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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Lorsqu'elle sort de son service, il pleut des trombes. Et comme Niamh n'avait nullement anticipé les caprices du temps, elle est trempée. Un coup d’œil à sa montre, 22h10. Pour un samedi soir, c'est tôt. Pour un samedi qui aurait du être de repos, c'est tard. Mais quand son patron l'a appelé à la dernière minute parce que Shelby l'a prévenu trop tard qu'elle ne pourrait pas assurer les quatre premières heures, elle n'a pas pu refuser. Il est plutôt cool et lui arrange son emploi du temps assez facilement quand elle en a besoin. L'Irlandaise essaie en contrepartie de ne pas abuser et de se montrer aussi un minimum flexible de son coté.
Les quelques clients qu'elle a eu à servir ce soir n'étaient pas trop désagréables. Sauf deux. Alors que la rousse se dirige vivement vers la station de bus, espérant ardemment ne pas manquer celui ci, elle manque de glisser dans une flaque ignorée. Un coup de sprint plus tard, un sourire penaud et ravageur à l'un des autres passagers qu'elle vient de bousculer sans ménagement au moment où les portes se refermaient, la jeune femme commence ses 90 minutes de transport. Un livre. Sur lequel elle ne parvient pas à se concentrer.
Les deux insupportables muffles qui n'ont pas arrêté de la faire courir, de changer leurs commandes, de se raviser, de se permettre des attitudes et des oeuillades plus que déplacés, sans oublier le tip ridicule avaient néanmoins un sujet de conversation qu'elle n'a pas pu s’empêcher d'écouter. Si ceux ci avait choisi l'un des coins les plus obscurs du bar pour s'entretenir le plus discrètement possible, ils ont visiblement oubliés que les serveurs avaient aussi des oreilles. Ce n'est pas la première fois qu'elle se rend compte de ce genre de comportement et ne s'en formalise plus. Sauf que là... ils discutaient de leurs pertes et gains de la veille dans un cercle de jeu. Sauf qu'il n'y a pas de cercle de jeux légal dans la ville. Du moins, en dehors des tables de poker et autres jeux de cartes. Mais dans leur enthousiasme, ils ont clairement mentionnés aussi craps et roulettes. Et ca... Niamh n'a pas pu se retenir d'écouter d'avantage. Surtout lorsqu'ils ont dévoilés tranquillement l'adresse. Une adresse qu'elle connait bien puisque situé non loin de l'immeuble délabré où elle habite. Elle est souvent passée devant le bâtiment sans pour autant se douter de ce qui pouvait se dérouler derrière les portes closes. Elle sait très bien pourquoi ils se comportaient de manière aussi minable. Cela fait plusieurs mois qu'ils viennent, devenant peu à peu à peu des habitués. Il y a quelques soirs de cela, le plus grande gueule des deux, Donovan a cru bon de lui faire des avances. Avances qu'elle a refusé poliment et moins poliment les soirs d'après.
Un long soupire. Elle s'est tenue loin de Vegas pour exactement ce genre de raison. La Flamme n'a que trop conscience de son manque de retenue lorsqu'il s'agit de jeu de cartes et hasard. Elle n'est pas naïve. Elle sait que rien n'est réellement laissé à la Chance. Catham a souvent du éponger les petites dettes de jeu de sa petite soeur quand elle était encore en Irlande. Cette manie l'amusait et il l'a toujours couvert vis à vis de ses parents. Une pointe de culpabilité l'envahit à la pensée de son frère. Elle n'a eu aucune nouvelle depuis qu'elle a si horriblement trahi même si il n'y avait rien de volontaire dans ses pensées. Juste quelques mains. Elle prend une somme fixe en liquide, pas de carte bancaire, pas de valeur, pas de danger. Niamh ferme les yeux. Elle ne devrait pas, mais la tentation est forte. Si forte. Elle en a marre, tellement marre d'être sage et responsable. Ce n'est pas dans sa nature de se contenir depuis si longtemps. Et en quatre ans, elle a évité de se mettre en avant sauf en quelques rares occasions. Donc...
Arrivée chez elle, son débat intérieur à beau toujours faire rage, il ne s'agit que d'une façade pour sa conscience. Une douche. Un voile de crème sur sa peau d'opale piquetée de taches de rousseur. Un seul bijou, la croix d'or qui ne la quitte jamais, gravée derrière de son prénom et de sa date de baptême. Puis elle se plante devant sa penderie. Monochrome. Ses mèches flamboyantes apporteront la touche de couleur. Une robe noire d'une coupe droite à la sobriété qui serait mortellement ennuyante sans la présence d'une délicate dentelle blanche qui ajoure sa poitrine d'un jeu de transparence qu'elle prise particulièrement Une paire d'escarpins à haut à talons légèrement plus fins que ceux qu'elle affectionne habituellement, mais comment résister au galbe prononcé que cela offre à ses jambes? Une touche subtile de maquillage ourle ses lèvres et ses yeux. Une minuscule pochette avec simplement ses clefs, du liquide, son paquet de cigarette et son briquet. Un immense parapluie dans les mêmes tons que sa tenue assure une protection nécessaire pour la pluie qui continue à s'abattre dans la nuit.
En arrivant à destination, elle se demande comment elle va présenter patte blanche pour pouvoir pénétrer à l'intérieur. Il y a forcement un filtre à l'entrée! Sinon il y a peu de chances que le lieu reste clandestin bien longtemps. La solution se présente d'elle même. Alors qu'elle s'approche sereinement, deux hommes et une femme la regarde s'avancer. La femme est clairement une professionnelle et lorsque l'homme seul tend lui tend son bras, il devient évident qu'il attend sa "partenaire"qui doit être en retard. C'est sans le moindre scrupule que Niamh enroule son avant bras autour du sien. Eye Candy pour le début de la soirée ne lui pose aucun cas de morale. Ce qui compte, c'est de passer l'huis. Ils ont l'air d' être des habitués, car aucun des deux hommes n'est scruté plus de quelques secondes avant que le passage ne leur soit offert. Les femmes? Quantité négligeable. Son parapluie passe au vestiaire. Et la demoiselle rousse disparaît après quelques minutes de discussions sans intéret, plantant là son escorte sans un regard. Pour le moment, elle ne commence pas à jouer. Au vu de la fumée, elle s'allume une cigarette, pensivement. Par où débuter? Lentement, la jeune femme fait le tour des différentes tables, sentant l’adrénaline commencer à pulser dans ses veines. Dieu que cela lui avait manqué!
Les quelques clients qu'elle a eu à servir ce soir n'étaient pas trop désagréables. Sauf deux. Alors que la rousse se dirige vivement vers la station de bus, espérant ardemment ne pas manquer celui ci, elle manque de glisser dans une flaque ignorée. Un coup de sprint plus tard, un sourire penaud et ravageur à l'un des autres passagers qu'elle vient de bousculer sans ménagement au moment où les portes se refermaient, la jeune femme commence ses 90 minutes de transport. Un livre. Sur lequel elle ne parvient pas à se concentrer.
Les deux insupportables muffles qui n'ont pas arrêté de la faire courir, de changer leurs commandes, de se raviser, de se permettre des attitudes et des oeuillades plus que déplacés, sans oublier le tip ridicule avaient néanmoins un sujet de conversation qu'elle n'a pas pu s’empêcher d'écouter. Si ceux ci avait choisi l'un des coins les plus obscurs du bar pour s'entretenir le plus discrètement possible, ils ont visiblement oubliés que les serveurs avaient aussi des oreilles. Ce n'est pas la première fois qu'elle se rend compte de ce genre de comportement et ne s'en formalise plus. Sauf que là... ils discutaient de leurs pertes et gains de la veille dans un cercle de jeu. Sauf qu'il n'y a pas de cercle de jeux légal dans la ville. Du moins, en dehors des tables de poker et autres jeux de cartes. Mais dans leur enthousiasme, ils ont clairement mentionnés aussi craps et roulettes. Et ca... Niamh n'a pas pu se retenir d'écouter d'avantage. Surtout lorsqu'ils ont dévoilés tranquillement l'adresse. Une adresse qu'elle connait bien puisque situé non loin de l'immeuble délabré où elle habite. Elle est souvent passée devant le bâtiment sans pour autant se douter de ce qui pouvait se dérouler derrière les portes closes. Elle sait très bien pourquoi ils se comportaient de manière aussi minable. Cela fait plusieurs mois qu'ils viennent, devenant peu à peu à peu des habitués. Il y a quelques soirs de cela, le plus grande gueule des deux, Donovan a cru bon de lui faire des avances. Avances qu'elle a refusé poliment et moins poliment les soirs d'après.
Un long soupire. Elle s'est tenue loin de Vegas pour exactement ce genre de raison. La Flamme n'a que trop conscience de son manque de retenue lorsqu'il s'agit de jeu de cartes et hasard. Elle n'est pas naïve. Elle sait que rien n'est réellement laissé à la Chance. Catham a souvent du éponger les petites dettes de jeu de sa petite soeur quand elle était encore en Irlande. Cette manie l'amusait et il l'a toujours couvert vis à vis de ses parents. Une pointe de culpabilité l'envahit à la pensée de son frère. Elle n'a eu aucune nouvelle depuis qu'elle a si horriblement trahi même si il n'y avait rien de volontaire dans ses pensées. Juste quelques mains. Elle prend une somme fixe en liquide, pas de carte bancaire, pas de valeur, pas de danger. Niamh ferme les yeux. Elle ne devrait pas, mais la tentation est forte. Si forte. Elle en a marre, tellement marre d'être sage et responsable. Ce n'est pas dans sa nature de se contenir depuis si longtemps. Et en quatre ans, elle a évité de se mettre en avant sauf en quelques rares occasions. Donc...
Arrivée chez elle, son débat intérieur à beau toujours faire rage, il ne s'agit que d'une façade pour sa conscience. Une douche. Un voile de crème sur sa peau d'opale piquetée de taches de rousseur. Un seul bijou, la croix d'or qui ne la quitte jamais, gravée derrière de son prénom et de sa date de baptême. Puis elle se plante devant sa penderie. Monochrome. Ses mèches flamboyantes apporteront la touche de couleur. Une robe noire d'une coupe droite à la sobriété qui serait mortellement ennuyante sans la présence d'une délicate dentelle blanche qui ajoure sa poitrine d'un jeu de transparence qu'elle prise particulièrement Une paire d'escarpins à haut à talons légèrement plus fins que ceux qu'elle affectionne habituellement, mais comment résister au galbe prononcé que cela offre à ses jambes? Une touche subtile de maquillage ourle ses lèvres et ses yeux. Une minuscule pochette avec simplement ses clefs, du liquide, son paquet de cigarette et son briquet. Un immense parapluie dans les mêmes tons que sa tenue assure une protection nécessaire pour la pluie qui continue à s'abattre dans la nuit.
En arrivant à destination, elle se demande comment elle va présenter patte blanche pour pouvoir pénétrer à l'intérieur. Il y a forcement un filtre à l'entrée! Sinon il y a peu de chances que le lieu reste clandestin bien longtemps. La solution se présente d'elle même. Alors qu'elle s'approche sereinement, deux hommes et une femme la regarde s'avancer. La femme est clairement une professionnelle et lorsque l'homme seul tend lui tend son bras, il devient évident qu'il attend sa "partenaire"qui doit être en retard. C'est sans le moindre scrupule que Niamh enroule son avant bras autour du sien. Eye Candy pour le début de la soirée ne lui pose aucun cas de morale. Ce qui compte, c'est de passer l'huis. Ils ont l'air d' être des habitués, car aucun des deux hommes n'est scruté plus de quelques secondes avant que le passage ne leur soit offert. Les femmes? Quantité négligeable. Son parapluie passe au vestiaire. Et la demoiselle rousse disparaît après quelques minutes de discussions sans intéret, plantant là son escorte sans un regard. Pour le moment, elle ne commence pas à jouer. Au vu de la fumée, elle s'allume une cigarette, pensivement. Par où débuter? Lentement, la jeune femme fait le tour des différentes tables, sentant l’adrénaline commencer à pulser dans ses veines. Dieu que cela lui avait manqué!
- InvitéInvité
Parfois, il est des dîners que l'on ne souhaiterait jamais avoir. Pourtant ce restaurant est une des meilleurs tables de L.A, la clientèle y est aussi sélective, que sélectionnée. Le problème n'était pas le restaurant, quelques coups de téléphones aux bonnes personnes et la réservation était faites, mais le problème était les convives . Des caves, des vrais, des aveugles qui n'ont aucune conscience de la partie qui se trame sur l'échiquier qu'est Los Angeles, petit bureaucrate enfermé dans leur quotidien, passant d'un placard a un autre, d'une fiche excel a une autre, bref des petites mains. Mais si ces petites mains n'ont aucune conscience de ce qu'elles touchent, Uaine si. Si ces imbéciles savaient ce qu'ils classaient,archivaient, ou ne serait ce que signaient, cela fait bien longtemps qu'ils auraient utiliser cela a leurs avantages, où peut être que non, peut être même étaient ils incapable d'imaginer cela. Il fallut que la main d'une des escort se glisse sur la cuisse de dubliner pour qu'il s'extirpe de sa réflexion. Rester concentré, le plus dur était de rester concentré. Jouer le jeu, donner le change, sourire quand il faut sourire, danser quand il faut danser, flatter quand il faut flatter. Flatter, dire qu'il y a moins d'un siècle la flatterie était un art, quelque chose de difficile, une arme que l'on pouvait discerner a des kilomètres, mais aujourd'hui...Et bien trois places pour un match des Lakers, un dîner dans un grand restaurant, et quelques félines en manque de tendresse tarifée, il ne fallait pas plus que ça. Quelle heure était il ? Seulement ?
