré les dires de sa sœur. « Il en vaut la peine. » Rectifia-t-il, indigné. « Cette ordure aurait dû finir en taule. » Et il se répétait à lui-même qu’il aurait effectivement fini en taule s’il avait été plus vieux au moment des faits. S’il avait eu le pouvoir d’apporter sa voix en guise de majeur. Certains mots clés comme abus verbal, abus physique et abus sexuel ne trompent pas au tribunal et tous avaient été commis par David. Katherine, Aaron et Leaven en avaient subi les frais, chacun à leur manière mais la dernière avait des souvenirs probablement plus flous.
S’arrêtant dans un coin de rue, Aaron prit sur lui pour se tempérer. Il vérifia qu’ils n’étaient pas suivis et attira sa petite sœur vers lui pour se poser quelques minutes sur un banc. La remarque de Leaven lui permit de laisser sa haine personnelle de côté un moment car elle concernait leurs proches. Il demanderait à Shaé de redoubler de vigilance, puis évoquerait son histoire à Adélaïde qui n’avait jamais eu les détails de son enfance estropiée. L’idée étant bien sûr qu’elle garde toujours un œil sur Valentina lorsqu’elle serait seule avec elle, et il avait suffisamment confiance en elle pour que ces moments arrivent. Rien de tout cela n’aurait dû arriver. Il aurait voulu ne plus jamais tomber sur lui. Et dans cette exaspération, il passa une main sur son visage las. « Je ne suis pas désolé de l’avoir attrapé, Liv. Si je pouvais, je ... » Si la vie était plus barbare, plus sauvage. S’il était seul contre son père dans cette histoire. Alors oui, peut-être aurait-il voulu le tuer. Mais la réalité le rattrapait, il n’était pas seul et ceux qui l’entouraient valaient encore plus chers que sa propre vie. « Si je n’avais pas été là aujourd’hui, qui sait ce qu’il t’aurait fait ? Il aurait pu te berner, Leaven. » Murmura-t-il, relevant son regard vers sa sœur avant d’ajouter : « Il ne s’est jamais soucié de nous, ça ne changera pas aujourd’hui et surtout pas avec ses petits-enfants. De toute façon Valentina pense qu’elle n’a qu’un grand-père. Le second est mort depuis longtemps. » Et il n’avait eu aucun scrupule à lui inventer cette histoire.
La voix injonctive de Leaven pour retenir Aaron n’avait pas servi à grand chose. Ce dernier avait plaqué son père contre un mur et lui arrachait le col avec toute la force qui lui avait manqué quand il était encore un enfant. Dans ses yeux, la haine, la rancoeur, l’envie de vengeance. Tout brûlait dans ses iris pourtant si clairs. Si à l’époque il n’avait pu que subir, regarder ou écouter les élans de violence de son géniteur, il se sentait désormais le pouvoir de l’écraser s’il le souhaitait.
Mais le souhaitait-il vraiment... ?
Deux hommes vinrent les séparer. Aaron ne résista qu’un bref moment, le temps de maudire David une énième fois du regard. Et David, sentant l’émotion retomber, ne put s’empêcher de ricaner silencieusement. Sur ses lèvres, la satisfaction d’avoir presque gagné ce round contre son rejeton. Mais fort heureusement, ce dernier ne le regardait déjà plus, poussé vers la sortie par les hommes de la sécurité. Il sentait que la moindre veine de son corps était sur-alimentée par l’impulsion qui venait de le contrôler. Et cela ne se calma pas de suite, malgré les dires de sa sœur. « Il en vaut la peine. » Rectifia-t-il, indigné. « Cette ordure aurait dû finir en taule. » Et il se répétait à lui-même qu’il aurait effectivement fini en taule s’il avait été plus vieux au moment des faits. S’il avait eu le pouvoir d’apporter sa voix en guise de majeur. Certains mots clés comme abus verbal, abus physique et abus sexuel ne trompent pas au tribunal et tous avaient été commis par David. Katherine, Aaron et Leaven en avaient subi les frais, chacun à leur manière mais la dernière avait des souvenirs probablement plus flous.
S’arrêtant dans un coin de rue, Aaron prit sur lui pour se tempérer. Il vérifia qu’ils n’étaient pas suivis et attira sa petite sœur vers lui pour se poser quelques minutes sur un banc. La remarque de Leaven lui permit de laisser sa haine personnelle de côté un moment car elle concernait leurs proches. Il demanderait à Shaé de redoubler de vigilance, puis évoquerait son histoire à Adélaïde qui n’avait jamais eu les détails de son enfance estropiée. L’idée étant bien sûr qu’elle garde toujours un œil sur Valentina lorsqu’elle serait seule avec elle, et il avait suffisamment confiance en elle pour que ces moments arrivent. Rien de tout cela n’aurait dû arriver. Il aurait voulu ne plus jamais tomber sur lui. Et dans cette exaspération, il passa une main sur son visage las. « Je ne suis pas désolé de l’avoir attrapé, Liv. Si je pouvais, je ... » Si la vie était plus barbare, plus sauvage. S’il était seul contre son père dans cette histoire. Alors oui, peut-être aurait-il voulu le tuer. Mais la réalité le rattrapait, il n’était pas seul et ceux qui l’entouraient valaient encore plus chers que sa propre vie. « Si je n’avais pas été là aujourd’hui, qui sait ce qu’il t’aurait fait ? Il aurait pu te berner, Leaven. » Murmura-t-il, relevant son regard vers sa sœur avant d’ajouter : « Il ne s’est jamais soucié de nous, ça ne changera pas aujourd’hui et surtout pas avec ses petits-enfants. De toute façon Valentina pense qu’elle n’a qu’un grand-père. Le second est mort depuis longtemps. » Et il n’avait eu aucun scrupule à lui inventer cette histoire.