Le dîner terminé, les convives renvoyés dans des uber vers d'autres occupations aux bras de leurs escorts, la nuit de l'irlandais, elle, n'était qu'à son commencement. Maintenant que les occupations de jours étaient terminés, il fallait passer a celles de nuit. La petite moue déçue de l'escort,encore accrochée a son bras, arrachait un sourire aux commissures des lèvres du dubliner. Toujours flatteur de décevoir une femme quand elle apprend que non, elle ne sera pas une occupation nocturne. Une liasse de billets verts changeait de main, une morsure de lobe d'oreille, et la belle de nuit s'envolait sous un parapluie noir, aux métronomes de ses talons sur le sol. Uain était enfin libre, libre d'enlever ce masque diurne et de commencer des choses plus sérieuse. La voiture qui vient s'arrêter devant lui n'a rien d'un taxi, ou d'un uber, non. C'est une berline familiale comme tant d'autres, et le chauffeur, un homme au visage doux, presque tendre. Il faut dire que c'est un père de famille, un père de famille qui a massacré l'amant de sa femme a coup de radio réveil certes, mais un père de famille tout de même. L'association avait aidé cet homme a trouver un travail dans une usine d'Eastside, ainsi que récupérer un droit de visites pour ses enfants, de quoi rendre un homme très reconnaissant. Et ils n'étaient pas le seul dans cette situation, a devenir taxi ponctuel, d'autres étaient redevable envers la fondation, alors prendre sa voiture pour emmener l'irlandais d'un point A à un point B, cela ne pouvait déranger, surtout que Uaine payait généreusement ce genre de courses. Pour l'irlandais c'était le meilleur moyen d'être invisible, personne n'irait le chercher dans une telle voiture en plein milieu de la circulation de Los Angeles. voler sous les radars c'est un art.
Direction le South, la pluie battante ne semblait vouloir se calmer, tentant vainement de laver le vice qui gorge les rues des quartiers sud, peine perdue. Relevant la tête de de son smartphone, après la lecture de quelques mails, Uaine laissait son regard divagué sur le paysage défilant sous ses yeux, ces quartiers se ressemblent tous, peut être la ville, même peu importe le pays. Toujours cette même odeur d'urine, ces mêmes démunies faisant claquer le bitume du métronome de leurs talons, ces même néons criards reflétant leur publicité de femmes plus perverses que le strip club d'à coté. La berline finit par ralentir, pour finalement se stopper, un gorille devant une porte tellement discret. Un soupir amusé venait s'extirper des lèvres de l'irlandais, amusé et quelque peu désabusé. A nouveau, des billets changeaient de main et Uaine sortait de la berline. L'avantage d'avoir couru bébé le cul a l'air sous le ciel irlandais, c'est que la pluie finit par n'être qu'une petite brise estivale et de toute façon, le portier ne faisait pas attendre le dubliner très longtemps, ce qui ne laissait pas a la pluie le temps de venir changer le costume, bleu nuit sur mesure, qui venait dessiner la carrure de l'irlandais. Cela faisait maintenant quelques mois qu'il était en affaire avec le tenancier, un petit capo sans grande envergure, mais rien de mieux qu'un tripot pour faire de la lessive, bien entendu les pontes touchent leur pourcentage.
L'espoir, voilà quelque chose d'étrange, cela pousse des peuples entiers a se soulever, autant qu'il pousse des gens a venir s'enfermer pendant des heures autour d'une roulette ou d'un jeu de cartes, simplement dans l'espoir de partir avec plus d'argent qu'ils ne sont arrivés, l'espoir est quelque chose d'incroyable. Un gorille le conduisait directement dans le bureau de la "direction", une simple visite de courtoisie pour donner les prochaines dates d'envoi et de réception. Rien de très compliqué en soit, mais l'irlandais avait le don pour provoquer deux sentiments. Le premier était un certain scepticisme, voir ainsi un mec qui n'ai même pas de la famille venir se balader ici comme s'il était chez lui cela ne peut créer du scepticisme,ça c'était pour ceux qui ne le connaissait pas. Ceux qui avaient entendu parler de lui par contre ressentaient le deuxième, la crainte. Une sorte de froide sensation latente, comme se retrouver devant un camion, tout phares allumées et qui n'a aucune envie de s'arrêter. La conversation se fait alors faussement amicale, le score des derniers matchs, les derniers gros paris, quelques échanges sur l'état de la nuit a Los Angeles, rien qui pourrait inspirer un quelconque conflit. Une fois la conversation terminé, les deux parties misent d'accord sur un pourcentage, on conduisait a nouveau l'irlandais dans la salle de jeu avec de plus un droit de crédit, geste agréable. Uaine laissait son regard bleu glisser sur la salle de jeu, la main gauche dans la poche de son pantalon, la droite fouillant dans l'autre poche a la recherche d'un briquet qui pourrait allumer l'étrange cigarette a ces lèvres. Une longue bouffée plus tard, les deux océans venaient se figer sur un reflet d'incendie que même les ombres ne semblaient pouvoir ternir, si c'est due a la drogue qui glisse en sa gorge, elle était de très bonne qualité, si c'est une illusion il va falloir consulter, et si ce n'était pas elle ? Non c'est absolument elle. Un grognement sourd venait alors agrémenter le sourire qui se perdait a ses lèvres, un sourire espiègle, un sourire d'enfant. Se mêlant a la foule des joueurs, il s'amusait a glisser, invisible, d'abord jusqu'au bar pour commander deux verres, avant de continuer son petit jeu pour finalement se retrouver a moins d'un pas, juste a la droite de cette femme aux cheveux de feu. Sa main gauche venait simplement tendre le verre vers elle, alors que le regard de l'irlandais était tourné lui aussi vers la salle, refusant par jeu de se tourner vers elle.
" Je te conseil la roulette là bas, sur la gauche. Au vue des joueurs et de ta robe, tu devrais pouvoir en enfumer quelques uns."
Finalement l'irlandais tournait le visage vers sa compatriote, le verre se levait pour venir masquer l'espièglerie qui ne semblait vouloir s'échapper de son large sourire avant que finalement le liquide d'ambre glisse en sa gorge.
" Bonsoir miss O'Leary." .
Le dîner terminé, les convives renvoyés dans des uber vers d'autres occupations aux bras de leurs escorts, la nuit de l'irlandais, elle, n'était qu'à son commencement. Maintenant que les occupations de jours étaient terminés, il fallait passer a celles de nuit. La petite moue déçue de l'escort,encore accrochée a son bras, arrachait un sourire aux commissures des lèvres du dubliner. Toujours flatteur de décevoir une femme quand elle apprend que non, elle ne sera pas une occupation nocturne. Une liasse de billets verts changeait de main, une morsure de lobe d'oreille, et la belle de nuit s'envolait sous un parapluie noir, aux métronomes de ses talons sur le sol. Uain était enfin libre, libre d'enlever ce masque diurne et de commencer des choses plus sérieuse. La voiture qui vient s'arrêter devant lui n'a rien d'un taxi, ou d'un uber, non. C'est une berline familiale comme tant d'autres, et le chauffeur, un homme au visage doux, presque tendre. Il faut dire que c'est un père de famille, un père de famille qui a massacré l'amant de sa femme a coup de radio réveil certes, mais un père de famille tout de même. L'association avait aidé cet homme a trouver un travail dans une usine d'Eastside, ainsi que récupérer un droit de visites pour ses enfants, de quoi rendre un homme très reconnaissant. Et ils n'étaient pas le seul dans cette situation, a devenir taxi ponctuel, d'autres étaient redevable envers la fondation, alors prendre sa voiture pour emmener l'irlandais d'un point A à un point B, cela ne pouvait déranger, surtout que Uaine payait généreusement ce genre de courses. Pour l'irlandais c'était le meilleur moyen d'être invisible, personne n'irait le chercher dans une telle voiture en plein milieu de la circulation de Los Angeles. voler sous les radars c'est un art.
Direction le South, la pluie battante ne semblait vouloir se calmer, tentant vainement de laver le vice qui gorge les rues des quartiers sud, peine perdue. Relevant la tête de de son smartphone, après la lecture de quelques mails, Uaine laissait son regard divagué sur le paysage défilant sous ses yeux, ces quartiers se ressemblent tous, peut être la ville, même peu importe le pays. Toujours cette même odeur d'urine, ces mêmes démunies faisant claquer le bitume du métronome de leurs talons, ces même néons criards reflétant leur publicité de femmes plus perverses que le strip club d'à coté. La berline finit par ralentir, pour finalement se stopper, un gorille devant une porte tellement discret. Un soupir amusé venait s'extirper des lèvres de l'irlandais, amusé et quelque peu désabusé. A nouveau, des billets changeaient de main et Uaine sortait de la berline. L'avantage d'avoir couru bébé le cul a l'air sous le ciel irlandais, c'est que la pluie finit par n'être qu'une petite brise estivale et de toute façon, le portier ne faisait pas attendre le dubliner très longtemps, ce qui ne laissait pas a la pluie le temps de venir changer le costume, bleu nuit sur mesure, qui venait dessiner la carrure de l'irlandais. Cela faisait maintenant quelques mois qu'il était en affaire avec le tenancier, un petit capo sans grande envergure, mais rien de mieux qu'un tripot pour faire de la lessive, bien entendu les pontes touchent leur pourcentage.
L'espoir, voilà quelque chose d'étrange, cela pousse des peuples entiers a se soulever, autant qu'il pousse des gens a venir s'enfermer pendant des heures autour d'une roulette ou d'un jeu de cartes, simplement dans l'espoir de partir avec plus d'argent qu'ils ne sont arrivés, l'espoir est quelque chose d'incroyable. Un gorille le conduisait directement dans le bureau de la "direction", une simple visite de courtoisie pour donner les prochaines dates d'envoi et de réception. Rien de très compliqué en soit, mais l'irlandais avait le don pour provoquer deux sentiments. Le premier était un certain scepticisme, voir ainsi un mec qui n'ai même pas de la famille venir se balader ici comme s'il était chez lui cela ne peut créer du scepticisme,ça c'était pour ceux qui ne le connaissait pas. Ceux qui avaient entendu parler de lui par contre ressentaient le deuxième, la crainte. Une sorte de froide sensation latente, comme se retrouver devant un camion, tout phares allumées et qui n'a aucune envie de s'arrêter. La conversation se fait alors faussement amicale, le score des derniers matchs, les derniers gros paris, quelques échanges sur l'état de la nuit a Los Angeles, rien qui pourrait inspirer un quelconque conflit. Une fois la conversation terminé, les deux parties misent d'accord sur un pourcentage, on conduisait a nouveau l'irlandais dans la salle de jeu avec de plus un droit de crédit, geste agréable. Uaine laissait son regard bleu glisser sur la salle de jeu, la main gauche dans la poche de son pantalon, la droite fouillant dans l'autre poche a la recherche d'un briquet qui pourrait allumer l'étrange cigarette a ces lèvres. Une longue bouffée plus tard, les deux océans venaient se figer sur un reflet d'incendie que même les ombres ne semblaient pouvoir ternir, si c'est due a la drogue qui glisse en sa gorge, elle était de très bonne qualité, si c'est une illusion il va falloir consulter, et si ce n'était pas elle ? Non c'est absolument elle. Un grognement sourd venait alors agrémenter le sourire qui se perdait a ses lèvres, un sourire espiègle, un sourire d'enfant. Se mêlant a la foule des joueurs, il s'amusait a glisser, invisible, d'abord jusqu'au bar pour commander deux verres, avant de continuer son petit jeu pour finalement se retrouver a moins d'un pas, juste a la droite de cette femme aux cheveux de feu. Sa main gauche venait simplement tendre le verre vers elle, alors que le regard de l'irlandais était tourné lui aussi vers la salle, refusant par jeu de se tourner vers elle.
Finalement l'irlandais tournait le visage vers sa compatriote, le verre se levait pour venir masquer l'espièglerie qui ne semblait vouloir s'échapper de son large sourire avant que finalement le liquide d'ambre glisse en sa gorge.
- InvitéInvité
Elle sait par où débuter. Pas par le jeu, non. Mais par une immersion profonde dans cette ambiance unique qui lui a tellement manqué. Les premières minutes, elle a l'impression d'être dans l'arrière salle du bar que fréquentait son père à Belfast. Niahm l'a souvent rejoint avec Catham, au grand dam de leur mère qui aurait préférée que ses enfants aient une compagnie moins discutable. Mais... la petite fille adorait ses moments là. Si son père gagnait, il était en verve et souvent des livres irlandaises finissaient dans les poches de ses farfadets. Quand il perdait, il perdait en grand seigneur, quand bien même il n'en avait pas les moyens. Sur ses genoux, quand les mises étaient peu élevées il la laissait choisir pour lui ses annonces et ses cartes. Mais, la Sylphide, même enfant, n'a jamais su garder pour elle son jeu. Ho, pas besoin de parler, son visage devenait un livre ouvert. Encore maintenant, elle connait parfaitement le jeu, les règles, les différentes variantes. Impossible de jouer pour autant. Ses yeux pétillent. Les coins de ses lèvres se relèvent ou font la moue. Ses mains s'agitent ou restent parfaitement calme. Le poker reste donc un souvenir précieux, n'ayant guère l'envie de se saborder toute seule. A Dublin, elle n'a pas d'avantage délaissé ce plaisir coupable. Seule, ou accompagné d'un chaperon bien moins sage que son grand frère.
Elle s'avance dans la grand salle, laisse courir son regard paradis un peu partout. Quelques secondes, la sensation d'un regard intense, d'être observée. Néanmoins, lorsqu'elle balaie la salle des yeux, les joueurs paraissent tous absorbés par leurs différents vices. Niahm s'attarde quelques instants mais déjà la sensation s'est dissipée. Avec un léger haussement des épaules, c'est vers le bar qu'elle se dirige de son pas chaloupé. Il n'y a aucune impatience, elle s’imprègne et se redécouvre. Elle sait déjà qu'elle reviendra. Pour sa propre perte, probablement, mais pour la première fois en quatre ans, elle se sent pleinement vivante. La longue file de gorges assoiffées la dissuade de continuer dans cette voie et elle s'écarte de cette attente qui ne lui sied pas.
De ce qu'elle peut voir, nuls jetons mais des liasses et des liasses de papiers verts qui s’amoncellent, se gagnent et se perdent sur un jet de dé ou sur le placement d'une carte. Une nouvelle cigarette qu'elle allume, des fragrances de fumées aux parfums illégaux qui chatouillent ses narines et se mêlent aux effluves de son tabac. Le bruit de la roulette, les annonces du craps sont des sirènes qui ne cessent de murmurer à ses oreilles. Elle résiste, pour le simple plaisir de résister encore un peu. Car lorsqu'elle va céder à ses tentations, l'intensité n'en sera que plus décuplée. Alors elle va naviguer vers les tables de poker. Louvoie entre eux. S’intéresse aux mains et aux mises. Sans jamais regarder les joueurs. Surtout pas. Ceci dit, quand elle n'est pas directement impliquée, le risque de trahison est moindre. Mais déjà elle s'en détourne. Non, ce soir, elle veux s'amuser à frémir sur le destin roué d'une bille en noir et rouge.
Promiscuité oblige, elle ne prête guère attention aux silhouettes qui se croisent, la frôlent et s'éloignent. Cette soirée est sa madeleine de Proust. Elle ne prête donc guère plus d’intérêt à l'homme qui s'immisce à sa droite. Par contre le verre... le verre offert change la donne et son visage se tourne vers celui qui propose une offrande si bienvenue. Seul un profil sera offert en guise de salutation alors que Niamh referme ses doigts sur le sésame, effleurant à peine ceux de l'in... non. Pas ceux de l'inconnu. Car même si il y a plus de dix ans qu'elle n'a pas posé les yeux sur lui, son corps se souvient parfaitement de Lui. On oublie jamais son premier amour. Trop stupéfaite pour parler, ses prunelles trahissant un mélange de plaisir, de surprise, elle boit une longue gorgée d'ambre tourbé, n'écoutant que d'une oreille le conseil avisé qu'il lui donne. Il a toujours su déceler quelles tables lui serait propice. Elle, elle aime ce faux hasard. L'alcool ravit ses papilles. Un whisky irlandais. Un Connemara, de toujours son poison préféré. Visiblement, elle n'est pas la seule à se souvenir.
-Seulement si tu viens me porter chance, finit elle par articuler, son accent irlandais plus accentué lorsque ses émotions se bousculent.
La malice pétille dans les prunelles artiques du jeune homme et c'est un sourire qui lui répond. Elle ne cherche même pas à retenir son caprice et sans lacher son verre, vient effleurer la courbe de son visage jusqu'à sa mâchoire. Un moyen de s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un mauvais tour d'un Korigan farceur. Il a changé, bien sur. Et ses iris dansent sur lui, ajustant le souvenir concervé avec la réalité présenté.
-Uaine. -Son prénom à ses lèvres. Presque un souffle de fée. -Uaine O'Bradaigh -et déjà son timbre est plus affirmé, chat qui retombe sur ses pattes. -C'est une délicieuse surprise.
Pouvait il en douter? Et cette fois, qu'importe le semblant de glace ou la volonté de présenter une façade neutre. Cela n'a jamais eu d'importance entre eux. Si elle sait présenter un visage mensonger et trompeur au monde, Catham et lui n'ont jamais été la cible de ses artifices. Elle tire une longue bouffée, puis une seconde sur sa cigarette avant de l'écraser dans le cendrier le plus proche. Nouant ainsi sa main libre à la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens, elle l’entraîne vers la table qu'il a désigné. Les questions, Niamh le sait, viendront plus tard. Là, maintenant,tout de suite? Non. Juste sa présence à ses cotés, pour l'instant, c'est suffisant. Néanmoins, impossible pour elle de ne pas remarquer le regard plus que nerveux que le croupier jette à l'Irlandais quand ils s'approchent de sa table. Et la Sylphide se ne fait aucune illusion. Ce n'est pas à cause de son imposante stature, les salles sont remplies d'armoires à glace et elles n'ont pas le droit à cette attitude.
Uaine aura droit à un regard aiguë de la part de sa compagne, sans qu'une remarque ne soit faite. Ils ont le temps. Elle croit? Ou bien n'est il que de passage avant de retourner en Irlande? Rah. Peut être qu'elle ne saura pas s’empêcher de l'interroger, finalement! Les clients s'écartent pour leur permettre un accès facilité au plateau, non parce qu'ils savent qui est Uaine, mais parce que le couple dégage ce genre d'Aura qui a tendance à influer inconsciemment. Les mises ne sont pas encore faite, il n'y a pas encore cette délicieuse attente fébrile.
-Qu'est ce que tu dirais du 25?
Elle s'avance dans la grand salle, laisse courir son regard paradis un peu partout. Quelques secondes, la sensation d'un regard intense, d'être observée. Néanmoins, lorsqu'elle balaie la salle des yeux, les joueurs paraissent tous absorbés par leurs différents vices. Niahm s'attarde quelques instants mais déjà la sensation s'est dissipée. Avec un léger haussement des épaules, c'est vers le bar qu'elle se dirige de son pas chaloupé. Il n'y a aucune impatience, elle s’imprègne et se redécouvre. Elle sait déjà qu'elle reviendra. Pour sa propre perte, probablement, mais pour la première fois en quatre ans, elle se sent pleinement vivante. La longue file de gorges assoiffées la dissuade de continuer dans cette voie et elle s'écarte de cette attente qui ne lui sied pas.
De ce qu'elle peut voir, nuls jetons mais des liasses et des liasses de papiers verts qui s’amoncellent, se gagnent et se perdent sur un jet de dé ou sur le placement d'une carte. Une nouvelle cigarette qu'elle allume, des fragrances de fumées aux parfums illégaux qui chatouillent ses narines et se mêlent aux effluves de son tabac. Le bruit de la roulette, les annonces du craps sont des sirènes qui ne cessent de murmurer à ses oreilles. Elle résiste, pour le simple plaisir de résister encore un peu. Car lorsqu'elle va céder à ses tentations, l'intensité n'en sera que plus décuplée. Alors elle va naviguer vers les tables de poker. Louvoie entre eux. S’intéresse aux mains et aux mises. Sans jamais regarder les joueurs. Surtout pas. Ceci dit, quand elle n'est pas directement impliquée, le risque de trahison est moindre. Mais déjà elle s'en détourne. Non, ce soir, elle veux s'amuser à frémir sur le destin roué d'une bille en noir et rouge.
Promiscuité oblige, elle ne prête guère attention aux silhouettes qui se croisent, la frôlent et s'éloignent. Cette soirée est sa madeleine de Proust. Elle ne prête donc guère plus d’intérêt à l'homme qui s'immisce à sa droite. Par contre le verre... le verre offert change la donne et son visage se tourne vers celui qui propose une offrande si bienvenue. Seul un profil sera offert en guise de salutation alors que Niamh referme ses doigts sur le sésame, effleurant à peine ceux de l'in... non. Pas ceux de l'inconnu. Car même si il y a plus de dix ans qu'elle n'a pas posé les yeux sur lui, son corps se souvient parfaitement de Lui. On oublie jamais son premier amour. Trop stupéfaite pour parler, ses prunelles trahissant un mélange de plaisir, de surprise, elle boit une longue gorgée d'ambre tourbé, n'écoutant que d'une oreille le conseil avisé qu'il lui donne. Il a toujours su déceler quelles tables lui serait propice. Elle, elle aime ce faux hasard. L'alcool ravit ses papilles. Un whisky irlandais. Un Connemara, de toujours son poison préféré. Visiblement, elle n'est pas la seule à se souvenir.
-Seulement si tu viens me porter chance, finit elle par articuler, son accent irlandais plus accentué lorsque ses émotions se bousculent.
La malice pétille dans les prunelles artiques du jeune homme et c'est un sourire qui lui répond. Elle ne cherche même pas à retenir son caprice et sans lacher son verre, vient effleurer la courbe de son visage jusqu'à sa mâchoire. Un moyen de s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un mauvais tour d'un Korigan farceur. Il a changé, bien sur. Et ses iris dansent sur lui, ajustant le souvenir concervé avec la réalité présenté.
-Uaine. -Son prénom à ses lèvres. Presque un souffle de fée. -Uaine O'Bradaigh -et déjà son timbre est plus affirmé, chat qui retombe sur ses pattes. -C'est une délicieuse surprise.
Pouvait il en douter? Et cette fois, qu'importe le semblant de glace ou la volonté de présenter une façade neutre. Cela n'a jamais eu d'importance entre eux. Si elle sait présenter un visage mensonger et trompeur au monde, Catham et lui n'ont jamais été la cible de ses artifices. Elle tire une longue bouffée, puis une seconde sur sa cigarette avant de l'écraser dans le cendrier le plus proche. Nouant ainsi sa main libre à la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens, elle l’entraîne vers la table qu'il a désigné. Les questions, Niamh le sait, viendront plus tard. Là, maintenant,tout de suite? Non. Juste sa présence à ses cotés, pour l'instant, c'est suffisant. Néanmoins, impossible pour elle de ne pas remarquer le regard plus que nerveux que le croupier jette à l'Irlandais quand ils s'approchent de sa table. Et la Sylphide se ne fait aucune illusion. Ce n'est pas à cause de son imposante stature, les salles sont remplies d'armoires à glace et elles n'ont pas le droit à cette attitude.
Uaine aura droit à un regard aiguë de la part de sa compagne, sans qu'une remarque ne soit faite. Ils ont le temps. Elle croit? Ou bien n'est il que de passage avant de retourner en Irlande? Rah. Peut être qu'elle ne saura pas s’empêcher de l'interroger, finalement! Les clients s'écartent pour leur permettre un accès facilité au plateau, non parce qu'ils savent qui est Uaine, mais parce que le couple dégage ce genre d'Aura qui a tendance à influer inconsciemment. Les mises ne sont pas encore faite, il n'y a pas encore cette délicieuse attente fébrile.
-Qu'est ce que tu dirais du 25?
- InvitéInvité
La bouche de Uaine s'ouvre mais les mots semblent tout d'un coup pauvres, inadéquates, alors elle se referme. Est ce par fierté ou par orgueil que la carrure de l'irlandais vient à se dresser quelque peu, presque de façon imperceptible. Les épaules se soulèvent d'une tension légère, le torse s'étend d'une foudre lointaine , le visage se soulève en un port plus altier. Au final ni orgueil, ni fierté, simplement le contact oublié de la pulpe des doigts qui le dessinent. Mais il est des souvenirs qui trahissent, des souvenirs qui envahissent l'esprit sans même qu'on puisse y prendre conscience, alors le dubliner tourne la tête pour ramener son regard sur la salle de jeu. Surtout ne pas se perdre dans ce regard, les ondulations de cette bouche, le souffle de cette voix, ce cou, cette gorge, cette insolente poitrine défiant le regard aux ombres d'une dentelle légère, ce cul, par la Sainte Vierge ce cul. Un grognement sourd vient rapidement être effacer par un raclement de gorge avant que le blunt ne retourne aux lèvres de l'irlandais, il fallait tenter de rajouter quelque laisses a la meute joueuse qui ne cesse de japper dans les recoins les plus sombres de son esprit. Le mot "délicieuse" ramène tout de même l'attention de ses billes d'azur sur Niamh, un sourcil se hausse sur le front de l'irlandais, une moue légère tord sa bouche en un masque faussement dubitatif, mais ce sourire qui projette une légère ombre aux commissures de ses lèvres est une marque bien trop flagrante de la comédie.
" Délicieuse ? Depuis quand tu juges un dîner avant le dessert ?"
Ses lèvres s'étendent cette fois, en une franchise qu'il ne peut masquer, une pointe effrontée perçait le bleu glacé de son regard. Ce goût insatiable du défi. Mais sa main est volée par une comparse bien plus délicate, ne lui laissant aucun choix sinon de suivre cette douce surprise rousse. Les visages masculins se relèvent lentement des décolletées de leurs souries du soir pour se poser sur le nouveau couple de joueurs. D'abord sur l'irlandaise, simple réflexe pour la plupart des hommes présents dans ces tripots, les femmes sont au mieux de belles voitures, puis sur l'irlandais. Tu adores cela n'est ce pas Uaine ? Oui tu adores ça, ces regards qui tombent sur le sol, qui cherchent quelque chose d'intéressant ailleurs que dans l'enfer de tes yeux, il y en a même un qui préfère prendre son verre et changer de table, la tête enfouie dans ses épaules, amusant. Certains gardent la tête lever pourtant, le saluant d'un simple sourire ou d'un mouvement de menton. Le dubliner y répond de la même façon. Son visage se tourne alors vers ce regard si insistant, si curieux, qui cherche une réponse silencieuse sur les lignes de son visage , comme si au bout de tout ce temps, cette réponse pouvait ne serait ce que changer. Le sourcil gauche se soulève, le blunt aux lèvres quelque peu enserré entre ses dents, et a nouveau ce sourire, ce sourire aux ombres carnassières, qui ne semble vouloir dire qu'une chose: I'm a son of gun girl, the bastard's son.
Et à nouveau, la simple question qui émane de ces lèvres dessinées vient le désarçonner plus qu'il ne le pensait possible. Le 25 d'accord et ? Uaine eût alors besoin de quelques instants pour comprendre que non, elle est sérieuse, elle veut tout jouer sur un chiffre. Une longue inspiration rougeoyante vient alors le ramener a une évidence bien plus réaliste. Elle ne sait toujours pas jouer a la roulette. Et dans l'expiration du nuage opaque , on peut alors entendre le souffle las qui s'évade de sa gorge encore incandescente.
"Love...Ta proportion a vouloir perdre au jeu d'argent, je pensais que tu l'avais perdu."
Le visage du dubliner se secouait doucement avant qu'un nouveau soupire s'évade de ses lèvres souriantes. Son regard se perd un instant dans le reflet des opales qui lui répondent, combien d'heures avaient ils passer, lui et Catham, a tenter d'expliquer a Niamh, les subtilités de la roulette, du black jack du poker. Un sourire tendre, rare, vient adoucir les traits de Uaine, mais son regard se détache à nouveau de ces souvenirs bien trop précis, bien trop détaillé, bien trop prenant. C'est vers l'homme debout à la droite du croupier que le regard de l'irlandais se pose, dans sa main il tenait des plaques de casino, les crédits sont toujours garder par le chef de salle. La question combien, la réponse cinq mille. Alors cinq mille ce sera, d'abord la transversale, puis le carré supérieur, deuxième colonne, les chevaux et enfin le 25, puisque tel est le nombre de son choix. Le chef de salle posait les plaques selon les indications de l'irlandais. Perdre a la roulette c'est comme avouer son horreur de l'arithmétique, il est impossible de perdre a la roulette une fois que l'on calcule correctement, difficile de gagner beaucoup ça oui, mais récupérer sa mise a chaque lancer est juste une affaire de calcul. Les jeux sont fait, et la bille commence sa course effrénée autour des nombres rouge et noir.