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Peut-être qu'elle ne se souvenait pas assez. Peut-être que ses souvenirs n'étaient pas exacts, trop flous, pas assez réalistes. Peut-être qu'elle était trop jeune pour se souvenir correctement des choses et des ressentis. A l'évidence, la colère d'Aaron était plus vive que la sienne - à vrai dire, la blonde était plus dans la peur que la colère. Ils n'avaient vraisemblablement pas la même vision des choses. Le brun affirmait qu'il en valait la peine, qu'il aurait dû finir en prison, que ça valait le coup de se battre, de lui en coller une pour toutes les fois où il avait levé la main sur sa femme et ses enfants. Leaven voyait les choses autrement. Elle voyait l'autre côté de la rive, celle qui disait qu'il n'en valait pas la peine, que ça ne valait pas le coup de lui donner une telle importance, de prendre le risque d'avoir une convocation chez les flics pour coups et blessures. Aaron était davantage dans la colère, dans la fougue de l'instant quand sa sœur n'avait cherché qu'à oublier, qu'à fuir cette situation oppressante et faire de David un homme qui n'avait jamais existé en dépit de l'ADN. Elle ne cherchait pourtant pas à exprimer le fond de sa pensée, à lui expliquer ce qu'il en était. Il était trop énervé pour ça et elle n'avait pas envie de se battre verbalement avec lui. Ça serait faire de David la source d'une dispute et c'était hors de question, peu importe le ton que le photographe avait employé avec elle. Elle mettait ça sur le coup de l'émotion, point.
« Je sais Aaron, je sais. » disait-elle en glissant sa main contre sa nuque, ses doigts glissant tendrement à la base de ses cheveux, comme un massage pour tenter de calmer ses nerfs. Elle le savait qu'il aurait voulu faire plus. Pendant leur enfance ou maintenant. Qu'il aurait voulu que David ait la condamnation qu'il mérite et, à défaut, lui coller une correction à la hauteur de l'homme qu'il était devenu. « Je suis désolée. » Elle s'excusait presque d'être qui elle était, d'être cette femme à l'ouverture d'esprit trop grand, d'être si facilement abordable que leur père s'était approché d'elle sans craindre un quelconque rejet. La réalité voulait qu'elle s'excusait de lui avoir fait peur. Oui, il aurait pu la berner, aisément et derrière la colère de l'homme elle sentait aussi la crainte du grand frère de retrouver un bleu sur la peau kaoline de sa petite sœur.
De leurs côtés, Clarence et Leaven ne s'étaient pas encore penchés sur la question, que dire de David Campbell à son petit-fils. Liam n'avait pas encore la notion de lien de parenté, d'arbre généalogique et c'était très bien comme ça. « Tu n'as pas peur qu'elle t'en veuilles un jour de lui avoir menti? » Après tout, on ne sait jamais. Il ne fallait que quelques secondes pour que David profite d'une inattention ou de l'âge avancé de Valentina dans quelques années, voire des réseaux sociaux, pour se présenter à elle comme étant le père de son papa. Tout pouvait aller si vite. « Je ne dis pas qu'elle doit le connaître mais est-ce que c'est pas préférable de lui dire la vérité? » Une vérité embaumée, évidemment, compte tenu de l'âge de la petite. C'est ce qui risquait d'arriver pour Liam. Ils allaient sûrement lui faire comprendre que son grand-père n'est pas un homme bien et aimant, qu'il est le méchant loup de l'histoire, tout simplement. Instinctivement, sa main quittait sa nuque et, guidée par son bras, venait s'accrocher à sa main, soudant ses doigts aux siens à l'image de leur relation fraternelle si solide.
« Je sais Aaron, je sais. » disait-elle en glissant sa main contre sa nuque, ses doigts glissant tendrement à la base de ses cheveux, comme un massage pour tenter de calmer ses nerfs. Elle le savait qu'il aurait voulu faire plus. Pendant leur enfance ou maintenant. Qu'il aurait voulu que David ait la condamnation qu'il mérite et, à défaut, lui coller une correction à la hauteur de l'homme qu'il était devenu. « Je suis désolée. » Elle s'excusait presque d'être qui elle était, d'être cette femme à l'ouverture d'esprit trop grand, d'être si facilement abordable que leur père s'était approché d'elle sans craindre un quelconque rejet. La réalité voulait qu'elle s'excusait de lui avoir fait peur. Oui, il aurait pu la berner, aisément et derrière la colère de l'homme elle sentait aussi la crainte du grand frère de retrouver un bleu sur la peau kaoline de sa petite sœur.
De leurs côtés, Clarence et Leaven ne s'étaient pas encore penchés sur la question, que dire de David Campbell à son petit-fils. Liam n'avait pas encore la notion de lien de parenté, d'arbre généalogique et c'était très bien comme ça. « Tu n'as pas peur qu'elle t'en veuilles un jour de lui avoir menti? » Après tout, on ne sait jamais. Il ne fallait que quelques secondes pour que David profite d'une inattention ou de l'âge avancé de Valentina dans quelques années, voire des réseaux sociaux, pour se présenter à elle comme étant le père de son papa. Tout pouvait aller si vite. « Je ne dis pas qu'elle doit le connaître mais est-ce que c'est pas préférable de lui dire la vérité? » Une vérité embaumée, évidemment, compte tenu de l'âge de la petite. C'est ce qui risquait d'arriver pour Liam. Ils allaient sûrement lui faire comprendre que son grand-père n'est pas un homme bien et aimant, qu'il est le méchant loup de l'histoire, tout simplement. Instinctivement, sa main quittait sa nuque et, guidée par son bras, venait s'accrocher à sa main, soudant ses doigts aux siens à l'image de leur relation fraternelle si solide.
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