Puisque Niamh semble refuser de rendre la liberté à sa main, Uaine se glisse quelque peu derrière elle, son bras passe au dessus d'elle pour finalement entourer son ventre, laissant son torse devenir un pilier charnel sur lequel ses épaules peuvent se reposer. Ni le bras, ni la main de l'irlandais ne lui laisse beaucoup de choix de toute façon. Le bras s'appuie quelque peu sur son ventre pour enfermer ce contact quasi oublier, leurs mains encore enlacées se posent aux hanches de la rousse pour parfaire cette prison de chair. La joue de l'irlandais se pose alors sur le dessus des tempes de la belle à son bras, elle pouvait l'entendre commencer a sourire avant même que le souffle d'un murmure ne laisse sa voix glisser en une cascade brûlante le long des lignes de son cou.
" Je suis ennuyé pour le pourcentage, je donne jamais plus de 20% aux escorts, mais comme je te connais depuis longtemps..."
Odieux ? Oui...Infâme ? Bien sûr, mais jamais l'oreille de la rouquine ne pourrait s'offusquer de ça. Elle ne connaît que trop bien ce ton faussement sérieux, faussement candide, cet effronterie sans limite .
Ses lèvres s'étendent cette fois, en une franchise qu'il ne peut masquer, une pointe effrontée perçait le bleu glacé de son regard. Ce goût insatiable du défi. Mais sa main est volée par une comparse bien plus délicate, ne lui laissant aucun choix sinon de suivre cette douce surprise rousse. Les visages masculins se relèvent lentement des décolletées de leurs souries du soir pour se poser sur le nouveau couple de joueurs. D'abord sur l'irlandaise, simple réflexe pour la plupart des hommes présents dans ces tripots, les femmes sont au mieux de belles voitures, puis sur l'irlandais. Tu adores cela n'est ce pas Uaine ? Oui tu adores ça, ces regards qui tombent sur le sol, qui cherchent quelque chose d'intéressant ailleurs que dans l'enfer de tes yeux, il y en a même un qui préfère prendre son verre et changer de table, la tête enfouie dans ses épaules, amusant. Certains gardent la tête lever pourtant, le saluant d'un simple sourire ou d'un mouvement de menton. Le dubliner y répond de la même façon. Son visage se tourne alors vers ce regard si insistant, si curieux, qui cherche une réponse silencieuse sur les lignes de son visage , comme si au bout de tout ce temps, cette réponse pouvait ne serait ce que changer. Le sourcil gauche se soulève, le blunt aux lèvres quelque peu enserré entre ses dents, et a nouveau ce sourire, ce sourire aux ombres carnassières, qui ne semble vouloir dire qu'une chose: I'm a son of gun girl, the bastard's son.
Et à nouveau, la simple question qui émane de ces lèvres dessinées vient le désarçonner plus qu'il ne le pensait possible. Le 25 d'accord et ? Uaine eût alors besoin de quelques instants pour comprendre que non, elle est sérieuse, elle veut tout jouer sur un chiffre. Une longue inspiration rougeoyante vient alors le ramener a une évidence bien plus réaliste. Elle ne sait toujours pas jouer a la roulette. Et dans l'expiration du nuage opaque , on peut alors entendre le souffle las qui s'évade de sa gorge encore incandescente.
Le visage du dubliner se secouait doucement avant qu'un nouveau soupire s'évade de ses lèvres souriantes. Son regard se perd un instant dans le reflet des opales qui lui répondent, combien d'heures avaient ils passer, lui et Catham, a tenter d'expliquer a Niamh, les subtilités de la roulette, du black jack du poker. Un sourire tendre, rare, vient adoucir les traits de Uaine, mais son regard se détache à nouveau de ces souvenirs bien trop précis, bien trop détaillé, bien trop prenant. C'est vers l'homme debout à la droite du croupier que le regard de l'irlandais se pose, dans sa main il tenait des plaques de casino, les crédits sont toujours garder par le chef de salle. La question combien, la réponse cinq mille. Alors cinq mille ce sera, d'abord la transversale, puis le carré supérieur, deuxième colonne, les chevaux et enfin le 25, puisque tel est le nombre de son choix. Le chef de salle posait les plaques selon les indications de l'irlandais. Perdre a la roulette c'est comme avouer son horreur de l'arithmétique, il est impossible de perdre a la roulette une fois que l'on calcule correctement, difficile de gagner beaucoup ça oui, mais récupérer sa mise a chaque lancer est juste une affaire de calcul. Les jeux sont fait, et la bille commence sa course effrénée autour des nombres rouge et noir.
Puisque Niamh semble refuser de rendre la liberté à sa main, Uaine se glisse quelque peu derrière elle, son bras passe au dessus d'elle pour finalement entourer son ventre, laissant son torse devenir un pilier charnel sur lequel ses épaules peuvent se reposer. Ni le bras, ni la main de l'irlandais ne lui laisse beaucoup de choix de toute façon. Le bras s'appuie quelque peu sur son ventre pour enfermer ce contact quasi oublier, leurs mains encore enlacées se posent aux hanches de la rousse pour parfaire cette prison de chair. La joue de l'irlandais se pose alors sur le dessus des tempes de la belle à son bras, elle pouvait l'entendre commencer a sourire avant même que le souffle d'un murmure ne laisse sa voix glisser en une cascade brûlante le long des lignes de son cou.
Odieux ? Oui...Infâme ? Bien sûr, mais jamais l'oreille de la rouquine ne pourrait s'offusquer de ça. Elle ne connaît que trop bien ce ton faussement sérieux, faussement candide, cet effronterie sans limite .
- InvitéInvité
Tension subtile qui court le long de son épiderme à sa simple présence. Papillon ephémère dont elle croyait s'être débarassée depuis longtemps. Sans doute, si elle avait pu se préparer à son apparition, Niamh réagirait avec un flegme et une distance plus contrôlée. Ce n'est pas un échappatoire qui lui est offert. Pourtant, elle ne peut retenir un petillement de ses prunelles lorsqu'il relève ses paroles. Ho vraiment, Uaine? Tu veux déjà t'engager sur ce terrain? I'm game, darling. Sa bouche s'arrondit dans un sourire à la tentation carmine.
-Quand je connais parfaitement les ingrédients qui composent le repas. Et puis... parfois j'ai envie de dévorer un peu de sucre pour me mettre en appetit.
Comment aurait elle pu laisser l'occasion?! Elle ne sait pas reculer. Ne sait pas céder le terrain. Surtout face à lui. Quand à savoir si la Sylphide entend retrouver les saveurs de sa jeunesse, il est encore un peu trop tôt pour le dire! Mais déjà, sa main entrelacée à la sienne, ils traversent la salle jusqu'à l'une des tables de roulettes. L'occasion pour elle de sécher son verre dans un soupir gourmand avant de le déposer sur la premiere surface plane à disposition. Les regards qui vagabondent sur le couple qu'ils forment n'ont aucune importance pour elle. La lumière ou l'ombre lui conviennent parfaitement. Elle est à l'aise dans les deux états. Si elle surprend parfoit une lueur lubrique, elle s'amusera à y répondre d'un clin d'oeil à peine esquissé. De toute manière, Uaine à ses cotés décourage toute approche directe, tout autant qu'indirecte. Non que la Sylphide s'en plaigne. Elle n'a aucune envie d'être importunée pour l'instant. Préfèrant savourer le sel de ces retrouvailles.
La roulette. Bien sur que c'est forcement la roulette. Elle dissimule un très léger sourire avec la flamme de son briquet à sa remarque. Les traits burinés du Dubliner se détendent un bref instant. Et pour cela, elle fait perdurer la charade. Elle a compris les regles depuis longtemps. A retenu les leçons dispensées depuis des années et seule, aurait jouée de manière bien plus prudente qu'un seul chiffre. Mais elle aime trop le murmure des voix melés de Catham et Uaine, lui détaillant encore et encore et encore les rouages gagnants qui déterminent la course de la bille pour le détromper maintenant. Non. Pour lui, elle n'a toujours pas compris. Elle s'arrache à ces évoquation. Songer à son frère est toujours apre, mordant. Quatre ans qu'elle n'a pas eu de nouvelles de lui. Quatre ans à se complaire dans sa lacheté sans oser prendre le telephone. Il faudra bien que cette fuite en avant cesse.
A ses pensées, elle l'observe disposer les plaques. 5000 dans un caprice. A nouveau, elle ne peut s'empecher de s'interroger sur celui qu'il est devenu. Il coupe net ses errances. Par un glissement de son corps dans son dos. Par un bras propriétaire, qui est aussi bien corset que soutien. Par son souffle dans son cou. Par son torse contre ses omoplates. Il... Il est trop proche. Sa respiration s'altère un bref instant. Niamh se raidit dans son étreinte. Avant de se laisser porter par les murmures de leurs corps. Elle vient reposer contre lui, sans pour autant renverser la tête en arrière. Pas encore. Un murmure familier qui pourrait se transformer si rapidement en un torrent sans concession. Contre sa nuque, elle devine un sourire. Et Niamh doit etouffer un rire d'anticipation. Il va lui sortir une connerie. De cela, aucun doute. La seule incertitude est la taille de celle ci. Heureusement que son verre est fini, elle aurait presque pu s'étouffer avec le liquide doré. Uaine s'attire un regard choqué de la femme la plus proche d'eux, alors qu'elle attire le bras de son compagnon pour s'éloigner d'un si douteux personnage. Certes, la consommation de Fille des pavés est courante, mais de là à l'exposer aussi crument? Niamh, elle, fait preuve d'un serieux à tout épreuve. Balaie la suggestion d'un geste de sa main libre.
-Ca tombe bien, je me demandais combien j'allais devoir te payer pour profiter de ton joli petit cul, une de ces nuits prochaines. Tu va pouvoir fixer ton prix toi meme et on négociera à partir de là...
Pas cette nuit. Ce serait trop précipité, trop... dangereux de finir dans son lit. La bille finit par s'arrêter. Mais pour le moment, Niamh ne regarde pas là ou le petit cylindre a finit sa course. Elle aspire une longue bouffée de cigarette avant de la poser sur un cendrier à porté de main pour la reprendre plus tard. Elle renverse la tête en arrière. Et de bout des doigts, une seconde fois, porte sa main à son visage. Mais cette fois, le geste est sur. Décidé. Niamh suit les cicatrices nouvelles qui cisaillent sa peau. Celles qui sont apparues et qu'elle ne connait pas encore. Ho, il est loin d'être couturé, mais elle sait décéler les lignes de sa peau brisée. Ils se sont quittés très peu de temps avant son deuxieme sejour en prison. Avec le recul, elle se demande si Uaine ne l'a pas poussé à bout parce qu'il sentait que sa vie allait prendre une tournure de boue. Ou alors il aimait simplement s'envoyer en l'air avec les premieres petasses venues. Voir les deux en même temps. Ou rien de cela. Niamh s'est perdue en trop de suppositions pour recommencer dix ans plus tard. Trop de cris, de hurlements et de blessures qui resonnent encore dans sa mémoire pour leur laisser le champs libre maintenant.
Une cicatrice qui se perds presque le long de son sourcil. Une autre qui s'enfuit sur la ligne de son menton. Combien d'autres qui se dissimulent sous ses vetements? Le regard de Niamh est une question muette. Il sait que le temps d'y repondre viendra. Bleu oiseau de son regard au sien, une innocence qui n'en est plus une depuis longtemps.
-J'aimerai assister à ton prochain combat.
Car il n'a pas pu abandonner cette partie là de lui. Elle en est certaine. Peut être différement. Dans des conditions autres. Mais ne pas se mesurer aux autres? Si il organisait déjà une multitude de combats à Dublin, il montait encore sur le Ring. Et le voir? Une évidence. Elle a vu évoluer sa manière de donner les coups. Son choix de stratégie. Passer d'une violence brutale et impitoyable à des choix plus stratégiques, cherchant moins à détruire l'adversaire qu' à remporter une victoire nette. A mettre en laisse la meute folle qui le ravageait dans leurs premiers mois. Ou peut être a t'il raccrocher ses gants? Trouver une sérénité qui lui permettent de ne plus devoir finir en sang pour se sentir vivant? Après un temps infini, elle le libère de son regard. Sa tête à demi tournée, sa bouche contre son cou. Un baiser pour le creux fragile qui lie la nuque à l'épaule. Un second. Pour le gout de sa peau contre ses lèvres. Elle finit par reposer ses yeux sur le tapis vert. Transersale. Le croupier rassemble les plaques avec les gains et les pousse vers eux .
-Tu as fini tes affaires pour la soirée ou tu as un autre endroit à visiter?
Comment ca, aucune naiveté? Non. Aucune. Elle a vu les regards des employés. La déférence qu'il reçoit. La manière dont certain l'évite soigneusement. Aucun de tous ces éléments ne crie : Soirée de repos. Non, il était pour une raison bien précise. Niamh n'a pas besoin de savoir laquelle pour le pressentir. La jeune femme se love d'avantage dans son étreinte. Solide.
-Quand je connais parfaitement les ingrédients qui composent le repas. Et puis... parfois j'ai envie de dévorer un peu de sucre pour me mettre en appetit.
Comment aurait elle pu laisser l'occasion?! Elle ne sait pas reculer. Ne sait pas céder le terrain. Surtout face à lui. Quand à savoir si la Sylphide entend retrouver les saveurs de sa jeunesse, il est encore un peu trop tôt pour le dire! Mais déjà, sa main entrelacée à la sienne, ils traversent la salle jusqu'à l'une des tables de roulettes. L'occasion pour elle de sécher son verre dans un soupir gourmand avant de le déposer sur la premiere surface plane à disposition. Les regards qui vagabondent sur le couple qu'ils forment n'ont aucune importance pour elle. La lumière ou l'ombre lui conviennent parfaitement. Elle est à l'aise dans les deux états. Si elle surprend parfoit une lueur lubrique, elle s'amusera à y répondre d'un clin d'oeil à peine esquissé. De toute manière, Uaine à ses cotés décourage toute approche directe, tout autant qu'indirecte. Non que la Sylphide s'en plaigne. Elle n'a aucune envie d'être importunée pour l'instant. Préfèrant savourer le sel de ces retrouvailles.
La roulette. Bien sur que c'est forcement la roulette. Elle dissimule un très léger sourire avec la flamme de son briquet à sa remarque. Les traits burinés du Dubliner se détendent un bref instant. Et pour cela, elle fait perdurer la charade. Elle a compris les regles depuis longtemps. A retenu les leçons dispensées depuis des années et seule, aurait jouée de manière bien plus prudente qu'un seul chiffre. Mais elle aime trop le murmure des voix melés de Catham et Uaine, lui détaillant encore et encore et encore les rouages gagnants qui déterminent la course de la bille pour le détromper maintenant. Non. Pour lui, elle n'a toujours pas compris. Elle s'arrache à ces évoquation. Songer à son frère est toujours apre, mordant. Quatre ans qu'elle n'a pas eu de nouvelles de lui. Quatre ans à se complaire dans sa lacheté sans oser prendre le telephone. Il faudra bien que cette fuite en avant cesse.
A ses pensées, elle l'observe disposer les plaques. 5000 dans un caprice. A nouveau, elle ne peut s'empecher de s'interroger sur celui qu'il est devenu. Il coupe net ses errances. Par un glissement de son corps dans son dos. Par un bras propriétaire, qui est aussi bien corset que soutien. Par son souffle dans son cou. Par son torse contre ses omoplates. Il... Il est trop proche. Sa respiration s'altère un bref instant. Niamh se raidit dans son étreinte. Avant de se laisser porter par les murmures de leurs corps. Elle vient reposer contre lui, sans pour autant renverser la tête en arrière. Pas encore. Un murmure familier qui pourrait se transformer si rapidement en un torrent sans concession. Contre sa nuque, elle devine un sourire. Et Niamh doit etouffer un rire d'anticipation. Il va lui sortir une connerie. De cela, aucun doute. La seule incertitude est la taille de celle ci. Heureusement que son verre est fini, elle aurait presque pu s'étouffer avec le liquide doré. Uaine s'attire un regard choqué de la femme la plus proche d'eux, alors qu'elle attire le bras de son compagnon pour s'éloigner d'un si douteux personnage. Certes, la consommation de Fille des pavés est courante, mais de là à l'exposer aussi crument? Niamh, elle, fait preuve d'un serieux à tout épreuve. Balaie la suggestion d'un geste de sa main libre.
-Ca tombe bien, je me demandais combien j'allais devoir te payer pour profiter de ton joli petit cul, une de ces nuits prochaines. Tu va pouvoir fixer ton prix toi meme et on négociera à partir de là...
Pas cette nuit. Ce serait trop précipité, trop... dangereux de finir dans son lit. La bille finit par s'arrêter. Mais pour le moment, Niamh ne regarde pas là ou le petit cylindre a finit sa course. Elle aspire une longue bouffée de cigarette avant de la poser sur un cendrier à porté de main pour la reprendre plus tard. Elle renverse la tête en arrière. Et de bout des doigts, une seconde fois, porte sa main à son visage. Mais cette fois, le geste est sur. Décidé. Niamh suit les cicatrices nouvelles qui cisaillent sa peau. Celles qui sont apparues et qu'elle ne connait pas encore. Ho, il est loin d'être couturé, mais elle sait décéler les lignes de sa peau brisée. Ils se sont quittés très peu de temps avant son deuxieme sejour en prison. Avec le recul, elle se demande si Uaine ne l'a pas poussé à bout parce qu'il sentait que sa vie allait prendre une tournure de boue. Ou alors il aimait simplement s'envoyer en l'air avec les premieres petasses venues. Voir les deux en même temps. Ou rien de cela. Niamh s'est perdue en trop de suppositions pour recommencer dix ans plus tard. Trop de cris, de hurlements et de blessures qui resonnent encore dans sa mémoire pour leur laisser le champs libre maintenant.
Une cicatrice qui se perds presque le long de son sourcil. Une autre qui s'enfuit sur la ligne de son menton. Combien d'autres qui se dissimulent sous ses vetements? Le regard de Niamh est une question muette. Il sait que le temps d'y repondre viendra. Bleu oiseau de son regard au sien, une innocence qui n'en est plus une depuis longtemps.
-J'aimerai assister à ton prochain combat.
Car il n'a pas pu abandonner cette partie là de lui. Elle en est certaine. Peut être différement. Dans des conditions autres. Mais ne pas se mesurer aux autres? Si il organisait déjà une multitude de combats à Dublin, il montait encore sur le Ring. Et le voir? Une évidence. Elle a vu évoluer sa manière de donner les coups. Son choix de stratégie. Passer d'une violence brutale et impitoyable à des choix plus stratégiques, cherchant moins à détruire l'adversaire qu' à remporter une victoire nette. A mettre en laisse la meute folle qui le ravageait dans leurs premiers mois. Ou peut être a t'il raccrocher ses gants? Trouver une sérénité qui lui permettent de ne plus devoir finir en sang pour se sentir vivant? Après un temps infini, elle le libère de son regard. Sa tête à demi tournée, sa bouche contre son cou. Un baiser pour le creux fragile qui lie la nuque à l'épaule. Un second. Pour le gout de sa peau contre ses lèvres. Elle finit par reposer ses yeux sur le tapis vert. Transersale. Le croupier rassemble les plaques avec les gains et les pousse vers eux .
-Tu as fini tes affaires pour la soirée ou tu as un autre endroit à visiter?
Comment ca, aucune naiveté? Non. Aucune. Elle a vu les regards des employés. La déférence qu'il reçoit. La manière dont certain l'évite soigneusement. Aucun de tous ces éléments ne crie : Soirée de repos. Non, il était pour une raison bien précise. Niamh n'a pas besoin de savoir laquelle pour le pressentir. La jeune femme se love d'avantage dans son étreinte. Solide.
- InvitéInvité
Silence ! Le silence, diable que l'irlandais voudrait le silence de cette meute aux crocs souriants, qui ronronne sous la pulpe digitale qui caresse son visage. Ne pas tourner la tête, ne surtout pas laisser son regard se perdre dans les océans de la nymphe a son bras. Mais ce contact est bien trop plaisant pour que Uaine puisse y être totalement insensible. Son cou se tend quelque peu pour laisser aux doigts félins libre cours a leurs curiosité, le bras se relâche pour laisser aux hanches de l'irlandaise un peu plus de liberté. Pourtant cette liberté n'est qu'incertaine, la paume large de dubliner vient conquérir le ventre de Niamh, son pouce s'amuse a frôler le tissu de sa robe, s'amusant de leur finesse pour venir cajoler l'épiderme de la jeune femme. Le désir est quelque chose d'incertain, jusqu'à ce qu'il s'empare de votre être comme un incendie, ce n'est pas sa main se promenant sur le ventre de l'irlandaise qui lui apporte cette évidence, c'est d'avoir son ventre dans la main et qu'elle parle. Elle ne pouvait pas simplement profiter d'avoir la main sur lui non, il a fallu qu'elle parle. La mâchoire du chien fou vient a se serré alors un instant, a l'instant où sa main la serre contre lui, non pas pour coller son dos contre son épaule cette fois, son visage se tourne vers les billes qui le détaillent avant qu'il n'ouvre lui aussi la bouche dans un grondement au reflet de murmure.
" Tu me casses les couilles, love. Tu le sais ça ? "
Quiconque ne connait pas Uaine pourrait s'offusquer de cette phrase, a dire vrai il y aurait de quoi, mais pour qui le connait cela ne veut dire qu'une seule chose, que vous avez bien plus d'emprise sur lui qu'il ne voudrait, perdre le contrôle c'est perdre le pouvoir. Un nouveau grognement s'échappait en un soupire las, bien sûr qu'elle le sait c'est une évidence. Finalement cette paume se relâche quelque peu, que l'irlandaise puisse reprendre une posture un peu plus décente que cette cambrure insolente, puis un blanc, un doute, quelque chose de fuyant dans le regard du dubliner, c'était quoi la question déjà, son prochain combat ? Un sourire amusé étire ses lèvres
" Je ne monte plus sur le ring depuis, six ans maintenant. Mais si tu veux voir mon prochain combat..."
Sa phrase s'arrête pour mourir en un grognement tendre lorsque sa peau vient sentir le contact des lèvres de l'irlandaise. son regard se ferme un instant pour finalement se rouvrir et se tourner vers les gains, d'abord un petit quelque chose pour le personnel c'est normal, ensuite les plaques restantes offertes par la maison sont distribués a un seul joueur a l'autre bout de la table, lorsque le joueur lui demande pourquoi, Uaine répond dans un grand sourire que vu ce que sa femme perd en pari, il ne peut pas lui aussi commencer a perdre au jeu. Puis la fraîche, a peine 500 dollars en billet, pas grand chose. Sa main libre réunit les billets avec la force de l'habitude avant qu'il ne plie la petite liasse pour la tendre a la nymphe.
" Il est toujours en cours, sauf que tu as quatre ans de retard. Vos gains madame. "
Un large sourire vient alors illuminer le visage naturellement dur de l'irlandais, s'amusant des questions muettes de Niamh, autant qu'il laisse sa main s'amuser a flirter avec la robe sombre de la nymphe. Dix ans qu'il ne s'était pas vu, dix ans pendant lesquels Uaine n'avait fait que construire, construire quelque chose qui le dépasserait presque parfois. Une fois sa main libéré des billets, l'irlandais la plonge dans la poche intérieur de sa veste bleu nuit pour y sortir un smartphone qu'il consulte rapidement, la curiosité de l'irlandaise n'étant plus a prouver, il est facile deviner où son regard se glisse, une tonne de mails non lu si on en croit l'icône, mais surtout une succession de message sans aucun sens : pion blanc g4, fou noir d6, cavalier blanc a1, toujours des positions. Innocemment, simplement des amis qui se font une petite partie d'échec, en réalité une cartograhie de la ville de Los Angeles, et une belle petite liste de personnes. "Ça ne sert a rien de connaitre des milliers de personnes, il suffit juste d'en connaitre trente deux et de les remplacer quand il le faut." généralement ce genre de petite phrase était agrémenter d'un "mat" dans son adolescence, encore une leçon de son oncle qu'il n'a pas oublié. C'est a la nouvelle question de la nymphe que Uaine relève le nez de l'écran pour a nouveau les glisser sur elle.
Pourquoi, tu pensais finir la soirée avec moi ? T'es devenu prétentieuse avec le temps c'est dingue.
L'irlandais ne laisse pas le temps a Niamh de répondre, il portait le téléphone a son oreille attendant que l'autre personne décroche. Simplement quelques mots échangés, assez flou pour qui ne fait pas attention, pas d'horaire, pas d'adresse, pas même l'ombre d'une question, mais ce qui est certain c'est que dans une dizaine de minutes, une berline l'attendra devant le cercle disons privé. Le smartphone retournait dans sa poche, et l'attention de l'irlandais revenait se poser sur la belle a son bras. Son regard se plisse quelque peu en une question intérieur, il sait pertinemment ce qu'elle était, et il sait aussi ce que la maladresse pouvait entraîner chez elle, alors la seule question qui lui traverse alors l'esprit en devient flagrante, s'il doit lui loger une balle dans la boîte crânienne, combien de temps il hésiterait ? Un sourcil se haussait alors sur le front du dubliner, avant qu'a nouveau un léger sourire n'apparaisse a ces lèvres, finalement la réponse est tout aussi évidente que la question. Uaine se décale quelque peu pour ouvrir une route s'éloignant de la table de jeu pour marcher vers la sortie, son bras gauche relâchant finalement son emprise laissant la jeune femme bien plus libre de ses mouvements.
" Tu me casses les couilles, love. Tu le sais ça ? "
Quiconque ne connait pas Uaine pourrait s'offusquer de cette phrase, a dire vrai il y aurait de quoi, mais pour qui le connait cela ne veut dire qu'une seule chose, que vous avez bien plus d'emprise sur lui qu'il ne voudrait, perdre le contrôle c'est perdre le pouvoir. Un nouveau grognement s'échappait en un soupire las, bien sûr qu'elle le sait c'est une évidence. Finalement cette paume se relâche quelque peu, que l'irlandaise puisse reprendre une posture un peu plus décente que cette cambrure insolente, puis un blanc, un doute, quelque chose de fuyant dans le regard du dubliner, c'était quoi la question déjà, son prochain combat ? Un sourire amusé étire ses lèvres
" Je ne monte plus sur le ring depuis, six ans maintenant. Mais si tu veux voir mon prochain combat..."
Sa phrase s'arrête pour mourir en un grognement tendre lorsque sa peau vient sentir le contact des lèvres de l'irlandaise. son regard se ferme un instant pour finalement se rouvrir et se tourner vers les gains, d'abord un petit quelque chose pour le personnel c'est normal, ensuite les plaques restantes offertes par la maison sont distribués a un seul joueur a l'autre bout de la table, lorsque le joueur lui demande pourquoi, Uaine répond dans un grand sourire que vu ce que sa femme perd en pari, il ne peut pas lui aussi commencer a perdre au jeu. Puis la fraîche, a peine 500 dollars en billet, pas grand chose. Sa main libre réunit les billets avec la force de l'habitude avant qu'il ne plie la petite liasse pour la tendre a la nymphe.
" Il est toujours en cours, sauf que tu as quatre ans de retard. Vos gains madame. "
Un large sourire vient alors illuminer le visage naturellement dur de l'irlandais, s'amusant des questions muettes de Niamh, autant qu'il laisse sa main s'amuser a flirter avec la robe sombre de la nymphe. Dix ans qu'il ne s'était pas vu, dix ans pendant lesquels Uaine n'avait fait que construire, construire quelque chose qui le dépasserait presque parfois. Une fois sa main libéré des billets, l'irlandais la plonge dans la poche intérieur de sa veste bleu nuit pour y sortir un smartphone qu'il consulte rapidement, la curiosité de l'irlandaise n'étant plus a prouver, il est facile deviner où son regard se glisse, une tonne de mails non lu si on en croit l'icône, mais surtout une succession de message sans aucun sens : pion blanc g4, fou noir d6, cavalier blanc a1, toujours des positions. Innocemment, simplement des amis qui se font une petite partie d'échec, en réalité une cartograhie de la ville de Los Angeles, et une belle petite liste de personnes. "Ça ne sert a rien de connaitre des milliers de personnes, il suffit juste d'en connaitre trente deux et de les remplacer quand il le faut." généralement ce genre de petite phrase était agrémenter d'un "mat" dans son adolescence, encore une leçon de son oncle qu'il n'a pas oublié. C'est a la nouvelle question de la nymphe que Uaine relève le nez de l'écran pour a nouveau les glisser sur elle.
Pourquoi, tu pensais finir la soirée avec moi ? T'es devenu prétentieuse avec le temps c'est dingue.
L'irlandais ne laisse pas le temps a Niamh de répondre, il portait le téléphone a son oreille attendant que l'autre personne décroche. Simplement quelques mots échangés, assez flou pour qui ne fait pas attention, pas d'horaire, pas d'adresse, pas même l'ombre d'une question, mais ce qui est certain c'est que dans une dizaine de minutes, une berline l'attendra devant le cercle disons privé. Le smartphone retournait dans sa poche, et l'attention de l'irlandais revenait se poser sur la belle a son bras. Son regard se plisse quelque peu en une question intérieur, il sait pertinemment ce qu'elle était, et il sait aussi ce que la maladresse pouvait entraîner chez elle, alors la seule question qui lui traverse alors l'esprit en devient flagrante, s'il doit lui loger une balle dans la boîte crânienne, combien de temps il hésiterait ? Un sourcil se haussait alors sur le front du dubliner, avant qu'a nouveau un léger sourire n'apparaisse a ces lèvres, finalement la réponse est tout aussi évidente que la question. Uaine se décale quelque peu pour ouvrir une route s'éloignant de la table de jeu pour marcher vers la sortie, son bras gauche relâchant finalement son emprise laissant la jeune femme bien plus libre de ses mouvements.
- InvitéInvité
L'atmosphère lui tourne légèrement la tête. Ou bien est ce l'homme à son bras? Niamh ne sait plus trop. Elle est devenue son propre roc depuis des années. Ne s'attendait pas à revoir ce navire affrontant la tempête, créant la tempete qu'est Uaine O'Bradaigh. Sa main vogue et fend l'etoffe qui la recouvre. Elle pourrait être nue. L'orage gronde, et il tonne à ses oreilles. Noyant le brouhaha de la foule. Assourdissant tout sauf le fracas de sa voix et de ses silences. Elle rit. Un rire de Sirène qui n'atteind que lui. Parce que pour l'heure, il a son attention exclusive. Son regard de ciel calme. Un ancien refuge truffé d'ecueil. Un écho de leur lien passé les enchaine. Elle le sent. Il le sait. Un désir charnel qui s'assouvira en une nuit pour ne plus laisser que coquilles brisées au reveil? Peut être. Il n'est pas encore l'heure de le découvrir, l'Irlandaise préfère jouer avec les braises qui menacent de les enflammer.
-Tu t'es tellement ennuyé ces dernières années, Sweet? Trop de complaisance autour de toi?
Il peut être intimidant, il crée le vide autour de lui. Sa confiance n'est jamais vraiment acquise. Un animal sauvage qui ne s'apprivoise jamais vraiment. Pourtant, avec Catham, ils formaient un trio sans brides et sans limites. Il ne monte plus sur le ring depuis six ans. Ca... Ca eclaircit un peu de la brume qui l'envahissait. Elle se décalle. Un peu. A peine. Elle ignore si elle n'est pas un peu décue. Mais c'est surtout le soulagement qui perce dans ses prunelles. Non que la Sylphide l'imagine dans un cocon rassurant. Aussi... Une évidence aux paroles qui suivent, sa bouche sur sa peau. Il a donné le ton.
-Mince. Il va falloir que je me trouve un autre boxer à admirer sur le ring. Et pour me ré entrainer aussi!
Il y a là une part de verité sous l'insolence. La manière dont elle s'est conduite il y a quelques semaines lui a déplut. Elle s'est endormie sur des reflexes qui n'étaient plus travaillés et sans l'intervention de Cash, l'altercation avec les trois losers aurait peut être tournée en sa défaveur. Inacceptable. A Belfast, elle les aurait explosé sans la moindre sueur. Et elle a bien l'intention d'y remedier sans tarder. Niamh est loin de vivre dans un coin tranquille de la ville, et ses instincts ne la conduisent pas à vivre en regardant par dessus son épaule, mais à se donner les moyens d'etre bien plus redoutables que la faune habituelle qui pourrait la croiser. Les gains sont rassemblés et elle ne peut retenir une pointe de curiosité lorsqu'il pousse toutes les plaques vers un joueur moins chanceux. Elle garde le silence, mais le mouvement est loin d'être anodin. Quelles toiles d'araignée est il en train de tisser, encore à cet instant? La Fée étouffe un soupire. Cesse t'il jamais de travailler? Ceci dit l'expression de surprise qui s'inscrit sur le visage indique qu'il ne s'attendait pas à une telle générosité. Pas au point de refuser les plaques offertes ceci dit. Non, il ressemble à un noyé à qui l'on vient d'offrir une planche de bois flottée. Mec, tu ferais mieux de te casser si tu es dans la merde à ce point.
-Juste quatre ans, Uaine? Tu es sur? Il me semble que tu as oublié quelques années. Depuis quand tu es en Californie? Tu es juste de passage ou...
Elle se mords les levres. Pour s'obliger au silence. Pour taire les questions qui menacent de déborder. Depuis quand tu es sorti de prison. Pourquoi tu ne me l'as pas fait savoir? Ou Catham? Parce que pour être honete, à cette periode, elle n'aurait probablement pas voulu en savoir d'avantage. Mais savoir qu'il était entier? Oui. Elle venait de retrouver Belfast, Dublin lui ayant laissé une saveur plus qu'amère. Belfast. Et... Neill. Niamh glisse dans sa pochette les billets qu'il lui tend. Ca tombe plutot bien. Sa douche est completement à refaire et il faut absolument qu'elle fasse changer les plaquettes de freins de sa Jeep. Entre autre.
Impossible de ne pas glisser un regard vers son telephone lorsqu'il sort son telephone. Naturellement sa main vient enlacer sa taille, effleurant le bas de ses reins. Ses hanches se soudant aux siennes. Les messages qui s'affichent ne font pas sens pour elle. Elle y reconnait un schema sans pouvoir déceler ce qui s'y dissimule. Mais n'a aucun doute sur la fausse innocence des informations revelées. Elle allumait une cigarette de son autre main et manque de la faire tomber à son agacante remarque. Le coup d'oeil qu'elle lui adresse est rien moins qu'aimable, alors qu'elle l'entraine vers une autre partie de la salle. N'ayant pas totalement assouvie son envie de jeu.
-Non, je pensais la finir avec lui- rétorque t'elle avec un sourire angélique.Elle désigne un homme qui se dirige droit vers le couple. Et l'on peut dire qu'il ne parait des plus détendu ni ravi. Niamh sait parfaitement ce qu'il veux, alors qu'il les toise. Elle est entrée à son bras, en se faisant passer pour sa compagne tarifée de la nuit. Il a finit par non seulement se rendre compte de son absence prématurée pour visiblement la retrouver au bras d'un autre. Cela le pique désagréablement. Niamh doit lutter pour garder un parfait sérieux. Sa tête venant se lover dans le creux de l'épaule de son compagnon, dans un geste inscrit par l'habitude. No way in hell. Même sans la présence d'Uaine, jamais elle n'aurait passé plus de cinq minutes avec ce mec. Il ne connait visiblement pas le Dubliner, un de ces consommateurs qui ne voient que leur plaisir immédiat sans saisir les rouages qui regissent le monde de la nuit. En trois pas, il leur barre la route.
-Elle est avec moi. -Il avance la main pour aggriper le bras, dans l'idée évidente de tirer la jeune femme vers lui. Il relève le menton vers Uaine, lui jettant un regard venimeux. -Trouvez vous en une autre, moi je l'ai deja payé!
Le sourire que lui adresse Niamh est d'un sucre tellement doux qu'il en devient particulièrement écoeurant. Elle ne tente pas de se dégager. non pas tout de suite. Par contre le sucre devient poison alors qu'elle articule sur un ton délicieux -Vous avez déjà eu un bras cassé? Vous voulez tester? -Elle incline la tête vers Uaine, se désinteressant pour l'heure de l'inoportun. Il sent une colère mauvaise conseillère enfler en lui et la prise sur la chair de l'Irlandaise devient plus dure. Elle n'en tient pas compte. Pas encore. Non, son seul intéret est le Dubliner - Love, tu crois que les propriétaires prendraient désagréablement un incident?
-Tu t'es tellement ennuyé ces dernières années, Sweet? Trop de complaisance autour de toi?
Il peut être intimidant, il crée le vide autour de lui. Sa confiance n'est jamais vraiment acquise. Un animal sauvage qui ne s'apprivoise jamais vraiment. Pourtant, avec Catham, ils formaient un trio sans brides et sans limites. Il ne monte plus sur le ring depuis six ans. Ca... Ca eclaircit un peu de la brume qui l'envahissait. Elle se décalle. Un peu. A peine. Elle ignore si elle n'est pas un peu décue. Mais c'est surtout le soulagement qui perce dans ses prunelles. Non que la Sylphide l'imagine dans un cocon rassurant. Aussi... Une évidence aux paroles qui suivent, sa bouche sur sa peau. Il a donné le ton.
-Mince. Il va falloir que je me trouve un autre boxer à admirer sur le ring. Et pour me ré entrainer aussi!
Il y a là une part de verité sous l'insolence. La manière dont elle s'est conduite il y a quelques semaines lui a déplut. Elle s'est endormie sur des reflexes qui n'étaient plus travaillés et sans l'intervention de Cash, l'altercation avec les trois losers aurait peut être tournée en sa défaveur. Inacceptable. A Belfast, elle les aurait explosé sans la moindre sueur. Et elle a bien l'intention d'y remedier sans tarder. Niamh est loin de vivre dans un coin tranquille de la ville, et ses instincts ne la conduisent pas à vivre en regardant par dessus son épaule, mais à se donner les moyens d'etre bien plus redoutables que la faune habituelle qui pourrait la croiser. Les gains sont rassemblés et elle ne peut retenir une pointe de curiosité lorsqu'il pousse toutes les plaques vers un joueur moins chanceux. Elle garde le silence, mais le mouvement est loin d'être anodin. Quelles toiles d'araignée est il en train de tisser, encore à cet instant? La Fée étouffe un soupire. Cesse t'il jamais de travailler? Ceci dit l'expression de surprise qui s'inscrit sur le visage indique qu'il ne s'attendait pas à une telle générosité. Pas au point de refuser les plaques offertes ceci dit. Non, il ressemble à un noyé à qui l'on vient d'offrir une planche de bois flottée. Mec, tu ferais mieux de te casser si tu es dans la merde à ce point.
-Juste quatre ans, Uaine? Tu es sur? Il me semble que tu as oublié quelques années. Depuis quand tu es en Californie? Tu es juste de passage ou...
Elle se mords les levres. Pour s'obliger au silence. Pour taire les questions qui menacent de déborder. Depuis quand tu es sorti de prison. Pourquoi tu ne me l'as pas fait savoir? Ou Catham? Parce que pour être honete, à cette periode, elle n'aurait probablement pas voulu en savoir d'avantage. Mais savoir qu'il était entier? Oui. Elle venait de retrouver Belfast, Dublin lui ayant laissé une saveur plus qu'amère. Belfast. Et... Neill. Niamh glisse dans sa pochette les billets qu'il lui tend. Ca tombe plutot bien. Sa douche est completement à refaire et il faut absolument qu'elle fasse changer les plaquettes de freins de sa Jeep. Entre autre.
Impossible de ne pas glisser un regard vers son telephone lorsqu'il sort son telephone. Naturellement sa main vient enlacer sa taille, effleurant le bas de ses reins. Ses hanches se soudant aux siennes. Les messages qui s'affichent ne font pas sens pour elle. Elle y reconnait un schema sans pouvoir déceler ce qui s'y dissimule. Mais n'a aucun doute sur la fausse innocence des informations revelées. Elle allumait une cigarette de son autre main et manque de la faire tomber à son agacante remarque. Le coup d'oeil qu'elle lui adresse est rien moins qu'aimable, alors qu'elle l'entraine vers une autre partie de la salle. N'ayant pas totalement assouvie son envie de jeu.
-Non, je pensais la finir avec lui- rétorque t'elle avec un sourire angélique.Elle désigne un homme qui se dirige droit vers le couple. Et l'on peut dire qu'il ne parait des plus détendu ni ravi. Niamh sait parfaitement ce qu'il veux, alors qu'il les toise. Elle est entrée à son bras, en se faisant passer pour sa compagne tarifée de la nuit. Il a finit par non seulement se rendre compte de son absence prématurée pour visiblement la retrouver au bras d'un autre. Cela le pique désagréablement. Niamh doit lutter pour garder un parfait sérieux. Sa tête venant se lover dans le creux de l'épaule de son compagnon, dans un geste inscrit par l'habitude. No way in hell. Même sans la présence d'Uaine, jamais elle n'aurait passé plus de cinq minutes avec ce mec. Il ne connait visiblement pas le Dubliner, un de ces consommateurs qui ne voient que leur plaisir immédiat sans saisir les rouages qui regissent le monde de la nuit. En trois pas, il leur barre la route.
-Elle est avec moi. -Il avance la main pour aggriper le bras, dans l'idée évidente de tirer la jeune femme vers lui. Il relève le menton vers Uaine, lui jettant un regard venimeux. -Trouvez vous en une autre, moi je l'ai deja payé!
Le sourire que lui adresse Niamh est d'un sucre tellement doux qu'il en devient particulièrement écoeurant. Elle ne tente pas de se dégager. non pas tout de suite. Par contre le sucre devient poison alors qu'elle articule sur un ton délicieux -Vous avez déjà eu un bras cassé? Vous voulez tester? -Elle incline la tête vers Uaine, se désinteressant pour l'heure de l'inoportun. Il sent une colère mauvaise conseillère enfler en lui et la prise sur la chair de l'Irlandaise devient plus dure. Elle n'en tient pas compte. Pas encore. Non, son seul intéret est le Dubliner - Love, tu crois que les propriétaires prendraient désagréablement un incident?
- InvitéInvité
Lui, qui est ce lui ? La curiosité passe sur le visage de l'irlandais en une moue légère, il représente quoi lui, dans quel mesure peut il me servir, lui ? Toutes ces questions en un seul mouvement de sourcil, mais la voix de l'impudent vient répondre à toute ces questions, il n'est rien. Payé ? Là l'impudent se fait indécent. Le visage du dubliner, toujours quelque peu pencher a droite a cause de cervicales abimées, vient à changer de coté. Les deux sourcils se hausse cette fois, en des questions bien moins agréable mais toujours silencieuses. L'ennui d'avoir des voix dans le crâne, parfois on oublie de poser les questions qui nous brûle les lèvres car elles sont hurlées par une meute enragée. La réponse de Niamh a ce connard il ne l'entend même pas. La question qui sort des lèvres de la rouquine, douce musique certes mais bien trop lointaine pour que le chien fou n'en discerne les mots. La main droite plonge dans la poche de son pantalon, sa nuque reprend sa position initiale, les épaules se soulèvent en une contraction légère, le bras gauche s'éloigne de la Douce a son bras. Tout son corps se prépare lentement. La bouche de l'irlandais, elle, s'étend en un large sourire amicale, presque trop, non beaucoup trop.
" Tu veux voir un tour de magie, boy ?"
L'irlandais n'attend même pas la réponse de l'imbécile, que sa main gauche vient le gifler, un claquement sonore qui vient le ramener alors a une réalité soudaine, de ces gifles que l'on entends encore des secondes après l'avoir reçu. De la magie , pourquoi de la magie ? Regarde ma main gauche, et oublie la droite. Un éclat argenté jaillit de la poche de son pantalon en des claquements sinistre, mélodie d'un papillon qui a soif de sang. D'abord le poignet de la main qui enserre le bras de Niamh, et dans un même mouvement ascendant la joue. Le pauvre se demande maintenant pourquoi son poignet saigne, que sa joue gauche saigne, et que sa droite brûle, mais s'il pense que cela suffit a calmer la meute. La main gauche du dubliner vient attraper le visage de l'imprudent pour coller sa joue ensanglanté contre le mur adjacent. Sa main forçant sur le visage pour que la plaie ne cesse de s'ouvrir petit a petit. L'homme pourrait se défendre, il pourrait tenter du moins, mais Uaine a apprit quelque chose il y a longtemps, une leçon en deux temps. Premier temps, montrer par deux fois que l'on possède dans sa main une lame bien affutée, deuxième temps la plaquer juste entre les deux testicules, n'importe quel mec devient un pantin suppliant. Mais ce crétin n'a pas besoin d'une punition, il a juste besoin d'une leçon, de quelque chose qu'il n'oubliera pas.
" Ne te mets jamais entre un chien et sa gamelle "
Sa voix n'est qu'un grondement sinistre, son visage a quelque centimètres de celui du cave balbutiant des excuses, pitoyable. La lame se dévie de quelques degrés seulement avant de venir tranché la chair. Le cave tombe assis contre le mur, les mains tenant son entrejambe ensanglanté. Est ce qu'il a conscience que ce n'est que le haut de sa cuisse qui a été entaillé ? Pas encore au vue de la bouche qui s'ouvre pour pousser un cri de stupeur. Mais le cri ne sort pas, impossible de crier avec une lame de couteau papillon dans la bouche. Il était ridicule, les deux mains sur les attributs, la bouche ouverte et les yeux se perlant de quelques larmes. Uaine s'amuse a essuyer sa lame sur cette langue fébrile, puis compose a nouveau cette mélodie sinistre de claquements métalliques avant que le couteau ne retourne en sa poche. Mais aucun spectacle n'est digne de ce nom s'il n'y a pas un final non ? Alors il termine la leçon exactement comme il l'a commencer, une bonne grosse gifle qui cette fois vient amener le pitoyable d'une position assise, à couchée.
" Et ça, c'est pour que tu n'oublies pas. "
L'irlandais se détourne enfin de sa proie, vérifiant d'un rapide coup d’œil si sa veste ne porte pas de marque ensanglantée pour ramener son visage vers la Nymphe. Un léger mouvement d'épaule replace sa veste de façon plus saillante alors qu'il referme un bouton de celle ci. Il ne s'est rien passé, si l'on regarde actuellement l'irlandais, rien sur lui ne montre le moindre changement. Mais c'est sans ménagement qu'il attrape les hanches de la Belle, d'un bras ferme qui lui impose de s'éloigner d'ici. Arriver proche de la sortie il s'arrête pour venir glisser quelques mots au portier, qu'il y avait surement un homme entrain de pleurnicher dans un coin. Son bras relâche Niamh lorsque le portier vient lui ouvrir la porte de l'établissement. L'enlèvement n'a jamais été son truc, mais si elle veut rester là pour expliquer au gestionnaire de la salle de jeu ce qu'il vient de se passer, elle est libre.
Une fois sur le trottoir, la bouche du dubliner vient se orner non pas d'une, mais de deux machines a cancer, il les allume rapidement avant d'en tendre une presque dans le vide, assuré que la curiosité de la Belle n'était pas morte en toute ces années. Une fois que la clope quitte sa main, son regard vient s'ancré dans les océans de Niamh, mais les siens sont rempli d'un orage sombre. Elle connait ce regard, elle s'en rappelle, c'est celui qui amène a des heures de marches sous la pluie en larmes. Et pourtant rien, rien si ce n'est une phrase, volontairement prononcé lentement. Non pas que l'irlandaise soit stupide, mais simplement que Uaine est entrain de s'obliger a un calme incertain.
" Ne me mets jamais dans une situation que je n'ai pas désiré, ne m'oblige jamais a agir quand je ne l'ai pas souhaité. Je choisis mes pièces, je choisis mes coups. "
Le rougeoiement de la cigarette a sa bouche vient ponctué cette phrase une longue bouffée, avant qu'il n'en expire la fumée en soupir las. Soupir qui ne peut s'empêcher de se finir en un léger rire amusé, un peu désabusé aussi peut être.
L'irlandais n'attend même pas la réponse de l'imbécile, que sa main gauche vient le gifler, un claquement sonore qui vient le ramener alors a une réalité soudaine, de ces gifles que l'on entends encore des secondes après l'avoir reçu. De la magie , pourquoi de la magie ? Regarde ma main gauche, et oublie la droite. Un éclat argenté jaillit de la poche de son pantalon en des claquements sinistre, mélodie d'un papillon qui a soif de sang. D'abord le poignet de la main qui enserre le bras de Niamh, et dans un même mouvement ascendant la joue. Le pauvre se demande maintenant pourquoi son poignet saigne, que sa joue gauche saigne, et que sa droite brûle, mais s'il pense que cela suffit a calmer la meute. La main gauche du dubliner vient attraper le visage de l'imprudent pour coller sa joue ensanglanté contre le mur adjacent. Sa main forçant sur le visage pour que la plaie ne cesse de s'ouvrir petit a petit. L'homme pourrait se défendre, il pourrait tenter du moins, mais Uaine a apprit quelque chose il y a longtemps, une leçon en deux temps. Premier temps, montrer par deux fois que l'on possède dans sa main une lame bien affutée, deuxième temps la plaquer juste entre les deux testicules, n'importe quel mec devient un pantin suppliant. Mais ce crétin n'a pas besoin d'une punition, il a juste besoin d'une leçon, de quelque chose qu'il n'oubliera pas.
Sa voix n'est qu'un grondement sinistre, son visage a quelque centimètres de celui du cave balbutiant des excuses, pitoyable. La lame se dévie de quelques degrés seulement avant de venir tranché la chair. Le cave tombe assis contre le mur, les mains tenant son entrejambe ensanglanté. Est ce qu'il a conscience que ce n'est que le haut de sa cuisse qui a été entaillé ? Pas encore au vue de la bouche qui s'ouvre pour pousser un cri de stupeur. Mais le cri ne sort pas, impossible de crier avec une lame de couteau papillon dans la bouche. Il était ridicule, les deux mains sur les attributs, la bouche ouverte et les yeux se perlant de quelques larmes. Uaine s'amuse a essuyer sa lame sur cette langue fébrile, puis compose a nouveau cette mélodie sinistre de claquements métalliques avant que le couteau ne retourne en sa poche. Mais aucun spectacle n'est digne de ce nom s'il n'y a pas un final non ? Alors il termine la leçon exactement comme il l'a commencer, une bonne grosse gifle qui cette fois vient amener le pitoyable d'une position assise, à couchée.
L'irlandais se détourne enfin de sa proie, vérifiant d'un rapide coup d’œil si sa veste ne porte pas de marque ensanglantée pour ramener son visage vers la Nymphe. Un léger mouvement d'épaule replace sa veste de façon plus saillante alors qu'il referme un bouton de celle ci. Il ne s'est rien passé, si l'on regarde actuellement l'irlandais, rien sur lui ne montre le moindre changement. Mais c'est sans ménagement qu'il attrape les hanches de la Belle, d'un bras ferme qui lui impose de s'éloigner d'ici. Arriver proche de la sortie il s'arrête pour venir glisser quelques mots au portier, qu'il y avait surement un homme entrain de pleurnicher dans un coin. Son bras relâche Niamh lorsque le portier vient lui ouvrir la porte de l'établissement. L'enlèvement n'a jamais été son truc, mais si elle veut rester là pour expliquer au gestionnaire de la salle de jeu ce qu'il vient de se passer, elle est libre.
Une fois sur le trottoir, la bouche du dubliner vient se orner non pas d'une, mais de deux machines a cancer, il les allume rapidement avant d'en tendre une presque dans le vide, assuré que la curiosité de la Belle n'était pas morte en toute ces années. Une fois que la clope quitte sa main, son regard vient s'ancré dans les océans de Niamh, mais les siens sont rempli d'un orage sombre. Elle connait ce regard, elle s'en rappelle, c'est celui qui amène a des heures de marches sous la pluie en larmes. Et pourtant rien, rien si ce n'est une phrase, volontairement prononcé lentement. Non pas que l'irlandaise soit stupide, mais simplement que Uaine est entrain de s'obliger a un calme incertain.
Le rougeoiement de la cigarette a sa bouche vient ponctué cette phrase une longue bouffée, avant qu'il n'en expire la fumée en soupir las. Soupir qui ne peut s'empêcher de se finir en un léger rire amusé, un peu désabusé aussi peut être.
- InvitéInvité
Le sourire de la Sorcière est mutin. Est ce qu'elle ressent la moindre gène à la main qui encase son bras dans un étau dont la fragilité ne fait aucun doute? Est ce qu'elle sent son coeur s'accellerer sous l'angoisse de cet homme dont la menace est celle d'un pantin? Ses prunelles pétillent alors qu'elle lève sa main libre pour asssener une claque sauvage à l'intrus, à la marionnette gonflée de sa propre importance. Sauf... Sauf que son geste est devancé. Que son intention est devinée et dépassée. Le choc résonne sur la chair et l'homme vacille un peu sous l'impact. des têtes se tournent. Des visages scrutent. Mais déjà, ils se détournent. Vite. Très vite. De peur d'attirer sur eux une attention carmine. Niamh quand elle ne laisse échapper aucun son. Par contre, elle fait un pas en arrière. Refusant de recevoir la moindre goute écarlate sur sa tenue monochrome. S'interposer entre Uaine et sa Proie? Etes vous fou? Ce n'est pas le moment. La fluidité des mouvements de l'Irlandais est de celle qui est fatale pour un arbitre sans cervelle.
Elle attrape au vol un verre d'alcool qu'elle avale en une gorgée. Sans se soucier du serveur qui tente d'éviter la scène de ce théatre macabre. Un second qui trouve refuge dans sa paume. Sa machoire se crispe. Une veine bat à son cou quand son regard ne se détourne pas. Elle a involontairement plongé ce pauvre hère dans un enfer qui le hantera pour des années de psychanalise couteuse. Le moins qu'elle puisse faire est d'être témoin. Crispation. Chien et gamelle, hein? Elle refuse. Refuse que cette remarque sexiste et mysogyne puisse la concerner de près ou de loin. Une inspiration . Une nouvelle gorgée. La marée va bientot se retirer, laissant derrière elle une côte dévastée. Il ne sert à rien de vouloir s'opposer à une force destructrice. Pas maintenant.
Il ne supplie même pas. Réduit à une terreur masculine qui brutalise jusqu'à sa faculté de survie. Il tremble. Reste assis. Ne bouge plus. Le regard écarquillé sous la pression de la lame dans sa bouche. La pièce est terminée. D'un mouvement vipérin, le Dubliner s'approprie à nouveau la taille de l'Ondine. Comme si il ne s'en était jamais éloigné. Comme si ce qui vient de se passer n'a jamais vraiment existé. Un cauchemard collectif. Une vision trop précise mais sans prise avec la réalité. Son pas s'accorde au sien, sans chercher à se détacher de son étreinte. Qu'est ce qu'il croyait accomplir en agissant avec une violence aussi débridée? Elle garde la bouche close. Ce qu'elle a lui dire ne concerne que les oreilles d'Uaine. La salle de jeux a perdu tout son attrait sortilège pour ce soir. L'air vif de la nuit, iodée, chargée de la pluie qui vient de se suspendre est délicieux. Une grande bouffée avant qu'elle n'accepte la cigarette offerte. En échange, elle encastre dans sa paume le verre qu'elle a peine touché.
Le regard? Ce regard. Il y a des années, elle l'aurait recu en plein coeur. Il l'aurait déchiré et l'aurait conduite au bord de la ruine. Ho, il reste puissant. Mais elle n'est plus tout à fait la même. Elle le soutient. Sans sourire, mais sans colère. A vrai dire, Niamh est encore sous le coup de la surprise sauvage qui était la sienne. Pas encore tout à fait remontée. Les mots de son compagnon, elle les recoit avec une bonne pincée de sel. Et surtout...
-Uaine, Ho cette arrogance. Gosh, Uaine, ton arrogance! Lui répond t'elle avec une voix dénuée de rage mais aux accents d'aciers et de fer. -A quel moment as tu eu l'impression que je ne saurais pas me départir d'un mec pareil? -La demande est sincère, comment est ce qu'il la voit pour avoir du agir pareillement ce soir?! - Est ce que tu crois vraiment que j'avais besoin que tu agisses? Que j'attendais de toi ce comportement?
Elle secoue la tête, inspirant sur sa cigarette. Son regard l'examine et du bout des doigts, elle efface de son cou une tache carmine qui s'est échouée. Ils ne sont pas vus depuis plus de dix ans et n'a certainement pas besoin d'un chevalier servant. D'un compagnon, d'un amant, d'un Egal. Mais pas d'un homme qui la perçoit comme une petite chose fragile dont il serait le propriétaire et protecteur.
-Tu sais quand même que si je devais être une Princesse Disney, je ne peux être que Mérida? Bon d'accord, je ne tire pas à l'arc! Mais je suis toujours aussi douée au lancer de couteaux!
Un moteur, au ronronement dont la douceur masque mal la puissance qui se dissimule. Et cette fois, son sourire s'agrandit vraiment. Il peut voir que la malice revient habiter ses prunelles alors que la jeune femme se rapproche à nouveau de lui, brisant la distance qui s'était instaurée entre eux. Si ils sont amené à se revoir, ils vont devoir se réapprendre. Et visiblement, cela n'ira pas sans couac.
-Ton Carosse, mon Prince? -Le taquine t'elle sans la moindre vergogne. Elle n'a pas oublié qu'il n'a pas encore répondu à la moindre de ses questions. Elle n'a pas la moindre idée si il a finit avec ses obligations pour la soirée ou si il est libre. -Je n'aurais pas besoin que tu me ramenes avant qu'il se transforme en citrouille, j'habite pas loin.
Sans donner plus de précision. Pas besoin et pas envie. Mais le quartier lui même est une bonne indication de son cadre de vie. Elle était tout à fait serieuse quand elle a précisé qu'elle pouvait se débrouiller seule. Sinon, elle n'aurait pas élu domicile dans l'un des quartiers les plus mals famés de Venice Beach. Mais au moins, il est suffisamment cheap pour que se loger soit pas un problème.
Elle attrape au vol un verre d'alcool qu'elle avale en une gorgée. Sans se soucier du serveur qui tente d'éviter la scène de ce théatre macabre. Un second qui trouve refuge dans sa paume. Sa machoire se crispe. Une veine bat à son cou quand son regard ne se détourne pas. Elle a involontairement plongé ce pauvre hère dans un enfer qui le hantera pour des années de psychanalise couteuse. Le moins qu'elle puisse faire est d'être témoin. Crispation. Chien et gamelle, hein? Elle refuse. Refuse que cette remarque sexiste et mysogyne puisse la concerner de près ou de loin. Une inspiration . Une nouvelle gorgée. La marée va bientot se retirer, laissant derrière elle une côte dévastée. Il ne sert à rien de vouloir s'opposer à une force destructrice. Pas maintenant.
Il ne supplie même pas. Réduit à une terreur masculine qui brutalise jusqu'à sa faculté de survie. Il tremble. Reste assis. Ne bouge plus. Le regard écarquillé sous la pression de la lame dans sa bouche. La pièce est terminée. D'un mouvement vipérin, le Dubliner s'approprie à nouveau la taille de l'Ondine. Comme si il ne s'en était jamais éloigné. Comme si ce qui vient de se passer n'a jamais vraiment existé. Un cauchemard collectif. Une vision trop précise mais sans prise avec la réalité. Son pas s'accorde au sien, sans chercher à se détacher de son étreinte. Qu'est ce qu'il croyait accomplir en agissant avec une violence aussi débridée? Elle garde la bouche close. Ce qu'elle a lui dire ne concerne que les oreilles d'Uaine. La salle de jeux a perdu tout son attrait sortilège pour ce soir. L'air vif de la nuit, iodée, chargée de la pluie qui vient de se suspendre est délicieux. Une grande bouffée avant qu'elle n'accepte la cigarette offerte. En échange, elle encastre dans sa paume le verre qu'elle a peine touché.
Le regard? Ce regard. Il y a des années, elle l'aurait recu en plein coeur. Il l'aurait déchiré et l'aurait conduite au bord de la ruine. Ho, il reste puissant. Mais elle n'est plus tout à fait la même. Elle le soutient. Sans sourire, mais sans colère. A vrai dire, Niamh est encore sous le coup de la surprise sauvage qui était la sienne. Pas encore tout à fait remontée. Les mots de son compagnon, elle les recoit avec une bonne pincée de sel. Et surtout...
-Uaine, Ho cette arrogance. Gosh, Uaine, ton arrogance! Lui répond t'elle avec une voix dénuée de rage mais aux accents d'aciers et de fer. -A quel moment as tu eu l'impression que je ne saurais pas me départir d'un mec pareil? -La demande est sincère, comment est ce qu'il la voit pour avoir du agir pareillement ce soir?! - Est ce que tu crois vraiment que j'avais besoin que tu agisses? Que j'attendais de toi ce comportement?
Elle secoue la tête, inspirant sur sa cigarette. Son regard l'examine et du bout des doigts, elle efface de son cou une tache carmine qui s'est échouée. Ils ne sont pas vus depuis plus de dix ans et n'a certainement pas besoin d'un chevalier servant. D'un compagnon, d'un amant, d'un Egal. Mais pas d'un homme qui la perçoit comme une petite chose fragile dont il serait le propriétaire et protecteur.
-Tu sais quand même que si je devais être une Princesse Disney, je ne peux être que Mérida? Bon d'accord, je ne tire pas à l'arc! Mais je suis toujours aussi douée au lancer de couteaux!
Un moteur, au ronronement dont la douceur masque mal la puissance qui se dissimule. Et cette fois, son sourire s'agrandit vraiment. Il peut voir que la malice revient habiter ses prunelles alors que la jeune femme se rapproche à nouveau de lui, brisant la distance qui s'était instaurée entre eux. Si ils sont amené à se revoir, ils vont devoir se réapprendre. Et visiblement, cela n'ira pas sans couac.
-Ton Carosse, mon Prince? -Le taquine t'elle sans la moindre vergogne. Elle n'a pas oublié qu'il n'a pas encore répondu à la moindre de ses questions. Elle n'a pas la moindre idée si il a finit avec ses obligations pour la soirée ou si il est libre. -Je n'aurais pas besoin que tu me ramenes avant qu'il se transforme en citrouille, j'habite pas loin.
Sans donner plus de précision. Pas besoin et pas envie. Mais le quartier lui même est une bonne indication de son cadre de vie. Elle était tout à fait serieuse quand elle a précisé qu'elle pouvait se débrouiller seule. Sinon, elle n'aurait pas élu domicile dans l'un des quartiers les plus mals famés de Venice Beach. Mais au moins, il est suffisamment cheap pour que se loger soit pas un problème.
- InvitéInvité
Elle se moque de toi Uaine, elle l'a toujours fait, ou bien est elle simplement stupide. L'irlandais ne tourne pas le visage pour écouter ce que Niamh a à dire, son regard cherche le calme dans un horizon éthérée. De toute façon elle se dédouane, elle l'a toujours fait. C'est sa marque de fabrique de foutre le bordel partout ou elle va, avant de faire son innocente, ou pire de faire en sorte qu'un autre porte le chapeau. Quand elle prenait une gifle son frère en prenait dix, son frère d'ailleurs, ce bon vieux Catham...Un sourire mauvais apparaît aux commissures des lèvres de Uaine, bien vite masqué par la cigarette qui revient trôner un instant entre ses lèvres. Et elle continue de parler, encore et encore. Cette fois la nuque se tend , le front se baisse quelque peu les épaules se soulèvent pour se déployer tels des ailes d'aigle. Ce qui fait que lorsque Niamh vient tendre sa main vers lui, son avant bras se voit gifler par le revers de la main de l'irlandais, avant qu'elle ne puisse le toucher a nouveau.La berline se glisse devant eux, et elle ose plaisanter encore ? Cette fois la bouche s'ouvre, cette fois la voix se fait entendre, et même si elle connait ce regard, c'est bien la première fois qu'elle entend cette voix, calme, posé, mais charger des grognements sourds d'une colère utilisée comme une arme. C'est terrifiant, autant un Uaine qui ne se domine pas hurlant sa colère elle connait, mais là c'est autre chose, c'est imprévisible. Un sourcil se hausse sur le front de l'irlandais, et ce sourire mauvais qui vient, cette fois, sans aucun masque.
" Arrogance, tu oses me parler d'arrogance ? J'ai passer les six dernières années, a construire quelque chose de plus grands que toi, que moi et peut être plus grand que le Sinn féin lui même, et tu me parles d'arrogance ?"
Son visage se penchait quelque peu sur le coté, les deux sourcils cette fois se haussent et la bouche se tord en une moue quelque peu dubitative. Puis c'est un léger rire, d'abord un hoquet amusé, puis cela s'accélère doucement, pour finalement mourir en un sourire sinistre.
" C'est vrai que pour une personne, qui elle, n'a fait que trahir son propre sang et fuir. La fierté et l'arrogance peuvent être deux choses similaires. L'ennui de n'avoir rien construit, et de n'avoir fait que détruire. "
Ces yeux s'écarquillent doucement, comme si la simple énonciation de la trahison de Niamh, rappelle a l'irlandais une vérité que de vieux souvenirs avaient masqués, elle n'est pas digne de confiance. A nouveau un hoquet vient habité la gorge grondante de Uaine, avant qu'il ne secoue doucement le visage.
" Je pensais qu'être responsable de la chute de ton frère, t'aurais au moins inculqué deux trois choses, mais non. Tu es toujours la même, toujours cette gamine insouciante, rien n'est jamais de ta faute, et quand tu fais une connerie, tu fuis. Quoi ? Tu crois qu'un Ó Brádaigh allait oublier le pays ? Tu crois que le pays allait oublier un Ó Brádaigh ?
Le visage de l'irlandais se masque un instant des volutes de fumée qui s'échappent alors de sa bouche toujours souriante, dans un sens le ridicule est toujours drôle, et dans cette situation il trouvait l'irlandaise dans une position si ridicule, a se croire encore digne d'être autre chose qu'un amusement. Elle pense peut être qu'il va a nouveau la voir comme son égale, sa partenaire ? Il pouvait le lire dans son regard, mais la réponse de Uaine a cela est si évidente qu'il n'a même pas besoin de l'énoncer. Pourtant elle doit l'entendre, il y a des évidences qui ne frappent que lorsqu'on les entend.
" Tu n'es pas digne de confiance Niamh, tu ne l'as jamais été. Au mieux tu es un outil, au pire tu es une faiblesse. Je l'avais dit a Catham, mais il n'a pas voulu m'écouter, résultat ? Tu es a Los Angeles, a faire doré ton joli petit cul, a faire la belle dans les cercles de jeu, et lui hum ? Est ce que tu es capable de me dire ce qu'il fait ? Non, tu l'as oublié, tu l'as laissé croupir, ton propre frère. Même pas une lettre hein ?
Une dernière bouffée et la cigarette est jetée sur le macadam, relâchant en un soupir las un lourd nuage opaque. Sa main ,maintenant libre de toute sucette a cancer, venait se poser sur la poignet de portière pour l'ouvrir, mais étonnement il restait quelques secondes immobiles avant de l'ouvrir et se tourner a nouveau vers elle.
" Au fait, au cas où tu serais assez conne pour l'avoir mis de coté, le pays ne t'a pas oublié non plus, le pays n'oublie jamais. "
Uaine s'engouffre alors a l'arrière de la berline, pourquoi dire au revoir, il n'avait au final aucunement besoin d'elle, et encore moins besoin de ce qu'elle crée en lui. La portière se refermait alors dans un claquement sec, elle n'habitait pas loin selon elle pas besoin de la ramener, et jamais Uaine ne l'aurait amené là où il se rend. La confiance perdu ne se regagne pas avec un sourire et une robe. La berline finit par démarrer, et s'éloigner ne laissant que deux phares rouges au loin comme souvenir de la présence de l'irlandais.
Son visage se penchait quelque peu sur le coté, les deux sourcils cette fois se haussent et la bouche se tord en une moue quelque peu dubitative. Puis c'est un léger rire, d'abord un hoquet amusé, puis cela s'accélère doucement, pour finalement mourir en un sourire sinistre.
Ces yeux s'écarquillent doucement, comme si la simple énonciation de la trahison de Niamh, rappelle a l'irlandais une vérité que de vieux souvenirs avaient masqués, elle n'est pas digne de confiance. A nouveau un hoquet vient habité la gorge grondante de Uaine, avant qu'il ne secoue doucement le visage.
Le visage de l'irlandais se masque un instant des volutes de fumée qui s'échappent alors de sa bouche toujours souriante, dans un sens le ridicule est toujours drôle, et dans cette situation il trouvait l'irlandaise dans une position si ridicule, a se croire encore digne d'être autre chose qu'un amusement. Elle pense peut être qu'il va a nouveau la voir comme son égale, sa partenaire ? Il pouvait le lire dans son regard, mais la réponse de Uaine a cela est si évidente qu'il n'a même pas besoin de l'énoncer. Pourtant elle doit l'entendre, il y a des évidences qui ne frappent que lorsqu'on les entend.
Une dernière bouffée et la cigarette est jetée sur le macadam, relâchant en un soupir las un lourd nuage opaque. Sa main ,maintenant libre de toute sucette a cancer, venait se poser sur la poignet de portière pour l'ouvrir, mais étonnement il restait quelques secondes immobiles avant de l'ouvrir et se tourner a nouveau vers elle.
Uaine s'engouffre alors a l'arrière de la berline, pourquoi dire au revoir, il n'avait au final aucunement besoin d'elle, et encore moins besoin de ce qu'elle crée en lui. La portière se refermait alors dans un claquement sec, elle n'habitait pas loin selon elle pas besoin de la ramener, et jamais Uaine ne l'aurait amené là où il se rend. La confiance perdu ne se regagne pas avec un sourire et une robe. La berline finit par démarrer, et s'éloigner ne laissant que deux phares rouges au loin comme souvenir de la présence de l'irlandais.
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